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La comptabilisation d’al Moudarabah

Introduction Générale
Les conséquences de la récente Crise Financière Mondiale ont tremblé les fondements
théoriques du système financier international. Les institutions financières islamiques avaient
montré une relative résistance qui a donné plus de crédibilité et d’avantage à la finance
islamique et attiré plus d’attention à ses principes fondamentaux.

Le terme finance islamique recouvre l’ensemble des transactions et produits financiers


conformes aux principes de la loi coranique, qui supposent l’interdiction de l’intérêt, de
l’incertitude, de la spéculation, l’interdiction d’investir dans des secteurs considérés comme
illicites (alcool, tabac, paris sur les jeux…), ainsi que le respect du principe de partage des pertes
et des profits.

Pour cela, il est important de dissocier les instruments dits « participatifs » qui
comportent la Mourabaha, la Moudarabah et la Mousharaka et les instruments dits « de
financement » qui regroupent les contrats tels que l’Ijara et l’Istisnaa.

Al Moudharaba : Historiquement, la moudharaba fut une rencontre entre deux parties


possédant des formes de richesse complémentaires (le travail et l'argent) plutôt qu'un moyen de
financement. Elle renferme cependant un potentiel d'utilisation comme moyen de financement
puisqu'elle permettrait d'avancer à l'entrepreneur au besoin de ressources financières les fonds
nécessaires à son activité.

Il s’agit d'une forme d'association entre le capital financier d'une part et le travail de l'autre. La
gestion de l'affaire est totalement entre les mains du "travailleur" alors que les actifs acquis
grâce au capital avancé demeurent la propriété du "capitaliste". Les profits nets sont partagés
entre les deux parties suivant des proportions agréées d'avance, alors que la perte sur le capital
est à la charge du seul "capitaliste". La moudharaba fut utilisée principalement dans le
commerce ; le capital est d'abord transformé en marchandises qui sont ensuite revendues et le
capital retrouve à nouveau sa forme liquide. Le bénéfice, s'il y en a, est alors connu et réparti
comme agréé.

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