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Institut Supérieur des Sciences Religieuses et Sociales University Institute of Social and Religious Sciences
Institut Supérieur des Sciences de Gestion Appliquée University Institute of Applied Management Sciences
Saint-Jérôme Polytechnique Saint-Jerome Polytechnic
Saint-Jerome Polytechnic
SEMESTRE 5
DESSIN DE
CONSTRUCTION DE
MECANIQUE
1
NGOUPAYE TALEE CARLES
DESSIN DE CONSTRUCTION MECANIQUE
SOMMAIRE
I. GENERALITES
II. MATERIEL DE DESSIN
III. PRINCIPAUX TYPES DE DESSIN
IV. L’ECHELLE ET FORMATS NORMALISES
V. LES TRAITS
VI. L’ECRITURE
VII. COUPE ET SECTION
VIII. PROJECTIONS ORTHOGONALES
IX. REPRESENTATIONS PARTICULIERES
I. DEFINITION
II. DEMONTABLE
III. INDEMONTABLE
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NGOUPAYE TALEE CARLES
DESSIN DE CONSTRUCTION MECANIQUE
CHAPITRE I : DESSIN TECHNIQUE, BUT DU
DESSIN INDUSTRIEL
I. GENERALITES
Le dessin technique est un outil d’expression graphique et de communication technique. Au
cours de son évolution, l’homme a rapidement éprouvé le besoin de représenter son univers
(scènes de chasse) à l’intention de ses semblables. L’apparition des techniques va peu à peu
conduire l’homme vers une autre utilisation du dessin. Le dessin devient alors un moyen de
traduction de la pensée technique (Archimède, Léonard de Vinci).
C’est un langage qui est universel avec quelques variantes d’un continent à l’autre.
Contrairement aux langues parlées, cette forme de langage permet une compréhension
univoque de la définition et de la réalisation d’un objet technique.
Cela signifie que deux ingénieurs qui ne parlent pas la même langue peuvent arriver à
comprendre en grande partie un dessin technique sauf, bien sûr, les annotations qui sont
transcrites dans une langue particulière.
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DESSIN DE CONSTRUCTION MECANIQUE
Calculatrice Equerre avec Compas
rapporteur d’angle
N.B. : pour nos études nous ne retiendrons que deux grandes catégories de dessins
industriels : dessin d’ensemble et dessin de définition.
1. Le dessin d’ensemble
Il représente de manière complète et détaillée une pièce. Y figurent les formes, les
dimensions et les spécifications, c’est-à-dire toutes les informations nécessaires à sa
fabrication.
Le dessin technique se réalise sur papier ou calque, ses règles d’exécution sont normalisées.
FORMATS NORMALISES
Les formats et la présentation des éléments graphiques permanents (cartouche,
nomenclature,…) sur des feuilles de dessin sont normalisés. Il en résulte notamment :
Une réduction du nombre de formats à utiliser ;
Un archivage et un classement plus aisé ;
Une cohérence de la présentation générale facilitant la consultation.
La norme NF EN ISO 5457 nous présente les types de format :
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Les éléments d’un format normalisé sont présentés sur la figure suivante :
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Le cartouche : NF EN ISO 7200
C’est la carte d’identité du dessin, il rassemble les renseignements essentiels : échelle
principale, titre, symbole ISO de disposition des vues (norme européenne de projection),
format, éléments d’identification (numéro de référence du document, nom du dessinateur,
date …).
Exemple de cartouche :
13 / 10 / 2014
Désignation de la pièce
UCSJ
Format
La nomenclature NF E 04-504-7573:
Etablissement de la nomenclature :
- On commence par repérer chaque pièce sur le dessin d’ensemble par un numéro :
l’ordre de ces numéros est croissant et il indique approximativement l’ordre du
montage des pièces, à l’exception de certaines d’entre elles (axes, goupilles, ressorts,
pièces normalisées) que l’on groupe généralement par catégories.
- On établit ensuite la nomenclature : soit sur un document séparé, soit sur le dessin lui-
même. Dans ce cas, son sens de lecture est celui du dessin.
