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Membres 

:
 Mathew Santivañez Romero
 Alexandra Del Castillo Villasante

Transcription de l’œuvre
Première parti
Chapitre 1
Charles Bovary a 15 ans, il entre au collège à Rouen. C’est un gars de
la campagne, portant une casquette très ridicule, tellement timide
qu’il ne parvient pas à prononcer son propre nom ! Son père, aide
chirurgien, échoue tout ce qu’il entreprend, sa mère le protège trop.
Il fait des études de médecine, mais devient simple officier de santé à
Tostes de Normandie. Il épouse alors une veuve riche, Mille Héloïse
Dubuc, qu’il n’aime pas.
Chapitre 2
Un jour, Charles est appelé pour soigner la jambe d’un vieux fermier,
M. Rouault, à la ferme des Bertaux. C’est là qu’il rencontre Emma
Rouault. Sans trop savoir pourquoi, il retourne là-bas régulièrement,
même après la guérison du père Rouault. Sa femme est très jalouse,
mais elle meurt rapidement après avoir été ruinée par les manouvres
de son notaire.
Chapitre 3
Un jour, Charles se retrouve seul avec Emma. C’est une scène de
séduction mémorable. Le père Rouault prend les devants parce que
décidément Charles ne parvient pas à lui demander la main de sa
fille.
Chapitres 4 et 5
Le mariage de Charles et Emma se déroule à la campagne, sur
plusieurs jours. Après cela, le couple emménage à Tostes. Charles est
très heureux : Un repas en tête-à-tête, une promenade le soir et bien
d’autres choses, composaient maintenant son bonheur. Il ne pouvait
se retenir de toucher continuellement à son fichu ; quelquefois, il lui
donnait sur les joues de gros baisers et elle le repoussait, à demi
souriante et ennuyée. En effet, Emma commence à s’ennuyer auprès
de ce mari sans personnalité : Avant qu’elle se mariât, elle avait cru
avoir de l’amour ; mais le bonheur qui aurait dû en résulter n’était
pas venu. Et Emma cherchait à savoir ce que l’on entendait par les
mots de félicité, de passion et d’ivresse, qui lui avaient paru si beaux
dans les livres.

Chapitre 6
Retour en arrière, Flaubert raconte l’enfance d’Emma, dans un
couvent. C’est là-bas que la lecture devient pour elle une véritable
passion. Cela nous en apprend beaucoup sur sa personnalité.
Chapitre 7
Dans les premiers temps de son mariage, Emma lit, dessine, joue du
piano, et s’occupe de sa maison. Mais elle doit supporter les
reproches continuels de sa belle-mère, et la platitude de son mari.
Chapitre 8
Mais un beau jour, Charles et Emma sont invités au bal de
Vaubyessard, chez le maquis d’Andervilliers. C’est un moment
magique pour Emma. Un Vicomte vient même la voir pour l’inviter à
danser la valse.
Chapitre 9
Les jours suivants, Emma se complaît dans la nostalgie, elle rêve de
la vie parisienne, et achète des romans sur Paris, comme ceux
d’Eugène Sue, Balzac, George Sand. L’année suivante, pas
d’invitation au bal e Vaubyessard… Emme reste à la fenêtre et
regarde la pluie tomber. Voyant se détresse, Charles lui propose de
déménager à Yonville-L’Abbaye.
Deuxième partie
Chapitres 1 et 2
Le soir de leur arrivée à Yonville, les Bovary dinent à l’auberge du
Lion d’Or. Charles discute avec M.Homais, le pharmacien du village,
tandis qu’Emma fait la connaissance de Léon Dupuis, un jeune clerc
de notaire. Ils partagent un même goût pour les clichés
romantiques :
- Je ne trouve rien d’admirable comme les soleils couchants
sur la mer. Ne vous semble-t-il pas que l’esprit vogue plus
librement sur cette étendue sans limites ?
- Il en est de même en montagne, figurez-vous la poésie des
lacs, le charme des cascades. Et, à mille pieds sous vous,
des vallées entières, quand les nuages s’entr’ouvrent.
Ces spectacles disposent à la prière, à l’extase ! Installée dans leur
nouvelle maison, Emma elle se prend à espérer un avenir meilleur.

