Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Impôts en Abélie
Landor
2
Impôts en Abélie
3
besoins doivent être satisfaits alors qu’il existe
matière ou main d’œuvre pour les assurer, l’État doit
ajuster son trésor au besoin de l’économie, il crée de
la monnaie qui entre dans le circuit monétaire
national de diverses façons (entreprises d’État,
subventions, augmentation du RME, etc.)
Dans le cadre normal du fonctionnement d’une
économie qui satisfait aux besoins des citoyens, l’État
prélève des valeurs monétaires au moyen de taxes sur
chaque transfert d’un compte à un autre. C’est le
compte débiteur qui paie la taxe, fixée selon la nature
du transfert, ou selon le besoin d’accélérer ou ralentir
un élément du circuit monétaire. Plus il y a de choses
ou de services proposés, plus il y a de
consommateurs, plus il y a de taxes versées à l’État
4
chiffres vers la banque d’État (taxe), l’une ajoute au
compte du créditeur et l’autre retire la taxe versée à
l’État, et le versement total est payé par le débiteur
partenaire.
Bouleversement :
L’égalité devant ces contributions ? – Le taux de la
taxe sur un produit donné est le même pour tous ! Là
est l’égalité !
Ce qui fait la différence entre ce que paie le riche et
ce que paie le pauvre, vient de leurs dépenses. Qui
dépense le plus contribue le plus à remplir les caisses
de l’État : par les taxes !.
Tous les produits n’ont pas le même taux de taxe :
le caviar, le champagne, les nombre d’étoiles de votre
hôtel, le parking d’un yacht, n’ont pas le même taux
que le pain, l’eau, le parking d’un scooter !
En même temps que celui qui dépense voit la trace
de la valeur qui lui sera prélevée (soit dans un
récepteur de carte bancaire chez un commerçant, ou
sur le cadran du téléphone mobile prévu pour recevoir
la carte d’autrui, les comptes qui déboursent, tout
comme ceux qui empochent, gardent le transfert en
mémoire.
Un code à taper (entre particuliers) définit la nature
de l’échange, alors apparaissent le code et la taxe
correspondante, qui instruiront les comptes de l’État.
Le code pourrait ne pas être le bon (sauf sur les
récepteurs de commerçants ou d’institutions
déclarées) entre deux particuliers. Les inspecteurs
(voire des logiciels d’intelligence artificielle) sauront
détecter les mensonges les plus courants ou les plus
« dangereux ». Car tous ces échanges passent par
des mécanismes interconnectés, lisibles par les
Inspecteurs des caisses de l’État.
Comme dans notre système actuel, les aspects
5
extérieurs du train de vie des personnes, la richesse
douteuse, feront l’objet de contrôles. (Factures à
conserver, justificatifs sur papiers, doubles de ce qui
est en mémoire des ordinateurs concernés).
6
invitation d’amis, donc taxes pour l’État.
Les caisses de l’État, en fonction du lieu des
dépenses justifiant taxes, reversent aux communes
une certaine somme. (Mieux vaut acheter chez soi, si
vous voulez donner du pouvoir à votre municipalité,
ou à votre pays !)
Si vous allez à l’étranger pour y vivre, vous perdez
votre RME pendant ce temps. Si vous allez faire du
tourisme vous achetez des valeurs monétaires du pays
visité, auprès de votre banque, donc vous payez à
l’État une taxe pour cet achat de monnaie inscrite sur
une carte bancaire touriste. Ces valeurs monétaires
inscrites sur cette carte bancaire touriste seront
traitées par le pays qui accueille, selon ses règles.
La règle des échanges internationaux entre
entreprises, pour des entités obéissant aux règles
abélistes, agiront selon un semblable système de carte
bancaires et de taxes.
7
possibles. Inutilisables, ces valeurs monétaires n’en
sont plus. On peut imaginer que chaque carte
bancaire individuelle soit débitée selon un taux qui
correspond aux valeurs monétaires à détruire,
puisque invalidées.
Telles sont les élucubrations mises au service de
débatteurs de groupes abélistes, ou au service de la
réflexion citoyenne de n’importe qui. Pour alimenter
les débats sur forums divers, cela peut aussi motiver !
8
FIN