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électrochimique expérimentale
Travaux Dirigés : corrigés
1
B. Le Gorrec
Janvier 2005
1
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement
des auteurs, de leurs ayants droit, ou ayants cause, est illicite (loi du 15 Mars 1957, alinéa
1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit,
constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal. La
loi du 11 Mars autorise uniquement, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, les copies
ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une
utilisation collective d’une part et, d’autre part, les analyses et les courtes citations dans un
but d’exemple et d’illustration.
ii
Table des matières
7 Les voltampérométries 37
7.1 TD N◦ 9 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
iii
iv Table des matières
C HAPITRE 1
Cu ↔ Cu2+ + 2 e−
H+ + e− ↔ (1/2) H2
o
≈ EZn 2+ /Zn + (p/2) lg{cZn2+ }
Eth,Zn2+ /Zn = −0, 760 + 0, 0296 lg(2 × 10−3 ) = −0, 810 V/ENH
Zn + 2 H+ → Zn2+ + H2
est spontanée. La tension sous courant nul EI=0 de l’électrode de zinc est une
tension mixte telle que :
1
2 Chapitre 1. Prévision thermodynamique des réactions d’électrode
c)- Les réactions électrochimiques :
Zn → Zn2+ + 2 e−
H+ + e− → (1/2)H2
IZn + IH+ = 0
e)- La valeur EI=0 = −1, 036 V/ECS = −0, 792 /V/ENH de la tension d’aban-
don de l’électrode de zinc qui est une tension mixte est proche du potentiel
thermodynamique Eth,Zn2+ /Zn = −0, 810 V/ENH du couple Zn2+ /Zn. La ci-
nétique d’oxydation du zinc est donc, dans les conditions expérimentales choi-
sies, plus rapide que celle de réduction de l’ion H+ .
Lorsque Eth,H+ /H2 > E > EI=0 > Eth,Zn2+ /Zn les réactions :
Zn → Zn2+ + 2 e−
H+ + e− → (1/2)H2
Lorsque E > Eth,H+ /H2 > EI=0 > Eth,Zn2+ /Zn le zinc et le dihydrogène
s’oxydent à la surface de l’électrode de zinc et les réactions :
Zn → Zn2+ + 2 e−
(1/2)H2 → H+ + e−
Lorsque Eth,H+ /H2 > EI=0 > E > Eth,Zn2+ /Zn les réactions :
Zn → Zn2+ + 2 e−
H+ + e− → (1/2)H2
se produisent à la surface de l’électrode en zinc. La vitesse d’oxydation du
zinc est inférieure à celle de réduction de l’ion H+ ce qui s’exprime aussi en
écrivant que :
I = IZn + IH+ < 0
avec IZn < |IH+ |.
Lorsque Eth,H+ /H2 > EI=0 > Eth,Zn2+ /Zn > E les réactions :
Zn2+ + 2 e− → Zn
H+ + e− → (1/2)H2
se produisent à la surface de l’électrode en zinc et :
I = IZn2+ + IH+ < 0
Les courants de réduction de l’ion Zn2+ et de l’ion H+ sont conventionnelle-
ment négatifs.
h)- Lorsque E < Eth,Zn2+ /Zn l’électrode de zinc est totalement protégé de la
corrosion.
les solutions et les gaz étant considérées comme idéals. La pression du dioxy-
gène vaut 0,2 bar, le pH vaut 2, et il vient :
Eth,O2 /H2 O = 1, 23 + (0, 0591/2) lg(0, 21/2 × (10−4 ) = 1, 101 V/ENH
4 Chapitre 1. Prévision thermodynamique des réactions d’électrode
De même pour le couple Cu2+ /Cu
o
Eth,Cu2+ /Cu = ECu 2+ /Cu + (p/2) lg aCu2+
o
≈ ECu 2+ /Cu + (p/2) lg{cCu2+ }
(1/2) O2 + Cu + 2 H+ ↔ H2 O + Cu2+
est spontanée et la tension sous courant nul EI=0 de l’électrode de cuivre est
une tension mixte telle que :
E I =0 - E réf EI =0 - E réf
L’autre électrode cu,2, comme cathode. Le courant qui la traverse est compté
négativement par convention (courant I < 0). Sa tension, mesurée par rapport
à une électrode de référence à pour expression :
Πa
e- e-
U J 2+ (x,t)
Cu
E I =0 - E réf
I I
Πc
R 1I E I =0 - E réf Cu → Cu 2++ 2 e – Cu 2+ + 2 e – → Cu
-R 2 | I | anode cathode
e)- L’électrolyte est agité et la valeur du courant imposé inférieure aux va-
leurs absolues des courant limites d’oxydation du cuivre et de réduction de
l’ion Cu2+ . L’intégralité du courant étant utilise pour l’oxydation du cuivre à
l’anode et la réduction de l’ion Cu2+ à la cathode, la consommation de l’ion
Cu2+ à la cathode est donc quantitativement égale à sa production à l’anode
et la concentration de l’ion Cu2+ reste inchangé au sein de la solution au cours
du temps.
