de problèmes
MÉTHODES • Outils de première et deuxième générations
Éditions d’Organisation
1, rue Thénard
75240 Paris Cedex 05
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COLLECTION IQM
Résolution
de problèmes
MÉTHODES • Outils de première
et deuxième générations
ALDOUS HUXLEY
Éditions
d'Organisation
Sommaire
Chapitre 1
Chapitre 2
5. Synthèse .................................................................................. 39
Chapitre 3
1. Introduction............................................................................ 43
II
Sommaire
5. L’équipe-projet ........................................................................ 50
5.1 Considérations sur le travail en groupe............................... 50
5.2 Le chef de projet ................................................................ 52
5.3 Les membres de l’équipe-projet ......................................... 53
Chapitre 4
2. Le brainstorming ..................................................................... 63
2.1 De quoi s’agit-il ? ............................................................... 63
2.2 Comment conduire une séance de brainstorming ? ............ 63
2.3 Commentaires.................................................................... 64
3. Le QQOQCP ........................................................................... 64
3.1 De quoi s’agit-il ? ............................................................... 64
© Éditions d’Organisation
III
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
6. L’histogramme ........................................................................ 72
6.1 De quoi s’agit-il ? .............................................................. 72
6.2 Comment construire un histogramme ? ............................. 73
6.3 Commentaires ................................................................... 76
7. Le diagramme de Pareto........................................................ 76
7.1 De quoi s’agit-il ? .............................................................. 76
7.2 Comment construire un diagramme de Pareto ? ................ 77
7.3 Commentaires ................................................................... 79
9. Le diagramme d’Ishikawa...................................................... 82
9.1 De quoi s’agit-il ? .............................................................. 82
9.2 Comment réaliser un diagramme d’Ishikawa ?................... 83
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IV
Sommaire
Chapitre 5
Les outils de la seconde génération ..................................................... 101
V
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
VI
Sommaire
Annexes
VII
Avant-propos
Les managers d’aujourd’hui ne manquent pas d’outils pour mener à
bien les missions qui leur sont confiées, ni d’ouvrages à ce sujet. Quelle
est l’ambition spécifique de celui-ci ?
L’ouvrage que vous avez entre les mains a donc une vocation résolu-
ment instrumentale, traitant à la fois les outils qualité des deux généra-
tions. Comme nous le verrons, ces deux panoplies d’outils se
complètent remarquablement. Notre ambition n’a pas été pour autant
d’écrire une encyclopédie : nous ne parlerons par exemple ni de
l’AMDEC, ni des plans d’expériences, ni des méthodes statistiques les
plus sophistiquées. Quant aux méthodes de déploiement, nous donnons
rendez-vous au lecteur pour un autre livre, où seront traités le QFD
(Quality Function Deployment) et le Policy Deployment, deux appro-
ches qui font un excellent usage des outils de deuxième génération. La
première de ces méthodes offre un itinéraire complet de développement
et d’amélioration des produits et services. La seconde est une évolution
du management par objectifs, mais qui diffère de la pratique habituelle :
elle privilégie en effet fortement le dialogue entre les intéressés, ainsi
que la cohérence d’ensemble des objectifs.
X
1
Quel management
pour les années 2000 ?
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Quel management pour les années 2000 ?
3
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
PLAN DO
Prévoir Faire
ACT CHECK
Vérifier Amélioration
Généraliser
continue
ou Réagir
Figure 1.1
4
Quel management pour les années 2000 ?
Au début des années 1960, il lance les premiers cercles de Qualité, dont
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5
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
6
Quel management pour les années 2000 ?
Figure 1.2
La Qualité totale, pour une entreprise, c’est une politique qui tend à la mobilisation
permanente de tous ses membres pour améliorer :
• la qualité de ses produits et services,
• la qualité de son fonctionnement,
• la qualité des buts qu’elle se propose d’atteindre,
en relation avec l’évolution de son environnement.
Notes :
1. Le management en est le moteur.
2. Le but de cette politique, c’est :
– Ce développement de l’entreprise et de ses membres, dans le respect de l’intérêt général,
– sa rentabilité,
© Éditions d’Organisation
Figure 1.3
7
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
ADAPTATION AUX
ATTENTES LATENTES
DES CLIENTS
ADAPTATION À L’EMPLOI
CONFORMITÉ
AUX STANDARDS
Figure 1.4
Les résultats de cette approche sont aujourd’hui bien connus (trop bien
au goût de nombreuses entreprises occidentales !). Nous avons vu se
développer un véritable leadership japonais dans un nombre croissant
d’industries, de plus en plus sophistiquées : au départ, les textiles et les
chantiers navals, puis, à la fin des années 70, l’automobile et l’électro-
nique grand public.
© Éditions d’Organisation
Les experts de tous ordres qui se sont penchés sur ce phénomène qu’a été
la réussite économique du Japon de l’après-guerre ont insisté, avec raison,
sur certains « avantages », tels que l’absence d’effort militaire significatif
de ce pays depuis 1945, et, en conséquence, la mobilisation de l’essentiel
des ressources de Recherche et Développement en faveur de programmes
8
Quel management pour les années 2000 ?
Tout cela est fondé mais omet l’essentiel, à savoir que le Japon d’après
1945 a appris mieux et plus vite que l’Occident. Dans le domaine du
TQC, cet apprentissage s’est fait de deux manières :
• au niveau conceptuel, le TQC a obligé les acteurs de l’entreprise, et
principalement les cadres, à se remettre globalement en cause, à
abandonner le modèle taylorien qui était le modèle dominant au
Japon avant 1945, à renoncer également à des principes dépassés du
type « on ne peut avoir à la fois une qualité élevée et des coûts
faibles » ; autre évolution majeure, les cadres furent amenés à se redé-
finir comme avant tout responsables du développement des équipes
qu’ils dirigeaient ;
• au niveau opérationnel, ces mêmes acteurs ont appris à modifier leurs
façons de faire, à changer leurs comportements, à améliorer en
permanence les processus déterminant la qualité finale des produits et
services offerts au marché.
9
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
nature limité – que constituent les normes ISO 9000. Ces dernières,
rappelons-le, ont pour objet la certification du Système d’Assurance
Qualité d’une entité et ne couvrent pas, par conséquent, l’ensemble des
dimensions concourant à la performance globale, même si la version
2000 de ces normes accroît le champ des processus pris en compte.
10
Quel management pour les années 2000 ?
Résultats
Personnel vis-à vis
du personnel
Partenariats Résultats
et vis-à vis de
Ressources la collectivité
Innovation et Apprentissage
Figure 1.5
11
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Les cinq critères qui précèdent constituent les « facteurs » qui permet-
tent de générer des « résultats ». Ces résultats eux-mêmes – nécessaire-
ment mesurables – sont regroupés selon quatre critères :
6. Les résultats vis-à-vis des clients, critère qui mesure en particulier la
perception qu’ont les clients externes de l’organisation, de ses
produits, de ses services, et la satisfaction qu’ils en tirent.
7. Les résultats vis-à-vis du personnel, critère qui mesure la satisfaction
des acteurs de l’organisation.
8. Les résultats vis-à-vis de la collectivité, critère qui vise à déterminer
en quoi l’organisation répond aux besoins et attentes du grand public
et de la société au sens large.
9. Enfin, les résultats opérationnels clefs, critère qui, par diverses
mesures financières et autres, permet d’apprécier le niveau de satis-
faction des détenteurs d’intérêts dans l’organisation.
Notons par ailleurs que dans un tel modèle, il n’y a plus de distinction
entre la « Qualité » et le système de management : l’intégration est
12
Quel management pour les années 2000 ?
2.3 Synthèse
Si l’on tente de synthétiser les principaux facteurs de compétitivité des
entreprises, en cette fin des années 90, on peut mettre en valeur les six
points suivants :
13
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
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14
2
Les problèmes et leur résolution
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Les problèmes et leur résolution
« PROBLÈME-DYSFONCTIONNEMENT »
–
Caractéristique mesurée
+
T1 T2 Temps
Figure 2.1
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17
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
« PROBLÈME-OPPORTUNITÉ »
–
Caractéristique mesurée
+
T1 T2 Temps
Figure 2.2
18
Les problèmes et leur résolution
19
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
20
Les problèmes et leur résolution
21
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
22
Les problèmes et leur résolution
titre d’exemple :
• les questions de stratégie et de planification ;
• le développement de nouveaux produits ou services, de nouvelles
technologies ;
23
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Cette méthode est bien adaptée au traitement des problèmes que nous
avons qualifiés de simples ou de compliqués, pour lesquels il est
possible d’observer la situation « posant problème », et de recueillir à
son propos des données chiffrées. Elle s’avère alors d’une remarquable
efficacité, dès lors qu’elle est suivie avec discipline, et qu’elle est
utilisée pour résoudre des problèmes relevant de situations observables,
analysables, mesurables dans leurs différentes composantes.
Détaillons plus avant ces différentes étapes, qui utilisent des outils que
nous ne faisons ici que citer, et dont la présentation détaillée fait l’objet
du chapitre 4 de ce livre :
24
Les problèmes et leur résolution
Principaux outils
Brainstorming – matrice de
décision – QQOQCP – plan
d’actions.
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NOTE : pour la présentation détaillée des différents outils cités ici, nous
renvoyons systématiquement le lecteur au chapitre 4 de l’ouvrage, à
une exception près : la matrice est présentée dans le chapitre 5. Par
ailleurs, le tableau synoptique « Étapes/Outils » page 95 offre un pano-
rama des outils utilisés à chaque étape.
25
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
1. Choisir un problème
(Identifier les problèmes • choisir un problème en fonction de critères définis par le groupe
• planifier le projet)
2. Poser le problème
(Définir clairement le problème choisi • recueillir/structurer des données sur la situation actuelle
• choisir un objectif d’amélioration)
7. Standardiser/généraliser la solution
(Rechercher des extensions possibles
de la solution retenue)
Figure 2.3
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26
Les problèmes et leur résolution
Principaux outils
le QQOQCP – le diagramme de
description de processus –
l’ensemble des outils de recueil et
de structuration des données
chiffrées présentés dans le
chapitre 4.
27
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Principaux outils
Diagramme d’Ishikawa (associé au
brainstorming) – l’ensemble des
outils de recueil et de structu-
ration des données chiffrées (à
utiliser lors des tests).
Principaux outils
Brainstorming – diagramme
d’Ishikawa (en mode « moyens-
objectif ») – matrice de décision –
l’ensemble des outils de recueil et
de structuration des données
chiffrées (à utiliser lors du test).
Principaux outils
Brainstorming – QQOQCP – plan
d’actions
28
Les problèmes et leur résolution
Principaux outils
Les outils de structuration des
données chiffrées.
Principaux outils
Brainstorming – QQOQCP –
plan d’actions
29
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
30
Les problèmes et leur résolution
Au nombre de sept, ils ont été baptisés les « 7 Management Tools », que
nous avons pour notre part choisi de nommer en français les
« 7 diagrammes du management ». Ils ont, depuis plus de 20 ans main-
tenant au Japon, et depuis une dizaine d’années aux États-Unis et en
Europe, fait la preuve de leur valeur méthodologique et de leur effica-
cité.
31
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
NIVEAU 1
Clarifier
des situations
complexes
Diagramme
des affinités Diagramme
(méthode KJ) des inter-relations
NIVEAU 2
Chercher
les moyens
d’atteindre
un objectif
Diagramme en arbre Analyse de données
(systématique) Diagramme matriciel matricielles
NIVEAU 3
Planifier
la mise
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en œuvre
des solutions
Diagramme PDPC (Process Decision
sagittal Program Chart)
Figure 2.4
32
Les problèmes et leur résolution
Tous ces diagrammes ont été conçus pour faciliter le travail en groupe
(mais ils peuvent aussi être utilisés individuellement). Ils permettent de
développer considérablement des modes de pensée intégrant l’intuition
(c’est par l’intuition que nous appréhendons les problèmes dans leur
globalité) et le raisonnement logique (démarche analytique). Ils font
autant appel à l’hémisphère droit de notre cerveau (lequel identifie les
structures, les images) qu’à l’hémisphère gauche (siège de la pensée
analytique et rationnelle), ce dernier étant habituellement, et de loin, le
plus sollicité dans les démarches de résolution de problèmes.
33
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
5 Why’s = 1 How
■ 3. Diagramme en arbre
34
Les problèmes et leur résolution
■ 6. Diagramme sagittal
Le PDPC est un outil très « soft », ayant une grande variété d’applica-
tions, en particulier dans la fonction commerciale et pour le lancement
de nouveaux produits.
© Éditions d’Organisation
35
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Figure 2.5
36
Les problèmes et leur résolution
37
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
ITINÉRAIRE DE TRAITEMENT
DES SITUATIONS PROBLÉMATIQUES COMPLEXES
Situation complexe,
confuse, mal définie...
CLARIFICATION
Inter-relations
non
OK ?
Détermination d'un
ou plusieurs objectif(s)
d'amélioriation et des
moyens pour les atteindre
Un objectif ? Plusieurs objectifs ?
Arbre Matrice
OK ?
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oui • Procédure
• Formation
• Information
A Consolidation des résultats
• etc.
Figure 2.6
38
Les problèmes et leur résolution
5. SYNTHÈSE
Une fois de plus, un schéma vaut mieux qu’un long discours : le traite-
ment des problèmes complexes est ainsi présenté dans la figure 2.6 sous
forme de diagramme de description de processus. On retiendra de cette
figure que :
• les deux générations d’outils ne s’opposent pas mais sont au contraire
étroitement complémentaires : chaque fois que l’on a la chance de
disposer de données chiffrées, il faut bien sûr les organiser avec toute
la rigueur que permettent les outils statistiques de première généra-
tion. Mais, nous l’avons dit, le traitement des problèmes complexes
passe d’abord par le traitement des données sémantiques, assuré par
les diagrammes de la deuxième génération ;
• on retrouve bien entendu ici ce « méta-modèle » qu’est le PDCA ou
Roue de Deming présenté dans le chapitre 1.
© Éditions d’Organisation
39
© Éditions d’Organisation
La conduite de projet
3
La conduite de projet
1. INTRODUCTION
La résolution ou le traitement des problèmes passe nécessairement par
la capacité de mener à bien des projets d’amélioration. C’est ce que
constatait déjà le docteur Joseph Juran, lorsqu’il écrivait que l’améliora-
tion, dans une organisation, se faisait projet par projet, allant jusqu’à
préciser : « There is no other way » (« Il n’y a pas d’autre façon »). Juran
considère ainsi qu’il existe dans une entreprise deux grands types d’acti-
vités :
• les activités qui assurent le fonctionnement au quotidien de l’organi-
sation (« business as usual ») ;
• et celles qui rendent possible l’amélioration du système : pour
l’essentiel, les projets relèvent de ce deuxième type.
Encadrement
Supervision
Figure 3.1
43
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Ces données d’entrée sont des ressources, qui sont couramment regrou-
pées en cinq grandes catégories (« les 5 M ») :
• Main-d’œuvre : les personnes, les collaborateurs de l’entreprise par
exemple.
• Matières : les matières premières, tout ce qui se consomme.
• Matériel : les équipements, les machines (financièrement, tout ce qui
s’amortit).
• Méthode : les façons de faire, les règles de travail.
© Éditions d’Organisation
44
La conduite de projet
Figure 3.2
45
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
bien leurs propres activités. Ces personnes sont les clients de l’entité. Le
client, c’est tout simplement l’étape suivante du processus .
« Entité A »
Feedback Feedback
(Communication du besoin, (Communication du besoin,
du niveau d’exigence, du niveau d’exigence,
du niveau de satisfaction…) du niveau de satisfaction…)
Figure 3.3
Retenons que :
• Toute la vie des organisations est conditionnée par la qualité des rela-
tions client-fournisseur internes, lesquelles déterminent la perfor-
mance d’ensemble.
