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المملكة المغربية
UNIVERSITE HASSAN II – AIN CHOCK عين الشق- جامعة الحسن الثاني
المــــــدرســـة الوطنيـــــة العليـــــــــــا
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
للكهربـــــــــــــــــاء والميكانيــــــــــك
D'ELECTRICITE ET DE MECANIQUE الــــــــدار البيضــــــــــاء
CASABLANCA
Automatisation et supervision
d’une porte de garage
Réalisé Par :
Manal BELRHAZI Encadré par :
2
V.3.1 Les procédures de fonctionnement (F) .................................................................................... 30
V.3.2 Les procédures d'arrêts (A) ...................................................................................................... 31
V.3.3 Les procédures en défaillances (D) .......................................................................................... 32
V.4 Utilisation pratique du GEMMA ...................................................................................................... 33
Conclusion
3
Chapitre I : Introduction Générale
I.1 Automate SIMATIC S7-1200
Siemens présente l’automate SIMATIC S7-1200 comme étant modulaire, compact,
polyvalent et constituant donc un investissement sûr et une solution adaptée à une grande
variété d’applications.
Il comprend :
un contrôleur avec interface PROFINET intégrée pour la communication avec
une console de programmation, une interface homme-machine ou d'autres
contrôleurs SIMATIC ;
des fonctions technologiques performantes intégrées, par ex. comptage,
mesure, régulation et Motion Control - entrées/sorties TOR et analogiques
intégrées ;
des Signal Boards utilisables directement sur un contrôleur ;
des modules d'entrées/sorties pour l'extension des contrôleurs par des canaux
d'entrées/sorties ;
des modules de communication pour l'extension des contrôleurs par des
interfaces de communication ;
des accessoires, par ex. alimentation, modules de commutation ou SIMATIC
Memory Card.
On peut ainsi lui citer les qualités suivantes :
4
un effet d'automatisation maximal pour un coût raisonnable ;
simplicité de montage, de programmation et de manipulation ;
hautement intégré, peu encombrant ;
convenant pour les applications d'automatisation de petite à moyenne
envergure ;
convenant pour les applications fermées jusqu'ici à la logique programmée pour
des raisons de coûts ;
toutes les CPU utilisables en mode autonome, en réseau et dans des
architectures décentralisées.
Pour la réalisation de ce projet, nous avons utilisé l’automate SIMATIC S7-1200 – Unité
centrale 1412C qui a les caractéristiques techniques suivantes :
14 entrées et sorties intégrées ;
Interface Ethernet intégrée ;
Contrôleur PID de base ;
Horloge en temps réel intégrée ;
Entrées d'alarme ;
Bornes détachables sur tous les modules.
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Ainsi, pour la programmation de l’automate, nous avons utilisé le logiciel Step7 (TIA portal)
qui est le composant logiciel de programmation et de configuration du portail TIA (Totally
Integrated Automation) dédié aux contrôleurs SIMATIC de Siemens.
STEP 7 fournit un environnement convivial pour concevoir, éditer et surveiller la logique
nécessaire à la commande, et notamment les outils pour gérer et configurer tous les
appareils d’un projet, tels que des automates et appareils IHM.
STEP 7 comprend des langages de programmation standard
CONT (schéma à contacts) qui est un langage de programmation graphique.
Sa représentation se base sur des schémas de circuit ;
LOG (logigramme) qui est un langage de programmation se fondant sur les
symboles logiques graphiques utilisés en algèbre booléenne ;
SCL (Structured Control Language), évolué basé sur et proche de PASCAL.
Pour la réalisation d’une solution de supervision sur l’interface HMI_Confort_P21 dont on
dispose, nous avons utilisé un autre composant du TIA Portal, à savoir le logiciel de
supervision SIMATIC WinCC Advanced. WinCC dans le TIA Portal est le logiciel pour toutes les
applications IHM allant de solutions de commande simples avec des Basic Panels aux
applications SCADA pour systèmes multipostes basés sur PC.
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Chapitre II : Généralités sur le système à commander
& Cahier de charges
II.1 Introduction
Notre projet consiste à automatiser et à surveiller une porte de garage, alors nous
commencerons tout d’abord, dans ce chapitre, par une description générale de notre
système à commander et enfin nous exposerons les différentes prescriptions imposées par
le cahier des charges du projet.
d’un moteur à deux sens de rotation (le moteur déjà installer dans ce cas est de
type asynchrone) ;
de deux disjoncteurs KM1 e KM2 pour la rotation du moteur dans le sens direct
ou le sens inverse (respectivement).
Pour l’automatisation de notre processus, nous avons besoin d’un ensemble d’actionneurs
et des capteurs, chacun est utilisé pour remplir une fonction déterminée. Alors, dans ce qui
suit, nous allons préciser ces capteurs/actionneurs nécessaire tout en donnant le rôle de
chacun.
