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DÉDICACES
Qui est heureux de voir ma réussite, celui qui m’a appris d’être ambitieux
et courageux, celui qui m’a toujours conseillé d’être honnête et fidèle.
A ma chère mère
A qui je dois toute ma réussite. Tu t’es toujours sacrifiée pour nous. C’est
grâce à toi que j’ai pu faire mes premiers pas dans la vie et réaliser mes
ambitions. Ta pureté, ta droiture et ton honnêteté me serviront de modèle.
Ce travail est le fruit de tes innombrables sacrifices que j’en serais
éternellement reconnaissant
Ramzi
REMERCIEMENTS
Je remercie tout mes enseignants durant tout mon cursus ainsi que
les responsables de l’université
Comme je tien à remercier tout ceux qui de loin ou prés ont contribué
à finaliser ce modeste travail
Sommaire
Chapitre I. Présentation du projet .......................................................................................................... 8
I. Généralités : .................................................................................................................................. 10
E. Pré-dimensionnement et dimensionnement d’un panneau de dalle pleine (PH Sous sol) : ... 53
Chapitre V. Calcul manuel d’une poutre à 2 travées suivant la méthode de Caquot minorée : .......... 118
Dans le cadre de ce stage, nous avons procédé au calcul d’un bâtiment sis à NABEUL
comportant un RDC commercial + 3 étages à destination administrative + sous sol.
Longueur en projet……..……..……..11.60 m.
Largeur en projet……..………..…….10.95 m.
Superficie…………….…………..……127 m.
Hauteur du RDC……………..……….4.00 m.
Hauteur totale………………..………..16.9 m.
Dans ce qui suit, nous présentons l’occupation de chaque niveau et ses caractéristiques :
Sous sol :
Le sous sol qui couvre la totalité du terrain, comprend un parking ayant une capacité de
stationnement de 15 véhicules. Sa hauteur sous plafond est de 2.8 m.
L’accès au parking est assuré par une rampe d’accès, et il comporte un escalier qui permet
l’accès aux différents étages.
Rez de chaussée :
L’élaboration de cette étude est basé sur les plans d’architecture et le rapport
géotechnique, elle consiste à :
I. Généralités :
La conception de la structure porteuse constitue l’étape principale d’un projet de bâtiment.
Puisque une bonne conception implique une optimisation des dimensions du bâtiment et par
conséquent une optimisation de ses coûts.
L’étude d’un projet en béton armé doit toujours commencer par une bonne lecture des
plans architecturaux et une bonne compréhension de tous les détails.
Concevoir l’ossature porteuse d’un bâtiment est le fait de définir ses différents éléments.
Ces derniers doivent êtres en mesure d’assurer la tenue de l’ensemble sollicité par des efforts
de natures différentes tels que :
Les efforts dus aux charges permanentes résultant du poids spécifique des
matériaux mis en œuvre et des dimensions du coffrage correspondant.
Il est impératif que la structure de l’infrastructure soit réalisée entièrement avec des
éléments porteurs en béton.
Les éléments de base à respecter dans une conception structurale sont les suivantes :
Ainsi le système choisit pour l’ossature du bâtiment est le système poteau-poutre en Béton
Armé.
A. Les poteaux :
Les poteaux naissant : Ce sont les poteaux qui naissent sur les poutres.
Les poteaux en filé : Ce sont les poteaux de même axe vertical (chacun sur l’autre).
Les poteaux sont des éléments porteurs en béton armé et qui peuvent être en plusieurs
forme (rectangulaire, circulaire, triangulaire…), ils sont sollicités soit en compression simple
ou en flexion composée.
La section du poteau est prise en fonction de la charge appliquée à l’état limite ultime Nu.
B. Les planchers :
Nous distinguons deux principaux types de plancher les plus utilisés :
Ce type de plancher est le plus utilisé en Tunisie, une nervure est une poutre en T
travaillant à la flexion simple destinée à supporter les charges permanentes et d’exploitations,
ainsi que son poids propre et les transmettre aux poutres.
Pré-dimensionnement :
: Longueur économique maximale de la nervure [ ].
: Charge d’exploitation [ ⁄ ].
a) Nervure Isostatique :
b) Nervure Continue :
Dalle pleine :
La dalle pleine est composée de deux nappes d’armature, nappe inférieur mise sur le
coffrage sur des cales de 3 à 4cm réservé pour l’enrobage. Et la nappe supérieur est supporté
par des chaises pour quelle ne tombe pas sur la nappe inférieur.
a) Avantage :
- Isolation phonique.