f)- La masse de cuivre déposée en une heure est déduite de la relation de Fara-
day :
Z T
Q= I(t)dt
0
Le courant imposé étant constant la quantité d’électricité qui a traversé le
système électrochimique en une heure vaut Q = IT , le nombre de moles
de cuivre vaut nCu = Q/(nF ) = I T /(nF ) où n est le nombre d’électrons
échangés dans la réaction d’électrode et la masse de cuivre déposée mCu à
pour expression :
I T MCu 0, 1 × 3600 × 63, 546
mCu = nCu × MCu = = = 0, 119 g
nF 2 × 96485
g)- On double la surface des électrodes. Le courant étant imposé la densité de
courant est divisée par 2 ce qui diminue les valeurs absolues des polarisations
d’électrodes et la ddp aux bornes du système. La masse de cuivre déposée par
unité de temps reste inchangée.
2 TD N◦ 2
1. a)- Les équilibres correspondant à dissociation de l’acide sulfurique s’écrivent :
H2 SO4 + H2 O → HSO− 4 + H3 O+
0 excès a−x a+x
HSO− 4 + H2 O ↔ SO2−
4 + H3 O+
a−x excès x a+x
6 Chapitre 1. Prévision thermodynamique des réactions d’électrode
La valeur de la concentration {cSO2− } est déduite de l’expression deK :
4
x2 + (a + K) x − a K = 0
c)- La dissolution du sulfate de plomb dans une solution qui contient initiale-
ment l’ion SO2−
4 à la concentration adimensionnelle x s’écrit :
x2 + s x − Ks = 0
PbO PbSO
2 4
(+)
E I=0
O H O O H O
2 2 2 2
H+ H+
(-)
E I=0
PbSO Pb
4
2 aPbSO4 (s)
o p
= EPbO 2 /PbSO4
+ lg{cSO2− } − 2 p pH
2 4
o p
= EPbO2 /PbSO4 + lg x − 2 p pH
2
i)- L’équilibre correspondant au couple PbSO4 (s)/Pb(s)/s’écrit :
2 aPbSO4 (s)
o p o p
= EPbO2 /PbSO4 + lg{cSO2− } = EPbO 2 /PbSO4
+ lg x
2 4 2
j)-
µoPbO2 + 4 µoH+ + µoSO2− − µoPbSO4
!
o
EPbO2 /PbSO4
= exp 4
2F
µoPbSO4 − µoPb − µoSO2−
!
o
EPbSO4 /Pb
= exp 4
2F
o o
et l’on obtient EPbO2 /PbSO4
= 1, 681 V/ENH et EPbSO4 /Pb
= −0, 356 V/ENH.
k)-
UI=0 ≈ EPbO2 /PbSO4 − EPbSO4 /Pb
o o
≈ EPbO2 /PbSO4
− EPbSO4 /Pb
− 2 p pH = 2, 118/V
l)- En comparant les tensions des électrodes positive et négative aux valeurs
des potentiels thermodynamiques des couples PbO2 /PbSO4 , O2 /H2 O, H+ /H2
et PbSO4 /Pb de la question (e) on constate que EPbO2 /PbSO4 > E (+) >
EO2 /H2 O et EH+ /H2 > E (−) > EPbSO4 /Pb .
