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Organisation ?
L’action organisée consiste à trouver des solutions pour régler des problèmes communs (les
individus engagés dans une action organisée ont à assurer leur coopération à partir de leur
diversité (voire leur divergence);
Les grands courants de pensée qui ont marqué directement le monde de l’entreprise:
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- Le courant de pensée qualitatif qui met, au centre de sa réflexion, l’homme dans le
contexte de l’entreprise; l’école des relations humaines: elton mayo (experience de
Hawthorn), kurt liwin (les trois type de leadership), rensis likert (quatre style de
leadership), Maslow (la pyramide des besoins), mac Gregor (théorie X et Y),
herzberg (Enrichissement des tâches).
L’école classique :
L’école classique (ou école formelle) des organisations regroupe des courants de pensée aux
préoccupations très différentes, mais marquées par une même approche de l’organisation, à
savoir la recherche de la rationalité.
Ce courant cherche à donner une solution unique et universelle aux problèmes rencontrés
par les entreprises dans la gestion de leurs activités.
4. La répartition presque égale du travail exécuté entre les ouvriers et les membres de
la direction.
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La dernière innovation de Ford renvoie au niveau des salaires qu’il va presque
doubler en 1914 en proposant cinq dollars par jour à ses ouvriers pour huit heures de
travail (soit une heure de moins par jour).
Les Avantages :
Le taylorisme a été, avec le perfectionnement du travail à la chaîne introduit par Ford, une
des conditions de réalisation de la production de masse qui a permis l’avènement de la
société de consommation.
Les principes tayloriens-fordiens demeurent aujourd’hui encore largement appliqués dans le
secteur industriel, mais aussi dans les services.
Les Limites :
Conclusion :
Le taylorisme a donc évolué. Il a été amélioré, amendé mais finalement n’a jamais été
complètement éliminé.
Fayol est le premier à avoir proposé une vision de l’entreprise au travers de ses fonctions, ou
activités. Il a décomposé les activités dans l’entreprise en six catégories (Activité technique,
commerciale, financière, sécurité, comptable et administrative).
Selon Fayol, la sixième activité, l’activité administrative, est la plus importante, car elle seule
doit être accomplie par le dirigeant lui-même (Administrer, c’est prévoir, organiser,
commander, coordonner et contrôler). Les autres, par contre, peuvent être déléguées à des
spécialistes (technique, vente, finance...).
QUATORZE PRINCIPES :
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9. clarté de la hiérarchie: hiérarchie matérialisée par une chaîne de commandement et
d’autorité qui peut être court-circuitée si les circonstances l’exigent;
10. ordre matériel et moral: une place pour chaque chose et chaque chose à sa place, de
même pour les hommes;
11. principe d’équité: les supérieurs doivent se comporter avec justice et bonté pour
susciter loyauté et dévouement;
12. stabilité du personnel: pour éviter les coûts et dangers du roulement;
13. initiative dans la conception et l’exécution d’un plan;
14. union du personnel ou esprit de corps: les efforts doivent tendre vers un seul but;
importance du travail d’équipe et de la communication.
Weber décrit trois logiques qui guident les actions des individus (trois fondements différents
à l’autorité):
La logique affective dans le modèle charismatique;
La logique des valeurs dans le modèle traditionnel;
Et la logique instrumentale dans le modèle rationnel-légal.
LE MODELE CHARISMATIQUE : L’autorité repose sur les qualités personnelles d’un individu,
son charisme;
LE MODELE TRADITIONNEL :
Cette forme d’autorité repose sur l’usage et l’acceptation de dispositions transmises par le
temps. Cette forme est parfois présente en entreprise quand la coutume est mise en avant
(faire comme on a toujours fait). (Obéissance au roi, des enfants aux parents...).
L’ORGANISATION BUREACRATIQUE :
L’organisation est structurée autour de fonctions officielles qui sont reliées entre
elles par des règles. Chaque fonction a sa propre aire de compétences spécifiques et
d’autorité.
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Les fonctions sont organisées en départements selon une hiérarchie qui répond à des
règles et des normes auxquelles les membres sont formés;
les règles, les décisions et les actions sont conservées par écrit;
l’autorité est liée à l’exercice d’une fonction, elle est impersonnelle. Les membres du
groupe obéissent dans la limite des règles;
LES AVANTAGES :
LES LIMITES :
L’organisation bureaucratique se veut prévisible de par un contrôle des individus par des
règles structurantes et le caractère impersonnel des relations.
L’ERH s’est développée principalement à la fin des années 30, accordant une place
essentielle à la dimension humaine.
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La vision stratégique implicite de cette école reste identique à celle de l'école classique ;
Mais l'approche de l'organisation évolue en intégrant une nouvelle dimension : l'Homme en
tant qu'individu et membre d'un groupe.
Elton Mayo s'est intéressé aux conditions matérielles de travail (éclairage, chauffage, bruits)
et leur impact a la productivité.
Après les deux séries d’expériences (LES EXPÉRIENCES DE HOWTHORNE, Relay Assembly Test
Room) L'auteur en conclut que ce ne sont pas les facteurs matériels qui gouvernent
principalement le rendement mais des éléments de nature psychosociale à savoir :
L'environnement social favorable : bonne entente, cohésion du groupe
L'acceptation du travail par le groupe
Les bonnes relations avec l'encadrement
Les rémunérations non économiques : valorisation du travail, reconnaissance,
satisfaction du travail bien fait.