- Une flexibilité dans la coordination avec les autres lots pour les passages des gaines, de la
tuyauterie, des chemins de câble au niveau de la circulation.
b) Inconvénients :
c) Pré-dimensionnement :
La détermination d’un panneau de dalle, se fait en fonction d’un paramètre définit par :
!"
Avec $ est la petite portée et % est la grande portée du panneau de dalle.
!#
'
& & ) 0.4 & - .. /
(
$ $
Panneau Isolé 0- 0-
20 30
$ $
Panneau Continu 0- 0-
25 40
C. Les poutres :
La poutre est une pièce horizontale en béton armé de section généralement rectangulaire
supportant une partie du plancher (dans le cas d’un plancher préfabriqué, ce sont les poutrelles
qui prennent appui sur la poutre). La poutre repose à ses extrémités sur des poteaux ou des
murs. La poutre principale d’une structure porteuse est parfois appelée poutre maîtresse.
D. Les voiles :
Le voile est généralement un mur en béton armé. Il peut jouer un rôle structural ou
facultatif, selon ce critère on peut définir trois types :
Mur porteur (voile porteuse) : Mur ayant une fonction de stabilité de la structure
globale d’une construction, son rôle est d’assurer le soutien d’un plancher ou
d’une charpente. Sa construction est à la première phase avant la dalle.
Mur non-porteur (voile de séparation) : Mur ayant une fonction de séparé deux
locaux sans porté que sa charge propre (n’est pas encastré à la dalle). Sa
construction est à la deuxième phase après le coulage de la dalle.
Les poutres voiles : C’est une poutre de hauteur importante qui joue le rôle d’une
poutre et d’une voile en même temps.
Les voiles de contreventement : ces voiles sont ajoutées après un calcul bien
déterminé de contreventement pour maintenir la stabilité de la structure contre la
poussée du vent.
E. Les escaliers :
Un escalier est une suite régulière de plans horizontaux permettant de passer à pied d’un
niveau à un autre. Un escalier est déterminé par :
L’inclinaison de volée .
I. Règlement de calcul :
Le dimensionnement des éléments de la structure est basé sur les règlements techniques de
conception et de calcul des ouvrages et construction en béton armé suivant la méthode des
états limites selon les règles de BAEL 91 révisées 99.
Cette partie nous permet de souligner selon les caractéristiques des matériaux, la précision
de la mise en œuvre des divers éléments de l’ouvrage, les différentes hypothèses retenues
pour le calcul.
On considère :
Fissuration :
Eléments en élévation : peu préjudiciable
Sans reprise de bétonnage pour les divers éléments des planchers de la superstructure.
Avec reprise de bétonnage pour les cages d’escalier et d’ascenseur (voile).
o Poteau sous-sol : peu-préjudiciable.
Eléments en fondation : préjudiciable
o Si la nappe phréatique est élevé Fissuration très préjudiciable.
Enrobage :
Eléments en élévation : 2.5 cm
Eléments en fondation : 5 cm
Dimensionnement à l’E.L.U :
1) Caractéristique du béton :
Le béton est un matériau de base pour la majorité des constructions, pour cela on
s’intéresse toujours à définir le dosage le plus adéquat et conforme au projet mit en étude.
Une bonne ouvrabilité associée pour les moyens de mise en œuvre du chantier.
Une bonne résistance mécanique à la compression.
Une durabilité exacte qui est liée directement à l’état de milieu du projet à étudier.
8J=; .. I K .. .I 8:=; ?. L= EF .
Module de déformation longitudinale instantanée du béton à 28 jours, pour les charges dont
la durée d’application est inférieure à 24 heures :
Le module de déformation différée du béton à 28 jours, pour les charges de longue durée :
O DP.. N8:=;
D
?.DIP EF
..;< 8:U
89T ?=. /I EF .
> B9
HHHHH
G9: .. I 8:=; ?D. = EF .
2) Caractéristique de l’acier :
C’est un alliage de fer carbone à faible pourcentage ayant comme objectif l’absorption des
efforts de traction, de cisaillement et de torsion.