46
La conduite de projet
Responsable
Secrétaire
Données d’entrée :
Activité :
Note de service prête à la signature
Saisie, mise en page, corrections
Résultat :
Note de service prête à la signature
Responsable
Activité :
Relecture, signature Diffusion de la note
de service
Résultat :
aux « clients »
Note de service prête à la diffusion
Figure 3.4
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47
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
b) processus
c) résultat
48
La conduite de projet
(on sait les vertus pédagogiques d’un échec dont on a su tirer les ensei-
gnements).
Informations
(objectifs, contraintes…) Planification Contrôle
Ressources (humaines, Nouveau produit
financières)
Données d’environnement Exécution
Figure 3.5
49
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
5. L’ÉQUIPE-PROJET
5.1 Considérations sur le travail en groupe
Les vingt dernières années ont vu dans les entreprises un fort développe-
ment du travail en groupe. Celui-ci a connu en France sa part de réus-
site, mais aussi nombre d’échecs : celui des cercles de Qualité reste
dans les mémoires, même si quelques beaux succès sont là pour témoi-
© Éditions d’Organisation
50
La conduite de projet
51
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
engendrés seront bien sûr d’autant plus élevés que les participants
seront nombreux...
• La fonction de facilitation est la responsabilité de l’animateur.
L’animateur, au sens premier, c’est celui qui insuffle la vie : il est là
pour faire vivre le groupe, pour l’aider à progresser vers l’objectif
fixé, sans le laisser se perdre en route, en apportant de la méthode
et des outils. Il devra aussi « encourager les timides et freiner
l’ardeur des bavards ».
• La fonction de régulation appartient aussi à l’animateur. Elle
consiste pour lui à faire prendre conscience au groupe de ce qui se
passe en son sein : petits conflits, fatigue, difficultés d’expression...
Véritable miroir empathique de la vie du groupe, c’est à l’anima-
teur de faire preuve de finesse pour véritablement aider les partici-
pants à continuer à progresser vers l’« autofacilitation », c’est-à-
dire l’autonomie.
52
La conduite de projet
53
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Directeur (proposé) du projet : A.B. Chef (proposé) du projet : X.M. N° de projet : 123
Description du projet
Symptômes, problèmes actuels ou potentiels
- Montant élevé de capital engagé dans les stocks (valeur moyenne 65 MF)
- Beaucoup de commandes incomplètes (en moyenne, 35 % des commandes livrées)
- Délais de livraison élevés (plus de 30 jours pour 60 % des commandes)
Processus concerné
- Processus physiques de gestion des stocks
- Système d’information de gestion des stocks
Contenu du projet
Analyser, concevoir, développer, tester et installer un nouveau système de gestion des stocks
Contraintes – Risques
- L’installation du système n’est possible que pendant la période de janvier à mars
- Bon niveau de faisabilité du projet
Ressources nécessaires
- Chef de projet : X. M.
- Analyste(s)
- Programmeur(s)
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Décision et commentaires
Figure 3.6
54
4
Les outils de la première génération
© Éditions d’Organisation
Les outils de la première génération
1.1 Variation
Quel que soit le sujet auquel on s’intéresse, il n’existe pas dans la nature
ou dans les activités humaines deux situations, deux éléments de situation,
deux objets, etc. parfaitement identiques. En y regardant d’assez près, on
trouvera toujours des différences. Ce principe de variation est universel.
Fréquences d’apparition
(unités)
Figure 4.1
57
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Lorsqu’un processus est stable (nous reviendrons plus loin dans ce texte
sur cette notion), la distribution des données peut être représentée sous la
forme d’une courbe en forme de cloche ou courbe de Gauss. La distribu-
tion des données est dite normale, s’établissant de manière symétrique
par rapport à la valeur moyenne des données. À noter que l’histogramme
de la page précédente représente une distribution « presque » normale.
Figure 4.2
M M M
Produit
© Éditions d’Organisation
M M
Figure 4.3
58
Les outils de la première génération
59
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
OBJECTIF DE LA MSP
État 3
Processus
sous-contrôle
La variabilité a été réduite
Figure 4.4
60
Les outils de la première génération
Intervalle de tolérance
Valeur moyenne
x
Temps
Figure 4.5
Par ailleurs, les limites de contrôle LCS et LCI sont ici elles-mêmes large-
ment à l’intérieur de l’intervalle de tolérance fixé avec le client – le
« client » pouvant être le supérieur hiérarchique... – c’est-à-dire entre
les limites de spécifications supérieure (LSS) et inférieure (LSI) détermi-
nées avec lui. Ces valeurs représentent ni plus ni moins que la « voix
du client ». On dit que le processus est capable – toujours du seul point
de vue de la caractéristique de performance mesurée, bien sûr –, c’est-
à-dire apte à produire de manière fiable le produit demandé par le
client.
© Éditions d’Organisation
61
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
62
Les outils de la première génération
2. LE BRAINSTORMING
2.1 De quoi s’agit-il ?
Le mot brainstorming est un néologisme construit à partir des termes
brain (= cerveau), et storm (= tempête). Brainstorming peut donc se
traduire par « tempête sous un crâne », mais on utilise également
l’expression « remue-méninges ». Ces deux expressions n’ont à vrai dire
guère connu de succès dans notre pays, où le terme brainstorming
continue à prévaloir.
63
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
2.3 Commentaires
La « méthode de résolution de problèmes » a été développée au Japon,
dans les années 50-60, à partir des enseignements de Deming, Juran,
Ishikawa. Il est intéressant de noter que le brainstorming est resté ignoré
des Japonais dans leur approche de la Qualité. Dans notre culture occi-
dentale cependant, il s’est avéré fort utile pour :
• identifier les problèmes,
• formuler des hypothèses de causes,
• imaginer des solutions.
3. LE QQOQCP
3.1 De quoi s’agit-il ?
© Éditions d’Organisation
C’est une grille de six questions qui permettent de recueillir des données
caractérisant une situation, afin d’en fournir une description factuelle,
précise, et complète. Cet outil a une longue histoire, puisque l’« hexa-
mètre de Quintilien », dont il est le descendant direct, était déjà utilisé il
64
Les outils de la première génération
formuler des hypothèses sur les causes, qui ne se feront qu’une fois les
données factuelles recueillies et analysées. L’un des plus grands risques
d’échec dans l’utilisation de la méthode décrite ici, c’est l’envie d’aller
trop vite, de sauter les étapes, souvent parce que l’on croit, a priori,
connaître la vraie cause et donc la solution.
65
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
66
Les outils de la première génération
Il est parfois utile de préciser les données d’entrée (comme on le fait pour
une recette de cuisine : ingrédients, matériel de cuisson, etc.) et le résultat
attendu (le plat cuit à point, dans cet exemple). Les « 5 M » facilitent cette
identification : main d’œuvre, matières, matériel, méthode, milieu.
SYMBOLES
début ou fin
activité, tâche
oui
question, décision
non
1 renvoi
© Éditions d’Organisation
Figure 4.6
67
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
vingtaine de tâches. Rédiger ces tâches sur des fiches de type post-it
pour faciliter la mise en place du diagramme. Positionner les fiches les
unes par rapport aux autres : quelle(s) tâche(s) précède(nt) ou sui(ven)t
telle(s) autre(s) ? Quelles tâches se déroulent en parallèle ?
non
Continuer
la cuisson
Figure 4.7
68
Les outils de :la première génération
CONTRAT DE LOCATION AUX CLIENTS EXISTANTS
DE LA PROPOSITION COMMERCIALE À LA FACTURATION (page 1/3)
1. Après
négociation,
transmet une
demande de
proposition
2. Transmet
les éléments
à l’administr.
comm. et au
serv. tech.
3. Analyse
la demande
4. Transmet
les éléments
au finance-
ment
5. Transmet
la demande
au partenaire
financier
6. Traite la
demande et
répond
7. Transmet
les info.
8. Répond sur
les conditions
de la
proposition
9.
Modifier non
proposition ?
13. Rédige et
oui expédie la
proposition
10.
Abandon ?
oui
non
FIN
11.
Vente ?
oui
non Voir circuit
« contrat de
vente »
12. Modifie
la proposition
14. Négocie
avec le
© Éditions d’Organisation
commercial
oui
15. OK ?
non
A
Figure 4.8
69
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
4.3 Commentaires
Le diagramme de description de processus est un outil puissant pour
visualiser un processus, et ainsi, en travail de groupe, permettre aux
participants de le comprendre de la même façon. Dans le groupe
Matsushita, l’ensemble des procédures est revu chaque trimestre, afin
de maintenir la cohérence du système. Cela n’est possible que parce
que ces procédures sont présentées sous forme de diagrammes, et non
de textes !
70
Les outils de la première génération
5.3 Commentaires
© Éditions d’Organisation
71
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Commentaires :
Figure 4.9
6. L’HISTOGRAMME
6.1 De quoi s’agit-il ?
L’histogramme est un outil de représentation graphique permettant de
surveiller la conformité d’un produit aux spécifications définies avec le
client. On visualise ainsi immédiatement les variations de production.
© Éditions d’Organisation
72
Les outils de la première génération
150 165 200 155 180 170 200 185 175 190 230 200 215 210 160 150 170 210 170 170
180 165 225 250 175 160 190 190 180 175 250 185 165 170 170 165 155 220 200 175
160 155 180 175 175 160 190 180 190 200 240 270 175 195 225 160 180 215 200 240
180 220 220 185 175 185 195 170 210 240 185 155 190 200 230 220 195 180 175 210
230 225 185 200 210 190 200 240 160 170 180 205 225 200 205 190 185 155 195 205
73
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Figure 4.10
25
21
20
Nombre d’observations
17 17
15
13
10
10
8
7
5 4
3
© Éditions d’Organisation
1
0
2
9
16
17
18
20
21
22
24
25
26
27
0-
3-
6-
9-
2-
5-
8-
1-
4-
7-
15
16
17
18
20
21
22
24
25
26
Figure 4.11
74
Les outils de la première génération
DISTRIBUTION « NORMALE »
étendue
Centre de la distribution
DISTRIBUTION DÉCALÉE
© Éditions d’Organisation
Centre de
la distribution
Figure 4.12
75
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
6.3 Commentaires
Les liens entre l’histogramme et la carte de contrôle ont été présentés
dans la première partie de ce chapitre (« Éléments de maîtrise statistique
des processus »). Rappelons à ce sujet que ces deux outils sont complé-
mentaires :
7. LE DIAGRAMME DE PARETO
7.1 De quoi s’agit-il ?
Vilfredo Pareto (1848-1923), économiste et sociologue italien, est
l’inventeur de la loi qui porte son nom : la « loi de Pareto », encore
appelée « loi des 80/20 ». Ses études économiques l’avaient amené à
© Éditions d’Organisation
constater que 20% des personnes détenaient environ 80% des richesses.
On retrouve ce type de répartitions dans de nombreux domaines : ainsi,
20% des clients d’une entreprise représentent souvent 80% de son
chiffre d’affaires ; 20% des sinistres d’un assureur représentent 80% des
dédommagements versés, etc.
76
Les outils de la première génération
77
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
ACCIDENTS DE LA ROUTE :
PARETO DES TUÉS PAR CATÉGORIES D’USAGERS
Nombre d’observations % cumulé d’observations
12 000 100
90
10 000 Courbe cumulée
80
8 000
70
60
6 000
50
40
4 000
30
2 000 20
10
Véhicules Véhicules Piétons Piétons Cyclomo- Moto- Véhicules Moto- Divers Catégories
de de en en rase toristes en cyclistes utilitaires cyclistes
tourisme tourisme agglo- campagne rase en rase en rase en agglo-
en rase en mération campagne campagne campagne mération
campagne agglomé-
ration
Adapté de : « MÉTHOQUAL (Méthode et Outils de la Qualité Totale) », par René Robin, Mutascope 2001 International, Paris, 1987 et 1989.
Figure 4.13
78
Les outils de la première génération
7.3 Commentaires
Le diagramme de Pareto est un outil facilitant l’analyse. Celle-ci est utile
dans de nombreux domaines, et à différents stades de la méthode de
résolution de problèmes (voir tableau synoptique page 95). Elle permet
par exemple :
• de visualiser les progrès liés à la mise en œuvre d’une solution, en
réalisant des Pareto avant et après cette mise en œuvre (voir exemple
ci-dessous) ;
• à partir d’un premier Pareto « général » (ex. : l’ensemble des causes
de dysfonctionnements d’une machine), de poursuivre l’analyse en
détaillant la première colonne, ce qui engendre un nouveau Pareto.
28 %
31 %
Figure 4.14
8. AUTRES GRAPHIQUES
© Éditions d’Organisation
79
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
C
10 %
E8%
E A C 10 %
8% 15 %
A 15 %
D B B 22 %
45 % 22 %
C
10 % D 45 %
© Éditions d’Organisation
Figure 4.15
80
Les outils de la première génération
cinq produits (A, B, C, D, E) que fabrique l’entreprise. Dans tous les cas, les
surfaces sont proportionnelles aux quantités représentées.
GRAPHIQUE LINÉAIRE
18 %
16 % Part du chiffre d’affaires
réalisée avec des produits
14 % lancés il y a moins de
12 % 5 ans
10 %
8%
6%
4%
2%
0%
1995 1996 1997 1998 1999 Prév. 2000
Figure 4.16
■ Graphique à barres
Enfin, les graphiques à barres, ainsi que l’histogramme présenté en
partie 6 (p. 73 et suivantes), montrent les différentes valeurs que peut
prendre une variable :
• cette dernière peut être continue, c’est à dire qu’elle peut prendre
n’importe quelle valeur entre deux valeurs données : taille, poids,
température... on utilise alors l’histogramme.
• lorsque la variable est discontinue (elle ne peut alors prendre qu’un
nombre fini de valeurs : comptage de pièces, de défauts...), on utili-
sera le graphique à barres.
Il utilise deux axes : sur l’axe des abscisses (axe des x), on note les valeurs
© Éditions d’Organisation
prises par la variable, et sur l’axe des ordonnées (axe des y), on reporte le
nombre d’observations pour une valeur donnée de la variable.
81
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
GRAPHIQUE À BARRES
35
30
Nombre de lots
25
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 et
Nombre de défauts plus
Figure 4.17
8.3 Commentaires
Quel que soit le graphique, il est important de toujours bien l’identifier.
Cela veut dire :
• titrer le graphique : de quoi s’agit-il ?
• dater le graphique : quand les données ont-elles été prélevées et
quand le graphique a-t-il été réalisé ?
• préciser les unités de mesure utilisées : tonnes, francs, kilowatts...
• indiquer la source des données (d’où viennent-elles ? Qui les a
recueillies ?)
9. LE DIAGRAMME D’ISHIKAWA
© Éditions d’Organisation
82
Les outils de la première génération
83
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Étape 4. Classer toutes les causes selon les familles retenues. Ces
causes ne sont pas toutes au même niveau : certaines constituent des
sous-familles, d’autres, plus précises, sont des causes à l’intérieur de ces
sous-familles. Une bonne structuration peut prendre du temps. Il peut se
trouver qu’une même cause puisse venir se « brancher » sur deux
familles différentes : dans ce cas, rédiger une fiche complémentaire
avec une nouvelle formulation. Lorsque la structuration est terminée,
dessiner des flèches selon l’exemple ci-dessous.
DIAGRAMME D’ISHIKAWA
Figure 4.18
84
Les outils de la première génération
10. LE CEDAC
10.1 De quoi s’agit-il ?
Le CEDAC (Causes and Effect Diagram with the Addition of Cards, soit
en français diagramme causes-effet avec l’ajout de cartes) est une
méthode développée par le professeur Fukuda Ryuji pour faire vivre
« au grand jour », de manière visuelle et réellement participative, la
démarche Qualité sur le lieu de travail.
