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HISTORlQUE,
H1L0S0PHIQUE ET LITTÉRAIRE
SYSTÈME
DE TIIÉOLOGIE
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EXPOSITION DE LA D0CTRlNE
DE LE BNI'TZ
SUR LA RELIGION .
PUBLIÉ POUR LA PREMlÈRE FOIS
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CHEZ C.-J. FONTEYN, LIBRAIRE-ÉDITEUR.
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DR. THEOL.
DE TIIÉOLOGIE
EXPOSITION DE LA DOCTRINE
I)E LEIBNIT /
sUR LA R ELIGION ,
PUBLIÉ POUR LA PREMIÈRE FoIs
LOUVAIN,
CHEZ C. J. FONTEYN, LIBRAIRE-ÉDITEUR.
1845.
Ayant fait examiner le livre intitulé : Système de Théologie ou Exposi
tion de la Doctrine de Leibnitz sur la Religion, nous en permettons
l'impression.
paraissaient superflues.
M. Lacroix n'ayant publié que le texte latin, nous repro
duisons la traduction française de la première édition de Paris; - V3
mais nous mettons en notes les changements que nous avons |
cru devoir apporter aux passages qui nous ont semblé mal
traduits, soit parce que le traducteur n'avait sous les yeux
qu'un texte fautif, soit parce que parfois il n'avait pas bien
saisi la pensée de l'auteur. Nous avons souligné dans le texte
français les passages auxquels nous substituons notre version.
Nous avons aussi traduit en français les passages de l'original
qui avaient été antérieurement omis.
Nous avons en outre accompagné de notes un petit nombre
de passages où il nous a paru que l'auteur aurait pu s'expri
mer avec plus d'exactitude.
Pour faciliter les renvois, nous avons divisé tout l'ouvrage,
sans y rien changer, en LXXII sections ou paragraphes indi
qués par des chiffres romains, que nous avons eu soin de
placer et dans le texte et dans la version.
Enfin nous avons fait une table des matières plus détaillée
que celle de l'édition de Paris, et qui correspond aux chiffres
ou paragraphes dont nous venons de parler.
Ce travail nous a été aussi agréable que l'ouvrage de Leib
nitz nous semble précieux. En effet nous regardons comme un
phénomène extraordinaire, et aussi consolant pour le vrai
croyant que propre à affermir le faible dans la foi, l'existence
de ce livre, dans lequel un homme d'un caractère aussi noble
et aussi élevé, d'un génie aussi vaste et aussi profond que
Leibnitz, discute un à un tous les points de doctrine de la
religion catholique, et ne justifie pas seulement l'enseigne
ment de l'Eglise sur tous les articles qui constituent l'objet de
la controverse entre les catholiques et les protestants; mais
IV
SYSTEMA THE0L0GICUM.
PETRUS LACROIX.
0[ EXP0SITI0N
DE LA DOCTRINE DE LE1BNITZ
SUR LA RELIGION.
SYSTEMA
THEOLOGICUM.
(*) Etsi vera sint quæ Leibnitius hoc loco asserit, hanc materiam ta
men non satis explicat, quum non tam de ipso originali peccato quam
de hujus effectis tantum disserat. Cff. Conc. Trid. sess. V, can. 1 et 2,
item quæ Leibnitius infra (XXV) habet. Edit. Lovan.
(*) Sic MS., quod tamen excidisse Leibnitio compertum est, cum paulo
superius (videsis not. 1) ista caute locutione abstinuerit. Intellige igitur
τ? emanet, non pantheistice, ut sonat, sed orthodoxo sensu creationis.
(*) Quo sensu Leibnitius verbum damnemtur hoc loco intelligat, colligi
potest ex iis quæ de eodem argumento apud ipsum leguntur tum infra
(LXX) tum in opere quod inscribitur Pensées de Leibnitz, tom. I,
p. 252--240, éd. Bruxell. 1858. Edit. Lovan.
SYSTÈME DE THÉOLOGIE. 9
Illud enim pro certo habendum est, DEUM nolle mortem pec
catoris, omnesque salvos fieri cupere, non quidem absoluta
illa inevitabili voluntate, sed certis legibus ordinata ac cir
cumscripta, ac proinde juvare unumquemque, quantum per
sapientiæ et justitiæ suæ rationes licet.
