Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Ces organismes sont présents depuis longtemps (plus de 530 millions d’années) on les distingue grâce à un
squelette externe dur mais articulé fait de cuticule (conservé lors des processus de fossilisation d’où leur
représentation ancestrale). Il est le groupe le plus représentés en termes de nombre d’espèces. Les
Euarthropodes possèdent des appendices articulés.
Cas du Tardigrade (visible en première de couverture du fascicule) : Capacité de reviviscence, perte d’eau
et arrêt du métabolisme. Ils peuvent perdre 90% de leur eau et reprendre leur métabolisme si les conditions
redeviennent favorables. Capables de résister à 0°K et au-delà de 150°C et capable de vivre dans le vide
sidéral
Pas à retenir.
La cuticule est formée de plusieurs couches. Les deux couches les plus externes, le cément et la couche
cireuse n’existent que chez les arthropodes terrestres. L’épicuticule recouvre l’exocuticule très dure.
L’endocuticule, plus souple est en en contact avec les cellules épidermiques. Certaines zones sont
dépourvues d’exocuticule : les zones d’articulation et les lignes d’exuviation qui permettent la mue de
l’animal. En effet la rigidité de la cuticule oblige les arthropodes à muer pour grandir. De part ces mues, on
constate que les arthropodes ont une courbe de croissance en escalier (=par paliers), c’est à dire que de
l’extérieur c’est comme s’ils grandissait subitement. En fait, il existe une croissance non apparente : le corps
grandit progressivement dans sa carapace pour se retrouver bloqué à l’intérieur de son exosquelette. C’est
à ce moment-ci que la mue se déclenche. L’épiderme sous l’effet de l’hormone de mue nommée ecdysone,
va secréter le liquide exuvial qui va grignoter l’endocuticule fragilisant l’exosquelette et plus particulièrement
au niveau de la ligne d’exuviation (ligne où il n’y a pas d’exocuticule). Elle se trouve dans l’axe de symétrie
bilatérale, du côté dorsal la plupart du temps, même si ce n’est pas systématique. La ligne d’exuviation n’est
alors formée que d’épicuticule, et à ce stade va pouvoir se rompre. Lorsque l’animal sort, sa nouvelle cuticule
est souple. Elle va durcir au contact de l’air libre.
Toutes ces couches de cuticule sont sécrétées par l’endoderme
Cette organisation en répétition de différentes couches est un reste d’organisation métamérique.
A. Le système circulatoire
C’est un système ouvert avec un vaisseau dorsal contractile présentant une
organisation d’unités métamériques contractiles nommés cœurs. Ces cœurs sont
percés d’orifices, les ostioles par lesquels l’hémolymphe est aspirée dans le cœur lors
de la contraction de muscles. La contraction des ventricules propulse l’hémolymphe
dans l’aorte antérieure qui s’ouvre vers la tête (système circulatoire ouvert).
L’hémolymphe circule ensuite librement entre les organes dans l’hémocoele et revient
au cœur par les ostioles. On constate que ce système circulatoire est à organisation
métamérique puisque ce vaisseau dorsal s’organise sous forme d’une répétition
d’unités contractiles.
B. Le système respiratoire :
Dépend du milieu de vie de l’animal
D. Système nerveux
Le SN est formé de deux ganglions cérébroïdes dorsaux (ou cerveau) au niveau de la tête, d’un collier
périœsophagien, de ganglions sous-œsophagien et d’une chaine nerveuse ventrale à organisation
métamérique avec une paire de ganglions par segment (ganglion thoraciques et ganglions
abdominaux).
Chez les Arthropodes, le SN comporte un cérébron, c’est à dire, un cerveau résultant de la fusion de
ganglions céphaliques et qui formé de trois lobes :
-protocérébron : partie la plus développée, reçoit les infos depuis les yeux (composés) et ocelles (cellules
photosensibles simples permettant de détecter les variations lumineuses)
-deutocérébron : reçoit les informations des antennes, comporte une région olfactive importante et aussi
une zone motrice
-tritocérébron : reçoit l’info qui vient des antennes A2 des Malacostracés et du labre des Insectes, ainsi que
reste du corps.
Chaque partie traite donc des informations différentes.
Les arthropodes possèdent des organes des sens très variés et caractéristiques car la cuticule y joue toujours
un rôle important. Beaucoup d’entre eux possèdent des yeux à facettes composés de nombreux yeux
simples juxtaposés, les ommatidies (à organisation grossièrement proche de celle de l’Homme).
Chez les Malacostracés (=Crustacés), il y a des appendices sur chaque métamère (19). 3 tagmes :
- Céphalon, acron + 5 métamères + 2 paires d'appendices sensoriels préoraux (les antennes A1 et A2) + 3
paires d'appendices masticateurs (1 paire de mandibule + 2 paires de maxilles Mx1 et Mx2)
- Péréion, 8 métamères + 8 péréiopodes (appendices dont Pmx qui sont des pattes masticatrices, et Pe qui
sont des pattes locomotrices, parfois pinces) + orifice génital mâle sur le M8/femelle sur le M6
Mx, Pmx et Pe peuvent porter des branchies (épipodites, voir I.C).
- Pléon avec pléopodes dont Pl6 qui forment une palette natatoire avec le telson. Chez la femelle, les
pléopodes peuvent servir à porter la ponte.
