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COLLECTION METHODES JACQUES ARMAND ‘YVES RAFFESTIN DANIEL COUFFIGNAL UGARET GILLES PEQUEUX CONDUIRE SON CHANTIER Réle et responsabilités des intervenants Mise au point du dossier marché de travaux Préparation du chantier Exécution des travaux Achévement du chantier DIRECTOR TEHMIG, UNFRA-CONSULT SA NG. 10M SCHMIBT Coordination éditoriale : Caroline Regnaut Labord Aion a phtospilage» ewe les sets sr mec ur pet fou Fae dei apne mas «on ing» Tae dapat inca extirpated ie coe an erin es nt dt Oncaea nde omen ies cura dvorazntor gration pfesarnels (Setnemcns ensign pout une bine ects dere dese ago ‘etan q soevue mcr nore posr arcane: rae Themed arise L122 Coe den propria, «ose epréentation ov erode (lsu pl ie sane coset eae de ss ayn oo ant case te» Ease Ears ws) du mine ee arse uc le» cops ou rpadictins seen ees Lung do ‘pce pon dings oe iatpn cle tes gal et cores cations darn but pe ltatosaten satu rere qe xt igus dient nom de ater ou ‘hxc retectn ou reproduction ar qusga protege eae espe pels gation en gh, cesta done une conan emcoune pr aks 13052 et snare 6 Cafe ela prope i ‘erate “Touch uration fect prions alt om commerce por repro (pecans {esr ee ape ese pa oat open) pest ete Obeave apts eae rane eploaion da do eon res Gn again 7506. Ise: 2.28 11865 Gap Manor (iors Meaty Parg 203 CONDUIRE SON CHANTIER Rile et responsabilités des intervenants Mise au point du dossier marché de travaux Préparation du chantier Exécution des travaux Achévement du chantier Jacques Armand Ingénieur TPE Yves Raffestin 1° TP ~ Diplomé BOST Ing Daniel Couffignal Ingénieur INSA Bernard Dugaret Ingénieur TPE, Gilles Péqueux Tngénicur INSA Septitme édition Enna (Coez ve ewe toreuR La gestion financiére des chantiers A-Chnude 21x27, 304 p, 2 tion 2002, ibm 2281-11167, 150 séquences pour mener une opération de construction T.Armand,.Ralfstin, Hoxie, H, Debaveye 21x27, 320p, 3 ition, 200, abn 2-281-111946, Coordination de sécurité et protection de la santé F.Cement, D.Couignal 16% 26, 240 2" ition, 1989, ihn 2281-12277-8, Coordonner une opération de travaue J.Acmand, P Hasie 1626, 240 p, "ition 1999, bn 2281-12273, Guide de ta maintenance des béviments Perret 21.427, 482 p 1995, bn 2281-11157. Réhabilteren site occupe Yaffe, FDreldemie,D. Léger 21.427, 12 p, 1986, bn 2-281 1161-% Vocabulaire illusré dela construction Palin 17x24, 288 2" ition 2003, bn 2281 124033. Montage et suivi d'une opération de construction Ph, Entingoy, M. Rabat 16 26,858 p 2" ition 2002, bo 2-281-12279-4 SOMMAIRE Liste des sigles et abréviations entation des auteurs. Introduction... 259 269 271 281 LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS Assistant A maitre de l'ouvrage, assistance a maitrise d’ouvrage Assistance & la passation des contrats de travaux Avant-projet définitit Avant-projet sommaire Appréciation technique d’expérimentation Banque asiatique de développement Bureau d'étude Banque européenne d'investissement : Banque européenne de reconstruction et de développement Bureaux d'études techniques Coordination de chantier Cahier des clauses administratives générales des marchés de V'Etat Cahier des clauses administratives particulidres Code de la construction et de Phabitation Commission centrale des marchés Cahier des clauses particuligres Cahier des clauses spéciales Cahier des clauses techniques générales Cahier des clauses techniques particuliéres ‘Comité européen de normalisation Caisse pénérale de sécurité sociale ne, de sécurité et des conditions de travail inieurs-conseils de France sntreprises de sécurité, de santé et des conditions de travail ‘ode des marchés publics interprofessionnel de horticulture pour la sécurité des usagers de 'électricité mile des organi Comité dhyg Colloge int mité nation: nes de prévention et de contrOle ‘oordination-planification hier dos prescriptions communes vie ‘Cainse r6gionale d'ussuran 1s prescriptions spéciales maladie USTE DES SIGIES ET ABREWATIONS DOE DTU EC EDF-GDF Edi EF EP ERP EU EV FED ENB NPC GNECI GPEM GREF HLM HTB IGH MAF METP MOP Murcef NGF OGBIP ‘orc OpPBIP. OPOCM oPorBI oPQTECC PAQ PEO Centre scientifique et technique du batiment Dossier de consultation des entreprises Direction départementale de agriculture Direction départementale de 'équipement Direction éépartementale du travail, de emploi et de la formation Déchets industriels banals POQ ‘Déclaration d'intention de commencer les travaux PPP Déchets industriels spéciaux PPSPS Dossier d'intervention ultérieure Po Dossier de maintenance des eux de travail PRM Dossier des ouvrages exécutés i Puc Document technique unif Qualifelec Eau chaude { Re ectrcité de France - Gaz de France SAHLM change de données informatiques sbo Eau froide ‘SEM Eaux pluviales SEMCA ‘Etablissement recevant du public i SOPAQ Eaus usées sps Eaux vannes ssi Fond européen de développement Syntec Fédération nationale du batiment Fédération nationale des promoteurs-constructeurs ‘Groupement national des entrepreneurs constructeurs immobiliers Groupe permanent d'études et de marchés Génie rural eaux ct forts Fiabitation a loyer modéré Haute tension B Immeuble de grande hauteur Mutuelle des architectesfrangais Marché d'entreprise de travaux publics Maitrise d’ouvrage publique (loi MOP, du 12 juillet 1985) Mesures urgentes de réformes & caractére économique et financier (loi Mureef du 11 décembre 2001) Nivellement général de la France Office général du batiment ct des travaux publics Ordonnancement-pilotage-coordination Organisme professionnel de prévention du batiment et des travaux publics Office professionnel de qualification de conseil en management Organisation professionnelle de qualification de Vingénierie du baitiment et de infrastructure Organisation professionnelle de qualification des techniciens de économie de la construction et de Ia coordination Plan assurance qualité Plan d’exéeution des ouvrages USTE DES SIGIES ET ABREMATIONS, Program Evaluation and Review Technique Private Finance Initiative Plan général de coordination Plan général de coordination en matitre de sécurité et de protection de la santé Produits industriels et productivité Plan d’organisation de la qualité Partonariat public/privé Plan particulier de sécurité et de protection de la santé Plan de qualité Personne responsable du marché Police unique de chantier Qualification de léquipement électrique Réglement de consultation ‘Société anonyme d'habitation & loyer modéré Schéma directeur de la qualité Société d’économic mixte Sociétés d'économie mixte chargées des autoroutes ‘Schéma organisationnel du plan d’assurance qualité Sécurité et protection de ta santé Systeme de sécurité incendie Chambre syndicale des sociéiés d'études et de conseils| “Tras basse tension Télédiffusion de France ‘Travaux et maitrise d'ceuvre Union pour le groupement d'achats publics Union nationale des professionnels de Yordonnancement, pilotage, coordination, sécurité et protection de la santé Union nationale interprofessionnelle du logement Union nationale des syndicats frangais d'architectes Union nationale des techniciens économistes de la construction et des coordonnateurs Voie, données, images Vide-ordures Voirie et réscaux divers Zone d'aménagement concertéc PRESENTATION DES AUTEURS Ineques ARMAND “ Ingéoicr TPE, Jacques ARMAND a initié la démarche de rédaction ’ouvrages de référence pour les _ seleurs de la construction. Son expérience de praticien au sein d'un bureau e?études de maitrise ~ fauvre, puis en tant que directeur-adjoint "un organisme de formation Iui a permis de trouver les lol justes pour que Conduir son chanter sot un compagnon indispensable du réalisateur ’ouvrage, Veer Racers feu TP, dipl6mé EOST, Yves Rarresros a participé & de nombreuses opérations de cons- # dans assistance & maitrise d’ouvrage publique. Il a participé & la rédaction de Vouvrage fon descr td protectin de a santé ux Editions Le Moniteur (collection Guide, fs tot dirgcantos au sein dune socleté ingénierie spécilisée dans la iclure, le calcul des ouvrages et la coordination de sécurité. ‘34 agesiour INSAspécialisé dans le management des opérations dinfrastruc ihe nitions erigeantes au sein d'une société dingénierie francaise intervenant £641 place ef le suivi d'opérations a l'étranger. Ses expériences professionnelles préeé- Be A jersonir la foi dans e domaine du batiment que de Vintrastructre. INTRODUCTION LLobjet essentiel de ce guide est de donner au responsable dela conduite du chantier une méthode «qui prend en compte la fois les questions techniques, les procédures administratives et finan- cares, tout en considérant la particularté de chaque chantier, lige au site, an calendrir et 2 la personnalité des intervenants, ive décrit ensemble des connaissances et des actions des responsables participant aux travaux, st conceme tous les participants: service technique du maitre de Pouvrage ~ public ou privé ~, ‘aitrse d'ceuvre, orgtnisme d'ordonnancement,pilotage ct coordination, entreprse pilose, bureau «études techniques ou toute autre personne ou organisme ayant la compeétence pour assumer ces fictions. ‘Va mission de ces intervenants commence done avec Ie chantier, ou méme, ce qui est souhaitable, ‘an peu avant, cest-i-dire au moment of la conception est terminée, ob les plans d'exécution vont _{pmimencer et lorsque es entreprises sont ou vont ere dees. La missin pend tn su le chan- “tle avec la livraison de Pouvrage au maftre de Pouvrage, les levées de réserves, la verification des __écomples définitfs des entreprises et la remise de divers documents de fin de chantier au maitre “Me Fouvrage. de faciliter la mission — vaste et complexe ~ du responsable des travaux, ce guide pratique “Gifient ne série de tableaux synthétiques et d’aide-mémoire sur divers sujets (analyse des lites dle prestations, assistance & la rédaction du marché, etc) ddan Vactivité febrile du chantier, fe responsable ne doit pas omettre d'appliquer les reales __fhaveles. aussi nombreuses que variées, qui, apr&s leur mise en place, évoluent en fonction des _fgstea application, de la pratique et de la jurisprudence. Depuis une quinzaine d'années des S20 et iterenoce:avdnement des drive européens oganbation dea sci ot int les travailleurs sur les chantiers relation de la maitrise deavre avec la mtrise d'ouvrage ie, Celte nouvelle édition prend en compte le Code des marchés publics dans sa version mod- 4h Févrior 2102 et la nouvelle éition de a norme NF P 03-001, la jurisprudence surla garantie de gh formalisation de assistance & maitrise d’ouvrage (AMO), et son chantier constitue un aide-mémoire pour toute personne qui assume des respon- = hits d'une opération en phase d’exécution. Partie | LES INTERVENANTS ET LES DOSSIERS LES INTERVENANTS Le maftre de Pouvrage, qui est Vnitiateur de la construction, devra passer un ou plusieurs ‘eontrats appelés marchés de travaux — juridiquement nommés contrats de louage d'ouvrage ou vontrats d'entreprise”) —en vue de faire réaliser Youvrage. Le plus souvent, il sentoure de compétences complémentaires a ta sienne et sollicite des hommes de Part dont le savoir-faire participe la réalisation de Pouvrage. Lun des res prin- ipaux consiste & mettre en place une relation contractuelle avec la maftrise d'euvre. La ‘vonvention passée avec le maitre d’ceuvre est aussi un contrat de louage d’ouvrage ou d'entre- _ Le relations qui s'établiront entre les divers intervenants sont irés variées. Leur connaissance Piulispensable & tous et & plus forte raison au « responsable des travaux », terme tres général hous utiliserons pour toute personne ayant des initiatives & prendre sur un chantier. = Le maitre de louvrage :etine « maitre de Vouvrage » fait partie de ceux, nombreux dans le monde du batiment, qui (4 confusion. La norme francaise NF P 03-001 mise a jour en décembre 2000 en donne la suivante : « Personne physique ou morale désignée par ce terme dans les documents i et pour le compte de qui les travaux ou ouvrages sont exécutés. » ly (085 sur la marie d’ouvrage publique en donne une définition qui le responsabilise site cle Vouvrage est la personne morale pour laquelle 'ouvrage est construit. Responsable ite Youvrage, il remplit dans ce role une fonction dintérét général dont il ne peut se ‘il hi appartiont, aprés sétre assuré de la faisabilité et de Yopportunité de Vopération en déterminer la localisation, d’en définir le programme, d'en arréter lenveloppe _évisionnelle, d’en assurer le financement, de choisir le processus sefon lequel ouvrage ‘4 de conelure, avec les mares d'euvre et les entrepreneurs quill chosit es contrats jet les tudes et les travaux. » de Vingénierie et de Varchitecture de 1973, cette loi renforce les regles i witrise d’ouvrage appliquéc A un ensemble de maitres d’ouvrage que nous iin, Elle fait Vobjet d'un certain nombre de décrets €'zpplication®? qui modifient jel In selation contractuelle du maitre d’auvre avec le mattre de Pouvrage. Be Fowvrane pou se fae asser par un condusteur operation dont ere et Paiagenpihe 1.1.3.2, Bales tonctions de la maitrise d'ouvrage sont les suivantes aul eeiipte intention de construire et yérer cette intention jusqu’a ce que la x Fadenier 8 hone fin; o Conte de ovage omrage :enclogia de Torii 1779 by Code Cotte enrapeso: mi- loge jasper reprise dons fa lotve 6 Ieourwierc, a lek 85704. 