(*) Toute cette réponse de Leibnitz aux antitrinitaires avait été omise
dans les éditions antérieures de cet ouvrage.' M. Lacroix l'a rétablie
d'après l'original ; nous en avons fait la traduction.
(*) Lisez : les vérités que renferme la sagesse. Celles-ci deviennent enfin,
chacune selon sa perfection, l'objet de la volonté. C'est ce qui explique
aussi l'ordre qui existe entre les personnes divines.
22 SYSTEMA THE0L0GICUM.
(") Lisez : ce qui est une absurdité ou une contradiction. Voir la note
(*) de M. Lacroix ci-contre.
26 SYSTEMA THEOLOGICUM.
50 SYSTEMA THE0L0GICUM.
(*) Nonne hic legendum singulatim ut in editione anni 1819? Edit. Lov.
sYsTÈME DE THÉoLoGIE. ·59
-
sYsTÈME DE THÉoLoGIE. 41
jours sur ce seul point : le vieillard fit alors une réponse digne
de Jean; c'est, dit-il, parce que c'est le précepte du Seigneur
et que seul il suffit. Le Christ a donné cette régle admirable
de la charité fraternelle, vantée par les païens mêmes, d'ai
mer notre prochain comme nous-mêmes, et par conséquent
de faire ou de ne pas faire aux autres ce que nous voudrions
ou ce que nous ne voudrions pas que les autres nous fissent à
nous-mêmes. Quoiqu'il n'y ait aucun doute que la charité
commence par soi-même, et que du reste cette bienveillance
marquée et générale ait pour résultat de préférer celui que
l'on peut obliger d'une manière plus utile à la gloire de Dieu
et au bien général; nous devons cependant consentir à quelque
désavantage pour nous ou pour les autres, s'il s'agit du salut,
de la vie et de quelque grand bien d'un homme même inconnu.
Les bonnes œuvres sont donc celles que l'on entreprend
avec une intention droite pour la gloire de Dieu et le bien
général. On doit mettre au nombre des bonnes œuvres, de
suivre chacun sa vocation, c'est-à-dire de s'appliquer à bien
faire les choses pour lesquelles Dieu paraît avoir donné les
moyens et les occasions ; ensuite de remplir avec soin les fonc
tions publiques ou le genre de vie qu'on a embrassé, d'amé
liorer la condition dans laquelle on se trouve placé , et de
rendre à tous les devoirs ordinaires de l'humanité, de ne pas
abandonner sans une extrême nécessité aucun de ceux que
l'on peut secourir dans le danger, et si quelqu'un réclame nos
services, même pour augmenter son aisance, de ne les point
refuser, lorsqu'ils ne sont onéreux ni à nous ni aux autres.
En général, il faut rapporter, diriger ses pensées de manière
à être utile le plus qu'il est possible et au plus grand nombre
de personnes, et faire en sorte que Dieu soit loué en toutes
choses. L'homme vraiment pieux sera surtout ménager du
temps, afin de ne passer inutilement aucune partie de la vie.
Il saura s'abstenir des récréations même honnêtes, à moins
que la nécessité de donner du relâche à son esprit ou le soin
de sa santé n'exige qu'il en prenne, ou bien que ses affaires
ou la bienséance ne l'entraînent, au moment qu'il est occupé,
dans les réunions et dans les sociétés. Car la piété ne porte
pas la sévérité au point d'exclure pour jamais tous les hom
VII , 6
52 SYSTEMA TIIEOL0GICUM.
mes des festins, des spectacles, des jeux , des danses et des
autres amusements ou récréations des cours : quelquefois
même, ce n'est pas une perte de temps, mais un moyen de
traiter des affaires. Cependant il faut en user avec modéra
tion; et l'honnête homme montrera qu'il n'y consent que
comme en passant et par une sorte de nécessité.