Les armatures longitudinales utilisées sont des aciers à haute adhérence de nuance FeE400
dont les caractéristiques sont les suivantes :
Les armatures transversales utilisées sont des aciers ronds lisses de nuance FeE215 dont la
limite d’élasticité garantie : 8@ =?< EF
X[ : Somme des aciers des sections droites d’un cours d’armatures transversales.
X
X
: Sections d’aciers maximale et minimale.
\]
X. ^ : Axe neutre.
`a : Section réduite.
b : Diamètre.
n : Charge permanente.
o : Surcharge d’exploitation.
p : Moment d’inertie.
: Longueur ou portée.
q : Moment fléchissant.
^ : Effort normal.
r : Charge concentrée.
h : Section.
s : Effort tranchant.
w : Rayon de giration.
tx : Longueur de flambement.
t : Longueur d’ancrage.
ta : Longueur de recouvrement.
y : Excentricité d’une résultante ou d’un effort par rapport au centre de gravité de la section.
|Z : Déformation de l’acier.
~ : Elancement.
€ : Coefficient de poisson.
Hauteur de la Nervure :
: Charge d’exploitation [ ⁄ ].
a) Nervure Isostatique :
b) Nervure Continue :
Remarque :
Le choix de type de plancher se fait selon la porter de la nervure comme il est indiqué dans
le tableau précédent et aussi en fonction de la charge d’exploitation, puis on fait la vérification
du choix en utilisant arche poutre (la flèche nuisible de la nervure ne doit pas dépasser la
flèche limite).
Ce sont essentiellement les charges permanentes provenant des poids propres des
différents éléments principaux mais aussi des poids de tous les constituants de ces éléments
(revêtements, étanchéités, enduits…) ainsi les surcharges (ou charges d’exploitation)
engendrées par la nature d’exploitation de l’ouvrage.
A. Charge permanente :
Il s’agit des charges, autres que celles provenant de l’utilisation de l’ouvrage, soumises
aux éléments porteurs du bâtiment et dont la variation au cours du temps est négligeable.
Celles-ci sont principalement déterminées à travers des caractéristiques telles que : poids
volumique, épaisseur, section…
Matériaux D
Poids volumiques (daN/ )
Béton Armé 2500
Béton non Armé 2200
Mortier de ciment 1900 à 2300
Mortier de chaux 1200 à 1800
Mortier de chaux et ciment 1800 à 2000
Sable 1700
Carrelage 2800
Plâtre 1000
Verre 2500
Acier 7850
C. Surcharges d’exploitation :
Ce sont les surcharges engendrées par le type d’utilisation de l’ouvrage (habitation,
bureau, espace commercial…).
Cette phase, intervenant après celle de la conception structurale, nécessite une attention
particulière car elle implique la stabilité, résistance et durabilité de l’ouvrage.
Pour assurer des résultats satisfaisants et surtout rassurants compte tenu de l’importance de
cette phase, nous avons fait usage de l’outil de calcul de structure le mieux adapté :
GRAITEC OMD.
I. Présentation du logiciel
ARCHE :
Depuis sa sortie commerciale en 1993, Arche s'est imposé comme le logiciel de référence
pour la conception et le dessin des bâtiments en béton armé. A partir d'un modèle 3D de
bâtiment composé de dalles, poutres, poteaux, voiles et fondations, Arche analyse la stabilité
globale de l'ouvrage et produit automatiquement tous les plans de ferraillage.
Grâce au partenariat avec KP1, Arche intègre désormais un module de calcul de poutre
précontrainte. Il permet ainsi de comparer facilement la solution béton armé / béton
précontraint.
Arche est utilisée par des milliers d'ingénieurs et de projeteurs à travers le monde. Il
permet entre autre la conception, l’analyse, la préparation automatique et l’optimisation des
plans de ferraillage en béton armé et ceci est au profit des usages de la profession. Arche
permet aussi le calcul des caractéristiques géométriques des sections ainsi que quelques
calculs théoriques selon les normes reconnues.
En outre, et grâce au module « KP1 poutre », Arche permet de déterminer, avec une très
bonne approximation, les sections des poutres précontraintes de plancher.
Toutes ces caractéristiques font d’Arche un logiciel multidisciplinaire qui assure non
seulement les calculs béton armé classiques mais aussi plein d’autres fonctionnalités sans
manquer de précision.
