Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Introduction : Les traitements modernes des signaux sont le plus souvent numériques. Il faut donc
transformer les grandeurs analogiques en grandeurs numériques et inversement
Page 1
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Suite à cet échantillonnage, on quantifie chaque échantillon par une valeur binaire pour la stocker sur
un support numérique.
3. Principe de l’échantillonnage : Cette opération est réalisée par un échantillonneur souvent symbolisé
par un interrupteur.
Le principe de base d’un échantillonneur est réalisée à l’aide d’un interrupteur qui s’ouvre et se ferme
périodiquement à la fréquence F e =1/T e .
+ S(t) 2
Se(t) =
Le signal d’entrée s(t) apparait en sortie lorsque l’interrupteur est fermé (position 1) pendant une durée
τ et disparait quand l’interrupteur est ouvert (position 2) pendant le reste de la durée T e.
Le signal échantillonné se (t) est une suite d’impulsions périodiques de très faible durée. Le signal
échantillonné se (t) et donc une multiplication du signal analogique s(t ) par une fonction
Page 2
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
D’après le théorème de Plancherel, le spectre du signal échantillonné sera donné par le produit de
convolution du spectre du signal initial avec la transformée de Fourier de la suite de pics de Dirac, on a :
On en déduit :
Alors :
Par conséquent, le spectre de l’échantillonné Se (f ) s’obtient en périodisant avec une période égale à F e,
sur l’axe des fréquences, la transformée de Fourier S( f ) du signal initial s(t ) multiplié par F e .
Echantillonner le signal s(t) dans le domaine temporel, revient donc à recopier dans le domaine
fréquentiel son spectre S(f) tous les Fe.
Page 3
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Exemple :
Page 4
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
la condition sur F e pour qu'a partir du signal échantillonné Se (t) , on puisse reconstruire intégralement
S(t ) ?
F e ≥ 2 F m a x : pas de recouvrement de spectre extraction de S( f ) par filtrage passe-bas
idéal.
F e <2 F m a x : repliement de spectre impossibilité de récupérer S( f ) par filtrage.
Par conséquent, pour que la répétition périodique du spectre de Se (t) ne déforme pas le spectre S( f )
répété, il faut et il suffit que F e ≥ 2 F m a x
7. Théorème de Shannon :
Page 5
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Le filtre Anti-repliement (ou filtre de garde) parfait serait un filtre passe-bas idéal de bande passante B
=Fe/2.
Le principe d’échantillonnage avec maintien peut être obtenu à l’aide d’un échantillonneur idéal suivi
par une fonction de maintien constituée par un filtre de réponse impultionnelle :
Page 6
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Page 7
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Page 8
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
D’un point de vue représentation mathématique du signal échantillonné, nous avons le produit du signal
initial par la fonction porte périodisée précédemment établie :
D’où :
On retrouve la même allure de spectre modulé en amplitude par une fonction en sinus cardinale.
Page 9
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Problématique
On a échantillonne un signal x(t) en respectant le théorème de Shannon, comment fait-on pour le
reconstruire à partir des échantillons?
Hypothèses :
La condition de Shannon a été respectée lors de l'échantillonnage (S(t) est à support borne en
fréquence ou filtrage anti-repliement)
Echantillonnage idéal
Solution : Pour reconstituer le signal d'origine on peut
"travailler" dans le domaine spectral pour retrouver le
spectre du signal analogique. Il ne restera plus alors qu'à
effectuer une transformation de Fourier inverse pour
reconstituer le signal analogique temporel.
Dans le domaine spectral, il suffit simplement d’introduire un filtre idéal H(f), dont la fonction de
transfert est définie par :
Page 10
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Le signal Sr(t) en sortie du filtre correspond au produit de convolution du signal Se (t) par la réponse
impulsionnelle h(t) du filtre H( f ) .
Donc on aura :
Page 11
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
3.1. Exemples de réalisation : Il existe diverses techniques de conversion ∩ / # présentant toutes des
performances différentes, notamment pour les trois caractéristiques contradictoires suivantes :
La précision du résultat numérique obtenu
La rapidité de conversion
La complexité de mise en œuvre
Page 12
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Principe de fonctionnement : Un tel dispositif est basé sur l’emploi de 2n-1 comparateur associés
à un décodeur (transcodeur) pour une conversion sous n bits. La figure ci-contre donne l’exemple d’un
convertisseur 3 bits à 7 comparateurs. Le décodeur identifie le comparateur de rang le plus élevé qui a
basculé indiquant ainsi la valeur de la tension VX à mesurer et élabore le code binaire correspondant.
La tension à convertir est comparé à une multitude de tensions sous multiple de la tension de référence .
Le mot de sortie résulte de la synthèse logique des résultats des comparaisons.
Pour un CAN 3 bits, le principe est celui représenté sur la Figure. La tension de référence est divisée en
2n-1 (ici 7 car n=3) et la tension à convertir est entrée sur Vx.
Page 13
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
3.1.2. Le convertisseur à approximations successives : On dispose d’un registre qui à chaque coup
d’horloge va décaler le code initial pour arriver au code final :
Principe de fonctionnement : La logique de commande place le bit de poids fort (MSB) à 1 et les
autres à zéro. Si Va' est plus grande que Va l'amplificateur bascule à zéro ce qui ramène le bit de poids
fort à zéro dans le cas contraire il reste à 1. La logique de commande fixe alors le bit immédiatement à
droite à 1. On obtient une nouvelle valeur de Va' si Va' est plus grande que Va l'amplificateur passe à
zéro afin de ramener le bit à zéro dans le cas contraire il reste à 1. Ce processus se poursuit jusqu'à ce
que le contenu du registre soit égal à Va. La durée de conversion est liée au nombre de bits du
convertisseur.
Exemple : Supposons un CAN 4 bits dont le pas de progression (quantum) est de 1v et dont la
tension d'entrée est de 10,4v.
Au départ, on place le bit de poids le plus fort du registre à 1, donc la tension Va'=8v et la
sortie du comparateur est à 1.
De ce fait, le bit de poids fort reste à 1 tandis que le bit immédiatement à droite du MSB est
mis à 1. La sortie du CAN est de 12v.
La sortie du comparateur est donc à 0, ce qui a pour effet de remettre à 0 le bit de poids 2 et
de mettre à 1 le bit de poids 1. Va'=10 donc la sortie COMP est à 1, ce qui maintient ce
dernier bit et qui met le LSB à 1.
Va'=11v donc COMP=0 et le LSB est remis à 0.
Page 14
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Ce type de convertisseur est l’un des plus utilisé car il possède un bon compromis prix, précision, temps
de conversion. Il est de conception plus complexe que le CAN à rampe.
Page 15
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Page 16
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Expression de Vs fonction de N :
Le quantum est :
4.2.2. Le C.N.A. à réseau R/2R : Cette fois le montage électronique n’utilise que 2 valeurs différents de
résistances, R et 2R, ce qui chasse l’inconvénient principal de la structure précédente à résistances
pondérées. Schéma de principe d’un C.N.A. à réseau R/2R :
Le nombre N à l’entrée du C.N.A. est exprimé ici sur 4 bits :
Page 17
Licence Télécommunication et Licence Electronique Pr AYACHE . C
Le quantum est :
Page 18