Pb PbSO 4 PbO 2
e – + e
- 2+ -
Pb
oxydation I réduction
anode cathode
R
E E
oxydants réducteurs oxydants réducteurs
PbO PbSO
2 4
(+)
E
O H O O H O
2 2 2 2
H+ H+ H
2
(-)
E
PbSO Pb
4
Pb 2+
H 2 SO4
n)- En comparant les tensions des électrodes positive et négative aux valeurs des
potentiels thermodynamiques des couples PbO2 /PbSO4 , O2 /H2 O, H+ /H2 et
PbSO4 /Pb de la question (i) on constate que E (+) > EPbO2 /PbSO4 > EO2 /H2 O
et EO2 /H2 O > EH+ /H2 > EPbSO4 /Pb > E (−) .
E E
oxydants réducteurs oxydants réducteurs
(+)
E
PbO PbSO
2 4
O H O O H O
2 2 2 2
H+ H+ H
2
PbSO Pb
4
(-)
E
Les réactions :
– +
Pb2+
H 2 SO4
H2 O → (1/2) O2 (g) + 2 H+ + 2 e−
(1/2) O2 (g) + 2 H+ + 2 e− → H2 O
2 H+ + 2 e− → H2 (g)
3 TD N◦ 3
1. a)- La réaction électrochimique correspondant au couple H+ /H2 s’écrit :
H+ + e− ↔ (1/2) H2 (g)
b)-
o µoPb2+ − µoPb −24 326
EPb 2+ /Pb = = = −0, 126 V/ENH
2F 2 × 96485
d)- -
I
Pb Pb
e- e-
réduction oxydation
cathode anode
– +
G
e)- Les diagramme superposés de l’eau et du plomb montrent que EPbO2 /Pb2+ >
EO2 /H2 O > Ea > EH+ /H2 > EPb2+ /Pb et EH+ /H2 > EPb2+ /Pb > Ec . Les
espèces présentes sont H2 O, Pb, Pb2+ et H+ :
E E
oxydants réducteurs oxydants réducteurs
Pb2+ Pb 2+
H 2O H2 O
E
a
H+ H2 H+
Pb2+ Pb Pb2+ Pb
E
c
la réaction électrochimique :
Pb(s) → Pb2+ + 2 e−
se déroule à la surface de l’électrode qui fonctionne en anode et les réac-
tions :
2 H+ + 2 e− → H2 (g)
Pb2+ + 2 e− → Pb(s)
se déroulent à la surface de l’électrode de plomb qui fonctionne en cathode.
I ×t
f)- nPb2+ = soit 3, 73 × 10−3 mol h−1 lorsque le courant vaut 0,2 A.
2×F
g)- Le nombre de moles de plomb oxydées à l’anode sous forme d’ions Pb2+
étant égal au nombre de moles d’ion Pb2+ réduites à la cathode sous forme
de plomb. Le nombre de moles d’ion Pb2+ et ne varie pas au cours du
temps. La concentration de cet ion est invariante.
1.3. TD N◦ 3 13
mPb2+ I × 3600 × MPb
h)- = où I est en Ampère, t en heure MPb en g mol−1 .
t 2×F
(1/2) O2 (g) + 2 H+ + 2 e− ↔ H2 O
j)- Les diagramme superposés de l’eau et du plomb montrent que EO2 /H2 O >
EH+ /H2 > EPb2+ /Pb :
E E
oxydants réducteurs oxydants réducteurs
Pb 2+
O H O O H O E
2 2 2 2 Cg
H+ H H+
2
E
Pb
Pb2+ Pb Pb2+
k)- L’électrode de graphite est l’électrode positive puisque sa tension est supé-
rieure à la tension de l’électrode de plomb (ECg > EPb ). A la surface de
l’électrode de plomb se déroulent les réactions électrochimiques :
(1/2) O2 (g) + 2 H+ + 2 e− → H2 O Eth,O2 /H2 O > EPb
2 H+ + 2 e− → H2 (g) Eth,H+ /H2 > EPb
Pb(s) → Pb2+ + 2 e− EPb > Eth,Pb2+ /Pb
14 Chapitre 1. Prévision thermodynamique des réactions d’électrode
l)- Les tensions respectives E1,Cg et E1,Pb des électrodes sous courant repor-
tées sur les diagramme superposés de l’eau et du plomb montrent que
Eth,O2 /H2 O > Eth,H+ /H2 > Eth,Pb2+ /Pb > E1,g d’une part et EO2 /H2 O >
E1,Pb > EH+ /H2 > EPb2+ /Pb d’autre part.