3) On ajoute un nouveau calque nommé « 3 » pour les poteaux, couleur « au choix », type de
ligne « continue » et d’épaisseur « 0.15 ».
4) En utilisant la commande point, on clique sur chaque poteau du plan pour dessiner un
point.
5) On sélectionne tout plan clique droit avec la souris Sélection rapide
Propriétés « Calque » Valeur « 3 » OK copié les éléments sélectionnés
Collé dans un nouveau fichier auto CAD.
6) Ajouté dans le nouveau fichier deux nouveaux calques « 2 » pour les poutres et « 4 » pour
les voiles de type « continue », couleur « au choix » et d’épaisseur « 0.15 ».
7) On dessine avec la commande « Ligne » les poutres et les raidisseurs de notre plan en
utilisant le calque « 2 » et si on a des voiles on les dessine en utilisant le calque « 4 ».
8) Sélectionné tout le plan Commande « déplacer » choix du point d’origine
« F2 » 0,0 Entrée. Maintenant notre plan est sur un point référence 0,0.
9) Cette étape à refaire pour tous les étages pour qu’ils soient de même axe lors de
l’importation sur ARCHE.
10) Fichier Enregistrer sous Choix du type du fichier « .dxf » et du nom et
l’emplacement Enregistrer.
1) La première étape est de crée un nouveau dossier dans lequel on va enregistrer notre travail.
2) On ouvre Arche Ossature, on vérifie les unités :
Pré dimensionnement des semelles : SIGMA Sol ELU =1,44x 0.6=0,86 Mpa ;
3) Hypothèses Coupe Feu : on coche 2h parce qu’on va étudier notre structure pour
résister 2 heures au feu.
5) Ancrage :
6) Peau :
On choisit pour les barres longitudinales un diamètre de φ10 et pour les barres transversales on
choisit des épingles de diamètre φ6.
Repère : cocher texte sur repère d’acier ; Taille et Police = 0.2 ; couleur noir.
Cartouche on coche « caractéristiques béton »
c) Si on veut fixer les hypothèses pour le module ARCHE Poteau, on ouvre le ce module :
1) Hypothèses Béton Armé Fc28=22 MPa ; FeL=400 MPa ; FeT =215 MPa.
2) Hypothèses Armatures on coche que W„10,12,14,16† pour l’armature
longitudinale et W6 pour l’armature transversale.
3) ALT+2 ALT+X :
Mise en page : pour améliorer la mise en page de la poutre on doit changer
« échelle auto » en « échelle libre ».
Nomenclature : Colonnes = 6 ; Police = 0.2 ; Taille = 7
Repère : cocher texte sur repère d’acier ; Taille et Police = 0.2 ; couleur noir.
Cartouche on coche « caractéristiques béton ».
e) Revenant vers le module ossature, on fixe la base des poutres et le style qu’on a enregistré
dans le module ARCHE Poutre et aussi pour les poteaux on fixe la petite dimension des
poteaux selon notre structure et le style enregistré.
3) Dessiner les poutres et les raidisseurs en utilisant la barre d’outils située à droite
Pour les poutres on fixe la base et l’hauteur est à calculer par le logiciel
Généralement pour les raidisseurs la base et l’hauteur sont fixés mais si ce
raidisseur supporte une charge répartie (mur), on fixe que la base.
Si on a un chargement de mur (ex : mur Ep 40cm H 4m), on clique sur chargement
et on ajoute notre charge répartie sur toute la travée.
b) Pour le panneau de l’escalier, on l’ajoute comme une dalle de charge répartie sur les
poutres palières :
Avec : Ž •.
l’icône :
C’est un panneau de dalle pleine dont les barres sont ancrées dans l’hourdis de l’autre
dalle nervurée.
Le sens des barres sera perpendiculaire au sens des nervures de l’autre panneau.
Si on a des voiles, on ajoute sous ces éléments des longrines qui vont transmettre les
charges vers les semelles isolées au lieu d’ajouter des semelles filantes parce que ce
choix est plus économique.
On change •Z™š 1.44 0.6 0.86, car ARCHE travail à l’état limite ultime.
6) Générer automatiquement des semelles adaptées sous chaque porteur :
Si on veut crée un étage courant on coche « en recopiant » sinon on coche vide pour obtenir
un étage vide prés pour importer de nouveau un autre étage d’auto CAD, et si on veut supprimer
un étage on clique sur « supprimer ».
