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Introduction

Ce texte extrait du livre Totalité et infini d'Emmanuel Lévinas apparu en 1961 c'est un essai

sur l'extériorité, c'est-à-dire, tout ce qui est au dehors de la volonté. Le texte dans l'ouvre appartient

à la conceptualisation du temps car c'est la guerre qui nous fait réfléchir sur le temps: à partir de la

souffrance de la guerre on commence à réfléchir. Et ceci c'est importante parce que si on change la

conception du temps, car il affecte à la volonté et à la conscience, on peut obtenir la liberté dans le

présent qu'il est en étant et sa relation avec le futur: l'avenir.

Lévinas veut définir le terme du temps de la patience, mais dans le présent. Il le fait en voulant

renverser les concepts traditionnelles de mort et de souffrance et il propose une nouvelle définition.

Mais pourquoi? Avec des autres philosophies, la souffrance arrive quand on ne peut pas satisfaire sa

volonté, comme chez Schopenhauer, et la mort c'est cela qu'on évite parce que c'est la fin de la vie,

c'est-à-dire, de la volonté et de leurs désirs. Mais Lévinas croit que la liberté se trouve quand on

peut contrôler sa volonté, quand on a la maîtrise de soi-même, et pour cela il faut que l'extériorité

entre dans la volonté. Mais pour que l'extériorité entre dans la volonté, il faut que la volonté souffre.

Par conséquent, c'est nécessaire la souffrance pour obtenir la liberté, et ceci c'est, déjà, une nouvelle

conception pour la souffrance. Mais la mort? Si on meurt pour quelqu'un ou par quelqu'un, c'est une

décision et ceci c'est avec la conscience, laquelle peut rester au dehors de la souffrance de la

volonté, c'est-à-dire, mourir pour ou par quelqu'un c'est être héroïque et cela c'est changer, aussi, la

conception traditionnelle de la mort, car mourir c'est arriver à la fin de la vie, de la volonté.

Dans le texte on peut trouver deux phrases vraiment significatives. La première c'est celle-là qui dit

« par la souffrance, l'être libre cesse d'être libre, mais, non-libre, est encore libre ». Si l'objective de

Lévinas était de changer les conceptions de mort et souffrance, il doit parler sur la conscience et la

volonté. Dans cette phrase on peut voir que la volonté peut souffrir, et à cause de la souffrance l'être

cesse d'être libre car les inclinations de leur volonté ne se peuvent pas réaliser. Néanmoins, bien

qu'on cesse d'être libre, on cesse d'être libre physiquement, mais pas consciemment, car une volonté

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externe à notre volonté peut s'imposer sur notre inclinations mais jamais elle pourra s'imposer sur

notre conscience, et cela c'est la liberté parce qu'avec la conscience on a le temps et avec le temps

on peut avoir une distance avec la mort. Et c'est la souffrance qui nous montre la liberté parce

qu'avec elle on réfléchit sur le temps. Par conséquent, avec la souffrance notre volonté cesse d'être

libre mais la conscience est encore libre parce qu'elle a du temps.

La deuxième phrase très significative c'est « l'épreuve suprême de la liberté – n'est pas la mort mais

la souffrance ». Selon Lévinas la liberté c'est avoir du temps car dans l'avenir on peut prévenir le

mal. Alors, si c'est la souffrance qui nous permet réfléchir sur le temps, il faut souffrir pour penser

le temps, l'avenir, c'est-à-dire, il faut la souffrance pour penser la liberté et la obtenir.

J'ai divisé le texte en sept parties, chacune intitulées avec les mots plus correspondants. En un

premier moment il se parle sur la volonté et la conscience et comme la volonté laisse d'être

souveraine à cause de l'extérieur. Après il se parle sur la conscience et le temps et comme grâce à

l'inversion de la volonté la conscience peut réfléchir et trouve dans sa réflexion qu'avec le temps on

peut trouver la liberté. Alors, la troisième partie parle sur le temps et l'être, car avec le temps l'être

n'est jamais fini. Dans la quatrième partie il se parle sur l'être et la souffrance car avec la souffrance

l'être reste acculé dans son être mais avec la souffrance et aussi la conscience, c'est-à-dire, avec le

temps, l'être peut échapper de son être, de sa souffrance. Alors, avec la souffrance on peut arriver à

la liberté car on souffre mais on a conscience et temps. Par conséquent, le mal est toujours pour

arriver car avec la conscience on demeure à distance de la souffrance. Dans la sixième partie il se

parle sur la liberté et la haine et comme la haine cherche à saisir l'insaisissable, et ceci c'est son

caractère illogique car la haine veut convertir en objet un sujet, c'est-à-dire, veut le quitter sa liberté,

mais le caractère illogique de la haine ne se le permet pas. Finalement, dans la septième partie

intitulé souffrance et volonté on veut que la souffrance c'est l'épreuve suprême de la liberté de la

volonté car avec la souffrance la volonté ne tombe pas dans l'absurdité et elle reste libre parce que la

volonté peut décider de mourir pour ou par quelqu'un consciemment, c'est-à-dire, librement.

