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PLAN
INRODUCTION
1-L’importance de la planification
4- L’analyse de la situation
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INRODUCTION
La planification se situe en aval du processus stratégique. La
stratégie générale de l'entreprise et la stratégie marketing ont été
choisies, les marchés cibles, le positionnement et le marketing mix ont
été également définis. Ces différents éléments doivent conduire à
l'élaboration d'un plan de marketing. Il représente un document écrit qui
reprend pour une période donnée toutes les décisions commerciales
retenues par l'entreprise. Il présente la marche à suivre et à respecter
pour les actions stratégiques. Il facilite ainsi la cohérence et le
déroulement des activités relevant du marketing. Le plan constitue donc
à cet égard un document de référence pour tous les intervenants, les
collaborateurs de l'entreprise. Il sert de base de comparaison pour
apprécier les résultats et les performances de la fonction marketing.
Le plan de marketing relève de différents niveaux d'analyse en
fonction de l'objet, de la planification et de son horizon temporel.
L'objet du plan peut concerner un domaine plus ou moins large :
l'ensemble de la fonction marketing, ou bien une gamme, un élément
précis du marketing mix.
Par ailleurs, la planification peut être assimilée à l’agencement de
toutes les décisions de marketing en fonction d’objectifs communs dans le
but de profiter au maximum de l’effet de synergie des efforts fournis. Elle
consiste en un processus d’anticipation des changements dans
l’environnement des marchés et en la mise au point d’un plan d’action
pour une période donnée.
Donc, le présent travail traitera la planification marketing en deux
principaux axes. Le premier sera consacré aux différentes analyses
préalables effectuées par le responsable marketing tout en traitant de
prime abord l’importance de la planification et l’intérêt d’un plan
marketing. Le deuxième s’articulera au tour de la construction et
2Le plan marketing
l’entreprise
Avant de planifier quoi que ce soit, il est essentiel que les dirigeants
d’une entreprise répondent à la question suivante : quel genre
d’entreprise gérons-nous ? La réponse à cette question définit ce qu’on
peut appeler la mission de l’entreprise. En d’autres termes, la mission
d’une entreprise tend à définir sa raison d’être ; il s’agit en quelque sorte
de la finalité de l’entreprise.
Cependant, il ne s’agit pas seulement de connaître la raison d’être
de l’entreprise, il faut également savoir ce qu’elle est capable de faire et
ce qu’elle espère réaliser dans l’avenir. Pour ce faire, toute organisation
doit définir les buts qu’elle se propose d’atteindre.
On peut résumer la définition de la mission de l’entreprise comme
la réponse aux questions suivantes :
Quelle sorte d’entreprise souhaite-t-on avoir ?
Quel marché souhaite-t-on desservir ?
Quelle sorte de structure organisationnelle souhaite-t-on
obtenir ?
Quelle direction suit-on ?
Quels sont les facteurs critiques de succès qui permettent
d’atteindre les objectifs ?
Une société de transport commun. Quelle pourrait être sa mission ? Ce pourrait
être offrir un service de transport adéquat au public sur tout son territoire, un service
de transport adapté aux besoins des différents groupes d’usagers, tels que
travailleurs, étudiants, handicapés, etc., de rentabiliser ses opérations et de vanter à
la population les avantages d’utiliser le transport public plutôt qu’un véhicule
personnel ou chercher à favoriser l’expansion future de l’entreprise ; et finalement,
l’entreprise pourrait désirer maintenir une image d’honnêteté, de fiabilité et de service
personnalisé.
4 L’analyse de la situation
L’étape de l’analyse de la situation est une étape qui consiste à
rechercher de l’information permettant au gestionnaire d’avoir une bonne
connaissance de l’environnement, de la concurrence, du marché et de
l’entreprise elle-même.
