Vous êtes sur la page 1sur 10

Réseau Marocain de la Gestion des Déchets Urbains « REMAGDU »

« Partager le savoir-faire pour le développement durable au Maroc »

Le Maroc à l’aube d’une gestion Le REMAGDU au service du


durable des déchets développement durable
La croissance démographique en général et la Face à ces défis, les villes sont en première ligne
croissance des populations urbaines en particulier dans l’action, souvent dans l’urgence. Dans
ont créé une situation dans laquelle la gestion ce contexte, le Réseau Marocain de la Gestion
intégrée des déchets ménagers et assimilés revêt une des Déchets Urbains (REMAGDU) œuvre aux
dimension nouvelle, à la fois environnementale et côtés des municipalités pour les aider à appliquer
de santé publique, qui conditionne l’ensemble des des stratégies concertées avec une vision et
activités socio-économiques du pays. Force aussi une planification de long terme. Il contribue
est de constater que l’intégration du Maroc dans notamment à consolider le plan d’action du
le système de libre échange et de compétition PNDM, intervient en renforcement des capacités
mondiale crée des contraintes et des exigences de des responsables locaux, notamment en facilitant
plus en plus strictes : normes environnementales, les échanges, la coopération et la solidarité entre
de traçabilité ou de qualité des services rendus aux 23 villes dans ce domaine clé.
citoyens.
L’approche adoptée est bâtie sur des cycles
Conscient de la situation, le Maroc a mis en d’activités avec pour objectif de consolider les
œuvre un plan d’action stratégique à même prérogatives et les compétences des collectivités
d’apporter des améliorations notables à la ges- locales dans la gestion des déchets urbains. Les
tion des déchets urbains. L’arsenal juridique s’est échanges, la capitalisation et le transfert de bonnes
considérablement étoffé ces deux dernières an- pratiques de mise en œuvre sont à la base de la
nées. Ainsi, la promulgation de la loi 28.00 sur démarche, qui est renforcée par des formations,
la gestion des déchets solides s’est accompagnée des voyages à l’étranger et de l’appui conseil.
de l’élaboration d’un Programme National des Ce processus s’appuie sur le dialogue citoyen,
Déchets Ménagers et assimilés, le PNDM. Cette implique la société civile et se consolide à travers
feuille de route (2008-2022) fixe des objectifs en un plaidoyer auprès d’acteurs clés, l’État en premier
termes de taux de collecte et de nettoiement, de lieu, ou encore les bailleurs.
réhabilitation ou de fermeture des décharges
sauvages, de construction de nouvelles déchar- Le REMAGDU, avec l’appui de la DGCL, le
ges contrôlées, ou bien encore d’actions de for- Ministère délégué chargé de l’Environnement et
mation et de sensibilisation. la GIZ, oeuvre à travers cette approche intégrée,
au renforcement des capacités organisationnelles
et techniques du réseau, à travers des études
spécifiques, des formations et des échanges
nationaux, régionaux et internationaux.

DGCL,
GIZ et Pilotage stratégique : Assurer que les activités du réseau
commune
représentante s’inscrivent dans le cadre des orientations nationales

Comité de Coordination Pilotage opérationnel : Planification annuelle et


du REMAGDU
7 communes choisies par les mise en oeuvre des activités en coordination avec les
membres pour planifier et partenaires
coordonner les activités
Les communes membres bénéficient des offres
Communes membres du REMAGDU
représentées chacune par 1 cadre et 1 élu d’appui fournies par le réseau : Rencontres d’échanges,
formations, voyages d’études, et appui/conseil.
Structure du REMAGDU
©Paul Hahn
©GIZ/CoMun ©GIZ/CoMun

