Sciences
Appliquées De Tlemcen
« Travaux pratiques-3- »
«Département
d’électrotechnique»
TP N°03 :
Présenté par :
Mehadji Nesrine
Taouli Souad
A.N : 2020/2021
Pendules Couplés (Couplage par inertie)
1-Introduction :
Un pendule couplé est un système qui permet d’étudier le
coefficient de couplage (la variation du couplage notée K), et le
phénomène de Battement entre les deux pendules.
2-Objectif de l’expérience :
Etude de la variation de couplage K (coefficient de couplage).
Déterminer et ajuster la fréquence caractéristique du pendule
non couplé.
Déterminer les facteurs de couplage pour différentes longeurs
de couplage en utilisant :
a. les constantes de l’appareil.
b. les pulsations de vibration en phase et en oppositions
de phase.
c. les pulsations en mode de battement .
Vérifier la relations linéaire entre le carré des longueurs de
couplage et :
a. les pulsations particulières du mode de batemment
b. le carré de la fréquence de vibration < en opposions
de phase >
Déterminer la pulsation caractéristique du pendule a partir des
modes de vibrations aves couplage et a comparer cela aves la
pulsation caractéristique du pendule non couplé
3. Matériels utilisés :
Le système mécanique est composé de :
4. Travail théorique :
Considérons deux pendules ( une tige de longueur réglable a
laquelle est attachée une masse m=1kg ) de meme pulsation propre
ω 0❑
sont couplés a travers un ressort . a l’équilibre les tiges
des ressort sont dans la position verticale.
1. différentielle
La démonstration de système d ’ équilibre de
mouvement des masses (pour de faible oscillations ) :
Ec=1/2 mv2 ; v2=r 2 θ̇2 Ec=1/2mr2θ̇2 =1/2 Iθ̇2
Ec=1/2 Iθ̇21+1/2Iθ̇22
d δα δα
( ¿-
dt δ θ˙1 δθ 1
=0 Iθ̈1+mgLθ 1-KL2 ¿ 2-θ 1)=0
d δα δα
( ¿-
dt δ θ˙2 δθ 2
=0 Iθ̈2+mgLθ 2-KL2 ¿ 1-θ 2)=0
2. La solution :
Ona :
A”+mgL /I A=0
B”+(mgL+2KL2)/I B =0
Les solutions pour les deux équations différentielles sont :
mgL
A(t)=a1 cos (ω1t+φ 1) avec ω1= √ I
=ω0
2 kL+ mg L2
B(t)= a2 cos (ω2t+φ 2) avec ω2=
√ I
on a
θ 1(0)= =a11 cos (φ 1) + a12 cos (φ 2)= θ A
θ 2(0) =a11 cos (φ 1) - a12 cos (φ 2) =θ A
Et on a :
θ 1’(0)=-a11ω 1 sin (φ 1) - a12ω2 sin (φ 2)=0
θ 2’(0)=-a11ω1 sin (φ 1) + a12ω2 sin (φ 2)=0
θ 1’(0)+θ 2’(0)=-2 a11ω1 sin (φ 1) =0 sin (φ 1) =0
φ1 =0
Avec :
2
ω2= mgL + 2 h L
√ I I
=ωc
ωc=√ ω+2 Ω
θA
θ 2(t)= ω cos (ω2t)}
2 {cos ( 1t)-
On a :
Cos (ω A +ω B)=cos(ω A)cos(ω B)-sin (ω A)sin(ω b)
On a :
ω 1+ω 2
ω A+ω B¿ ω 1 ω A = 2
ω 1−ω 2
ω A−ω B¿ ω 2 ω B = 2
Avec:
mgL 2kL+ mg L2
ω A = √ √
I
+
2
I = ω 0+ √ ω 0 2+2 Ω2
2
mgL 2 kL+mg L2
ω =
B √ √
I
−
2
I = −ω 0+ √ ω 0 2+ 2 Ω2
2
donc:
θ 1(t)=θ A cos (ω1t) cos (ω2t)
θ 2(t)=−θ A cos (ω1t) cos (ω2t)
ω0 : pulsation propre des pendules envisagés indépendamment
( sans couplage).