E E
oxydants réducteurs oxydants réducteurs
Pb2+
O H O O H O
2 2 2 2
E
1,Pb
H+ H+ H
2
Pb 2+ Pb Pb2+ Pb
E
1,Cg
m)- Les tensions respectives Ec et EPb des électrodes sous courant reportées
sur les diagramme superposés de l’eau et du plomb montrent que Ec >
EO2 /H2 O > EH+ /H2 > EPb2+ /Pb d’une part et EO2 /H2 O > EH+ /H2 >
EPb2+ /Pb > EPb d’autre part.
1.3. TD N◦ 3 15
E E
oxydants réducteurs oxydants réducteurs
E
2,Cg
PbO Pb2+
2
O H O O H O
2 2 2 2
H+ H H+
2
Pb 2+ Pb Pb2+
E
2,Pb
c)- I = Ia = ia S1 et −I = Ic = ic S2 .
(+) (−)
d)- UI=0 = EI=0 − EI=0 au repos et U = E (+) − E (−) lorsque le système est
traversé par le courant I.
– +
U
I =0
E I(+)
=0
E I(–)
=0
17
18 Chapitre 2. Systèmes électrochimiques hors équilibre
et il vient :
U
c
– +
Πa
e- e-
E I(+)
E I(–)
=0
=0
I I
et il vient :
Πa
– +
U
e- e-
E (+)
I =0
I I
Πc O+ne→R R→O+ne
cathode anode
E (–) R (+) | I |
I =0
- R (–) I
C HAPITRE 3
R
Z(p) = V (p)/I(p) =
1 + RCp
V (t) est formé d’un régime transitoire qui s’amorti dans le temps et d’un
régime stationnaire qui vaut RI. V (3τ ) = 0, 950 RI et V (5τ ) = 0, 993 RI et
le graphe de V (t)/(RI) vs. (t/τ ) est le suivant :
19
20 Chapitre 3. Systèmes linéaires : Rappels
VHRIL
3 5
Τ
ωR2 C δI t
Vtr = 2 2 2
exp(− )
1+R C ω RC
qui s’amortit dans le temps et d’un régime permanent :
R δI [sin(ωt) − ωRC cos(ωt)]
Vperm =
1 + R2 C 2 ω 2
d)- En posant :
1 −ωRC
cos φ = √ ; sin φ = √
1 + R2 C 2 ω 2 1 + R2 C 2 ω 2
l’expression précédente se réécrit :
R δI [sin(ωt) cos(φ) + cos(ωt) sin(φ)]
Vperm = √
1 + R2 C 2 ω 2
R δI
= √ sin(ωt + φZ )
1 + R2 C 2 ω 2
3.1. TD N◦ 5 21
où
R
|Z(ω)| = √ ; φZ (ω) = arctan(−RCω)
1 + R2 C 2 ω 2
sont respectivement le module et l’argument de la fonction de transfert du
circuit dans laquelle on a remplacé p par jω :
R
Z(ω) = a + j b = (1 − j RCω)
1 + R2 C 2 ω 2
e)- Le calcul de :
2 2 2
R2 cω
R R R
a− + b2 = − +
2 1 + R2 C 2 ω 2 2 1 + R2 C 2 ω 2
2
R2
R 2 2 2 2
= (1 + R C ω ) =
2 (1 + R2 C 2 ω 2 ) 4
montre que le graphe de l’impédance de ce circuit dans le plan de Nyquist est
un cercle de rayon R/2 centré au point d’abscisse R/2. La partie imaginaire de
l’impédance est minimale lorsqu’elle est égale à la partie réelle de l’impédance
ce qui se produit lorsque ωRC = 1 le pulsation caractéristique ωc = 1/(RC)
et φ(ωc ) = π/4.
