DGCL,
GIZ et Pilotage stratégique : Assurer que les activités du réseau
commune
représentante s’inscrivent dans le cadre des orientations nationales
et centraux. Il a abordé les aspects institutionnels caractérisation des déchets ménagers et assimilés ; membres du REMAGDU
mise en place des Centres d’Élimination et de - Réflexion de tri à la source dans le
et techniques ainsi que les aspects de montage cadre d’une démarche locale
des projets. Valorisation (CEV) et leurs exploitations.
- Expériences pilotes de tri à la source
des déchets urbains au Maroc
Contact :
Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit
(GIZ) GmbH
REMAGDU Agadir, Beni Mellal, Benslimane, Casablanca, Chefchaouen, Essaouira, Fès, CoMun - Coopération municipale
au Maghreb
23 villes membres Guelmim, Kénitra, Khemisset, Larache, Marrakech, Meknès, Mohammedia,
Place Sefrou n°1, appt. 7 - Quartier
Ouarzazate, Oujda, Rabat, Salé, Tanger, Taroudant, Témara, Tétouan et Tiznit. Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; T : + 212 537 70 40 58
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun» / GIZ F : + 212 537 26 45 51
www.co-mun.net
Date création Mai 2012
Youssef Afkir
Mai 2016 Imprimé sur papier recyclé youssef.afkir@giz.de
Réseau Marocain des Anciennes Médinas « REMAM »
« Partager le savoir-faire pour la réhabilitation des Médinas »
Les Médinas au Maroc : Des espaces Les enjeux des tissus anciens et des
aux multiples atouts confrontés à stratégies visant leur réhabilitation
des défis complexes
Certes, les pouvoirs publics au Maroc ont entre-
Le Maroc dispose d’un patrimoine culturel pris, dès la fin des années 70, des efforts consi-
d’une grande richesse historique qui représente dérables pour « sauvegarder » et revaloriser ces
le leg de dynasties ayant marqué, par leur sites historiques à travers une série d’actions
empreinte, le paysage urbain et culturel des villes d’ordre physique, social et institutionnel mais
historiques du Royaume. Toutefois et malgré sans pour autant parvenir à infléchir les tendan-
leur importance patrimoniale (sept médinas ces de leur délabrement observées depuis quelques
sont déjà inscrites sur la liste du patrimoine années. L’intérêt pour la préservation de ces tissus
mondial), la plupart de ces tissus historiques s’est traduit notamment par le lancement de
subissent des pressions sociales et économiques différents programmes locaux de mise à niveau
considérables, les entraînant dans un processus urbaine, de réhabilitation et de restauration des
inquiétant de délabrement. Marginalisation édifices historiques, de mise en place de circuits
et précarité sociale, dégradation alarmante touristiques, de traitement des constructions
de leurs édifices historiques, effondrement menaçant ruine, d’élaboration des plans d’amé-
des bâtisses délabrées : au final, autant de nagement et de sauvegarde ainsi que des chartes
manifestations d’un processus généralisé de architecturales pour une bonne partie de ces
détérioration qui a été confirmé par les résultats médinas. Toutefois, ces actions restent isolées et
du dernier recensement général de population insuffisantes pour permettre une revalorisation
et de l’habitat (RGPH, 2014). sociale et économique intégrée de ces espaces.
Ces tissus historiques sont surtout confrontés à L’absence d’un dispositif institutionnel et
un processus de dépeuplement marqué par un financier dédié à la réhabilitation de ces cités
départ croissant d’une partie de leurs habitants historiques conjugué à l’absence d’un cadre
d’origine et l’arrivée de couches sociales juridique et normatif régissant l’intervention
défavorisées qui contribuent au processus de dans ces espaces, représentent des défis majeurs
paupérisation. Le sous-équipement observé dans qui entravent sérieusement tout processus de
ces tissus, la faiblesse de leur base économique, leur revalorisation urbaine.
leur faible insertion viaire et urbanistique dans
le territoire urbain représentent des contraintes Au-delà des actions portées par les départements
réelles au développement urbain et à l’attractivité ministériels, il est à observer la multiplication des
économique de ces médinas. initiatives conduites par les collectivités locales
et les instances communales qui manifestent un
Les défis et enjeux des médinas intérêt grandissant à ce sujet en application des
nouvelles dispositions de la Charte Communale
et des lois organiques.
