Le monde microbien
La chaine de transmission
A- L’agent pathogène
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1- Les bactéries
◼ a/ Structure :
◼ êtres unicellulaires
◼ éléments obligatoires et d’éléments facultatifs ainsi que
d’ADN et ARN.
◼ b/: Habitat: universellement répandues
◼ c/Morphologie variable selon les espèces:
◼ Sphérique (cocci)
◼ Allongée (bacille)
◼ Incurvée (vibrion)
◼ Spiralée (spirelle)
◼ Irrégulière (corynébactérie)
◼ Ramifiée (actinomycète)
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d/ Propriétés tinctoriales : GRAM
Gram +
Gram –
e/Pouvoir respiratoire :
Aérobie
Anaérobie
Aéro-anaérobies
f/ Mobilité
g/ Constitution antigénique:
Les corps bactériens ou les produits de leur métabolisme (exo et endotoxines ) sont
doués d’un pouvoir antigénique .
La production des anticorps qu’ils suscitent dans notre organisme est à la base de
l’immunité et trouve son application thérapeutique et prophylactique dans la
sérothérapie et la vaccination .
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oLe diagnostic direct n’est pas toujours réalisable, l’agent infectieux peut être
disparu avant ou peu après l’apparition des symptômes, le diagnostic indirect alors
seul possible, cherche à mettre en évidence chez le sujet suspect divers anticorps
spécifiques et caractéristiques de l’infection « sérodiagnostic »
oPlusieurs techniques sont utilisées : réaction d’agglutination (sérodiagnostic de
widal et félix dans les infections typho-parathyphoidiques, sérodiagnostic de wright
dans la brucellose , réaction de déviation du complément (réaction de wassermann
dans le diagnostic de la syphilis ), réaction de neutralisation (utilisée pour la
recherche et le dosage des ASLO dans les infections streptococciques )
8 janvier 2021 7
h/ Sensibilité aux antibiotiques :
Testée par antibiogramme , en raison des phénomènes de résistance acquise , cette
étape est très importante pour guider ou rectifier éventuellement la prescription .
Le laboratoire détermine une valeur caractéristique du comportement d’une souche
vis à vis d’un antibiotique donné, la concentration minima inhibitrice ( CMI ) qui est la
plus faible concentration d’antibiotique capable d’inhiber , toute culture visible de la
souche étudiée.
i/ Vitalité et résistance aux agents physiques et chimiques :
Ces propriétés permettent de choisir des procédés de stérilisation et de désinfection
par les agents physiques ou chimiques ( chaleur, UV, antiseptique ) de connaître la
survie du germe dans le milieu extérieur et donc les modes de transmission de la
maladie.
j/ Flores bactériennes normales du corps humain :
Flore buccale : cocci gram + = streptocoques
cocci gram - = neisseria saprophytes
bacilles gram + = lactobacilles, staphylocoques ,
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Flore colique :bactéries anaérobies essentiellement on trouve
aussi des lactobacilles E coli, entérocoques , occasionnellement ,staphylocoques ,
protéus , klebsielle, entérobacter.
Flore nasale :riche en bacilles diphteroïdes et surtout en staphylocoques ( notamment
S. Dorés ).
Flore de la peau : Cocci G+ :stphylococcus épidermidis , staphylococcus
saprophyticus , bacilles G+, corynébactéries aérobies.
Flore vaginale : Micro-organismes de la peau présents aux environs, Lactobacilles
(L.acidophilus ou bacille de dodérlein ), occasionnellement :listéria monocytogénes
streptocoque du groupe L, gonocoque, clostridium perfringens. .
Flore génitale masculine : présence constante de staphylocoques et microcoques ,
de corynébactéries et de streptocoques en général non groupables. 9
p.walquemanne chsa mise à jour
2011 lys
Les bactéries sont responsables de la majorité des
infections nosocomiales (> 80% IN): E. coli, Staph aureus,
P. aeruginosa, staphylocoques à coagulase négative
(SCN), Entérobactéries des groupes Klebsiella,
Enterobacter, Serratia (K.E.S.).
➢ Les bactéries :
Elles ont des caractères particuliers :
Grande résistance dans le milieu extérieur ( air, eau
aliments et matériel ).
Grande résistance aux ATB et parfois aux
antiseptiques ce sont le plus souvent des résistances
acquises, par transferts d’ADN extra chromosomiques,
de mécanismes surtout enzymatiques
Large diffusion dans la structure de soins .
