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REBUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE ABDERAHMANE MIRRA - BEJAIA


FACULTE DE TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT DES MINES ET GEOLOGIE

En vue de l’obtention du Diplôme de Master en Mines et


Géologie

Mémoire de Master
Présenté par

Option : Valorisation des Ressources Minérales

Thème

Analyse et caractérisation de pétrole brut

Soute nule 15 / 06 /2015 de vant le jury com p os


éde :

Préside nte : N. Bouzidi M.C.A U.A.M.B


Encadre ur: Z . Soui
ci M.C.B U.A.M.B
Ex am inate ur: A. Akdim M.A.B U.A.M.B

Année Universitaire: 2014-2015


REMERCIEMENTS

Nous rendons grâce tout d’abord Dieu le tout puissant de nous avoir donné le courage, la
patience, la santé et la volante pour achever ce travail.

Noustenons à remercier tous les enseignants du Département Mines et Géologie.

Nousadressonsnos vifs remerciements à notre promotrice Madame Zahia SOUICI-CHAFI,


Maître de Conférences àl’université de Béjaia, sans elle ce travail n'aurait pu aboutir.On la
remercie infiniment pour sa patience, sacompréhension, sa disponibilité, son aide
indispensable ainsi que la liberté qui nous a donné afin d’exploiter et d’employer notre
capacité au complet et qui ont rendu ce travail concret.

On est sensible à l'honneur que nous fait Madame BOUZIDI, Maître de Conférences à
l’université de Béjaia, d'avoir accepté de présider le jury de notre soutenance, ainsi que
ces divers conseils méthodologiques, pour l’aide précieuse qu’elle n’a cessé de nous
apporter toutau long de notre formation à travers ses conseils et son soutien.

Un grand remerciement pour Mr Akdim, Enseignant - Chercheur à l'université de Bejaia


pour l’honneur qu’il nous a fait enacceptant, d'examiner et de jugernotre travailet pour
son aide inestimable, ses discussionspertinentes,sa disponibilité etsacompréhension.

Il est judicieux de présenternos plus humbles remerciements à lasociété SONATRACH qui


permet aux étudiants d’améliorerleurs pratiques en leur proposant des stages.

Nous adressons nos vifs et sincères remerciements à l’équipe du laboratoire de contrôle de


qualité du pétrole.Merci pour votre sympathie, gentillesses qui nous a rendu nos brefs
séjours parmi vous, agréable et inoubliable.

Nos remerciements vont également à Mme MOKRANE,Responsable du laboratoire ainsi


que Mrs: AIT OUARET et KARA pour leurs suivis continus et pour leurs soutiens.

Nos vifs remerciementsà Mr LOUIBA qui nous a fait découvrir tous les compartiments du
SONATRACH.Ainsi que l’ensemble du personnel de la direction.

Nous avons un grand plaisir de remercier nos collègues de promotion pour leur soutien et
encouragements
Dédicaces
Aux témoignages d’affection, d’amour et de grande reconnaissances, aux être les plus
chers que j’ai dans ma vie ; A ma très chère mère affable, honorable, aimable : Tu
représentes pour moi le symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et
l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi.
Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour
tous les sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon
enfance et même à l’âge adulte.
J’ai le grand honneur de dédier ce travail en témoignage de mon profond amour à ceux
qui ont fait de moi une femme, mes chers grands parents. Aux être les plus chers de ma
vie Puisse Dieu, le tout puissant, vous préserver et vous accorder santé, longue vie et
bonheur.
Je dédie ce modeste travail à ma tante NORA qui n’a pas cessé de m’encourager
durant toutes mes études. Qui a fait plus qu’une mère puisse faire pour que ses enfants
suivent le bon chemin dans leur vie et leurs études ainsi que sa compréhension et sa
patience d’avoir pu me supporter et de ne pas avoir craqué aux moments voulus Que
dieu me les gardes.
Je dédie ce travail à toute ma famille notamment : A ma seule petite sœur NAIMA et
à mon frère ALAA.

A mes chers oncles : zino, Malak et mes cousines : Amina, Bissa, Chahra, Chahinez,
Farah, Khaoula et Sara et a toute la famille : Yamache.
A mon oncle Maachou, sa femme Malika et leurs enfants (Sofiane, Nora, amine et
Oussama).
Je dédie ce travail à ma chère binôme : Nour Elyakine
Ainsi que tous mes AMI(ES) surtout, Imen, Mounia, Nerdjes, Nada, Rima, Souad,
ainsi que Karim, Rachid, Mahmoud, Mouloud, Fahem, Raouf, Amnay, Fatah ; il sans
exception pour leur présences et les bons moments qu’on avait durant ces cinq ans et
plus précisément cette année, et à tout autres que je n’ai pas sités.
Pour tous mes amis (es) de section HSE.
A tous ceux qui m’aiment et que j’aime.
A ma coéquipière qui m’a supporté durant tout ce travail.