4.1L’analyse de l’environnement externe à l’entreprise
L’entreprise évolue dans un environnement externe réglementé et
qui peut parfois être très contraignant. Le responsable du marketing doit
donc connaître ces contraintes. L’environnement externe d’une entreprise
comprend des composantes économiques, technologiques, culturelles,
sociales, démographiques, légales et climatiques. L’entreprise qui veut
s’adapter de façon efficace à son milieu ne peut se permettre d’ignorer
ces diverses composantes ; elle doit donc recueillir le plus d’informations
possibles afin de bien les connaître.
a) L’environnement économique
Les stratégies de marketing d’une entreprise subissent l’influence
du climat économique dans lequel elle évolue : récession, dépression,
reprise économique, prospérité, inflation. L’analyse du PNB, du revenu
b) L’environnement technologique
Le directeur du marketing est responsable de l’exploitation des
principales possibilités offertes par le progrès technologique. L’entreprise
utilise-t-elle les plus récentes technologies ? Connaît-t-elle les dernières
techniques ou les derniers procédés utilisables dans son champ
d’activité ? Les intègre-t-elle dans ses activités de production ? Quelles
sont les nouvelles technologies qui risquent d’entraîner l’obsolescence de
ses produits ? Le responsable du marketing doit reconnaître rapidement
les applications commerciales de tout nouveau développement
technologique s’il désire que l’entreprise demeure compétitive.
L’entreprise ne doit pas être devancée par ses concurrents.
Exemple :
Dans l’industrie automobile, la technique de gestion des stocks justeàtemps et la
robotisation de la chaîne de production semblent être les toutes dernières techniques de
production permettant à l’entreprise de demeurer compétitive. De plus, sur le plan de
l’amélioration du produit, on parle d’allumage électronique, de système d’injection, de
système de freins antiblocage, d’ordinateur, de coussins gonflables et de traction intégrale
aux quatre roues.
c) L’environnement socioculturel
Lors de l’élaboration de ses stratégies, le responsable du marketing ne
peut ignorer l’impact de l’environnement socioculturel sur ses décisions
dans l’entreprise. La planification et la gestion des activités exigent qu’il
prenne en considération l’influence exercée sur les comportement du
consommateur par les classes sociales (répartition de la population), la
famille et les groupes sociaux auxquels les personnes appartiennent, les
groupes de référence auxquels elles s’identifient de même que la culture
et les sous-cultures (systèmes de valeurs, attitudes, mœurs).
d) L’environnement démographique
e) L’environnement légal
La connaissance des lois, réglementations et juridictions auxquelles
l’entreprise doit se soumettre et se conformer constitue un aspect
essentiel d’une bonne gestion. En particulier, on doit tenir compte des lois
régissant l’importation, l’exportation, la sécurité, l’hygiène les normes de
protection de l’environnement, la réglementation sur l’affichage et sur la
fixation des prix.
f) L’environnement climatique
Le climat est un autre facteur qui peut avoir une grande influence
sur le volume des ventes de l’entreprise. Ainsi, lorsqu’il fait très chaud
l’été, les ventes des boissons gazeuses augmentent de façon considérable.
Par contre, certains produits voient leurs ventes décliner (les livres, par
exemple). Lorsqu’il fait froid, la consommation d’énergie augmente
énormément. L’hiver, si le soleil se fait rare, la demande auprès des
agences de voyages augmente. Bon nombre de boutiques d’équipements
de sport sont soumises à l’influence des conditions climatiques et pour
certaines, c’est une question de survie. Les boutiques d’équipement de
ski en sont un exemple.
4.2L’analyse de la concurrence
Faire face à la concurrence constitue une préoccupation majeure
des directeurs de marketing, car ils essaient tous d’attirer la clientèle.
Les caractéristiques qui définissent les conditions d’existence des
marchés donnent naissance à deux catégories de concurrence : la
Le budget annuel des ménages était de 17 euros en 2003 pour l’achat des
barres céréalières ; le segment des enrobés au chocolat représentait une part
de marché en volume de 37%, avec pour leader la marque Balisto, qui
totalisent 30,5% des ventes de ce segment, devant Grany, 15.6% et Jump,
9.9%.