Chapitres 3 et 4
Emma accouche d’une petite fille qu’elle appelle Berthe, un nom
qu’elle se souvient avoir entendu lors du bal de Vaubyessard. Homais
organise des soirées chez lui chaque dimanche : on joue aux cartes,
aux dominos. Charles n’est pas jaloux, bien que Léon et Emma
s’échangent des livres, lisent de la poésie. Léon tombe amoureux
mais il n’ose pas lui dire.
Chapitre 5
Un dimanche de fèvrier, les Bovary, visitent une filature de lin. Irritée
par la platitude de Charles, Emma regarde allor Léon, qu’elle trouve
charmant : Son grand œil bleu, levé vers les nuages, parut à Emma
plus limpide et plus beau que ces lacs des montagnes où le ciel se
mire. Mais Emma veut être une femme vertueuse et sage. Elle
refoule ses sentiments. Léon souffre de cette froideur soudaine.
Chapitre 6
Emma devient de plus en plus mélancolique… Pensant que la religion
serait peut-être de bon secours, elle se rend à l’église pour voir l’abbé
Bournisien, mais il ne comprend rien et lui conseille de boire de l’eau
avec de la cassonade. Léon, accablé par son amour déçu, décide e
continuer ses études à Paris. Quand il fait ses adieux à Emma, les
deux personnages, gênés, se serrent la main.
Chapitre 7
Emma est bouleversée par le départ de Léon. Ah ! Il était parti, lui, le
seul charme e sa vie ! Pourquoi ne l’avoir pas retenu à genoux ?
L’envie la prit de courir le rejoindre, et de se jeter dans ses bras.
Dans la boutique de M. Lheureux, Emma Bovary achète des
méthodes pour apprendre l’italien, un prie-Dieu gothique, et une
écharpe coûteuse. M. Lheureux lui fait crédit. Un jour arrive un
homme très bien habillé : Rodolph Boulanger, le propriétaire du
château de la Huchette. Il vient pour l’un de ses fermiers, qui a
besoin d’une saignée. En voyant Emma, il décide immédiatement de
la séduire : Elle est fort gentille, cette femme du médecin ! Ça bâille
après l’amour ! Avec trois mots de galanterie, cela vous adorerait ; ce
serait charmant !...

CHAPITRE 8

À la mi-août, les Comices agricoles prennenet place à Yonville.


Rodolphe en profite pour retrouver Madame Bovary et l’accompagner
à travers les stands. Pendant que le conseiller fait son discours, il lui
sort le grand jeu : «  Continuez, persévérez, etc. » -Rodolphe
Boulanger : « Ainsi, pourquoi nous sommes-nous connus ? quel
hasard l’a voulu ? Comme deux fleuves qui coulent pour se rejoindre,
nos pentes particulières nous ont poussés l’un vers l’autre. »
Rodolphe tenait sa main, qu’il sentait frémissante comme une
tourterelle captive.

CHAPITRE 9

Pour faire languir Emma, Rodolphe attend six semaines avant de la


revoir. Il lui déclare aussitôt son amour : « Si je n’ai pu vous voir,
ah ! du moins aije continuellement pensé à vous, car on ne résiste
point à ce qui est beau, charmant, adorable ! ». Mais Charles arrive,
Rodolphe se relève : « Bonjour Docteur, Madame m’entretenait de sa
santé… » Charles est flatté qu’on l’apelle docteur, il enchaîne.
-Charles Bovary : « Les oppressions de ma femme recommencent,
cela me fait mille inquiètudes ». - Rodolphe Boulanger : « L’excercice
du cheval serait sans doute souverain ?». -Charles Bovary : « Certes,
excellent, parfait !... Voilà une idée». Avex la bénédiction de Charles,
Rodolphe arrive le lendemain avec deux chevaux, et emm
ène Emma.
Lors de cette première promenade, Emma commet l’adultère. Auprès
d’un petit ètang, où des lentilles deau faisaient une verdure sur les
ondes, […] elle renversa son cou blanc, et, défaillante, tout en pleurs
et se cachant la figure, elle s’abandonna. De retour chez elle, Emma
se troue changée dans la reflet de son miroir : Jamais elle n’avait eu
les yeux si noirs, d’une telle profondeur. Quelque chose de subtil,
épandu sur sa personne, la transfigurait. Elle se répétait : «  J’ai un
amant ! un amant ! ». C’est ce genre de passage qui est dénoncé au
procès de Flaubert comme une incitation à la débauche. Rodolphe et
Emma se retrouvent tous les jours et s’échangent des lettres
d’amour. Mais un jour, alors qu’elle survient à l’improviste chez lui, il
se montre agacé, et lui reproche d’être imprudente.