12 er 1988 made Os 13 jul 1985, Le Mon hes ovo pees he ‘atime 19 ula 1985, a Deer 99-1268 ot 1899-1289 ds 29 novice 1993 UO de 1 dare 1993), 86 by 21 canbe 1999. (UO du 13 jeer 1994. ” {e eevunération do cone fonston et dnc pour lor erie de Bt por (acces dy 15 more 2000, sete dy 20 atl 2000, Ces tenes fot Fbjet ds lero dy 2 at 2000 (Ue Mentor der avo pubis ed binant, 23 xin 2000, p. A) Cotemsenble ot compli portant dy 27 doce 2002 ta Monimor des sroyou pbs du ba: ‘nan, 17 jonir 2003, B) LES INTERVENANTS ET LES DOSSIERS ~ procurer le terrain ou Tespace nécessaire & la construction envisagée, par achat, bail ou concession, ou déterminer la localisation ; ~ définir dans le programme les objectifs de lopération et les besoins qu’clle doit satisfaire, ainsi {gue los contraintes et les exigences. Le programme peut étre confié a une personne extérieure la maitrise d'ouvrage ; = sil n'a pas les moyens de construire seul son ouvrage, passer des contrats de louage d’ouvrage (marehés d'études et marchés de travaux) avec un certain nombre de personnes qui construiront pour son compte (maitre d'ceuvre, éventuellement techniciens et entrepreneurs) ; = prendre livraison de l'ouvrage en le réceptionnant : —exploiter Fouvrage ou, dans certains cas le remettre, le consigner,& Forganisme qui est chargé de cette exploitation et de sa gestion. ‘Afin d'€viter des erreurs, le responsable des travaux devra trés rapidement, dés le début des travaux, etre en mesure de tépondre aux trois questions suivantes le maitre de Pouvrage estil de droit privé ou de droit public? ~estil un professionnel de la construction, avec une compétence certaine, ou estil un ovca- sonnel apparemment incompétent ? = at-on affaire au veritable maitre de Vouvrage (qui opére en direct) ou & quetqu’un qui s'est substitué 8 lui (moyennant un mandat, un contrat, une délégation, une concession, ete.) ? Les différents maitres de Fouvrage peuvent étre cassés en deus famille selon quis sont sours ou non & une réglementation spécfique en matizre de passation des contrats. Ce classement prend en compte les crites de soumission aux directives européennes « marchés publics », en Darticulier celui de inéret général». TEBE Les maitres de ouvrage soumis aux directives européennes « marchés publics » (les pouvoirs adjudicateurs) Dans cette famille, trois catégories de maitre de 'ouvrage peuvent étre identifiges. Les maitres de I’ouvrage publics soumis au CMP Etat et ses éiablissements publics @ caractére administatif Pour Etat, la fonction de maitre de louvrage est assumée par la personne responsable du marché (PRM), & savoir les ministres ou les personnes & qui a été déléguée la signature (les directeurs départementaux, par exemple). La personne responsable du marché peut se fare aider par un conducteur d'opération, qui sera Ta plapart du temps son service technique sil n'est pas deja maitre ceuvre. Les établisements publics de 'Etat& caractere administeatif sont rangés dans cette catégorie roles, caises, institus, muses, universes, agences, conservatoires nationaurx, etc. Cette liste, hon exhaustive, peut évoluer dans le temps. Citons, par exemple, l’Assemblée nationale, la Caisse des dépots et consignations la Csisse nationale d'assurance maladie les Ecoles natio~ nales (Mines, Ponts et Chaussées, ctc.). Relévent également de cotte famille les établissements consulaires (Chambres de commerce et @ industric, Chambres des métiers, Chambres d’Agriculture). Les colectvts tertiles et leurs Hablissements publics Le maitre de Vouvrage est Vassemblée élue dite aussi assemblée déibérante, qui donne powoir X une personne: le maire pour une commune, le directeur pour un office de HLM...ou 8 une commission pour des objets bien définis La fonction de conduite 'opération se présente de la méme fagon que pour Etat. Les collectivités territoriales sont les régions, les départements et les communes. Parmi leurs Gtablissements publics, on trouve notamment les établissements hospitalicrs, les offices de 20 HLM, les communautés d'agglomérations, les communautés urbaines, les villes nouvelles, les syndicats intercommunaux, etc. IIfaut noter que les incidences réglementaires dues dla déventralisation ne s'appliquent pas aux fablissements publics hospitaliers Les directeurs de ces établissements ont des eompétences largies®. Bien que tous ces maitres de Pouvrage soient soumis au CMP (Code des marchés publics), il existe centre eux des différences marquées quant aux rOles et pouvoirs des personnes et des assembiées. Ces particulatités ont des incidences sensibles sur la passation et la gestion des marches Les gles nationaes de passation des marciés Depuis la consultation jusqu’aux régles de gestion liges la comptabilité publique, ces maitres dle Pouvrage suivent le CMP. En particulier, pour la maitrise d'@euvre, les regles applicables sont ‘Uinies par la toi sur la maftrise d'ouvrage publique, dite loi MOP par simplification, et ses (es application, Leur consultation est soumise & des procédures spécfiques en fonction {iy montant prévisible du marché et en application de Particle 74 du CMP. La maftrise d'une ‘date par la Toi précitée se rapporte aux travaux neuts, de réhabilitation ou de rénovation de Initiment et d'infrastructure. es procédures européennes “es obligations ont été fixées en matidze de publicité et de mise en concurrence par des direc- {ites applicables aux Btats européens. Pour les maitres de Vouvrage publics ces directives ont __é transposées en droit interne dans le CMP. il concernés les établissements de Etat & caractére industriel et commercial : EDF, GDR, jrfs autonomes, Aéroport de Paris (ADP), la RATP, la SNCF et 'UGAP (Union pour le ment d'achats publics soumis au CMP). Ces établissements sinspirent tres librement du 1 laut pour certains d'y étre soumis.Ts sont ov non soumis aux regles de la comptabilité fue, Le contenticux du contrat peut relever aussi bien de la compétence administrative que te Toutes ces particularités ne rendent pas aisée pour le contractant la gestion du marché. altros de Touvrage relevent de ta réglementation européenne. Ils sont soumis sg} 41a loi du 3 janvier 1991 modifiée (Secteur classique) et son décret du 31 mars 1992; Git ls loi du 11 décembre 1992 modifiée (opérateurs de réseaux) ct son décret du 3 a0dt 1993 ; ds aussi A Marréte du 9 fevrier 1994 modifié le 22 avril 1998, jltres de Pouvrage, bien que relevant strictement du droit privé, sont régis par les Ky ennes en mative de marché. Cette singularité procéde du fait que ces orga~ jepiiveent dans un but d'intérét général, et sont financés ou contr6lés, ou encore dirigés, B petsoines publiques. i privés de HIM et les SEM de construction et de gestion de logements prives mentionnés a article L. 64 du Code de la Sécurité sociale (caisses régio- res d'assurance maladie, caisses d’allocations familiales, etc.). Larsque ces orga- ides marché, ils sont soumis & une réglementation particuliére™. iets économie mixte (SEM): {auisesd'économie mist chargées des autoroutes) les nuTeRvenanss 3 oid 31 dca 1970 mete, rides 72 22.2 lot n° €5:704 ds 12 jul 1985 UO ds 13 et 1985), dace 899-1268 099-1269 do 29 novoriea 1993 Udo 1 dhconbve 1999), 6 by 21 cave 1993 0 113 jr 1994) ” Ces oxgoismes ret {es diposons de 99°92 ds 2 joer 1993 (CH. res 433-1 18-4 da dc opplcatn a 93.748 (4027 mors 1993 00 ‘4220 mars 1999), o Artsy 31 jer 2002, [Ode 2 fore 2002, 1a Montour des rove pubis at cl bation, 2 at 2002, LES INTERVENANTS ET 185 DOSSIERS Les incidences de la loi MOP La loi MOP s'applique & l'ensemble de ces maitres de Pouvrage & Pexception des SEM et SEMCA. Si les procédures de passation des marchés sont propres a chaque maitre de l'ouvrage, le contents des missions est défini par les mémes textes quel que soit le statut de mattrise d'euvre, privé ou public, du mattre de Vouvrage®, 192 Les maitres de l'ouvrage non soumis aux directives européennes « marchés publics » Ces maitres de 'ouvrage ne sont soumis & aucune regle administrative en matidre de publicité et de mise en concurrence pour la passation de leurs contrats. les promoteurs et les consructeurs privés Ces professions, les plus récentes du secteur qui nous concerne, sont nées des besoins apparus de fagon pressante au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La principale organisation professionnelle définit le promoteur-constructeur comme «Ia personne physique ou morale dont la profession ou objet est de prendre, de fagon habituelle et dans le cadre ‘d'une organisation permanente, Vinitiative de rSalisations immobiligres et d'assumer la responsa- bilité de Ia coordination des opérations intervenant pour Pétude, Texécution et a mise & disposition des usagers de programmes de construction ». SiT'acte de promotion est désormais strictement réglementé, Pexercice de la profession demeure libre. Les principales organisations professionnelles sont : ~ la FNPC (Fédération nationale des promoteurs-constructeurs) ; ~le GNECT (Groupement national des entrepreneurs constructeurs immobiliers). Ces deux organisations regroupent les entreprises de batiment réalisant, comme activité secon- daire, des opérations de promotion immobilitre. 8 ull [1123] Les orgar Le «1% employeur » est obligation faite & certains employeurs de verser une certaine partici- pation financiére a l’effort de construction cn faveur des salariés (CCH, article L.313.1). Cette participation était & Vorigine de 1 % de la masse salariale ; elle n'est plus actuellement que de 045 %. ant le « 1% employeur » La plupart de ces professionnels sont regroupés au sein de l'Union nationale interprofessionnelle du logement (UNTL}, association relevant de la loi de 1901, créée en 1968 pour rassembler tous ceux ui, & un titre quelconque, participent & la collecte et & utilisation du 1 % et, d'une manire plus générale, ont vocation de s'intéresser au logement des salariés {1123) Le mottre de ouvrage occasionnel Crest la personne qui construit occasionnellement : Nindustriel qui construit ow agrandit son sine, ou Je particulier qui batit pour « lui-méme, son conjoint, ascendant ou descendant ». Dans ‘ce dernier cas, ce maitre de Youvrage est reconnu comme non professionnel et les compétences de maitrise d’ouvrage sont reportées sur les constructeurs, considérés comme des professionnels avertis, 2 1 Les partenaires du péle « maitrise de Vouvrage » [33.1] Le mandataire Lorsque le maitre de ouvrage, pour le compte de qui doit s’effectuer la réalisation, n’a pas intention, les moyens humains ou la compétence nécessaire pour assurer les Laches opération- ‘elles qu'implique la fonction, il peut confier ces tiches & un mandataire dans les conditions ' par une convention appropriée qui s'appelle mandat, ‘Ce mandataire agissant au nom et pour le compte du maitre de Fouvrage exerce tout ou partie des attributions de ce dernier. vest substitué au maitre de Pouvrage délégué depuis Papplication de la loi MOP du 12 juillet 1985. Cette loi fixe la liste des personnes qui peuvent remplir cette mission et les principales élauses de la convention, qui doit prévoir : “la défiition des conditions administratives et techniques selon lesquelles Pouvrage sera étudié ‘et oxéeuté ; ln préparation du choix du maitre deeuvre, la signature du contrat de maitrise d'ceuvre, apres ‘pprobation du choix du maitre d'ceuvre par le maitre de Vouvrage, et la gestion du contrat de snatrise d'ceuvre ; ‘approbation des avant-projets et Paccord sur le projet; __-W préparation du choix de entrepreneur, la signature du contrat de travaux, aprés approba- Hoy du choix de entrepreneur par le maitre de Pouvrage, et la gestion du contrat de travaux ; © fe verscment de la rémunération de la mission de maitrise d'eeuvre et des travaux ; ‘Féception de louvrage et l'accomplissement de tous les actes afférents aux attributions “Hietionnécs ci-dessus, ‘Ges \nlvies prérogatives