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ère Contrôle du jeudi 23 mai 2013 quand on saisit en entrée un nombre S strictement supérieur à 3 000.
1 S1 c) Déterminer, à l’aide de la calculatrice, à partir du 1er janvier de quelle année, le capital final de ce client sera
(3 heures 30) strictement supérieur à 10 fois le capital initial. Aucune explication n’est demandée.
Dans cette partie, on suppose qu’un client place le 1er janvier 2000, sur un compte rémunéré à intérêts composés au
I. (10 points) taux annuel de 2,5 % une somme de a € (a > 0).
De plus, chaque 1er janvier des années suivantes, il place 1 000 € sur ce compte.
Les deux parties sont indépendantes. Pour tout entier naturel n, on note U n la somme disponible en euros sur ce compte le 1er janvier de l’année
(2000 + n).
Partie 1 : (6 points) Ainsi, U 0 a .
Un client place 3 000 € le 1er janvier 2000 sur un compte bancaire rémunéré à intérêts composés au taux annuel de
2,5 %. 1°) Justifier brièvement, que pour tout entier naturel n, U n 1 1,025U n 1 000 .
1°) Pour tout entier naturel n, on note C n la somme disponible en euros sur ce compte le 1er janvier de l’année 2°) Pour tout entier naturel n, on pose : Vn U n 40 000 .
(2000 + n). a) Démontrer que la suite ( Vn ) est une suite géométrique ; préciser sa raison et son terme initial V0 .
a) Exprimer, pour tout entier naturel n, Cn 1 en fonction de Cn . b) Démontrer que, pour tout entier naturel n, U n 1,025n a 40 000 40 000 .
n
b) En déduire que pour tout entier naturel n, on a : Cn 3 000 × 1,025 . c) Déterminer, à un euro près par excès, le placement initial minimal a, permettant de disposer sur ce compte, le 1er
janvier 2005, d’une somme d’au moins 10 000 €.
2°) On donne l’algorithme suivant :
Aucune explication n’est demandée. Les valeurs de U seront éventuellement arrondies au centième.
En déduire l’affichage obtenu en sortie quand la valeur S saisie en entrée est 3 300.
III. (9 points) 3°) a) Quel est le nombre minimal de réponses correctes pour que le candidat ait un total supérieur ou égal à 10 ?
b) On considère :
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, i , j ). On donne le point I(0 ; 4).
- que la probabilité qu’un élève sérieux donne une réponse correcte à une question est égale à 0,7 ;
Aucune figure n’est demandée sur la copie. Les deux parties sont indépendantes. - qu’un élève peu travailleur répond au hasard à toutes les questions.
a) Démontrer que les abscisses des points d’intersection éventuels de C et de Dm sont solutions de l’équation V. (9 points)
2 2
(1 m ) x 4(2m 1) x 16 0 (E).
Partie 1 : (7 points)
b) Calculer le discriminant de (E) (expression simplifiée en fonction de m).
c) Discuter suivant les valeurs de m le nombre de points d’intersection de C et Dm (on ne demande pas
l’expression des abscisses de points d’intersection éventuels). On pose x cos et y sin .
5 5
Partie 2 : (2 points) 2 2
1°) Exprimer cos en fonction de x et sin en fonction de x et de y.
On note J le point d’abscisse strictement positive tel que le triangle OIJ soit équilatéral et K le point tel que 5 5
1
JK JO . On rappelle que O est l’origine du repère. 3 2 3
4 2°) En remarquant que , exprimer sin en fonction de x et y sous forme factorisée.
5 5 5 5
On demande de répondre aux deux questions de cette partie sans utiliser les coordonnées : on pourra cependant
utiliser les coordonnées des points déjà données mais on ne calculera pas de nouvelles coordonnées. 3 2
3°) Justifier que l’on a : sin sin .
5 5
1°) Calculer la distance IK (valeur exacte) en utilisant une relation métrique (on ne calculera pas les coordonnées
de J ni celles de K). 4°) Déduire des questions précédentes que l’on a : 4 x 2 2 x 1 0 .
.
2°) Déterminer la valeur arrondie au dixième de la mesure en degrés de l’angle OKI 2
5°) Calculer les valeurs exactes de cos et cos .
5 5
Partie 1 c) Déterminons à partir du 1er janvier de quelle année, le capital final du client sera strictement supérieur à
10 fois le capital initial.
C n : somme disponible en euros sur le compte le 1er janvier de l’année (2000 + n)
On cherche le plus petit entier naturel n tel que Cn 10C0 (2).