Le réseautage entre villes


comme catalyseur du
Cycle 1 - Gestion intégrée des déchets Cycle 3 - Tri, valorisation et recyclage des développement urbain
urbains : Le REMAGDU a établi, durant le déchets ménagers et assimilés : Le réseau
premier cycle d’activitées (2012-2013), les a mis l’accent sur les différents instruments de Une vingtaine de villes
premières bases de la réflexion autour de la planification (plan directeur provincial et plan marocaines, dans le cadre du
gestion intégrée des déchets solides auprès des 10 de développement communal), tout en gardant Programme CoMun initié
villes fondatrices du réseau. Son objectif était un focus sur la thématique du tri /recyclage / par la GIZ et la DGCL, se
d’initier l’engagement des parties prenantes (villes, valorisation. Une réflexion est également me- sont regroupées en 5 réseaux
institutionnels, autres) afin de créer un véritable née sur la participation citoyenne dans la ges- autour de thèmes prioritaires
écosystème de collaboration, de comprendre le tion intégrée des déchets solides en général et le du développement urbain.
contexte, de définir les sujets d’intérêts communs tri en particulier, combinée avec la capitalisa- La formule retenue promeut
et de faire de cette plate-forme un espace de tion des expériences réussites ainsi que le pilo- un échange structuré qui
promotion de l’intelligence collective. tage d’approches innovantes. Le Réseau envisa-
valorise et diffuse le savoir-
Plusieurs expériences réussies ont marqué ce cycle ge également de développer des orientations
: Le thème du traitement des lixiviats proposé par pratiques à l’endroit de toutes les villes du Ma- faire à une échelle nationale
la ville de Fès, la gestion déléguée discutée dans le roc sur la caractérisation des déchets solides, et régionale en vue de le faire
cadre de l’expérience de Tanger et la valorisation tout en appliquant les leçons tirées dans le converger vers des actions
énergétique présentée par la ville d’Oujda. contexte de villes partenaires sélectionnées pour concrètes et innovantes. Les
un pilotage. bonnes pratiques identifiées
Cycle 2: Tri, recyclage et valorisation : font l’objet d’échanges
Pour le 2ème cycle, les membres du REMAGDU Cycle 3 : organisés par les villes et sont
Tri, valorisation
ont proposé de concentrer leurs actions sur le et recyclage appliquées sous forme de
Cycle 1 : des déchets
tri sélectif, le recyclage et la valorisation des Gestion ménagers projets pilotes innovants.
intégrée
déchets, afin de contribuer à l’atteinte de des déchets Cycle 2 :
l’objectif de 20% de déchets recyclés à urbains Tri, recyclage
et valorisation
CoMun encourage, via la
l’horizon 2020, fixé par le PNDM. Ce 2ème mise en réseau ainsi que
cycle illustre l’aboutissement du processus les projets pilotes urbains,
participatif amorcé en 2012, matérialisé par la une concertation avec les
culture d’échange renforcée en 2013 et 2014 structures centrales et les
par des rencontres ciblées. Les villes membres du REMAGDU pourront
capitaliser et profiter des expériences des 5 projets organismes de coopération,
Plus concrètement, le REMAGDU a su
pilotes (Chefchaouen, Guelmim, Mohammadia, permettant à chaque
accompagner les villes dans leur réflexion
relative au tri à travers des actions pointues, Tétouan et Tanger) lors de la période 2016-2018 partenaire de contribuer
comme l’étude de caractérisation des déchets, et mener des actions concrètes afin d’accompagner au renforcement de la ville
l’élaboration d’un guide pour le montage d’un le processus de tri à la source dans leur ville. Les comme acteur primordial du
projet de tri, des formations régionales sur le activités menées dans le cadre du réseau font objet développement urbain.
contrôle et le suivi des prestations de collecte, d’une planification continue par les villes et visent
nettoiement et apports du tri sélectif. Le 2ème à mettre au centre de chaque cycle d’activités les
cycle s’est accompagné également par un besoins identifiés par les villes. Publications :
changement de perception du déchet et son Dans ce sens, le 4ème cycle visera à mettre - État des lieux de la gestion des
traitement par les pouvoirs publics communaux l’accent sur la pertinence et l’importance de la déchets urbains dans les villes

et centraux. Il a abordé les aspects institutionnels caractérisation des déchets ménagers et assimilés ; membres du REMAGDU
mise en place des Centres d’Élimination et de - Réflexion de tri à la source dans le
et techniques ainsi que les aspects de montage cadre d’une démarche locale
des projets. Valorisation (CEV) et leurs exploitations.
- Expériences pilotes de tri à la source
des déchets urbains au Maroc

Contact :
Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit
(GIZ) GmbH

REMAGDU Agadir, Beni Mellal, Benslimane, Casablanca, Chefchaouen, Essaouira, Fès, CoMun - Coopération municipale
au Maghreb
23 villes membres Guelmim, Kénitra, Khemisset, Larache, Marrakech, Meknès, Mohammedia,
Place Sefrou n°1, appt. 7 - Quartier
Ouarzazate, Oujda, Rabat, Salé, Tanger, Taroudant, Témara, Tétouan et Tiznit. Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; T : + 212 537 70 40 58
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun» / GIZ F : + 212 537 26 45 51
www.co-mun.net
Date création Mai 2012
Youssef Afkir
Mai 2016 Imprimé sur papier recyclé youssef.afkir@giz.de
Réseau Marocain des Anciennes Médinas « REMAM »
« Partager le savoir-faire pour la réhabilitation des Médinas »

Les Médinas au Maroc : Des espaces Les enjeux des tissus anciens et des
aux multiples atouts confrontés à stratégies visant leur réhabilitation
des défis complexes
Certes, les pouvoirs publics au Maroc ont entre-
Le Maroc dispose d’un patrimoine culturel pris, dès la fin des années 70, des efforts consi-
d’une grande richesse historique qui représente dérables pour « sauvegarder » et revaloriser ces
le leg de dynasties ayant marqué, par leur sites historiques à travers une série d’actions
empreinte, le paysage urbain et culturel des villes d’ordre physique, social et institutionnel mais
historiques du Royaume. Toutefois et malgré sans pour autant parvenir à infléchir les tendan-
leur importance patrimoniale (sept médinas ces de leur délabrement observées depuis quelques
sont déjà inscrites sur la liste du patrimoine années. L’intérêt pour la préservation de ces tissus
mondial), la plupart de ces tissus historiques s’est traduit notamment par le lancement de
subissent des pressions sociales et économiques différents programmes locaux de mise à niveau
considérables, les entraînant dans un processus urbaine, de réhabilitation et de restauration des
inquiétant de délabrement. Marginalisation édifices historiques, de mise en place de circuits
et précarité sociale, dégradation alarmante touristiques, de traitement des constructions
de leurs édifices historiques, effondrement menaçant ruine, d’élaboration des plans d’amé-
des bâtisses délabrées : au final, autant de nagement et de sauvegarde ainsi que des chartes
manifestations d’un processus généralisé de architecturales pour une bonne partie de ces
détérioration qui a été confirmé par les résultats médinas. Toutefois, ces actions restent isolées et
du dernier recensement général de population insuffisantes pour permettre une revalorisation
et de l’habitat (RGPH, 2014). sociale et économique intégrée de ces espaces.