Si on veut faire des modifications sur les éléments de cette structure on peut utiliser :
Important :
On ne peut pas connaitre la section des poteaux avant de connaitre la section des poutres, et
aussi on ne peut pas dimensionner les poutres avant de connaitre la section des poteaux…, alors
on a quelques étapes à suivre :
Remarque :
Si on va tenir compte à la coupe feu lors de l’étude, on doit étudier les dalles, les poutres,
l’escalier et les poteaux du sous sol pour résister à l’incendie.
Ferraillage : HA ; Hypothèses Coupe Feu : 2h (car notre bâtiment est étudié pour
résister 2 heures contre l’incendie).
Calculer on obtient une erreur :
Pour les cavaliers, on choisit un cavalier/m² avec le même acier que les barres
longitudinales.
Ferraillage : HA ; Hypothèses Coupe Feu : 2h (car notre bâtiment est étudié pour
résister 2 heures contre l’incendie).
Calculer on obtient une erreur.
q• 9.5
›é ‘ 69• 69• 38.8 Ÿ ‘ 0‘w’w ›é ‘ 40
ž 30
On a trouvé que la densité de cette travée est > à 137 kg/m3 (densité économique), pour cela
on a augmenté l’hauteur jusqu’au 45 cm.
q• 17.3
›é ‘ 69• 69• 52.4 Ÿ ‘ 0‘w’w ›é ‘ 55
ž 30
On constate qu’il n’ya pas aucune erreur, alors on passe vers la vérification des aciers
longitudinaux en appuyant sur la touche « ALT+4 ».
La courbe de couleur vert (aciers théoriques) doit être à l’intérieur de la courbe de la
courbe rouge (aciers réels)
On constate que les courbes sont trop proches alors il faut qu’on change manuellement
les espacements des cadres, et si après le changement on n’a pas encore trouvé une
solution, on peut passer vers le diamètre φ8 en changeant les caractéristiques de l’acier
en même temps (FeT = 350 au lieu de 215) et on recalcule la poutre.
Enfin, on obtient :
On constate que la flèche nuisible est inférieur à la flèche limite donc cette poutre est
acceptable.
Si on veut vérifier les contraintes de traction des armatures et les contraintes de
compression du béton, on tape « ALT+7 ».
Si les espacements entre les cadres d’armature transversale sont inférieurs à 9 cm, on
doit changer le type de ferraillage transversal :
Hypothèses Béton Armé on change 215 Mpa par 350 Mpa pour FeT puis on
passe vers, Hypothèses Armatures on décoche φ6 et on coche φ8.
Cette erreur apparait sur le plan de ferraillage en un trait rouge au niveau de l’appui
(La section du poteau est insuffisante car la ligne de rupture d’angle 45° de la charge
concentrée passe par l’intersection du poteau avec la poutre).
Puis on ajoute des barres bateau pour suspendre la charge du poteau naissant :
alors on passe vers la vérification des aciers longitudinaux en appuyant sur la touche
« ALT+4 » parce que lors le l’étude d’une poutre avec poteau naissant on doit vérifier
qu’il n’y a pas d’acier comprimé.
La courbe de couleur vert (aciers théoriques) doit être à l’intérieur de la courbe de la
courbe rouge (aciers réels)
On constate que les courbes sont trop proches alors il faut qu’on change manuellement
les espacements des cadres, on en changeant la place des cadres.
Enfin, on obtient :
On constate que la flèche nuisible est inférieur à la flèche limite donc cette poutre est
acceptable.
a) Si on est limité par une hauteur sous plafond et on veut diminuer l’hauteur de la
poutre, on peut changer le type de section en section en T.
La section ajoutée doit respecter l’épaisseur de la dalle avec une largeur de 20 cm.
c) Courbes de flèche :
e) Plan de ferraillage :
Avec :
: Charge d’exploitation [ ⁄ ].
h) On ouvre le module arche poutre, les hypothèses de calcul sont fixées comme style
DEFAULT dés le début.
i) On fixe la longueur et la section de notre nervure, aussi la largeur des appuis.
¢ £ £v
n 242 Š‹/ t Et o 84 Š‹/ t
¤ ¤
c) On ouvre le module arche poutre, les hypothèses de calcul sont fixées comme style
DEFAULT dés le début.
d) On fixe la longueur et la section de notre nervure, aussi la largeur des appuis.
utilisant l’icône :
£v
n3 83 Š‹ Situé à une distance Xž’ w’’y 10
¤
Pour la première erreur, on passe vers les courbes d’acier longitudinale pour voir l’acier
comprimé.