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Exemple de nomenclature :
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Remarque : conserver la même largeur des traits pour toutes les vues d’un même dessin à la
échelle ; le nombre de segments d’un trait est fonction de sa longueur et de sa largeur.
Remarque : le I et le J majuscule n’ont pas de point, s’il n’y a pas de risque d’ambiguïté, les
accents peuvent ne pas être mis sur les majuscules.
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Les dimensions générales sont définies en fonction de la hauteur h des majuscules. Les
valeurs de h sont choisies parmi les dimensions du tableau ci-dessous.
Exemple:
Une photographie peut montrer un système sous une forme plus ou moins
avantageuse, mais ne peut prétendre le décrire complètement en ce qui concerne les formes
et les dimensions. Pour y remédier, industriellement, on utilise un certain nombre de vues
du système, toutes en correspondance les unes par rapport aux autres et choisies pour
leur aptitude à le définir.
L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces du système à définir. La
face observée est ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection parallèle à cette face,
situé en arrière du système.
Le principe de représentation consiste à placer un objet au centre d'un cube, puis à projeter
les vues sur ses faces. Il ne reste qu’à ouvrir le cube pour obtenir les vues sur une surface
plane. La figure ci-dessous représente 5 projections d’une pièce :
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Tout objet peut être représenté par six vues. Habituellement, on dessine seulement
celles qui sont nécessaires (2 ou 3). Les vues les plus utilisées forment un L.
Cette correspondance permet la construction des vues les unes par rapport aux autres.
Un élément représenté sur une vue pourra être situé sur les autres vues.
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Cette correspondance est matérialisée par une droite horizontale, verticale ou à 45°
suivant les vues concernées.
La mesure en dessin
s'appelle la cote.
SECTIONS
Les sections permettent d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l’on désire
préciser. Une section représente, exclusivement, la partie de l’objet située dans le plan sécant.
Méthode de représentation :
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Repérer le plan sécant par une même lettre majuscule inscrite dans le prolongement
du trait mixte fort.
Supposer l’objet coupé par ce plan et enlever, par la pensée, la partie coté flèches.
Dessiner, en trait continu fort, la surface de l’objet contenu dans le plan sécant, en
regardant dans le sens indiqué par les flèches.
Hachurer ou teinter la section suivant les indications données.
Désigner la section par les mêmes lettres majuscules que le plan sécant.
Si cela ne présente aucune ambiguïté de compréhension, une section peut être rabattue
sur la vue représentée.
Méthode de représentation :
Faire pivoter le plan sécant de 90° pour l’amener dans le plan du dessin.
Dessiner le contour de la section en trait continu fin ne pas surcharger la
représentation.
Hachurer la section. Dans ce cas, bien que cela soit à éviter, les hachures peuvent
couper un trait fort.
COUPES
Une coupe représente la section et la fraction de l’objet situé en arrière du plan sécant.
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La coupe est virtuelle et nous permet de voir des détails intérieurs d’une pièce.
Méthodes de représentation :
N.B. : les hachures ne traversent jamais un trait fort. Les hachures ne s’arrêtent jamais sur
un trait interrompu fin.
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IX. REPRESENTATIONS PARTICULIERES
LES ENGRENAGES
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CHAPITRE II : LES LIAISONS A UN DEGRE DE LIBERTE
ENTRE PIECES MECANIQUES
Définition
Les degrés de liberté d'une liaison entre deux solides S1 et S2 correspondent aux
mouvements relatifs indépendants autorisés au sein de cette liaison entre S1 et S2.
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Un degré de liberté est une variable qui peut prendre deux états auxquels on peut
associer :
Le chiffre 0 : lorsque le degré de liberté est impossible
Le chiffre 1 : lorsque le degré de liberté est possible
A un degré de liberté supprimé correspond un degré de liaison.
Une liaison élémentaire entre deux solides 1 et 2 est crée par le contact d’une surface associé
au solide 1 sur une surface associé au solide 2.
Pour caractériser la nature de leur liaison, il faut étudier les mouvements relatifs de 1/2.
