Vous êtes sur la page 1sur 26

- VRD –

« VOIRIE ET ASSAINISSEMENT URBAIN »

Présenté par : Mr. NOUIDRA YOUSSEF

Page 0 sur 25
Table des matières
DEFINITION ET GENERALITE ................................................................................................. 2
Lotissement ............................................................................................................................ 2
Plan cote ............................................................................................................................. 2
Schéma d’aménagement .................................................................................................... 2
Contenance d’un lotissement ............................................................................................. 3
Equipement en réseau d’infrastructure .............................................................................. 3
VOIRIE URBAINE ...................................................................................................................... 4
Définition ................................................................................................................................. 4
Caractéristiques géométriques d’une voie ............................................................................. 4
Largeur de chaussée d’une voie ........................................................................................ 4
Profil en long d’une voie ..................................................................................................... 8
Profil en travers d’une voie ................................................................................................. 9
Structure d’une voie .......................................................................................................... 11
Métré de la voirie .................................................................................................................. 13
Etapes à suivre pour élaborer un projet de voirie ................................................................ 13
ASSAINISSEMENT URBAIN ................................................................................................... 14
Introduction ........................................................................................................................... 14
Choix du système d’évacuation ........................................................................................... 14
Les systèmes d’assainissement ....................................................................................... 14
Critère de choix ................................................................................................................. 16
Traçage du réseau et implantation des regards .................................................................. 16
L’implantation des collecteurs .......................................................................................... 16
L’implantation des regards................................................................................................ 16
La délimitation des bassins .................................................................................................. 18
Définition et caractéristiques ............................................................................................ 18
Calcul des débits d’EP.......................................................................................................... 19
Calcul du Q d’un bassin versant ....................................................................................... 19
Calcul des débits des eaux usées........................................................................................ 21
Dimensionnement des collecteurs du réseau ...................................................................... 22
La vérification d’auto curage ................................................................................................ 23
Calage des collecteurs ......................................................................................................... 23
Avant métré d’assainissement ............................................................................................. 24

Page 1 sur 25
DEFINITION ETGENERALITE :

Lotissement :
Un lotissement est selon le code de l'urbanisme « la division en propriété ou en
jouissance d'une unité foncière ou de plusieurs unités foncières contiguës ayant pour
objet de créer un ou plusieurs lots destinés à être bâtis.

C’est une parcelle de terrain caractérisée par :



Un relief topographique (Plan coté)

Un schéma d’aménagement

Un équipement en réseaux divers (Voirie, AEP, Assainissement….ect)

Plan cote :
C’est une représentation de l‘ensembles d’altitudes qui décrit l’allure du terrain naturel
de la parcelle en objet. En fonction d’altitude en distingue de type de terrain : plat ou
accidenté.

Pour établir un plan coté ou un levé topographique il nous faut :

o Technicien ou ingénieur topographe o


Porte mire
o Appareil fixé sur un trépied
o PC portable pour le stockage des données

o GPS
Schéma d’aménagement :
Schéma d’aménagement ou plan de masse est un plan établit généralement par un
architecte permettant de visualiser l’ensemble du projet on indiquant :

o La répartition des lots dans le lotissement o La


superficie de chaque lot
o La destination de chaque lot (habitat, commerce ….ect)

o Le réseau de voirie de lotissement

Page 2 sur 25
Contenance d’un lotissement
C’est la répartition des différentes zones du lotissement en fonction de leurs
superficies.

Tableau N°1 : Tableau de Contenance d’un lotissement


Contenance Superficie occupé (m2)
Voirie 60800
Espaces verts 77368
Villa 400 par villa
Complexe Commerciale 4073
Terrain de sport 4683
Centre de santé 224
Hammam 150
Boulangerie 100

Equipement en réseau d’infrastructure :


V.R.D. est l'acronyme de Voirie et Réseaux Divers qui rassemblent les différents
raccordements et branchements réalisés sur un terrain pour qu’il soit viabilisé : voies
d'accès, assainissement, alimentation en eau, électrification, réseau téléphonique
….Ect