On constate que cet acier comprimé ne fait pas danger pour la poutre, car l’acier
comprimé qu’on doit le corrigé apparait au milieu de la poutre, donc on ne tient pas
compte de ce message.
Pour corriger les trois dernières erreurs, il faut qu’on change manuellement les armatures
On doit aussi vérifier les courbes des contraintes de béton et d’armatures, ALT+7 :
Remarque :
Si on veut dimensionner une nervure quelconque, on ne tient compte que des courbes de
la flèche, les contraintes de traction des armatures et les contraintes de compression du béton.
r’ 0.0626 {¨i “ ž
Exemple :
Pour : “ 30 et ž 40 :
Si : tv 3.35 .
Si : tv 4.45 .
Pour “ 40 et ž 70 et tv 6 .
“ © 42 Alors žv žˆ7 ‡t ˆ 3‰ 70 ˆ 7 ‡6 ˆ 3‰ 49
On doit vérifier tous ces poteaux manipulant ARCHE Poteau tel que n r’ 0.85
et o r’ 0.15.
ªZ
On a : r’ 0.0626 {¨i “ ž donc ž
v.v¥ ¥ «¬-
Avec : r’ 83.1 ”
“ w
š®
˜£.£
• Si V. R 3.40 :
ž žv K 7‡t ˆ 3‰ si “ © 42 avec žv ‡tv 3.40 ‰
ž žv K 5‡t ˆ 3‰ si “ R 42 avec žv ‡tv 3.40 ‰
Exemple 1 : Si V. D. /. :
“
š® ¤.¤£
0.216 21.6 Donc on prend “ 22
˜£.£ ˜£.£
¦¤.˜
Donc ž 60.34 , on prend ž 60
v.v¥ ¥ ˜
.
Exemple 2 : Si V. R 3.40 :
• Si V. /. /< :
“
š® §.§£
0.287 28.7 Donc on prend “ 30
˜£.£ ˜£.£
¦¤.˜
Donc žv 34.04
v.v¥ ¥ ˜.¤ ¤v
,
Alors, on prend ž 45 .
• Si V. I :
“
š® ¥
0.387 38.7 Donc on prend “ 40
˜£.£ ˜£.£
¦¤.˜
Donc žv 23.70
v.v¥ ¥ ˜.§ §v
,
Alors, on prend ž 45 .
Sélection du poteau .
On choisit k=1 :
La section choisie par ARCHE Ossature est ‡30 40‰, on la change par ‡30 45‰ et on
calcul. On obtient une section d’acier minimal X \] 6.0 et X 2 .
On doit aussi vérifier les espacements des armatures transversales, car @C ?< W
On clique sur la semelle désiré puis on clique sur cette icône pour afficher les
charges supportées par cette semelle, on obtient n 100.5 ” et o 36.5 ” puis on appel au
Hypothèses Armatures : on coche que W14 et on regarde les résultats s’ils sont
acceptables ou non, sinon on peut changer notre choix.
X’ˆ“ `’ˆž
Donc : u q“œ ¯ 2 ; ± 55 .
2
X’ˆ“ `’ˆž
›’ q“œ ¯ K 11 ; K 11 ± Si u © 52.5
4 4
X’ˆ“ `’ˆž
›’ q“œ ¯ K 17 ; K 17 ± Si u R 52.5
4 4
Enfin, on obtient un ferraillage ??µ¶?I dans les deux sens de la semelle, avec une
densité d’acier u 89.2 Š‹/ ¤
et ² 0.8485 qr“ ) ²š\ .. ;I qr“.
›ék™]™ \Àli q“œ „0.8 ‡2.55 ˆ 140‰ ; 0.8 ‡2.75 ˆ 160‰† 0.92
1) Hypothèses :
rZ. ™[ Ž • : Descente de charge en tête de semelle (ELS).
1ére Itération : rZ.Zi 1.1 rZ. ™[ Ž •
!Âi
2éme Itération : rZ.Zi Á Ã rZ. ™[ Ž •
!
D’après Arche ossature, on peut connaitre rZ. ™[ en choisissant la semelle à étudier puis on
clique sur l’icône : Cette semelle supporte une charge n 77.4 ” et o 13.8 ”.