du maitre de Vouvrage ne peuvent &tre mandatées en vertu de sa mission _ de wvice public. En particulier, la réglementation & suivre pour la passation des marchés est -dlu-miandant, en application de l'article 2 du CMP. Une convention précise les oi Biplewes du andar attribution des compétences des collages ct lyeées respectivement aux départements et ‘tons, le chef d’établissement peut se voir contier Ia compétence de maitre de ouvrage Half « de construction, de reconstruction, d'extension, de grosses réparations..de Téta- ie sft». ppirition Kégate® ne s‘assimile pas A un mandat mais doit faire Vobjet dune conven- 1 détinir les conditions. jon de ses missions, le mandataire est choisi par le maitre de Fouvrage dans les condi- iu CMP. Ce dernier point fait objet de débats du fait de la position critique de la jit curopcenne sur les conditions d'exercice des mandataires des maftres de Fouvrage et depuis Parrét du Conseil d’Etat du 3 mars 2003. tion défint ls conditions dans lesquetles est passée cette conduite. La réglementation o Deer 0° 991268 ot 93-1269 ; | 15029 novembre 1993 stiellement de personnes publiques et de quelques personnes privées béné- UOdo 1" diconbre 1993), SBPHNysHE ministéricl™ dans leur domaine de compétence. rtd 21 deemve 1908 a : YOds 13 jomier 1994, rence s‘appliquent au choix du conducteur dopération, LES INTERVENANTS 10) ‘Aide 15-14 da alt do 22 jl 1983, mocha le 25 erie 1985. aw [Actua de fo conmande 1 es cons pubis, #16, novaine 2002, IS et 16 e Monin de trou poblis cu bai ‘es, 22 nevonbe 2002, peed, 413) La rbmandron de cote fonction pour secs oat st iin par ‘rt erminstil 20 on 2000, a3) Circe 2000-92 «du 2 mot 2000 pour Tes isons et ora do 20 ot 2000 pour es revandrotons| 0 Decree 86-864 ot 655, de 14 mars 1986, 23 LS INTERVENSOUS ET 125 DOSSIERS Jossistant & mative de 'ouvrage (AMO) La mission de conduite d’opération prévue par la loi MOP entre personnes publiques peut aussi se concevoir pour des marchés privés. On dit alors qu'l s'agit d'assistance & maftrise d'ouvrage (AMO), Pour les personnes qui remplissent cette mision, il existe plusicurs qualifications attribuées par des organismes professionnels par exemple =POPOTECC (Organisation professionnelle de qualification des techniciens de économie de Ja construction et de la coordination)‘ ~TOPQCM (Office professionnel de qualification de conse en management) ~LOPOLBI (Organisation professionnelle de qualification de 'ingénierie du batiment et de Vin- frastructure), qualification 01.01 a 01.05 (administra, juridique et compétences particulitres). I ’est pas préva qu'un maitre de Pouvrage public recoure & intervention d'un AMO pour une mission qui revient normalement a un conducteur d’opération, sauf pour une assistance ponc- ‘tuelle nécessitant une compétence spéciale. TEE entrepreneur et les processus de contractualisation entrepreneur est le partenaire du maitre de Pouvrage dans le contrat d'entreprise. II réalise Jes travaux, sans lien de subordination, en mettant en @uvre les moyens en personnel, matériaux et matériel. Vis-d-vis du maitre de 'ouvrage, il a un r6le de conseil et une obligation de résultat se conerétisant par Ia livraison de Pouvrage. EEE Le processus de construction Actuellement, le mode de construction repose essentiellement sur un processus traditionnel, et ce malgré les efforts du Plan construction qui avait tenté de relancer V'industrialisation sur des bases nouvelles (industrialisation ouverte), Plusicurs actions furent entreprises Ia politique des systtmes constructifs (1978-1981) ; le programme « produits industriels et produetivité » (PIP) (1981-1985) ; —plus récemment, les PPP (partenariat public/privé)"® ou encore les PFI (Private Finance Initiative), Porigine britannique, ces montages taisant intervenir les finarncements prives Les résultats obtenus ne furent pas & la hauteur des efforts déployés. Avec le recul, on peut méme dire aujourd’ hui qu’ls furent décevants Les diverses crises du bétiment, depuis les années 1970, n'y sont certainement pas étrangeres. Le processus traditionnel consste& élaboret Pouvrage progressivement in sit son emplacement definitit A titre d'image, on peut dire que Ton commence par les fondations pour terminer par la toiture...Les matériaux sont amenés a pied d'auvre (au pied de I'euvre & édificr) et mis en oeuvre sur place, suivant des procédés qui, bien que modemisés, ressemblent fort & ceux uilisés par les bitisseurs des temps anciens. Dans ce processus la production de Vouvrage est assurée essentille- rent par Ventreprise ou par un groupe d’entreprises. ‘Crest dans ce contexte de processus de réalisation « classique » que la France se prépare & vivre un « choc démographique » dans le BTP.En effet, si une projection des besoins & horizon 2010, montre une création d'emplois nette de 19 300 salariés, elle souligne un renouvellement dde 421 500 employés du fait des départs a la retraite”. La fonction principale de lentreprise est de fournir une prestation composée ’6léments tres imbriqués, indissociables — une main-d’@uvre qualifiée et correctement encadrée (rdle de la maitrise de lentreprise) ; —le matériel spécialisé nécessaire a V’édification de Vouvrage ; — les matériaux ou les composants plus ou moins manufacturés ou industrialisés (Ie bois est un matériau, une fenire est un composant) ; C 5) le Monit de revo pubis td bara, ‘pln! Tees ici, Sma 1991, p 298 16) Cl rdponse ministre do 20 dicenkre 2002 pave ‘8 Monier es rove poblisot c hatinent supplements oficil, 17 fie 2003, p- 368. propesins do est Galo geaton dilute, Te Monier des roo pubis etd batiren, ‘bee 202, p19 an ~ un savoir-faire spécifique qui, dans la plupart des cas,se traduit par une qualification codifiée et reconnue par Qualibat (organisme professionnel de qualification et de classification du batiment), Ce savoir faire entraine pour Pentrepreneur une obligation de conseil, tant a l'égard du maitre de Vouvrage que du maitre d'ceuvre. Cette obligation interdit a entrepreneur d'exécuter des travaux ui ne seraient pas conformes aux régles de son art. C’est également en fonction de ce savoir- faire que l'entrepreneur proposera, en concertation avec le maitre d’euvre, un procédé et un cenchainement des opérations propres & chaque type d’ouvrage (role de la direction technique de Ventreprise ou de son service méthodes, quand il existe). Pour faire Vinventaite des qualifications des entreprises du batiment, il ne faut pas oubli Oualifelec (association technique et professionnelle de qualification de Péquipement électrique) pour les travaux d’électricité et de chauffage électrique, le CNIH (Comité national interprofes- sionnel de horticulture) pour les travaux relatifs aux espaces verts, aux terrains de sports et aux boisements, ainsi que la qualification d'artisan ot de maitre-artisan(™. ‘Quel que soit te processus choisi, dominante industrielle ou dominante traditionnelle, la fonction production-exécution a toujours comme objectf le résultat. Contrairement au maitre d’ceuvre (qui, en régle générale, ne doit qu'une obligation de moyens,'entreprise doit toujours une obl ion de résultat. 22°" La passation des marches [Le maitre de Youvrage peut passer des marchés & un ou plusieurs entrepreneurs. {UER1] Morché passé & un seul entrepreneur fas sont possibes : “Ventrepreneur exécute fa totalité de la prestaton Iui-méme (travaux d'installation de chaut- -foge d'un bitiment existant, ravalement de facade, etc.) ; fe marché compzend des prestations pour lesquelles entrepreneur n'est pas obigatoirement rapécalste et doit faire appel par sous-rstance & des entreprises qualitices ‘ flulaire du marché est alors appelé entrepreneur général. Le plus souvent, le découpage du des charges correspond &.une qualification de corps d'état, intervenant généralement i cadre de la son-traitance, Le report des différentes clauses du marché principal nest pas J puranti dans ce cas ettitance totale devrait rester un cas particulier de marché privé, exclue en marché (EMP, article 2), > i'l en soit, le maftre de Nouvrage, et & plus forte raison ses cocontractamts (mattre il, ne peuvent simmiscer dans le contrat passé entre un entrepreneur et son sous: - molgré la possiblite de se faire communiquer le contrat” nent est dit « conjoint » lorsque chaque membre est titulaire d'une partie permettant fite sa responsabilité & son seul travail test dit « solidaire » lorsque l'ensemble des cotraitants a souscrit un acte d'engage- ie fur lequel ils se sont engagés expressément de fagon solidaire, que lopération soit ou r coe: A partir de la réception de 'ouveage, Lattice 2.3 du CCAG travaux (Cahier des ratives générales des marchés de lEtat) donne des définitions précises sur ce point. AS INTERVENANTS a) Deere 28-109, hs 2 Racor 1968 (Ue Monteur des rovonn public du bine, 12 Sor 1988), 19) Arle 3 cela io 751334 8031 decane 1975 ‘roti live dla sour troenee. LES INTRVENANTS EF 1LS Ds [F223] Marchés séparés Le maitre de Pouvrage peut passer autant de marchés qu'il y a de lots techniques définis. Ii devra alors prendre en compte les problémes de coordination et du compte interentreprises. 123° La conception-réalisation Lorsque le maitre de Vouvrage, pour des motifs techniques justfiés, décide d'associer rentreprise ‘au maitre d’eruvre ds le début des études, ila recours au processus de conception-réalisation dont le régime est strictement encadré pour les marchés publics (CMP, articles 37 et 70), Le succts de co type de procédure, dans laquelle entrepreneur s’engage sur un prix ds le début, es études, a amené les pouvoirs publics & étendre son usage a: la conception/construction/aménagement/entretien/ maintenance d'immeubles affectés & la Police ou & Ia gendarmerie nationale® ; la conception, la réalisation et aménagement d'établissements pénitentiaires”?, La procédure de consultation est restreinte :sur la base d'un programme détaillé, le groupement composé de la maitrise d’ceuvre et des entreprises répond en rendant des prestations du nivesu d'un APS ainsi qu’en s’engageant sur un prix de réalisation, Une prime est prévuc pour dédommager les investissements réalisés en études. Dans ce montage d'opération, la maitrise d'ouvrage devra s’organiser pour présenter une équipe forte, dotée de moyens adaptés. Pour V'établissement du marché, les documents types actuels ne sont pas du tout adaptés. Ne prenons qu'un seul exemple, mais significatif. entrepreneur est aussi maitre d'euvre : si on prend te CCAG travaux contractuel, on imagine mal comment il peut s‘autocontrdler en. assurant la mission de mattre d'ceuvre. Si le maftre de Pouvrage est privé, la construction clés en main est une pratique courante en construction industrialisé, Lorsque V'ensemblier vend a la fois le terrain, les études et les travaux, il passe un contrat de vente en l'état futur d'achevement avec son client et il prend la qualité de maitre de Pouvrage pour les marchés d'études et de travaux qu'il passe avec les autres participants, Le caractére de ‘clés en main pourrait aussi s'appliquer ce type de montage, 5044 La construction de maisons individuelles La réplementation®®) sur le contrat de construction de maisons individuelles concerne la construction pour soi-méme d'un immeuble ne comportant pas plus de deux logements & usage d'habitation sur la base d'un plan fourni par le constructeur ou soi-méme, ‘La construction est réalisée par un seul constructeur et peut étre limitée au « clos et couvert», les autres équipements étant terminés par 'acquéreur. Cette réglementation impose une notice d'information, un contrat formel, un prix forfaitaire, des garanties, un formalisme de sous-traitance... et des sanctions pénales. ‘#252! Le marché d'entreprise de travaux publics Le METP est un marché public de travaux de longue durée (dix ans, en principe) dans lequel le prestataire, ou plutot un groupement, avance le financement dinvestissement pour exécuter des travaux (neuf ou réhabilitation) et assure la gestion ~ et pas seulement la maintenance - pendant ln durée du marché. Les ré'glements sont répartis en annuités permettant d'étaler P'investissement dans le temps. (20) Arta 3 de lon? 2002: 1094 do 29 eo 2002. an ‘Aide 3 de ai 9? 