L'une des principales conclusions des travaux de Mayo est alors que la quantité de travail
accomplie par un individu n'est pas déterminée par sa capacité physique mais par sa
capacité sociale, c'est-à-dire son intégration à un groupe.
La dynamique de groupe :
Selon Kurt Lewin, il est plus aisé de faire évoluer un groupe qu’une personne isolée.
Il teste trois modes de commandement:
Le leader autoritaire (autocratique) : donne des ordres qui ne peuvent être discutés
et est éloigné de ses subordonnés.
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Principes des travaux de R.Likert :
Likert a montré qu’une supervision de l’organisation centrée sur l’employé plutôt que sur la
tâche à réaliser donne des résultats plus productifs que l’inverse.
Likert a construit une théorie de management fondée sur la nature des interactions entre
subordonnés et encadrants. Il distingue quatre styles de gestions et de direction
fondamentaux :
- Le style autoritaire paternaliste : C'est un style distingué par une motivation fondée
sur la récompense et les sanctions.
- Le style consultatif : Les subordonnés sont consultés mais ne prennent pas les
décisions.
- Le style participatif : Il est caractérise par une confiance absolue envers les équipes
de travail ce qui conduit à prendre des décisions collectives.
Maslow a élaboré une théorie des motivations qui repose sur la hiérarchie des besoins
humains. Cette approche peut se résumer en deux points :
2- Un individu cherche d'abord à satisfaire le besoin qui lui semble le plus vital. Dès que
ce besoin est satisfait, l'individu cherche à satisfaire le second besoin le plus
important.
- L’individu observe son environnement professionnel pour savoir s’il est traité avec
équité dans son entreprise. Si l’individu, à l’issu de cette comparaison est insatisfait,
l’iniquité qu’il perçoit crée chez lui une tension qu’il va chercher à réduire.
- Selon cette théorie, l’individu tend à évaluer ses contributions (input) en faveur de
son organisation de travail (performances, niveaux de formation,…). Il évalue aussi
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les avantages (outcomes) qu’il retire de son emploi (salaires, conditions de travail,
statut, reconnaissance, promotion,...).
La théorie X et Y de MCGREGOR :
Dans la "théorie X" le gestionnaire a une vision négative de ses subalternes. Les hypothèses
de cette théorie sont les suivantes :
L'individu éprouve une aversion innée pour le travail qu'il considère comme pénible.
En raison de cette caractéristique humaine que représente l'aversion pour le travail,
la plupart des gens doivent être forcés, contrôlés, dirigés et menacés de sanction
pour qu'ils déploient les efforts nécessaires à la réalisation des objectifs
organisationnels.
L'individu préfère être dirigé, souhaite éviter les responsabilités, a relativement peu
d'ambition et aspire avant tout à la sécurité.
McGregor préconise le fait que la "théorie X" pousse le gestionnaire à agir d'une manière
autocratique vis-à-vis de ses subalternes.
A l'inverse, le gestionnaire dans la "théorie Y" perçoit ses subalternes d'une manière
positive. Les hypothèses de la "théorie Y" sont les suivantes :
Le travail peut constituer pour l'individu une source de motivation une source de
satisfaction personnelle.
Le contrôle externe et la menace de sanction ne sont pas les seuls moyens pour
obtenir un effort dirigé vers les objectifs organisationnels, l'Homme peut se diriger et
se contrôler lui-même pour atteindre les objectifs dont il est responsable.
L'individu a les capacités requises pour exercer sa créativité et assumer ses
responsabilités professionnelles.
Selon McGregor, le gestionnaire sous l'angle de la "théorie Y" traite ses subalternes d'une
manière démocratique.
En effet, d'une part, il existe un certain nombre de facteurs qui peuvent réduire
l'insatisfaction de l'homme au travail. Ces facteurs qualifiés "facteurs d'hygiène" (Conditions
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du travail et relationnel ; Supervision et encadrement ; Salaire, hiérarchie et sécurité) ne
sont pas une source de motivation pour l'individu, mais leur prise en considération peut
empêcher l'insatisfaction au travail.
D'autre part, il existe un second ensemble de facteurs appelés "facteurs de satisfaction". Ils
peuvent augmenter le degré de satisfaction au travail et motiver les gens à fournir un
meilleur rendement. Ils sont considérés comme des facteurs essentiels au développement et
à l'épanouissement de l'individu dans son travail.
L’argent renvoie aux besoins de base, il existe beaucoup d’autres façons de motiver
les gens.
Les limites :
-Notons que si la théorie des relations humaines remet en cause la théorie classique, elle
n’en demeure pas moins une théorie du «one best way». Elle suppose, tout comme la
théorie classique, une harmonie entre les objectifs des dirigeants et des employés pour
rechercher la croissance économique.
De nombreux chercheurs s’inscrivent dans le prolongement de la théorie des relations
humaines: l’étude des groupes, du leadership et de la motivation.
- L'école des relations humaines est reproché d'avoir une vision simpliste des problèmes de
l'organisation, réduisant ces derniers à des problèmes psychologiques individuels.
L'amélioration des relations humaines est une condition non suffisante, pas même
nécessaire à l'augmentation de productivité. La variable "relations de pouvoir" a été oubliée.