XXVII. Comme l'on peut procurer la gloire de Dieu et ren
dre service au prochain de différentes manières, selon sa con
dition et son caractère, soit par l'autorité ('), soit par les
exemples , il n'est assurément pas moins utile qu'outre
ceux qui sont dans les affaires et dans la vie commune, il
y ait dans l'Eglise des hommes occupés à la vie ascétique et
contemplative, lesquels délivrés des soins terrestres, et fou
lant aux pieds les plaisirs, se donnent tout entiers à la con
templation de la Divinité et à l'admiration de ses œuvres, ou
même qui, dégagés de toute affaire personnelle, n'aient d'au
tre occupation que de subvenir aux besoins du prochain, soit
par l'instruction des hommes ignorants ou égarés, soit par le
secours des malheureux et des affligés. Et ce n'est pas une des
moindres prérogatives de cette Eglise qui seule a retenu le
nom et le caractère de catholique, et qui seule offre et propage
les exemples éminents de toutes les excellentes vertus de la
vie ascétique.
Aussi j'avoue que j'ai toujours singulièrement approuvé les
ordres religieux, les pieuses associations et toutes les insti
tutions louables en ce genre, qui sont une sorte de milice cé
leste sur la terre, pourvu qu'éloignant les abus et la corrup
tion , on les dirige selon les règles de leurs fondateurs, et
que le Souverain-Pontife les applique aux besoins de l'Eglise
universelle. Que peut-il en effet y avoir de plus excellent que
de porter la lumière de la vérité aux nations éloignées, à tra
vers les mers, les feux et les glaives, de n'être occupé que du
salut des âmes, de s'interdire tous les plaisirs et jusqu'aux
douceurs de la conversation et de la société, pour vaquer à la
contemplation des vérités surnaturelles et aux méditations
divines; de se dévouer à l'éducation de la jeunesse , pour lui
( ) Lisez : le fruit de son travail.
54 SYSTEMA THEOLOGICUM.
(") Lisez : L'on n'en est pas empêché par les embarras d'un ménage,
d'enfants, ou d'un service civil ou militaire, quoiqu'il soit plus difficile
dans ces états de parvenir à la perfection.
6.
56 SYSTEMA THEOLOGICUM.
(*) Quæ heic innuit Clarissimus Leibnitius de suis coetaneis, nunc inter
hodiernos Angliæ ac Germaniæ protestantes multum sane emolliri, atque
ad disciplinas catholicas melius ac felicius inclinari, pluribus jam com
pertum est.
sYSTÈME DE THÉOLOGIE. 94
sive Veteris sive Novi Testamenti non misi per Christum Salva
torem et Messiam dignitas sua constet), indicant preces in
Scriptura positæ : Recordare, Domine, servorum tuorum
Abraham, lsaac et Jacob. Quæ formula mon multum ab illa
abest quam passim habet Ecclesia : Fac, Domine, ut meritis
et intercessione Sanctorum tuorum juvemur ; hoc est : respice
eorum labores, quos pro nomine tuo, te dante, sustinuerunt;
exaudi eorum preces, quibus Filius tuus unigenitus vim et
pretium tribuit.
(') Lisez : elle ne le peut pas plus que les prières des Saints vivant
sur la terre réunies aux nôtres. Et quoique les prières des bienheureux
surpassent celles-ci de beaucoup, cependant comparées à la médiation
du Christ, elles ne s'en rapprochent pas plus
110 SYSTEMA THEOLOGICUM,
sincera poenitentia est. Ipse nos vocat, cum ait : Venite, qui
onerati estis, et ego reficiam vos. Et , si quis peccaverit, ad
vocatum habemus apud Patrem Jesum Christum, qui propitia
tio est pro peccatis nostris. Quamquam autem laudanda sit
reverentia semetipsum indignum conspectu Dei ducere, et
omnibus humiliatæ mentis signis uti, ex quibus hoc non as
pernandum est sed probandum maxime ut pios viros in terris
comprecatores adhibeamus, multo magis autem Beatos in cœ
lis; tamem, quia nos vocat ipse, parendum accedendumque
est, ne pro filiali humilitate servilis abalienatio et diffidentia
nascatur. Itaque de muliere Cananæa præclare Chrysostomus :
« Vide prudentiam mulieris, non rogat Jacobum, non obse
» crat Joannem, neque pergit ad Petrum, non intendit ad
» Apostolorum chorum, ita scilicet » (quemadmodum ex aliis
locis interpretari Chrysostomum decet) ut apud eos subsistat,
aut in iis solis aliquid momenti ponat; nam alioqui videtur
et discipulis importuna fuisse, ut vel ipsi indicant. Pergit
Chrysostomus : « Non quæsivit mediatorem, sed pro omnibus
» illis pœnitentiam accepit comitem, quæ advocati locum im
» plevit, et sic ad summum fontem perrexit. »
notre indignité, elle n'est pas assez grande pour nous éloigner
du trône de la grâce, lorsque nous avons un sincère repentir.
