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Politique Monétaire
1. Quel est le mandat de la BCE (tel que défini dans le traité de Maastricht) ? Quelle interprétation en
donne la BCE ?
2. En quoi le mandat de la BCE se distingue-t-il de celui de la Fed ?
3. En quoi consiste la stratégie à deux piliers ?
4. De qui la BC est-elle indépendante ? Pourquoi ? Quelles sont les obligations de la BC en contrepartie
de son indépendance ?
6. Quels sont les instruments utilisés par la BCE pour mettre en place sa politique monétaire ? En utilisant
l’extrait de texte ci-dessous, quelles différences voyez-vous avec les instruments de la Banque Populaire de
Chine ?
La conduite de la politique monétaire par la Banque Populaire de Chine (BPC) diffère sensiblement de celle
des banques centrales de la plupart des grandes économies de l'OCDE […].
La BPC déploie de multiples outils pour mettre en œuvre sa politique monétaire. Elle emploie trois
principales catégories d'instruments: (i) les instruments fondés sur les prix : tels que les taux d'intérêt sur les
dépôts bancaires et sur les prêts, les taux de rémunérations des réserves obligatoires et excédentaires, ou les
taux de refinancement auprès de la BPC, (ii) les instruments fondés sur les quantités : tels que le ratio de
réserves obligatoires (RRR) et les opérations d'open market (OMO); et pour finir (iii) « un pilotage
administratif » que la BPC utilise pour orienter le crédit bancaire [distribué à l'économie réelle], et qui n’est
pas directement observable. Ces instruments peuvent à leur tour affecter les taux d'intérêt du marché
interbancaire, ces derniers réagissant également aux facteurs d’offre et de demande de l’ensemble du système
financier.
La combinaison de ces instruments a évolué au fil du temps. Le RRR a été introduit en 1998, mais peu ajusté
jusqu'à la mi-2000. La BPC a commencé à effectuer des opérations d'open market sur une base régulière en
1998 et la vente de ses propres titres de dettes à une échelle significative en 2002. A partir de la fin de l’année
2007, la BPC a de plus en plus utilisé les RRR pour drainer la liquidité [du système financier] [...].
Source : Eric Girardin, Sandrine Lunven et Guonan Ma," Inflation and China's Monetary Policy Reaction
Function: 2002–2013" (Mars 2014). BIS Paper No. 77l. Traduction : Matthieu PICAULT.
Figure 1 : taux d’intérêt directeur et règle de Taylor : Fed et BCE (1999 – 2011)
Source: Buiter, W. et E. Rahbari (2012), « What more can central banks do to stimulate the
economy ? », Global Economics View, Citigroup, 9 mai.
Lecture des graphiques : ligne noire : taux directeur constaté ; ligne rouge : règle de Taylor avec
coefficient 1.5 sur l’écart d’inflation et 0.5 sur l’écart de production (règle de Taylor traditionnelle
avec principe de Taylor sur l’inflation) ; ligne bleu : règle de Taylor avec coefficient 1.5 sur l’écart
d’inflation et 1 sur l’écart de production (règle de Taylor avec poids renforcé sur la production)
Partie II - Le ciblage d’inflation en débat
Répondez aux questions suivantes en vous appuyant sur les textes suivants « L’échec du ciblage
d’inflation » et « Oui, le ciblage d’inflation marche », qui défendent deux opinions divergentes quant
à l’intérêt du ciblage d’inflation comme stratégie de politique monétaire.
Questions :
Objectif final
1. Au niveau des objectifs finals de la politique monétaire, la crise financière a-t-elle remis en
cause la priorité à la stabilité des prix (stabilité monétaire) ? Cette dernière s’est-elle révélée
une condition nécessaire et suffisante de la stabilité financière ?
2. Donnez des exemples, des situations où les objectifs finals de stabilité des prix et de stabilité
financière entrent en conflit.
3. Quel objectif a présidé à la mise en place des banques centrales ?
4. Pourquoi Olivier Blanchard a-t-il proposé d’augmenter la cible d’inflation de 2 à 4% ?
Instruments
1. La crise financière a mis en évidence la contrainte de plancher du taux d’intérêt nominal.
Expliquez cette situation.
2. Présentez les 3 politiques non conventionnelles contre la plancher 0% selon Bernanke et
Reinhart.
3. Quels effets ont eu ces politiques sur le bilan des banques centrales ?
4. Quels pourraient être les effets secondaires de ces politiques non conventionnelles ?
5. Ces mesures non conventionnelles sont-elles également utilisées face à la crise sanitaire ?
6. Pendant la crise financière, la stratégie de « cleaning up afterwards » de Greenspan et
Bernanke s’est-elle révélée efficace ?
7. La stratégie opposée de « leaning against the wind » de Cecchetti est-elle une alternative face
à la crise ?
8. Si la stabilité financière vient s’ajouter aux objectifs de la banque centrale, faut-il un nouvel
instrument ? Lequel ?
La politique macroprudentielle