Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
2 Stockage de l’énergie 16
2.1 Stockage de l’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.1 Rôles de stockage d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.1.2 Formes de stockage d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2 Techniques de stockage d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.2.1 Station de transfert d’énergie par pompage . . . . . . . . . . 18
i
TABLE DES MATIÈRES
ii
TABLE DES MATIÈRES
5.2.2 Traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5.3 Quantification des polluants de l’air . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
5.3.1 Détection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
5.3.2 Traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Références I
iii
Liste des figures
iv
LISTE DES FIGURES
v
Liste des tableaux
vi
Chapitre 1
1
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
1.1 L’énergie
Un changement d’état dans un système peut être caractériser par une gran-
deur physique appelée ENERGIE :
• Le wattheure : 1 W h = 3600 J ;
• La calorie : 1 cal = 4, 18 J ;
• La tonne équivalent pétrole : 1 tep = 11, 6 M W h.
2
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
L’énergie finale (généralement c’est l’énergie électrique) est celle qui arrive
aux bornes des usagers, industriels ou domestiques, elle dépend à la fois des
technologies de conversion de l’énergie primaire et de la proportion des différents
usages finaux.
3
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
Energies Fossiles
Pétrole
4
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
1.2.1.1 Le charbon
1.2.1.2 Le Pétrole
Le pétrole tient son nom du latin "petra" qui signifie pierre et "oleum", huile.
C’est une huile minérale naturelle très foncée et plus dense que l’eau douce. Le
pétrole brut est un mélange de milliers d’hydrocarbures et de résidus d’eau et de
solides. Le raffinage consiste à :
Le pétrole sert dans tous les domaines énergétiques, mais c’est dans les
transports que sa domination est la plus nette : il fournit la quasi-totalité des
carburants liquides qui sont utilisés aussi comme combustibles dans les centrales
classiques.
5
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
6
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
refroidie pour redevenir liquide. Le condenseur est un circuit d’eau très souvent
reliée à une tour de refroidissement. La vapeur d’eau échange de sa chaleur avec
l’eau du circuit de refroidissement et redevient liquide tandis que l’eau du circuit
de refroidissement passe dans la tour de refroidissement où elle est refroidie par
des courants d’air ascendant puis repart vers le condenseur.
Chaudières
7
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
8
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
1˘ Réacteur : le combustible (en vert) chauffe l’eau sous pression. Les barres
de commande (en gris) absorbent des ne pour contrôler la réaction nucléaire ou
l’arrêter ;
Une énergie est dite renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la na-
ture renouvelle en permanence, par opposition à une énergie non renouvelable
dont les stocks s’épuisent. Leur répartition régionale est beaucoup moins inégali-
taire que celle des énergies fossiles. Pratiquement, chacune des régions du monde
dispose, au niveau local, sous une forme ou une autre (soleil, biomasse, vent,
hydraulique, etc.), de ressources renouvelables importantes dont l’exploitation
potentielle pourrait jouer un rôle majeur dans leurs bilans énergétiques. Surnom-
mées "énergies propres" ou "énergies vertes", leur exploitation engendre très peu
de déchets et d’émissions polluantes mais leur pouvoir énergétique est beaucoup
plus faible que celui des énergies non renouvelables. Toutes ces sources d’énergie
peuvent être transformées par des moyens plus ou moins sophistiqués en énergie
directement utile à l’homme.
9
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
Le Soleil nous envoie chaque jour une quantité considérable d’énergie, qu’on
peut récupérer sous forme de chaleur ou transformer en électricité. Le rayonne-
ment solaire capté par la surface terrestre se divise en rayonnement direct, qui
nous parvient en ligne droite par temps clair, et en rayonnement diffus, qui est
dispersé ou réfléchi par des composants de l’atmosphère.
10
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
Une cellule solaire est un dispositif qui convertit les photons des rayons
solaires en courant et tension continu. Une cellule photovoltaïque typique en
silicium est une plaquette mince constituées en une couche très mince de silicium
dopé au phosphore (de type N) sur le dessus d’une couche plus épaisse de
silicium dopé au bore (de type P). Un champ électrique est créé à proximité de la
surface supérieure de la cellule où ces deux couches sont en contact (la jonction
P − N ). Lorsque la lumière du soleil frappe la surface du semi-conducteur, un
électron jaillit et est attiré vers le matériau semi-conducteur de type N, cela
entraînera plus de charges négatives dans le type N et plus de charges positives
dans les semi-conducteurs de type P, générant un courant grâce au champ
électrique régnant au niveau de la jonction.