Il nous appelle lui-même, lorsqu'il dit : Venez, vous qui êtes
accablés, et je vous soulagerai. Et encore : Si quelqu'un a
péché, nous avons un avocat auprès du Père, J. C., qui est
notre propitiation pour nos péchés. Quoiqu'on doive louer le
respect qui nous fait juger indignes de la présence de Dieu,
et qu'il soit bon de donner toutes les marques d'un cœur hu
milié, et surtout celle par laquelle nous sollicitons les hom
mes pieux sur la terre, et à plus forte raison les Bienheureux
dans le ciel à s'unir à nos prières, ce qui est plutôt digne
d'éloges que de mépris; néanmoins, puisque Dieu lui-même
nous appelle, il faut obéir et nous approcher de lui, de peur
de remplacer l'humilité filiale par la défiance et l'éloignement
d'un esclave. Et saint Chrysostôme dit très-bien de la femme
Chananéenne : Voyez la prudence de cette femme, elle ne prie
pas Jacques, elle ne conjure pas Jean, elle ne s'adresse pas
à Pierre, elle ne se dirige pas vers les apôtres assemblés ('),
comme si elle avait quelque confiance en elle-même ou en eux
seulement; car il semble d'ailleurs qu'elle leur avait été im
portune, comme ils le déclarent eux-mêmes. Saint Chrysos
tôme continue : Elle ne chercha pas de médiateur, elle prit à
leur place la pénitence pour compagne, qui lui servit d'avocat,
et c'est ainsi qu'elle s'approcha de la source même.
Il ne faut donc jamais oublier, lorsqu'on emploie l'interces
sion des Saints, de la regarder comme un supplément et com
me un témoignage de notre respect et de notre humilité en
vers Dieu, et de notre affection pour les amis de Dieu, et de
rapporter toujours directement à Dieu la partie essentielle
du culte.
XXXIX. Aussi les hommes pieux et prudents pensent qu'il
faut s'attacher non seulement à imprimer dans les esprits des
auditeurs et de ceux qu'on instruit, mais aussi à montrer,
autant qu'il est possible, par des signes extérieurs, la dis
tance infinie et immense entre l'honneur qui est dû à Dieu et
celui que l'on rend aux Saints, le premier, que les théolo
(') Ajoutez : (ainsi qu'il convient d'interpréter S. Chrysostôme d'après
d'autres passages)
VIIe - 11
H 12 SYSTEMA THE0L0GICUM.
XL. De Reliquiis non est eur multa addamus. DEUM iis tan
quam instrumentis miracula patrasse constat exemplo ossium
Elisæi. Itaque in pretio haberi, et coram ipsis non minus
quam coram imaginibus eum ad quem pertinent honorari
fas erit, postquam venerationem Sanctis recte exhiberi ,
modo certi limites prescripti serventur, ostendimus. Quoniam
autem pii tantum affectus res est, nihil refert, etiamsi forte
contingeret reliquias quæ pro veris habentur supposititias
esse. Interea danda opera est ne imprudenti devotione nos
risui, Ecclesiam contemtui exponamus apud eos qui foris
sunt. Semper autem meminisse debemus ita agendum ut ap
pareat hæc accessoria pietatis non admodum occupare men
tem nostram , neque divertere ab unico illo primario ac su
premo cultu unius Dei omnipotentis, præ quo omnia alia
negligi potius, quam huic uni per alia quicquam decedere
præstat [35].
(") Lisez : parce qu'une loi le défendrait, comme on sait que les droits
de la couronne, et dans quelques pays le domaine, sont inaliénables,
on aurait quelque chose de semblable au caractère ,
426 SYSTEMA THEOLOGICUM.
A 50 SYSTEMA THEOLOGICUM.
(') Lisez : parce que les sens ne les distinguent pas du pain et du vin
réels :
(*) Lisez : On peut aussi
V11 , 15
456 SYSTEMA THEOLOGICUM.
mettre ; ainsi ils protestent que ce n'est pas à eux qu'il faut
imputer le schisme, mais aux catholiques qui neveulent recevoir
ceux qui se sont détachés que sous une condition impossible.