Ces tissus historiques sont surtout confrontés à L’absence d’un dispositif institutionnel et
un processus de dépeuplement marqué par un financier dédié à la réhabilitation de ces cités
départ croissant d’une partie de leurs habitants historiques conjugué à l’absence d’un cadre
d’origine et l’arrivée de couches sociales juridique et normatif régissant l’intervention
défavorisées qui contribuent au processus de dans ces espaces, représentent des défis majeurs
paupérisation. Le sous-équipement observé dans qui entravent sérieusement tout processus de
ces tissus, la faiblesse de leur base économique, leur revalorisation urbaine.
leur faible insertion viaire et urbanistique dans
le territoire urbain représentent des contraintes Au-delà des actions portées par les départements
réelles au développement urbain et à l’attractivité ministériels, il est à observer la multiplication des
économique de ces médinas. initiatives conduites par les collectivités locales
et les instances communales qui manifestent un
Les défis et enjeux des médinas intérêt grandissant à ce sujet en application des
nouvelles dispositions de la Charte Communale
et des lois organiques.

Dépeuplement Délabrement
Le REMAM : Plate-forme d’échange
et de partage
Précarité Défis des Effondrement Face à ces défis, les villes sont en première ligne
médinas
dans l’action, souvent dans l’urgence. C’est dans
ce contexte que le Réseau Marocain des Anciennes
Médinas (REMAM) a été créé en mai 2012, avec
Sous l’appui de la GIZ et de la DGCL. Aujourd’hui,
Paupérisation composé de 15 villes, il se veut une plate-forme
équipement
de partage, d’échange et de plaidoyer qui vise à
repositionner les tissus urbains au centre de l’intérêt
de l’action publique et intervient en renforcement
©Paul Hahn
©GIZ/CoMun ©GIZ/CoMun

Le réseautage entre villes


comme catalyseur du
des capacités des responsables locaux, notamment Cycle 3 - Amélioration de l’attractivité
en facilitant les échanges, la coopération et la développement urbain
touristique et culturelle des médinas :
solidarité entre les villes dans ce domaine clé. Le cycle d’échange 2015-2016 s’est articulé Une vingtaine de villes
autour de 3 modules spécifiques portant sur marocaines, dans le cadre du
L’approche adoptée est bâtie sur des cycles l’amélioration de l’attractivité touristique et Programme CoMun initié
d’activités portant sur des thématiques prioritaires culturelle, ainsi que sur l’aménagement des par la GIZ et la DGCL, se
d’échange, avec pour objectif de renforcer les espaces publiques des médinas (ruelles, places...).
compétences des collectivités locales en matière de sont regroupées en 5 réseaux
L’objectif étant de redynamiser ces espaces afin autour de thèmes prioritaires
réhabilitation des anciennes médinas. Les échanges, de leur donner une identité propre et une
la capitalisation et le transfert de bonnes pratiques du développement urbain.
fonctionnalité optimale au sein de la médina.
sont à la base de la démarche, renforcés par des La formule retenue promeut
La démarche de mise en place des circuits
formations, des voyages à l’étranger et de l’appui touristiques a également été abordée, dans une un échange structuré qui
conseil. Ce processus s’appuie aussi sur des projets perspective de valorisation et de promotion du valorise et diffuse le savoir-
pilotes menés par les communes et impliquant patrimoine historique et culturel. faire à une échelle nationale
les différentes parties prenantes impliquées dans et régionale en vue de le faire
la requalification et réhabilitation des médinas. Dynamique du REMAM
converger vers des actions
concrètes et innovantes. Les
Cycle 1 - Réhabilitation intégrée des Cycle 3 : bonnes pratiques identifiées
médinas : Partant d’un état des lieux général des Amélioration
de l’attractivité font l’objet d’échanges
médinas membres, ce 1er cycle a été marqué par Cycle 1 : touristique et organisés par les villes et sont
culturelle des
l’organisation de 5 sessions d’échanges sur Réhabilitation
intégrée des médinas appliquées sous forme de
Cycle 2 :
différentes thématiques telles que l’implication médinas La gestion des
projets pilotes innovants.
habitations
de la société civile et la participation citoyenne menaçant ruine
dans la gestion des tissus anciens, ou les CoMun encourage, via la
dispositifs locaux de pilotage et de coordination mise en réseau ainsi que
de la réhabilitation des médinas, la gestion des les projets pilotes urbains,
Les villes membres du REMAM pourront
constructions menaçant ruine et la formalisation une concertation avec les
capitaliser et profiter des expériences des villes
des réseaux. Pendant ce cycle de démarrage, le structures centrales et les
de Sefrou et de Meknès qui devront, lors de la
REMAM a pu asseoir les bases de son
période 2016-2018, mener des projets pilotes organismes de coopération,
organisation interne en définissant le mode de
visant à renforcer l’attractivité de leurs anciennes permettant à chaque
fonctionnement du réseau et en identifiant les
médinas. partenaire de contribuer
thématiques de partage.
au renforcement de la ville
Les activités menées dans le cadre du réseau font comme acteur primordial du
Cycle 2 - La gestion des habitations objet d’une planification continue par les villes et
menaçant ruine : Ce cycle a abordé, à travers développement urbain.
visent à mettre au centre de chaque cycle d’activités
des « modules » d’échange et de formation por- les besoins des anciens médinas . Publications :
tant sur la conduite des opérations de gestion
- État des lieux des anciennes
des HMR, l’accompagnement social des opéra- Dans ce sens, le 4 cycle visera à mettre l’accent
ème
médinas dans les villes membres
tions relatives aux HMR ainsi que leur suivi et sur la pertinence et l’importance de la mise en REMAM
leur contrôle. La capitalisation a constitué un place d’une stratégie de développement des - Intervention sur les habitations
axe principal par l’élaboration de guides prati- médinas, dans le but de créer une dynamique et menaçant ruine dans les médinas
ques destinés aux villes du REMAM et aux 31 - Action sociale dans le cadre des
de réaliser un plan d’action concerté autour de la interventions sur les habitations
médinas du Maroc. Enfin le cycle était l’occa- médina, fédérant les acteurs locaux concernés. menaçant ruine
sion de s’ouvrir davantage sur le secteur asso-
ciatif et professionnel pour aborder d’autres Contact :
Deutsche Gesellschaft für
dimensions et d’autres expériences de la réha- Internationale Zusammenarbeit
bilitation des anciennes médinas. (GIZ) GmbH
CoMun - Coopération municipale
au Maghreb
REMAM Casablanca, Chefchaouen, Essaouira, Fès, Marrakech, Meknès, Rabat, Salé, Safi, Place Sefrou n°1, appt. 7, Quartier
Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
15 villes membres Séfrou, Tanger, Taroudant, Tétouan,Tiznit et Oujda
T : + 212 537 70 40 58
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; F : + 212 537 26 45 51
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun» / GIZ www.co-mun.net
Date de création Mai 2012 Coordination du Réseau :
Soukaina Ait El Qadi
Mai 2016 Imprimé sur papier recyclé soukaina.ait-el-qadi@giz.de
Le Réseau Marocain de Transport Public « REMA-TP »
« Partager le savoir-faire pour des transports publics performants »