Au niveau de cette formation on s’intéresse seulement au :

Voirie Urbaine
Assainissement liquide

Page 3 sur 25
VOIRIE URBAINE

Définition
Il comporte l’ensemble des voies qui permettent l’axé au lotissement (aux
différents lots du lotissement), on distingue :

o Voies Principales o
Voies Secondaires

o Les artères
NB : En générale la voirie d’un lotissement est à faible trafic, c’est-à-dire le nombre
de véhicules qui transitent sur la voie est inférieur à 1500 unités

Caractéristiques géométriques d’une voie


Largeur de chaussée d’une voie
La vue en plan d’une voie urbaine se présente comme suit :

Page 4 sur 25
a- Bordure :

Une bordure est un élément vertical ou incliné bordant les zones de circulation
piétonnes ou véhicules, pouvant constituer une partie du dispositif d’écoulement des
eaux pluviales. Les bordures conviennent à tous les types d’ouvrages : accotements
de routes ou d’autoroutes, bordures de stationnement, allées, terrains de sport ou
voirie urbaine, contours d’îlots directionnels. On distingue trois modèles de bordures :

o Les bordures béton


o Les bordures en pierre

o Les bordures en pierre reconstituée

Elles sont généralement réparties selon trois types :

o Les bordures de trottoir (hautes) o


Les bordures franchissables

o Les bordures inclinées ou arrondies


Les bordures de trottoir (hautes), non franchissables
Les bordures de trottoir de type T sont plus spécialement destinées aux voiries
urbaines. Les bordures T1 et T2 sont les plus fréquemment utilisées mais il existe
également des bordures T3 et même T4, plus hautes.

Page 5 sur 25
Les bordures franchissables
Les bordures de type A1 et A2 sont des bordures d’accotement franchissables.

Les bordures CS1 – CS2 – CS3 et CS4 sont des caniveaux à simple pente
destinés à être utilisés, soit avec des bordures de type A, soit avec des bordures
de type T. Les bordures CS1 et CS2 sont les plus fréquemment utilisées.

Les bordures AC1 et AC2 sont des bordures d’accotement franchissables avec
caniveau simple pente intégrée.

Page 6 sur 25
Les bordures CC1 et CC2 sont des caniveaux à double pente.

Les bordures I1 – I2 – I3 et I4 sont des bordures destinées à la délimitation des


îlots directionnels. Les bordures I1 et I3 sont simplement posées sur la
chaussée alors que les bordures I2 et I4 sont encastrées.

Les bordures inclinées ou arrondies


Les bordures P1 – P2 et P3 sont utilisées pour délimiter des espaces de stationnement,
des allées piétonnes, des espaces verts, des terrains de loisirs, de sports

NB : Dans le cas du projet on a choisi Les bordures de trottoir (hautes), non


franchissables de Type T3.

Page 7 sur 25
b- Trottoir

Un trottoir est un espace réservé aux piétons sur le côté


des rues Largeur min = 1m

c- Chaussée

La chaussée est la partie d'une voie de communication affectée à la circulation des véhicules

Largeur min = 3m

Si largeur du chaussée > 8m -> double voie

Profil en long d’une voie

C’est la coupe longitudinale de la voie, suivant l’axe de la voie, Il indique :

La pente de la voie
Les rayons de raccordement

La longueur

Page 8 sur 25
a- Pente de la voie :

Ce paramètre représente la pente longitudinale de la voie qui doit être comprise entre :
0.005< I <0.05

b- Rayon de raccordement :

Cas N°1 :

La largeur de la chaussée compris entre 3 à 5m

o Rayon de raccordement minimal au point bas : Rc min = 100m


o Rayon de raccordement minimal au point haut : Rc min =300m

Cas N°2 :

La largeur du chaussée est supérieur à 5m

o Rayon de raccordement minimal au point bas : Rc min = 700m


o Rayon de raccordement minimal au point haut : Rc min =500m

Profil en travers d’une voie

C’est une coupe transversale suivant la largeur de la voie :