1°) (2) 10, 25n C0 10C0
1, 025n 10 (car C0 0 )
a) Exprimons C n 1 en fonction de C n .
D’après (1), Cn est une suite géométrique de premier terme C0 3000 et de raison q 1,025 d’où : Partie 2
n Cn C0 q soit Cn 3000 1,025 .
n n
Pour tout entier naturel n , le capital présent à l’année n + 1 s’obtient en tenant compte de la rémunération à 2,5 %
Il était essentiel de dire que la suite Cn est géométrique pour pouvoir exprimer le terme général en
2,5
fonction de n. Sinon, on considère qu’il manque une justification. de l’année précédente soit U n U n et l’ajout des 1 000 €. Ainsi :
100
2,5
La quantification de (1) est essentiel pour justifier que la suite Cn est géométrique. n U n 1 U n U n 1000 .
100
1, 025U n 1000
2°)
2°) n Vn U n 40 000
Complétons le tableau.
a) Démontrons que la suite ( Vn ) est une suite géométrique.
Étape 1 2 3 4 5 6
Condition U S n Vn1 U n1 40 000
vraie vraie vraie vraie faux
1,025U n 1 000 40 000
Valeur de n 0 1 2 3 4
1,025U n 41 000
Valeur de U 3000 3 075 3151,88 3230, 67 3311, 44 1,025(U n 40 000)
1,025Vn
Une fois que la condition est fausse, l’algorithme s’arrête. Les variables n et U n’ont plus de valeur.
On n’écrit donc aucune valeur dans les cases (contrairement à ce que beaucoup d’élèves ont fait). On en déduit que (Vn ) est une suite géométrique de premier terme V0 a 40 000 et de raison q 1,025 .
L’affichage obtenu quand la valeur S saisie en entrée est 3 300 est donc : 2004.
b) Démontrons que : n U n 1, 025 n a 40 000 40 000 . Or d’après l’énoncé u17
5
.
32
10 5
D’après la question a), (Vn ) est une suite géométrique de premier terme V0 a 40 000 et de raison q 1,025 . Donc on a : soit r 3 64 donc r 4 .
r3 32
n Vn 1, 025n a 40 000
Commentaire :
Or : n U n Vn 40 000 .
On aurait pu écrire r 3 64 .
Donc n U n 1,025n a 40 000 40 000 . On évite cependant de parler de la racine cubique d’un nombre négatif.
c) Déterminons le placement initial minimal a, permettant de disposer sur ce compte, le 1er janvier 2005,
d’une somme d’au moins 10 000 €. Les treize premiers termes u1 , u 2 , …, u13 forment une suite arithmétique de raison r (r 0), d’où
On cherche a tel que U 5 10 000 (2). u13 u1 12r 2r 12 r 10r 40
(2) 1, 0255 ( a 40 000) 40 000 10 000 Attention à la formule : la suite est définie à partir de u1 .
50 000
Avec la calculatrice, on trouve : 40 000 4192, 7143... Commentaires :
1, 0255
On sait que :
50 000
La valeur entière approchée à l’unité par excès de 40 000 est 4 193. n {1 ; 2 ; 3 ; … ; 13} un u1 n 1 r
1, 0255
n 13
Le placement initial minimal a à l euro par excès est donc de 4 193 € pour disposer d’une somme d’au moins 1
n 13 un u13
10 000 € sur le compte le 1er janvier 2005. r
Pour avoir une somme d’au moins 10 000 € sur le compte le 1er janvier 2005, il suffit que le client ait posé une
Attention, la suite ( un ) est définie sur *. On ne peut donc pas faire intervenir u0 dans les formules puisque
somme minimale d’au moins 4 193 €.
u0 n’existe pas (faute commise par certains élèves).
Commentaire :
Il fallait absolument passer par une inéquation (à cause du « au moins » dans l’énoncé) ; une équation ne
permettait pas de répondre au problème. 2°) u1 1 ; r 2
k n
S n u1 u 2 ... un
k 1
uk (n 1)
À partir de u13 , les termes de la suite ( un ) constituent une suite géométrique de raison
1
(r 0) d’où 1er cas : n 13
r
4 4
1 1 10 On peut appliquer la formule sommatoire des premiers termes d’une suite arithmétique.
u17 u13 10r 3 .
r r r
kn
u1 un 1 ( 1) ( n 1) 2 2n 4
Sn
k 1
uk n
2
n
2
n
2
n (n 2)
Quelques commentaires :
k 13 k n
2e cas : n > 13
On peut aussi découper la somme autrement en écrivant : S n
k 1
uk
k 14
uk .