Hadjer.
Dédicaces

Aucune dédicace ne saurait exprimer ma grande admiration, ma considération et


ma profonde affection pour vous.
Aucune expression, aussi élaborée qu'elle soit, ne pourrait traduire ma profonde
gratitude et ma reconnaissance pour tous vos sacrifices et dévouement.

A Ma mère Khadija qui m'a donné la vie, et qui symbolise la tendresse, et le


sacrifice pour mon bonheur et ma réussite.
Mon père Yahia, école de mon enfance, qui a été mon ombre durant
toutes mes années d’études, et qui a veillé tout au long de ma vie
à m’encourager, à me donner l'aide et à me protéger.
A ma grand-mère Dadia que j’aime beaucoup, Que dieu te garde, te
comble de santé, et te donne longue vie.

A mes deux frères Mohamed et Aymen qui occupent une grande place dans ma
vie.
A mes très chères et adorables sœurs Fatima et Hajer que je souhaite une
merveilleuse vie.

A mes amis Youcef et Abir et Siham et à tous ceux qui me sont chers, je leurs
dédie ce modeste travail.
Que dieu les garde et les protège. .

Nour el yakine
Glossaire
Bassin sédimentaire : d épre ssion d e la c roûte c ontine ntale ou oc éanique c om blée par d e
grand e sépaisse ursd e séd im e nts.
Gisement : lie u où l’on pe ute xtraire une re ssourc e (pétrole , uranium , ore tc.) e tqui soit
re ntable d ’un pointd e vue éc onom ique .
Hydrocarbure : m oléc ule d e form ule brute CnH2n d ontla c om bustion libère d e grand e s
quantités d ’éne rgie .L e s hyd roc arbure s pe uve ntêtre gaze ux (m éthane ), huile ux (pétrole ) ou
solid e s(c harbon).
Kérogène : c om posé visque ux interm éd iaire c ontenant à la fois d e s m oléc ule s
d ’hyd roc arbure sd éjà form ée se td e sm oléc ule sorganique spase nc ore d égrad ée s.
Roche sédimentaire : roc he form ée parl’ac c um ulation d e d ébris organique s ou résultats d e
l’altération d e roc he sprée xistantes.
Roche-mère du pétrole : roc he séd im e ntaire ric he e n m atière organique pouvantêtre le lie u
d e la form ation d ’hyd roc arbure s.
Roche réservoir : roc he pe rm éable e tpore use , d e type sable , où le pétrole pe utse re trouve r
bloqué.
Roche couverture : roc he im pe rm éable bloquantla re m ontée d e shyd roc arbure ssousl’e ffe t
d e la poussée d ’A rc him èd e .
La teneur en Carbone Organique Totale (COT) : e xprim ée e n % pond éral, d e
l’éc hantillon.C’e stla som m e d uc arbone pyrolysé (d éd uite d e la quantité d ’hyd roc arbure s +
c om poséspolaire sliquid e sparapplic ation d ’un fac teurm ultiplic atif obtenuparc alibration d e
l’appare il)e td uc arbone organique résid ue l.
Le potentiel pétrolier de la roche : oula qualité pétroligène c orre spond àS1+ S2e xprim ée n
m g d ’hyd roc arbure spargram m e d e roc he ouplusc om m uném e nte n kg HC
L’index d’hydrogène IH : égale (S2/CO T ) x 100 e n m g HC/g CO T .Ce tind e x a la m êm e
signific ation que le rapportH/C.
Table des matières
Introduction générale
Chapitre I: Généralités sur les hydrocarbures.
I.1. Introduction.......................................................................................................................... 03.
I.2. Caractéristiques d’un système pétrolier ............................................................................ 03.
I.3. Définition des hydrocarbures ............................................................................................. 04.
I.4. Principales familles d'hydrocarbures ................................................................................ 05.
I.4.1.L e sgaz ...................................................................................................................05.
I.4.2.L e pétrole brut.......................................................................................................05.
I.4.3.Hyd roc arbure ssolid e s............................................................................................06.
I.5. Origine des hydrocarbures ................................................................................................. 06.
I.5.1.L e shyd roc arbure sfossile s......................................................................................06.
I.5.2.L e shyd roc arbure sac tue ls.......................................................................................06.
I.6. Processus de formation des hydrocarbures ....................................................................... 07.
I.6.1.N otion d e roc he m ère .............................................................................................07.
I.6.1.1.L a d iage nèse 10 à 80°C ..........................................................................08.
I.6.1.2.L a c atage nèse 80 à 120°C .......................................................................08.
I.6.1.3.L a m étage nèse 120 à 200°C....................................................................09.
I.6.2.N otion d e m aturité d e sroc he sm ère s.....................................................................09.
I.6.2.1.L a réfle c tanc e d e la vitrinite ...................................................................09.
I.6.2.2.L e T m ax d uR oc k-Eval.............................................................................09.
I.6.3.M igration d e shyd roc arbure sd ansle srése rvoirs...................................................10.
I.6.3.1.L a pre m ière m igration.............................................................................11.
I.6.3.2.L a m igration se c ond aire ..........................................................................12.
I.6.3.3.D ism igration ...........................................................................................12.
I.6.4.Form ation d 'un piège ...............................................................................................13.
I.7. Processus schématique de formation des hydrocarbures................................................ 16.
I.8. Historique de pétrole .......................................................................................................... 17.
I.9. Présentation de la D.R.G.B ................................................................................................ 17.