La chaleur émise par le soleil peut servir à produire de l’électricité dans une
centrale solaire thermique. A l’aide de miroirs paraboliques, les rayons du soleil
sont concentrés vers un tube rempli d’un fluide qui, surchauffé, va permettre de
faire tourner une turbine à vapeur.
11
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
12
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
Le vent entraîne la rotation des pales (1). Dans la nacelle, une boite de vitesse
(2) augmente la fréquence de rotation, permettant à une génératrice (3) de
produire l’électricité (4) qui sera injectée dans le réseau.
N.B : Une éolienne ne démarre pas si la vitesse du vent est trop faible. Mais
pour des raisons de sécurité, elle s’arrête également de tourner si le vent dépasse
une certaine vitesse.
Garce aux constructions artificielles tel que les hydro-éoliennes qui s’opposent
à la force de la marée et permet de produire de l’électricité en transformant l’éner-
gie crée par l’eau. Cette énergie est convertie successivement en énergie méca-
nique par la turbine, puis en électricité par l’alternateur couplé à la turbine.
13
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
14
CHAPITRE 1. LES DIFFÉRENTES RESSOURCES D’ÉNERGIE
Stockage de l’énergie
16
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
17
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
L’eau du réservoir aval est pompée vers le réservoir amont pendant les
périodes creuses, permettant ainsi de stocker l’énergie sous forme gravitaire.
Lors des périodes de pointe, l’électricité est réinjectée sur le réseau par l’opé-
ration inverse qui et le turbinage. Les STEP sont des solutions de stockage à
grande échelle, qui permet de stocker d’importantes quantités d’énergie, jusqu’à
plusieurs jours de production en fonction de la taille des réservoirs.
18
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
Dans ces installations l’électricité disponible pendant des heures creuses sert
à comprimer l’air avec un turbocompresseur. L’air comprimé est stocké dans
des cavernes situées à de grandes profondeurs. Pour récupéré l’électricité, l’air
19
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
20
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
21
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
Ces électrodes sont séparées soit par le vide,soit par un matériau diélectrique
en couche mince. La tension entre les armatures peut être très élevée (de l’ordre
de plusieurs kV olts/cm). Comme l’accumulation des charges par polarisation
des électrodes se fait sans modification de structure aux électrodes, la longévité
en cyclage de charge-décharge de ce type de système est très élevée, puisque
plusieurs dizaines de milliers de cycles sont possibles. De plus, les temps de
charge-décharge sont très courts (< ms) d’où des puissances impulsionnelles
extrêmement élevées.
Pour les systèmes de stockage via l’hydrogène, les systèmes proposés com-
binent l’usage de l’hydrogène pour des applications énergétiques, industrielles,
de transport ou de secours.
22
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
2.2.6.1 Electrolyseur
23
CHAPITRE 2. STOCKAGE DE L’ÉNERGIE
24
Chapitre 3
Consommations, réserves et
évolutions des ressources d’énergie
25
CHAPITRE 3. CONSOMMATIONS, RÉSERVES ET ÉVOLUTIONS DES
RESSOURCES D’ÉNERGIE
26
CHAPITRE 3. CONSOMMATIONS, RÉSERVES ET ÉVOLUTIONS DES
RESSOURCES D’ÉNERGIE
27
CHAPITRE 3. CONSOMMATIONS, RÉSERVES ET ÉVOLUTIONS DES
RESSOURCES D’ÉNERGIE
3.2 Réserves
3.2.1 Charbon
Les principaux pays riches en charbon sont situés en zones tempérées. Ce sont
les Etats-Unis, la Belgique, la France (nord de la France), l’Allemagne, la Pologne,
la Russie et la Chine. Les réserves exploitables de charbon correspondent à 10
000 milliards de tonnes soit sept fois plus que celles du gaz et du pétrole. Ces
réserves sont suffisantes pour subvenir aux besoins pendant environ 300 ans.
28
CHAPITRE 3. CONSOMMATIONS, RÉSERVES ET ÉVOLUTIONS DES
RESSOURCES D’ÉNERGIE
3.2.3 Pétrole
Les réserves actuelles de pétrole prouvées, elles sont relativement minimes
étant donné que l’on consomme plus que ce que l’on découvre. En effet, elles
seraient de 50 milliards de tonnes environ, ce qui correspond à une autonomie
de 50 ans, au rythme de consommation actuelle.