Les mouvements relatifs s’étudient dans un repère local associé à la liaison, dans lequel :
Tx : caractérise la liberté de translation selon l’axe (A, X) de 1 par rapport à 2 et
réciproquement.
Rx : caractérise la liberté de rotation autour de l’axe (A, X) de 1 par rapport à 2 et
réciproquement.
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II. LIAISON PIVOT
DEFINITION
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Analyse mécanique des deux solutions technologiques
ASPECT TECHNIQUE:
C'est la solution la plus simple, mais la plus rudimentaire. Les deux éléments sont
directement en contact. La qualité de la liaison dépend:
Ce guidage est peu précis, mais le coût est très faible. Son utilisation est limitée à des vitesses
de rotation faibles et des efforts faibles.
- il faut chercher à réduire le coefficient de frottement : choix judicieux des matériaux, des
états de surface en contact et des conditions de lubrification.
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Lors de la modélisation d'un contact surfacique cylindrique, il est important de prendre en
compte le rapport entre L (longueur du contact) et D (diamètre) pour déterminer la liaison
correspondante.
DOMAINE D’UTILISATION :
A cause des risques d’échauffement, cette solution est à réserver aux domaines suivants :
Faibles vitesses ; Efforts transmissibles peu élevés.
Le principe du contact direct est amélioré en interposant des bagues de frottement qui vont :
• Diminuer le bruit ;
ASPECT TECHNIQUE:
On interpose entre les deux éléments en rotation une bague de frottements. Son but est de
réduire les pertes par frottements lors du fonctionnement. On trouve différents types de
bagues selon les cas d'utilisation.
- bagues polymères ;
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- bagues auto-lubrifiées.
Avantage :
- guidage précis
- prix de revient
Inconvénients :
− Limiter le frottement (0,04 < f < 0.25) dans la liaison. Pour ce faire on utilise des matériaux
à coefficient de frottement faible tel que cuivre, étain, bronze, PTFE, polyamide, graphite,
nylon, acétal ;
− Pièce d'usure qui doit être facile à changer lorsque le jeu arbre-coussinet devient hors
des tolérances admissibles.
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LES DIFFERENTS TYPES
On distingue les paliers avec contact, et les paliers sans contact. Les premiers présentent
évidemment davantage de frottements.
Coussinets autolubrifiants
Le frittage permet d’obtenir des pièces poreuses (porosités entre 15 et 35% en volume) et
ainsi d’y incorporer du lubrifiant (huile, graphite...). Dans le cas de l’huile, la structure,
comparable à une éponge, restitue l’huile en fonctionnement et l’absorbe à l’arrêt.
Un lubrifiant (huile ou graphite) est ensuite injecté dans les porosités du coussinet. Dans le
cas de l’huile, le coussinet restitue l’huile en fonctionnement, et l’absorbe à l’arrêt.
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Coussinets composites type "glacier"
La base est une tôle d’acier roulée recouverte d’une couche de bronze fritté. La surface
frottante peut être en résine acétal ou en PTFE avec addition d’un lubrifiant solide : plomb,
graphite, bisulfure de molybdène M o S 2... Ils peuvent fonctionner à sec ou avec un léger
graissage au montage sous des vitesses périphériques inférieures à 3 m/s.
Ils sont constitués d’un seul matériau polymère homogène, qui peut être du PTFE
(Polyétrafluoréthylène), Nylon, acétal. Ils sont utilisés lorsqu’il est nécessaire d’avoir une
grande résistance chimique. Ils sont insensibles aux poussières. Ils ont comme inconvénients
de ce déforme à terme sous charge (fluage), et d’avoir un faible coefficient de conductivité
thermique (mauvaise évacuation de la chaleur).
Rotules lisses
Afin de limiter les frottements, le coussinet doit être monté serré sur l’alésage, et glissant sur
l’arbre, et non l’inverse. De cette façon la vitesse de glissement est la plus faible.
Coussinet monté SERRE dans l'alésage H7s7 /Arbre monté LIBRE dans le coussinet H7f7.