2002 1738 de 9 sapere 2002, iro} Te Code de I condrcton et de Thbien, le Mente ‘des troupes bate, 4 joie 1991, 26 ‘Une des dfficultés de gestion du contrat peut se présenter lorsque les intervenants changent entre la période investissement et la période maintenance. Ce type de marché, par ccs caracté- ristiques, suit certains maftres de Pouvrage publics. Cependant les nouvelles dispositions du Code des marches publics restreignent, voire suppriment, [pour certains praticiensce type de marché ds lors que « pour un marché ayant la fois pour objet 4a construction et Pexploitation ou la maintenance d'un ouvrage, la construction fait obligatoire- ‘ment Pobjet d'un lot séparé > (CMR, article 10) 12! Lappel d’offres sur performances (marché public) Lapel d’offres sur performances, d’expérimental, est passé au rang des procédures reconnues cen entrant dans le Code des marchés publics (CMP, articles 36 et 68), Le maitre de Pouvrage propose un programme fonctionnel détaillé sous forme d'exigences, de résultats vérifiables & altcindre ou de besoins & satisfaire. Ce type d’appel d'ottres est toujours restreint. lest demandé de réaliser des prestations qui portent a la fois sur 'établissement d'un projet et son exécution. Le domaine d'application exclut la réalisation de la totalité d’un ouvrage immo- bilier, ee eas étant traité par la conception-réalisation. En revanche, le procts technique d'un ‘ouvrage peut étre concerné, ‘Chaque candidat est entendu par une commission ad hoc ;& la suite de quoi il peut préciser, ‘compléter ou modifier son offre, dans le cadre d’un dialogue technique, Des primes sont éventuellement attribuées pour justifier de l'investissement demandé au niveau ‘des études contenues dans les offres. ‘La notion de performance peut étre développée par introduction du « codt global » prenant en compte 'entretien et la maintenance des ouvrages. Cette idée a ét¢ introduite dans les missions de la maitrise d'ceuvre par les décrets 4application de la loi MOP. [EME Le maitre d’ceuvre [La norme frangaise NF P 03-001, applicable aux marchés privés, définit le rdle de maitre oeuvre Pour la partie relative aux marchés de travaux, personne physique ou morale qui, pour sa compé- ‘ence, peut étre chargée par le maitre de Pouvrage «de V'assister pour la consultation des entreprises et pour Ia conclusion du ou des marchés avec le ow les entrepreneurs ; de diriger exécution du ou des marchés de travaux : d'assister le maitre de louvrage pour la réception des ouvrages et le réglement des comptes vec les entrepreneurs (article 3.1.10), «La fonetion de maitrise d'ccuvre est notamment exercée, entre autres maftres d’ceuvre, par les arehitectes. » ‘Your les march¢s publics, la loi relative dla maitrise d’ouvrage publique précise que la mission de ‘uitvised’eeuvre doit permettred’apporter une réponse architectural, technique et économique ‘si programme, La mission de maitre d'euvre est distincte de celle de entrepreneur. lI sagit en ‘uke d'une fonction assurée par diverses professions, 131° La maitrise d‘couvre | a msitrise d’ceuvre recouvre essentiellement les fonctions suivantes : _Wassurer que le programme de opération est viable et réalisable, compatible avec le terrain ‘nis 4 disposition (tant sur le plan technique qu’administrati ou réglementaire) ; - Figsurer de Vadéquation budget disponible / programme ; Les ITERVENANTS 23) Cavs, pour we aplca tin peau, be Guise do Is canrucion sr oven rot performancl, fai pore mine do Fegupemant du logue, de FAmtrogeman tor tric ds Teniporto por be CSB EL Ws posses, —oneevoir, représenter, décrire et évaluer Vouvrage (plans, dessins, devis, spécifications tech- niques) dans le respect de la réglementation en vigueur; = coordonner les études techniques complémentaires nécessaires & Ta réalisation de 'ouvrage = introduire les demandes d'autosisations administratives (telles que le permis de construire) ins le respect de la réglementation en vigueur ; ~ Techercher et proposer les moyens de produire Vouvrage (consultations des entreprises et proposition d'un choix d'entreprises) ; ~ préparer les marchés & passer par le maftre de Pouvrage ; diriger les travaux conformément aux documents du marché, 4 la réglementation en vigueur, et dans le respect du budget et des délais imparts ; controler la conformité de Touvrage au projet ~contrOler la qualité et la quantité des matériaus, ainsi que leur mise on ceuvre ; ~contréler le coat des travaux ; ~ proposer les versements d’acomptes, ainsi que les paiements aux entrepreneurs et fournisseurs ; ~assister le maitre de l'ouvrage lors des opérations de réception. 48RE Professions assurant la maitrise d’couvre Historiquement, 'exercice de la mattrise d'euvre s'est confondu avec 'exercice de la profession architect, et ce jusqu’d une Epoque récente. La complexité grandissante de Vacte de construire 4 progressivement séparé les deux notions de maitrise d'ceuvre et de fonction architectural, autant plus que jusqu’’ la promulgation de Ia Toi sur V'architecture (loi n” 77-2 du 3 janvier 1971), Vexercice de la fonction architecturale était libre, seul lettre @architecte était protégé. La loi du 31 décembre 1940 a structuré et réglementé cette profession, en instaurant Vordre des architectes. Mais elle s'est révélée inadaptée & Iévolution de l'économie du secteur biti ds les années 1960-1970 et n’a jamais constitué Voutil efficace nécessaire & la sauvegarde dune certaine qualité architecturale, Elle a été abrogée et remplacée par la loi sur 'architee- ture n° 77-2 du 3 janvier 1977, intervention de l'architecte est, depuis cette loi, obligatoire dans presque toutes les opérations immobilires. En effet, article 3 prévoit que : « Quiconque désire entreprendre des travaux soumis & une auto- risation de construire doit faire appel a un architecte pour établir le projet architectural faisant objet de la demande de permis de construire, sans préjudice du recours & d'autres personnes Participant soit individuellement, soit en équipe a la conception. Cette obligation n’exclut pas le recours a un architecte pour des missions plus étendues. «Le projet architectural mentionné ci-dessus définit par des plans et documents écrts Pimplantation des batiments leur composition, leur organisation et expression de leur volume, ainsi que le choix des matériaux et des couleurs. « Meme si 'architecte n’assure pas la direction des travaux, le maitre de Vouvrage doit le mettre «en mesure, dans des condition fixes parle contrat de s'assurer que les documents d'exécution et des ouvrages en cours de réalsation espectent ls dispositions du projet architectural élaboré par ‘es soins Si ces dispositions ne sont pas respectées,architocte en avertit le maftre de Pouvrage. » [122] les agréés on architecture Avant Ia promulgation de la Toi sur V'architecture, le dossier de permis de construire pouvait également étre dressé par des professionnels qui sintitulaient, suivant les cas ~maltres 'euvre en batiment ; ~ technicions en bétiment; ~ cabinets architecture. Uarticle 34 de la loi avait prévu que ces professionnels pouvaient, sous certaines conditions, devenir « agréés on architecture » et étre soumis, d2s lors, aux mémes droits et aux mémes obli- tions que les architectes. [1333] Les bureaux d'études, mattres d'couvre lls sont cités dans le paragraphe 1.4 consacré aux professions de l'ingénierie. En effet, la plupart des bureaux d'études peuvent assurer la maitrise d’aeuvre complete d'une opération, en parti- culier quand il n'y a pas recours au dépot d'un permis de construire. (1.824) Les entrepreneurs, moitres d'couvre De méme, les entreprises peuvent assurer Ie role habituellement dévolu a la maftrise d’euvre «dans le cadre de leur contrat d'entreprise. On se retrouve dans le cas de maisons individuelles ‘ou dans le procédé conception-construction od entrepreneur s'est associé & V'architecte, [1323] Les services techniques publics iusieurs administrations disposent de services techniques pouvant assurer la maitrise @’euvre, wotamment les villes ou communautés urbaines disposant de services techniques municipaux ou commu- nnautaires; les directions départementales de 'équipement (DDE) ou de Vagriculture (DDA) ; le Genie militaire, etc. I cst & noter que la rémunération correspondant dans ce cas & intervention des services tech- niques publics pour le compte de tiers suit une réglementation spécifique quand il sagt de la DDE ou de la DDA®. Les autres personnes publiques peuvent sen inspirer. Ces crvices techniques sont soumis au régime du droit commun de la concurrence (CMB. article 1*) sous réserve des dérogations (mineures) apportées pour l'aide aux petites communes). 1926] Le matte de lowvrage, mattre d’ceuvte |Lu maitrise d'euvre peut enfin étre assurée directement par le maftre de Touvrage, dds lors quill \lispose d’un service technique inter. {ME L’ingénierie {La construction contemporaine fait appel & des techniques de plus en plus complexes, dont le hiveuu de technicté ne peut etre maitrisé que par des spécialistes. L'équipe de maitrise @ euvre ‘nfeyre done nécessairement et tout naturellement ces spécialistes pour assister dans une ov plusieurs disciplines. Liintervention des conseils techniques est complémentaire de celle du ‘titre oeuvre. Elle couvre des disciplines multiples, dont les principales sont les suivantes : "(opopraphie et connaissance du foncier ; fBeanique des sols; {oyidations spéciales ct structures ; Feton armé et précontraint ; " shispontes et ossatures métalliques,charpentes bois ou lamellé-collé ; © ube thermique, climatique et isolation thermique : lifillations sanitaires et hydravliques leaticité, microcourants,signalisation, sonorisation ; essed euvte, notamment menuiserie et étanchéité ; _1ES NTEWENANTS 2 ‘srt do 20 ri 2000, 5) loin? 2001-1148 do 17 came 2001 (eares ogee de rilomes 8 crocs ‘orange once 2 davete? 2002-1209 dy 27 seplarbre 2002, 6 bo 27 decane 2002 (WOds 3 decembre 2002. 28 29 ERVENANS ET LES DOSSERS ~ voiries, réseaux divers, infrastructures extérieures aux batiments ; ~ paysagisme, espaces verts, espaces de plein ai. Outre ces disciplines purement techniques, d'autres spécialistes assurent les taches ayant trait & la gestion, a organisation ou aux sciences humaines, notamment : ~ gestion financiére et rentabilité des investissements ; ‘valuation des projets, métrés, devis et gestion des marchés de travaux ; = coordination, programmation et ordonnancement, tant en phase étude qu’en phase travaux ; ~ sociologie appliquée a habitat ; ~ergonomie ; ~ management de projet. Les bureaux d’études techniques (BET) Les bureaux d'études techniques se caractérisent par une organisation permanente, pluridisci- plinaire. On peut distinguer plusieurs formes de BET : idépendants ; téprés dans les entreprises ; tégrés chez les maftres de Fouvrage ; ~ intégrés dans les groupes industriels ; = publics ou parapublics. Ces différentes formes d’exercice ne prennent en compte que certains critéres et laissent de c6té notamment ~le statut juridique, qui peut étre public, civil ou commercial ; les éléments qualitatifs conceraant la gamme de spécialisation ; = les éléments quantitatifs, organisation professionnelle la plus représentative des BET est le Syntec (Chambre syndicale des sociétés d'études et de conseils) 442" Les ingénieurs-conseils ‘Les ingénicurs-conscils mono ou pluridisciplinaires exercent soit en profession libérale, soit sous forme de sociétés commerciales (encore qu’une société d'ingénieurs-conseils puisse exercor dans un esprit libéral). La principale caractéristique qui différencie les ingénicurs-conseils des BET est 'indépendance financiére, mais, par conséquent, rien ne distingue objectivement une société d'ingénicurs-conseils d'un BET indépendant. Une classification génératement admise fait ressortir ~ les ingénieurs-conseils de structure (béton armé, bois, métal, et) Jes ingénicurs-conscils en équipement (génie climatique, hydralique, électrique, ete); les ingénicurs-conseis spécialisés (acousticiens, thermiciens, éclaragistes, mecaniciens des sols etc). La plupart des ingénicurs-conseils sont regroupés au sein de la Chambre des ingénieurs-conseils de France (CICF). 14S" Les techniciens économistes de la construction (métreurs vérificateurs) Lintervention privilégiée de cette famille de professionnels concerne tout ce qui.a trait a V'éva. uation et a la gestion des cofts de la construction, Si certains techniciens économistes de la construction interviennent comme conseils tout au Tong du processus de l'acte de construire, d'autres n’agissent qu’en phase étude, 20 organisation professionnelle Ia plus représentative est 'Union nationale des techniciens économistes de la construction et des coordonnateurs (UNTEC). 