0
Fdegré
-Im Z
lg ÈZÈ
-45
-90
Re Z lg f lg f
22 Chapitre 3. Systèmes linéaires : Rappels
b)- R1 /C1
R1
• Z(ω) = (1 − iR1 C1 ω)
1 + R12 C12 ω 2
R1
• |Z(ω)| = p ; Φ = − arctan(C1 R1 ω)
1 + R12 C12 ω 2
Fdegré
-Im Z
lg ÈZÈ
-45
-90
Re Z lg f lg f
c)- R1 + R2 /C2
R2 C2 R22 ω
• Z(ω) = R1 + 2 2 −i
1 + R2 C2 ω 2 1 + R22 C22 ω 2
R1 + R2 + R1 R22 C22 ω 2 − i(C2 R22 ω)
Z(ω) =
1 + R22 C22 ω 2
p
(R1 + R2 + R1 R22 C22 ω 2 )2 + C22 R24 ω 2
• |Z(ω)| =
1 + R22 C22 ω 2
C2 R22 ω
• Φ = − arctan
R1 + R2 + R1 R22 C22 ω 2
0
Fdegré
-Im Z
lg ÈZÈ
Re Z lg f lg f
0
-Im Z
lg ÈZÈ
-45
lg f
lg f
Re Z
3.1. TD N◦ 5 23
3. Sur les figures suivantes sont représentés les graphes d’impédances de circuits
électriques dans le plan de Nyquist des électrochimistes et graphes de Bode en
module et phase correspondants :
C2
-Im Z
R1
R2
Re Z
ÈZÈ
ÈZÈ
lg f lg f
C1 C2
-Im Z
R1 R2
Re Z
ÈZÈ
lg f lg f
24 Chapitre 3. Systèmes linéaires : Rappels
C HAPITRE 4
0.4
0.3
ImA
0.2
0.1
point de fonctionnement
-0.1 -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2
EHVECSL
0.5 0.5
0.4 0.4
0.3 0.3
ImA
ImA
0.2 0.2
0.1 0.1
0 0
-0.1 -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 -0.1 -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2
EHVECSL EHVECSL
b)- Si l’on procède en partant de la tension +0, 22 V/ECS dans le sens des
tensions négatives on obtient :
25
26 Chapitre 4. Les régulations électrochimiques
0.5 0.5
0.4 0.4
0.3 0.3
ImA
ImA
0.2 0.2
0.1 0.1
0 0
-0.1 -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2 -0.1 -0.05 0 0.05 0.1 0.15 0.2
EHVECSL EHVECSL
0.5
0.4
0.3
ImA
0.2
0.1
En posant :
an bn
cos(Φn ) = p ; sin(Φn ) = p
a2n + b2n a2n + b2n
il vient :
∞
a0 X
f (t) = + Gn (cos(nωt) cos(Φn ) + sin(nωt) sin(Φn ))
2 n=1
p
où Gn = a2n + b2n et en utilisant la transformation
on obtient : ∞
a0 X
f (t) = + Gn cos(nωt − Φn )
2 n=1
kT m
1 1 X
Z
an = f (t) cos(2πnν0 t)dt = f (h∆t) cos(2πnν0 h∆t)
kT 0 m
h=1
kT m
1 1 X
Z
bn = f (t) sin(2πnν0 t)dt = f (h∆t) sin(2πnν0 h∆t)
kT 0 m
h=1
27
28 Chapitre 5. Les analyseurs de fonction de transfert
On effectue la somme des valeurs obtenues en multipliant f (h∆t) par
cos(2πnν0 h∆t), puis f (h∆t) par sin(2πnν0 h∆t) avec ν0 = 1 Hz. On obtient
ainsi les valeurs successives de an et bn . Dans le premier tableau, pour des
raisons d’encombrement, on s’est limité à la présentation des résultats de cal-
cul des trois premières valeurs de an et bn les suivantes étant nulles comme le
montre le tableau suivant.
ν n an bn |H(nν0 )| Φ
d’où :
3. La bande de fréquence [0, 01 ; 105 Hz] est explorée dans le sens des fréquences
croissantes à raison de 3 points par décade.
a)- La liste des fréquences auxquelles sont analysé le signal est donnée par l’ex-
pression :
νi = νmin 10i/n
où n est le nombre de points par décade :
5.1. TD N◦ 7 29
i ν/Hz i ν/Hz
b)- Le signal y(t) est analysé par une méthode harmonique sur k = 20 périodes,
le temps d’analyse minimal Tmin nécessaire à l’analyse du signal dans la bande
de fréquence explorée est donnée par l’expression :
m
X 1
Tmin = k
i=0
νmin 10i/n
4. L’impédance d’une électrode, dans la bande de fréquence [0, 065 ; 65 kHz], avec
une répartition logarithmique des fréquences à raison de 12 points par décade,
est représentée sur la figure suivante dans le plan de Nyquist des électrochimistes.