Étape 2. La méthode requiert un grand panneau, sur lequel est fixée une
feuille de papier kraft (environ 2 m x 1,5 m). Cette feuille est divisée en
deux parties, le côté « Effet » et le côté « Causes ». Sur ce panneau,
installé sur le lieu de travail, vont venir s’inscrire différentes informa-
tions.
85
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
86
© Éditions d’Organisation
LA MÉTHODE CEDAC
(Cause-and-Effect Diagram with the Addition of Cards)
1
Cartes exprimant Cartes exprimant Objectif
des idées de causes des idées de solutions
concrètes ou des faits En attente, « à creuser » Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept Oct
En cours de préparation Temps
avant test
En cours de test Projet : SGY544 « Fentes sur produits vitrifiés »
« Nouveau standard » Responsable : J.-M. Durand
Date de démarrage du projet : 15/04/01
Figure 4.19
87
Les outils de la première génération
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
y y
y y
© Éditions d’Organisation
Figure 4.20
88
Les outils de la première génération
89
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
90
Les outils de la première génération
3,0
1,8
0,6
Figure 4.21
12.4 Commentaires
Dans leur livre Le tableau de bord prospectif (Éditions d’Organisation),
Robert Kaplan et David Norton suggèrent de construire un outil complet
91
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Selon ces auteurs, il faut examiner les choses en fonction de quatre axes :
• l’axe « financier » : par exemple, retour sur investissement, chiffre
d’affaires par employé...
• l’axe « clients » : niveau de satisfaction, taux de fidélisation...
• l’axe « processus internes » : efficience du processus de développe-
ment des produits...
• l’axe « apprentissage organisationnel » : évolution des savoir-faire des
personnes et des équipes...
Nous citerons également Jean-Paul Levieux, qui, dans son livre Le pilo-
tage de la qualité, propose trois catégories d’indicateurs, lesquelles se
révèlent très utiles pour construire un tableau de bord. Il s’agit des
inndicateurs :
• de gestion économique,
• de gestion des ressources humaines,
• de gestion de la Qualité.
92
Les outils de la première génération
Les ressources n’ont pas besoin, à ce stade, d’être définies avec trop de
détails : si par exemple il est prévu des réunions de travail, indiquer
simplement « 3 ou 4 réunions de travail de 2 heures environ avec J.P.,
G.M. et F.B. ».
Les moyens de contrôle sont bien sûr fonction de la tâche concernée. Ils
sont utiles surtout pour les tâches se déroulant sur une certaine durée.
93
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Résultat Planning
Respon-
Action attendu Tâche Ressources
sable J F M A M J J A S O Contrôle
de l’action
2. xxxxxxx
xxxxxxxxxx
xxx
Figure 4.22
94
Les outils de la première génération
Indicateurs de performance
Diagramme de corrélation
Description de processus
Diagramme d’Ishikawa
Diagramme de Pareto
Feuilles de relevés
Graphiques divers
Plans d’actions
Brainstorming
Histogramme
ÉTAPES DE LA MÉTHODE
QQOQCP
DE RÉSOLUTION DE PROBLÈME
4.4 Présenter le projet à la hiérarchie Ensemble des outils utilisés dans les étapes précédentes
Figure 4.23
95
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
entre les deux lignes se révéla alors être un problème chronique car les
« raisons » citées ci-dessus ne pouvaient pas, à elles seules, expliquer la
différence de consommation de pigment. La ligne A consommait une
quantité significativement plus élevée de pigment par mètre carré de
carrosserie que la ligne B.
96
Les outils de la première génération
Ligne A
Nombre d’observations
Moyenne
Ligne B
© Éditions d’Organisation
Figure 4.24
97
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
98
Les outils de la première génération
La ligne A a une température moyenne plus basse et une plus grande variabillité que la ligne B
Température
Ligne A
Ligne B
Temps
Figure 4.25
La force moyenne de la solution de la ligne A est supérieure à celle de la ligne B, et moins variable
Force de la solution
Ligne A
© Éditions d’Organisation
Ligne B
Temps
Figure 4.26
99
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
■ Conclusion
possible d’agir ;
– validation des hypothèses par des mesures simples (diagramme de
suivi et histogramme).
100
5
Les outils de la seconde génération
© Éditions d’Organisation
Les outils de la seconde génération
DE LA PERCEPTION À LA COMMUNICATION
ENVIRONNEMENT
Perceptions
Modélisations
© Éditions d’Organisation
Communication
Figure 5.1
103
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
MONDE EXTÉRIEUR
Filtre sensoriel
Filtre socio-culturel
Filtre individuel
© Éditions d’Organisation
Représentation
Figure 5.2
104
Les outils de la seconde génération
En bref, les mots sont des abstractions qui nous permettent de commu-
niquer nos observations du réel. Attention à ne pas confondre le mot et
la « réalité » que ce mot ne fait que représenter.
105
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
3 TYPES D’ÉNONCÉS
Sentiments, émotions
Figure 5.3
© Éditions d’Organisation
106
Les outils de la seconde génération
107
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
etc.
mammifère
Perte progressive de caractéristiques
mammifère herbivore
vache
vache lorraine
NIVEAU
ma vache « Bessie »
VERBAL
NIVEAU
SILENCIEUX Objet
@@@@@
;;;;;
@@@@
;;;;
@@@@@
;;;;;
@@@@
;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@
;;;;;
@@@@
;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@
;;;;;
@@@@
;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@
;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@
;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@
;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Événement
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Figure 5.4
108
Les outils de la seconde génération
Les publicitaires, les politiciens l’ont bien compris, qui savent que le
véritable pouvoir passe par la maîtrise des mots : dans la mesure du
possible, ils utiliseront des termes qui sont des abstractions d’ordre
élevé. Par exemple, les publicitaires n’hésiteront pas à employer les
mots santé, jeunesse, liberté ou bonheur pour vanter un savon de
toilette... Quant aux hommes politiques, ils se cantonneront dans des
déclarations d’ordre général où fleuriront des vocables tels que démo-
cratie, indépendance ou changement, lesquels n’ont pas de réalité
concrète (chacun peut y mettre un peu ce qu’il veut...). Selon Michel
Saucet, « ils créent des cartes sans territoire précis ».
■ Le « toutisme »
On se rappellera l’histoire de l’Anglais débarquant à Calais et qui,
voyant passer une femme rousse en déduit que toutes les Françaises
sont rousses. Ce travers, fréquent, a été baptisé toutisme (en anglais :
allness disease). Il est à la source de nombreux blocages, en particulier
dans les relations entre parents et enfants : « Tu ne fais jamais
attention... » « ... C’est toujours la même chose avec toi... ».
109
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
110
Les outils de la seconde génération
111
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Le panneau
L’animateur
Les participants
Figure 5.5
112
Les outils de la seconde génération
Verrouillage de la phase 1
■ Phase 2
THÈME…………………………………
Figure 5.6
113
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
THÈME…………………………………
« Loup solitaire »
Figure 5.7
Verrouillage de la phase 2
■ Phase 3
© Éditions d’Organisation
114
Les outils de la seconde génération
phrase complète, qui synthétise les contenus des deux ou trois fiches
regroupées. Donner un titre consiste à monter d’un degré dans
l’échelle des niveaux d’abstraction (voir la première partie de ce
chapitre sur la sémantique générale). Le titre matérialise ainsi le
niveau d’abstraction immédiatement supérieur à celui des fiches indi-
viduelles.
THÈME…………………………………
Titres en rouge
Rouge Rouge
Figure 5.8
Les différents niveaux de titrage sont les étapes les plus créatives de la
méthode, permettant la formulation de nouvelles hypothèses. Autant
les inférences, les idées, les opinions étaient à bannir dans la
rédaction des fiches « primaires », autant elles seront les bienvenues
au fur et à mesure que l’on progressera dans le titrage. Le groupe
tente, lors du titrage, de répondre à la question suivante :
« Qu’essaient de nous dire ces fiches que nous venons de
regrouper ? »
Les « loups solitaires », quant à eux, ne reçoivent pas de titre ; ils
auront par la suite le même statut que les titres de premier niveau.
• La structuration va ensuite se poursuivre par un deuxième niveau de
regroupement : on groupe cette fois-ci les titres et les loups solitaires,
© Éditions d’Organisation
115
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
THÈME…………………………………
Titres
en BLEU
BLEU BLEU
BLEU
Rouge Rouge
Figure 5.9
Relation de « contradiction »
© Éditions d’Organisation
Si deux groupes sont liés entre eux par des relations « amont-aval »
réciproques (rétroaction, logique circulaire), on utilisera deux flèches
« c ».
116
Les outils de la seconde génération
Verrouillage de la phase 3
■ Phase 4
Verrouillage de la phase 4
■ Phase 5
© Éditions d’Organisation
117
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Verrouillage de la phase 5
2.3 Commentaires
© Éditions d’Organisation
118
Les outils de la seconde génération
courbe-enveloppe en vert
TITRE DE 3e NIVEAU (en vert)
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;; ;; ;; ;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
; ; ;; ;;
; ; ;; ;;
;; ;; ;; ;;
;; ;; ;; ;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;
FICHES DE BASE
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
(OBSERVATIONS)
ÉCRITES EN NOIR ;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
FICHES DE BASE
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
(OBSERVATIONS) ;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
ÉCRITES EN NOIR
;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;
flèches en rouge FICHES DE BASE
(OBSERVATIONS)
TITRE DE 2e NIVEAU (en bleu) ÉCRITES EN NOIR
Rouge : 3 points
Bleue : 2 points
Verte : 1 point
Figure 5.10
119
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
2. Les membres rédigent des fiches qui traduisent cette « réalité anti-
cipée ». Par exemple :
« Les collaborateurs de notre entreprise (de notre division, départe-
ment, etc.) connaissent et assurent le suivi des variables critiques à
maîtriser pour satisfaire leurs clients »... « L’information utile circule
efficacement à travers toute la structure »... « Des groupes de travail
se forment d’eux-mêmes pour traiter les problèmes de manière
préventive. »
© Éditions d’Organisation
120
Les outils de la seconde génération
Figure 5.11
121
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Quels sont les facteurs (à dominante relationnelle) Le développement de notre démarche Qualité
à prendre en compte pour faire progresser et passe d'abord par la redéfinition de notre
pérenniser notre démarche Qualité ? mission et la cohésion de notre équipe.
manquons d'informations
Je ne comprends pas à temps
toujours les autres
membres de mon équipe Il faut améliorer le planning
d'une manière générale, et
Je trouve souvent des en particulier le planning
erreurs, je le souligne, interne
mais sans effet
J'ai les informations
La direction doit permettre à notre équipe de jouer trop tardivement
son vrai rôle d'assurance qualité et de conseil
Figure 5.12
122
© Éditions d’Organisation
123
Figure 5.13
Les outils de la seconde génération
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
;; ;; ;; ;; ;;; ;;
;; ;;; ;;; ;; ;;; ;;;
;; ;; ;; ;; ;;; ;;
;; ;;; ;;; ;; ;;; ;;;
mal utilisés d’indicateurs performants les autres m’empêche
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;; ; ; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;
;; ;; ;; ; ;; ; ;; ;; ;; ;; ;; ;
; ; ;; ;; ; ; ; ;; ;; ;; ;;
et affichables pour de respecter mes délais
;; ;; ;; ;; ;; ;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; refléter nos activités
; ; ; ; ;
; ; ; ; ;
La maîtrise des outils
(téléphone et micro- Être disponible pour les autres Nous
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
informatique) est Les indicateurs qui sont en place m’empêche d’être disponible sommes
insuffisante sont-ils suffisants ? pour mes dossiers appelés
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; pour des
Les supports de communication
;
Les outils sont mal connus Sur certains problèmes de choses qui
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
(informatique…), donc mal pour bien fonctionner ne sont dernière minute, le dialogue, ne nous
exploités pas asez nombreux l’échange « impromptu » n’a pas concernent
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; de limite pas
;
;
Nous ne disposons pas de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; suffisamment de tableaux indicateurs, Les demandes d’information
accessibles à tous, collectivement du siège peuvent interférer avec
les plannings (rapports), selon
les délais
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Nous manquons de jalons
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
La conduite des La qualité et la circulation
dans la gestion de nos projets réunions manque de l’information laissent à
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; de rigueur désirer
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Nos projets ne sont pas planifiés Les délais de sortie du TBR sont
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
(manque d’écrits) La durée des réunions n’est trop courts --> remontée pas
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
pas suffisamment fixée toujours fiable des informations
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Trop de sujets sont traités « à la
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
dernière minute » Le sujet d’une réunion n’est
(validées)
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; pas toujours respecté
La remontée des informations
n’est pas assez directe ni
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Les dossiers manquent de synthèses
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; fiable pour plusieurs d’entre nous
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
© Éditions d’Organisation
Figure 5.14
124
© Éditions d’Organisation
125
Figure 5.15
Les outils de la seconde génération
DIAGRAMME DES AFFINITÉS : « GESTION DU TEMPS »
126
Quelles sont les difficultés que nous rencontrons pour bien gérer notre temps Cessons de nous agiter dans l’urgence et agissons ensemble sur
professionnel ? l’organisation individuelle et collective.
Figure 5.16
Face à l’imprévu, nous avons du mal à Nos réunions sont source de gaspillage Nous ne faisons par un bon usage des
réagir efficacement outils de communication
Les représentants du personnel nous Les réunions sont Nous perdons Nous ne sommes Nous n’utilisons pas
soumettent trop de « soit-disant » problèmes trop de temps pas assez formés à la messagerie à
;souvent et peu; dans les l’utilisation des bon escient
Nous subissons Nous devons gérer efficaces transports moyens de
; ;;mal
Les mails sont trop nombreux
;; ;; organisées
trop souvent
;; ;;
communication
les retards de nos ; ; ; ; ; et ne nous impliquent/
les changements fournisseurs Les réunions hebdo-
; ; J’ai assisté à une réunion Le temps de transport
de dernière minute (internes et externes) madaires n’ont pas de de 2 heures sans qu’il est parfois beaucoup Le téléphone sonne en concernent pas toujours
cours d’entretien
;; ;; ;; ; ;; ;;; ;
créneau fixe n’en sorte rien (pas de plus important que le
; ;
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Le plan de production Les fournisseurs de moyens prise de décision) temps de la réunion Je suis destinaire de mails
change régulièrement sont souvent en retard Trop de réunions ne Nous sommes peu ou mal pour lesquels je ne suis pas
;; ;;; ;;; ;; ;;; ;;; ;;
commencent pas ou Je suis appelé à clari- Je fais 300 km et formés à l’usage du mail, « acteur », en revanche
Un rendez-vous de longue Le planning des livraisons mobile, DECT, téléphone,
;; ;; ;; ;; ;; ;;
ne finissent pas aux fier des points, suite à apprends que la il faut les avoir lus pour le
date est déplacé au dernier des fournisseurs des pièces horaires prévus des réunions auxquelles réunion est annulée etc. savoir…
;; ;; ;; ;; ;;; ;; ;
moment car il ne fait plus plastiques n’est pas respecté je ne participais pas
partie des urgences Il y a des réunions Je reçois une multitude de
;; ;; ;; ;; ;; ;;
Nous devons dans lesquelles il n’y L’ordre du jour des mails quasi-inutiles
La réunion de demain est
;; ;; ;; ;; ;;; ;; ;
répondre trop souvent a pas les personnes réunions n’est pas
avancée à cet après-midi pouvant décider respecté… lorsqu’il
;; ;; ;; ;; ;; ;;
de la hiérarchie
à des urgences ;
;;;;;;;;;;;;;;;;;
; ; y en a un
Il m’arrive d’être obligé Le manque de préparation pour une réunion Les outils informatiques
;; ;;; ;;; ;; ;;; ;;; ;
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;
d’arrêter les actions que j’ai est une source de perte de temps pour beaucoup ne sont ni fiables ni
Nous avons parfois
;
en cours, car une nouvelle
;; ;; ;; ; ;;
des participants
des difficultés à
; adaptés à nos réels
demande émane de ma
; ;; ;; ;; ;;
besoins
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
gérer les priorités
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;
hiérarchie
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;
; ;; ;; ;; ;;
L’informatique est encore en panne…
;;;;;;;;;;;;;;;;;
; ; ;
Je n’ai pas le temps de faire
;;;;;;;;;;;;;;;;;
le compte rendu de la
;;;;;;;;;;;;;;;;; Mon agenda est très souvent
;;;;;;;;;;;;;;;;; Nous devons mieux maîtriser les flux
;;;;;;;;;;;;;;;;; perturbé par les réunions et Le poids de mon portable fait que je
réunion
;;;;;;;;;;;;;;;;; d’informations ne le prends pas en mission, ce qui
;;;;;;;;;;;;;;;;; les urgences de ma
;;;;;;;;;;;;;;;;;
hiérarchie pénalise mon travail
;;;;;;;;;;;;;;;;;
Je passe trop de temps à 100 % des colis et fax à destination du service arrivent
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; à mon attention
Rouge
l’élaboration de rapports,
;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;
pas assez au traitement de Toutes affaires cessantes, je Bleu
;;;;;;;;;;;;;;;;; dois me rendre chez le chef
;;;;;;;;;;;;;;;;; Nous avons Nous perdons trop
leur contenu
;;;;;;;;;;;;;;;;; Vert
;;;;;;;;;;;;;;;;; dans les 5 minutes ! certaines difficultés de temps à ressaisir
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; à assurer notre et à consolider les L’atelier de production travaille
Je dois gérer trop de
;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;
demandes dites La hiérarchie a modifié des classement données issues de 6 j/7 et 24 h/24 (je n’arrive pas
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;
objectifs sur un projet alors bases différentes à voir les personnes travaillant
« urgentes »
;;;;;;;;;;;;;;;;; Je n’aime pas faire mon
;;;;;;;;;;;;;;;;; que celui-ci était presque la nuit et le week-end)
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; classement Je passe trop de temps à Voir également
Je sous-estime la durée
;;;;;;;;;;;;;;;;; ficelé
;;;;;;;;;;;;;;;;; vérifier et rectifier les données le diagramme en arbre
de certaines tâches
;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; Pour moi, le classement est sur ce même thème
;;;;;;;;;;;;;;;;; Nous recevons des une corvée à laquelle je Je fais trop de ressaisies de
demandes de reporting trop
;;;;;;;;;;;;;;;;; passe beaucoup de temps données
tardivement
;;;;;;;;;;;;;;;;;
© Éditions d’Organisation
© Éditions d’Organisation
Figure 5.17
ses compétences, afin de réaliser les indispensables gains de productivité.
