Chapitre 2 : les contrats commerciaux

1- Définition du commerçant :Dans une définition purement juridique, la loi inclut

dans le statut de commerçant toute personne physique ou morale qui exerce des
actes de commerce et en fait sa profession habituelle

Est inscrite au Registre du Commerce et des sociétés qui est tenu au Greffe du Tribunal
de Commerce du lieu où elle exerce ses activités professionnelles

Dans ce contexte, l’acte de commerce recouvre une importance capitale dans la

détermination du statut de commerçant.

2- Définition de l’acte de commerce : sont ceux énumérés dans le code de

commerce, leur simple nature fait présumer le caractère commercial de l’acte de
commerce, mais la jurisprudence a ajouté deux conditions pour qu’un acte de
commerce soit un acte de commerce
- L’acte doit être fait en vue de réaliser un profit pécuniaire.
- L’acte doit être répéter, il y aura une notion d’habitude (quand l’action est
effectuée une seul fois la personne n’a pas la qualité commerçante).

3- Définition du fonds de commerce :est l’ensemble des éléments que le

commerçant regroupe pour créer et conserver sa clientèle.
C’est le droit au bail, le matériel qui permettent d’exercer l’activité commerciale.

4- Les actes de commerce :

a- La lettre de change : (définit déjà)
b- Les sociétés commerciales :
-Définition : est une personne morale, qui est constituée par deux
personnes, ou plusieurs individus, qui décident d’affecter une entreprise
commune des biens ou leur industrie (c.à.d. le travail), en vue de
partager de profiter de l’économie qui pourra en résulter
- les (SNC) les sociétés au non collectif ;
- Les sociétés en commandité simple ;
- Les sociétés simplifiées par action (SAS) ;
- Les sociétés à responsabilité limité (SARL)
-Les sociétés par action.
Se sont de sociétés commerciales par la forme quel que soit leur
activité, signifie que tous les actes accomplis par ces sociétés sont des
actes de commerces, des contrats même de création.

5- On distingue deux types d’actes de commerces : l’acte commercial pour les

deux parties (pour le tout), et l’acte mixte.
- On parle d’acte de commerce pour les deux parties, quand les deux sont
commerçants.
- On parle d’acte mixte quand y’a un seul des deux qui est commerçant, on ne
peut pas traiter le non commerçant, comme un commerçant, l’acte mixte va
donc avoir un régime particulier.
 a- Le régime des actes de commerce à l’égard des deux parties : il y a
trois constantes que l’on trouve dans tous les contrats ;
-le consentement valable des deux parties ;
-l’objet du contrat (sur quoi il porte, bien déterminer, et licite) ;
-il faut que la cause du contrat soit aussi licite.

b- Le régime d’acte mixte : est un acte de commerce ou l’une des partie est commerçante
mais pas l’autre, cette particularité va se trouver dans le régime qui va être
mixte, c’est un acte de preuve.

6- Les contrats de l’entreprise : d’un point de vue juridique, l’activité de

l’entreprise se traduit par la conclusion d’un contrat.
a- Les aménagements du droit commun des contrats pour l’entreprise :
 Le principe de consensualisme : le contrat conclu des échanges, des
consentements sans par exemple qu’il y ait besoin de faire un contrat
écrit ce type de contrat il a ces condition :
- Le principe de la libre négociation du contrat : on distingue deux types :

Les contrats négociés : dont les deux parties négocient librement le contenu.

Les contrats d’adhésions :ceux ou une partie impose à l’autre ces conditions.

Remarque : généralement le contrat d’adhésion est imposé par les grandes

entreprises aux petites entreprises.

 La qualité du contractant : quand le commerçant contracte avec un

autre commerçant de la même spécialité, dans le même cadre d’activité
le contrat est acte de commerce sans particularité.
Si on contracte avec un autre commerçant mais dans une autre
spécialité et /ou une autre activité là les informations et les conditions
augmentes.

7- Les différents contrats de l’entreprise :sont classés en quatre catégories :

 Contrat de distribution ;
 Contrat de fournitures de bien ;
 Contrat de prestations de services ;
 Contrat en vue de financement de l’entreprise.

a- Le contrat de distribution : le commerçant a besoin de partenaire, qui est,

les intermédiaires et les revendeurs ;
- Les intermédiaires : ce sont les partenaires du commerçant qui le présente à
l’égard de sa clientèle ;
- Les revendeurs : l’entreprise va organiser un meilleur réseau pour une
meilleure distribution de ses produits.

b- Le contrat de fournitures de bien : on met un bien en disposition du

contractant, soit par le biais de la location, soit par le biais de la vente.
- La location des biens : le propriétaire d’un bien donne la jouissance au
locataire moyennant un loyer, le contrat de location, et le contrat par lequel, le
propriétaire procure à son locataire la responsabilité de perte fortuite du bien.
- Le contrat de vente : le vendeur transfert la propriété du bien, le prix et le
paiement se traduit dans le contrat fournit.

c- Contrat de prestation de service : il s’agit d’un contrat dans lequel une partie
effectue une prestation de service moyennant rémunérer.
- Le contrat de sous traitance : c’est un contrat dans lequel l’entreprise confit
tout ou une partie de la prestation à un tiers, pour se charger du travail au profit
de l’entreprise.
- Le contrat de transport : c’est un contrat dans lequel, le transporteur va se
charger, moyennant à un certains prix, de faire parcourir un itinéraire
déterminé, des marchandises ou des voyageurs.

d- Le contrat qui permet le financement de l’entreprise : les contrats qui

permettent le financement d’entreprises, c’est des opérations de crédit.
- Mise en disposition du fond à titre onéreux ;
- La prise d’engagement et de garantie ;
- Le crédit repose sur la confiance, la lettre de change permet au commerçant,
qui n’a pas de trésorerie, pour payer son fournisseur ;
- Il y’a trois opérations :
-le contrat qui emporte le transfert de la créance ;
-des crédits de trésorerie ;
-les contrats de prêt d’argent.