-Im ZW
500 6,5
0,65
500 1000
Re ZW
30 Chapitre 5. Les analyseurs de fonction de transfert
C HAPITRE 6
31
32 Chapitre 6. Utilisation des AFT en électrochimie
d)- Le générateur alimente le circuit de l’association série de la résistance de
mesure et de la cellule de conductivité d’où :
V (ω) (Rmes + Z(ω))I(ω) Z(ω)
G(ω) = = = 1+
Rmes I(ω) Rmes I(ω) Rmes
soit en module :
|Z(ω)|
|G(ω)| = 1 +
Rmes
et de la valeur de |G(ω)| on déduit :
|Z(ω)| = 10(|G(ω)| − 1)
I = iS
2. a)- Les électrodes étant supposées en équilibre thermodynamique avec les gaz
et la membrane leurs tensions sont égales aux potentiels thermodynamiques
des couples calculés en utilisant la relation de Nernst.
o RT a2 +
Eéq,H+ /H2 = EH + /H + ln H
2
2F a H2
1/2
RT a a2 +
Eéq,O2 /H2 O = o
EO 2 /H2 O
+ ln O2 H
2F a H2 O
La fem de la pile a pour expression :
o o RT 1/2
UI=0 = Eéq,O2 /H2 O − Eéq,H+ /H2 = EO /H O − E +
H /H2 + ln a O a H 2
2 2
2F 2
o o RT
= EO 2 /H2 O
− EH + /H + ln {PO2 }1/2 {PH2 }
2
2F
o o RT
= EO 2 /H2 O
− EH + /H + ln{P }3/2
2
2F
Elle vaut :
8, 314 × (273, 15 + 90)
UI=0 = 1, 23 − ln 43/2 = 1, 197 V à 90˚C
2 × 96 484
6.1. TD N◦ 8 33
b)- La pile débite sur une résistance Rc . Sur le schéma suivant sont indiqués les
pôles positif et négatif de la pile, l’anode et la cathode.
anode
cathode
H2 O2
-
+
e-
I
R
c
c)-
∆I(ν) 1 1 1
= = a(ν) + i b(ν) = +
∆V (ν) ZT (ν) Rc Zg (ν)
d)-
1 1
= a(ν) − + i b(ν)
Zg (ν) Rc
Rc [a(ν)Rc − 1]Rc − i b(ν)Rc2
Zg (ν) = =
a(ν)Rc − 1 + i b(ν)Rc [a(ν)Rc − 1]2 + [b(ν)Rc ]2
et l’on obtient :
[a(ν)Rc − 1]Rc
Re[Zg (ν)] =
[a(ν)Rc − 1]2 + [b(ν)Rc ]2
b(ν)Rc2
Im[Zg (ν)] = −
[a(ν)Rc − 1]2 + [b(ν)Rc ]2
e)- Le balayage étant effectué dans le sens des fréquences croissantes la fré-
quence de rang i est donnée par la relation νi = νmin 10i/n où n est le nombre
de points par décade. Les fréquences analysées dans la première décade sont :
i ν i ν
0 7, 500 × 10−2 4 2, 372 × 10−1
1 1, 000 × 10−1 5 3, 163 × 10−1
2 1, 334 × 10−1 6 4, 218 × 10−1
3 1, 779 × 10−1 7 5, 624 × 10−1
h)- Le balayage étant effectué dans le sens des fréquences décroissantes les fré-
quences analysées dans la première décade seront :
i ν i ν
0 8, 500 × 102 4 2, 668 × 102
1 6, 374 × 102 5 2, 016 × 102
2 4, 780 × 102 6 1, 512 × 102
3 3, 584 × 102 7 1, 133 × 102
1 − 10(m−1)/n
k 1 − 10−(m−1)/n k
Tmin = =
νmin 1 − 10−1/n νmax 1 − 101/n
l)- Les points correspondant aux fréquences 850 Hz, 85 Hz et 8,5 Hz sont repré-
sentés sur la figure suivante.