1448 Les géométres-experts fonciers Par souci de simplification, nous inciuons dans ce chapitre la profession des géométres,certaines de ‘urs interventions s'apparentant a I'ingénicri, alors que leur activité principale y est étrangere. Est g6ométre-expert le technicien qui,en son nom propre et sous sa responsabilité personnelle, ‘xerce Ia profession libérale qui consiste A ttre babituel et principal, a lever et dresser & toutes échelles les documents toposraphiques cw tes plans des biens fonciers, & prooéder & toutes opérations ou études s'y rapportant ou en découlant ; ttre spécal, fixer les limites des biens fonciers& procéder & toutes operations techniques ‘1 études sur Mévaluation, le partage, la mutation ou la gestion de ces biens. Indépendamment de cette définition quelque peu restrictive, un certain nombre de missions ‘remplies par des géométres s'apparentent a Vingénierie, a savoir : ‘a conception, a téalisation ou la participation Ala conception et & la réalisation de lotssements ou ‘do groupements dhabitat individuel; dans ce cas,le géométre remplit un réle de maltre d’auvre, ‘conception, la réalisation ou la participation 3 la conception et & la réalisation des projets de VRD (oirie ot réseaux divers) ou d'infrastructures ; dans ce cas, le géométre joue un role d'ingénicur- conse; "rasistance pour Timplantation d'ouvrages lorsque celle-ci est délicate ou complexe, ou pour le ‘ontrOle ot Pavancement de certains ouvrages(telle la verticalité des immeubles de grande haute): \ participation & P’élaboration des réglements de copropriété avee répartition des surfaces Dhvatives et des surfaces communes. F revanche, d'autres missions remplies par les géométres dans Facte de construite sont exté- ‘floures 4 V'ingénierie et sont rémunérées sur des bases distinctes. La profession de géométre, comme celle darchitecte, fait Vobjet d'une double organisation orporative et syndicale. 15 Le coordonnateur OPC 14 fonction POPC (ordonnancement-pitotage-coordination) est en pleine évolution, balangant ‘eutie deux grandes tendances. La premiére fait du coordannateur un échelon fonctionnel qui n'est ‘iiveati d'aucune autorité propre et dont le role essentiel consiste a faire cireuler Pinformation, “sleet les décisions & prendre, fournir les éléments nécessaires A ces prises de décisions, signaler ‘6 feiups utile les éléments qui risquent de perturber la bonne marche du chantier. Le coordon- fualett» agent de tiaison est au service de tous les acteurs mais ne se substitue & aucun d'eux {ba soconde fait du coordonnateur le véritable mattre du chantier, investi de l'autorité du mattre ‘uvre pour tout ce qui concemne le pilotage des travaux. ‘Fs deux tondances ne préjugent pas des moyens mis en euvre pour assurer une programmation _Salinnolle des travaus, tels que les méthodes découlant de la théorie des graphes,avee ou sans _siiput informatique “1 Gatoe NF P 03-001 (article 3.1.4) applicable aux marchés privés de travaux de batiment ‘efor IA definition suivante & ia fonction de coordonnatcur OPC: « Personne physique ot ‘Hopalevhurgée d'assumer les prestations d'ordonnancement, de coordination et de pilotage dit sisiiet elles portent sur ‘analyse des taches 6lémenteires de construction, la détermination de Jeuis enehisinements, Pharmonisation dans Ic temps et dans Vespace des actions des différents ‘nfeasetis au stade des travaux et lors des opérations de réception..» jie: « Les tiches de coordination OPC peuvent étreassumées par un entrepreneut par ‘euvre ou par un intervenant extércur ala maitre duvre ct Ventteptse. Les inremvensanTs LES INTERYENANTS ET IES DOSSERS, Il est a noter que Ia fonction d’« agent de liaison » n'est plus reprise dans Ja norme depuis ‘décembre 2000, Faut-ily voir une spécialisation de la profession ? La fonction de coordination est souvent assurée par le maitre d’ceuvre,le BET ou lentreprse. Elle peut également étre assurée par des organismes ou des sociétés indépendantes, s'apparentant alors a des BET spécialisés, qui ont donné naissance A une véritable profession Lorsque le pilote veut remplir plcinement sa mission, il doit posséder un savoir-faire d’entre- prise lui permettant de s‘intégrer a Yexécution des travaux. Signalons enfin que la réforme de VingSnierie et de Narchitecture, qui avait fit une place & cette mission en Vnttulant « maftrise de chantier», été supplantée par la loi MOP, qui reprend une terminologie plus traditionnelle d’ordonnancement, pilotage et coordination du chantier dans laquelle on retrouve le sigle OPC. ‘organisation professionnelle la plus représentative est !"Union nationale des professionnels de Yordonnancement, pilotage, coordination, sécurité et protection de la santé (UNAPOC). Ses adhé- ‘ents peuvent bénéficir des qualifications de POPOIBI”, parmi lesquelles on peut citer: ~ une qualification technique complete (03.02) de OPC sur toutes les opérations en phase exécution, quelles que soient leur complexité et leur importance ; = des qualifications partielies, tel 03.01, limitées aux petites opérations en phase exécution, convient de noter la qualification 03.03, « planification-coordination des études », qui consaere Vintérét d'une telle fonction des les études et non plus seulement pour le chantier. Les adhérents de 'UNTEC (Union nationale des techniciens économistes de Ia construction et des coordonnateurs) peuvent aussi acquérir une qualification OPQTECC (Organisme profes- sionnel de qualification des techniciens de l'économie de 1a construction et de la coordination) ‘sous forme d’extension : ~ CC : coordination de chantier ct direction de travaux ; ~ CP : coordination-planification, ‘Le contrat qui lie le eoordonnateur au maitre de T'ouvrage ou & Tentrepreneur doit contenir la definition aussi précise que possible de sa mission, qui passe par des moyens en vue de faire respecter un object de délai aux entrepreneurs. Aucun document a caractére officiel ou rézle- mentaire n'existe dans ce domaine, TEM Le coordonnateur de sécurité et de protection de la santé La transposition d'une directive européenne sur Ia sécurité applicable aux chantiers,exposéc au chapitre 6 (§ 63),a cr€é une fonetion nouvelle de coordonnsteur de sécurité et de protection de la santé des travailleurs®. Cette personne peut étre = le maitre de Vouvrage, s'il est qualifie : ~ un partenaire membre de la maitrise d'ceuvre : une délégation peut étre donnée par la mattrse de ouvrage Pune commune de moins de 5 000 habitants: — un entrepreneur, lorsque le mattre de Vouvrage construit pour son propre compte, ou celui de son conjoint, ou ascendant ou descendant, et pour les opérations sans permis de construire, ccl ont la part de main-d'quvre est la plus importante pendant son intervention ; = un spécialiste tormé spécifiquement & cette nouvelle fonction. Ce « préventcur » (prévention- niste de la sécurité au travail sur les chantiers) ne pourra pas cumuler d’autre fonction, en tant que personne physique, pour les chantiers d'un montant supérieur & 760 000 euros. Le mitre de Fouvrege est chargé dela désignation du coordonnateur de séeurité et de protection de ia santé. I doit 'assurer de la compétence dela personne morale e/ou de la personne physique désignée pour cette fonction, Cotte compétence, la suite d'une formation spécifique et aetualisée tous les cing ans fait 'objet une attestation de compétence delivrée par Vorganisme de formation, luiméme agréé par les pouvoirs publics Tioisniveaux de compétence sont prévus en fonction de importance de Nopération. 28) oi sr a mse dorage publ, ade 77, dere applicaion m 98-1268, 829 noranbve 1993, erie 1, et ee de 21 dicerbre 1993, commene 17, a {Yo Montour ds wor publics ed bation! Cb pil, 20 sapere 2002, as CE Amend Hoxie, Coerdenat ye epivanon ero, tons Mort, 1999 an CE. lament .Ceuligna, Coornaon de seus oe proton ‘ela sont ESons 28 metres) * pour les batiments autres qu'industrels, a caractristiques techniques exceptionnelles, ces ize: ~ avec des porte-a-faux de portée supérieure & 20 metres ; ~ou avee des poutres ow arcs de portée supérieure & 40 metres; = 04 comportant, par rapport au sol naturel des partics enterrées de profondeur supérieure & 15 metres ou avec des fondations de profondeur supéricure & 30 metres ou nécessitant des reprises en sous-uvre ou des travaux de soutenement d'ouvrages voisins, sur une hauteur supérieure a 5 mares, Test & noter que obligation issue de ce texte ne vise que le domaine du batiment ;les ouvrages de génic civil, méme s‘ils présentent des dimensions exceptionnelles, ne sont done pas concernés. La mission obligatoire porte au minimum sur la solidité de Nouvrage (emission L.) et Ia sécurité des personnes (mission S), ainsi que sur les dispositions relatives a la protection contre les séismes (mission PS) dans les régions concernées. [1635] Les missions interdites article 10 de alot du 4 janvier 1978 est ainsi libelé : « 'activité de contre technique prévue ‘au présent titre est incompatible avec exercice de toute activité de conception, d'exéeution ou ‘expertise d'un ouvrage. ’agrément des contréleurs techniques est donné dans des conditions prévues par déeret en Conseil c'Etat. La décision d’agrément tient compte de la compétence technique et de la moralté professionnelle.» U1 arrivait en effet que des bureaux de contrdle assurent, en tant que sociétés d'ingénicurs, des ‘missions opérationnelles se rattachant & le maitrise d’ceuvre ou a l'ingénierie (telles que conseil technique, études de sol, coordination, etc.) ou a expertise, Ils ne peuvent plus le faire depuis le [® janvier 1979, date d'application de la loi. IEAM Les services publics ‘Les services publics tiennent une place & part, mais primordiale, dans lacte de batir, Tout & la lois fournisseurs, gestionnaites de réseaux, conseillers techniques en phase études ou en phase ‘yavaux, les services publics sont les interlocuteurs obligatoires du chargé d’opération, Ce dernier aura toujours intérét a se rapprocher d’eux le plus tot possible dans le processus de déroulement d'une affaire,afin de poser les problemes et d’en rechercher les solutions en temps ‘pportua, 1 La direction départementale de l'équipement (DDE) |e responsable de Ia maitrise d’ceuvre en phase travaux ne devrait théoriquement plus avoir de vontact avec Ja DDE, tous les probltmes administratifs ayant été examinés en phase études. |i gous semble toutefois intéressant que ce responsable ait une idée du fonctionnement et de organisation de la DDE. {Lwexiste pas d’organigramme type des DDE. I! différe suivant les départements, en fonction ios besoins locaux, laissés & Pappréciation des directeurs départementaux de I'équipement. IYune maniére générale, deux organigrammes sont possibles : soit il regroupe des organisations centralisées comprenant des services par fonctions et des “Arrondissement uniquement opérationnels ; 4oit il prévoit Vorganisation darrondissements polyvalents, regroupant les différentes fonctions ‘{npect opérationnel A tite d'exemple, tes services des organisations centralisées peuvent éire les suivants forvice Habitat responsable de Pensemble de la fire logement (construction, réhabilitation, sestion locative des pares HILM ou privés conventionnés) ; worvice Constructions publiques, responsable des études de faisabilité, de V'établissement du fittamme, du service des études et des travaux des différentes opérations & caractére public, {velo compte de I’Btat et d'autres partenaires (collectivités locales chambre de commerce,cte.); service Uibanisme-Brat, responsable des études générales pour le compte de I'Btat (prise en ‘onipte des intérets supracommunaux et du respect du droit dans les documents de planification) ‘qu doivent permettre de mieux anticiper sur les grandes évolutions en cours dans l'aménage- ‘nent du territoire. IL est aussi responsable de la politique de la ville et du développement soci ‘uibain, Le contrdle de légalité est souvent rattaché a ce service ; service Infrastructure, regroupant les arrondissements teritoriaux qui grent les travaux courant, | avrondissements responsables des grands travaux, les services de distribution d'énergie qui, dans ‘rlaines DDE, sont rattachés & Purbanisme, _ TEE Los services techniques de la commune _ Es Fesponsnble de la matrse dveuvre en phase travaux aura toujours intrét, en cas dimprévus le slificultés particuligres,& se rapprocher des services techniques de la commune ot se drasbent les (ravaur. i sesliesents partenaires du chantier auront & prendre contact avee ces services pour les ques- ‘eae byanien ~axiuitalion (installation de grue ; AES INTERVENUNTS ' i LE DOSSIER TECHNIQUE ET ADMINISTRATIF ‘ita méme personne physique a établi les pitces écrites du dossier et est chargée de la direction «le Vexécution des contrats de travaux, les développements qui suivent deviennent sans objet. Mais jl en va souvent autrement, Le