3.2.4 Uranium
D’après les dernières estimations de AIEA, les réserves mondiales d’uranium
sont de 5,4 millions de tonnes (réserves prouvées, réserves probables et pos-
sibles). Les réserves prouvées sont de 2,65 millions de tonnes. Les ressources
identifiées d’uranium ont augmenté de 12, 5% depuis 2008, en raison des in-
vestissements réalisés dans la prospection minière. Les réserves d’uranium les
plus importantes sont localisées en Australie (31% des réserves mondiales), au
Kazakhstan, au Canada, en Russie, en Namibie, au Niger, en Ouzbékistan et
en Afrique du Sud. Les ressources en uranium identifiées sont suffisantes pour
assurer les besoins du secteur pendant 100 ans, au rythme de consommation de
2010.
29
CHAPITRE 3. CONSOMMATIONS, RÉSERVES ET ÉVOLUTIONS DES
RESSOURCES D’ÉNERGIE
tentiel que peut fournir chacune de ces sources d’énergies. Comme pour toutes
les sources d’énergie, on obtient la quantité d’énergie produite en multipliant
le temps de production par la puissance moyenne disponible. Il est assez diffi-
cile de connaître le potentiel de chaque énergie car celui-ci varie selon les sources.
30
Chapitre 4
31
CHAPITRE 4. LES DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUTIONS
La vie sur la planète repose sur des équilibres et des flux très sensibles.
L’activité humaine met en œuvre des quantités d’énergie et de matières très
importantes, qui font peser une grave menace sur ces équilibres naturels. En
consommant principalement des énergies fossiles et fissiles, les sociétés indus-
trialisées épuisent les ressources et modifient les cycles naturels de manière
préoccupante.
4.2 La pollution
32
CHAPITRE 4. LES DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUTIONS
• Agricole : les produits en cause sont les nitrates et les pesticides (par infil-
tration) ;
• Industrielle : les produits en cause sont les produits chimiques et les hydro-
carbures (par infiltration et ruissellement) ;
• Urbaine : les produits en cause sont les huiles, carburants et eaux usées (par
infiltration et ruissellement) ;
• Accidentelle : les produits en cause sont les produits chimiques et produits
organiques (par infiltration et ruissellement).
La couche d’ozone sert d’écran pour filtrer les rayons du soleil et conserver
l’air recouvrant la terre. Les sources d’altération de la couche d’ozone sont les
CFC ou fréons « gaz a effet de serre ».
33
CHAPITRE 4. LES DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUTIONS
La propagation de la pollution sera différentes selon que les sols sont compo-
sés de :
34
CHAPITRE 4. LES DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUTIONS
Emise par une source fixe (exemple : cheminée, usine. . . ), ou émise par
des sources mobiles (voitures, épandeurs de pesticides, transport maritime...),
l’ensemble de ces sources cause et contribuant à une pollution d’ordre important
(exemple : augmentation de l’effet de serre due au CO2 ou composés organiques
volatils dans l’espace domestique).
35
CHAPITRE 4. LES DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUTIONS
de gaz dégage environ deux tonnes de gaz carbonique et une tonne équivalente
de charbon environ trois tonnes de gaz carbonique. Chaque année, plusieurs
milliards de tonnes de carbone sont ainsi «déstockées» du sous-sol pour être
«restockées» dans l’atmosphère.c’est ainsi qu’on parle beaucoup aujourd’hui du
pollution globale ou encore réchauffement climatique et il apparaît de plus en
plus certain que les activités humaines sont en cause, notamment la production
de CO2 liée à la consommation d’énergie.
36
Chapitre 5
37
CHAPITRE 5. DÉTECTION ET TRAITEMENT DES POLLUANTS ET DES
DÉCHETS
5.2.1 Détection
L’incidence des rejets sur notre environnement peut s’apprécier au regard
des élévations de températures, des modifications du pH, des consommations
d’oxygène du milieu ainsi que des effets spécifiques inhérents à chaque polluant.
Ceci conduit à la modification de l’équilibre des écosystèmes. Les modifications
de température de pH, perturbent le développement normal de la faune te de
la flore. Le rejet de matière organique entraîne une surconsommation d’oxygène
38
CHAPITRE 5. DÉTECTION ET TRAITEMENT DES POLLUANTS ET DES
DÉCHETS
5.2.2 Traitement
• La première technique de réduction des émissions de polluants dans l’eau
est la réduction « à la source » qui passe par une meilleure maîtrise des
procédés et se traduit par une moindre production d’effluents. Les procé-
dés de traitement consistent alors à piéger, concentrer ou transformer les
substances polluantes afin de réduire les caractères polluants des effluents
industriels avant rejet. Ces techniques aboutissent dans la majorité des cas à
la production de déchets qu’il faut éliminer par ailleurs (boues, sels, concen-
trats, filtres usagés. . . ).