Directivité de la maison mère européenne et décentralisation : Des changements internes vont surgir, liés au
Rouge nous créerons une problématique nouvelle nouveau contexte concurrentiel et à une
Bleu reformulation stratégique
Vert Contrôle et pilotage La décentralisation Le groupe sera plus
en univers irréversible modifiera directif et la France La concurrence va
décentralisé seront les rapports entre perdra de son se durcir et amènera
plus complexes le siège et autonomie des changements
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
et difficiles les unités internes importants
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Le résultat risque d’être Il sera plus difficile de contrôler Les grandes régions forceront Les stratégies vont être Les comportements entre
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
privilégié au détriment ;;;;;;;;;;;;;;;;;; Il y aura une reformulation
« à distance » le mouvement de la décentra- dictées par l’Europe les concurrents vont changer
du processus
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;; importante de la stratégie
lisation ;;;;;;;;;;;;;;;;;; autour du service
La décentralisation va entraîner une Les usines reporteront sans Le « confort » des prix des
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
multiplication des risques juridiques À mon avis, la prise de déci- doute directement à l’Europe
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
contrats d’entretien va dis-
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
pour la société sion sera plus délocalisée paraître
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Le droit européen va dominer
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
La finance pilotera plus difficilement Les rapports filiales/maison- le droit français Les règles commerciales de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
entre les exigences européennes mère vont changer mais je ne notre secteur d’activité vont
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
et celles des régions sais pas dans quelle direction
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
évoluer (ex. : approche
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
commerciale, financement…)
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Nous devons réaliser les gains de productivité, à travers la revue
de nos process, et la stratégie systèmes du groupe Nous devons anticiper l’évolution de nos missions
et de nos compétences
La stratégie système Les gains de produc- Productivité et
nous sera imposée, tivité nécessaires Nous devons actua- Nous devons adapter Il n’y a plus d’organisation
donc il faudra en
;;;;;;;;;;;;;;;;;; entraîneront des ;réactivité ;
revoir;
;de;nous liser la qualification nos missions aux financière figée
de notre personnel changements de
tenir compte réductions d’effectifs
;
nos process
;; ;imposent
; ; qualité
; ;
;;;;;;;;;;;;;;;;;; l’environnement
Le downsizing influencera La finance fera plus et mieux La recherche de productivité La compagnie aura besoin
;; ;; ;; ;; ;
de façon significative l’orga-
;;;;;;;;;;;;;;;;;; avec moins d’effectifs nous obligera à revoir les
; ; ;; ;; La formation des membres de Il faut adapter/clarifier les de projections financières
nisation de la finance processus financiers la finance est une nécessité missions respectives : audit, à 3 ans
;;;;;;;;;;;;;;;;;; L’accroissement nécessaire experts, contrôle de gestion,
;; ;;; ;;; ;; ;
La recherche de la rentabilité de notre compétitivité entraî- Les opérationnels voudront Nous devons relever le niveau organisation
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
; ; ;; ;;
conduira aux « common nera une réduction d’effectifs des résultats plus rapides et du personnel (compétences
systems » plus exploitables techniques) On s’oriente vers une fonction
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;;; ;;; ;; ;
Le concept « In house de juriste polyvalent
Pour la suite de ce travail
La finance devra prendre Lawyer » risque d’être rempla- La restructuration est une Le siège pourrait comprendre
;; ;; ;; ;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;; voir le diagramme en arbre
en compte les changements cé par un rôle accru des opportunité pour revoir nos seulement des décideurs et La diversification entraînera « Direction financière »
;; ;; ;; ;; ;
des moyens (centralisation/
;;;;;;;;;;;;;;;;;; conseils externes processus financiers des experts une évolution de la vision de au chapitre correspondant
décentralisation) la finance
;; ;; ;; ;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;
127
Les outils de la seconde génération
;; ;; ;; ;; ;
; ; ; ;
DIAGRAMME DES AFFINITÉS : « PROJET PORTE XL »
128
Quels sont les facteurs à prendre en compte pour réussir le projet « Porte La réussite du projet « Porte XL » passe par :
XL » (satisfaction des clients en termes de coût et de performances, et • l’utilisation optimale de nos ressources,
« bon choix » pour le site) ? • l’estimation des coûts réels de nos nouveaux produits.
Figure 5.18
Il faut une méthode objective « Porte XL » est un projet nécessitant Objectifs et statut prioritaire du projet
d'analyse des coûts ressources et méthodologie « Porte XL » doivent être établis
Il faut quantifier puis La disponibilité des Nous devons La priorité et les
réduire le coût de la Il faut éviter les : Le choix doit
ressources doit être analyser les délais objectifs du projet prendre en compte
destandardisation/ prise en compte délais avec « yaka », « faucon » doivent être clairs
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
standardisation les problèmes de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; (sérieusement !) méthode et situés dans le la Qualité
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; contexte global
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Le choix doit tenir compte Le volume de travail de Le projet doit être approprié
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Le... peut-il être remis des projets Le choix doit donner
de la diversité de l'investis-
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Il faut mettre
;;;;;;;;;;;;;;;;;
développement doit par tous
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; en cause ? une priorité à la Qualité
sement en place une être minimisé (R&D
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; Les objectifs de ce projet par rapport à la porte
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; équipe notamment) doivent tous être clairement
La « Porte XL » à base de....
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Le projet doit être le plus YYY
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; d'analyse de La décision ne doit pas établis et corrélés avec
permettrait de standardiser, Il faut des personnes
;;;;;;;;;;;;;;;;; simple possible
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; la valeur, être rapide mais bonne l’ojectif final (satistaction des Le site sera responsable
simplifier, bénéficier d'un
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; dédiées aux achats en
effet volume
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; incluant nos interface avec IE – R&D
;;;;;;;;;;;;;;;;; clients) de la « Qualité » des
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; fournisseurs Les engagements pris sur « Porte XL » pendant 5 à
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Le délai ne doit pas condui-
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Il faut revenir à des char-
;;;;;;;;;;;;;;;;; ce projet devront être tenus La priorité de ce projet par 10 ans (CTR service)
Il faudra quantifier
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; tous re à un mauvais choix
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ges de travail raisonnables rapport aux deux autres
les critères, y compris
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;; projets doit être clairement
la destandardisation
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; établie
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; L'écart de
Ce projet conditionne peut-être performances entre...
Ce projet ne doit pas
l'avenir de l'activité du site pénaliser d'autres projets et « XL » doit être
Il faut travailler, négocier et plus urgents ou plus suffisant pour ne pas
communiquer avec XXX importants pousser tout le marché
La charge pour l'an Le contexte européen vers la « XL »
prochain est une politique est à
Il faut associer le Il faut valider le préoccupation sur prendre en compte
client aux études délai avec XXX s'il le site
;; ;; ;; ;;
excède sept ; ;
Nous sommes prêts à D. K... souhaite que XXX
Le contenu du poste Nous sommes en compé- laisser partir hors du site
;; ;;; ;;; ;; ;
fabrique la porte YYY
« Divers » peut être revu tition avec... pour fournir une fabrication de sous-
; ; ;; ;;
avec le client des portes à l'Italie ensembles complets Voir également,
(accessoires)
Travailler avec XXX est-il pour ce même projet, la
;; ;;; ;;; ;; ;
Le... doit être le plus tôt Il faut du chiffre d'affaire
possible, mais pas pour payer nos frais fixes bénéfique pour le site matrice dans le chapitre
; ; ;; ;;
XXX Italie doit acheter
avant septembre (stratégique et politique correspondant
la porte pour son
à moyen terme)?
;; ;;; ;;; ;; ;
marché Le site a besoin d'activité
Le délai de mise en œuvre
l'année prochaine – ce marché Rouge
de la solution doit être
;; ;; ;; ;;
est une opportunité Bleu
compatible avec les besoins
;; ;; ;; ;; ;
de XXX (septembre) ;; ;; ;; ;; Vert
; ; ;
© Éditions d’Organisation
Les outils de la seconde génération
129
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Au fur et à mesure de leur rédaction, les fiches sont placées par les
participants sur la feuille de kraft. Cela permet à l’ensemble du groupe
130
Les outils de la seconde génération
Verrouillage de la phase 1
■ Phase 2
les autres fiches, produites dans les phases 1 et 2, sont mises de côté.
Elles ne seront plus utilisées dans la suite du processus, mais on peut
souhaiter les archiver, en vue d’éventuels contrôles.
Verrouillage de la phase 2
131
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
■ Phase 3
Causes amont
Cause de 3e niveau
(en noir)
Cause
Effet
Cause
Cause
Effet Causes
Effet de 1er niveau
Cause
Cause (en rouge)
Cause
© Éditions d’Organisation
THÈME
(Pourquoi tel effet ?)
(en rouge)
Figure 5.19
132
Les outils de la seconde génération
• Les relations entre les causes qui viennent d’être identifiées sont
matérialisées par des flèches provisoirement tracées au crayon.
Ces flèches ne doivent être orientées que dans un seul sens, de la
cause vers l’effet.
Plusieurs causes peuvent être à l’origine d’un même effet, et une
même cause peut induire plusieurs effets. C’est là un avantage-clef du
diagramme des inter-relations sur le diagramme d’Ishikawa, dont la
logique ne permet pas de représenter les relations de causes à effet
entre les différentes causes.
Ce travail va ainsi permettre d’aboutir, de proche en proche, à partir de
cette cause de premier niveau, à une première arborescence de causes.
Verrouillage de la phase 3
■ Phase 4
Cette phase de généralisation de la recherche reprend les étapes de la
phase 3, pour toutes les autres causes de premier niveau sélectionnées.
Verrouillage de la phase 4
■ Phase 5
© Éditions d’Organisation
133
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Verrouillage de la phase 5
3.3 Commentaires
Le diagramme des inter-relations peut également être utilisé pour mettre
en évidence des relations entre, d’une part, deux objectifs, et, d’autre
part, différents facteurs les influençant soit l’un et l’autre, soit l’un ou
l’autre, ainsi que bien sûr les relations entre les facteurs eux-mêmes. La
construction d’un diagramme des inter-relations de ce type se fait
souvent à partir d’informations provenant d’un KJ.
© Éditions d’Organisation
134
Les outils de la seconde génération
4 • Répétition de la démarche de la
phase 3 aux autres axes de
recherche retenus en phase 2
• Recherche des relations de cause
à effet existant entre les différentes
arborescences (inter-relations)
On s’assurera que celles-ci ajoutent
réellement de la valeur au diagramme
– facteurs-clés
• Identification du diagramme
Figure 5.20
135
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Les personnes en
La décentralisation place ont un
accroît la politique La coordination réflexe de
de chapelle entre entre les managers conservation
les managers est difficile à Les responsables
mettre en œuvre de service y voient
une perte de pouvoir
La date
d'application a été
imposée
LA DÉCENTRALISATION
DES RESPONSABILITÉS,
Les règles de
- DEPUIS LES FONCTIONS
décentralisation ne
DE SERVICE VERS LES Certaines personnes
sont pas définies
UNITÉS DE PRODUCTION, du top staff de l'usine
EST DIFFICILE A METTRE n'en voient pas l'utilité
EN ŒUVRE
La relation client-
fournisseur n'est Un Project Leader
L'utilité de la mise
pas clairement a été désigné un an
en place n'a pas
établie seulement après le
été prouvée
début d'application
Les calculs
économiques n'ont L'idée a été
L'effort de pas été faits imposée par le
concertation et de senior management
communication n'a
pas été suffisant Il est très difficile de
faire ressortir un gain L'idée de faire
Les définitions des financier dans ce des calculs n'a
fonctions à pas été soulevée
© Éditions d’Organisation
genre d'opération
décentraliser n'ont
pas été rédigées Un grand nombre de
paramètres pas toujours On a peur que la
L'approche a été
mathématiques entrent décentralisation
plus philosophique
en compte coûte de l'argent
qu'économique
Figure 5.21
136
© Éditions d’Organisation
Figure 5.22
L'audit SG a été On a tout fait
prioritaire jusqu'à pour les
Elles sont peu Elles n'ont pas Elles sont
Elles font trop présent repousser
informées de d'autorité sur retribuées par la
d'interventions la relation les unités de vente de techno
curatives commerciale production On privilégie la
Elle n'est pas formée à : La hiérarchie n'est parade juridique
- la Qualité pas convaincue du plutôt que la prépa-
- l'assurance Qualité bien-fondé de l'écrit Nous n'avons ration à l'audit client
Nos DT ne sont pas vécu d'audit
pas suffisamment Nous n'avons procédé client
Rien n'oblige de le faire Le référentiel
impliquées pas la formation
Les normes avant la certification est à définir
en interne
ISO 9002 sont ISO 9002
récentes
L'écriture fige
et engage La tradition orale NOUS NE MAÎTRISONS Les règles du
l'emporte sur PAS NOS PROCÉDÉS Nous ne savons jeu ne sont
C'est une l'écrit pas faire l'audit
SPÉCIAUX DE pas définies Le dép. X... dont
nouvelle « culture » Cela demande : procédé
FABRICATION, AU SENS c'est une mission
- beaucoup d'efforts
DE LA DEMANDE DES n'est pas moteur
- beaucoup de
moyens CLIENTS EXTERNES
Ce n'est pas - beaucoup de rigueur Nous manquons
une priorité de Nous ne de volontarisme
pour écrire connaissons pas
la direction dans la démarche
toujours
Les connaissances Nos procédés l'utilisation finale Nous avons
théoriques ne sont ne sont pas Nous avons aussi Nous ne savons
beaucoup de
Les moyens de pas toutes acquises modélisés des contraintes pas traduire le
produits différents
recherche sur sociales besoin du client en
spécification interne Tous les clients
le procédé sont n'explicitent pas La concurrence
insuffisants Les procédés leurs besoins les satisfait
sont complexes Nos spécifications
internes sont Les clients
Ils ne sont Les moyens de On ne sait pas floues protègent leur
pas adaptés mesure ne sont passer de l'étude On n'utilise pas Nos relations know-how
pas maîtrisés labo à l'application suffisamment techniques sont
Ils ne sont industrielle ce que l'on sait insuffisantes Ils ne savent pas
Les responsabilités
pas toujours spécifier les
On ne sait pas ne sont pas
connus paramètres-clefs
travailler par projet clairement attribuées
137
Les outils de la seconde génération
des essais
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Pas de règles
Pour la suite de Pas de règles de de rédaction
ce travail, voir la matrice gestion des documents formalisées
« Direction technique » formalisées Rouge
Bleu
Vert
Figure 5.23
138
Les outils de la seconde génération
4. LE DIAGRAMME EN ARBRE
4.1 De quoi s’agit-il ?
Le diagramme en arbre, encore appelé diagramme systématique,
permet de rechercher exhaustivement les moyens les plus appropriés
en vue d’atteindre un objectif donné.