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1 · Volonté et conscience

La volonté humaine n'est pas héroïque et c'est pour cela que il y a précarité du courage. Mais

la précarité du courage se tient à cause de la propre défaillance. C'est juste ici, dans la défaillance,

qu'on peut trouver le temps, car la défaillance montre une chose: la futurition et l'ajournement de la

propre défaillance. Alors, avoir temps c'est pouvoir réaliser la futurition et l'ajournement, c'est-à-

dire, penser l'avenir dès le présent. Cependant la volonté unit une contradiction: la première c'est

l'immunité contre toute atteinte extérieure au point de se poser incréée et immortelle, c'est-à-dire,

immunité contre tout mal que vient de dehors de la volonté (extérieure) et, au même temps, c'est

volonté est dotée d'une force au-dessus de toute force (souveraineté); la deuxième c'est la

permanente faillibilité de cette inviolable souveraineté de la volonté au point que l'être volontaire se

prête à des techniques de la séduction, de la propagande et de la torture, c'est-à-dire, la souveraineté

de la volonté où le « je » peut être affecté pour leur extériorité. Alors, dans cette contradiction, la

volonté peut succomber à la pression tyrannique et à la corruption: la pression tyrannique de

l'extériorité et la corruption de sa volonté.

Mais quand la volonté triomphe de ses passions, qu'elles proviennent de l'extérieur, la volonté se

manifeste comme au-dessus de toute passion, et elle se décide inviolable, c'est-à-dire, la volonté est

libre, consciente. Cependant, si la volonté succombe aux passions, à l'extériorité, alors la volonté se

révèle comme exposée aux influences extérieurs d'elle-même: la volonté est maniable. Quand la

volonté succombe aux passions, la volonté est violée dans la conscience de soi-même, elle perd sa

liberté de penser et, même, elle perd la conscience de la tendance de ses inclinations: sa

souveraineté d'immunité à l'extérieur a été violée. La liberté de la pensée meurt parce que cela qu'au

début il était adverse à sa propre volonté pour être extérieur, maintenant devienne inclination propre

de la volonté: la volonté laisse d'être libre car ses inclinations sont déterminées pour cela qu'il reste

au dehors de la volonté, c'est-à-dire, l'extériorité domine à la volonté.

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2 · Conscience et temps

La violation de la volonté, c'est-à-dire, la perte de liberté de la pensée, est une inversion de

la volonté parce qu'elle attaque à leur structure même: origine et identité. L'origine et l'identité

permettent que je sois moi-même qui détermine leurs tendances, qui triomphe sur leurs passions:

elles permettent que je sois identique à moi même et non à une autre, car avec mes inclinations ma

immunité et ma souveraineté n'ont été pas violées. Néanmoins, cette inversion est conscient, mais

qu'est-ce qu'est conscience? Avoir conscience est avoir du temps car la conscience est la résistance à

la violence parce qu'avec la conscience on peut penser la violence et elle nous donne le temps

nécessaire pour la prévenir: avec la conscience on peut prévenir la violence. C'est dans la

prévention où se trouve la liberté, car la liberté humaine consiste en le futur: la liberté humaine

réside dans l'avenir. L'avenir est cela qu'est encore pour se réaliser, et la liberté est la possibilité de

l'action, de sa réalisation: c'est nécessaire que quelque chose se doit réaliser pour le pouvoir réaliser.

Alors, la liberté humaine consiste en le futur car dans le futur on a, encore, la possibilité d'éviter la

violence. Mais comment? Avec la conscience.

Être conscient, c'est avoir du temps pour prévenir sa propre perte sous la menace qu'elle est encore

pour arriver. La prévision de la violence est prendre une distance entre la violence que se pense et

la violence future que doit arriver: il y a une distance à l'égard à l'être du présent et l'être du futur

car cet être c'est avenir. Dans une certaine mesure, cet être n'est pas fini encore. Par conséquent, être

libre c'est avoir du temps pour prévenir la propre décadence de la volonté sous la menace de la

violence d'une autre qui me la fait: être conscient c'est prévenir la violation à cause de la violence.