Coupe AA : Profil en long

Coupe BB : Profil en travers

Page 9 sur 25
TYPES

1ére cas : Profil en travers à deux pentes

2ém cas : Profil en travers – Voie Piéton

Page 10 sur 25
Cas particulier : Profil en travers à une seule pente

Structure d’une voie

Elle correspond à l’ensemble des couches superposées qui constituent le corps de


la voie, En effet on distingue de bas en haut :

Le sol support
Couche de forme
Couche de fondation (GNF)
Couche de base (GNB)

Couche de roulement

a- Couche de Forme

Matériau : Tout venant à condition

o Pas d’argile gonflant


o Pas de terre végétale (décapage avec niveleuse entre 0,2 à 0,3 m)

Mise en place : par compactage avec compacteur (130KN de poids) et

arrosage NB : le compactage doit se faire à 95% ( 5% de vide)

Page 11 sur 25
b- Couche de fondation

Matériau : Sable grossier + TV de carrier

Appellation : GNF : Grave Non traitée de Fondation

Epaisseur moyen : 0,2 m

Mise en place : par compactage à 90% minimum et arrosage

c- Couche de base

Matériau : Sable grossier + TV de carrier

Appellation : GNB : Graves Non traitée de Base

Epaisseur moyen : 0,2 m

Mise en place : par compactage et arrosage avec un poids de 130KN

d- Couche de roulement

C’est la partie superficielle de la chaussée

Matériau : Enrobées / Bicouche

Epaisseur : 5 à 8 cm

Mise en place : Pas de compactage

Matériau : Enrobées / Bicouche

1- Enrobée :

Gravier + Bitume liquide à chaud (roche volcanique comme la pouzzolane de


diamètre < 1 cm)

2- Bicouche :

Bitume liquide à chaud

NB : compactage après refroidissement par rouleau compacteur

Page 12 sur 25
Métré de la voirie
Ce métré consiste à calculer les paramètres suivants :


La quantité totale du déblai et remblais en m3 : calculer à partir des profils en
long ainsi que les profils en travers.

La quantité des différentes couches qui constituent le corps de la
voie 1- Qc roulement = 0.05*L*l (Couche de roulement) m 3
2- QcB= 0.2*L*l (GNB) m3
3- QcF = 0.2*L*l (GNF) m3


Bordures (ml) , Surface d’enrobé (m 2) , Surface Trottoir (m2) : calculer à partir du
dessin sur Autocad

Etapes à suivre pour élaborer un projet de voirie

On peut résumer la procédure à suivre pour élaborer un projet de voirie à l’aide


d’un logiciel de calcul par les points suivants :

1- CALCUL D’MNT
2- DETERMINAION DE L’EXUTOIRE
3- TRACAGE DES AXE DES VOIES
4- TRACAGE DES PROFIL EN LONG
5- TRACAGE DES PROFIL ENTRAVERS
6- METRE

Page 13 sur 25
ASSAINISSEMENT URBAIN

Introduction

Afin d’élaborer un projet d’assainissement d’un lotissement urbain il faut suivre


les points suivants :

1- Choix du système d’évacuation


2- Traçage du réseau
3- Implantation des regards
4- Délimitation des BV
5- Calcul des débits d’EP et d’EU
6- Dimensionnement des collecteurs
7- Vérification d’autocurage
8- Calage des collecteurs
9- Avant Métré

Choix du système d’évacuation


Les systèmes d’assainissement

Un système d’assainissement collectif a pour fonction de recueillir les eaux usées de


toutes origines et les eaux pluviales et les acheminer vers des stations d’épuration ou
bien un milieu naturel. Dans ce cadre on trouve trois principaux systèmes susceptibles
d’être mis en service sont les suivants :

Système unitaire

On dit d'un réseau d'assainissement qu'il est unitaire lorsqu'un ouvrage unique collecte
et transporte les eaux pluviales, les eaux usées domestiques et éventuellement les
eaux industrielles autorisées.

Le réseau unitaire a été construit à partir de la fin du 19ème siècle.

Page 14 sur 25
Système séparatif :

En système séparatif, les eaux usées et pluviales sont récupérées dans des ouvrages
distincts.

