Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
sacrificielle
Objectif : On veut illustrer la méthode classique de protection du fer contre la corrosion en le liant
électriquement à une anode en zinc.
I – Préliminaires
Dans les ouvrages de référence, on trouve les courbes i = f(E) représentées ci-dessous :
1. Prévoir les réactions probables lorsqu'une lame de fer et une lame de zinc, placées dans
une solution acide, sont mises en contact.
II – Mode opératoire
1. Matériel et réactifs
Matériel Produits
- Gros clou en fer - Solution de NaCl à 3%
- Électrode de référence - Acide chlorhydrique à 6 mol.L -1 avec
- Plaque de Zn « compte-gouttes ».
- 2 voltmètres - Solution de KNO3 à environ 1 mol.L-1
- 1 ampèremètre - Solution d'acide nitrique à 2 mol.L -1 avec
- Une résistance variable de 1Ω à 1MΩ environ « compte-gouttes »
- bécher de 150mL - Papier-pH
- 1 agitateur en verre
- papier de verre
2. Tracé expérimental
On réalise le montage décrit ci-dessous :
• Préparer dans un bécher une solution contenant du chlorure de sodium à 3% acidifiée par
de l'acide chlorhydrique à 6 mol.L-1 jusqu'à obtenir un pH voisin de 2 à 3.
• Plonger dans la solution l'extrémité limée et bien décapée d'un clou (électrode de fer) et
une électrode de zinc (bien décapée au papier de verre). Placer les deux électrodes
parallèlement à environ 0,5 cm l'une de l'autre pour minimiser la résistance de l'électrolyte
entre les deux lames. Relier ces électrodes entre elles par l’intermédiaire d’une résistance
variable (boîtes en série de 1Ω à 1MΩ) et d’un milliampèremètre.
• On mesure avec des millivoltmètres les potentiels respectifs des deux électrodes par
rapport à une électrode de référence.
• Une agitation énergique est maintenue dans la solution de travail pour éviter les problèmes
de diffusion.
En faisant varier la résistance, on fait varier le courant I circulant entre les électrodes (on part de la
valeur maximale de R et l’on diminue progressivement sa valeur). Pour chaque valeur de I, relever
les potentiels des électrodes de fer et de zinc par rapport à l'électrode de référence.
IV – Données
• Potentiel de l’électrode de référence ECS = 0,246 V vs ENH
• Masse molaire du zinc 65,4 g.mol-1
TP 4 – Courbes intensité-potentiel
Objectif : Déterminer si le couple Fe(III)/Fe(II) est lent ou rapide sur électrode de platine en traçant
la courbe intensité-potentiel.
I – Principe du TP
Au cours de cette séance, nous allons aborder l'aspect cinétique des réactions d'oxydoréduction du
couple [Fe(CN)6]3– / [Fe(CN)6]4–. L'objectif du TP est de déterminer si ce couple est un couple rapide
ou lent sur électrode de platine. Pour ce faire, nous allons tracer les courbes intensité-potentiel de
ce couple.
L'alimentation continue permet de fixer le potentiel de l'électrode de travail (qu'on mesure grâce à
l'électrode de référence). L'intensité du courant est mesurée dans le circuit refermé par la
contre-électrode. En faisant varier le potentiel imposé à l'électrode travail par l'alimentation et en
relevant l'intensité qui circule dans le circuit, on peut construire point par point la courbe
intensité-potentiel d'un couple rédox en solution. L'avantage de ce montage est l'absence de
courant dans l'électrode de référence, qui permet de ne pas modifier le potentiel de celle-ci.
En pratique, on utilise un potentiostat auquel seront directement reliées les trois électrodes. Le
potentiostat permet à la fois d'imposer de manière stable le potentiel de l'électrode de travail et
de mesurer le courant passant dans le circuit. Le potentiostat est relié à un ordinateur qui pilote la
variation du potentiel imposé et qui récupère l'intensité mesurée.
L'électrode de travail utilisée est une électrode tournante de platine qui permet de renouveler la
solution aux alentours de l'électrode. La contre-électrode est une électrode de platine. L'électrode
de référence est une électrode au sulfate mercureux.
II – Tracé des courbes intensité-potentiel
1. Matériel et réactifs
Matériel Produits
- Electrode de référence (au calomel ou au Solution de KNO3 à 0,5 mol.L-1
sulfate mercureux) Solution d'hexacyanoferrate (III) à 0,1 mol.L-1
- Electrodes de Pt : 2 dont une tournante Solution d'hexacyanoferrate (II) à 0,1 mol.L-1
- Potentiostat
- une « cellule d'électrochimie »
- un support « boy »
1. Imprimer chaque courbe intensité-potentiel réalisées (ne pas oublier de donner un titre à
chaque graphique, à chaque axe, etc.).
2. Quelles sont les limites d'électroactivité du solvant utilisé ici ?
3. Au vu de ces courbes intensité-potentiel, le système rédox étudié est-il lent ou rapide ?
4. Déterminer le potentiel d’oxydoréduction du couple [Fe(CN) 6]3- / [Fe(CN)6]4- en milieu
cyanure. Déduire de ce résultat lequel des deux complexes hexacyanoferrate(III) ou
hexacyanoferrate(II) est le plus stable.
5. Relever les courants limites de diffusion d'oxydation de [Fe(CN) 6]4- (il,a) et de réduction de
[Fe(CN)6]3- (il,c). Vérifier que ses courants sont proportionnels aux concentrations des
espèces électroactives.
6. Quel est l’avantage d’utiliser une électrode tournante comme électrode de travail ?
IV – Données thermodynamiques