Dépeuplement Délabrement
Le REMAM : Plate-forme d’échange
et de partage
Précarité Défis des Effondrement Face à ces défis, les villes sont en première ligne
médinas
dans l’action, souvent dans l’urgence. C’est dans
ce contexte que le Réseau Marocain des Anciennes
Médinas (REMAM) a été créé en mai 2012, avec
Sous l’appui de la GIZ et de la DGCL. Aujourd’hui,
Paupérisation composé de 15 villes, il se veut une plate-forme
équipement
de partage, d’échange et de plaidoyer qui vise à
repositionner les tissus urbains au centre de l’intérêt
de l’action publique et intervient en renforcement
©Paul Hahn
©GIZ/CoMun ©GIZ/CoMun
La maîtrise de l’énergie,
une composante essentielle
de la transition énergétique
Le Maroc, à l’aube d’une transition énergétique, mobilisation des différents acteurs locaux, vu
a adopté une politique visant à réduire sa l’importante marge de manœuvre dont ils
dépendance énergétique et à diversifier ses disposent quant au développement de l’efficacité
sources d’énergie, afin de garantir la sécurité énergétique au Maroc.
d’approvisionnement et limiter les impacts de
la volatilité des prix de l’énergie sur l’économie.
La stratégie énergétique nationale s’est fixée REMME : Partenaire des Communes
comme objectifs à l’horizon 2020 d’augmenter
la part des énergies renouvelables dans la urbaines en matière de maîtrise de
production de l’électricité à 20% et de réduire l’énergie
la consommation de l’énergie de 12%. En effet,
la maîtrise de l’énergie a été hissée au rang des La réalisation des mesures sectorielles relatives à
priorités nationales et l’arsenal juridique y l’efficacité énergétique passe par la déclinaison
correspondant s’est considérablement étoffé à territoriale de la stratégie nationale et la mobilisation
travers la promulgation de la loi 47-09, qui pose des différents acteurs locaux, vu l’importante
les principes de l’efficacité énergétique dans les marge de manœuvre dont ils disposent quant
secteurs clés de l’économie nationale, et de la au développement de l’efficacité énergétique au
loi 16-09, relative à l’Agence Nationale pour le Maroc. C’est dans ce sens que le Réseau Marocain
Développement des Énergies Renouvelables et de la Maîtrise de l’Énergie (REMME) a été créé le
de l’Efficacité Énergétique. Pour atteindre les 9 avril 2013, avec l’appui de la GIZ et de la DGCL.
objectifs fixés, le plan de mise en œuvre de la Aujourd’hui composé de 17 villes, il oeuvre, dans
stratégie nationale de l’efficacité énergétique se le cadre des stratégies nationales, aux côtés des
décline en mesures sectorielles à réaliser aussi bien Communes urbaines pour les accompagner dans
au niveau national qu’au niveau local, couvrant les le développement de la maîtrise de l’énergie. Il vise
secteurs du bâtiment, du transport, de l’industrie, à positionner la maîtrise de l’énergie au centre de
de l’agriculture et de l’éclairage public. l’action communale tout en renforçant les capacités
de ses membres à travers des formations et voyages
La réalisation des mesures sectorielles relatives à d’études. Les échanges, la capitalisation et l’appui
l’efficacité énergétique passe par la déclinaison conseil sont aussi au coeur de la démarche du
territoriale de la stratégie nationale et la REMME.
DGCL,
GIZ et Pilotage stratégique : Assurer que les activités du réseau
commune
représentante s’inscrivent dans le cadre des orientations nationales
Ce réseau est orienté vers la maîtrise de l’énergie base pour l’élaboration des plans d’investisse- Une vingtaine de villes
dans les villes, en général, et le focus de son premier ments et pour le choix du mode de gestion. marocaines, dans le cadre du
cycle porte sur la thématique de l’éclairage public. Programme CoMun initié
En effet, la facture énergétique pèse lourdement Module 4 : Les systèmes d’information par la GIZ et la DGCL, se
sur les équilibres économiques et financiers des géographique (SIG), outils puissants pour la sont regroupées en 5 réseaux
collectivités locales, et représente dans certaines gestion du patrimoine de l’éclairage public autour de thèmes prioritaires
villes plus de 30% du budget communal. avec des apports importants au recensement, du développement urbain.