Les canalisations et les collecteurs sanitaires acheminent les eaux usées jusqu'à la
station de traitement des eaux.

Les collecteurs pluviaux et les ruisseaux véhiculent les eaux de pluie vers leurs
exutoires naturels.

Système pseudo-séparatif :

Le système pseudo-séparatif est un système séparatif où la canalisation d'eaux usées


peut recevoir certaines eaux pluviales provenant de toiture et de cours intérieures et
l’autre canalisation reçoit seulement les EP de la voirie.

Il peut être obligatoire dans certains quartiers ou les maisons de type traditionnel à
patio sont obligées de mélanger les eaux ménagères et vannes avec les eaux pluviales
des terrasses.

Ce système est intéressant lorsque les surfaces imperméabilisées collectives (voiries,


parking, etc.…) représentent une superficie importante avec de fortes pentes.

Page 15 sur 25
Critère de choix
Le choix de système d’assainissement dépend des facteurs suivants :

Le climat
Le système séparatif par exemple est retenu dans des zones de fortes précipitations

La topographie :
Dans des zones caractérisées par des forts dénivelés, le système unitaire est
fortement iconisé.

La densité :
On utilise le système unitaire dans le cas où les habitations sont très denses et
le système séparatif pour des habitations dispersées

NB : On peut trouver d’autres paramètres comme le schéma directeur de la ville du


projet qui oblige l’adoption d’un tel système .Ainsi que l’existence des milieux naturels
qui peut nous exige d’adopter un système séparatif et diminuer la charge pour la STEP
en suite.
Traçage du réseau et implantation des regards :
L’implantation des collecteurs :


Sous axe pour les voies d’emprise inférieure ou égale à 10 m 12 m ou 15 m,
les collecteurs d’eaux pluviales sont implantés dans les axes des voies.

Le réseau d'assainissement des eaux usées doit être placé au-dessous du réseau
eau potable.

La distance minimale horizontale d'une canalisation d'assainissement par
rapport à un câble, une conduite d'eau potable et/ou une autre canalisation
d’assainissement devra être de 0.40 m

L’implantation des regards

Il existe plusieurs types d’ouvrage selon leurs fonctions et on peut citer :

1- Regard de façade

Il est appelé aussi boite de branchement, c’est un ouvrage en béton de section carrée
il peut être simple ou bien double selon le nombre de logement qui va collecter.

Implantation : Il est implanté à la limite de la propriété privée (sous trottoir).

Page 16 sur 25
2- Regard Borgne :

C’est un ouvrage en béton (non visitable) de section carrée qui collecte les EU
prévenants des lotissements.

Implantation : sur le réseau principale (ouvrage enterré).

3- Bouche d’égout a grille :

C’est un ouvrage qui collecte les EP de section carrée en béton, d’une grille
concave à cadre carrée en fonte ductile.

Implantation : sous chaussé et au : points bas topo et Parking.

4- Bouche d’égout a avaloir :

Un ouvrage qui permette de collecter les eaux de surface de section carrée d’un
tampon en fonte ductile et cadre carrée.

Implantation : au niveau des zones basse en tête et sur le cours du réseau


principale accolées à un regard de visite.

5- Regard de visite :

C’est un regard en béton qui collecte les EP prévenants des égouts muni d’un
échelon de descente en acier.

Implantation : implanté sous trottoir ou sous chaussée au niveau :



Des changements de direction, des pentes, des diamètres.

Espacés de 40 à 80 m pour les diamètres ≤ 800 mm et 60 à 100 mm pour
les diamètres ≥1000mm.

6- Canalisation de Branchement :

C’est la conduite de raccordement utilisée pour relier le regard de façade au réseau.

Implantation : Raccordé avec la conduite principale du réseau vers l’écoulement.

Angle de raccordement 45° à 70°.