II.2.1 Consignes
dcy : Ordre de départ cycle depuis l’entrée de l’automate ;
dcyH : Ordre de départ cycle depuis l’écran de supervision (nous allons l’utiliser
dans la partie de supervision).
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II.2.2. Listes des actionneurs
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B_Ouvre : pour l’ouverture de la porte ;
B_Ferme : pour la fermeture de la porte ;
B_Arrêt : pour l’arrêt de la porte.
Pour le mode Automatique, il faut respecter le fonctionnement suivant :
La porte doit être fermée au départ (condition initiale FC1=0).
Si on sélectionne le mode « Auto » et on appuis sur le bouton poussoir
« Dcy », la porte s’ouvre ;
Une fois la porte devienne ouverte (fin de course FC2=0), il faut
arrêter le moteur. La porte reste ouverte durant 3s, puis elle se
referme automatiquement.
Lorsqu’elle devienne fermée une nouvelle fois (fin de course FC1=0), il
faut arrêter le moteur.
Pour des raisons de sécurité, si le détecteur DET détecte la présence
d’un objet, la porte doit s’arrêter immédiatement.
En cas d’arrêt d’urgence, de la présence d’un défaut de discordance ou la
présence d’un objet, la porte doit s’arrêter immédiatement. Tous les grafcet
restent figés à leurs étapes courantes. En désactivant l’arrêt d’urgence ou/et en
acquittant le défaut, le système continu à partir de sa situation courante.
Remarque :
La mise à 1 des contacteurs KM1 et KM2 pour ouvrir ou fermer la porte, doit se faire dans le
cas où les conditions suivantes sont satisfaites :
Il n y a aucun défauts ;
L’arrêt d’urgence est désactivé ;
Si KM1=1 alors km2=0 et si KM2=1 alors km1=0 pour éviter les défauts de
court-circuit entre les phases.
II.4 Conclusion
Après avoir présenté les différentes prescriptions du projet qui constituent les bases de
réalisation de ce dernier, nous tâcherons dans le chapitre suivant de réaliser les différents
programmes (soit sous forme des grafcets ou des schémas ladder) nécessaires à automatiser
notre système.
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Chapitre III : Automatisation de la porte de garage
III.1 Introduction
Notre projet consiste en l’automatisation d’une porte de garage, qui doit fonctionner selon
deux modes différents : le mode manuel et le mode automatique.
Alors dans ce chapitre, nous allons déterminer les variables API à utiliser pour automatiser
notre porte de garage. Ensuite, nous allons proposer une solution du problème décrit
auparavant, tout on donnant des grafcets pour avoir une idée claire sur le fonctionnement
assurer avec bien sûr les schémas ladder correspondants et que nous allons l’exploiter
directement sur notre automate.
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III.2.3 Mode manuel
Pour le fonctionnement en mode manuel de notre système, nous avons programmé le
Grafcet présenté dans la figure ci-dessous.
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12
Pour travailler en mode manuel, il faut tout d’abord activer ce dernier c’est-à-dire
on fait passer le switch associé à l’état 0 => Manu ;
Ensuite, il y a deux chemins à suivre, soit :
Donner un ordre d’ouverture de la porte et donc le moteur va tourner
dans le sens direct lors de fermeture du disjoncteur KM1 ;
Donner un ordre d’ouverture de la porte et donc le moteur va tourner
dans le sens inverse à l’aide de fermeture du deuxième disjoncteur KM2.
Remarque :
Les disjoncteurs KM1 ou KM2 restent fermés jusqu’à la réalisation de l’une des
conditions suivantes :
L’activation de l’un des deux capteurs de fin de course FC2 ou FC1
(respectivement pour les disjoncteurs KM1 ou KM2) ;
La présence d’une voiture ou d’un objet à travers le détecteur de présence DET ;
L’appui sur le bouton poussoir B_Arrêt ;
La présence d’un arrêt d’urgence AU.
Les conditions /B_Ouvre.B_Ferme ou B_Ouvre./B_Ferme sert à ne pas donner à la
fois les deux ordres d’ouverture et de fermeture de la porte, car on ne peut jamais
fermer les deux disjoncteurs KM1 et KM2 simultanément à cause du verrouillage
mécanique, afin d’éviter les court-circuit entre les phases.
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Voici le schéma en langage de contact qui traduit le fonctionnement de notre système en
mode manuel :
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III.2.4 Mode automatique
Pour le fonctionnement en mode automatique du système étudié, nous avons programmé le
Grafcet présenté dans la figure suivante :
Pour travailler en mode automatique, il faut tout d’abord activer ce dernier (c-à-d on fait
passer le switch associé à l’état 1=> auto). Ensuite, nous activons le départ cycle « Dcy=1 ».