Alors, être libre est pouvoir échapper de la violation de la volonté, échapper de la suppression des

propres inclinations pour autres inclinations que s'emparent de notre volonté, c'est-à-dire, être libre

c'est ne succomber pas aux passions extérieures; être libre c'est ne laisser pas que tout cela que

auparavant il était adverse maintenant il soit notre inclination.

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3 · Temps et être

Le temps fait que l'être ne soit jamais en sa totalité, c'est-à-dire, l'être n'arrive jamais à son

fin. Pendant que l'être a du temps il n'est pas encore mais qu'il devient: il est avenir. L'être est quand

il laisse d'avoir du temps, c'est-à-dire, quand il meurt. Mais l'être, tandis qu'il a du temps, il vive

toujours dans le présent, bien qu'il puisse penser le futur et ajourner avec la conscience. Mais qu'est-

ce qu'est le présent? Le présent n'est pas un instant qui s'accole à un autre mais le présent est une

inépuisable multiplicité de possibilités qu'ils dépendent de l'instant: chaque instante proportionne

infinies possibilités d'action, mais on réalise une. C'est pour cela que toute action est définitive,

parce qu'elle se réalise dans un instante et sans possibilité de la rectifier. Mais que toute action soit

définitive ne signifie pas que se paralyse en elle-même, c'est-à-dire, que toute action réalisée dans

un instante peut se corriger dans l'instante suivante, quoique non dans l'instante antérieur. La larme

a la tendance de la réparation du même instante, mais si le présent serait fini, quel sens aurait une

larme? La larme est la réaction d'une action passée avec l'intention de corriger celle-là action. La

larme pourrait se oublier si n'était pas réaction, et également elle pourrait se oublier si le présent

était unidirectionnel, c'est-à-dire, sans une inépuisable multiplicité de possibilités car la larme ne

pourrait pas corriger l'instante passé car d'une action dériverait une autre action, sans arriver à être

jamais réaction, car une réaction c'est aller en contre direction de l'action avec le sens de correction,

une correction qu'il se fait parce qu'une volonté, à partir de leurs passions, ne trouve pas leurs

inclinations favorisées à cause d'une action dans un instante passé. La larme c'est l'expression de la

volonté que n'est pas conforme avec une action réalisée dans un instante: la larme c'est la relation

causal entre un instante et l'autre.

4 · Être et souffrance

Une situation privilégie c'est quand la souffrance physique est encore futur. Dans le présent

le mal futur se retourne souffrance. Avec la souffrance physique on est acculé dans notre être, c'est-

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à-dire, on est acculé dans notre identité: la souffrance physique. Cette souffrance est désagréable et

on accompagne cette souffrance. La souffrance est ne pouvoir pas sortir de notre être, c'est

l'impossibilité de fuir de nous-mêmes, de notre être qu'il souffre un sentiment désagréable. Alors,

avec la souffrance, on est attrapé dans l'être, attrapés en nous-mêmes, dans le présent, et les

possibilités du présent elles sont une souffrance. Avec la souffrance l'extérieur touche notre volonté,

il atteinte à la volonté: l'extérieur atteinte dans l'intérieur. Par conséquent, il refuse le futur de la

volonté, son avenir. Il refuse le pouvoir de la volonté, le pouvoir de la souveraineté de la volonté

parce que sa souveraineté il était se maintenir à distance de tout cela qu'il était extérieure. Avec la

souffrance l'extérieur s'empare de la volonté et ainsi celle-ci perd sa souveraineté. Alors, la

souffrance est la perte de la souveraineté de la volonté. Avec la souffrance la réalité agit sur l'en-soi

de la volonté, sur sa souveraineté, en faisant que la volonté laisse d'être souveraine et, dans une

certaine mesure, volonté en soi-même pour être volonté en autre. Autrement dit, la volonté affectée

pour la réalité extérieure est soumise à la volonté d'une autre.

Dans la souffrance il y a de peur, mais la peur peut être présent et futur. La peur est future dans la

mort, car la mort ne peut pas être en passant mais qu'elle est en l'avenir, elle reste à distance de

l'être. Par contre, la peur est présent dans la souffrance parce qu'elle est en menaçant à la volonté à

partir d'une autre volonté. C'est une peur présent car cette peur accule à l'être dans son être dans un

temps: dans le présent.