Page 17 sur 25
La délimitation des bassins

Après l’implantation des différents ouvrages, on est obligé de découper le plan en


bassin ce qui nous permette de calculer les débits de chaque bassin et par suite
dimensionner le réseau.
Définition et caractéristiques :

Le bassin versant est une superficie du plan de masse et qui’ est caractérisé par :

Superficie
Déterminer avec le logiciel informatique « AutoCAD », exprimé en ha et elle doit être
≤ 200 ha pour être valable dans la formule de Caquot.

Longueur hydraulique
C’est le plus long cheminement que traverse une goutte d’eau dans un
bassin, elle est exprimée en (hm).

Pente moyenne
Chaque bassin versant est caractérisé par une pente moyenne qui ‘est
déterminée par la formule suivante :

I = ∑Li/ (∑Lj/√Ij) 2

I : la pente moyenne d’un Bassin Versant.

Li : longueur hydraulique de ce BV.

Lj : longueur de tronçon de ce BV.

Ij : la pente de voirie.

Le coefficient de ruissellement
Est le rapport du volume d’eau ruisselée par le volume d’eau tombée

C= (Qr/Qt)*100
Qr : quantité d’eau ruisselée.

Qt : quantité d’eau tombée.

Page 18 sur 25
Le coefficient de ruissellement dépend du type d’occupation du sol et de la
typologie d’habitat, les valeurs unitaires retenues sont les suivant :

Occupation du sol Valeur de C


Habitat dense 0.8 à 0.9
Habitat économique 0.6 à 0.9
Immeuble 0.6 à 0.75
Industriel 0.1 à 0.25
Parcs et Jardin 0.1 à 0.25
Voirie 0.90

Calcul des débits d’EP


Calcul du Q d’un bassin versant
Calcul de débit brut

Dans notre cas on a choisi la formule de Caquot comme méthode de


dimensionnement des eaux pluviales et elle est comme suite :

Qb= K*I1/U*CV/U*AW/U
Avec :

Qb : débit brute en m3/s C : coefficient de ruissellement.

I : la pente moyenne de B V en m/m A : superficie du BV en ha.

K : coefficient = ((0.5^b)*a)/6.6 U : coefficient = 1+0.287*b

V : coefficient = 0.95+0.507*b

a et b sont des coefficients pluviométrique appelées coefficients de


Montana ils sont liés avec l’intensité maximale de la pluie dans une région.
Page 19 sur 25
Calcul de débit corrigé ou de pointe

Il est exprimé par la relation suivante :

Qc = (K*I1/U*CV/U*AW/U)*m

= Qb * m
Avec :

Qc : débit corrigé en m3/s.

Qb : débit brute en m3/s

m : Coefficient de la correction de débit.

1- Le coefficient de correction

Exprimé par la formule suivante :

m = (M/2)(0.84*b/(1+0.287*b))
Avec :

M : Coefficient d’allongement

2- Le coefficient d’allongement :

Ce coefficient est lié au rapport de la longueur hydraulique sur la racine carrée de


la superficie du bassin.

M= L/A0.5 ≥0.8
3- Assemblage des bassins versants :

Pour le dimensionnement du réseau d’assainissement des EP on utilise l’astuce de


l’assemblage entre bassin car un collecteur d’un bassin donnée collecte les EP de
plusieurs bassins versants donc on doit utiliser le débit d’assemblage des bassins
versants desservis par ce collecteur.

Il existe deux types d’assemblage :

En série : pour les Bassins en série.

En parallèle : pour les Bassin en parallèle.

Page 20 sur 25
Et pour le calcul de débit d’assemblage on doit utiliser ces formules présenté dans
le tableau ci-dessus pour la détermination des paramètres équivalents.

Type d’Assemblage En Série En Parallèle

Calcul de débit pour chaque assemblage (Série, Parallèle) :

Le débit d’assemblage doit satisfaire la condition suivante :

Max (Q1, Q2) < Qa < Q1+Q2

Calcul des débits des eaux usées


Le Débit moyen journalière :

Le calcul du débit moyen journalier est se base sur la dotation en eau potable qui
varient avec la réparation de l’agglomération. Ce débit donné par la formule suivante
:

Qmj = (Du*Nb hab *Tr)/86400


Qmj : Débit moyen journalière en (l/s).