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AVANTAGES ET LIMITES D'UTILISATION DES COUSSINETS
Avantage :
Augmentation de la durée de vie des pièces par report de l'usure sur le coussinet.
Fonctionnement silencieux.
Limites d'utilisation :
Encombrement en longueur.
Principe
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Avantage:
- convient pour les charges lourdes et les vitesses de rotation très élevées
Inconvénients : coût
REGLES DE MONTAGE
Nota : Un roulement ne doit pas être coté, il est vendu avec des tolérances
spécifiques aux fabricants de roulements.
Règle n°1 : - La bague du roulement qui tourne par rapport à la direction de la charge doit
être ajustée avec serrage. Les fabricants préconisent : Arbre à la tolérance k6, m6 ou p6
suivant l’intensité de la charge ; Alésage à la tolérance M7 ou N7.
Règle n°2 : - La bague du roulement qui est fixe par rapport à la direction de la charge doit
être ajustée glissante. Les fabricants préconisent : Arbre à la tolérance g6 ; Alésage à la
tolérance H7.
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ARRET DES BAGUES
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Entre l’alésage et la bague extérieure
EXEMPLE
Hypothèses:
- les roulements sont montés serrés sur l'arbre et libres dans l'alésage.
- 2 appuis sur le roulement de petit diamètre (2 sur l'arbre, libre dans l'alésage)
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DESIGNATION NORMALISEE
BC : Type du roulement.
CRITERES DE CHOIX
Ils peuvent tourner plus vite et plus longtemps. Les paliers hydrostatiques sont bien adaptés
au cas de charges importantes. Application : broches d’aléseuses et de rectifieuses de grande
précision, rotor de la pompe primaire des réacteurs nucléaires N4
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ASPECT TECHNIQUE:
Un film d'huile sous pression et crée entre les deux pièces en rotation. Les pièces tournent
sans contact direct. Ce système est utilisé dans le cas de solides en rotation à de très hautes
vitesses, mais avec peu d'effort.
C'est le cas des turbines de turbocompresseurs (les vitesses de rotation sont supérieures à 1
10e5 tr/min)
AVANTAGES
INCONVENIENTS
- coût ;
DEFINITION ET SCHEMATISATION
Un ensemble de pièces est guidé en translation par rapport à un autre lorsque les contacts ne
permettent plus qu’un degré de liberté entre les deux : une translation suivant un axe.
Autrement dit, la liaison entre les deux ensembles dans le schéma cinématique minimal du
mécanisme est une liaison GLISSIERE.
- des critères de performance : aptitude aux charges, aptitude aux vitesses élevées de
translation, précision du guidage, coût, encombrement. Un guidage en translation se
modélise par une liaison glissière dont la schématisation est :
La partie mobile est appelée coulisseau et la partie fixe est appelée glissière (ou guide).
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ANALYSE MECANIQUE DES DEUX SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES
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ARC-BOUTEMENT
L'ennemi d'une bonne translation est l'arc-boutement, pour l'éviter, il faut que :
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• Le coefficient de frottement ne soit pas trop important.
• La longueur de guidage soit suffisante : L>2,5 D.
• L'effort exercé sur la liaison soit situé près de l'axe : A<L/2f. (f coef.de frot.).
• L'ajustement soit adapté.
Précision du guidage :
Plus l'ajustement est serré plus le guidage est précis, mais engendre des frottements. La
solution qui permet de concilier la précision et le frottement est d'augmenter fictivement la
longueur de guidage L>2,5 D (centrage « maxi » long) ou d'interposer des éléments roulants
qui permettent d'annuler les jeux.
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IV. LIAISON ELASTIQUE
La liaison élastique est utilisée chaque fois qu’il est nécessaire d’absorber une énergie (fin
de course), d’amortir un mouvement (suspension automobile) ou de filtre des vibrations
(machines tournantes). Elle est également utilisée pour montages hyperstatiques.
PRINCIPE
La liaison entre deux solides est caractérisée par les propriétés suivantes :
- La liaison entre les deux solides s’effectue par l’intermédiaire d’un élément déformable.