6.1. TD N◦ 8 35
20
8,5
10
85
0,85
-103 Im ZW
0
-10
-20
850
10 20 30 40
103 Re ZW
-1 60
FZ HΝLdegré
40
lg ÈZHΝLWÈ
20
-1.5
0
-20
-2
0 1 2 3 0 1 2 3
lg Ν lg Ν
10 10
-103 Im ZW
-103 Im ZW
0 0
-10 -10
-20 -20
10 20 30 40 10 20 30 40
103 Re ZW 103 Re ZW
C HAPITRE 7
Les voltampérométries
1 TD N◦ 9
1. La tension de l’électrode de platine qui est stable dans cet électrolyte vaut 0,220
V/ECS.
37
38 Chapitre 7. Les voltampérométries
C HAPITRE 8
3 3
a b
2 2
ImA
ImA
1 1
0 1 2 3 0 1 2 3
VV VV
3 3
a b
2 2
ImA
ImA
1 1
0 1 2 3 0 1 2 3
VV VV
39
40 Chapitre 8. Circuits électriques de test
c,d)- Le graphe tracé tracé en mode potentiostatique sera celui de la figure sui-
vante (graphe a) lorsque lorsque l’intervalle [0 ; 3,8] V est décrit dans le sens
des potentiels croissants et (graphe b) lorsque cet intervalle est décrit dans le
sens des potentiels décroissants.
3 3
a b
2 2
ImA
ImA
1 1
0 1 2 3 0 1 2 3
VV VV
C HAPITRE 9
b)-
If (t)/(nF S) = if (t)/(nF ) = v(t) = Ko R(0, t) − Kr O(0, t) (9.2)
c)- La réaction est étudiée dans le sens de l’oxydation. Le schéma ci-après in-
dique le sens du courant, de déplacement des électrons et des espèces O et
R.
électrode solution
J (x,t) O(x,t)
e- O
J (x,t)
I >0 R R(x,t)
R →O + ne
e)- En présence d’un électrolyte support, dans le cas d’une électrode plane uni-
formément accessible au contact d’un fluide qui se déplace selon une perpen-
diculaire à la surface de l’électrode avec une vitesse Vx , l’équation de diffusion
convection s’écrit :
∂Xi (x, t) ∂ 2 Xi (x, t) ∂Xi (x, t)
= D Xi 2
− Vx (9.3)
∂t ∂x ∂x
où Xi = O, R et DXi est le coefficient de diffusion de l’espèce Xi . En ré-
gime stationnaire,en admettant que le mouvement du fluide n’affecte pas une
couche de solution d’épaisseur δ située devant la surface de l’électrode dans
laquelle Vx = 0, il vient :
d2 Xi (x, t)
DXi =0 (9.4)
dx2
41
42 Chapitre 9. Éléments de modélisation des réactions d’électrodes
avec comme conditions aux limites :
L’équation différentielle (9.4) montre que Xi (x) est une fonction affine de la
variable x dont l’expression générale s’écrit :
Xi (x) = a x + b (9.7)
Xi∗ − Xi (0)
Xi (x) = x + Xi (0) (9.8)
δ Xi
et l’on obtient :
i
O(0) = O∗ + (9.15)
nF mO
i
R(0) = R −
∗
(9.16)
nF mR
g)- L’expression de la caractéristique courant, tension stationnaire I vs. E de
l’électrode s’obtient en portant (9.15) et (9.16) dans l’équation (9.2) réécrite
en régime stationnaire :
i
= Ko R(0) − Kr O(0) (9.17)
nF
et l’on obtient :
i Ko R ∗ − Kr O ∗
= (9.18)
nF 1 + Ko (mR )−1 + Kr (mO )−1
9.1. TD N◦ 11 43
h)- La tension à courant nulle EI=0 est déduite de la relation (9.18) dans laquelle
on exprime les paramètres Ko et Kr :
Ko R ∗ = Kr O ∗ (9.19)
ko R exp(αo nf EI=0 ) = kr O exp(−αr nf EI=0 )
∗ ∗
(9.20)
1 kr 1 O∗
EI=0 = ln + ln ∗ (9.21)
nf ko nf R
i)- Les expressions des courants limites anodique IdR et cathodique IdO sont
déduites de la relation (eq.1.4.18) dans laquelle on exprime les paramètres
cinétiques en fonction de la tension que l’on fait tendre ensuite successivement
vers +∞ et −∞.