Le transport public face à des défis


urbains constants
La croissance urbaine, l’étalement des villes et commercial du risque industriel. Les modes
les changements économiques et sociaux sont de financements font aussi l’objet de réflexion
à l’origine d’une demande de mobilité accrue, avancée. En effet, les collectivités locales ne
engendrant un besoin important en infrastructures disposant pas des ressources financières pour
et en services de transport. Les autorités doivent faire combler les déficits d’exploitation, des ressources
face aux difficultés engendrées par la multiplication nouvelles doivent être mobilisées pour répondre
mal encadrée de dispositifs informels et par de manière structurée aux besoins de financement
l’essoufflement, voire l’effondrement des régies ou du transport urbain. En parallèle, la planification
des sociétés privées de transport. L’offre en termes des villes doit être revue pour prendre en compte
d’autobus n’arrive pas à satisfaire les besoins de une intégration harmonieuse et efficace des
mobilité, surtout dans les périphéries, à cause de la différents modes de transport urbain : Parcs
mauvaise couverture des agglomérations et d’une relais, sites propres, pistes cyclables, etc. et pour
qualité de service insatisfaisante. Cette situation organiser le développement urbain autour des
s’accompagne de difficultés financières graves pour axes forts de transport public.
les opérateurs, régies ou concessionnaires. C’est
le modèle qui est en crise. Le corollaire de cette Ces approches nouvelles, ainsi que les pratiques
situation est un déficit notable en termes d’accès qu’elles induisent, doivent être mieux appréhendées
des populations aux services et aux emplois et une par les villes avec, en particulier, une implication
progression constante de nuisances diverses. forte des autorités centrales, Ministère de l’Inté-
rieur en premier lieu. La diffusion de l’expertise
Sur le plan institutionnel, la Banque Mondiale sera déterminante pour le succès de ces nouveaux
avait fait en 2006 le constat général de l’absence modèles, indispensables à l’amélioration de la
d’institutions chargées de porter et de mettre en situation globale du transport urbain.
place une véritable stratégie des déplacements
urbains qui puissent organiser et gérer les
transports collectifs. REMA-TP, plate-forme d’échange et
savoir-faire
Gouvernance
À l’instar des 4 autres réseaux, le REMA-TP est
urbaine une plate-forme d’échange et d’apprentissage des-
tinée aux responsables techniques et politiques des
villes marocaines. Initié en 2012 par le programme
CoMun au profit des agglomérations principales
Gestion du du Royaume, le Réseau est animé par des experts
Mobilité service de nationaux et internationaux. Il agit en étroit par-
urbaine transport tenariat avec le Ministère de l’Intérieur, la DGCL,
public les institutions nationales et organismes de coopé-
ration internationale concernés.

Il vise principalement la diffusion et l’application


des bonnes pratiques de gestion locale relative au
Les collectivités locales au centre transport urbain. Durant ses premières années de
fonctionnement, il a permis, par son approche,
de nouvelles approches d’adresser les principaux enjeux du transport
Aujourd’hui les grandes agglomérations du urbain et de présenter les différents modèles
Royaume réfléchissent, avec l’appui du Ministère qui prévalent dans d’autres pays. Il a également
de l’Intérieur, à de nouvelles approches et ouvert des pistes de réflexion essentielles pour la
à de nouveaux modèles économiques et de mise en place d’une politique de transport urbain
gouvernance prenant mieux en compte les et fait naître une prise de conscience de l’urgence
responsabilités de chacun et séparant le risque mais aussi de la complexité des problèmes posés.
©Paul Hahn
©GIZ/CoMun ©GIZ/CoMun