CHAPITRE 10
En effet, Emma a été aperçue dans le village et des rumeurs
commencent à circuler. Dès lors, les deux amants organisent leurs
rendez-vous différemment : Pendant tout l’hiver, trois ou quatre fois
la semaine, à la nuit noire, il arrivait dans le jardin. Emma, tout
exprès, aait retiré la clef de la barrière, que Charles crut perdue. Elle
s’échappait en retenant son haleine, souriante, palpitante,
déshabillée. Mais Rodolphe commence à se lasser d’elle, et manque
plusieurs rendez-vous. Emma reçoit une lettre de son père, et cela lui
rappelle son enfance aux Bertaux. (Lettre : « Mes chers Enfants,
J’espère que vous êtes en bonne santé ; la maison me donne du
souci, je ne sais pas quand j’irai vous voir. Il me fait devil de ne pas
connaître encore ma bien-aimée petite-fille Berthe Bovary. J’ai planté
pour elle un premier dans le jardin. Jt’embrasse, ma fille ; vous aussi,
mon gendre, et la petite sur les deux houes. Théodore Rovault. »).
Elle commence à se repentir, se dètache de son amant et se consacre
devantage à sa fille.

CHAPITRE 11
Le pharmacien M. Homais propose à Charles de pratiquer une
nouvelle méthode pour guérir les pieds-bots. M. Homais : « Examinez
les avantages : succès presque certain, soulagement du malade,
célébrité vite acquise. Pourquoi ne pas en débarrasser ce pauvre
Hippolyte, le valet d’écurie, au Lion d’or ?» Maldré l’appréhension de
Charles, l’opération se déroule parfaitement. Homais fait même
paraître dans le journal un article ventant le travail de Bovary :Pour
la première fois, Emma est fière de son mari. Mais cinq jours plus
tard, le pauvre Hippolyte se tord de douleur. Ils sont obligés de fair
venir un médecin réputé, M. Canivet, qui ampute la jambe.

CHAPITRE 12
Emma méprise son mari plus que jamais, elle retourne dans les bras
de Rodolphe et s’endette encore plus auprès de M. Lheureux. Les
deux amants décident de partir en Italie. Mais Rodolphe commence à
trouver Emma un peu trop démonstrative, et il décide de rompre avec
elle.

CHAPITRE 13
Rodolphe rédige alors une lettre de rupture, qu’il fait porter à Emma
Bovary dans un panier d’abricots : « Du courage, Emma ! Je ne veux
pas votre malheur…Mais réalisez-vous l’abîme où nous aurait entraîné
notre fuite ? Partout, nous eussions été poursuivis par la calomnie et
l’outrage peut.être ? Mois qui voudrais vous couronner j’emporte
vortre pensée comme un talisman ! Car je me punis par l’exil du mal
que je vous fais ! À Dieu ! » À la lecture de cette lettre Emma a des
pensées de suicide : Elle jertait les yeux tout autour d’elle avec
l’envie que la terre croulât. Pourquoi n’en pas finir ? Qui la retenait
donc ? Emma déclenche alors une fieèvre cérébrale, son mari reste à
son chevet pendant 43 jours.

CHAPITRE 14
Emma trouve du réconfort dans la religion, elle participe aux œuvres
de charité et discute avec l’abbé Bournisien. Il trouvait que la religion
d’Emma, à force de ferveur, frisait l’hérésie et même l’extravagance.
Il lui envoyer tout ce qui avait cours en livres pieux. De petits
manuels, des pamphlets, des romans fabriqués par des séminaristes
troubadours […]. Lors le volume lui des mains, Emma se croyait prise
par la plus fine mélancolie catholique qu’une âme éthérée pût
concevoir. Un jour qu’ils se croisent chez les Bovary, Homais et l’abbé
Bournisien parlent de théâtre. M. Homais : « Castigat ridendo mores,
monsieur Bournisien ! Regardez les tregédies de Voltaire ; elles sont
pour le peuple une véritable école de morale et de diplomatie.

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