i ko R∗ exp(αo nf E) − kr O∗ exp(−αr nf E)
= (9.23)
nF 1 + ko exp(αo nf E)(mR )−1 + kr exp(−αr nf E)(mO )−1
et il vient :
i idR
lim = = mR R ∗ (9.24)
E→∞ nF nF
i idO
lim = = −mO O∗ (9.25)
E→−∞ nF nF
et avec les expressions (9.15) et (9.16) on obtient :
i
O(0) = O∗ (1 − ) (9.26)
idO
i
R(0) = R∗ (1 − ) (9.27)
idR
j- Tracé de la caractéristique I vs. E. La tension d’équilibre vaut 0,466 V/ENH
et les courants limites d’oxydation et de réduction valent respectivement idR =
201 µA et idO = −160 µA
k)- Les concentrations O(x) vs. x et R(x) vs. x sont des relations affines et les
valeur de O(0) et R(0) sont calculées en utilisant les relations (9.24) (9.25)
(9.26) et (9.27) et par exemple pour I = IdO /4 c’est-à-dire pour i = idO /4 il
vient :
i 1
O(0) = O∗ (1 − ) = O∗ (1 − ) = 0, 75 10−3 mol L−1 (9.28)
idO 4
i idO
R(0) = R (1 −
∗
) = R (1 −
∗
) (9.29)
idR 4 × idR
mO O ∗
= R∗ (1 + ) = 1, 2 R∗ = 1, 5 × 10−3 mol L−1 (9.30)
4 × mR R ∗
44 Chapitre 9. Éléments de modélisation des réactions d’électrodes
200
100
IΜA
0
-100
10 3 O(x,t) 10 3 R(x,t)
R(0,t) R*
O*
1 1
O(0,t)
δ x δ x
10 3 O(x,t) 10 3 R(x,t)
2 R(0,t) 2
R*
O*
1 1
O(0,t)
δ x δ x
et pour i =dO :
10 3 O(x,t) 10 3 R(x,t)
R(0,t)
2 2
R*
O*
1 1
O(0,t)
δ x δ x
C HAPITRE 10
45
46 Chapitre 10. Électrolyte support, électrode à disque tournant
C HAPITRE 11
KO R ∗ = KR O ∗
R∗ kO exp (αo nf Eéq ) = O∗ kR (−αr nf Eéq )
o o
kO exp αo f EO/R exp(αo ξ)R∗ − kr exp −αr f EO/R exp(−αr ξ)O∗
I = FS
1 + m−1 o −1 o
R kO exp αo f EO/R exp(αo ξ) + mO kr exp −αr f EO/R exp(−αr ξ)
et il vient :
i R∗ exp(αo ξ) − O ∗ exp(−αr ξ)
=
F o
1/k + m−1 −1
R ∗ exp(αo ξ) + mO ∗ exp(−αr ξ)
o
où ξ = f (E − EO/R ).
47
48 Chapitre 11. Étude de la réaction redox (E) en régime stationnaire
e)-
2/3 2/3
0, 620 DR ν 1/6 Ω1/2 F R∗
idR DR R∗
=− 2/3
=−
idO 0, 620 D ν 1/6 Ω1/2 F O∗ DO O∗
O
idO = lim i = −F mO O∗
ξ→−∞
on déduit que :
i R(0) i
=1− ⇒ R(0) = R 1 −
∗
idR R∗ idR
i O(0) i
=1− ⇒ O(0) = O 1 −
∗
idO O∗ idO
g)- Allure des profils de concentration O(x)/O∗ vs. x et R(x)/O∗ vs. x devant
la surface de l’électrode pour les valeurs du courant i = idO /4 et i = 3 idO/4
dans le cas où mO = mR .
O(x) R(x)
O* 2 i = idO / 4 O* 2
1 1
δ x δ x
O R
O(x) R(x)
2 2
O* O*
i = 3 idO / 4
1 1
δ x δ x
O R
et
√ la valeur du courant qui vaut −0,−1076 mA à 1 800 tr min vaudra −0, 076×
−1
e
d
0.1
c
0.05 b
a
ImA
0
-0.05
-0.1
et DO = 1, 097 DR.
j)- De la relation :
2/3
idR = lim i = 0, 620 DR ν 1/6 Ω1/2 F R∗ = p Ω1/2
ξ→−∞
on déduit que :
2/3
p = 0, 620 DR ν 1/6 Ω1/2 F R∗
et il vient :
2/3
p
DR = = 5, 93 × 10−6 cm2 s−1
0, 620 ν Ω1/2 F R∗
1/6