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L’animal 

a toujours été aux côtés de l’Homme. Certains ont même marqué


l’Histoire par leurs actes héroïques ou bien pour leurs anecdotes qui peuvent parfois
être tout aussi drôles et absurdes que celles d’humains. Voici la sélection subjective
de consoGlobe.com de quelques animaux qui ont mis laissé leur griffe sur l’Histoire
de l’humanité. Et même de l’espace.

Laïka, le premier être vivant à être allé


dans l’espace
Laïka est le premier être vivant à être allé dans l’espace.
Le 3 novembre 1957, la chienne fut installée dans sa fusée
pour le décollage.
Malheureusement, Spoutnik 2 n’était pas prévu pour
retomber immédiatement sur Terre. Les ingénieurs
soviétiques avaient mis de la nourriture et de l’oxygène
pour seulement une semaine. Ainsi, le corps sans vie du
chien est resté plusieurs mois en orbite.
Le 14 avril 1958, Spoutnik 2 retomba sur Terre et se
désintégra avec le corps de la chienne à l’intérieur. Elle est
à ce jour, le seul astronaute à être envoyé dans l’espace
pour y mourir.
Juste après Laïka, d’autres chiens furent envoyés sur
orbite par les Soviets. En juillet 1960, les chiennes Bars et
Lisitchka furent tuées 28,5 secondes après le lancement de
leur fusée quand cette dernière explosa. En août 1960, les
chiennes Belka et Strelka furent les premières à survivre
après un vol dans l’espace à bord du Spoutnik 5. Après leur
mort, leurs corps furent préservés et sont aujourd’hui
exposés au Monument des Conquérants de l’Espace à
Moscou.
L’âne Aliboron, ce grand peintre
impressionniste
En 1810, le critique d’art, Roland Dorgelès, décide de
donner une leçon aux impressionnistes dont il
n’apprécie guère le style. Aussi, pour se moquer d’eux, il
donne rendez-vous à deux complices, l’écrivain André
Warnord et l’illustrateur Jules Depaquit, au cabaret Lapin
agile tenu par le père Frédé à Montmartre et emprunte l’âne
de ce dernier pour qu’il peigne un tableau grâce à sa queue
sous les yeux d’un huissier pour qu’il atteste cette
plaisanterie.
Quand l’oeuvre est finie par le peintre, Dorgelès décide
nommer le tableau « Et le soleil se coucha sur
l’Adriatique » fait par Joachim-Raphaël Boronali,
l’anagramme du nom de l’âne, Aliboron.
Quelques jours plus tard, l’oeuvre sera exposée au Salon
des Indépendants et Dorgelès distribue un manifeste « Le
manifeste de l’excessivisme » pour aller jusqu’au bout de
son canular. Le tableau trouvera acquéreur pour 400 francs
qui seront reversés à l’Orphelinat des Arts. Peu après, le
critique d’art révèle la supercherie au quotidien Le
Matin avec le constat de l’huissier et les photos à l’appui.

Le pigeon qui finit le travail de Nikola


Tesla

On connaît surtout Nikola Tesla pour ses découvertes sur


l’électricité mais à côté de ça l’inventeur était aussi un
colombophile avéré et adorait la compagnie des pigeons
qu’il nourrissait et soignait. Mais c’est sa rencontre avec
une pigeonne qui changea sa vie. En effet, un soir de 1922,
cet oiseau dont Tesla était amoureux et qu’il décrivait
comme un bel oiseau blanc avec des reflets gris sur les
ailes, vola jusque dans sa chambre à l’Hôtel St. Régis à
New-York.
Nikola Tesla aperçut que l’animal essayait de lui
communiquer qu’il était en train de mourir. Tesla dira
ensuite qu’il vit dans les yeux de ce pigeon « une lumière
plus intense et plus grande que toute lampe dans son
laboratoire ». A la mort de ce pigeon, Tesla comprit que
quelque chose était sorti de sa vie et fit une dépression
juste après la mort de ce pigeon. Il reprit tout de même ses
recherches ensuite. Il déposa son dernier brevet en 1928 et
mourut seul et couvert de dettes en 1943.

Un perroquet anti-révolutionnaire

Du 1er février au 12 juillet 1792 eût lieu un drôle de procès


au Tribunal Révolutionnaire d’Arras : celui du Marquis de
Viefville, de sa fille, de sa lingère et de sa servante. Tous
les quatre sont accusés d’être « auteurs ou complices à
la conspiration ourdie contre le peuple français et sa
liberté ». Une honte durant cette période la Terreur et
encore plus dans le fief de Robespierre.
Mais alors qu’est-ce qui a mené ces quatre personnes à
dire qu’elles sont auteures ou complices d’une
conspiration ? La réponse : leur perroquet. En effet, ce
perroquet criait à tous les passants « Vive l’empereur !
Vive le roi ! Vivent les nobles ! Vivent les prêtres ! ». Ce
perroquet fut même appelé à la barre pour témoigner. Sauf
qu’arrivé là, le perroquet ne fit que se dandiner sur la barre
tout en émettant un sifflement. Chose qui fit rire le public
présent qui crut assister à une blague.
Au final, seule la servante fut acquittée, mais elle fut quand
même gardée en prison comme étant suspecte. Les autres
eurent la gorge tranchée. On ne sait pas ce qu’il advint
du perroquet ensuite. Certains disent qu’il fut exécuté en
même temps que ses maîtres grâce à une guillotine
spécialement créée pour sa taille.