Le réseautage entre villes


comme catalyseur du
Cycle I - Le BRT, une formule de transport pour améliorer la circulation routière et accroî- développement urbain
public innovante : Le 1er cycle du Réseau tre la performance du service public du trans-
(2012 - 2013) s’est focalisé sur la thématique du port. Une vingtaine de villes
Bus Rapid Transit-BRT (ou Bus à Haut Niveau Dynamique du REMA-TP marocaines, dans le cadre du
de Service-BHNS). Les échanges ont porté sur Programme CoMun initié
les projets d’Agadir et de Marrakech ainsi que par la GIZ et la DGCL, se
sur l’expérience des Villes d’Amérique Latine. sont regroupées en 5 réseaux
Les membres ont pu prendre connaissance des Cycle 1 : Cycle 2 : autour de thèmes prioritaires
modèles de transport de masse urbain, dont le Le BRT, une Le du développement urbain.
tramway, leurs avantages et inconvénients formule de benchmarking La formule retenue promeut
respectifs, ainsi que des différents processus de transport des services de un échange structuré qui
planification et d’exploitation. public innovante transport public valorise et diffuse le savoir-
faire à une échelle nationale
Cycle II - Benchmarking des services de et régionale en vue de le faire
transport public : Durant le 2ème cycle (2014), Cycle 3 : converger vers des actions
le REMA-TP a fait l’inventaire des pratiques de Aménagement et concrètes et innovantes. Les
gestion du transport urbain et a défini une série partage de la voirie
de paramètres pertinents à même de mesurer bonnes pratiques identifiées
urbaine
l’efficacité et l’efficience des différents réseaux. font l’objet d’échanges
Le travail de benchmarking a mis en évidence organisés par les villes et sont
des contraintes fortes liées au recueil et au appliquées sous forme de
Les villes membres du REMA-TP pourront
traitement des données pour répondre aux projets pilotes innovants.
capitaliser et apprendre des expériences des
impératifs de fiabilité et de cohérence. La
villes de Témara et d’Oujda qui devront, durant CoMun encourage, via la
comparaison des indicateurs clés du transport
la période 2016-2018, mener des projets mise en réseau ainsi que
devait servir pour identifier les bonnes pratiques
pilotes portant sur : la mise en place d’un les projets pilotes urbains,
de gestion et déduire des approches pertinentes
plan de circulation quinquennal, intégrant une concertation avec les
d’amélioration dans les villes.
les recommandations récentes de la Stratégie
structures centrales et les
Nationale de Sécurité Routière (Témara) et
Cycle III - Aménagement et partage de la visant à mettre en œuvre des pistes cyclables organismes de coopération,
voirie urbaine : Les membres du Réseau ont (Oujda). permettant à chaque
retenu, durant la période 2015-2016, 2 modules partenaire de contribuer
prioritaires portant sur les aménagement des Ces deux initiatives permettront de sensibiliser au renforcement de la ville
carrefours dans le milieu urbain et les aména- les villes membres du réseau à l’intégration de comme acteur primordial du
gements en faveur du transport public. Ces dimensions nouvelles et urgentes, comme la développement urbain.
modules ont été abordés sur le plan technique sécurité routière ou encore les aménagements
et pratique, commençant par un diagnostic et en faveur de la mobilité douce. Publications :
un repérage des enjeux réels pour aboutir à des En vue de répondre aux besoins croissants - État des lieux du Transport Public
propositions d’amélioration sur la base d’un en matière de mobilité et doter les villes d’un dans les villes membres
cas concret d’une commune marocaine. L’objec- service public performant, le REMA-TP - Benchmarking du service de
transport public du REMATP
tif étant de doter les cadres et élus communaux pourra mettre au centre de ses préoccupations - Diagnostic comparatif du service
des outils nécessaires à la gestion et à la prise pour les prochains cycles, des thématiques de transport public dans six
de décision en matière d’aménagements viaires. cruciales pour les collectivités locales (mise agglomérations marocaines
La présentation d’un état des lieux de certaines en place des SDL, mécanismes de suivi de la - Aménagement des carrefours
villes marocaines, et aussi de certains modèles gestion déléguée, amélioration et révision des Contact :
occidentaux, permet une capitalisation des plans d’accessibilité et de circulation urbaine, Deutsche Gesellschaft für
bonnes pratiques, incitant ainsi les communes l’introduction de la mobilité douce dans les Internationale Zusammenarbeit
membres à adopter des changements structurels projets d’aménagement urbain...). (GIZ) GmbH
CoMun - Coopération municipale
au Maghreb
REMATP Agadir, Casablanca, Fès, Kénitra, Khémisset, Marrakech, Meknès, Oujda, Rabat, Place Sefrou n°1, appt. 7, Quartier
14 villes membres Salé, Témara, Tanger, Tétouan et Tiznit Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
T : + 212 537 70 40 58
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; F : + 212 537 26 45 51
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun» / GIZ www.co-mun.net
Date de création Septembre 2012 Coordination du Réseau
Soukaina Ait El Qadi
Janvier 2015 Imprimé sur papier recyclé soukaina.ait-el-qadi@giz.de
Le Réseau Marocain de la Maîtrise de l’Énergie « REMME »
« Partager le savoir-faire pour une gestion efficiente de l’énergie dans les villes marocaines »