- Le déplacement relatif d’un solide par rapport à l’autre solide provoque la déformation
de l’élément intermédiaire.
CARACTERISTIQUES
L’élément intermédiaire de la liaison élastique entre deux solides peut être schématisé
par un ressort et un amortisseur montés en parallèle.
AMPLITUDE
L’amplitude du mouvement est une donnée fondamentale qui permettra de choisir les
constituants de l’élément intermédiaire.
RESSORTS METALLIQUES
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1/ Ressorts de compression : - Ressorts cylindriques de compression ; - Ressorts
coniques de compression ; - Ressorts coniques en volume ; - Rondelles « Belleville » ; -
Ressorts diaphragme
2/ Ressorts de traction
Il existe deux modèles de base dans certaines dimensions, en version butée latérale.
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CHAPITRE III : LA LIAISON COMPLETE ARBRE / MOYEU
I. DEFINITION
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de lier des pièces les unes aux
autres, en utilisant différents moyens d’assemblage.
Les modes d'assemblage peuvent être groupé selon la compatibilité des matériaux, à
savoir : le soudage, le collage, le rivetage, assemblage par clipsage, assemblage par vis,
assemblage par goupille, par goujon, etc. .....
TYPES D’ASSEMBLAGE
Chaque moyen d’assemblage peut être défini par cinq critères :
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a - Assemblage PAR OBSTACLE : Un élément fait obstacle au mouvement entre deux
pièces.
a - Assemblage DIRECT : La forme des pièces liées sont directement en contact. Il n’y a
pas d’élément intermédiaire.
Remarque : Les moyens d’assemblages dans la partie suivante sont complets et rigides.
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II - LIAISON DEMONTABLE
ASSEMBLAGES RIGIDES DEMONTABLES
Dans cette liaison les pièces assemblées doivent être entièrement solidaires de l’autre tout en
pouvant être démontables et remontées à volonté.
ASSEMBLAGES CYLINDRIQUES
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ASSEMBLAGE CONIQUE
Un filetage est obtenu à partir d’un cylindre (quelque fois d’un cône) sur lequel on a exécuté
une ou plusieurs rainures hélicoïdales. La partie pleine restante est appelée filet.
On dit qu’une tige est « filetée extérieurement » ou « filetée » et qu’un trou est filetée
intérieurement » ou « taraudée ». Une tige filetée est aussi appelée vis et un trou taraudé
écrou
Le pas est la distance qui sépare deux sommets consécutifs d’une même hélice.
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2 – sens de l’hélice
Le sens de l’hélice est dit « à droite » si en mettant l’axe de la vis vertical le filet monte vers
la droite. Il est dit « à gauche » si le filet monte vers la gauche.
Remarque : un écrou à droite pénètre dans une vis à droite immobilisée en tournant dans le
sens horaire. Un écrou à gauche pénètre dans une vis à gauche immobilisée en tournant
dans le sens anti-horaire.
Un élément fileté se représente comme un élément lisse non fileté, avec l’adjonction du
cylindre passant à fond de filets en traits fins ou interrompus fins, selon que celui-ci est vu ou
caché.
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5 – assemblage d’éléments filetés
On applique la règle suivante : les filetages extérieurs cachent toujours les filetages intérieurs.
a – boulon
Un boulon est composé d’une vis et d’un écrou de même diamètre. L’écrou normalement
utilisé est l’écrou hexagonal.
Les pièces à réunir sont simplement percées de trous lisses. On obtient ainsi un assemblage
économique de plusieurs pièces par pression des unes sur les autres.
Pour obtenir un serrage efficace, les vis doivent être immobilisées en rotation. Un écrou
assemblé avec une vis de qualité identique résiste jusqu’à la rupture de la vis.
b – goujon
Un goujon est composé d’une tige, filetée à ses deux extrémités, et d’un écrou de même
diamètre. Les deux parties filetées doivent être séparées par un tronçon lisse.