XLlX. Les bornes que nous nous sommes prescrites ne nous
permettent pas de nous étendre beaucoup dans une discussion
philosophique, qui nous éloignerait de notre but : nous di
rons seulement en passant, qu'après nous être occupés sérieu
sement des mathématiques, de la mécanique et de la physi
que, nous avions d'abord penché vers les opinions que nous
venons de rapporter ; mais enfin , nous avons été obligés, par
la suite de nos méditations, de revenir aux dogmes de l'an
cienne philosophie. S'il nous était permis d'exposer la série
de nos méditations, ceux qui ne sont pas encore séduits par
les préjugés de leur imagination reconnaîtraient peut-être que
ces idées ne sont pas aussi confuses et aussi ineptes que se le
persuadent ordinairement les personnes remplies de dégoût
pour les dogmes admis, et qui traitent avec mépris Platon ,
Aristote, saint Thomas, et les autres grands hommes, comme
s'ils n'étaient que des enfants.
Certainement si le lieu diffère de ce qui y est renfermé, ou
si l'espace diffère du corps, la matière aussi différera de l'é-
tendue. Nous sommes tous naturellement portés à faire cette
distinction, et outre les dimensions de la matière nous y con
cevons quelque chose que les anciens appelaient xvxvorns ('),
et que nous pouvons appeler masse, d'où vient que les corps
ne se pénètrent pas mutuellement, comme s'ils étaient vides,
mais qu'ils se choquent l'un l'autre, et qu'ils peuvent rece
voir une commotion réciproque ; et que dans un corps d'une
masse plus considérable, ne supposant que la même vitesse,
la force où l'impétuosité est plus grande ; ce que l'on ne peut
certainement pas déduire de la seule extension. Il est aussi de
la nature du corps d'agir continuellement par une sorte de
vibration, et de repousser les autres corps et de conserver le
lieu qu'il occupe, quoique cela arrive dans les petites parties,
et ne puisse se remarquer dans les plus grandes ; car une sub
stance dont l'effet ordinaire est nul, je ne pense pas qu'elle
quent, attribuer à Dieu. Or, tels sont les modes qui sans au
cun changement réel viennent de la seule connexion, de même
que les rapports : on ne peut donc les concevoir sans des sup
ports absolus.
L. Après avoir expliqué le mystère de l'Eucharistie, autant
que le permet notre intelligence, et qu'il semble nécessaire
pour faire disparaître la contradiction, nous allons parler de
la communion eucharistique, où se présente la question de la
communion sous une seule espèce ou sous l'une et l'autre,
question que l'on sait avoir donné lieu à de grands débats.
D'abord, il n'y a point de doute que le Christ a institué éga
lement la consécration du pain et du vin, et qu'il a donné à
ses Apôtres son corps et son sang sous les espèces de l'un et
de l'autre. Saint Paul a transmis le même usage aux Corin
thiens, usage observé par la primitive Eglise, comme à pré
sent encore par l'Eglise orientale, jusqu'à ce que successive
ment et par un motif de révérence pour le sacrement, parce que
ce qui est liquide est plus exposé à se répandre, sans parler
d'autres raisons, on a jugé à propos en Occident de donner
aux communiants la seule espèce du pain, et de faire prendre
le vin par le prêtre qui consacrait. Cet usage n'a pas été intro
duit sans quelque fondement dans l'Ecriture-Sainte, ni sans
l'exemple de l'ancienne Eglise. Car la plupart des Pères enten
dent de l'Eucharistie le repas d'Emmaüs, où il n'est parlé
que de la seule fraction du pain ; et les évêques communiquant
ensemble, en témoignage de charité fraternelle, s'envoyaient
réciproquement de Rome jusque dans l'Asie le pain eucha
ristique, comme un gage d'une seule foi et d'un seul senti
ment ; sans parler de cette nourriture sacrée, que l'on met
tait dans la main de ceux qui communiaient, que l'on portait
dans les voyages et dans les déserts, ou que l'on conservait
ailleurs. Et comme quelques-uns, afin de pouvoir conserver .