5 · Souffrance et liberté

Lorsque la volonté en soi-même laisse d'être en soi-même car elle est touchée pour l'adverse,

pour l'extériorité, la volonté perd sa souveraineté. Ceci signifie que la volonté laisse d'être une chose

pour être une autre chose: on est quelque chose et à la fois on est à distance d'être cette chose - on

est volonté et à la fois on est à distance d'être volonté – parce qu'il faut être volonté pour pouvoir

perdre sa souveraineté. Autrement dit, pour devenir objet avec la souffrance exercée sur notre

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volonté par une autre, il faut être sujet. Mais la souffrance demeure ambigüe car elle agit sur la

volonté mais, au même temps, on est conscience, et par conséquent le mal est encore un avenir,

parce qu'avoir conscience c'est avoir du temps: avec la conscience on prévient la violation de la

volonté à cause de la violence. Avec l'avenir, avec le temps, on a encore l'opportunité d'avoir une

distance à l'égard à notre état actuel. Quand on souffre, notre volonté subit mais la conscience peut

projeter un futur où il se prévient la violence, c'est-à-dire, la souffrance. Pour résumer cette idée il y

a une phrase parfait dans le texte: « par la souffrance, l'être libre cesse d'être libre, mais, non-libre,

est encore libre ». Ici, on trouve que à cause de la souffrance la volonté est affectée pour cela

adverse à elle-même, c'est-à-dire, l'extérieur. Alors, la volonté cesse d'être libre, cesse d'être

souveraine: la volonté cesse d'avoir possibilité d'action. Mais, bien que la volonté n'est pas libre à

cause de la souffrance, l'être est encore libre parce qu'il a conscience, c'est-à-dire, l'être a du temps

et avec le temps il peut, encore, prévenir la violence, la souffrance du futur. La liberté c'est avoir du

temps, et avoir du temps c'est avoir de la conscience. Alors, l'être est libre parce qu'il a, encore,

possibilité d'action consciente. Cette liberté d'action on l'appel prévention. Par conséquent, la

volonté reste à distance du mal avec la conscience et peut virer à volonté héroïque car il a le

courage pour vivre dans la souffrance mais d'une façon libre avec la conscience. Mais comment?

Avec la conscience on demeure à distance de la souffrance parce que la conscience c'est avenir, car

elle est temps, et la souffrance c'est présent. Mais entre présent et privation de toute liberté il y a une

minime distance: la souffrance. Quand on souffre, on reste dans une passivité de l'action, car c'est

l'extérieur qui entre dans notre volonté, mais cette passivité dévient en acte et en espoir: c'est la

passivité de souffrir, mais au même temps c'est la maîtrise même. Autrement dit, avec la souffrance

on perd sa liberté mais avec la conscience, qu'est temps, on a un avenir, une espoir. Cette espoir

c'est la patience où on est dominé et maîtrise au même temps parce qu'avec la souffrance

s'accomplit une libération.: l'être qui me violente et tient ma volonté n'est pas encore sur moi parce

que j'ai encore du temps, de conscience, c'est-à-dire, j'ai possibilité de prévenir le futur. Alors, c'est

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encore une menace future dans ma conscience car celui-là qui me violente tient ma volonté mais il

ne tient pas ma conscience. Ici la volonté obtient un nouveau pouvoir: la passivité devant la

souffrance, qu'est présent, il le fait être le maîtrise de sa conscience, de son temps, c'est-à-dire, de

leur futur. La souffrance dévient maintenant patience, car dans cette souffrance il y a une espoir: la

liberté. Si avec la passivité devant la souffrance on a un futur, car la conscience reste libre encore,

alors il s'achève l'égoïsme car l'égoïsme c'est satisfaire la volonté. Mais la volonté ne peut pas éviter

la souffrance et, alors, elle ne peut pas satisfaire leurs inclinations, car dans la souffrance la volonté

veut se satisfaire en laissant de souffrir, mais si ne se satisfait pas la volonté, si la souffrance

demeure parce qu'on agit passivement devant de lui, alors l'égoïsme disparaît. Ceci veut dire que la

perte de l'égoïsme dévient la maîtrise extrême de notre volonté, car si l'égoïsme ne disparaîtrait pas,

alors ne serait pas possible un contrôle de la volonté: la volonté demeurait en luttant contre la

souffrance et elle tomberait sous le domine de la volonté de celui qui le fait souffrir. Par conséquent,

les inclinations de la volonté qui souffre elles seraient causées pour l'extérieur, pour celui-là qui

exerce la souffrance.