maitre d'ceuvre, tout en supervisant le maitrise d’euvre chantier, délegue a Tun de ses collaborateurs (chargé d'opération, eonducteur de travaux) la conduite quotidienne de cette mission. ‘Deux eas sont alors possibles : ou ce callaborateur a participé de fagon permanente a la conception, I ntervient plus en aval de l'opération, uniquement au démarrage des travaux. Ce dernier cas ‘tant assez fréquent, il nous a semblé intéressant de Venvisager. sponsable des travaux doit alors prendre connaissance dans le détail des documents généraux ifs A Fopération et des documents ayant fait objet de la consultation d'entreprises. (XEN Documents généraux Les documents retragant Vhistorique des décisions jusqu’aux marchés de travaux sont & connaftre vec, pour certains, un intérétlimité mais trop souvent la mémoire des décisions disparait avec Ie temps. On peut citer: {e programme qui devrait prendre en compte la volonté du maitre de Vouvrage jusqu’a la mise en Service du bétiment. Les éléments qui y sont joints reprennent normalement les études de sol, les Flevés topographiques, des enquetes, et ie marché du mattre d'eeuvre qui définit sa mission pendant les travaux et la réception ; J marché du controleur technique précisant ses interventions de contre par rapport aux diffé- antes techniques ; “Jo marché du coordonnateur de sécurité et de protection de la santé les comptes rendu figurant | repistre-journal de la coordination ainsi que les éléments figurant au plan général de coordi- tuiion (PGC) et au dossier des interventions ultérieures sur Fouvrage (DIU) ; » len comptes rendus de réunion de coordination des études, les acceptations de 'APS et de FAPD. ete. de consultation ‘121 documents ayant fait Pobjet de la consultation sont en général, pour un marché public “suiceinant une opération de logements, les suivants: Te seglement de consultation (RC) ce reglement définit a régle du jeu de la consultation. (eise les modalites matérelles de la consultation et définit les crtéres de choix des entre- oe parle mee de Touvrge: En marhe pblc le cadre du RC est der par Tate du Hs aot 20, pris en application de Varticle 42.du CMP ; ‘Pacis d’engagement de Tentreprise (ou des entreprises) HES INTERVENANTS ET 25 DOSSIERS ~ le Cahier des clauses administratives particulidres (CCAP) ; ~avant-projet de structure ; ~ les notes de caleuls thermiques, le calcul des coefficients ; =le calendrier d'exécution ; ~le rapport d’études géotechniques ; ~ le Cahier des clauses techniques particulidres (CCTP) ; ~ Ie caleul de surfaces des logements ~ le devis quantitatt de chaque lot ; ~ le dossier des plans architecte ; ~le dossier des plans techniques Le Cod des marchés publics (article 41) prévoit obligation de remettre gratuitement le dossier de consultation permettant a entrepreneur de répondre & Foffre. Pour les collectvites terntoriales, ‘tte remise peut étre assortie dune caution afin d'inciter Nentrepreneur & réponcre. EEE Analyse des limites de Prestations {2 coordination entre les différents corps d'état représente une des difficultés importantes dans le déroulement des travaux d'un chantier de batiment, lorsque les marches sont raités ee Comps d'état séparés. Une étude séricuse et précise des limites de prestations entre les différents it facliter cette coordination et éviter des discussions souvent pénibles du genre «qui fait quoi?» et surtout « qui paie ? » Bien que les marchés soient deja passés, nous pouvons rappeler que le prescripteur des lots passés en marchés séparés doit se montrer tr8s rigoureux, car les oublis engendreront le eas chant des avenants au marché. [convient de garder a Pesprit les spécificités régionales ainsi lo magon est pldtrier dans IEst, {c peintre est plitrier & Lyon - ou corporatistes : le plombier n’est pas toujours zingueur mais i st parfois chauffagiste et pas climaticien, ete. Sans en dresser une liste exhaustive, signalons quelques points particuliers touchant aux limites de prestations entre corps d'état, qui doivent étre examings bien sir lors de la redaction du devi eseriptit. mais aussi parle responsable de la conduite du futur chantier, ne seraitce que pour remédier a d'éventuels oublis. Faas le cas un marché unique, c'est & Ventreprise générale ou au groupement dentreprises Gassurcr Ie continuité d'un fot & Pautre (nous ne parlons pas ici des prestations oubliées mais de la liaison entre les corps d'état). ites de prestations entre EDF et l'entreprise d’électricité { Réglementation :ne pas oublier que la réglementation peut, sur certains points de détail, tre interprétée de maniere différente d'un secteur a l'autre, ~ Alimentation du transformateur : t? Od commence et ot ~ Alimentation du bitiment : le coffret doit étre placé en fagade ? & colonne ? ~ Alimentation du logement init la prestation ? Vintérieur ? au pied de la ui doit réaliser les cofonnes montantes ? 282°) Limites de prestations entre GDF et Ventreprise de plomberie ~ Alimentation du batiment: la prestation de GDF s' bouche a clé au sol ? au local du compteur & paz ? qillimentation du logement: qui doit exécuter les colonnes montantes ? Quels sont le point de départ et la fin des prestations du plombier ? ve-telle au cofiret de fagade ? A la 40 Le DOSSIER TECHNIQUE ET ADMINISTRATE 23.471 Limites de prestations entre le service des eaux ot l'entreprise de plomberie {1a prestation du service des eaux se termine-telle : ‘au compteur général placé & la limite de propriété ? ‘compteur général placé dans le local des eaux par batiment 2 ‘au compteur par cage ? ise cas d'une arrivée dans un local surpresseur, il faut bien préciser le nombre de compteurs ‘eessaires pour : alimentation en eau froide des logements ; alimentation en eau chaude des logements ; te remplissage du réseau chauffage secondaire ; Valimentation des communs. bi 234” Limites de prestations entre entreprise de gros couvre et les corps d’état secondaires A tre dexemple, il parait souhaitable de définir quelques regles simples, parmi lesquelles : (2841) Trémies et rou de scellement Exécution par Ventreprise de gros ccuvre suivant les indications des corps d'état intéressés, ve fication en cours de travaux par les comps d'état intéressés qui restent responsables de leurs et trous de scellement. En cas d’erreur provenant de leur fait, ils en devront la rectification. Rebouchage & la charge des corps d'état intéressés. Ce rebouchage devra étre exécaté en creux dle facon & laisser au magon la possibilité d'effectuer une finition soignée. Rebouchage des trémics ou trous non utilisés Ce rebouchage devra étre exéeuté en creux de fagon a Iaisser au magon la possibilité d'effectuer une fir ‘Pans te cas ot les indications des entreprises n'auraient pas ét6 respectées, Yentreprise de gros ‘enuvte supportera seule la responsabilité des malfacons et en devra la rectification. 1443] Fourreaux, govjons, tasseaux, taquets, etc. Youruitare par les comps d'état intéressés, ; Mlic en place par lentreprise de gros euvre dans les mémes conditions que les trémies et wows ie seellement. 144] Echafaudages ‘L9 gros ccuvre ne doit pas systématiquement les mettre en place, Dans le eas oi ils sont nécessaires, ‘is sont @ la charge de lentreprise intéressée, qui a le devoir de ne pas détériorer I’étanchéité si elle ah Wai, 9148) Traits de niveau ‘16 jos quvre aura a sa charge I'établissement, avant et aprés les endluits intérieurs, d’un trait fe 1-eau i) un métre du sol fini, dans toutes les pices sur murs et cloisons ainsi que sur les huis- 2eHe4 polibres. Cela est trés important dans le eas d’exécution de revétements de sol autres que Fes sold minces, 4 ENANTS ET LES DOSSIERS ‘BBS Limites de prestations entre l’entreprise de gros ceuvre, EDF-GDF et le service des eaux. Pour les trémies, trous de scellement, fourreaux, etc. entreprise de gros ceuvre est seule respon- sable de la réservation. Le rebouchage pourra étre, dans certains cas (& préciser), exécuté par elle. 23H Limites de prestations entre gros couvre et étanchéité Formes de pente On laissera de prétérence l'exécution de la forme de pente des terrasses au lot « gros wuvre ». Les cas d'espice sont a traiter en fonction de Vordre des taches et de la répartition des respon- sabilités. [F382] Protection d’étanchéité Prévoir le gravillon de protection au lot « gros ceuvre ». Tes souvent le Jot « étanchéité » le sous- traite au lot « gros ceuvre ». Ces deux dispositions devraient étre prises afin d’éviter les réserves d'une entreprise sur le travail de autre. Dans le cas de réalisation d'un appartement témoin pris dans une structure en cours, 'étanchéité de cet appartement sera exécutée par le gros cuvre avec des moyens peut-étre provisoires mais cfficaces (papier goudronné, solins en platre, etc, sur tous les trous et trémies). [363] Nettoyage et déchets de chantier Ce poste tend a se développer du fait des nowvelles exigences réglementaires. La norme NF P 03-001 exclut du compte prorata le nettoyage (article A 3.1.1). Elle met & la charge de chaque entrepreneur l'enlévement des déchets qu'll aura produits (article 16), EEE Limites de prestations entre gros couvre et cloisons Le tracé des cloisons devrait étre obligatoirement fait par entreprise de gros ceuvre qui en Profiterait pour effectuer les rectifications nécessaires de ses murs ily a lieu. ‘ABS Limites de prestations entre gros ceuvre et revétements 238.1] Escaliers préfabriqués Lentreprise de gros cuvre devra exéeuter, aprés Ia pose des marches et contre-marches, le ragréage des limons 2383] Planéit Ce probléme provoque de nombreux litiges ct ily a lieu de bien définir la prestation due par te gros euvre et de préciser qui doit le ragréage. II convient de prévoir une réception partielle du support, réception contradictoire entre gros couvre et revétements, arbitrée par Parchitecte. des dalies"” devant recevoir un revétement mince o FDU 21 (Exon dos teneuxen bien, ee 5.22, (2283) Brut de décoftcag Cotte question entraine également de nombreux litiges et il convient de définis avec précision {a prestation due par le gros ceuvre (balévres, flaches, bullage, etc.) et de prévoir une réception partielle des supports, 237 Limites de prestations pour les cloisons et fermetures (23941] Huisseries, batis, précadres {a devraient étre fournis et posés par Ventreprise qui réalise les cloisons. Cette entreprise serait hinsi rendue responsable de aplomb et de la fixation. 8392] Cloisons sdches ans le cas de cloisons stches (plaque de platre), il est intéressant de mettre en place les huis- vories a Favancement de la cloison. 2310 Limites de prestations entre ouvertures extérieures et gros ceuvre {Le calfeuirement est dans tous les eas la charge du mem convient de définir & Vorigine un systéme ayant fait ses preuves. Mieux vaut rejeter la ‘compression d'un compriband, qui est d'une réalisation difficile sur une magonnerie imparfate, ft Vorienter vers le bourrage d'un joint Ja pompe. 