TP2 de GC431
Encadré par : Dr.Ing. Mohamed
Cheikh Teguedy
Sommaire
Introduction .................................................................................................................................................. 2
1. Etude de structure à inertie variable .................................................................................................... 3
2. Etude de la structure à inerties constantes .......................................................................................... 6
Conclusion .................................................................................................................................................... 9
Introduction
Le but de ce TP est de modéliser une structure en bois réelle ainsi que de
montrer l’influence des liaisons semi-rigides sur son comportement. Pour cela
nous allons générer la structure en bois GL24c représentée ci-dessous. Elle est
constituée soit d’éléments à inertie variable (Partie 1 ) , soit d’éléments à inertie
constante ( Partie 2 ) mais d’épaisseur fixe égale à 25cm. On choisira de modéliser
la structure sur le logiciel ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS en mode PORTIQUE
PLAN.
1.Modélisation
Tout d’abord nous vérifions les unités des différentes grandeurs et mettons en
place les axes (lignes de construction).
Le coté extérieur des éléments 1 et 4 doit être vertical . Le matériaux est le bois
GL24. On trace les axes des barres sur ROBOT un peu inclinés pour prendre en
compte la verticalité des cotés extérieures. La structure est épaisse de 0.25m. Nous
avons besoin de considérer l’orientation des barres pour respecter la figure.
2.Calcul
La structure est soumise à un chargement uniforme d'exploitation de 10 KPA
répartie sur les éléments 2 et 3.
Nous effectuons les calculs sous la combinaison linéaire des charges, soit une
charge répartie totale de 1.33*1+1.5*2= 25 KPA. Environ.
Enfin on lance les calculs et relève les déplacements des nœuds. On obtient une
déformée parfaitement symétrique et conforme à celle qu’on trouverait par la
théorie.
Nous considérons les mêmes axes et les mêmes sections et dimensions que pour la
première partie, avec la seule différence des sections constantes pour les éléments
2 et 3, ayant maintenant une hauteur de h=1m. Les éléments 1 et 4 restent à inertie
variable.
Aux appuis 1 et 5, on introduit des rotules élastiques pour modéliser une liaison
semi-rigide.
2.Calcul
On lance les calculs pour différentes valeurs de k allant de k =0 (rotule) jusqu’à k =
(encastrement) et pour chaque itération on relève le déplacement au nœud 3 .
Ensuite on trace la courbe V3= f(k)
5 0,83 0,836
Dep (cm)
6 0,83 0,835
7 0,83 0,834
0,833
0,832
0,831
0,83
0,829
0 1 2 3 4 5 6 7 8
log(k)
Cette différence est prévue à cause du changement d’inertie (évidemment). En fait, plus
l’inertie diminue plus la rigidité aussi et donc le déplacement augmente. En réalité le
rapport des déplacements (1.486 pour inertie variable et 0.414 pour inertie constante soit
un rapport de 3.6 environ) est compatible avec les rapports d’inertie (b.h3/12) pour h=0.5 et
h=1 pour les deux poutres 2 et 3. (1/(0.53))/2 = 4
En ce qui concerne les rotules élastiques, après application du relâchement on observe une
augmentation du déplacement (0.414 sans relâchement et 0.839 après relâchement pour
k=0 c’est-à-dire le cas initial). Cette augmentation quant à elle, résulte du fait qu’on a
encastré la liaison entre les éléments 2 et 3, ce qui engendre des effets supplémentaires du
moment fléchissant incluant des déplacements supplémentaires.
Notons que la rigidité diminue la déformation mais ici on a encastré une liaison et non un
degré de liberté.
La courbe donne le déplacement au nœud 3 en fonction de la rigidité des appuis 1 et 5. On
observe que la rigidité diminue le déplacement. A un certain niveau la déformation du
nœud 3 ‘’ se stabilise’’ pour des valeurs de k très grandes (approchant l’infini).
Le déplacement tend vers une limite qui est celle donnée par encastrement des appuis 1 et 5
et égale à 0.830 cm
On pourrait stipuler qu’il se produit un équilibre entre les moments de réaction ( qui
augmentent de 0 à la valeur 25.36 KNM à l’encastrement) et les déplacements du nœud 3 (
qui diminuent de 0.839 pour k=0 et 0.830 pour encastrement).
Cet équilibre se traduit par la répartition de l’énergie de chargement en énergie de
déformation soit une relation ENERGIE INTERNE -- ENERGIE EXTERNE.
Cet transition s’effectuent à l’aide de la rigidité du ‘’ressort’’.
Conclusion
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0
02/06/2019 Cheikh Sidiya Ishagh 1799