X)`
Soit ¶Ä@J L. : .
!Âi
© 1.1 sinon on calcul suivant la 2éme itération.
!
Vérification de la condition :
i
!
doit être proche de 0.1 sinon il est conseillé d’utiliser la 2éme itération.
!Âi ¤Âv.¤
1.1 © 1.1 3 et y 0.3
! ¤
Condition vérifiée. Avec .
i v.¤
0.1
! ¤
Condition vérifiée.
`’ ˆ ž• 1.9 ˆ 0.35
ž 0.775 .
2 2
rl ž 74.115 0.775
ql ˆ1.024 ˆ1.024 ˆ22.79 .
2 2
Après le calcul, on doit vérifier au premier lieu les contraintes de traction des armatures en
tapant « ALT+7 ». La courbe des contraintes en vert ne doit pas dépasser la courbe limite en
rouge.
Ç = È
ÇÈ
Avec :
4c 19.131
“ X’ ˆ “• 0.9 ˆ 0.3 0.6
ž 0.775 .
..I
Alors : Ç = ..PP<
?L. ?D? P. / É =
. Suivant cet acier trouvé, on peut conclure
Puisque cette semelle a dépassée 50 cm d’hauteur, on doit ajouter une nappe supérieur
sinon le béton sera fissuré Alors soit 1›X10⁄20 .
X’ ˆ “• 0.9 ˆ 0.3
y 0.3
2 2
EC ˆFC.C@ @
=P
µ » ŽÆC@ K EC • si 9 ·¹Ê ) 30 avec ŽqZ R 0•
9 ·¹Ê
D.
µ » ŽÆC@ K EC • si 9 ·¹Ê - D. : avec ŽqZ R 0•
9 ·¹Ê
30
›!¾ Ž55 K 30.1• 72.94
35
On constate que la hauteur de cette longrine est inacceptable, alors on augmente sa base, et
en même temps on augmente la dimension du poteau celle de la longrine.
30
›!¾ Ž55 K 30.1• 63.82
40
Et aussi on doit vérifier les courbes des aciers théoriques et réels longitudinaux en tapant « ALT+4 ».
Â@
On doit vérifier la condition suivante : ½M © ?. ? Condition vérifiée, sinon
!Âi
rZ.Zi rZ. ™[
!
et on redimensionne de nouveau la semelle.
Puisque l’hauteur de la longrine de redressement est ›!¾ - 50 , alors on doit ajouter une
armature de peau ‡3 ⁄ t uy t_0“• y•–‰ X -3 0.65 1.95 .
Soit 2›X12.
rZ.Zi 100.32 ”
•Z™š 2 ž“–’ 20 / :
µ»¼ E „?. /D Ͷ ; ?. I ͼ †
›¾¿ q“œ„1.43 0.70 1.001 ; 1.6 0.65 1.04 † Alors ›¾¿ 1.04 110
ºÏ V′ÏD K º@ V′@D
Eº ˆ
;. < ‡V′@ K V′Ï ‰
L’w,e = 0.8Lw,e pour une travée intermédiaire et Lw,e pour une travée de rive
ÑÏ FÏ V′Ï=
E Ð ˆ
V′Ï K V′@
ÑÏ F@ V′Ï=
E Ò ˆ
V′Ï K V′@
‡ Ó?‰‡ Ó=‰
Ñ=
=.?=<
Ô
!′
Où x= (a =distance du point
En travées :
Pour pouvoir calculer les moments de flexion en travées, nous allons tout d’abord
déterminer les efforts tranchants d’appuis (Vw sur l’appui gauche et Ve sur l’appui droit).
Ensuite il nous faudra construire le diagramme de l’effort tranchant pour déterminer s’il
coupe l’axe en un point courant ou au niveau d’une force concentrée.
EÏÓE@ º.V
OÏ= V
ˆ =
ˆ ÛÜ ‡1- VM ‰
O@=OÏ K º. V K ÛÜ
Les valeurs successives de l’effort tranchant sont données par les formules suivantes (Voir
figure) :
V1=VÞ K q. “˜
V′1=V1 K P1
V2=V’1 +q.a2
V’2=V’2 +P2
Et ainsi de suite.
