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Grossissement
Résolution m
Œil
Microscope optique
MEB
MET
La découpe
L’enrobage
Le polissage
La découpe
Les outils :
Polissage
Attaque chimique
Les différents constituants n’ont plus le même pouvoir réfléchissant ou changent de couleur.
a b
a) section d’un joint de grain. En surface la réflexion de la lumière est modifiée par le
sillon résultant de l’attaque par un réactif.
b) Micrographie de la surface d’un échantillon d’un alliage Fe-Cr après polissage et
attaque chimique. Les joints de grains apparaissent plus sombres (x100).
La microscopie optique
Principe
L’échantillon est éclairé par une lampe. Les échantillons à observer vont interagir avec la
lumière de plusieurs façons :
Soit en émettant de la lumière à une autre longueur d’onde que celle d’origine. C’est la
microscopie à fluorescence.
Principe du microscope à fluorescence
Le microscope confocal
Une des limitations de la microscopie est la faible profondeur de champ de l’image observée.
La zone de mise au point est nette, les zones immédiatement au dessus et au dessous sont
floues. La microscopie confocal est basée sur la microscopie à fluorescence, mais la source de
lumière est un laser. Le laser est focalisé sur la préparation et seule la zone de focalisation
sera suffisamment excitée pour émettre de la fluorescence. Le microscope confocal est
construit sur un microscope a fluorescence standard qui fournit l’optique auquel se rajoute un
système de traitement du rayon laser. L’image ainsi obtenue est envoyée à un ordinateur qui
en assure le traitement
Principe
Il existe plusieurs modes d’utilisation en MET : mode image, mode diffraction et mode haute
résolution.
Mode image : Les électrons traversent l’échantillon. Selon l’épaisseur la densité ou encore la
nature chimique locale de cet échantillon, les électrons sont plus ou moins absorbés. On
observe ainsi en placant le detecteur dans le plan image (plan photographique) une image
agrandie de la zone soumise au faisceau d’électrons.
Mode image
Mode diffraction est basé sur le comportement ondulatoire des électrons. DeBroglie affirma
en 1924 que toute matière possédait une nature ondulatoire. Un électron se comporte donc
comme une onde. Lorsque cette onde rencontre les cristaux, il ya alors diffraction : l’onde est
déviée et la direction de l’onde diffracté dépend de la nature et de l’agencement des
particules des cristaux. En recueillant plusieurs faisceaux diffractés dans le plan focal (écran),
on obtient alors un cliché de diffraction de l’échantillon. On peut ainsi visualiser les directions
dans lesquelles vont les électrons et ainsi caractériser les cristaux (organisation des atomes,
orientation…..)
Mode diffraction
En haute résolution, on fait interférer un faisceau transmis en ligne directe avec un faisceau
diffracté, obtenant ainsi une figure d’interférence ou apparaissent des colonnes atomiques
(points blanc, noirs ou entrer les deux). Une image haute résolution n’est une simple
photographie ou les points blancs (ou noirs) sont des atomes. Ces images, apres traitements
nous permettent tout de meme de tirer des informations sur l’organisation cristalline ainsi que
les défauts qui s’y trouvent ( joint de grain, dislocations….) .
Applications
Par detection des RX (EDX), par spectroscopie de perte en energie des electrons (EELS)
Principe de fonctionnement
Applications
Modes d’utilisation
Imagerie en contraste de composition elle fournit des images dont le contraste est fonction du
numéro atomique par la détection des électrons rétrodiffusés
Microanalyse X elle permet l’analyse élémentaire d’un point de l’échantillon par la détection
des RX émis. Les RX sont issus d’un volume de l’ordre du μm3 ( fonction de la tension
d’accélération et de la nature de l’échantillon. Les éléments en quantité inférieure à environ
0.2% en masse ne seront pas détectés.
Imagerie X elle permet d’imager la répartition d’un ou plusieurs éléments sur la surface. La
résolution latérale de l’ordre d’un micron.
Image
Imagerie X
EDS
La microscopie à force atomique ou AFM (pour Atomic Force Microscope) est une méthode
permettant de réaliser une cartographie tridimensionnelle ou de caractériser les propriétés
physiques d’un matériau à l’échelle nanométrique. Son principe repose sur la détection des
différentes forces d’interaction (forces de répulsion ionique, forces de Van-Der-Waals, forces
électrostatiques, etc.) s’exerçant entre les atomes de la surface de l’échantillon et les atomes
une pointe d’à peine quelques micromètres de hauteur.
Cette technique permet de travailler sous vide, à l’air ambiant et dans les liquides (eau et
solvants).
Applications : Analyse de tout type de matériaux : polymères, échantillons biologiques,
poudres, métaux et verres.
Analyse morphologiques tridimensionnelles (étude d’usinage, étude de corrosion, structure de
nano et micro particules, suivi de la morphologie au cours du temps).
Mesure des paramètres de rugosité.
Cartographie des propriétés adhésives/viscoélastiques.