• Deuxièmement les stations d’épuration conventionnelles pour les eaux et
les boues, ainsi que de certaines filières avancées pour le traitement de
l’eau, sont actuellement le moyen le plus adéquat.
39
CHAPITRE 5. DÉTECTION ET TRAITEMENT DES POLLUANTS ET DES
DÉCHETS
5.3.1 Détection
C’est un irritant respiratoire qui agit en synergie avec les particules et se
retrouve davantage dans les zones industrielles. En effet, ils provoquent à court
terme un accroissement de la morbidité (nombre de personnes souffrant d’une
maladie donnée pendant un temps donné dans une population) respiratoire
voire à plus long terme, des risques de bronchite chronique, des crises de toux,
une aggravation des crises d’asthme, des maladies pulmonaires chroniques et
peut conduire à une mort prématurée
5.3.2 Traitement
Le captage et le drainage des émissions atmosphériques est parfois né-
cessaire lorsque les flux massiques sont trop importants, qu’ils ne respectent
pas les normes de rejets en vigueur ou lorsque les risques sanitaires sont trop
importants. Il existe différentes méthodes de traitement des effluents gazeux,
Les techniques les plus couramment utilisées sont l’adsorption et l’absorption.
Néanmoins, les traitements biologiques et l’oxydation catalytique présentent des
avantages non négligeables.
40
CHAPITRE 5. DÉTECTION ET TRAITEMENT DES POLLUANTS ET DES
DÉCHETS
41
Chapitre 6
42
CHAPITRE 6. IMPACT DES POLLUTIONS SUR LA SANTÉ ET
L’ENVIRONNEMENT
F IGURE 6.1 – Schéma total de l’impact des activités humaines sur la dégradation de l’en-
vironnement et de la santé
43
CHAPITRE 6. IMPACT DES POLLUTIONS SUR LA SANTÉ ET
L’ENVIRONNEMENT
Ainsi, pour estimer le potentiel de réchauffement global, tous les gaz sont
convertis en équivalent CO2 (éqCO2).
6.2.2 Conséquences
La pollution atmosphérique a des effets sur la santé et sur l’environnement
et donc des répercussions économiques. Selon l’OMS (Organisation mondiale de
la santé) dans ses lignes directrices relatives à l’air (synthèse de l’évaluation des
risques) : « Le fait de respirer de l’air pur est considéré comme une condition
essentielle de la santé et du bien-être de l’homme. Cependant la pollution de l’air
continue de faire peser une menace importante sur le plan sanitaire partout dans
le monde. [. . . ] Plus de 2 millions de décès prématurés peuvent chaque année
être attribués aux effets de la pollution de l’air extérieur dans les villes et de l’air
à l’intérieur des habitations [. . . ] à travers le monde ».
44
CHAPITRE 6. IMPACT DES POLLUTIONS SUR LA SANTÉ ET
L’ENVIRONNEMENT
45
CHAPITRE 6. IMPACT DES POLLUTIONS SUR LA SANTÉ ET
L’ENVIRONNEMENT
6.4 La prévention
En matière de santé environnementale, le « principe de précaution » doit
rester un principe de rigueur et le manque de certitudes scientifiques quant à
certains effets néfastes ne peut en aucun cas sous-tendre l’absence de décisions.
En effet, une des difficultés rencontrées dans l’évaluation de l’exposition envi-
ronnementale réside dans l’existence d’un temps de latence (plus ou moins long)
entre le moment où s’installe la pollution et l’apparition des effets sanitaires liés
à cette pollution. L’exposition en termes de risque pour l’environnement entraîne
fréquemment des effets tardifs et souligne ainsi la difficulté du traitement des
données épidémiologiques (il s’agit bien souvent d’études rétrospectives). De
plus, pour certains polluants, il est difficile de déterminer avec précision le lien
de causalité avec le développement pathologique observé, d’autres interactions
et synergies étant toujours possibles.
46
Références
I
RÉFÉRENCES
energy-statistics.html. 2015.
II
RÉFÉRENCES
III