Si l’éclairage public est un vivier d’économies, au diagnostic et à la mise aux normes des
La formule retenue promeut
le Maroc doit faire en sorte de généraliser les points lumineux.
un échange structuré qui
mesures d’optimisation de la gestion de l’éclairage
public au niveau des Communes, de sensibiliser Module 5 : Entretien/maintenance de valorise et diffuse le savoir-
les acteurs locaux aux normes nationales qui l’éclairage public, consistant à fiabiliser et faire à une échelle nationale
régissent le secteur et de renforcer les capacités sécuriser le réseau d’éclairage public de façon à et régionale en vue de le faire
managériales et techniques des élus et des cadres éviter tout risque d’incident majeur. converger vers des actions
communaux. Pour le Maroc, comme pour les concrètes et innovantes. Les
villes, la gestion optimisée de l’éclairage public
Module 6 : Gestion des réclamations des bonnes pratiques identifiées
permet de réaliser des économies d’énergie très citoyens, visant à offrir une meilleure qualité font l’objet d’échanges
importantes et doit répondre à deux questions : de service.
organisés par les villes et sont
Comment éclairer juste ? Module 7: Les normes de l’éclairage public appliquées sous forme de
Comment éclairer à moindre coût ? suivant les nouvelles exigences environnemen- projets pilotes innovants.
tales pour réduire la facture énergétique ainsi
C’est dans cette logique d’optimisation de la que les pollutions dues à la lumière. CoMun encourage, via la
gestion de l’éclairage public que s’inscrivent les mise en réseau ainsi que
modules du premier cycle : Module 8 : La télégestion et les nouvelles les projets pilotes urbains,
technologies de gestion de l’éclairage pu- une concertation avec les
Module 1 : Les outils de planification com- structures centrales et les
me le Schéma Directeur d’Aménagement blic qui offrent la possibilité de consulter à dis-
tance les états de fonctionnement des installa- organismes de coopération,
Lumière (SDAL), donnant aux collectivités
locales une référence technique pour l’identifi- tions, la commande de l’éclairage, le contrôle et permettant à chaque
cation des niveaux d’éclairement, des types de le paramétrage, la surveillance du réseau, l’ana- partenaire de contribuer
sources et des choix des produits, en fonction lyse et le suivi en temps réel. au renforcement de la ville
de la typologie d’espace. comme acteur primordial du
Les villes membres du REMME pourront développement urbain.
Module 2 : Les modes de gestion et les par- capitaliser et apprendre des expériences de 6
tenariats publics privés, permettant de guider villes qui devront, lors de la période 2016-2018,
les villes dans le choix du mode de gestion et mener des projets pilotes visant à accompagner Publications :
de les sensibiliser sur les implications juridi- l’optimisation de leur éclairage public dans ses - État des lieux de l’éclairage public
ques, managériales, techniques et financières différents aspects. Les communes adhérentes dans les villes membres REMME
de chaque mode. pourront à la fois capitaliser et surtout appliquer - Recensement de l’éclairage public
les leçons apprises dans le cadre du Réseau et des - Support de formation et d’initia-
Module 3 : Le recensement et le diagnostic différents cycles d’activités, elles pourront aussi tion aux SIG appliqués à la gestion
de l’éclairage public, permettant aux Com- sensibiliser les villes membres à des dimensions de l’éclairage public.
munes d’avoir une connaissance approfondie de nouvelles et urgentes comme l’amélioration des Contact :
leur patrimoine et de son état, et constituant la CPS. Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit
(GIZ) GmbH
CoMun - Coopération municipale
Agadir, Benguerir, Béni-Mellal, Benslimane, Chefchaouen, Fès, Kénitra, au Maghreb
REMME Place Sefrou n°1, appt. 7 - Quartier
Marrakech, Mohammedia, Ouarzazate, Oujda, Rabat, Safi, Salé, Tanger,
17 villes membres Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
Tétouan et Tiznit.
T : + 212 537 70 40 58
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; F : + 212 537 26 45 51
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun»/GIZ www.co-mun.net
Date de création du réseau Avril 2013
Youssef Afkir
youssef.afkir@giz.de
Mai 2016 Imprimé sur papier recyclé
Réseau Marocain de la Gouvernance Participative « REMAGP »
« Partager le savoir-faire pour favoriser la participation citoyenne et l’implication de la société civile »