139
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Les contraintes et les limites sont rédigées sur des fiches avec un
marqueur bleu, sur des fiches que l’on rangera horizontalement sur le
bord du Kraft, en haut et à gauche.
Q Q O Q P OBJECTIF
© Éditions d’Organisation
Figure 5.24
140
Les outils de la seconde génération
Verrouillage de la phase 1
■ Phase 2
Cette phase permet au groupe de s’approprier collectivement les propo-
sitions de moyens formulées par les participants, et d’initier la structura-
tion de l’arbre.
• L’animateur trace au crayon un cercle de 20 cm environ au centre du
panneau et place l’une des fiches à l’intérieur. Il la lit à haute voix et,
si nécessaire, l’auteur l’explique. Au besoin, l’équipe modifie l’énoncé
jusqu’à ce que sa signification soit claire pour chacun. L’animateur
transfère ensuite la fiche sur la droite du kraft et passe à la suivante.
Les corrections d’énoncé sont faites au marqueur rouge.
© Éditions d’Organisation
141
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Verrouillage de la phase 2
■ Phase 3
Objectif intermédiaire
© Éditions d’Organisation
Figure 5.25
142
Les outils de la seconde génération
• Ce même processus est ensuite répété pour tous les groupes de fiches.
Au terme de ce processus, on a ainsi défini un premier niveau de
sous-objectifs. Ceux-ci vont maintenant être considérés à leur tour
comme des moyens au service de sous-objectifs de rang plus élevé.
Le but est d’arriver à une structuration de l’ensemble des moyens,
avec deux ou trois niveaux de sous-objectifs liant les actions de base
et l’objectif global.
Objectif/Moyen
Objectif/Moyen Objectif/Moyen
Figure 5.26
Verrouillage de la phase 3
■ Phase 4
143
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Verrouillage de la phase 4
■ Phase 5
144
Les outils de la seconde génération
Q Q O Q P
Objectif
Efficacité
(x 2)
Faisabilité
(x 1)
Priorité 2 3 1 2 3 1 3 1
Figure 5.27
Verrouillage de la phase 5
4.5 Commentaires
Le diagramme en arbre peut être réalisé soit « horizontalement »
© Éditions d’Organisation
145
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Q Q O Q C P OBJECTIF
4 Phase descendante
• Rechercher à chaque niveau
ss-obj. 2 ss-obj. 2
de l’arborescence d’autres
actions qui permettent ss-obj. ss-obj. ss-obj. ss-obj. ss-obj.
d’atteindre l’objectif, et
qui n’auraient pas été
identifiées lors de la phase 1
• Enrichir l’arbre en conséquence
Crit. 2
Priorité 2 1 3 2
Figure 5.28
146
Les outils de la seconde génération
2)
– Zéro problème d’environnement
(X
QUI ? – La filiale belge
t s
3) lta
OÙ ? – La Belgique
(X su QUAND ? – Actions mises en place d'ici fin 95
ité ré
)
– $ !!!
Vi bil
Fa ité
a
b
r
fic
is
io
Pr
Figure 5.29
147
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Rouge
2 Mon responsable définit un planning de reporting
Bleu
Je me fixe des entretiens réguliers avec moi-même Vert
et ma hiérarchie
Fixer et respecter les
Je fixe des règles de conduite des réunions (durée, règles de réunions
1
convocations, comptes rendus...)
de moindre importance
Je réponds « non » aux sollicitations externes qui
2 Privilégier l'important
perturbent mon emploi du temps
Figure 5.30
148
Les outils de la seconde génération
Faible (1 point)
Efficacité
Priorité
(x 1)
Fort (3 points)
Rouge
Le DF demande à la DG qu'elle définisse les Bleu
2 prochaines étapes de la décentralisation Vert
Le DF demande aux opérationnels de caractériser Clarifier les
leurs exigences reporting enjeux majeurs
de l'organisation
Le management définit, décide et communique la avec la DG
2
vision de l'organisation à 3 ans
Figure 5.31
149
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
5. LE DIAGRAMME MATRICIEL
5.1 De quoi s’agit-il ?
Le diagramme matriciel ou matrice permet de mettre clairement en
évidence des relations entre deux ou plusieurs séries de facteurs, ainsi
que la nature et l’importance de ces relations. Il facilite ainsi grande-
ment une approche pluridimensionnelle des problèmes.
C1 C2 Cj Cn
L1
L2
L3
Li
CELLULE D'INTERSECTION :
Expression d'une RELATION entre la ligne Li et la Colonne Cj
Lm
Figure 5.32
150
Les outils de la seconde génération
Verrouillage de la phase 1
151
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
■ Phase 2
152
Les outils de la seconde génération
Verrouillage de la phase 2
■ Phase 3
© Éditions d’Organisation
153
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Verrouillage de la phase 3
5.3 Commentaires
• Si l’on fait la « somme des relations » pour chaque ligne, on aura une
idée de l’« intensité » des prestations, pour satisfaire le facteur-ligne
correspondant. Dans le cas où cette intensité serait jugée insuffisante,
pour un facteur-ligne donné, ceci pourra amener le groupe à imaginer
de nouvelles prestations pour mieux satisfaire cette attente particu-
lière. On générera ainsi un complément de matrice, et on vérifiera la
capacité de ces nouvelles prestations à satisfaire également les autres
attentes.
• Par ailleurs, il est parfois souhaitable de s’assurer de la compatibilité
entre les prestations ; c’est le cas notamment dans le développement
de produits ou de services. Pour ce faire, on utilisera, le cas échéant,
une matrice dite « de corrélations », qui permet d’évaluer le degré de
synergie ou au contraire d’antagonisme entre les différents facteurs
colonnes.
• Nous n’avons présenté ici que quelques possibilités d’utilisation du
diagramme matriciel...
© Éditions d’Organisation
154
Les outils de la seconde génération
Corrélations
« Intensité » des
PRESTATIONS
prestations
Nouvelles
Facteurs–colonne prestations
Im
po
rta
nc
ATTENTES e
Facteurs-ligne
Importance
Performance
Figure 5.33
© Éditions d’Organisation
155
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
DIAGRAMME MATRICIEL
7 à 8 facteurs-ligne
1
• Pré-chauffage du groupe (5 min.) 5
• Identification des facteurs-ligne 3
Brainstorming, KJ, arbre, etc.
4
• Regroupement et titrage (type
KJ) des facteurs-ligne et 1
pondération éventuelle des 2
facteurs (de 1 à 5) 1
• Tracé de la matrice sur le kraft
(facteur-ligne) ? » 1
L’évaluation se fait en 5
consensus à partir de 3 valeurs 3
possibles : 4
Relation forte : 9 pts 1
Relation moyenne : 3 pts 2
Relation faible : 1 pt
1
• Calcul de l’importance de
Importance 18 54 …
chaque facteur-colonne
Somme des valeurs des Performance 5 1 …
relations pondérées par ligne vide
l’importance des facteurs-ligne colonne vide
• Évaluation (de 1 à 5) de la
Quelles sont les relations Phrase de
performance de chacune des
entre… et… ? synthèse…
prestations (facteurs-colonne)
complémentaires
« prestations du fournisseur »
3 • Développement et exploitation
Prestations
de la matrice :
Par exemple : Rechercher des
prestations (facteurs-colonne)
« attentes des clients »
complémentaires permettant de 1
mieux répondre à certaines 5
attentes (facteurs-ligne) mal ou 3
non-satisfaites par les 4
prestations déjà identifiées 1
• Conclusion : recherche d’une 2
© Éditions d’Organisation
Figure 5.34
156
Les outils de la seconde génération
DIAGRAMME MATRICIEL :
« RELATIONS ENTRE SERVICES PRODUCTION ET QUALITÉ »
« Intension « relationnelle »
place de nouveaux process
(transmission informelle
des matières premières
QUALITÉ
Prestations vs Attentes
Définition et mise en
Contrôle à réception
Analyse et contrôles
de vieillissement
Contrôle Qualité
des procédures
des indicateurs
d’informations)
retours clients
Gestion des
BESOINS ET
ATTENTES DE
LA PRODUCTION
Maîtriser les
processus de 5 25
fabrication
Vérifier la confor-
mité des matières 5 24
premières
ASSURANCE QUALITÉ
Bénéficier d’une
assistance
immédiate pour 4 3
les problèmes de
Qualité à toute
heure
Être conseillé en
matière de 2 15
respect des
règles d’hygiène
Disposer de
matériels en 3 16
quantité et qua-
lité suffisantes
Amélioration
Bénéficier de
continue
conseils pour
améliorer la 2 38
© Éditions d’Organisation
qualité et la
productivité
;
(ACTUELLE)
Figure 5.35
157
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
DIAGRAMME MATRICIEL :
« RELATIONS ENTRE USINES ET DIRECTION TECHNIQUE »
Relations entre les attentes des usines En conformité avec nos tendances masochistes, nous
vis-à-vis de la direction technique (DT) constatons que la direction technique répond avec talent
et les prestations que la DT fournit aux attentes les moins prioritaires de ses clients (sic !!)
actuellement à ces usines.
Intensité des relations :
Rouge
Bleu Forte (9 pts) Moyenne (3 pts) Faible (1 pt)
Vert
place des outils de maîtrise
PRESTATIONS DE
Participation à la résolution
des problèmes techniques
Importance (notée sur 5)
LA DT
Assistance à la mise en
Aide à l’industrialisation
Journées techniques
techniques de base
(recommandations)
Visite systématique
Bulletin Sécurité
Environnement
des procédés
techniques
des sites
ATTENTES
DES USINES
Définition précise
des procédés 5
Assistance méthodologique
à la certification 3
Assistance technique
ponctuelle 5
Documentation complète
et facile à utiliser 3
Réponses
en temps réel 5
Figure 5.36
Figure 5.37
158
© Éditions d’Organisation
Relation :
méthodologiques dans le pilotage Faible (1 pt)
de leurs projets de progrès »
Évaluation de la
performance (par
Objectif le client, ou auto-
(avec indicateur de performance) évaluation)
Rôles Activités (à valeur ajoutée) 1 2 3 4
Importance (1 à 5)
Temps passé (%)
Difficulté (1 à 5)
1.1 Connaissance des
théories de management
1.2 Compréhension des
marchés
2.1 Raisonnement analytique
et résolution des problèmes
2.2 Langues étrangères
(anglais)
2.3 Utilisation des logiciels
2.4 Organisation personnelle
et gestion du temps
2.5 Efficacité relationnelle
2.6 Pédagogie, coaching et
facilitation
3.1 Intégrité
3.2 Persévérance
3.3 Leadership
3.4 Adaptabilité
3.5 Innovation
3.6 Apprentissage
1. 1.1 Concevoir des sessions de formation Sessions de formation orientées
4 5 4
Concevoir client (éval. des sessions)
2.1 Identifier les clients potentiels 5 contrats
4 2 4
chaque mois
2.2 Rencontrer des clients potentiels, et 2 clients potentiels
5 5 4
2. leur faire exprimer leurs besoins réels rencontrés chaque mois
Vendre 2.3 Rédiger des offres de conseil et 1 offre acceptée
5 10 5
formation… et décrocher des contrats ! chaque mois
2.4 Maintenir et développer son réseau 10 membres du réseau
4 5 3
de relations « activités » chaque mois
3.1 Animer des sessions de formation et Évaluation niveau « satisfait/très
5 20 3
3. des ateliers de travail en groupe satisfait » /100 % des participants
Produire
3.2 Conseiller Suivi de la satisfaction client +
5 40 4
renouvellement des commandes
4.1 Développer ses compétences 1 livre lu et mis en fiche
4 7 3
4. (formation, lecture…) chaque mois
Améliorer
4.2 Faire de la veille concurrentielle 1 (bonne) idée mise en œuvre
3 2 4
chaque mois
5. 5.1 Gérer les affaires administratives Moins de 2h/semaine pour la
2 4 2
Gérer gestion administrative
Impact 126 141 119 64 114 105 138 75 63 95 84 120 96 84
1
2
dans la
3
compétence
Niveau requis
4
Écart –1 +1 –1 –1 –1 –1 +1 –2
159
Les outils de la seconde génération
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Acceptabilité par… 4 5 4 1
Notation : 5 = très bien (l’option satisfait très bien le critère). 4 = bien. 3 = moyennement. 2 = assez mal. 1 = très mal.
Figure 5.38
160
Les outils de la seconde génération
Tamanaka Kiroki et son équipe ont analysé les réponses de 1 041 sujets
sur 12 éléments concernant 10 types de voitures de tourisme, y compris
le véhicule A, lequel suscitait à l’époque beaucoup d’intérêt dans le
public. L’un des éléments expliquant cet intérêt était que ce véhicule
161
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
On put ainsi montrer que, bien que, d’un point de vue strictement
géométrique, l’intérieur du véhicule était tout à fait dans la moyenne,
les concepteurs avaient privilégié l’espace disponible pour les passagers
arrière au détriment des passagers avant, ce dernier point étant
compensé par le profil particulier de la voiture.
Cet exemple est extrait du livre de Daniel Bollinger et Gert Hofstede Les
Différences culturelles dans le management (Les Éditions d’Organisa-
tion, Paris, 1987). Nous ne saurions trop recommander la lecture de cet
ouvrage, qui passionnera toute personne s’intéressant au management
dans des contextes multiculturels.
Ce livre a été réalisé à partir d’une vaste enquête conduite dans l’une
des plus grandes sociétés multinationales : 116 000 questionnaires
traduits en 20 langues, administrés dans 72 pays répartis sur les 5 conti-
nents !