Les goujons sont utilisés en remplacement des vis lorsque le métal de la pièce est peu
résistant ou lorsqu’il est nécessaire de faire des démontages fréquents. Les goujons peuvent
remplacer les boulons lorsque les pièces à assembler sont très épaisses.
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Il existe des goujons spécifiques tels que : les goujons à souder, les goujons à sertir, les
goujons-inserts pour plastique,…
- A immobiliser une pièce par rapport à une autre pièce (goupille d’arrêt) ;
- A assurer la position relative de deux pièces (goupille de positionnement ou pied de
positionnement)
- A réaliser un axe de chape ;
- A assurer une sécurité par cisaillement de la goupille en cas de surcharge, etc.
Types de goupilles :
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Goupilles cannelées : on réalise trois cannelures suivant trois génératrices d’une tige
cylindrique. Au montage, les parties a, b, c, d, e et f acceptent une petite déformation
élastique et réalisent le serrage.
Goupilles élastiques :
Ces goupilles sont obtenues par enroulement d’une bande d’acier à ressort, traité et
revenu pour une dureté HV = 420 min.
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Goupilles épingle : ces goupilles sont particulièrement recommandées pour des liaisons
peu précises devant être fréquemment montées et démontées sans outillage spécifique.
Elles sont réutilisables après démontage.
Goupilles cylindriques fendues : Ces goupilles sont surtout utilisées avec des écrous à
créneaux afin d’éviter de façon absolue un desserrage de l’écrou. Le freinage par
goupille derrière l’écrou impose pour le trou de passage g une position axiale précise.
Elles permettent également l’immobilisation entre translation d’axes lisses.
2 - Dentelures
3 - Cannelures
4 – le clavetage
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Un clavetage se réalise entre un arbre (1) et un moyeu (2) s’assemblant par l’intermédiaire de
formes cylindriques ou coniques. Le moyeu n’est lié qu’en rotation. Il peut coulisser sur
l’arbre.
Du fait du léger jeu entre la clavette et la rainure dans le moyeu, ces clavetages ne
conviennent pas des assemblages précis soumis à des mouvements circulaires alternatifs ou à
des chocs ( matage des portées).
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5- Le Frettage
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III - LIAISON INDEMONTABLE
1 – le soudage
Seuls les thermoplastiques peuvent être soudés. L’assemblage obtenu est homogène et la
résistance de l’assemblage est voisine de celle de la matière utilisée.
D’assez nombreuses méthodes de soudage existent : soudage par frottement, soudage par
haute-fréquence, soudage par ultrasons…
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Les symboles élémentaires en soudure sont dans le tableau ci-dessous.
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2 – le rivetage
Les assemblages rivetés permettent d’obtenir économiquement une liaison encastrement
indémontable d’un ensemble de pièces par refoulement ou par expansion de matière d’un
élément malléable (aluminium, alliages d’aluminium, cuivre, laitons, aciers doux, aciers
inoxydables, alliages de zinc,…)
3 - Le sertissage
Le sertissage consiste à rabattre ensemble les bords de deux pièces en tôle, ou le bord d’une
pièce contre celui d’une autre, afin de les assembler.
Exemple : Assemblage du couvercle et du corps d’un détendeur de gaz.
4 – le collage
Les assemblages collés réalisent une liaison encastrement d’un ensemble de pièces en
utilisant les qualités d’adhérence de certaines matières synthétiques.
Intérêt du collage :
- Conservation des caractéristiques des matériaux ;
- Assemblage possible de matériaux très différents ;
- Etanchéité et anticorrosion de la liaison ;
- Suppression des couples galvaniques entre métaux différents ;
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- Procédé rapide pour un grand nombre de collages ;
- Bon aspect des pièces.
-
Exemples d’assemblages en fonction des sollicitations
5 – L’emmanchement force
Avant le montage, la cote effective de l’arbre (d2) est légèrement supérieure à la cote effective
de l’alésage (d1). On oblige l’arbre à pénétrer dans l’alésage avec un maillet ou une presse.
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ETUDE DE CAS : DIMENSIONNEMENT ET ASSEMBLAGE
D’UN SYSTEME MECANIQUE
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