Exemple :
Les constructeurs automobiles combinent plusieurs critères pour structurer
leur marché. Le premier, fondé sur la caractéristique « objet », identifie un
total de six segments répartis en trois grands groupes : « B » correspond au
bas de gamme et se subdivise en « B.1 » (Twingo, Panda, Micra, etc.) et en
« B.2 » (Clio, 106, AX, Polo, Corsa, Fiesta, etc.) ; « M» équivaut au milieu de
gamme et se ventile en « M1 » (ZX, Escort, Golf, Mégane, etc.) et en « M2 »
(Laguna, 406, BX, Passat, Vectra, etc.) ; « H » couvre le haut de gamme avec
« H1 » (Safrane, Espace, 806, XM, Audi 100) et « H2 » (Mercedes classe A,
BMW Série 5, etc.). Le second critère, fondé sur les bénéfices
consommateurs, distingue trois grands types d’attente : fonctionnel (confort,
habitabilité, sécurité), signe (standing, réussite sociale, modernité) et
puissance (performance, motorisation, sensations). Le début des années 90
est marqué par une baisse sensible des deux derniers bénéfices, symbolisée
par l’effondrement des ventes des GTI et des cabriolets. Les nouvelles
attentes combinent le fonctionnel (espace, sécurité) et le plaisir intérieur
(confort, silence, convivialité) : l’étroit créneau des monospaces est devenu un
véritable segment de marché, maintenant occupé par la totalité des
constructeurs généralistes, et même par un spécialiste du haut de gamme
(Mercedes).
Un autre point important est celui qui consiste à comparer
régulièrement l’image de marque des produits de l’entreprise à celle des
marques concurrentes. Cela permettrait de vérifier la conformité de la
marque aux attentes de la cible, et indique au marketing les points à
améliorer.
En général, le directeur du marketing devrait être en mesure de
répondre adéquatement aux questions suivantes :
Quelle est la taille du marché global ?
Du point de
vue
Quelle la dimension du marché potentiel ? quantitatif
4.4L’analyse des données internes de l’entreprise
L’analyse des données internes de l’entreprise porte sur les données
caractéristiques de la vie de l’entreprise. Ces données existent et sont
souvent incluses dans les différents documents de l’entreprise. Il s’agit de
les recueillir méthodiquement et d’en faire l’analyse. Le but de cet
exercice est de définir clairement les points forts et les points faibles de
l’entreprise. Par la suite, on doit comparer les contraintes de l’entreprise
aux possibilités du marché. Ces études mènent à la reconnaissance des
facteurs de succès et d’échec pour les produits actuels de l’entreprise. De
plus, cette étape permet de reconnaître des besoins insatisfaits du
marché, et de nouvelles occasions de produits ou de services pour
l’entreprise peuvent en émerger.
Lors de cette analyse, le gestionnaire doit s’efforcer de demeurer le
plus objectif possible. En effet, il n’est pas toujours facile de constater
qu’une situation relevant de son autorité n’a pas été traitée à temps et
qu’elle a eu des conséquences graves.
Donc, au niveau de cette analyse le gestionnaire doit décrire les éléments suivants :
*Les objectifs de l’entreprise : lors de son analyse interne, le
gestionnaire doit recueillir de l’information au sujet des objectifs actuels
de l’entreprise. Dans certaines entreprises, ces objectifs sont écrits et
connus des employés. Dans ces conditions, il est relativement facile de
recueillir l’information.
*Les objectifs de marketing : dans le cadre de l’analyse interne,
le gestionnaire doit recueillir de l’information sur les objectifs actuels de
marketing de l’entreprise.
*L’étude de la clientèle : l’analyse interne de l’entreprise
comprend une étude de la clientèle actuelle. Le gestionnaire du
marketing doit bien connaître sa clientèle s’il veut être en mesure
5 Modèle SWOT : Comme outil d’analyse
5.1 Pourquoi utiliser ce modèle d’évaluation ?
L’analyse SWOT (Strengths- Weaknesses- Opportunities- Threats) ou
AFOM (Atouts - Faiblesses - Opportunités - Menaces) est un outil
d'analyse stratégique. Il combine l'étude des forces et des faiblesses
d'une organisation, d’un territoire, d’un secteur, etc. avec celle des
opportunités et des menaces de son environnement, afin d'aider à la
définition d'une stratégie de développement.