Chez les Insectes, 3 tagmes :
- Tête (telson + 5/6 métamères) : une paire d’antennes (A1) + une paire de mandibules (Md) + mâchoires
(maxilles Mx1 et labium, pièce impaire qui correspond à la fusion de Mx2 des Malacostracés)
La morphologie des pièces buccales varie selon le mode d'alimentation
- Thorax (3 métamères) : Prothorax : une paire de pattes, Mésothorax : une paire de pattes + une paire
d’ailes qui peuvent former des élytres (structures de protection des ailes membraneuses, cas de la coccinelle
par exemple), Métathorax : une paire de pattes + une paire d’ailes
- Abdomen (primitivement 11 métamères mais certains insectes en ont moins à cause de la fusion de
métamères) : cerques (x2) (rôle sensoriel, on suppose qu'ils correspondent à la dernière paire d'appendices
du M11 : les métamères ont donc fusionné dans la région antérieure) + orifices génitaux (mâle : M9 ; femelle
: M8 + ovipositeur)
Ex des limules :
Possèdent
-des chélicères et des pédipalpes,
-bouclier dorsale qui protège le soma
-telson qui se prolonge et fait une grande épée
Ces organismes sont très recherchés car ils présentent ce que l’on appelle un sang bleu, en fait
l’hémolymphe possède un pigment respiratoire nommé hémocyanine. A l’intérieur de l’hémolymphe se
trouve des LAL: des lysats d’amoebocytes capable de sécréter très rapidement un gel qui emprisonne les
pathogènes. Il est ainsi très utilisé en médecine pour la stérilisation des instruments médicaux ;
Les limules vivent dans les profondeurs des océans et le seul moyen de les attraper c’est pendant leur
reproduction où elles s’agrègent et se reproduisent sur les plages. On extrait les l’hémolymphe dans des
fermes à limules, puis les individus sont relâchés (mortalité estimée entre 30 et 50%).
1. Scorpionidés
(La dangerosité du scorpion n’est pas liée à sa taille !), 1200 espèces actuelles
Chez les Scorpionidés on retrouve les trois parties : prosoma, mésosoma et métasoma
Le métasoma forme la queue, elle est au moins aussi grande que le mesosoma pour pouvoir attraper ses
proies/ se défendre
Peignes : rôles sensoriels, viennent se plaquer sur le sol pour en ressentir les vibrations.
2. Aranéides
Chez les araignées, les chélicères forment 2 crochets
venimeux. Ces chélicères peuvent être orthognathes (doigts
mobiles des chélicères parallèles) ou labidognathes (doit mobile
des chélicères parallèles).
L’opisthosoma porte les filières (appendices) qui
produisent la soie (synapomorphie des aranéides) que
l’araignée utilise pour tisser sa toile ou son cocon de ponte. Les
araignées capturent des proies vivantes qu’elles tuent à l’aide
de leurs chélicères venimeux. Elles leur injectent de la salive qui
digère leur contenu. Elles aspirent ensuite le liquide obtenu.
Il existe plusieurs types de glandes sécrétrices pour le fil d’araignée, donnant des fils avec des propriétés
différentes
Rôles de la toile
-reproduction : le mâle dépose parfois ses spermatozoïdes directement sur la toile et la femelle va les
récupérer,
-déplacement : l’essaimage (déplacement en « tirant » une toile en l’air lorsque le vent est suffisant,
Remarque : les araignées femelles peuvent manger le mâle à la suite de l’accouplement car besoin de
ressources, certains développent des astuces pour éviter cela : cadeaux de nourriture, lier les pattes des
femelles avec de la toile, etc.
- chasse passive (toile dont certains fils sont collants)
- chasse active (l’araignée utilise sa toile comme un filet)
Quelques araignées dangereuses (il y en a très peu dans le monde) :
La veuve noire : mort en 1h
Brown Recluse : mort en 36h
Funnel Web : mort en 15 min
A nuancer, ces 10 dernières années, 15 personnes seulement sont mortes par morsures d’araignées (toutes
en Australie, dans des régions reculées où les sérums n’étaient pas disponibles).
3. Les Acariens
Environ 30 000 espèces décrites. Ils ne possèdent qu’un seul tagme, en apparence. Le mâle possède un
grand bouclier dorsal et la femelle un petit bouclier. De plus, la partie postérieure de son corps peut se gonfler
et se remplir de sang chez les espèces hématophages (cas des tiques par exemple). Les pièces buccales
sont en tire-bouchon, il est donc difficile de retirer une tique (à faire avec précaution à l’aide d’un tire-tique).
Possibilité de la transmission de la maladie de Lyme (parasite des glandes salivaires des tiques).
Le thorax est extrêmement spécialisé dans la locomotion, les pattes et les ailes étant portés par ce
tagme.
Ex le criquet : déplacement par sauts, organisation en Z de ses
pattes P3
Ex mante religieuse : pattes P1 ravisseuses
Ex Courtilière Pattes fouisseuses en P1 (analogie avec les celles
de la taupe)
Extrémités des pattes : ventouses ou crochets
Déplacement aérien si l’insecte possède des ailes (cas de
beaucoup d’insectes, y compris des fourmis il y a des ailes à une
période du cycle de développement de ces insectes, ce ne sont pas
des espèces particulières (contrairement à la croyance populaire) !
Sur l’abdomen, on retrouve des cerques ; qui sont des appendices (généralement pairs) situé au bout de
l'abdomen, mince, filamenteux, segmenté et articulé. On rencontre ces appendices dans les 2 sexes. Chez
certaines larves, ils peuvent être transformés en branchies. Ce sont des organes sensoriels permettant de
se situer dans leur environnement, ils peuvent jouer un rôle dans l'accouplement, être utilisés comme moyens
de défense (comme chez le pince-oreille) ou être réduits à une structure vestigiale.