21" Limites de prestations entre menuiseries intérieures, gros ceuvre ot électricite 43.07) Plinthes ‘G0 detinira le mode de pose ;si la pose a lieu sur des taquets de bois, ces derniers doivent étre liviés par Pentreprise de menuiserie et posés par l'entreprise de gros cuvre ou de cloison. THAI) Tropes de visite pour gaines techniques files sont fournies par Te lot « menuiseries intérieures ». Pour la pose, deux possibilités sont hvisayeables soit par le lot « cloison » a Favancement ; sit par le lot « menuiseries intérieures », qui devra le positionner a l'aide d’un gabarit. ‘#2. Limites de prestations entre serrurerie et autres corps d’état {.siraue les garde-corps sont congus de fagon & mettre en ceuvre plusiours matériaux différents {pat exemple bois, métal et verre), l'ensemble est confié & 'entreprise de serrurerie, qui sous- ‘sit souvent certaines parties de ouvrage. sx provoque de nombreux inconvénients entre autres : shes retards dans les livraisons ; «es eftours dans les dimensions ; ‘tes diiultes de reglements entre les entreprises. a (DTU (Estee es reve en bon, otide 521, 2 US SVTERVENANTS ET IES DOSSERS Teonviendrait, peut-étre, d'inclure dans les lots respectifs la partie de Youvrage qui s'y rapporte, 2839: Limites de prestations entre plomberie, équipements de cuisine ot chauffage 23157) Plomberie- équipements de cuisine Siun lot « équipements de cuisine » est prévu,ce qui n’est pas toujours le cas le lot « plomberie » ddevra se mettre en rapport avec Ie lot « équipements de cuisine » afin de connaitre la nature des prestations de cc lot et de coordonner tous les raccordements. Le lot « équipements de cuisine » fournira au plombier un gabarit de pose et une partie de raccords d'alimentation et dévacuation (bien préciser ces fournitures). Plomberiechaufloge Le calorifugeage des alimentations eau froide est & prévoir dés la pénétration de l'eau froide et non a partir du compteur général ;il faut prévoir le ealorifugeage du compteur général, ainsi que ‘celui des conduites de la Compagnie des caux qui sont A 'intérieur du batiment, 2K4I Limites de prestations entre chauffage et peinture Les radiateurs ayant été montés et installation essayée en pression, es radiateurs doivent étre ,ou qvele acommis une fv avec évidemment les consequences qui en découleraient. doen + CPC (cahiers des prescriptions communes) bien que certains soient encore utilisé 2a jer 203) VA.MISE AU NOINT DU DOSSIER MARCHE DE TRAVAU Teese zavaux de batiment, par les cahiers des charges des DTU (annexe 2 de Partété récité), ‘mais non les cahiers des clauses spéciales de ces mémes DTU pigtnestivement, ces fascicules somt transformés en normes francaise homologuées et nef rent plus en tant que CCTG applicables aux marchés publics de travaune ze a Eee nae mate dceuvredevront jesifier d'un savoir faire dont le contenu cet een Bar le vocable «les reges de Yat», celes-cicomprenant au moins les teples des CONG jabalons enfin que le marc faisant référence au CCAG travaux (article 3.12 du décret du 2 Janvier 1976) dot réapituler toute dérogation aux CCTG en fin du CCAP sous pene de sate S24" Les normes européennes Tes documents techniques généraux (CCTG et aormes) vont étre repr sous la forme de trois rnormes européennes : arene Ge tYPe B :dans une famille de produits elle donnera la détnition, es caractéristiques et les performances d'un produit ; ae preguae: Pe Bet elle defini te mode de détermination une performance pour une famitie le produit ; a des sart2be A elle précise Puilisation des performances des produits dans la détermina- tion des performances des ouvrages. Fea mes tl seront cites « harmonisées » vont servr de réérence& un marquage CE des produits sa : LE ROLE D’ ASSISTANCE DU RESPONSABLE DES TRAVAUX {Hest souhaitable que le responsable des travaux intervienne en amont de la phase opération- tele des travaua, afin d'avoir une bonne connaissance du dossier sous ses différents aspects lwchnique, administratif et financier. C'est la raison pour laquelle, chaque fois que ce sere Dowsble, it devra participer a la mise au point du dossier de consultation des entreprises, ainsi |W ux négociations et discussions avec les entreprises pressenties. MH Lassistance av rédacteur du cahler des charg. a réglementation (CMP, article 13 ; NF P 01-001, article 42.1) a voulu faire une distinction Justifige entre les différents cahiers des charges afin de séparer les clauses administratives et tes clauses techniques, dod les CCAG et CCAP pour les clauses administratives générales ot patticuligres et les CCTG et CCTP pour les clauses techniques. Le terme général de « cahier sles charges » englobe tous ces documents cités au chapitre précédent tors de la rédaction de ces pices, la démarche ne doit pas consister & remplit les parties vides ‘un document type établi par tel ou tel organisme, mais plutot a projeter Vopération dans le Inns & vsualiser organisation du chantie et a rédiger en conséquuence les clauses correspon ‘antes. Le rédactour, s'il n'est pas lui-méme le maitre du chantier ou sl n’en a pas le savoir-tnive, doves travailler en équipe avec celui ossistance semble indispensable sur les points suivants, Fallotissement des travaux ; 'e dclai global, les délas partiels la période de préparation du chantier et les pénalités de retard appliqués ; {n mature des documents contractuels qui définiront les délais: planning-enveloppe, livraisons ‘pavtilles, découpage du batiment en vue de la planification, etc. : 'e plan d'installation de chamtier et ses contraintes ; (plan d'implantation les travaux relatifs & la cellule témoin ; { epliement des installations de chantier et la remise en état des lieux ; les nettoyages de chantier; {fc reglement du commpt prise {e plan général de coordination ; organisation des visites préalables a la réception organisation des réunions de chantier ‘cs documents ou informations & fournir par les entreprises ; {1 formule de variation des prix (actualisation et/ou révision) suivant les phases d'intervention “les entreprises et la réglementation imposée au maitre de Fouvrage : ‘es plannings des essais et de remise des documents des ouvrages exécutés. ferentreprises et les travaux a laisser & initiative de chaque entre- JA.MISE AU POINT DU DOSSIER MARCHE DE TRAVAUK Vassistance lors des négociations et discussions avec les entreprises pressentios Dans certains cas les pidces ayant servi a la consultation sont modifiges en vue de la signature des marchés, en fonction = de propositions de variantes faites par les entreprises ; im changement davis du maftre de Fouvrage ou du maitre d'euvre. Une négociation engage alors entre le maltre de l'ouvrage, assisté du maitre d'ceuvre, et les entreprises Dans d'autres cas, cette possibilité n’existe pas. Le dossier d'appel & la concurrence devient alors le dossier du marché, ‘AREYS Les types de consultations La possibilité d'engager ces négociations est lige au type méme de la consultation. I faut alors considérer les trois cas suivants, [E21] Marché soumis ou CMP Le tableau 4.1 indique les modes de consultation prévus au CMP. 1. Conslaton snpliia ‘Apr tbapen de mininum 3 cfs la penonne responce ds mach engage "égprioion avec un ou plaeus candidal (CMB ariel 57) 2 Aopltofs ower 0 rset acts do choix de farce 53d Cade des marché pubs pen te comple or dures rites indus dns le raglenen de canon. fy pas de nda, ‘ion possible, Tous cas ices one dosh por ake décroisan importance {MP eile 5, 3. Appel defes er peormonces Lo propane fae ul bse den progionme fncionel dil Le pocidu et ‘esrine (CME, ticle 68). Cheque concrete! etd pr le ry qu pau darander > compter ov moder Ite, das le cade dn logue compa 4. Conception eek it eoe dds coreg cso intoenen de emote pa do ‘zs cniges ue de ses Ast de Foon do cages conto, ‘fre pe ese, corpo meie ENF ee 7) 5. Norchés nigocie {ie noite de Tourage engage ls négriations ave a minimum 3 conde ahve cersuielirenent e mohs.Is'agt de cae pins ps par til 35d Code des orcs pubis. Examples = opel does nkuceur; ~ gence site 2 des vénemen’s mpi; = nochiscomplénaraire, Ta négociation dans la passtion du marche est um sujet propre aux controverses Ine sag pas de marchandage (pour obienir un rabais), mais des éléments prévus Gans Ie reglement de consultation, ’égaité des eandidats étant préservée. I pourra s agit jalk priser la natare des matériaux ou le marque par rapport &la déSinitionformulée Tors de ia consultation ; 7,Taceepter les sous-traitants proposés sur une liste pa entreprise qui pourra les consulter par 4a suite pour Vexécution des travaux ~ de forfaitser certaines prestations ; \envisager certaines options (ou vatiantes) qui n'auront qu'une faible incidence ffnancidre ; Tabloou 4.1 1s modes de corseation cn marche pulie LEHOKE DASSISTANCE by gesonsaple 0¢5 TRAUE Ale eevoir le marché quand un PAQ (plan assurance qualité) est préva ; ide déroger 4 des normes, suite au choix des matériaux. |e renforcement de la réglementation (CMP. article 35) réduit les cas de négociation dans leg ‘hnarchés publics, Le marché négocié fait Fobjet: ‘un avis d'appel public & la concurrence (sauf exceptions) : «un délai de 37 jours pour engager la négociation apres cet avis; ‘un avis préalable favorable et motivé de la commission dappel d’offres dune collectivité locale ¢ tle la parution d'un avis attribution. {42.12] Marché soumis ni au CMP ni aux procédures européennes Aucune régle particuliére ne s'applique et le maitre de 'ouvrage peut pousser la négociation aussi Jnin qu'il Ie souhaite, lors des discussions et mises au point successives. Le maitre de Youvrage gui ‘la reputation de pousser trop loin les négociations avec les entreprises court le risque, dans le sndre de futures opérations, de voir celles-ci «se couvrir » en majorant préalablement leurs prix ‘Fun montant sensiblement équivalent a Vinévitable rabais « commercial » demandé, {W3.13] Négociations en cours de travoux, en marché public ou privé {La négociation est possible & tout moment du chantier, jusqu’a son terme. Le marché est régi pat le contrat. En cas de désaccord, c'est-adire lorsqu'une question posée nec trouve pas de ‘pense dans les documents du marché, il faudra trouver une solution dans Ia négociation,ot le ‘lus persuasifimposera son point de vue - d’od importance de fa rédaction des documents tontractuelsfaisant Pobjet duu marché. Fn marché public passé par une collectivité tersitoriale, Pavenant supérieur A 5 % du montant su marehé doit étre soumis au préalable & Pavis de la commission d'appel d'otfres, 422° Examen des variantes techniques ou financiéres proposée: par les entreprises {cs négociations, lorsqu’elles sont possible, 'engagent entre le maftre de Pouveage,asssté dy maitre d’euvre, et la ou les entreprises (suivant le mode d'intervention des entreprises). {cs négociations peuvent porter essentellement sur les points suivants, (4221) Propositions de variantes techniques ‘Changement d'un matériau, remplacemeat d'une prestation par une autre. Changement d’un processus opératoire, remplacement par un autre plus facile pour Ventre. prise, Modification de certaines dispositions techniques. 14223] Propostions d‘ordre administatit + Haboration en commun du calendrier d'exécution détaillé, * Discussion des clauses du futur marché, notamment : Ales formules de révision ou d'actu: des pénalités éventuelles ; «lu montant de Ia retenue de garantie et de son éventuel remplacement par un cautionnement és jes travaux ; w. sle la date de démarrage des travaux ; ‘ie 491 dole bi conditions de paiement ; 190122 do 29 jorier «lu versement d'avances de démarrage ou d’acomptes sur approvisionnement, 1959 mods fo! Sop. 56 57 IA ANSE ALL ROHN OU BOSSIER MARCHE DE TRAWHU Dans toutes ces discussions, deux objectils saffrontent : ‘celui du mare de Vouvrage, qui est d’obtenir les meilleures prestations ou le meilleur rapport ‘qualité-prix ; - celui de V'entreprise, qui est d'assurer des prestations acceptables dans le respect des r2gles de Vrart et dans des conditions de rentabilité maximales. Ces deux objectifs se révélent toujours antagonistes et c'est le role du maftre d'euvre darbitrer ‘chaque fois qu'il le peut, ce qui implique qu'il ait la confiance des deux parties II doit, en effet, éviter de: ~laissertraiter un marché a un prix trop élevé vis-a-vis des prestations artétées,car il ne jouerait pas le rOle de conseil que le maitre de Pouvrage attend ; laissor traiter un marché & prix trop faible vis-2-vis des prestations, soit que l'entreprise ait des conditions vraiment différentes de ses concurrents, soit que des moyens d'études particuliers lui permettent dabaisser son prix, soit qu’elle fasse un difficile pari sur la manidre dont elle sen sortira et alors le maitre de Vouvrage et le maitre d’ceuvre risquent de regretter amerement de lui avoir contig le marché, Cependant, les mises en garde formulées par le maitre deuvre sont trop rarement écoutées par te maitre de Touvrage. Le maitre d'cruvre aura donc tout intéret a formaliser ses observations aut maitre de Pouvrage, afin d’anticiper les difficultés (fail, résiliation) qui pourraient survenir du fait de Pabsence d'écoute de la part du maitre de Nouvrage. Vassistance des dossiers articipation & Ia mise au point Le bien-fondé d'une période de préparation est parfois contesté, notamment par les maftres de Vouvrage qui, dés lors que les entreprises ont été désignées, souhaitent voir les travaux ‘commencer immédiatement. Leexpérience prouve qu'il faut consacrer & la préparation du chantier une période raisonnable, siT'on veut obtenir un déroulement des travaux satisfaisant, Nécessité de disposer d’une période de préparation des marchés ‘Un temps matériel est nécessaire pour parfaire juridiquement le contrat, en transformant les Propositions des entreprises en dispositions contractuelles. La solution qui consiste & commencer les travaux avant la notification est interdite en marché public, t avant la signature du marché est @ bannir en marché privé. Les documents contractuels prévoiront une période de préparation, Les documents généraux y incitent (CCAG, article 28.1) ou le définisent (NF P 03-001, article 10.1). I faut noter que désormais, le Code du travail (article R. 238.27) impose un délai minimal de ente jours & compter de la réception du contrat signé par le maitre de 'ouvrage, pour établir un plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS). 