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Figurent également :
Le bulletin de paie doit également, le cas échéant, faire apparaître sur une ligne distincte,
le montant de la réduction de cotisations salariales sur les heures supplémentaires ou
complémentaires effectuées par le salarié, venant en déduction des retenues opérées au titre
des cotisations salariales.
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A défaut de précision conventionnelle contraire, les salariés sont informés du nombre
d’heures de repos compensateur de remplacement et de contrepartie obligatoire en
repos portés à leur crédit par un document annexé au bulletin de paie. Dès que ce
nombre atteint 7 heures, ce document comporte une mention notifiant l’ouverture du
droit à repos et l’obligation de le prendre dans un délai maximum de deux mois après
son ouverture.
Lorsque des salariés d’un atelier, d’un service ou d’une équipe ne travaillent pas selon
le même horaire collectif de travail affiché, un document mensuel, dont le double est
annexé au bulletin de paie, est établi pour chaque salarié. Ce document comporte les
mentions prévues ci-dessus ainsi que celles prévues par l’article D. 3171-12 du Code
du travail.
le non-paiement des heures de grève est traduit par l’intitulé « absence non
rémunérée » ;
les heures de délégation sont incluses dans le temps de travail normal.
La remise du bulletin de paie au salarié peut être effectuée en main propre ou par voie
postale. Avec l’accord du salarié concerné, cette remise peut également être effectuée sous
forme électronique, dans des conditions de nature à garantir l’intégrité des données.
Il est possible de regrouper les informations relatives aux prélèvements sociaux et fiscaux
en 6 grandes catégories :
2
L’employeur peut également supprimer les lignes relatives aux cotisations patronales de
sécurité sociale. Une condition demeure cependant : remettre tous les ans aux salariés (ou lors
du départ du salarié concerné) un document distinct qui les récapitule.
3
(*) le cas échéant doit figurer sur le bulletin de paie, sur une ligne distincte, le montant de la réduction de cotisations sociales
salariales au titre des heures supplémentaires et complémentaires. Pour un exemple de bulletin de paie comportant l’accomplissement
d’heures supplémentaires, on
BULLETIN DE PAIE peut se reporter à la Circulaire
DSS/5B/2007/422 du 27
Période du .... au ..... novembre 2007.
ENTREPRISE SALARIE
Nom.............................. Nom.....................Prénom
Adresse....................................................
Adresse.............................................................
.........
N° Siret.................................................... N° Sécurité sociale
Code APE ............ Emploi................Classification
N
URSSAF de Convention collective
°
SALAIRE BRUT
. ...........
Salaire (base 151 h 67) à..........€
...h €
. ...........
Heures supplémentaires à 10 % à..........€
...h €
. ...........
Heures supplémentaires à 25 % à..........€
...h €
. ...........
Heures supplémentaires à 50 % à..........€
...h €
...........
Primes..................
€
...........
Avantages en nature...........
€
-Prévoyance
- CSG déductible
TOTAL COTISATIONS
NET IMPOSABLE
Ce bulletin est à conserver sans limitation de durée
4
Contester le bulletin de paie : est-ce possible ?
Le salarié doit conserver ses bulletins de paie sans limitation de durée : cette précision doit
apparaître clairement sur ce document. L’employeur doit conserver les bulletins de paie
pendant 5 ans éventuellement sur support informatique s’il offre des garanties de contrôle
équivalentes au support papier.
En contrepartie des heures supplémentaires effectuées par les salariés, l’entreprise est tenue de
leur accorder une majoration de salaire (éventuellement remplacée par un « repos
compensateur de remplacement »). Les heures supplémentaires accomplies au-delà du
contingent (et celles accomplies dans la limite du contingent si un accord collectif le prévoit),
ouvrent également droit à une contrepartie obligatoire en repos.