l'une et l'autre espèce, prenaient le symbole du pain trempé
dans le vin, Jules, évêque de Rome, vers le milieu du qua
trième siècle, blâma cet usage. Une preuve que plusieurs, dans
le cinquième siècle, usaient de la liberté de ne pas boire dans
la coupe sacrée, c'est que les manichéens confondus et cachés
parmi les autres s'en abstenaient constamment : pour les dé -
M 46 SYSTEMA THEOLOGICUM.
viI. 14
1 48 SYSTEMA THEOLOGICUM,
bra unius corporis sui cujus mos omnes participes fecit. Ita
que Eucharistia semper usa est Ecclesia tamquam tessera uni
tatis; neque ad ejus mysteria, quasi intimos Christianismi
recessus, nisi probati purgatique admittebantur. Alios enim
me interesse quidem mysteriis fas erat. Adorasse autem et ve
teres constat; et sane Ambrosius atque Augustinus illud
psalmi : « adorate scabellum pedum ejus, m de adoratione
Carnis Christi in mysteriis interpretantur.
gine des messes que l'on nomme privées, et il n'est pas juste
que l'Église perde le fruit très-grand qu'elle en peut retirer,
et que Dieu soit frustré de l'honneur qui lui est dû. Toute
fois, parce que l'usage de ces messes a été longtemps inconnu
dans l'Eglise, on ne doit pas détruire d'excellentes institu
tions en indisposant les fidèles, et retourner tout à coup à
l'antique simplicité dans le culte extérieur, excepté pour
ceux peut-être qui croiraient sans témérité avoir dans le coeur
toute la pieuse ferveur des premiers chrétiens, et plût à Dieu
qu'il y en eût beaucoup !
Je ne m'étendrai pas sur l'eau mêlée au vin, sur le pain
azyme ou fermenté, sur la langue dans laquelle on célèbre
l'office divin, et sur les cérémonies sacrées que la piété a
introduites. Il est reconnu que l'Eglise a le pouvoir de sta
tuer sur ces objets. Pourvu que l'on observe la décence, et
que l'on donne au peuple fidèle l'explication et la connais
sance de ce qui se dit à voix basse et dans la langue sacrée;
et certainement il ne reste rien à desirer dans ce genre, de
puis qu'on a publié en langue vulgaire plusieurs ouvrages où
l'on explique en détail le canon de la Messe et tout ce qui
regarde le service divin.
LIV. Après avoir exposé les controverses les plus impor
tantes qui ont été agitées à l'égard de la très-sainte Eucha
ristie, nous traiterons des autres sacrements avec beaucoup
moins d'étendue. Pour ce qui regarde le sacrement de Péni
tence, nous en avons déjà touché une grande partie en par
lant de la rémission des péchés et de la justification. L'adulte
qui se réconcilie à Dieu a toujours besoin de la Pénitence ,
soit lorsqu'il est reçu dans l'Eglise par le Baptême, soit lors
que, souillé de nouveau , il est purifié par le sacrement de
l'absolution, auquel est spécialement attaché le nom de Péni
tence. C'est sans doute un grand bienfait de Dieu d'avoir donné
à son Eglise le pouvoir de remettre et de retenir les péchés,
pouvoir qu'elle exerce par les prêtres, dont on ne peut sans
un grand péché mépriser le ministère. C'est par ce moyen
que Dieu confirme et fortifie la juridiction de l'Eglise, qu'il
l'arme contre les réfractaires, promettant d'exécuter ce qu'elle
aura jugé, châtiment grave pour les schismatiques qui mé
166 SYSTEMA THE0L0GICUM,
- -_ _— 4
SYSTÈME DE THÉOLOGIE. 195
sent; les simples, les ignorants et ceux qui sont sans expérien
ce, se trouvent engagés , sans vocation de Dieu, par l'erreur
ou par la fraude; les supérieurs sont capricieux, négligents,
hautains ; les frères, durs, aigres, chagrins, envieux, ambi
tieux : les uns et les autres souvent dissolus, pervertis, et de
mauvais exemple ; on ne doit pas s'étonner après cela que les
âmes, même dans les communautés religieuses, où devrait se
trouver la paix du cœur, sont agitées par des sollicitudes et
des maux extrêmes, souvent sans consolation, et trouvent
leur perte dans les moyens mêmes du salut, ce qui est de tous
les états le plus déplorable. Il faut donc prier Dieu de don
ner à son Eglise de bons et de sages pasteurs, de conserver
longtemps et de fortifier de la vertu d'en haut ceux qui rem
plissent dignement leur devoir et leur charge, afin qu'ils puis
sent comprendre les maux qui affligent particulièrement l'E-
glise, les remèdes qui sont nécessaires, et qu'ils aient en même
temps assez de force et de constance pour surmonter les ob
stacles que leur opposent la licence et la corruption des hom
mes charnels, et l'imprudence de ceux qui sont animés d'un
faux zèle. Il n'en reste pas moins très-vrai, comme nous l'a-
vons établi plus haut, dans un sujet différent, que toutes les
parties de l'Eglise étant disposées convenablement, et comme
une armée rangée en bataille, les charges, les travaux, les
occupations des clercs et des religieux étant bien distinctes,
pourvu que l'on observe les règles de chaque institution,
on ne peut rien concevoir de plus beau ni de plus admirable,
ni enfin de plus efficace pour procurer la gloire de Dieu, le
salut des âmes et le règne de la charité. .