La maîtrise de l’énergie,
une composante essentielle
de la transition énergétique
Le Maroc, à l’aube d’une transition énergétique, mobilisation des différents acteurs locaux, vu
a adopté une politique visant à réduire sa l’importante marge de manœuvre dont ils
dépendance énergétique et à diversifier ses disposent quant au développement de l’efficacité
sources d’énergie, afin de garantir la sécurité énergétique au Maroc.
d’approvisionnement et limiter les impacts de
la volatilité des prix de l’énergie sur l’économie.
La stratégie énergétique nationale s’est fixée REMME : Partenaire des Communes
comme objectifs à l’horizon 2020 d’augmenter
la part des énergies renouvelables dans la urbaines en matière de maîtrise de
production de l’électricité à 20% et de réduire l’énergie
la consommation de l’énergie de 12%. En effet,
la maîtrise de l’énergie a été hissée au rang des La réalisation des mesures sectorielles relatives à
priorités nationales et l’arsenal juridique y l’efficacité énergétique passe par la déclinaison
correspondant s’est considérablement étoffé à territoriale de la stratégie nationale et la mobilisation
travers la promulgation de la loi 47-09, qui pose des différents acteurs locaux, vu l’importante
les principes de l’efficacité énergétique dans les marge de manœuvre dont ils disposent quant
secteurs clés de l’économie nationale, et de la au développement de l’efficacité énergétique au
loi 16-09, relative à l’Agence Nationale pour le Maroc. C’est dans ce sens que le Réseau Marocain
Développement des Énergies Renouvelables et de la Maîtrise de l’Énergie (REMME) a été créé le
de l’Efficacité Énergétique. Pour atteindre les 9 avril 2013, avec l’appui de la GIZ et de la DGCL.
objectifs fixés, le plan de mise en œuvre de la Aujourd’hui composé de 17 villes, il oeuvre, dans
stratégie nationale de l’efficacité énergétique se le cadre des stratégies nationales, aux côtés des
décline en mesures sectorielles à réaliser aussi bien Communes urbaines pour les accompagner dans
au niveau national qu’au niveau local, couvrant les le développement de la maîtrise de l’énergie. Il vise
secteurs du bâtiment, du transport, de l’industrie, à positionner la maîtrise de l’énergie au centre de
de l’agriculture et de l’éclairage public. l’action communale tout en renforçant les capacités
de ses membres à travers des formations et voyages
La réalisation des mesures sectorielles relatives à d’études. Les échanges, la capitalisation et l’appui
l’efficacité énergétique passe par la déclinaison conseil sont aussi au coeur de la démarche du
territoriale de la stratégie nationale et la REMME.

DGCL,
GIZ et Pilotage stratégique : Assurer que les activités du réseau
commune
représentante s’inscrivent dans le cadre des orientations nationales

Comité de Pilotage opérationnel : Planification annuelle et


Coordination du REMME
5 communes choisies mise en oeuvre des activités en coordination avec les
par les membres pour planifier partenaires
et coordonner les activités
Les communes membres bénéficient des offres
Communes membres du REMME
représentées chacune par 1 cadre et 1 élu d’appui fournies par le réseau : Rencontres d’échanges,
formations, voyages d’études, et appui/conseil.
Structure du REMME
©Paul Hahn
©GIZ/CoMun ©GIZ/CoMun