Tr : Le taux de rejet a été pris égal à : 0,8 pour les consommations domestiques
et administratives,

Du : La dotation unitaire en eau (L/j/hab)

Page 21 sur 25
Le Débit de Pointe Horaire :

Qph = Qmj*Cpj
Qph : Débit de point horaire en (l/s).

Qmj : Débit moyen journalière en (l/s).

Cpj : Coefficient de pointe horaire, Calculé comme suite :


2,5
Cpj = 1,5 +
Qm

Dimensionnement des collecteurs du réseau

Le Dimensionnement des collecteurs signifie la détermination du diamètre de chaque


collecteur. Le calcul de ce dernier se fait par plusieurs méthodes parmi elles on trouve
: l’équation de Manning et Strickler.

Q = Ks *S*(Rh) 3/4 * I (1/2)


Q: Débit en m 3/s

S : section de la canalisation en m²

Ks : coefficient de MANNING STRICKLER, dépend des matériaux


constituants les parois d’ouvrage et de la nature des eaux transportées.

Rh : rayon hydraulique en m

I : pente en m / m

NB :

Puisque le système adopté est unitaire et car les EU sont négligeables devant les EP, Le
Dimensionnement des collecteurs est basée uniquement sur le débit d’eaux pluviales.

Pour les canalisations des réseaux unitaires ou pluviales  400mm.

Pour les canalisations des réseaux d’eaux usées  300mm.

Page 22 sur 25
La vérification d’auto curage

Les eaux usées d’origine domestique se caractérise par leur charge polluante et leurs
débris et même les eaux pluviales à y’ont une pollution importante au temps d’orage,
l’eau de pluies se charge d’impuretés en contacte de l’air et en ruisselant sur les
toitures et les chaussées.

Pour éviter les problèmes de dépôt à cause d’une faible vitesse ou bien l’érosion à
cause de la forte vitesse des eaux dans les collecteurs il est impératif de ne pas avoir
des vitesses d'écoulement qui n’appartient pas a cet intervalle [0.6, 4 m/s].Pour a
assurer cette condition on utilise un graphe qui s’appelle « LA BAC » Et qui nous donne
des valeur de la vitesse réel dans les collecteurs en fonction du rapport de débit réel
sur le débit a plein section.

Dans le cas du projet, le système adopté est un système unitaire du coup la


vitesse d’auto curage est calculée par la formule suivante

V = Vps X 0, 6
La vitesse d’écoulement doit dépasser 0.6 m/s

Calage des collecteurs


Ce calage Consiste à implanter les collecteurs en profondeur sous forme des profils en long
qui se base sur les altitudes de la voirie (ligne rouge) et on respectant les critères suivants :

1- La hauteur de recouvrement : signifie la profondeur au-dessus de la


génératrice supérieure de la conduite afin d’éviter d’une part les surcharges
roulantes et, d’autre part, les encombrements avec les autres réseaux (eau
potable, électricité, téléphone…) et qu’est en fonction du diamètre ainsi que le
type de matériaux de la conduite.

2- Pente : 0.5 % < P< 5 %

3- Intersection entre collecteur (au niveau des regards de visite)

Page 23 sur 25
Avant métré d’assainissement
Pour le calcul de l’avant métré d’un réseau d’assainissement on se basant sur les
données des profils en long essentiellement les côtes du terrain naturel, les cotes de
projet et les distances entre regards. Cette étape de projet nécessite plusieurs
paramètres a calculé et par suite plusieurs formules à définir.

1- Terrassement (m3)
2- Remblais primaire et secondaire (m3)
3- Lit de pose
4- Linéaire des conduites (ml)
5- Nombre d’échelons (U)
6- Nombre des regards (U)
7- Linéaire de la conduite de raccordement (ml)

NB : Vous trouvez ci-joint un détail qui décrit la manière avec laquelle on calcul
l’avant métré d’assainissement avec les relations adoptées.

Tableau récapitulatif

Page 24 sur 25

Vous aimerez peut-être aussi