A savoir
Le régime des heures supplémentaires détaillé dans la présente fiche est celui issu de la loi du
20 août 2008 citée en référence, en vigueur depuis le 22 août 2008. Cette loi a notamment
assoupli les conditions de recours aux heures supplémentaires et regroupé, dans un cadre
unique, différents dispositifs d’aménagement du temps de travail existant antérieurement :
modulation du temps de travail, réduction du temps de travail sous forme de jours de repos,
travail par cycles…, sans toutefois remettre en cause les accords existants.
5
La loi autorise la mensualisation des heures supplémentaires dans les entreprises dont la durée
collective hebdomadaire de travail est supérieure à la durée légale (soit 35 heures). Dans ces
entreprises, la rémunération mensuelle due au salarié peut être calculée en multipliant la
rémunération horaire par les 52/12 de la durée hebdomadaire de travail réalisée, sans préjudice des
majorations de salaire dues au titre des heures supplémentaires effectuées.
La contrepartie obligatoire en repos (COR) : dans quels cas et pour quelle durée ?
En plus des majorations prévues en contrepartie des heures supplémentaires, les salariés
ont droit à une contrepartie obligatoire en repos (COR) pour toute heure supplémentaire
accomplie au-delà du contingent annuel (sur les informations relatives à la COR et au repos
compensateur de remplacement qui doivent être annexées au bulletin de paie, on se reportera
à la fiche consacrée à ce document)
La contrepartie obligatoire en repos due pour toute heure supplémentaire accomplie au-
delà du contingent est fixée, par la loi, à 50 % pour les entreprises de 20 salariés au plus et à
100 % pour les entreprises de plus de 20 salariés. Un accord collectif ne peut prévoir de durée
inférieure.
Les heures choisies accomplies en application d’un accord conclu sur le fondement de l’article L.
3121-17 du code du travail dans sa rédaction antérieure à la loi du 20 août 2008 citée en référence,
n’ouvrent pas droit à la contrepartie obligatoire en repos. On rappellera que le dispositif des heures
choisies, désormais abrogé, permet au salarié qui le souhaite, dans le cadre prévu par une
convention ou un accord collectif, d’effectuer des heures supplémentaires au-delà du contingent
applicable dans l’entreprise ou dans l’établissement.
Les accords conclus antérieurement à l’entrée en vigueur de la loi du 20 août 2008 restent
applicables.
Les caractéristiques et les conditions de prise de la COR pour toute heure supplémentaire
accomplies au-delà du contingent sont celles inscrites dans l’accord collectif. Par exemple, la
COR pourrait devoir être prise en dehors d’une période définie par accord. En cas de
demandes multiples de prise de repos, l’accord pourrait fixer la règle de prise en compte de
ces demandes et le délai maximum pendant lequel l’employeur peut demander le report de
prise de repos.
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L’accord collectif mentionné ci-dessus peut également prévoir qu’une COR est accordée au titre
des heures supplémentaires (ou, le cas échéant, de certaines de ces heures supplémentaires)
accomplies dans la limite du contingent.
La COR est assimilée à une période de travail effectif pour le calcul des droits du salarié. Elle
donne lieu à une indemnisation qui n’entraîne aucune diminution de rémunération par rapport à
celle que le salarié aurait perçue s’il avait accompli son travail.
L’absence de demande de prise de la COR par le salarié ne peut entraîner la perte de son droit au
repos. Dans ce cas, l’employeur lui demande de prendre effectivement ses repos dans un délai
maximum d’un an.
La durée pendant laquelle la contrepartie obligatoire en repos peut être différée par l’employeur ne
peut excéder deux mois.
À la demande de l’employeur, le salarié peut travailler au-delà de la durée légale. Les heures
supplémentaires ainsi effectuées ouvrent droit à une majoration de salaire ou, sous certaines
conditions, à un repos compensateur de remplacement. Les heures supplémentaires effectuées
au-delà du contingent annuel (ou dans la limite de ce contingent si un accord collectif le
prévoit) ouvrent également droit à une contrepartie obligatoire en repos (sur ces contreparties,
on se reportera à la fiche « Les heures supplémentaires : contreparties »
Le régime des heures supplémentaires détaillé dans la présente fiche est celui issu de la loi du
20 août 2008 citée en référence, en vigueur depuis le 22 août 2008. Cette loi a notamment
assoupli les conditions de recours aux heures supplémentaires et regroupé, dans un cadre
unique, différents dispositifs d’aménagement du temps de travail existant antérieurement :
modulation du temps de travail, réduction du temps de travail sous forme de jours de repos,
travail par cycles…, sans toutefois remettre en cause les accords existants.