6 · Liberté et la haine

L'épreuve suprême de la liberté n'est pas la mort mais la souffrance parce que avec la mort

s'achève le temps, et avec lui la conscience, qui permet la liberté. Mais la souffrance c'est présent,

c'est temps encore, et parce que la souffrance ne nous laisse pas satisfaire notre volonté on n'est pas

esclave des passions de la volonté sinon qu'avec la souffrance on anéantit l'égoïsme et on est

maîtrise passives de nous-mêmes: on est libre. Néanmoins, la haine veut arriver à celui-là

insaisissable, elle veut humilier à travers de la souffrance: la haine veut être la cause d'une

souffrance où l'être haï il doit en témoigner, c'est-à-dire, celui qui hait il ne veut pas que le sujet

devienne objet mais celui qui hait il veut que la personne haïe soit témoignage. C'est pour cela que

la haine veut faire souffrir. Mais faire souffrir n'est pas réduire un sujet à objet mais le maintenir

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dans leur subjectivité. Il faut le maintenir dans leur subjectivité parce que pour souffrir il faut avoir

volonté: souffrir c'est perdre la souveraineté de la propre volonté et seulement un sujet a de la

volonté. La haine veut qu'avec la souffrance le sujet sache sa réification, mais pour cela il faut que

le sujet demeure sujet. On trouve ici le caractère illogique de la haine: la haine veut être la cause de

la souffrance, mais la haine se satisfait lorsque elle laisse d'être. Autrement dit, la haine se satisfait

en faisant devenir un sujet en objet, mais pour qu'un sujet dévient en objet, il doit être sujet, avoir

volonté: la haine veut que la lucidité de la volonté du sujet soit anéantie, mais s'il s'anéantit la

volonté le sujet laisse d'être sujet pour être objet et la haine ne peut pas continuer en existant parce

qu'elle a été déjà satisfait. Ainsi, la haine existe seulement tandis la volonté soit sujet et pas objet.

Ceci c'est le caractère illogique de la haine.

7 · Souffrance et volonté

L'épreuve suprême de la volonté n'est pas la mort, mais la souffrance, car dans la souffrance

la volonté ne se coule pas dans l'absurdité, parce que l'absurdité c'est tomber sur le néant, c'est-à-

dire, en cela purement subjective: dans la volonté en soi-même à distance absolue de cela

extérieure. Mais avec la souffrance la volonté est affectée pour l'extérieur et leur subjectivité

change. La souffrance peut être inutile et absurde si quand on souffre on s'enferme dans sa

subjectivité et on pense seulement en la souffrance et en la mort. On peut dire que dans l'absurdité

s'achève le discours dans cela illusoire, à l'insignifiante de l'intérieur du sujet. Mais la violence

n'arrête pas le Discours. Avec le « je » égoïste s'achève le discours en soi-même, mais avec la

souffrance le « je » est affecté pour l'extérieur et le discours retourne: c'est un Discours entre le

« je » et l'extérieur. Il semble qu'avec la violence le Discours entre le « je » et l'extérieur il puisse

s'achever parce que l'extérieur s'impose au « je », à la volonté, mais la violence c'est supportable

seulement avec la souffrance. La violence c'est supportable parce que dans la souffrance l'être a du

temps, il a avenir, c'est-à-dire, conscience, avec laquelle leur fin – sa mort – reste encore distante.

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Mais dans la souffrance on perd l'égoïsme aussi, car on ne peut pas satisfaire notre volonté. Par

conséquent, si avec la souffrance on découvre notre liberté – on prend conscience d'elle –; et si on

laisse d'être égoïste grâce à la passivité obligée à laquelle celui-là qui hait sommet à celui-là haï, le

haï s'ouvre à l'extérieur; alors à partir de la souffrance et de la haine il se nous avère l'existence de

l'extérieur, de l'autre: la violence active le Discours. Tout ceci change absolument le concept de la

mort, en prenant un nouveau caractère: la violence se produit dans un monde où on peut mourir par

quelqu'un et pour quelqu'un. Dans la souffrance la volonté laisse d'être égoïste pour avoir comme

centre de sa gravité l'extérieur, mais l'extérieur n'est pas cela qui s'impose sur le sujet qui souffre

mais le sujet est libre car il continue en ayant conscience: avec la conscience, le sujet peut agir

librement et mourir par quelqu'un et pour quelqu'un comme Désir de sa volonté et Bonté de sa

conscience vers l'autre, qu'il est externe au sujet qui souffre. Alors, la souffrance c'est l'acte qui

permet être libre à la volonté, car la souffrance le libère de leur égoïsme et leurs inclinations pour

s'ouvrir à celui-là qu'est extérieure à la volonté sans que l'extériorité s'impose à la volonté, car avec

la conscience elle garde une distance, en créant un Discours entre le « je » et l'extérieur, en

échappant de l'absurdité.

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