Le réseautage entre villes


comme catalyseur du
Approche et concept développement urbain

Ce réseau est orienté vers la maîtrise de l’énergie base pour l’élaboration des plans d’investisse- Une vingtaine de villes
dans les villes, en général, et le focus de son premier ments et pour le choix du mode de gestion. marocaines, dans le cadre du
cycle porte sur la thématique de l’éclairage public. Programme CoMun initié
En effet, la facture énergétique pèse lourdement Module 4 : Les systèmes d’information par la GIZ et la DGCL, se
sur les équilibres économiques et financiers des géographique (SIG), outils puissants pour la sont regroupées en 5 réseaux
collectivités locales, et représente dans certaines gestion du patrimoine de l’éclairage public autour de thèmes prioritaires
villes plus de 30% du budget communal. avec des apports importants au recensement, du développement urbain.
Si l’éclairage public est un vivier d’économies, au diagnostic et à la mise aux normes des
La formule retenue promeut
le Maroc doit faire en sorte de généraliser les points lumineux.
un échange structuré qui
mesures d’optimisation de la gestion de l’éclairage
public au niveau des Communes, de sensibiliser Module 5 : Entretien/maintenance de valorise et diffuse le savoir-
les acteurs locaux aux normes nationales qui l’éclairage public, consistant à fiabiliser et faire à une échelle nationale
régissent le secteur et de renforcer les capacités sécuriser le réseau d’éclairage public de façon à et régionale en vue de le faire
managériales et techniques des élus et des cadres éviter tout risque d’incident majeur. converger vers des actions
communaux. Pour le Maroc, comme pour les concrètes et innovantes. Les
villes, la gestion optimisée de l’éclairage public
Module 6 : Gestion des réclamations des bonnes pratiques identifiées
permet de réaliser des économies d’énergie très citoyens, visant à offrir une meilleure qualité font l’objet d’échanges
importantes et doit répondre à deux questions : de service.
organisés par les villes et sont
Comment éclairer juste ? Module 7: Les normes de l’éclairage public appliquées sous forme de
Comment éclairer à moindre coût ? suivant les nouvelles exigences environnemen- projets pilotes innovants.
tales pour réduire la facture énergétique ainsi
C’est dans cette logique d’optimisation de la que les pollutions dues à la lumière. CoMun encourage, via la
gestion de l’éclairage public que s’inscrivent les mise en réseau ainsi que
modules du premier cycle : Module 8 : La télégestion et les nouvelles les projets pilotes urbains,
technologies de gestion de l’éclairage pu- une concertation avec les
Module 1 : Les outils de planification com- structures centrales et les
me le Schéma Directeur d’Aménagement blic qui offrent la possibilité de consulter à dis-
tance les états de fonctionnement des installa- organismes de coopération,
Lumière (SDAL), donnant aux collectivités
locales une référence technique pour l’identifi- tions, la commande de l’éclairage, le contrôle et permettant à chaque
cation des niveaux d’éclairement, des types de le paramétrage, la surveillance du réseau, l’ana- partenaire de contribuer
sources et des choix des produits, en fonction lyse et le suivi en temps réel. au renforcement de la ville
de la typologie d’espace. comme acteur primordial du
Les villes membres du REMME pourront développement urbain.
Module 2 : Les modes de gestion et les par- capitaliser et apprendre des expériences de 6
tenariats publics privés, permettant de guider villes qui devront, lors de la période 2016-2018,
les villes dans le choix du mode de gestion et mener des projets pilotes visant à accompagner Publications :
de les sensibiliser sur les implications juridi- l’optimisation de leur éclairage public dans ses - État des lieux de l’éclairage public
ques, managériales, techniques et financières différents aspects. Les communes adhérentes dans les villes membres REMME
de chaque mode. pourront à la fois capitaliser et surtout appliquer - Recensement de l’éclairage public
les leçons apprises dans le cadre du Réseau et des - Support de formation et d’initia-
Module 3 : Le recensement et le diagnostic différents cycles d’activités, elles pourront aussi tion aux SIG appliqués à la gestion
de l’éclairage public, permettant aux Com- sensibiliser les villes membres à des dimensions de l’éclairage public.
munes d’avoir une connaissance approfondie de nouvelles et urgentes comme l’amélioration des Contact :
leur patrimoine et de son état, et constituant la CPS. Deutsche Gesellschaft für
Internationale Zusammenarbeit
(GIZ) GmbH
CoMun - Coopération municipale
Agadir, Benguerir, Béni-Mellal, Benslimane, Chefchaouen, Fès, Kénitra, au Maghreb
REMME Place Sefrou n°1, appt. 7 - Quartier
Marrakech, Mohammedia, Ouarzazate, Oujda, Rabat, Safi, Salé, Tanger,
17 villes membres Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
Tétouan et Tiznit.
T : + 212 537 70 40 58
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; F : + 212 537 26 45 51
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun»/GIZ www.co-mun.net
Date de création du réseau Avril 2013
Youssef Afkir
youssef.afkir@giz.de
Mai 2016 Imprimé sur papier recyclé
Réseau Marocain de la Gouvernance Participative « REMAGP »
« Partager le savoir-faire pour favoriser la participation citoyenne et l’implication de la société civile »

La gouvernance participative locale


au Maroc : Un impératif social
soutenu par un cadre législatif
favorable
L’histoire de l’humanité a démontré à travers adaptables et de mécanismes pratiques à la portée
les siècles et de manière encore plus aigüe ces des communes, en réponse à leurs priorités.
dernières années qu’aucune société qui se dit
moderne et ouverte n’avance sans le concours Au départ, un cycle pilote…
de tous les acteurs, surtout celui du citoyen. Le REMAGP est créé suite à la réalisation de 7
Ce dernier dispose d’une grande connaissance projets pilotes, chacun mené par une commune
de l’espace qu’il occupe et connait de ce fait membre en partenariat avec une ou plusieurs
mieux ses besoins et les actions à mener pour associations de développement local dans les
le développement de sa ville. La valorisation domaines des autres réseaux qui l’ont précédés.
de son apport est une condition sine qua non Ces projets avaient comme objectif de renforcer
garantissant l’atteinte des résultats escomptés de des liens de confiance et de coopération durable
tout projet ou politique publique locale. entre les communes et les associations sur la base
La réussite du projet social et sociétal du d’une stratégie « gagnant-gagnant » qui valorise
Maroc, à l’instar de toute société moderne, ne l’apport de chacun d’entre eux et surtout celui
peut s’asseoir sur autre fondement que celui du citoyen.
de la participation. La Constitution de 2011
ainsi que les nouvelles Lois organiques relatives Premier cycle du REMAGP :
aux collectivités territoriales consacrent la Les mécanismes d’instauration de
gouvernance participative en tant que fondement la Gouvernance Participative Locale
de l’État de droit, accordant au Citoyen une place
nouvelle non plus comme simple consommateur Pour le premier cycle officiel 2015-2016 du
de service mais comme partenaire dans la REMAGP, les membres du Réseau ont fait le
choix de traiter les mécanismes d’instauration
construction et le façonnement de la société.
de la gouvernance participative locale à travers
Face à cet impératif social ainsi qu’aux multiples 3 modules sous forme de rencontres, organisées
opportunités qu’offre la législation, les communes par les communes membres du Réseau (Kénitra,
marocaines se sentent de plus en plus interpellées décembre 2015 ; Sefrou, mars 2016, Agadir, mai
à mettre en place des mécanismes simples de 2016) conformément à l’approche de réseautage
dialogue avec la population en vue d’asseoir une promue par le programme CoMun.
véritable culture de gouvernance participative.
Cycle 2015/2016 du REMAGP
L’émergence du Réseau Marocain de Kénitra
Module 1 Déc. 2015
la Gouvernance Participative Cadre législatif
Sefrou, de la gouvernance
Le Réseau Marocain de la Gouvernance Partici- Mars 2016
participative locale
pative (REMAGP) intervient en complément aux
au Maroc
autres réseaux thématiques promus par le Pro- Module 2
gramme CoMun et agit en étroit partenariat avec Mécanismes de
le Ministère de l’Intérieur à travers la Direction concertation dans
Générale des Collectivités Locales. l’élaboration du
En tant que plate-forme d’échange entre les Com- PAC Agadir
munes membres, le REMAGP est axé sur les ques- Module 3 Mai 2016
tions de l’implication citoyenne et de la société Le Budget
civile dans la gestion des affaires locales. Il vise Participatif comme
à faciliter des espaces de partage autour des défis mécanisme de
communs en facilitant la recherche de solutions participation
©Paul Hahn
©GIZ/CoMun ©GIZ/CoMun