Cas général
La ou les heures supplémentaires sont les heures de travail effectuées au-delà de la durée
légale du travail fixée à 35 heures hebdomadaires (ou de la durée considérée comme
équivalente dans certaines professions), à la demande de l’employeur ou avec son accord,
même implicite.
Les heures supplémentaires se décomptent par semaine civile. Sauf stipulations contraires
d’un accord d’entreprise ou d’établissement, la semaine civile débute le lundi à 0 heure et se
termine le dimanche à 24 heures.
Aménagement du temps de travail dans le cadre prévu par la loi du 20 août 2008
les heures effectuées au-delà de 1607 heures annuelles ou de la limite annuelle inférieure
fixée par l’accord (déduction faite, le cas échéant, des heures supplémentaires effectuées au-
delà de la limite haute hebdomadaire éventuellement fixée par l’accord et déjà
comptabilisées),
les heures effectuées au-delà de la moyenne de 35 heures calculée sur la période de
référence fixée par l’accord (déduction faite, le cas échéant, des heures supplémentaires
effectuées au-delà de la limite haute hebdomadaire éventuellement fixée par l’accord et déjà
comptabilisées).
les heures effectuées au-delà de la moyenne de 35 heures calculée sur la période de
référence de 4 semaines au plus fixée par l’article D. 3122-7-1 intervenant en l’absence
d’accord, déduction faite le cas échéant des heures supplémentaires effectuées au-delà de la
limite haute hebdomadaire de 39 heures déjà comptabilisées (entreprise aménageant le
temps de travail sans accord collectif).
En outre, en cas de répartition de l’horaire sur une période de 4 semaines au plus :
en cas d’arrivée ou départ en cours de période de quatre semaines au plus, les heures
accomplies au-delà de 35 heures hebdomadaires sont des heures supplémentaires. Les
semaines où la durée de travail est inférieure à 35 heures, le salaire est maintenu sur la base
de 35 heures hebdomadaires ;
en cas d’absence rémunérée, le temps non travaillé n’est pas récupérable et est valorisé sur
la base du temps qui aurait été travaillé si le salarié avait été présent, heures
supplémentaires comprises.
Les heures prises en compte pour le calcul du contingent annuel d’heures supplémentaires
sont celles accomplies au-delà de la durée légale.
Les heures supplémentaires effectuées afin de faire face aux travaux urgents énumérés à l’article
L. 3132-4 du code du travail, et celles donnant lieu à un repos compensateur équivalent ne
s’imputent pas sur le contingent annuel d’heures supplémentaires. Il en est de même, dans la limite
de 7 heures, des heures effectuées au titre de la « journée de solidarité ». Toutefois, lorsqu’un salarié
a déjà accompli, au titre de l’année en cours, une journée de solidarité, s’il s’acquitte d’une nouvelle
journée de solidarité en raison d’un changement d’employeur, les heures travaillées ce jour donnent
lieu à rémunération supplémentaire et s’imputent sur le contingent annuel d’heures
supplémentaires.
Le contingent annuel d’heures supplémentaires est défini par une convention ou un accord
collectif d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, par une convention ou un accord de
branche. A défaut d’accord collectif, le contingent annuel d’heures supplémentaires est fixé à
220 heures par salarié.
Les contingents conventionnels fixés par des conventions ou accords conclus avant l’intervention
de la loi du 20 août 2008 restent applicables. Ils peuvent toutefois être modifiés par un nouvel accord
collectif conclu au niveau de l’entreprise ou de l’établissement ou, à défaut, au niveau de la branche.
Des durées maximales spécifiques sont fixées pour les jeunes salariés âgés de moins de 18 ans
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