2-Les virus
◼ a/ Structure :
Le génome viral :constitué d’un seul type d’acide nucléique (ADN ou ARN )
entouré d’une coque protéique appelée capside.
◼ virus à ARN :
◼ Virus à ADN :
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d/ Diagnostic des viroses :
Le très grand nombre de virus pathogènes pour l’homme , le prix très élevé de la
plupart des examens nécessaires imposent une orientation précise à tout bilan
spécifique , cette orientation est basée sur :
la clinique, l’épidémiologie et les examens biologiques non spécifiques .
Le diagnostic peut être établi par la mise en évidence directe du virus et / ou les
recherches sérologiques.
- La mise en évidence directe du virus par la pratique des cultures cellulaires, la
purification des virus, l’étude morphologique des particules virales par microscopie
électronique, diffraction des rayons X , ou immunofluorescence reste d’application
exceptionnelle, ce sont des procédés lents ou coûteux ne pouvant être appliqués
dans la pratique quotidienne.
a/ définition :
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Vecteur : C’est un animal qui puise le parasite chez un sujet « malade » qui le conserve et le
transporte pour finalement l’inoculer au sujet « sain ».
Ce cycle peut être direct (n’exigeant qu’une seule espèce d’hôte ), ou indirect (nécessitant
l’intervention d’hôtes appartenant à des espèces différentes ).
c/ Action des parasites : Dans l’organisme, les parasites occasionnent des troubles variables tant
dans leur siège que dans leur intensité. S’il existe des parasites qui se localisent à un organe, il
en existe d’autres qui peuvent atteindre plusieurs organes y occasionnent des dégâts plus ou
moins importants.
Parmi ces actions, on cite des actions spoliatrices (anémie ankylostomienne), traumatiques
( amibiase ), toxiques, irritatives.
d/ Réactions de l’hôte :
-Cellulaires ou tissulaires :
formations irritatives évoluant vers la sclérose et la calcification, isolant ainsi les parasites
(bilharziose ) ou après nécrose en provoquant l’élimination (abcès amibiens)
Immunologiques :Les parasites ont des propriétés antigéniques provoquant l’apparition
d’anticorps chez le sujet parasité.
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Champignons
❑ Mousses, champignons, levures, moisissures
❑ Pas de photosynthèse, tous st hétérotrophes
❑ Eucaryote: plusieurs chromosomes
❑Etres unicellulaire (levure) ou pluricellulaire (mycélium)
qui appartiennent au règne végétal.
❑ Levures : Candida albicans….
❑ Ch. filamenteux : Aspergillus
❑Environnement : Aspergillus CHEZ l’IMMUNODEP.
❑ Pneumopathies
❑ nfections systémiques graves
❑ ISO
❑Flore endogène : Candida
❑Infections localisées
❑ Infections généralisés
B- réservoirs de germes:
Aspects épidémiologiques :
❖ L’homme malade:
✓ des porteurs convalescents, parmi lesquels on distingue deux types, les porteurs
temporaires (dont le portage est inférieur à trois mois) et les porteurs chroniques,
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◼ Porteur chronique d’une maladie transmissible : tout malade chez lequel
l’agent pathogène persiste pendant une longue période, même après
guérison ou parfois jusqu'à la mort .
La transmission directe
Par contact étroit entre un sujet malade et un individu
réceptif
◼ par les mains pour les maladies hydriques
◼ par voie respiratoire
◼ par contact sexuel
◼ -par voie trans -placentaire…
Sujet Hôte
réceptif
réservoir
- d’hémodialyse
- d’oncologie
- de brûlés…etc.
6- Prophylaxie :
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V- La prévention des infections hospitalières :
Elle repose sur la détection, l’isolement et le traitement des porteurs des germes,
sains ou malades par :
- l'évacuation des déchets, excréta et objets souillés qui doit se faire sans
dissémination des germes (bains antiseptiques, sacs imperméables pour le linge,
chariots hermétiques, vidoirs siphonnés…)
▪ Stérilisation du matériel MC
▪ Désinsectisation, dératisation :
Pour éviter le transport des germes d’un malade à l’autre, d’un service à l’autre.
❑ Mesures architecturales :
1- L’immunoprophylaxie : Ce sont
2- L’antibioprophylaxie :
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