Remarque : Avant l’activation du départ cycle « dcy=0 », tous les disjoncteurs sont ouverts
(KM1=0 et KM2=0).
Et puisque nous avons supposé que la porte est normalement fermée au départ, alors le
cycle commence :
Le premier disjoncteur KM1 se ferme dès qu’on appuis sur le bouton « Dcy », et
donc le moteur asynchrone va tourner dans le sens direct pour ouvrir la porte
jusqu’à ce que le capteur FC2 passe à 1 pour indiquer l’ouverture totale de la
porte et donc le moteur doit s’arrêter dans ce cas-là ;
Après la porte va rester ouverte durant 3s ;
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Dès que les 3s se terminent, le deuxième disjoncteur se ferme à son tour,
automatiquement pour imposer la rotation dans le sens inverse du moteur et
donc la fermeture de la porte de garage jusqu’à ce que FC1=1 dans le cas normal.
Remarque :
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Remarque :
Pour les schémas à contact décrits auparavant, nous ne tenons compte que les variables
déjà déclarer dans le tableau des variables API, alors que pour les autres variables qui se
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terminent avec HMI, elles seront utilisées dans le dernier chapitre qui concerne la partie de
supervision du système étudié.
Remarque :
Pour les défauts à gérer nous avons proposé comme exemple le schéma à contact suivant :
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Chapitre 4 : La supervision de la porte de garage
IV.1 Introduction
Afin de superviser le fonctionnement de la porte de garage que nous avons automatisée, nous avons
utilisé la composante SCADA de TIA Portal, à savoir WinCC advanced, avec comme interface homme
machine l’écran tactile HMI_Confort_P21 dont on dispose dans le laboratoire.
Les tableaux ci-dessous listent ces variables (nous avons repris le tableau pour afficher les propriétés
n’apparaissant pas dans la première prise d’écran).
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Sous WinCC, nous avons réalisé les modèles et vues suivantes :
Modèle 1 : Horloge/AU
Configuration du switch (Nous avons utilisé un switch puisque c’est la solution adoptée dans le
système réel) :
21
Modèle 2 : Horloge/AU/ (Manu/Auto)/Menu
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Vue initiale ou d’accueil :
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Vue du mode Manuel :
Notre idée a été qu’au cours du fonctionnement, un seul des rectangles animés puisse apparaître en
vert afin de signaler l’état de la porte.
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25
Vue de mode Automatique :
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Vue d’alarmes :
IV.3 Conclusion
Au cours de la création du modèle de supervision, nous avons fait en sorte qu’il puisse correspondre
au système réel (commande) et assurer un accès facile à l’information sur l’état de la porte à tout
instant.
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Chapitre V : Généralités sur le GEMME
V.1 Introduction
V.1.1 Définition
GEMMA : l'acronyme GEMMA signifie : Guide d'Etude des Modes de Marche et d'Arrêt.
Comme son nom l'indique, c'est un guide d'étude.
L'étude faite avec un Gemma est très importante dans l'élaboration du fonctionnement d'un
système automatisé. Elle va permettre de structurer le fonctionnement du système. Si
généralement on souhaite que le système automatisé soit en production automatique, il est
nécessaire de connaître précisément tous les autres comportements. Ce n'est pas en
appuyant sur l'arrêt d'urgence que l'on "découvrira" le comportement du système dans cet
état...
Le GEMMA est un guide graphique structuré qui propose des modes de fonctionnement
types. Selon les besoins du système automatisé à étudier on choisit d'utiliser certains modes
de fonctionnement. Le guide graphique GEMMA est divisé en "rectangle d'état". Chaque
rectangle d'état a une position précise sur le guide graphique. Chaque rectangle d'état est
relié à un ou plusieurs autres rectangles d'états par des flèches orientées. Le passage d'un
rectangle d'état à un autre s'effectue un peu à la manière du franchissement d'une transition
de grafcet. Le guide graphique GEMMA n'est pas un outil figé, il est modulable à volonté
suivant les spécifications à obtenir.
V.2 Le GEMMA
Structuration du GEMMA
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Le GEMMA définit l'état dans lequel se trouve la partie commande du système
automatisé. Dans un premier temps, on peut dire que le GEMMA est divisée en deux
parties
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V.2.1 Partie commande hors énergie (PZ)
C'est la partie gauche, repérée B, sur le graphique précédent. Dans cette zone, la partie
commande est hors énergie. Dans cette partie il n'y a pas de modes traités par la partie
commande. Seules des actions dites actions réflexes peuvent se réaliser. Le choix des
composants du système sera prépondérant dans ce mode pour des raisons de sécurité.