162
Les outils de la seconde génération
163
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
72 ITA
COL BRE
ISR VEN
ARG CHL
80 ESP TUR MEX
COS
COR PER YOG
FRA PAN
88 SAL
JPN BEL
URU GUA
96
POR
Faible distance hiérarchique Grande distance hiérarchique
104 Fort contrôle de l’incertitude
Fort contrôle de l’incertitude GRE
(machine bien huilée) (pyramide humaine)
112
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110
Indice de distance hiérarchique
* D’après l’exemple extrait de l’ouvrage de D. Bollinger et G. Hofstede, Les différences culturelles dans le
© Éditions d’Organisation
Figure 5.39
164
Les outils de la seconde génération
Une voiture de
standing, que l’on
est fier de
posséder
Lincoln
Cadillac
Porsche
Mercedes
BMW
Chrysler Pontiac
Oldsmobile Buick
Toyota
Dodge
Plymouth
VW
Figure 5.40
© Éditions d’Organisation
165
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
7. LE DIAGRAMME SAGITTAL
7.1 De quoi s’agit-il ?
Tout projet demande à être pris en considération du triple point de vue
de la qualité, des coûts et des délais. Le diagramme sagittal permet de
définir les principales tâches nécessaires pour mener à bon terme un
projet, ainsi que les relations de dépendance entre ces tâches, et, par
conséquent, les contraintes temporelles du projet.
166
Les outils de la seconde génération
• Chaque tâche est rédigée sous la forme d’une phrase courte de deux à
trois lignes maximum.
• On ne doit écrire qu’une seule tâche par fiche.
• Les fiches doivent exprimer des tâches concrètes.
Il s’assure que le sens est clair et relativement identique pour tous les
participants. Dans le cas contraire, il demande à l’auteur de l’expliquer.
Les éventuelles corrections sont écrites au marqueur rouge. S’il est
nécessaire de remplacer en totalité une fiche initialement écrite en noir,
celle-ci sera rédigée en noir.
Faire en sorte que les tâches exprimées par ces fiches soient au même
© Éditions d’Organisation
niveau d’abstraction.
167
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
• Dans le cas où une tâche est d’un niveau d’abstraction inférieur aux
autres, la remplacer par une tâche du même niveau (écrire un
nouvelle fiche).
• Dans le cas où une tâche est d’un niveau d’abstraction supérieur aux
autres, la remplacer par une ou plusieurs tâches du même niveau
(écrire une ou plusieurs fiches).
Tâche
Figure 5.41
168
Les outils de la seconde génération
Figure 5.42
8. Dessiner au crayon sous forme de flèches les liens entre les tâches en
respectant les principes illustrés ci-dessous :
A B
Tâches successives
Figure 5.43
Incorrect Correct
A A
© Éditions d’Organisation
B C B C
Tâches convergentes
Figure 5.44
169
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Incorrect Correct
B A B
C A C
Tâches simultanées
Figure 5.45
9. Dessiner sur des fiches (en rouge) l’étape initiale (point de départ du
projet) et l’étape finale (fin du projet). Ces deux étapes sont représentées
comme suit :
170
Les outils de la seconde génération
0 1
Figure 5.46
Tâche
1
10
Durée de la tâche
© Éditions d’Organisation
Figure 5.47
171
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
0 1
0 7
Figure 5.48
172
Les outils de la seconde génération
18
20
18
Figure 5.49
Le calcul des dates de réalisation au plus tard pour les tâches se fait de
la manière suivante : pour toute tâche tn cette date est égale à la date de
réalisation au plus tard de la tâche subséquente tn+1 moins la durée de
cette tâche tn+1.
Dr au plus tard de tn = Dr au plus tard de tn+1 – dtn+1
(Dr = date de réalisation – d = durée – t = tâche)
Si plusieurs flèches arrivent sur la tâche, le même calcul est fait pour
chaque flèche et seule la durée la plus longue est retenue. Le résultat du
calcul est inscrit comme indiqué précédemment.
Elle est inscrite sur la fiche comme indiqué ci-dessous, entre paren-
thèses.
Tâche
19
8
15 10 (4)
© Éditions d’Organisation
Durée de Marge
la tâche
Figure 5.50
173
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
- 1 succède à 0
- 2 succède à 1
- 3 succède à 2
- 4 et 5 sont simultanées, succèdent à 3 et convergent sur 6
- 7, 8 et 9 sont simultanées, succèdent à 6 et convergent sur 10
- 11 succède à 10
- 12 succède à 11
© Éditions d’Organisation
- 13 succède à 4
- 12 et 13 convergent sur 14
174
© Éditions d’Organisation
Légende
DIAGRAMME SAGITTAL
(Unité de temps : jour) EXEMPLE : CONSTRUCTION D’UNE MAISON
Date de réalisation Énoncé de la tâche
au plus tard
Figure 5.51
Numéro Câbler Chemin critique
de 143 l'électricité Élever les Poser la
7
la tâche 128 10 (15) 83 murs 98 toiture
3 5
83 25 (0) 98 15 (0)
Date de réalisation Durée de Marge
au plus tôt la tâche
(suite)
Poser les
Dresser les Faire les 98 fenêtres
4
118 cloisons int. 143 plâtres 93 10 (5)
6 8 (suite ci-dessous)
118 20 (0) 143 25 (0)
175
Les outils de la seconde génération
DIAGRAMME SAGITTAL Légende
(Unité de temps : jour)
01–04–1999
176
Date de réalisation Énoncé de la tâche
0 « Quelles sont les tâches nécessaires et quel est leur ordonnancement pour au plus tard
0
0 Informer entrer en qualité et certifier un système d'assurance Qualité en 15 mois ? » Numéro Rédiger le
Définir le l’ensemble de 226 MAQ
11
la tâche
Figure 5.52
périmètre de du personnel 45 20 (181)
5 la certification 33 de l'objectif
1 2
5 5 (0) 6 1 (27) Date de réalisation Durée de Marge
au plus tôt la tâche
Assurer la
formation du Rédiger le Chemin critique
25 RAQ 40 MAQ
5 1 C
25 5 (0) 40 40 (0)
Mettre en
Définir le Trouver le Assurer la Préparer le place le progr. Sensibiliser le
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Assurer la
Préparer le Préparer le formation ISO Établir la liste Constituer les
contenu de la contenu de la (encadrt + des procé- groupes de
28 sensibilisation 41 formation ISO 43 CoPi) 53 dures 56 travail
Désigner les 6 8 10 12 13
28 3 (0) 33 5 (8) 35 2 (8) 45 10 (8) 56 3 (0)
Définir le membres du
périmètre de comité de
5 la certification 43 pilotage
1 4
5 5 (0) 8 3 (35)
Examiner
Assurer la
Produire les les
formation ISO Établir les
(encadrt + définitions de 156 procédures 166 procédures
15 16 B
45 CoPi) 221 fonction 156 100 (0) 166 10 (0)
10 12 C
35 2 (8) 37 20 (184)
A
Diffuser les Lever les
Mettre en test Corriger les Tester les procédures Programmer écarts suite Demander
après Réaliser un à l'audit
les procédures procédures procédures des audits en l'audit de
186 196 selon avis 216 finalisées 221 approbation 226 interne 229 audit système 239 système 244 certification
B 17 18 19 20 21 22 23 24
186 20 (0) 196 10 (0) 216 20 (0) 221 5 (0) 226 5 (0) 229 3 (0) 239 10 (0) 244 5 (0)
C Traiter les
écarts suite à 01–07–2000
Passer l'audit l'audit de Célébrer la
247 de certification 262 certif. 302 certification 302
25 26 27 28
247 3 (0) 262 15 (0) 302 40 (0) 302
© Éditions d’Organisation
Les outils de la seconde génération
On devine que le PDPC puisse être aussi une excellente méthode pour
préparer une négociation commerciale. Il permet de guider, dès la
phase de planification, la progression vers un résultat souhaité, en anti-
cipant les situations indésirables, leurs conséquences possibles et les
contre-mesures correctives à appliquer.
177
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Ayant prévu une suite d’actions A1, A2... An qui doivent, selon un itiné-
raire optimal, nous conduire d’une situation initiale SI à une situation
finale (ou objectif) SF, SI telle ou telle situation non souhaitée, mais
possible, résulte de l’une ou l’autre de ces actions, alors quelles déci-
sions/actions correctrices devrons-nous prendre ?
• Le thème sera écrit au marqueur rouge sur une fiche placée au milieu
du bord supérieur de la feuille de kraft. L’animateur s’assurera que
l’énoncé du thème est clairement compris et accepté par tous les
participants.
Ce thème doit être exprimé sous la forme :
© Éditions d’Organisation
178
Les outils de la seconde génération
la grille du QQOQCP est une méthode très efficace pour bien préciser
cette situation initiale.
• L’objectif (ou situation finale, SF) est également écrit au marqueur
rouge sur une fiche elliptique de grand format, que l’on placera au
milieu du bord inférieur du kraft. Cet objectif aura été identifié à partir
de toutes les analyses préalables auxquelles le groupe aura procédé
(par utilisation du brainstorming, du KJ, etc.). Ici encore, utiliser la
grille du QQOQCP.
Verrouillage de la phase 1
■ Phase 2
Cette phase va permettre au groupe de générer un premier itinéraire
allant de la situation initiale à l’objectif.
• Les membres du groupe, travaillant ensemble, vont définir un premier
itinéraire optimal permettant d’atteindre SF à partir de SI, en détermi-
nant les principales actions ordonnées séquentiellement le long de cet
itinéraire. Il s’agit donc d’une démarche volontariste et optimiste, les
choses se déroulant « dans le meilleur des mondes possibles ».
• Après chaque action, le groupe produira une nouvelle fiche expri-
mant le résultat (situation résultante) de l’action en question.
Verrouillage de la phase 2
■ Phase 3
Cette phase concerne la recherche d’aléas et la mise au point de contre-
mesures.
• Le groupe va maintenant considérer les aléas possibles. Après chaque
action, les membres vont imaginer d’autres situations qui pourraient
découler de l’action en question. Ces situations ne sont pas souhaita-
© Éditions d’Organisation
179
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Dans cet exercice, il est facile de se laisser emporter dans une recherche
trop foisonnante. Il est essentiel de concentrer cette réflexion sur les
actions les plus critiques, et les aléas les plus plausibles.
Verrouillage de la phase 3
■ Phase 4
Tracer avec des flèches tous les itinéraires identifiés comme possibles
et les relier à l’objectif (SF).
Verrouillage de la phase 4
8.3 Commentaires
180
Les outils de la seconde génération
1 • Identification du thème
Comment atteindre notre objectif dans les délais fixés ?
• Pré-chauffage du groupe (5 min.)
• Description de la situation initiale (SI) sur une fiche « ovale » (ou à coins arrondis)
S’appuyer sur la grille du QQOQCP
• Identification de la situation finale (SF) souhaitée (c’est-à-dire l’objectif) ainsi que
la date prévue
(grille du THÈME
QQOQCP)
SI SF
-------- --------
-------- --------
Aléa CM SR Act.
• Identification SI SF
du diagramme -------- Act. SR Act. SR Act. SR Act. --------
-------- --------
(date, lieu,
participants, Act. Aléa CM SR Act.
leader) Prv
Figure 5.53
181
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
PDPC :
« RÉDUIRE DE 50 % LES ARRIÉRÉS
DE DEMANDES D’ACTION CORRECTIVE »
Situation au 01-03-94 :
Quoi : environ 500 DAC
de plus de 6 mois
Qui : les centres de Les Le resp. Q. Certains La DQ
traitement des DAC administrateurs compagnie plans d’action contrôle et
Où : filiale « France » et la hiérarchie donne des ne sont pas relance la
Pourquoi : • efficacité ne sont pas directives à finalisés rédaction des
et crédibilité du sensibilisés la hiérarchie plans d’action
système DAC
• réduction du COQ
Les plans
La direction Les Les resp. d’action sont
Qualité sensibilise administrateurs Qual. locaux rédigés et les
les administrateurs et la hiérarchie établissent chargés d’action
locaux et la sont des plans ont des objectifs
hiérarchie sensibilisés d’action bien définis
04/94 05/94
Risque
Possibilité La de retard
d’arbitrage par le solution
resp. Qualité proposée ne
Compagnie satisfait pas
l’émetteur
Les
administrateurs L’émetteur Les chargés
Les DAC d’action
enregistrent la est informé de Les solutions sont traitées par
clôturation de la solution pro- sont mises traitent ou
les chargés font traiter
la DAC posée et est en évaluation d’action
satisfait 11/94 les DAC
10/94
L’émetteur
clôture
Clôturation L’émetteur
la DAC
automatique ne clôture pas Arbitrage du
de la DAC par la DAC dans les resp. Qual. Certaines
l’administrateur délais compagnie DAC ne sont
local (1 mois) pas traitées au
Allocation de bout de
moyens au 3 mois
01-12-94 Risque service
Moins de 250 DAC de retard concerné
de plus de 6 mois
Légende ACTION
PRÉVENTIVE
ACTION ALÉA
© Éditions d’Organisation
SITUATION ACTION
RÉSULTANTE CORRECTIVE
Figure 5.54
182
© Éditions d’Organisation
Figure 5.55
Prise de connaissance
le manuel de sécurité des exigences par
MAUVAISE COMMUNICATION (imagé) toute la société
– mal perçue Établir et communiquer à
– incomplète tout le personnel L’engagement de la
– non suivie l’engagement de la direction est visible
– essentiellement écrite direction par une « charte »
Mettre en place le
– sporadique (au 20/04/94) Visibilité des
système de reporting
des résultats résultats
SITUATION FINALE
Sous-traitants ou
fournisseurs refusent de Motiver ou éliminer BONNE COMMUNICATION
suivre la politique EHS sous-traitants – complète
– imagée
– visuelle
– palpable
Communiquer la – régulière
politique EHS aux sous- – créative
traitants et fournisseurs – suivie (20/11/94)
Nommer « M. SAFETY »
en région
Formation Les chefs de travaux +
dir. régionaux Hiérarchie Démarrer les réunions Prise de conscience par M. SAFETY parlent de
et chefs de correctement de sensibilisation en maîtrise et techniciens de EHS dans chaque
travaux formée région et au siège REP l’engagement EHS réunion (répétitif)
Les chefs de travaux +
Voter un budget ou M. SAFETY « parlent » Légende Action
Budget pas de EHS dans chaque préventive
organiser une Action Aléa
disponible réunion
formation interne
Affichage de la charte
en région Situation Action
résultante corrective
183
Les outils de la seconde génération
PROCESS DECISION PROGRAM CHART : « BASCULER LA DOC. QUALITÉ DU SUPPORT PAPIER VERS L’INFORMATIQUE »
184
Situation initiale
Figure 5.56
– PME, ind. mécanique, 200 personnes, 4 sites retenus/demandes
– Doc, qualité sur papier (chacun a son classeur) complémentaires à Action Aléa
– Outil informatique utilisé selon le bon vouloir signaler
de chacun Impasse
QUI ? sur logiciels Situation Action
Mise à jour de résultante corrective
– Resp. informatique, qualité utilisés
l’inventaire
– Utilisateur suivant niveau d’accès ponctue-
(création/modif., application, consultation) llement
OÙ ?
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Impliquer la
DRH dans Cartographier
l’évolution des les types de
compétences Surestimation blocage
Fiabiliser
des
Auto-tests l’inventaire
connaissances Programmer des Blocage
d’utilisation Définir le type
Absences sessions de d’une Déblocage des
des logiciels d’actions par famille
rattrapage partie des utilisateurs
de blocages (DHR,
Besoins en utilisateurs
hiérarchie)
Inventorier les formation
besoins de identifiés
formation (15-09) Utilisateurs Système Système
Former les Tester le Généraliser Supprimer
formés OK généralisé
1 utilisateurs système l’utilisation doc. papier
(20-11) (20-01) (01-03)
Hard et soft
déterminés QUOI ?