5.2Quels usages peuton faire de l’analyse SWOT ?
L’analyse SWOT permet d’identifier les axes stratégiques à développer.
Bien qu'avant tout destinée à la planification, l'analyse SWOT peut
servir à vérifier que la stratégie mise en place constitue une réponse
satisfaisante à la situation décrite par l'analyse. Elle peut être utilisée
en évaluation :
Ex ante pour définir les axes stratégiques ou en vérifier la pertinence (par exemple,
lors de la rédaction de CSP ou de leur évaluation),
Intermédiaire pour juger de la pertinence et éventuellement de la
cohérence des programmes en cours,
Ex post pour vérifier la pertinence et la cohérence de la stratégie ou du
programme, a fortiori si cet exercice n'a pas été fait lors de leur élaboration.
Schéma global de laConditions
mise en d’emploi
œuvre de l’outil
de l’analyse
SWOT
Conditions d’emploi de l’outil
Choix du niveau d’analyse
Préparation des réunions
Identification et étude des 4
facteurs
Mise en relation des facteurs et
synthèse
5.3Comment identifier et étudier les 4 facteurs ?
L'ordre et la manière d'identifier et d'étudier les 4 facteurs (forces,
faiblesses, opportunités, menaces) peuvent différer considérablement.
L'analyse SWOT étant basée sur le jugement des participants, elle est par
nature subjective et qualitative. Si l’étude des forces et celle des
faiblesses nécessitent d’être approfondies, deux outils peuvent être
utilisés pour fournir des pistes d’investigation : l’audit des ressources et
l’analyse des meilleures pratiques (comparaison à l’intérieur d’un pays
entre ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne moins bien suivant
certains indicateurs).
5.3.3 Etude des opportunités
Les opportunités sont les possibilités extérieures positives, dont on peut
éventuellement tirer parti, dans le contexte des forces et des faiblesses
3. Elaboration des programmes de marketing
Généralement, on élabore un programme pour chaque variable du mix.
3.1 Programme de produit
Ce programme peut concerner soit l’élaboration de nouveaux produits, la
modification de certains produits ou leur abandon.
סּL’élaboration de nouveaux produits
Ce processus se divise en plusieurs étapes :
• La recherche d’idées : trouver de nouvelles idées pour un nouveau
produit ;
• La sélection d’idées : choix de quelques idées qui feront l’objet d’une
étude ;
• L’analyse commerciale : prévision des ventes, bénéfices et rentabilité du
nouveau produit ;
• Le développement du produit : conversion du projet en un produit
physique, y compris le choix de la marque, de l’emballage et de
l’étiquetage ;
• Le test du marché (essai marketing) : introduction du nouveau produit
sur un marché réduit afin de connaître la réaction des consommateurs à
l’ensemble formé par le produit et son programme de marketing ;
• La commercialisation : mise en marché du produit. Préciser le
programme de marketing : publicité, promotion, force de vente,
équipement et budget global.
סּLa modification de produits
Les modifications apportées à un produit peuvent toucher sa qualité, son
usage ou son style. Ces décisions sont généralement prises relativement à
la rentabilité du produit à la phase du cycle de vie dans laquelle il se
trouve, à la part du marché détenue par l’entreprise, à l’efficacité ou au
volume de ventes.
סּL’abandon de produits
4. Détermination du budget et des mesures de contrôle
A ce niveau, on va présenter la notion du budget dans le plan marketing
et le contrôle de ce dernier.
4.1Budget
On peut définir le budget comme un état prévisionnel des revenus et des
dépenses engagées par le plan de marketing établi, il concerne alors les
activités et ressources du plan de marketing et ce pour une période
déterminée.