432:) Préparation des marchés Cette tache consiste & inclure les résultats et décisions pris pendant les négociations ou la mise u point, tels que feetification des plans et dessins ; modification des descriptifs et quantitatifs rditications éventuelles de certains détails du cahier des clauses partieulidres (CCAP ow. cs); sa ROLE D/ASSISTANCE DU RESPONSABLE DES TRAIAU ‘mise au point définitive des bordereaux de prix et détails estimatifs ; rédaction de Tacte d'engagement définitif qui remplacera le premier ; ‘aboration graphique du calendrier d'exécution, ete. ; pparaphe et signature des pices contractuelles. [Lo seul point déiicat, sur un plan matériel, est de vérifier dans le détail la cohérence des pices, et de définir pour chaque pice qui doit en assurer la rectification, la mise & jour et la repro- tion en nombre dexemplaires nécessaires. 9 LA SYNTHESE DE L’OPERATION ‘Les tis fiches de synthése ci-dessous permettent de consigner : = des renseignements Pordre général ; «des renseignements sur les prestations prévues au Cahier des charges techniques particuligces {CCTP) qui regroupent les principales informations techniques contenues dans le dossier des ‘archés, La fiche que nous présentons correspond a une opération d'une trentaine de maisons {roupées locatives pour le compte d'un office de HLM : lune récapitulation des marchés La fiche a été établie pour une opération de trente maisons Individueltes LES INTERVENANTS EF LES DOSSIERS —emprise sur le domaine public ; servitude de visibilité et d'alignements —branchement aux égouts ; ~ incidence de I'installation d’une grue sur I’éclairage public ; ~ circulation pour accés au chantier; ~ protection des arbres sur le domaine public ‘Compte tenu de {a loi sur la décentralisation et des nouveaux pouvoirs donnés aux collectivités territoriales, ces services ont compétence pour traiter des questions suivantes : réception des doléances des administrés, coordination des réseaux sur la voie publique (y compris EDF, GDF, Franco Télécom, La Poste, etc). 8 Blectricité de France - Gaz de France (EDF-GDF) {a lol de nationalisation du 8 avril 1946 a réuni les différentes entreprises de production et de Ulistribution d’électricité et de gaz dans un ensemble formé de deux établissements, Electricité de France et Gaz de France, dont la vocation essenticle a été de regrouper les activités auparavant dispersées. EDF et GDF ont le statut juridique propre aux établissements publics nationaux & caracttre industricl ct cornmercial. Ces deux établissements sont autonomes et indépendants l'un de l'autre our tout ce qui a trait a la production d’énergic. Ils ont par contre en commun le service de la distribution et Ie service du personnel. Le service de distribution étant mixte (électricté et gaz), Vinterlocuteur du chargé «opération sera, dans la plupart des cas, fe centre de distribution du secteur géographique concemé, qui brientera la question soit sur le service technique électrcit, soit sur le service technique gaz. Pour les petites opérations ou la maison individuelle,Vinterlocuteur peut éte la subdivision (3 6 subdivisions par centre). Le service des relations commerciales sera toujours concerné Les installations électriques intérieures doivent faire objet d'un controle de conformité aux normes existantes, effectué par I’échelon local du Comité national pour la sécurité des usagers deV'électricité (Consuel),a la diligence du maitre de 'ouvrage ou de entrepreneur installateur U est & noter que la mise en application des directives européennes « gaz» et « lectrcité » aiéne de nouveaux opérateurs en plus des opérateurs historiques GDF et EDF, AES Services des eaux ot assainissement La responsabilité de V'alimentation en eau potable et de I'évacuation des eaux usées incombe en France 8 Ja commune ou au groupement de communes constitué a cet effet (syndicat pour les e2ux) ou pour un objet plus général (syndicat & vocations multiples ou communauté urbainc), ce morcellement n'étant que la conséquence de la diversité des origines d'eau. Le dispositif de captage et de distribution d'eau n’a pas été nationalisé comme celui du gaz et de Pélectricité. Il existe de ce fait, en France, plusicurs sociétés distributtices qui se partagent le ‘erritoire et la desserte des besoins, mais dont les réseaux ne sont pratiquement pas intercon. neetables. Les collectivités ont la faculté soit de gérer directement leurs réseaux, soit de conficr tout ou partie de cette gestion a des entreprises spécialisées au moyen de contrats de concession (les ‘uvrages sont réalisés par Ventreprise et 2 ses frais) d'affermage ou de régie (les ouvrages sont réalisés aux frais de la collectivité locale puis confiés a I'entreprisc, qui en assure seulement le fonctionnement et entretien). Dans la plupart des cas, ces sociétés gerent également les réseaux d'assainissement, les stations <épuration, voire les dispositfs de traitement des ordures ménageres ou de chauffage urbain, Elles se sont en effet progressivement transformées en sociétés spécialisées dans les services spécifiques des collectivités locales, déchargeant ces demiéres de lourds impératifs de gestion. 36 2) Ch Sok. Garcia, Cove ‘roiqe de Peau, Eons = Essai rolsa ox oi de enkoprona pr un laboctie scan og por lomaie dosage ee mate dene, Couche do sfogoge en sist; bordves A2 harchssobis (8 cm de nl, ‘ype sara, ~9.2250 mn: PVC ste owsnwanen =2 > 200 rim cenkihigé ok sie 90 A ou 125 A stv’ le proferdeus, (0,80 0,80 m ev 0,80 m préfbigus ou cous on place, Le pon d'edcufon ave rep pista accrd des trices cniqus de Ja commun, Morgue. 58%9: 7 de 8 mes deta, enroeare dvr soumette ov mae dceue on plan dita exécuton o fw rant le plonans et a mobir cn 66 |A MIS ALJ POMNT DU DOSSIER MARCHE DE TRAVALX OE YORERATION GMM Fiches de synthase par lots Les tableaux suivants présentent des modéles de fiche de synthése par lots. Le tableau 5.1 permet de connaftre a liste des produits de construction que entrepreneur envisage de mettre en oeuvre, vee Nindioation de « technique courante » ou non. Le tableau 52 permet d’obtenir la liste des plans ot leur échéancier de la part des entreprises ayant & charge la confection des plans d'exécution. Lot gros eure Liste des produits de construction envisagés Technique courante :ovi/non eon lon pre 3p, Ow Feurisau: Yobleow 5.1 iste des plans dus eu marché Echéoncier de remise LA PREPARATION DU CHANTIER ' L'ORGANISATION GENERALE DU CHANTIER ‘Les participants habituels a la vie quotidienne du chantier sont : le maitre de louvrage ou son conducteur d'opération, au cours de visites en principe occa: sionnelles organisées par le maitre d'ceuvre ; ~ ou bien le maitre de ouvrage mandaté ou son représentant ; ‘architecte, le maitre dceuvre ou son représentant ; ~ le bureau d'études techniques (BET) ou les ingénicurs-conscls des différentes spécialités ; économiste du batiment; Vorganisme d’ordonnancement-pilotage-coordination (OPC), sil est prévu; {te contrdleur technique, sil est prévu ; Je coordonnateur de sécurité ; te coordonnateur des systémes de sécurité incendie (SSI), le cas échéant : les entreprises titulaires des différents lots. (EE La direction de chantier Le fonctionnement de la direction du chanticr doit étre clairement défini, au besoin sous forme «un organigramme, de maniére que chacun sache de qui il dépend et qu‘aucune confusion ne ‘gne dans Ia transmission des instructions ou de P'information. Nous donnons ci-aprés quelques exemples qui ne peuvent étre que des cas particulicrs, D’autres situations peuvent étre envisagées, tenant compte de positions différentes du coordonnateur, du RET, de la conduite d'opération ou de assistant du maftre d’ceuvre, du mandataire, etc Nous retrouvons dans ces organigrammes deux types de relations : la relation contractuelle :chacun ne peut recevoir d'instruction que de son propre cocontractant : ‘a relation fonctionnelle : le contrat prévoit (ou devrait prévoir) des liaisons de fonctionne. tent, Par exemple, le maitre de ouvrage demande au maitre Pccuvre de délivrer un ordre de service & entrepreneur, Si cet ordre de service concerne un sous-traitant,la transmission se fera sous couvert de I'entrepreneut. Il n'y a done pas de relation directe entre le maitre d’wuvre et fe sous-traitant, {Ine faut pas oublier la relation humaine, informelle certes, mais qui permet de résoucre bien des iroblemes. Cependant, la relation contracuelle se substitue ata relation humaine dés qu'une situation devient conflictucll, {es organigrammes des figures 6.1 & 64 présentent des marchés séparés avec OPC (coordonnateur) contractant du maitre de Fouvrage (fig. 6.1); Trentreprise générale (fig. 6.2) ‘a coordination OPC confiée au mattre d'euvre avec des marchés séparés (ig. 63): les entrepreneurs groupés (fig 6.4). 73 ORGANISATION GENERALE OU CHANTS | rst panne cin anger ena (EMM Le compte interentreprises \Lorsque les entreprises sont réunies pour exécuter un bitiment ou un ouvrage de genie civil en vant passé des marchés séparés, i est souhaitable que les branchements ou installations provi- sores qui Tour sont nécessaires soient réalisés en commun. Par souci d’économie, les frais seront slorsrépartis entre les diverses entreprises. ette répartition donne naissance 8 l'établissement d'un compte appelé « compte prorata » (NF P 01-001, article 14), ou plus souvent « compte interentreprises », car les frais ne sont pas loujours sépartis au prorata du montant des marchés, mais parfois en fonction d'autres regles swivux adaptées & la r6alité de chaque chantier. ‘Les entreprises défendent naturellement leurs propres intéréts au sein d'un groupe collégial Poi est exelue toute relation commerciale. Les difficultés sont souvent nombreuses et pres. West done nécessaire de traduire dans une convention les régles & adopter en associant les scames « économie, Equitable, commun et efficacité » bes modéles, pouvant servir de base a la rédaction d'une convention personnalisée pour le “hatter coneemné, ont été proposés par de nombreux organismes ou documents, els que TOGBTP (Office général du batiment et des travaux publics), qui tient & disposition un snodele de convention de septembre 1986 remplacant une directive de 1971 :ce mod2le propose organisation adaptée aux travaux neufs ou aux travaux sur existants; Volfice régional du bétiment et des travaux publics du Nord de la France (convention de gestion); ‘office départemental du batiment et des travaux publics du RhOne ; VAtnor: norme NF P 03.001, annexes A (Travaux neufs), B (Travaux aux existants) et (Gestion et eglement du compte prorata) 5 li Pédération nationale du batiment et des travaux publics (la convention est reproduite ci-aprés 1162.3 elle présente Vavantage d'une rédaction contractuelle ct indique la liste des entreprises 0 sgnataites de cette convention). Cesena LLorsque le chantier est passé & l'entreprise générale ou & un groupement, le compte interentre-_wwwogbip.com pises sera & mettre en place & Vinitiative de entrepreneur général ou du mandataire commun. (2) Le maltre de Pouvrage n'au Ole jouer, mais Yorganis ra identique. CF te Meni des rave ge n’aura plus de rOle A jouer, mais Yorganisation restera identiqy tery ai Now les limites du compte prorata 29 jullee1983, 48 etapa un actuse anee 75 ORGANISATION GENERALE DU CHANIIER LA PREPARATION DU CHANER Sitintérét de mutualisercertaines dépenses communes parait évident, il n'est pas sain que le compte prorata prenne une dimension disproportionnée. Cela nuirait a Videntification dee responsabites personnelles de chaque entreprse d'une pare ct fect ected | tsstiomnare du compte & prendte une marge sor es fee de eseon En pratique, un tel compte ne devrat pas excéder 1 % & 1.5 % du montant des travaux Admetre des valeurs pis elewées rvendrat hdénaluer le couple rine | Asian de déinition de ites des prestatons des oceroce q ‘S215 Le compte interentreprises en marché public Test noter que fe maitre de louvrage public n'a pas & connaitre les éléments de cette convene tion interentreprises qui définit une relation de droit privé. ee Cependant il apparait nécessaire de rappeler aux entreprises la limite de Vintervention du maftre de Vouvrage et du maftre d'eeuvre, ainsi que le périmétre du compte prorata est ainsi possible dinsérer la clause suivante dans le CCAP de chaque entrepris. « Dépenses d’intérét commun < Font l'objet d'une répartition fortaitaire, dans tous les cas oi elles n’ont pas été individualisées

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