(20-07)
– Zéro papier
– Doc. à jour en temps
Réseau réel accesible
Installer
installé QUAND ?
le réseau
(= objectif)
© Éditions d’Organisation
Les outils de la seconde génération
1. Extrait d’un article rédigé par Daniel Crépin, paru dans le numéro 112 de la revue Qualitique.
185
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
186
© Éditions d’Organisation
Figure 5.57
– sans augmentation des coûts, mais en maintenant les salaires Il faut améliorer nos systèmes
Il faut mettre en place des méthodes et une organisation de suivi, de gestion
pour assurer toutes les tâches de notre métier et d’approvisionnement
Il faut redéfinir le rôle et les tâches de la maîtrise
20 4 2
Les techniciens passent environ 50 % de leur L’approvision- Nous devons
Les tâches de la 12 Dernier maillon de la 4 nement en pièces améliorer nos
temps à des tâches sans valeur ajoutée
maîtrise ne sont pas chaîne, le SAV recueille ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; détachées est systèmes
clairement définies beaucoup de ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
; Nos techniciens passent Les heures de rendez-vous
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; consommateur de gestion
dysfonctionnements amont ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
30 % de leur temps en sont imposées par le client de temps et de suivi
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
déplacements (entretiens, passages…)
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;;; ;;; ;
La maîtrise concentre ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
En tant que dernier maillon Lorsqu’il y a trop d’appels, Les sites dits « à risques » Le magasin SAV Les heures
trop de responsabilités ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
est toujours en d’astreintes de nuit
;; ;; ;; ;;
avant le client final, nous ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
les techniciens ont du mal nous font passer le double
J’entends dire que le subissons les choix sans être
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; rupture de stock ne sont pas
; ; ;; ;
service chantier n’est à intervenir sur toutes de temps à chaque
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
consultés ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
les pannes de nuit intervention sur une pièce ou quantifiées
pas reconnu à sa juste ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; une autre
;; ;;; ;;; ;;
Le SAV n’est pas considéré ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
360 heures par mois sont L’astreinte actuelle Quelle est l’utilité
valeur (qualifications, ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
comme un client interne passées en désorganise le travail du
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Notre magasin est de faire des feuilles
salaires, primes...)
;; ;; ;; ;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; mal géré : manques. d’heures pour la
; (ex. : changement de communications SAV
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Je suis souvent entre le référence d’article sans maintenance ?
téléphoniques
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Nous avons des
marteau et l’enclume sur
;; ;;; ;;; ;;
consultation) ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
(portables IdF)
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; difficultés pour Le changement
des problèmes de
obtenir des pièces de système
; ; ;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
technique et sécurité 80 % des appareils Nos techniciens passent 15 %
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;;; ;;; ;; ..................................... de leur temps à l’agence
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; détachées (approvi- informatique me
..................................... ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; sionnements, fait perdre du temps
références…) en recherche
;; ;; ;;
La compétence de nos 8 Notre organisation ne nous 11 d’informations
Les Sociétés de contrôle ne L’absence de
techniciens est insuffisants, permet pas de répondre
;; ;; ;; ;;
nous ménagent pas
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; magasin Le système de
ainsi que le contrôle que totalement à nos de pièces détachées gestion des appels
; ; ;; ;
nous exerçons sur eux engagements contractuels
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; nous fait perdre n’est pas optimal…
Il faut redéfinir le rôle et les tâches de la maîtrise du temps
;; ;;; ;;; ;;
; ; Depuis 5 ans, la À cause des Nous avons un
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Le nombre
réduction de 50 % pannes, les engagement d’ascenseurs
2 7
Nous communiquons Nous communiquons de nos appels pour techniciens ont contractuel de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;; par tournée
peu avec nos clients peu en interne pannes nous permet des charges de 12 visites/an augmente
de gagner du temps travail très ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Les temps (+ 20 % en 3 ans)
Sur deux zones, nous ne Certaines compétences pour l’entretien irrégulières d’un d’entretien par XXX mesure les
faisons pas d’enquêtes existent dans le groupe, prévisionnel jour à l’autre ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
appareil ne sont non conformités
clients, il est donc difficile mais restent ignorées
Nos techniciens ne Les techniciens pas connus sans tabous (non
de connaître les besoins de la plupart d’entre nous ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
sont pas assez sont autonomes visites au SAV)
clients La communication n’est formés dans l’exécution
Nos clients ne sont pas pas suffisante en interne Nous ne remplissons pas certains
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
(apprentissage sur de leur travail
satisfaits de notre efficacité de nos engagements
le tas surtout) Le manque de
(lettres de réclamation) (contrats maintenance : on ne fait
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
La Direction ne précise Nos techniciens Nos techniciens formation Rouge
pas toutes les visites)
Nous n’informons pas pas clairement les n’ont pas de passent trop de génère des ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
tâches attribuées au motivation particulière Bleu
assez nos clients de nos temps (30 %) sur pertes de temps
actions (préventif…) SAV pour en faire plus les pannes ;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Vert
187
Les outils de la seconde génération
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
2. BUSINESS UNIT A / TABLEAU DE SÉLECTION DES PROJETS
188
Rouge
Bleu
Figure 5.58
Vert
Facteurs de réussite → Projets Commentaires
Importance vs 35 h
au 1/1/2000
Niveau actuel
de performance
Benchmark ?
Économie de temps
Écarts entre les 3 zones
Impact immédiat sur les
35 heures ?
Délai de réalisation
Priorité (à faire en premier)
Facilité de réalisation
Faisabilité (peu de moyens)
Mesurabilité
Association avec
d’autres démarches ?
Impact ++ sur le CA
Impact ++ sur le client
1. Ressources 1.1 Système d’évaluation des personnels (compétences) 3 2 Pas de système bien formalisé ni complètement géré. Non généralisé oui non oct. 99 non
(1) (Éval. term.)
1.2 Système de reconnaissance des mérites 3 2 Pas de système bien formalisé ni complètement géré. Non généralisé XXX non non À voir non oui
YYY
1.3 Définition de fonction pour la maîtrise 4 2 Définition de fonction non-écrite. « Flou » de la fonction oui oui déc. 99 ou oui
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
1.4 Système de suivi de la performance pour les techniciens 4 3 Dégradation depuis 3 mois (Regroupement, changement de système) non non déc. 99 oui oui
(syst. en place) (infocentre)
1.5 Formation adaptée au métier de l’entretien pour les techniciens 5 3 Nous avons 2 formateurs, 2 centres de formation non oui En cours oui oui
(permanent) (9002, Form.)
2. Process du 2.1 Suivi des organismes de contrôle 2 3 On subit plus qu’on ne maîtrise oui non permanent non
suivi et de
2.2 Processus de réception : 4 2 On subit plus qu'on ne maîtrise 2 hommes/ oui oui juin 00 oui oui
levée des
• Appareils neufs an ? (9002.)
réserves
• Appareils repris à la concurrence (3000h)
3. Formaliser 3.1 Définition du métier de maintenance préventive 5 3 Très variable en fonction : de la charge, du segment de clientèle, non oui déc. 00 oui oui
nos méthodes du secteur (syst dépl/maîtr) (9002.)
de travail
3.2 Méthodes d’entretien pour les techniciens 5 3 Travail de formalisation à faire + mise en œuvre (manque de non oui déc. 00 oui oui
« standards ») (syst dépl/maîtr) (9002.)
3.3 Méthode de réduction des appels 5 3 non oui déc. 99 oui oui
(9002.)
3.4 Base de données techniques à jour 2 2 Ouest : BDD maintenance pas mise à jour depuis 1993 non non > 2000 non non
3.5 Organisation du temps de travail permettant de couvrir 5 4 Aujourd’hui OK, mais dans la perspective 35 h, problème XXX oui oui sept. 99 oui non
7j/7 24h/24
4. Analyser les 4.1 Outils pour la gestion des appels et des tournées à 4 4 Dégradation depuis 3 mois (Regroupement, changement de système) non non déc. 99 non non
tâches et gérer destination de la maîtrise et des techniciens
4.2 Organisation géographique des tournées permettant de réduire 5 3 non oui sept. 99 oui non
au maximum les temps perdus
4.3 Défiition du nombre d’appareils par secteur en fonction des 4 3 Rechercher la meilleure adéquation intervenant (compétence) non non sept. 99 ? oui ? non
caractéristiques des appareils – secteur – type de clientèle
4.4 Définition des tâches spécifiques à exécuter suivant le type 4 2 Pas d’écrit. Expérience à mettre par écrit non non sept. 99 ? oui ? non
d’appareil
5. Logistique 5.1 Redéfinition de la XXXXXXXXX 4 3 4 hommes/an à gagner pour d’autres tâches ? oui oui déc. 99 oui non
5.2 Outil de diagnostic à distance 3 1 Parc non équipé non non ? non non
5.3 Mise à profit de l’expérience de XXX (démarche volontaire) 3 2 Partenariat à développer XXXX oui oui oct. 99 oui non
6. Pièces 6.1 Outil adapté pour le chiffrage et la commande de pièces 4 4 Outil 4D existe. À harmoniser et à mettre en place oui oui déc. 99 oui non
détachées détachées
6.2 Catalogue de pièces détachées 4 4 Existe. À mettre à jour. À compléter oui non déc. 99 oui non
(photo mars 99)
6.3 Magasin de pièces adapté à nos besoins 5 3 Manque magasin Île-de-France oui oui oct. 99 oui non
7.1 Système de retour d’informations en direct des attentes et 2 2 oui non 2002 non oui
du niveau de satisfaction des clients (9002.)
© Éditions d’Organisation
© Éditions d’Organisation
Projet Chef Action Résultat Ressources Calendrier Indicateurs de suivi Nombre d’heures ou %
re
de projet de temps gagné (1 éval.)
Figure 5.59
1. Méthodes de travail J.P. G 1.1 Écrire une méthode d’entretien Méthode rédigée de manière 5 jours × 10 personnes juin-nov. 99
pour les techniciens (contractuel + préventif) simple, graphique… (3 contremaîtres, 6-7 opérationnels)
1.2 Écrire process d’analyse et de 1 jour × 3 contremaîtres
réduction des appels
1.3 Former les techniciens Techniciens en mesure d’appliquer 1 j. pour tout le pers. concerné (300 j.) déc. 99
1.4 Suivre/mesurer la mise en œuvre Le technicien est tenu informé de dès le 01-01-00 SMS 2 + infocentre SAV 1 h./sem./technicien
sa performance et peut se corriger
2. Organisation P. F. 2.1 Inventorier les outils d’aménagement Connaissance de la législation 1 pers. × 1 J. (M. S.) mai-sept. 99
et temps de travail du temps de travail
7j/7 – 24h/24
2.2 Reformaliser nos obligations Définition de notre nouveau JPM + JPG + PF (5 j.)
contractuelles mode de fonctionnement 6 contremaîtres (2 j.)
2.3 Écrire scénarios d’organisation qui en À cette étape, chiffrer les gains
découlent et chiffrer les coûts (heures et/ou francs)
2.4 Choisir
2.5 Négocier Accord signé + info. du personnel Dans le cadre CE/OCE oct.-nov. 99
2.6 Mettre en œuvre. Le système fonctionne dès le 01-01-00 Paie + CB
Mesurer : test sur région Satisfaction client
3. Redéfinition P. F. 3.1 Inventorier l’existant (télésurveillance) Connaître notre champ d’action PF 5 jours mai-sept. 99
de CFA-Line
3.2 Reformaliser nos obligations
3.3 Connaître XXXX-XXXX et autres Partenaire identifié JC 5 jours
benchmarks possibles
3.4 Écrire des scénarios d’organisation Définition de notre nouveau 2 pers. × 10 j. (PF + JC) À cette étape, chiffrer les gains
et chiffrer les coûts mode de fonctionnement
3.5 Choisir et tester
3.6 Informer les clients et les OK Satisfaction des cleints et des
opérationnels déc. 99-jan. 00 techniciens
3.7 Mettre en œuvre et mesurer OK
4. Définition de fonction M. S. 4.1 Inventorier toutes les tâches La maîtrise est efficace et L’effectif de la maîtrise est
pour la maîtrise « à l’aise » identique et le temps de travail
4.2 Mise en forme et harmonisation Groupe « O + T » + MS + JC = 11 pers. (1 j.) juin 99
diminue
4.3 Mise en application dès juil. 99
5. Organisation J.P. M 5.1 Faire l’inventaire des temps Gain de temps pour le métier Conseil extérieur juin-déc. 99 • Baisse des km 2h/sem./pers. ?
géographique des + sans valeur ajoutée 10 pers. × 5 j. • Visites faites
tournées (limiter M. S.
5.2 Identifier les « performants XXX »
les temps perdus)
5.3 Synthèse (écrire une méthode)
5.4 Test sur plusieurs secteurs
5.5 Mise en application
6. Magasin/ J.P. M. 6.1 Faire l’inventaire des besoins Obtenir les pièces détachées au JPM + JPG + PF + Service Achats juin - déc. 99 Baisse du nombre de commandes
approvisionnement par zone + minimum de rotation meilleur coût, à moindre énergie, à l’extérieur
des pièces en temps et en heure
6.2 Élaboration de stratégies
(avec chiffrage des coûts)
6.3 Décision d’implantation
6.4 Défin. du système d’accès (Cde)
189
Les outils de la seconde génération
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
2. Extrait
tique. d’un article rédigé par Daniel Crépin, paru dans le numéro 97 de la revue Quali-
190
Les outils de la seconde génération
191
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Nous voyons une grande similarité entre ce qui précède et les méthodes
que nous utilisons pour aider les entreprises à développer leurs projets.
Avec des groupes très différents les uns des autres, avec des entreprises
de tailles, de métiers, de cultures très diverses, nous obtenons toujours
de bons résultats lorsque nous utilisons les outils présentés dans cet
article, ainsi que quelques autres non évoqués ici. Ces facteurs sont
bien, du point de vue du consultant, des facteurs non contrôlables : on
fait au mieux avec le groupe de participants que l’on a en face de soi !
Une pratique de dix ans nous permet aujourd’hui d’affirmer avec force
qu’une approche à la fois rigoureuse et véritablement participative
permet de construire des plans d’action qui seront eux-mêmes
« robustes », et qui constituent souvent le facteur décisif de la réussite
finale du projet.
■ 1. Un référentiel simple
192
Les outils de la seconde génération
Environnement
(Opport./Menaces)
– Clients ÉNERGIE
– Fournisseurs Potentiel
E
C
– Concurrents
PA
(Forces/Faiblesses)
ES
Figure 5.60
193
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
lesquels s’inscrit son action. Nous l’avons dit dans l’introduction, ces
« opportunités » et « menaces » ne relèvent pas à proprement parler
d’une dialectique du « ou bien... ou bien ». À titre d’exemple, dans les
années 70, aux États-Unis, la perspective de la déréglementation fut
perçue très différemment selon les acteurs. Pour s’en tenir au seul métier
du transport aérien, certaines compagnies surent remarquablement tirer
parti de cette décision politique majeure, car elles s’y étaient préparées.
D’autres, moins anticipatrices, furent les victimes de cette ouverture
décisive à la concurrence.