LXVII. Après avoir terminé ce qui concerne les devoirs du
chrétien, le culte divin et les sacrements, il nous reste à trai
ter le dernier objet qui est la vie future. Quelques-uns et sur
tout parmi les Antitrinitaires, ont émis ce détestable senti
ment, que l'âme humaine était mortelle de sa nature, et qu'elle
ne subsistait que par la grâce; qu'après la mort de l'homme
les âmes elles-mêmes tombaient dans un sommeil où elles n'é-
prouvaient plus ni perceptions ni pensées, et qu'enfin elles
ressuscitaient au jour du jugement. Mais la vraie philosophie,
d'accord avec la révélation, enseigne le contraire. En effet
198 SYSTEMA THEOL0G1CUM.
que nous avons assez fait voir qu'on ne rend pas à chacun
tout ce qui a appartenu à son corps.
LXXII. Mais il faut arriver à la question fort débattue du
purgatoire ou de la peine temporelle après cette vie. Les pro
testants pensent que les âmes de ceux qui meurent parviennent
aussitôt à l'éternelle félicité, ou sont damnées pour jamais; ainsi
ils rejettent comme superflues les prières pour les morts ou
les réduisent à des vœux inutiles, comme on en forme sur ce
qui est passé et terminé, plutôt par une certaine habitude
que par utilité. D'un autre côté, le sentiment le plus ancien
de l'Eglise est qu'il faut prier pour les morts, qu'ils sont ai
dés par nos prières, et que ceux qui sont sortis de cette vie,
quoique devenus héritiers du ciel par la remise de la peine
éternelle et par leur retour en grâce avec Dieu, en vertu des
mérites du Christ, ont cependant encore à subir un châti
ment paternel pour leurs péchés et à être purifiés, surtout
s'ils n'ont pas assez effacé cette tache pendant leur vie sur la
terre. Les uns ont appliqué ici les paroles du Christ sur la
dernière obole qui doit être acquittée, et que toute chair sera
salée par le feu ; d'autres ont cité ce passage de saint Paul,
que ceux qui ont édifié sur le fondement, comme du bois,
du foin, de la paille, seront sauvés comme par le feu; d'au
tres, le passage du Baptême pour les morts. Les saints Pères
ne sont pas d'accord sur la manière d'être purifiés. Les uns
ont pensé que les âmes étaient renfermées et purifiées dans
un certain lieu pendant un temps, que quelques-uns prolon
gent jusqu'au jour du jugement, d'autres même au-delà : d'au
tres font consister le mode de châtiment dans un feu corporel,
quelques-uns dans le feu de la tribulation. Saint Augustin a
eu (") ce sentiment, et aujourd'hui quelques Grecs le partagent.
Quelques-uns ont cru que le feu du purgatoire était le même
que celui de l'enfer; d'autres, qu'il était séparé. Il y en a eu
aussi qui ont placé particulièrement le purgatoire au temps
de la résurrection, où tous les saints devront passer par le
feu, mais que ceux-là seulement brûleront et souffriront une
peine dont le corps (") sera assez mal constitué pour pouvoir
(') Ajoutez : penché pendant quelque temps vers
(*) Lisez : dont l'œuvre.
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206 SYSTEMA THEOLOGICUM.
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