On ne peut pas appliquer de formule sommatoire (car la suite est arithmétique jusqu’à l’indice 13 puis géométrique 1 1 23
ensuite). u14 u13 23
2 2 2
On est obligé de « découper » la somme en deux : on a d’abord une somme de termes d’une suite arithmétique puis
une somme de termes consécutifs d’une suite géométrique. n 13
On applique les formules sommatoires pour chacune des deux sommes. 1
1
23 2
S n S13
2 1
k 12 k n k 12 1
2
Sn
k 1
uk
k 13
uk (en fait
k 1
uk S12 )
1
1
n13
23 2
143
n 13 1 2 1
1
1 2
u1 u12 2
12 u13 1 n13
2 1 143 23 1
1
2 2
n13
1
(la première comporte 12 termes ; la deuxième somme comporte n – 13 + 1 termes) 166 23
2
n12
1 On montre aisément que cette dernière formule coïncide avec celle obtenue avec l’autre méthode.
1
( 1) ( 1) 11 2 2
12 23
2 1 Il y a eu beaucoup d’erreurs même pour le calcul de la somme dans le premier cas (résultats inachevés).
2
1 n12 Pour le deuxième cas, peu d’élèves ont vu qu’il fallait « couper » la somme en deux.
120 46 1
2
Parmi les élèves qui ont bien vu la nécessité de décomposer la somme en deux sommes, certains se sont
n12
1 trompés pour les calculs des deux sommes (en particulier mauvais décompte des termes).
166 46
2
III.
Partie 1
C : x2 y 2 4 x 0
(1) x 2 y 2 4 x 0
x2 4 x y 2 0
( x 2) 2 2 2 y 2 0
( x 2) 2 y 2 4
2 2
On reconnaît une équation de la forme x a y b R 2 qui est une équation du cercle de centre de c) Déterminons le nombre de points d’intersection de Dm et de C suivant les valeurs de m.
coordonnées (a ; b) et de centre R.
Le discriminant est une expression du premier degré en m.
L’ensemble C est donc le cercle de centre et de rayon R = 2.
Cherchons la valeur de m qui annule .
2°) Démontrons que les abscisses des points d’intersection éventuel de Dm et C sont les solutions de
48
l’équation (1 m 2 ) x 2 4(2m 1) x 16 0 (E). =0 m
64
3
m
Dm : droite passant I et de coefficient directeur m (m quelconque) 4
3
La valeur de m qui annule est .
Comme I(0 ; 4) Dm , l’ordonnée à l’origine de Dm est 4. 4
En gros, comme l’a écrit un élève dans sa copie, on remplace le y de l’équation de l’ensemble C par
l’équation de Dm pour connaître les abscisses des points d’intersection éventuels de C et de Dm . On discute suivant le signe de c’est-à-dire suivant les valeurs de m en distinguant trois cas.
3
Si m , alors l’équation (E) a deux racines distinctes dans ; par suite, Dm et C ont deux points d’intersection.
4
(1) x 4 x 4 m x 8mx 16 4
2 2 2
3
Si m , alors l’équation (E) a une racine double dans ; par suite, Dm et C ont un unique point d’intersection.
x 2 (1 m2 ) 4 x (1 2m) 16 0 4
3
Si m , alors l’équation (E) n’a pas de racine dans ; par suite, Dm et C n’ ont pas de point d’intersection.
(1 m 2 ) x 2 4(2m 1) x 16 0 (E) 4
Attention aux raccourcis faux que j’ai trouvés dans une copie : Partie 2
« Les points d’intersection éventuels de Dm et C sont les solutions de l’équation… ». Une figure est nécessaire pour visualiser la situation.
(E) est une équation du second degré car le coefficient de x 2 est non nul. I 4
Beaucoup d’élèves ont écrit la formule b2 4ac sans préciser les lettres a, b, c.
1°) Calculons IK.
Il y a eu beaucoup d’erreurs de calcul dans le calcul de ce discriminant qui ont abouti à un discriminant qui
était une expression du second degré en m. Du coup, tout devenait plus compliqué et… faux ! Dans le triangle OIK, d’après le théorème de Pythagore généralisé (« formule du côté »), on a :
IK 2 OI 2 OK 2 2OI OK cos IOK
73,8978862... .
D’après la calculatrice, on a : OKI
Le triangle OIJ est équilatéral par hypothèse donc tous ses angles ont pour mesure 60°.