2 2 2 2 T0 2 T0 2
ω =ω0 ( 1−K )
1 ou ω 2 =ω0 ( 1+ K ) K=( ) −1=1−( )
T2 T1
5. Travail expérimental :
1°/ Le couplage étant enlevé :
On mesure les périodes T01 et T02 pour les 2 pendules :
On prend (n = 20)
t1 = 33.17 s
Le temps t2 de 20 oscillations correspondant au 2éme pendule
est:
t2 = 33.28 s
Application numérique :
Donc :
D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60
t1 31.40 32.20 32.28 32.62 32.26 32.46 32.65 32.76
N 20
T1 1.57 1.61 1.614 1.631 1.613 1.623 1.632 1.638
Détermination expérimentale de T2
On mesure le temps t2 de n = 20
oscillations.
On a : T2 = t2/n
D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60
On a : T = t/n
D (cm) 30 60
L (cm) 30 40 50 60 30 40 50 60
T 34.06 32.16 32.27 30.24 33.33 31.80 30.9 30.20
N 20
T 1.703 1.608 1.613 1.512 1.650 1.590 1.545 1.510
50
On regroupe les mesures obtenues dans le tableau suivant :
D (cm)
30 60
L (cm)
30 40 50 60 30 40 50 60
ω 1=2 π /T 1
4.002 3.90 3.892 3.85 3.895 3.871 3.849 3.83
2 2
ω 2=2 π /T 2
3.936 4.02 4.087 4.14 4.158 4.186 4.220 4.251
2 4
Ω=2 π / T
3.689 3.90 3.895 4.15 3.807 3.951 4.066 4.161
7 5
K= ( T 0 /T 2 )2−1 0.081 0.12 0.166 0.19 0.207 0.223 0.243 0.261
9
0.2
0.15
0.1
0.05
0
30 40 50 60
Quand on a D=60 cm
K=f(L)
0.3
0.25
0.2
0.15 a).
0.1
0.05
0
30 40 50 60
Remarque :
D’après les deux graphes on remarque que Chaque courbe est une
droite qui ne passe pas par l’origine, mathématiquement elle est
sous la forme :
Y = ax + b
- On déduit graphiquement la variation de couplage K avec L :
On a :
Mathématiquement : Y=a*X+b
Graphiquement : K=a*L+K0
K0 = K-a*L=0.166-0.37*50*10-2= -0.019
Ainsi,
K=0.37L-0.019
D’après le graphe, la courbe K=f(L) quand D=60cm c’est une droite
qui ne passe pas par l’origine.
On a :
Mathématiquement : Y=a*X+b
Graphiquement : K=a*L+K0
K0 = K-a*L=0.207-0.16*30*10-2= 0.159
Ainsi,
K=0.16L+0.159
3.98
3.96
3.94
Série 1
3.92 Série 2
3.9
3.88
3.86
3.84
0.08 0.13 0.17 0.19
4.2
4.1
3.9 Série 1
Série 2
3.8
3.7
3.6
3.5
0.21 0.22 0.24 0.26
b). Analyse des graphes ш1=ƒ1(K) et ш2=ƒ2(K) :
Les graphes obtenus sont des droites parallèles aux axes des K , leur
équation est de la forme :
- théoriquement : y=b
- graphiquement : ш1 = b1 , ш2 = b2
Observation :
ω 1 ≈ 3.9
# D=30cm
ω2≈ 4
ω 1 ≈ 3.8
# D=60cm
ω 2 ≈ 4.2
Série 1
4.5
3.5
2.5 Série 1
1.5
0.5
0
0.08 0.13 0.17 0.19
Quand on a D=60cm
4.2
Série 1
4.1
3.9
3.8 Série 1
3.7
3.6
0.21 0.22 0.24 0.26
c). Analyse des graphes Ω=ƒ3(K) :
# D=30cm
Le graphe obtenu est une droite parallèles au axe des Ω , son
équation est de la forme :
- théoriquement : y=b
- graphiquement : Ω= K
# D=60cm
On obtient une droite croissante son équation est de la forme :
- théoriquement : y = a x + y0
- graphiquement : Ω = a K + Ω0
a = tg(α)
Ω0 est l’intersection de la droite obtenue avec l’axe des Ω
Ω0 = 2.78
Donc, Ω = 5.28K+2.78
Remarque
On constate que Ω augmente proportionnellement aux valeurs de K
Conclusion :