Après avoir construit le diagramme de l’effort qui aura permis la détermination d’abscisses
auxquelles les moments de flexion en travées sont maximaux (effort tranchant nul), on peut
alors calculer ces moments de flexion par la formule qui suit :
á.âãä
Mt = MW – VW .XO ˆ ˆ På ‡XOˆ aå ‰, pour ai < xO
Avec :
Charges reparties :
g = 2.75 T / ml ; q = 0.52 T / ml
Charges concentrées :
G = 19.65 T / Q = 3.71 T
1
q 'u = q u − × 1,35 xg = 3,255 T / ml
3
1
P 'u = Pu − × 1,35 xG = 23,25 T / ml
3
Appui A et C :
M A = MC = 0
Appui B :
x ( x − 1) × ( x − 2 )
K =
2 . 125
avec
a1 0 . 73
x= = → x = 0 . 162
l1 4 .5
alors K = 0 . 12
→ M Pu = − 6 .8 T .m
M B = M q + M Pu = − ( 6.736 + 6 .8)
→ M B = − 13 .536 T .m
Moments en travées :
Travée AB :
M A − M B q u × l1 a
Vw = − − Pu (1 − )
l1 2 l1
13 .536 4 .4925 × 4 .5 3 .77
= −( ) − 32 .0925 × (1 − )
4 .5 2 4 .5
→ V w = − 12 .3 T
Ve =→ V w + q u × l1 + Pu = − 12 .3 + 4 .4925 × 4 .5 + 32 .0925
→ Ve = 40 T
V1 =→ V w + q u × a = − 12 .3 + 4 .4925 × 3 .77
→ V1 = 4 .64 T
Vw 12.3
x0 = = = 2.738
qu 4.4925
qu × x02
MtAB = Mw− Vw × x0 − − Pu ( x0 − a) pour ( x0 > a)
2
4.4925× 2.738²
= 0 + 12.3× 2.738−
2
→ MtAB = 16.84 T .m
Travée BC :
M B − M C qu × l2
Vw = −
l2 2
− 13.536 4.4925× 3.8
= −
3.8 2
→ Vw = −12.098 T
Vw 12 .098
x0 = = = 2 .693
qu 4 .4925
qu × x ² 0
Mt BC = M B − V w × x 0 −
2
4 .4925 × 2 .693 ²
= − 13 .536 + 12 .098 × 2 .693 −
2
→ Mt BC = 2 .754 T .m ²
Tableau récapitulatif
Moments
A B C
(MN.m)
ˆ9.876 10Ó
appuis
E.L.S 0 0
10Ó 10Ó
travées
E.L.S 12.29 2.009
Moment fléchissant :
Efforts tranchants :
Durant notre stage avec Monsieur Ayed Lakhal Hédi, on a visité des chantiers a cause de
suivie des travaux d’exécution et de réception des différents éléments de la structure avant le
coulage du béton.
Lors de cette visite, on a pu voir la méthode d’exécution des nervures des dalles et aussi
leurs types, aussi le façonnage des armatures et le ferraillage des poutres et des voiles.
Un élément de structure prêt pour le coulage du béton doit être réceptionné par un bureau
de contrôle ou l’ingénieur responsable des travaux pour se conformer aux termes de travail.
Lors de la réception d’une dalle, on doit vérifier la mise en place des briques « Hourdis »
l’armature d’âme, les étriers de la nervure, l’armature de couture, les goujons.
L’armature d’âme est l’armature qui supporte l’effort tranchant de la nervure, on doit
vérifier le diamètre d’acier utilisé, aussi l’état de ces barres.
Aussi on doit vérifier le nombre des étriers pour chaque nervure et leurs formes parce
quels doivent avoir la forme suivante :
L’armature de couture sert à coudre les nervures, cette armature est placé
perpendiculairement aux nervures, généralement on utilise l’acier RL6.
Les goujons sont des barres misent sur l’hourdis et perpendiculaire par rapport à
l’armature d’âme pour maintenir l’armature des nervures à leur place.
Aussi on doit vérifier les dimensions et le ferraillage des poutres moyennant les plans de
coffrage.
Lorsqu’on a une porte à faux, on peut le construire en Hourdis Sans Alvéole Supérieur :
une partie en dalle pleine et l’autre en hourdis.
Si on veut diminuer la porté des nervures ou on est limité par un une hauteur sous plafond,
on peut utiliser une poutre en Té au lieu d’une poutre rectangulaire.