194
© Éditions d’Organisation
Figure 5.61
L'avancée technologique La maison-mère est de La situation
nous impose une remise à Les clients expriment plus en plus exigeante sur concurrentielle nous
Le client demande toujours leur besoin de proximité
jour constante par des les résultats à atteindre oblige à améliorer et
plus au moindre coût
; ; dans la relation ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
formations internes ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; réduire nos coûts et
Le groupe nous demande de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; frais généraux
Le client veut de la qualité Les clients désirent plus
L'évolution technologique des ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
rentabiliser notre entreprise en
;; ;;; ;;; ;; ;;;
mais au même niveau de prix de présence de la part de ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Le marché est en baisse :
produits que nous installons surveillant de très près nos
; ; ;; ;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
exige des formations lourdes Nos clients nous demandent notre entreprise ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
coûts (marché à la baisse) cela implique une guerre
Le client est de plus en
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; des prix et donc une
de plus en plus de service ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;;; ;;; ;; ;;;
La technicité d'appareils de plus Nous sommes entre l'enclume
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; recherche de diminution
pour de moins en moins cher plus exigeant en matière
en plus complexes nécessite une (les groupes internationaux à
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;; ;; ;;
de service, de relations... ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; des coûts
formation importante, qui n'est Il faut répondre précisément dividende) et le marteau (les
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
pas en rapport avec aux besoins du client petits qui ne vivent que pour
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; La marge de... est
;; ;; ;; ;; ;;;
l'enseignement dispensé dans La certification ISO 9000 ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
leurpérennité et la défense de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; attaquée, l'optimisation
;; ;; ;; ;;
les établissements techniques Le client demande le
; ; demande une remise à plat leurs emplois)
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; des coûts est encore à
24/24h en montagne des procédures ---> travail ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; renforcer
La diversité des technologies interne + coût Le groupe demande plus de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;;; ;;; ;; ;;;
employées entraîne la résultats avec moins d'effectifs
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; La stabilité du... est
;; ;; ;; ;;
formation pointue de nos ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; remise en cause par
; ; ; ; Le groupe veut – d'ici l'an 2000
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
techniciens ---> difficulté pour les appels d'offres
– passer de 10% à 15% de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
le recrutement ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
marge
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
L'environnement législatif est de plus en plus contraignant ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Les appels d'offres
La stratégie de certains grands
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; augmentent l'exigence de
L'évolution de la
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
concurrents semble privilégier
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; service tout en diminuant
législation du travail Les nouvelles législations la conquête par rapport à la
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; le prix de vente
n'est pas favorable à
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
marge
augmentent les coûts directs ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
la productivité ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Les clients font de plus en
et indirects de la vente neuve ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; plus d'appels d'offres
Pour obtenir des marchés vente L'ouverture vers (contrats service). On a
Actuellement, sommes-nous
neuve ou appels d'offres l'Europe risque donc un... qui bouge !
clairs sur les règles d'obtention
contrats, nous avons l'obligation de modifier les
d'un marché ? L'innovation technologique sur le
d'embaucher des jeunes du site textes de loi
produit est la clef de notre succès
Par contre le groupe impose une La réglementation relative à la
réduction des effectifs sécurité chantier surenchérit les
coûts
Les syndicats demandent 35 h
travaillées pour 39 h payées Les législations sécuritaires ou ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
qualité alourdissent les coûts de
La modification de la législation structure ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; es lles
du travail (embauches) va avoir es lles né tie
un impact important sur l'organi- Les clients deviennent très ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
né tie on en
D fid
sation du travail et les coûts exigeants en matière on en n
D fid Rouge
n
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; co
Le comité intersyndical de d'...
co Bleu
groupe est un obstacle aux ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
initiatives de productivité Vert
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
195
Les outils de la seconde génération
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
196
© Éditions d’Organisation
Figure 5.62
Une organisation adaptée à notre stratégie favorise – la qualité et la créativité de nos produits et services, qui
initiative et réactivité à tous les niveaux de l'entreprise L' assurance qualité est fidélisent nos clients en les satisfaisant toujours mieux.
parfaitement intégrée
Notre organisation nous dans le mode de
La stratégie conçue et
permet de travailler fonctionnement de
mise en place est à l'origine
moins et mieux l'entreprise
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
de l'esprit d'initiative et de ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
réactivité dans l'entreprise
s
Notre certification ISO 9000 et la
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
lle
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
qualité technologique de nos
ie
;; ;; ;; ;; ;;; ;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ; ;
nt es
La réussite de nos réflexions
e
produits nous placent comme
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
id é
a soudé un CODIR motivé et ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
nf nn
« incontournables » sur le
s
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
co Do
;; ;;; ;;; ;; ;;; ;;; ;
efficace travaillant en équipe
lle
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
marché local
tie s
comme un seul homme ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
en ée
;; ;; ;; ;; ;; ;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
i d
Nous avons la certification ISO
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
nf nn
Nous avons su faire face à 9001, ce qui nous permet de
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
co Do
;; ;; ;; ;; ;;; ;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
la « crise » en étant réactifs
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
répondre sur tous les marchés
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;; ;; ;; ;; ;;
et à l'écoute du marché
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
La parfaite maîtrise de nos coûts
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;; ;; ;; ;;; ;; ;
Nous ne subissons pas (ou
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; nous a permis d'investir
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;; ;; ;; ;; ; ;
plus) l'activité, nous régulièrement dans la formation
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
prenons l'initiative
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; de l'ensemble du personnel
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; Le juste prix et la qualité de notre service fidélisent nos clients
La qualité de notre... fait de nous
la société de référence sur le marché Nous répondons toujours
Nos clients bénéficient aux attentes de notre
d'un service client, qui est devenu Nos techniciens
Nous savons Nous sommes Nous sommes
irréprochable à coûts notre partenaire maîtrisent toutes nos
tirer parti des la société de leaders sur le
maîtrisés technologies
innovations référence marché de... Nous avons tenu tous nos
du groupe Les coûts d'... sont engagements clients
Nous sommes un Azertyuiop
maîtrisés
L'innovation exemple pour nos azertyuiop azertyuiop
Azertyuiop Nous rencontrons régulièrement
s
leurs besoins
n
Le groupe nous
e
197
Les outils de la seconde génération
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Nous avons à présent couvert les trois axes selon lesquels nous souhai-
tions mener notre analyse. Il va maintenant s’agir de traduire cette
réflexion en action, ce qui est après tout la principale justification du
travail mené jusqu’à présent (nous constatons malheureusement que ce
passage à l’acte ne semble pas être toujours le principal souci des diri-
geants... Pourtant, à quelle morale le manager doit-il répondre, sinon
celle de l’action ?).
198
Les outils de la seconde génération
Compléter le plan
ntiali
de formation
nfide
e co
Améliorer la
uci d
Optimiser le
recouvrement
es p
Définir et mettre en
squé
Impliquer la maîtrise
dans le contrôle et
ns o
Définir, mettre en
Les
place et communiquer
la politique commerciale Comment
Optimiser la atteindre notre
gestion vision d’ici
commerciale fin 2001* ?
© Éditions d’Organisation
Figure 5.63
Le plan d’actions signe la fin d’un parcours qui aura mobilisé l’équipe
dirigeante pendant trois à quatre jours. Cet investissement en temps est
199
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
200
Les outils de la seconde génération
Changements culturels
– Vision Changements
– Valeurs partagées technico-économiques
– Représentations mentales – Ressources
– Compréhension des – Produits et services
priorités stratégiques – Système de mesure
Changements
socio-organisationnels
– Communication
– Relations entre les personnes
Rouge et entre les fonctions
Bleu – Styles de management
Vert – Phénomènes de pouvoir, de leadership
Figure 5.64
201
© Éditions d’Organisation
Annexes
Annexe 1
William Edwards Deming
(1900-1993)
Encore méconnu en France, le docteur Deming restera sans doute la
figure dominante du vingtième siècle pour sa contribution aux démar-
ches de « Qualité totale ». Né dans le Wyoming (dans sa prime
jeunesse, il connut Buffalo Bill), il étudia les mathématiques à l’univer-
sité du Wyoming à Laramie, puis poursuivit des études de mathémati-
ques et de physique à l’université du Colorado, et enfin à Yale. Il eut
l’occasion, dans les années 20, de travailler à l’usine Western Electric de
Hawthorne (le site industriel sur lequel Elton Mayo conduisit les
fameuses expériences à l’origine du mouvement des « relations
humaines »). Les conditions de travail qu’il découvrit dans cette usine
(travail aux pièces, environnement sale et étouffant) sont à la base de
certaines des idées de management qu’il défendit avec passion toute sa
vie durant.
Mais Deming en tira pour lui-même une leçon ; certes, les techniciens
devaient connaître et maîtriser les techniques statistiques ; ce serait à
eux de les faire appliquer et de les analyser. Mais sans une pression de
la hiérarchie en faveur de la qualité, aucune mise en œuvre durable ne
serait possible.
206
William Edwards Deming (1900-1993)
Figure A.1
À la fin de l’été 1950, Deming avait transmis son message aux dirigeants
© Éditions d’Organisation
207
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
Figure A.2
Ce n’est que 30 ans plus tard, en juin 1980 (il avait alors 80 ans), que
Deming connut enfin la reconnaissance et une certaine forme de consé-
cration dans son propre pays, à l’occasion d’un documentaire télévisé
intitulé « If Japan can... why can’t we ? » (« Si le Japon y arrive, pour-
quoi pas nous ? »). Cette émission qui présentait les résultats économi-
© Éditions d’Organisation
208
William Edwards Deming (1900-1993)
Réponse fausse : il faut savoir quoi faire, et ensuite faire de son mieux. Il
faut un système d’amélioration, représenté par les 14 points de manage-
ment formulés par Deming dans son livre Hors de la crise.
209
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
12. Supprimez les barrières qui privent les collaborateurs de leur droit
à être fiers de leur travail. La responsabilité de la hiérarchie doit
changer : c’est la Qualité, et non les chiffres de production, qui doit
devenir sa principale préoccupation.
210
Entreprise et pensée complexe
Annexe 2
Entreprise et pensée complexe
Cette annexe a été réalisée sur la base de la plaquette La complexité,
boite à outils, publiée en 1990 par Entreprise et Progrès, Paris (site
Internet : http://www.entreprise-progres.net).
■ Première caractéristique.
Considérer l’objet d’étude comme système
La théorie de la complexité conseille de « considérer l’objet d’étude
comme système posant les problèmes complexes de l’organisation et de
la régulation des diverses interactions ; de raisonner sur la finalité du
système et sur les interactions entre les éléments du système, plutôt que
sur leur contenu ».
l’esprit, qui dépend des points de vue et des intérêts des personnes
concernées. De même, les limites d’un système et de son environne-
ment procèdent-elles de cette même construction par la pensée. Ainsi,
une « même » situation, jugée problématique, pourra-t-elle être vécue
et comprise très différemment par le directeur financier, le directeur
211
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
■ Deuxième caractéristique.
Savoir envisager les relations entre le tout et les parties
■ Troisième caractéristique.
Considérer qu’un système développe sa propre autonomie
212
Entreprise et pensée complexe
■ Quatrième caractéristique.
Savoir dialoguer avec l’inachevé, l’incertain et l’irrationalisable
213
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
■ Cinquième caractéristique.
Reconnaître la conjonction de l’ordre et du désordre
■ Sixième caractéristique.
Savoir que dans un système ouvert les causalités ne sont pas
linéaires mais enchevêtrées
Dans la vie, les causes et les effets sont souvent disjoints, dans l’espace
et dans le temps, ce qui rend d’autant plus difficile l’identification des
« vraies » causes d’une situation. Que l’on s’intéresse au chômage, à la
violence dans les cités, à une baisse des profits, notre tendance naturelle
est d’aller au plus court, en identifiant non pas le réseau complexe des
causes qui génèrent ces situations, mais une cause simple dont on
© Éditions d’Organisation
214
Entreprise et pensée complexe
■ Septième caractéristique.
Accepter que des logiques puissent être à la fois contradictoires et
complémentaires
Les logiques de l’individu et de l’entreprise – ou de différentes fonctions
dans l’entreprise – sont simultanément contradictoires et complémen-
taires. De nombreux exemples de la vie des entreprises peuvent témoi-
gner de ces logiques concurrentes et antagonistes : conflits entre la
production et les ventes, tiraillements entre la finance et l’éthique. Ces
conflits sont parfois tout à fait sains, et il est même nécessaire, d’une
manière générale, que chaque fonction ait sa propre logique de fonc-
tionnement. Il est préférable que les vendeurs pensent en vendeurs et les
comptables en comptables : nous ne donnerions pas cher de l’entreprise
où les vendeurs partiraient à l’assaut du marché avec une mentalité de
comptables, pas plus que de celle où la comptabilité serait tenue par
des employés à l’âme de vendeurs ! Il faut néanmoins pouvoir, dans le
cas d’un différend entre deux fonctions, pouvoir se référer à une logique
supérieure, celle de l’entreprise tout entière, qu’on souhaiterait matéria-
lisée par un projet, une stratégie, des valeurs, une vision claire de ce
qu’elle est et de ce qu’elle souhaite devenir.
© Éditions d’Organisation
215
Bibliographie
Bollinger, D. et Hofstede, G., Les différences culturelles dans le manage-
ment, Éditions d’Organisation, Paris, 1987.
Deming, W. E., Out of the crisis, MIT, Cambridge, Mass., USA, 1989
(existe en français sous le titre Hors de la crise).
Ishikawa, K., What is Total Quality Control ? The Japanese way, Prentice
Hall, Englewood Cliffs, N.J., USA, 1985.
Korzybski, A., Le rôle du langage dans les processus perceptuels (il s’agit
du dernier article écrit par Alfred Korzybski en 1950), publié en 1966
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
par Charlotte Schuchardt Read, The Science Press, Inc., Ephrata, Penn.
(USA).
218
© Éditions d’Organisation
Index
Index
A diagramme
d’analyse de données matricielles, 32,
abstraction,107, 108 35, 161-165
AFAQ 11 d’Ishikawa, 28, 82
amélioration permanente, 13 de corrélation, 88
automobile, 161 de description de processus, 27, 66
de Pareto, 76
des affinités, 31, 33, 35, 110-128
des inter-relations, 31, 33, 36, 129-
B 138
benchmarking, 13 des tâches, 166-170
en arbre, 32, 34, 36, 139-149
biologie, 21
matriciel ou matrice, 32, 34, 36, 150-
Bohr, 21 160
brainstorming, 25, 28, 29, 63 PDPC, 35
Bureau Veritas, 11 sagittal, 32, 35, 36, 166-176
dysfonctionnement,17
C
carte, 105 E
carte de contrôle, 60 EFQM, 11
CEDAC, 85 Einstein, 21
cercles de Qualité, 5-6, 7, 8, 9 énergie, 192, 198
changement, 30 équipe-projet, 50-53
chef de projet, 52 espace, 192, 193-195
chemin critique 166, 171-174
client-fournisseur interne, 47
communication, 103
F
complexité, 10, 21, 22, 23 faits, 105
feuilles de relevés, 70
conduite de projet, 41-54
fournisseurs, 46
conflits, 109
Fukuda Ryuji, 85
contrats client-fournisseur internes, 46
D G
© Éditions d’Organisation
Galilée, 20
de Broglie, 21
graphique, 62, 79, 90
de Rosnay, 22 à barres, ; 81
Deming IX, 3-5, 4, 43, 205-210 à secteurs, 80
Descartes, 20 linéaire, 81
221
RÉSOLUTION DE PROBLÈMES
H M
Heisenberg, 21 main-d’œuvre, 44
histogramme, 72 maîtrise statistique des processus, 3-5, 4,
hoshin kanri, 13 57
Malcolm Baldrige, 10
manager, 43
I matériel, 44
matières, 44
idée, 63, 64
matrice de décision, 25, 28
implication, 14
méthode, 44
indicateurs de performance, 89 de résolution de problèmes, 26
inférences, 105-107 KJ, 33, 110-128
intuition, 33 milieu, 44
Ishikawa Kaoru, 5-6 Morin, 22
ISO 9000, 10 MSP, 57
J N
Juran IX, 5 National Quality Award, 10
Newton, 20
Norton, 91
K
kaizen, 13
O
Kaplan, 91
Ohno, 33
Kawakita Jiro 33, 110
Ohno Taiichi, 6
Kondo Jiro, 177
opportunité, 18
Korzybski, 103
organisations, 22
apprenantes, 48
Osborne, 63
L
langage, 108, 109
Laplace, 20 P
© Éditions d’Organisation
Le Moigne, 22 partenariat, 12
leadership, 11 PDCA, 4, 39
Lloyd’s Register of Quality Assurance PDPC, 32, 36, 177-184
, 11 pensée
loi des 80/20, 76 complexe, 211-215
222
Index
R U
raisonnement logique, 33 Ulrich, 21
recherche opérationnelle, 31
reengineering, 13
relation client-fournisseur, 44-47 V
ressources, 12 veille, 14
© Éditions d’Organisation
S W
Scherkenbach, 44 worker, 43
223
Également disponibles :