Donc, comme état prévisionnel, le budget permet de nous donner une
idée sur les produits et les charges. Du coté des produits, ce compte
englobe le nombre d’unités que l’on espère vendre et les prix de vente
nets. Au niveau des charges, on reporte les coûts de production, de
distribution physique et de marketing, eux-mêmes ventilés en un certain
nombre de rubriques ; la différence se présente soit sous forme de profit
soit sous forme de perte prévisionnelle. Parfois, on prépare plusieurs
budgets qui peuvent être le résultat des hypothèses optimistes ou
pessimistes. Une fois confirmé, accepté et approuvé, avec ou sans
modification, le budget devient le document de référence pour l’achat de
matières premières et la programmation de la production, des besoins en
main d’œuvre et des actions commerciales.
4.2Contrôle
Le contrôle est le processus qui permet au gestionnaire de vérifier si les
objectifs fixés au début de l’exercice ont été atteints. Cette dernière
rubrique, du plan marketing, essaye de mesurer l’écart entre les objectifs
de départ et les résultats atteints (voir figure). Le gestionnaire analyse
par la suite les écarts importants dans le but d’en découvrir les causes et
de pouvoir y remédier.
Différents modes de contrôle sont envisagés. Toutefois, les objectifs visés
et les outils requis pour leur application diffèrent (voir tableau).
Analyse
Des écarts
importants
4.3 Révision, approbation et mise en application du plan
▪ Après avoir terminé les six étapes du plan de marketing, le responsable
de la planification en marketing doit prendre soin par la suite du plan à
travers certaines modifications mineures pour rendre le plan réalisable. Il
s’agit de l’étape de la révision pour corriger les petites anomalies.
▪ Une fois le plan terminé, le responsable de la planification marketing
doit recevoir l’approbation du personnel de la haute direction, il est
normal qu’il en soit ainsi, car le plan de marketing engage l’entreprise
pour l’avenir, et ce sous plusieurs aspects.
▪ Avant la mise en application du plan, le responsable doit expliquer à
chaque participant le contenu du plan et son rôle dans l’atteinte des
objectifs. Cette phase a pour but de s’attirer la collaboration de tout le
personnel concerné de façon à maximiser les chances de réussite.
Le plan entre ensuite en vigueur, il n’est pas question d’omettre une
révision dans le but de permettre une plus grande adaptation aux
possibilités d’évolution du marché.
CONCLUSION
La réflexion stratégique de l’entreprise doit se matérialiser par un
programme d’action qui précise les objectifs et les moyens à mettre en
œuvre dans le cadre de la stratégie de développement retenue. A court
terme, le succès d’une entreprise dépend essentiellement de l’équilibre
financier entre les différentes activités dans lesquelles elle est engagée. A
plus long terme, sa survie et son développement tiennent à sa capacité
d’anticiper en temps utile l’évolution des marchés et de modifier en
conséquence la structure et composition de son portefeuille d’activités.
Au plan pratique, pour être efficace, cette réflexion doit être systématisée
de manière à « organiser l’avenir », à préparer les actions à entreprendre
et à communiquer clairement ses choix à ceux qui seront chargés de les
mettre en application. Cette tache est d’autant plus complexe que l’avenir
est incertain.
En fait, en dépit des avantages que présente la démarche de
planification, un certain nombre d’objections sont souvent évoquées par
des dirigeants qui n’en voient pas l’utilité ou qui sont franchement
opposés à la démarche de planification. Les objections habituellement
rencontrées sont de trois types :
Le manque d’informations ;
La futilité de la prévision : dans un monde en turbulence, à quoi
bon des prévisions et des plans qui seront contredits par les faits ?
Cette attitude dénote en réalité une mauvaise compréhension du
rôle de la prévision qui est assimilée à un exercice de type « boule
de cristal » ;
La rigidité du plan : un plan engendrerait une attitude
bureaucratique en mettant l’entreprise sur des rails, alors que,
précisément, l’environnement demande d’être « prêt à tout ».
La planification de l’imprévisible doit être prise en compte par le
responsable marketing.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages
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Union 2000.
5ème édition DUNO, 2002.
P.AMEREIN, D.BARCZYK, « Marketing, stratégies et
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J. Lendrevie & D. Lindon, « Mercator théorie et pratique du
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Librairie, 1991.
Kotler et Dubois, « Marketing Management », 7ème édition,
Edition PubliUnion 1992;
Sites Web
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http://www.barnes-richardson.com
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