Cette zone, que nous privilégierons dans cette étude, regroupe trois zones que l'on appelle
les familles de procédures. Il en existe trois :
Une distinction supplémentaire est faite parmi ces trois familles de procédures. On distingue
la zone de production de la zone hors production par un double encadrement de la zone de
production en pointillés. La zone de production de trouve à cheval sur les trois types de
procédures.
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F2 <Marche de préparation> : Cet état permet au système d'atteindre les conditions
nécessaires pour pouvoir accéder à la production normale. (Préchauffage du fourreau d'une
presse à injecter, mise en place d'une boîte avant remplissage,...).
F3 <Marche de clôture> : Cet état permet au système d'atteindre une certaine position
avant un arrêt prolongé. (Avant l'arrêt de la presse à injecter les plastiques
thermodurcissables, il est nécessaire de vider le fourreau afin de pouvoir réutiliser la presse).
F5 <Marche de vérification dans l'ordre> : Cet état permet la vérification dans l'ordre de
production normale des différents actionneurs du système automatisé. Cet état permet de
faire évoluer le cycle de production normale tâche par tâche. Dans cet état la machine est en
production ou hors production.
F6 <Marche de test> : Cet état permet le réglage de différents éléments du système qui
nécessitent un réglage. Ces réglages peuvent être effectués en ou hors production.
Les procédures d'arrêt définissent les états de d'arrêt du système... Ils sont au nombre de 7.
Ces rectangles d'état permettent d'amener le système à un arrêt normal ou de préparer le
système à une procédure de remise en route.
A1 <Arrêt dans l'état initial> : C'est l'état dans lequel se trouve la machine avant de passer
en production normale. Ce rectangle d'état est caractéristique sur un GEMMA car il est
matérialisé par un double encadrement. Il correspond un peu à l'état initial d'un grafcet.
A2 <Arrêt demandé en fin de cycle> : Cet état permet de conduire le système à un arrêt en
fin d'un cycle de production. Le système va continuer de produire et s'arrêter lorsque le
cycle de production sera terminé. Cet état est utilisé lorsque l'on souhaite réalimenter en
matière première un système.
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A3 <Arrêt demandé dans un état déterminé> : Cet état permet de conduire le système à un
arrêt différent du précédent. Il permet par exemple d'arrêter le système dans un état
permettant une intervention sur un système.
A4 <Arrêt obtenu> : Cet état permet de conduire le système à un arrêt différent de l'arrêt en
fin de cycle.
A5 <Préparation pour remise en route après défaillance> : Cet état permet de ramener le
système après une défaillance dans une position qui lui permettra de remettre en route le
système. Dans cet état l'opérateur intervient en général manuellement pour dégager,
nettoyer ou vider le système.
A6 <Mise PO dans état initial> : Cet état permet, en général après une remise en route
après défaillance du système de ramener le système manuellement ou automatiquement en
position initiale.
A7 <Mise PO dans état déterminé> : Cet état permet d'arrêter le système dans une position
autre que la position initiale. Le redémarrage du système ne se fera donc pas de l'état initial.
Les procédures en défaillance définissent les états que devra avoir la partie opérative en cas
de défaillance. Ils sont au nombre de 3. Ces rectangles d'état permettent gérer les
défaillances du système tel que par exemple l'arrêt d'urgence. Les états de défaillance sont
les états de défaillance de la P.O.
D1 <Marche ou arrêt en vue d'assurer la sécurité> : Cet état permet de gérer le système lors
d'un arrêt d'urgence. On prévoit dans cet état toutes les mesures visant à protéger le
système, cycle de dégagements et précautions pour limiter les conséquences de la
défaillance.
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D3 <Production tout de même> : Cet état permet de continuer la production après
défaillance du système en cas de nécessité. La production n'est plus forcément automatisée,
elle peut être alors accompagnée par un opérateur. On parlera alors de marche dégradée.
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Conclusion
A travers ce projet, nous avons pu réaliser l’automatisation d’une porte de garage ainsi que la
supervision à distance de son fonctionnement à travers une interface homme-machine. La phase
de l’automatisation nous a permis de mieux cerner la méthodologie du passage du Grafcet
primaire à la solution finale, les tests successifs permettant de noter les différences entre le
modèle et le système réel et de résoudre les problèmes éventuels. Quant à la supervision, les vues
et modèles pouvant être adoptés varient bien sûr et peuvent être affinés de différentes manières,
mais l’essence reste de pouvoir commander et observer le système avec autant de fluidité à
distance qu’au pied de la machine, et c’est ce que nous avons fait en sorte de réaliser.
Enfin, le projet nous a également permis d’acquérir encore plus de familiarité avec les ressources
utilisées, notamment logicielle , ce qui est important dans la mesure où les principes généraux de
la conception d’une solution d’automatisation ou de supervision restent les mêmes même si les
constructeurs d’automates varient.
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