Il est à noter aussi que si le perroquet criait « Vive


l’empereur ! », c’était parce qu’il fut acheté à Bruxelles où
c’était un empereur qui dirigeait le pays.

Les chimpanzés qui ont tué le roi grec

Juste après la fin de la Première Guerre Mondiale, en 1919,


la Grèce envahit une partie de la Turquie avec plusieurs
offensives réussies du côté grec.

A l’époque, la Grèce était sous le règne du roi Alexandre.


Un jour, alors qu’il se promenait dans ses jardins, il fut
assailli par des chimpanzés dont un qui lui mordit la
main. Quelques semaines plus tard, le roi mourra d’une
septicémie.
Suite à ce décès, ce fut son fils, Constantin Ier, pro-
allemand, qui prit le pouvoir. Devenue du coup pro-
allemande, la Grèce perdit la faveur de la France et de la
Grande-Bretagne et fut défaite à maintes reprises par la
Turquie.
Le chat qui a exterminé une espèce
d’oiseau
Sur l’îlot de Stephens, dans le détroit de Cook qui sépare
les îles sud de la Nouvelle-Zélande aux îles nord, le chat de
David Lyall, gardien du phare, lui rapporta sans cesse des
cadavres d’animauxau cours de l’année 1894.
Lyall, ornithologue amateur, découvrit que ces oiseaux, des
Xéniques de Stephens, ne se trouvaient pas ailleurs et les
vendirent à un marchand qui céda pour la plupart au
collectionneur Walter Rothschild. Après avoir étudié l’îlot,
on découvrit que l’espèce avait disparu. Rothschild déclara
alors en 1905 que seul le chat du nom de Tibbles, pouvait
être à l’origine de la disparition du Xénique de Stephens.
Néanmoins, quelques corps furent récoltés quelques
années plus tard et les scientifiques estiment plutôt que
c’est le déboisement pour la construction du phare et
l’introduction de chats féraux qui sont à l’origine de la
disparition de l’espèce.

Balto, le husky qui sauva une région


La légende de Balto est telle qu’il a eu le droit à son propre
film en 1995. En janvier 1925, la diphtérie attaque les
enfants dans la ville de Nome, en Alaska. Le blizzard qui
souffle empêche les avions de décoller et le chemin de
fer ne va pas jusqu’à la ville de Nome.
Ainsi les anti-diphtériques furent amenés par train de la ville
d’Anchorage qui se trouve à 1600 kilomètres de la ville de
Nome à la ville de Nenana qui elle se trouve à 1085
kilomètres. On décida alors de faire un aller-retour entre
les villes de Nome et de Nenana pour apporter ce sérum.
L’attelage de 20 huskies dirigé par Togo de Leonhard
Seppala fut choisi mais pour être sûr que le sérum arrive à
temps, on envoya d’autres attelages dont celui de
Gunnar Kaasen, assistant de Seppala, dirigé par Balto.
Peu avant d’arriver à Nome, Kaasen trouva l’équipe de son
partenaire endormi. Estimant que son équipage se portait
bien, il décida de continuer la route sans son partenaire.
Le sérum fut ainsi livré en 5 jours et demi et à des
températures en-dessous de -45°C.
Raton, le chien-médecin de Ninon
de Lenclos
Le chien est le meilleur ami de l’Homme et ce que prouve
l’histoire entre Raton et la courtisane Ninon de Lenclos.
Partout où allait Ninon de Lenclos, Raton la suivait. Quand
un plat semblait suspect à Raton ou bien qu’il ne respectait
pas le régime de Ninon, celui-ci grommelait pour que sa
maîtresse ne le mangeât pas. Il avait en horreur le café et
n’hésitait pas à prendre la tasse dans la main de sa
maîtresse pour le jeter dans une corbeille, ce qui faisait rire
l’assemblée. Il est aussi à préciser que Raton fit ce service
sans même réclamer de la nourriture.
Ainsi, grâce à Raton, Ninon de Lenclos semblait radieuse,
belle et en bonne santé aux yeux de tous. C’est d’ailleurs
sûrement grâce à lui que la courtisane mourut à l’âge
de 84 ans.
Cher Ami, le pigeon qui sauva un
bataillon
Cher Ami était un pigeon voyageur qui livra 12 lettres de la
plus haute importance durant la Seconde Guerre
Mondiale dans le secteur américain de Verdun.
Lors de son dernier voyage, Cher Ami fut touché par un
tir ennemi et fut amputé d’une jambe. Malgré son agonie,
il put apporter ce dernier message informant les forces
américaines d’un bataillon qu’elles se trouvèrent entourées
par les ennemis.
Cher Ami sauva ainsi 194 soldats
David Greybeard, le chimpanzé qui
savait utiliser les outils
En automne 1960, dans le Parc National de Gombe, dans
l’actuelle Tanzanie, l’anthropologue britannique Jane
Goodall donnera des outils à un chimpanzé qui fut
baptisé David Greybeard. Celle-ci fut étonnée de voir le
chimpanzé utiliser ces outils pour chasser dans un nid de
termites, prouvant ainsi que l’Homme n’est pas le seul être
vivant à pouvoir utiliser ces outils.
Le docteur Louis Leakey, pionnier dans l’étude de
l’évolution des homininés, déclara alors qu’il faudra
redéfinir ou le terme d’outil ou le terme d’Homme ou bien
accepter les chimpanzés comme étant des êtres humains.

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