Donc OKI 73,9° (valeur arrondie au dixième).
De plus, tous ses côtés ont la même longueur. Comme I(0 ; 4), on en déduit sans calcul que OI = 4.
Par suite, OJ = 4. Autre méthode : utilisation de la formule des sinus dans le triangle OKI
1 OI IK 4 13
Or JK JO donc JK = 1 et OK = 3. On a : donc .
4
sin OKI
sin IOK
sin OKI sin 60°
Par suite,
4 13
2 3.
Par suite, d’où sin OKI
2 2 2
sin OKI 3 13
IK 4 3 2 4 3 cos 60
= 13 2
On retrouve le même résultat.
D’où IK 13 .
- On utilise le théorème de Pythagore généralisé dans le triangle IJK (même principe). 1°)
. 12 3 3
2°) Calculons la mesure en degrés de l’angle OKI 4 096 1
125 970
Dans le triangle OIK, d’après le théorème de Pythagore généralisé, on a : 531 441 6 561
OI 2 KI 2 KO 2 2KI KO cos OKI donc P(X 12) 0,148 (valeur arrondie au millième)
a) Démontrons que T = 1,5X – 10. Pour répondre à cette question on s’appuie uniquement sur des calculs de probabilités (on n’utilise pas l’espérance
ni la variance).
T = X + (20 – X) (– 0,5) = X – 10 + 0,5X = 1,5X – 10
- On considère que la probabilité qu’un élève sérieux donne une réponse correcte à une question est égale à 0,7.
b) Exprimons l’espérance de X et de T en fonction de p. Pour un étudiant travailleur, X suit une loi binomiale de paramètre n 20 et p 0,7 .
L’événement « refuser un élève travailleur » est (X 13).
E(X) 20 p (formule du cours donnant l’espérance d’une variable aléatoire qui suit une loi binomiale)
Pour le calcul de l’espérance de T, on applique la « propriété de linéarité ». Grâce à la calculatrice (TI : 2nde , var , BinomFrép (20,0,7,13)), on obtient : P (X 13) = 0,391990188… .
Si le candidat veut espérer obtenir un total de 14 points en moyenne, la valeur de p doit être de 0,8.
V.
3°)
Partie 1
a) Déterminons le nombre minimal de réponses correctes pour que le candidat ait un total supérieur ou égal
à 10.
x cos ; y sin
5 5
On a : T = 1,5X – 10.
2 2
T 10 1,5X – 10 10 1°) Exprimons cos en fonction de x et sin en fonction de x et de y.
5 5
1,5X 20
On applique les formules de duplication du cosinus et du sinus.
20
X
1,5 2
cos 2 cos 2 1
5 5
40 2x2 1
X
3
40 2
D’après la calculatrice, on a : 13,333... . sin 2 sin cos
3 5 5 5
2xy
On en déduit que le nombre minimal de réponses correctes pour que le candidat ait un total supérieur ou égal à 10
est 14.
3 On en déduit que :
2°) Exprimons sin en fonction de x et y.
5
2
cos 2 x2 1
3 2 5
sin sin 2
5 5 5 1 5
2 1
2 2 4
sin cos sin cos
5 5 5 5
1 5 4 5
y 2 x 2 1 2 xy x 2 1
16
y 2 x 2 1 2 x 2 y 64 5
1
y 2x2 1 2x2 8
3 2 5
y 4 x 2 1 1
4
5 1
3 2
3°) Justifions que : sin sin . 4
5 5
3 2 2 Partie 2
On a : sin sin sin
5 5 5
Faire une figure pour visualiser la situation.
On utilise la propriété sin x sin x (valable pour tout réel x).
B
M
3 2
D’après la question précédente, sin sin .
5 5
C
2
Par conséquent, y (4 x 1) 2 xy .
Donc 4 x 2 2 x 1 0 (1). O
A' P C A
J
2
5°) Calculons cos et cos .
5 5
5 2
Par suite, PB PJ . Donc .
2 5
B
M
.
2°) M : point d’intersection de la médiatrice de [OJ] et de l’arc AB
C
Déterminons la mesure principale en radians de l’angle orienté OA ; OM .
5 1
D’après la question 1°) : OC .
4
A' P O C A
5 1 J
C [OA] donc xC 0 d’où xC .
4
2 5 1
Or d’après la question 5°) de la partie 1, cos .
5 4
2
Donc xC cos .
5 B'
Notons la mesure principale de l’angle OA ; OM .
Comme M appartient au cercle trigonométrique, xM cos .