Nouvelle approche et logique Le réseautage entre villes


Labellisation des communes comme catalyseur du
d’intervention du REMAGP citoyennes développement urbain
Après la phase de lancement et de consolidation Avec le concours de plusieurs acteurs ainsi Une vingtaine de villes
du Réseau, le cycle 2016-2017 sera orienté vers la que d’organismes nationaux et internatio-
marocaines, dans le cadre du
mise en œuvre d’actions concrètes en termes de naux, le Programme CoMun s’est inscrit dans
un nouveau projet innovant de labellisation Programme CoMun initié
gouvernance participative locale. L’intervention
des communes autour des principes de bonne par la GIZ et la DGCL, se
du Réseau s’articulera autour des 3 principaux axes
suivants : gouvernance locale, tels que stipulés dans le sont regroupées en 5 réseaux
cadre des différents textes législatifs. Le pro- autour de thèmes prioritaires
cessus Label Commune Citoyenne est une du développement urbain.
Réseautage
autour des reconnaissance des efforts des communes La formule retenue promeut
pratiques d’appliquer la loi en matière d’implication ci- un échange structuré qui
toyenne et de la société civile dans la gestion valorise et diffuse le savoir-
des affaires locales. faire à une échelle nationale
REMAGP Conduite de Les communes membres du REMAGP bé- et régionale en vue de le faire
Cycle 2 projets GPL néficieront d’un accompagnement rapproché converger vers des actions
2016-2017 innovants afin d’obtenir la certification de communes concrètes et innovantes. Les
citoyennes et couronner ainsi leurs efforts bonnes pratiques identifiées
déployés en matière de gouvernance partici- font l’objet d’échanges
Labellisation pative locale. organisés par les villes et sont
des communes appliquées sous forme de
citoyennes projets pilotes innovants.
Projets pilotes conduits
dans le cadre du REMAGP CoMun encourage, via la
mise en réseau ainsi que
Réseautage autour des pratiques les projets pilotes urbains,
SALÉ
Le cycle 2016-2017 sera orienté vers l’application Concertations une concertation avec les
des pratiques traitées pendant les rencontres publiques avec la structures centrales et les
programmées. Chaque commune membre sera société civile organismes de coopération,
amenée à piloter au moins une pratique issue permettant à chaque
des sessions de réseautage. A cette nouvelle partenaire de contribuer
conditionnalité s’ajoute l’impératif pour les au renforcement de la ville
représentant-e-s des communes de réaliser des comme acteur primordial du
états des lieux et des analyses au préalable à chaque
développement urbain.
rencontre ainsi que des exercices de restitution auprès Pilotage de
du conseil communal sur les leçons tirées ayant un projets
potentiel d’application dans le contexte local. innovants Boîte à Outils Gouvernance
participative locale CoMun :
- Kit pédagogique répertoriant
Conduite de projets innovants les outils et bonnes pratiques du
L’appel à projets lancé en mai 2015 a donné KÉNITRA dialogue citoyen
TIZNIT
Mise en route - Un film documentaire sur la
l’occasion aux communes membres de proposer Concours d’idées
de l’observatoire relation commune/société civile
des idées de projets innovants en matière de des jeunes
gouvernance participative locale. Parmi les idées urbain
Contact :
reçues, 3 projets ont été retenus pour un appui du Deutsche Gesellschaft für
Programme CoMun avec le concours spécial des Internationale Zusammenarbeit
communes allemandes. Par ailleurs, ces projets (GIZ) GmbH
viendront enrichir les échanges dans le cadre des CoMun - Coopération municipale
sessions de réseautage. au Maghreb
Place Sefrou n°1, appt. 7, Quartier
Hassan, 10 000 - Rabat - Maroc
REMAGP Agadir, Casablanca, Chefchaouen, Kénitra, Khemisset, Guelmim, Larache, T : + 212 537 70 40 58
14 communes membres Mohammedia, Oujda, Salé, Sefrou, Taroudant, Tétouan et Tiznit. F : + 212 537 26 45 51
Direction Générale des Collectivités Locales / Ministère de l’Intérieur ; www.co-mun.net
Partenaires
Coopération Municipale au Maghreb «CoMun» / GIZ
Coordination du Réseau :
Date création Juin 2015 Nasser Eddine Rahmani
E : nasser-eddine.rahmani@giz.de
Mai 2016 Imprimé sur papier recyclé

Vous aimerez peut-être aussi