I.10. Composition du pétrole brut ............................................................................................ 18.
I.11. Caractérisation physico-chimique du pétrole ................................................................. 19.
I.11.1.L a c om position c him ique ....................................................................................19.
I.11.2.T e ne ure n azote ...................................................................................................20.
I.11.3.T e ne ure n oxygène ..............................................................................................20.
I.11.4.Pointd ’éc lair.......................................................................................................20.
I.11.5.L a visc osité ........................................................................................................20.
I.11.6.Pointd ’éc oule m e nt.............................................................................................21.
I.11.7.L e rapportH/C ....................................................................................................21.
I.11.8.T aux d e c e nd re s................................................................................................21.
I.11.9.Ind ic e d ’ac id e ................................................................................................22.
I.11.10.L e sc ourbe sd e d istillation ................................................................................22.
I.12. Quelques caractéristiques physiques des pétroles.........................................................22.
I.13. Classification du pétrole ................................................................................................22.
I.13.1.Se lon la d e nsité..................................................................................................23.
I.13.2.Se lon la tene ure n soufre ...................................................................................23.
I.14. Processus de formation de pétrole brut.........................................................................24.
I.14.1.L 'ac c um ulation d e la m atière organique , végétale e sse ntie lle m e nt.....................24.
I.14.2.Form ation e tM aturation d e la m atière organique ..............................................24.
I.15. Conclusion .....................................................................................................................25.
Chapitre II: Méthodes d’analyses.
II.1. Introduction ....................................................................................................................27.
II.2. Méthodes d’analyses .......................................................................................................27.
II.2.1.L a d e nsité « m éthod e d e l’aréom ètre » ..............................................................27.
II.2.1.1.But....................................................................................................28.
II.2.1.2. Princ ipe ...........................................................................................28.
II.2.1.3.A réom ètre ..........................................................................................29.
II.2.2.T e ne ure n l’e aue tséd im e nt(BSW ) ...................................................................29.
II.2.2.1.T e ne ure n e aud e spétrole sbruts.........................................................29.
II.2.2.2.T e ne ure n séd im e nts« bottom se d im e nts».........................................30.
II.2.2.2.1.But............................................................................................30.
II.2.2.2.2.Ce ntrifuge use ..............................................................................31.
II.2.3.M e sure d e la pre ssion d e vape ur(T V R ) .............................................................32.
II.2.3.1.Princ ipe ................................................................................................33.
II.2.3.2.Préparation d e l’e ssai ...........................................................................33.
II.2.3.2.1.Saturation parl’aird e l’éc hantillon d ansson réc ipie ntd ’origine 33.
II.2.3.2.2.Préparation d e c ham bre à air.......................................................34.
II.2.3.2.3.Préparation d e c ham bre à airréglage à tem pérature am biante ......34.
II.2.3.2.4.D éterm ination propre m e ntd ite ....................................................34.
II.2.3.3.M ontage d e l’appare il ........................................................................34.
II.2.3.4.Introd uc tion d e l’appare ild ansle bain the rm ostatique .......................35.
II.2.3.5.L e c ture d e la tension d e vape ur..........................................................36.
II.2.3.6.Préparation d e l’appare ilpourl’e ssaisuivant......................................36.
II.2.4.T e ne ure n se lsd e spétrole sbruts .........................................................................37.
II.2.4.1.But....................................................................................................37.
II.2.4.2.Princ ipe .............................................................................................38.
II.2.4.3.A ppare illage ......................................................................................38.
II.2.4.4.T itrage spotentiom étrique s ................................................................38.
II.2.4.4.1.Prínc ipe .....................................................................................38.
II.2.4.4.2.T itration.....................................................................................39.
II.2.4.4.3.R éac tion c him ique ........................................................................39.
II.2.5.T e ne ure n soufre ................................................................................................39.
II.2.5.1.O rigine d usoufre ................................................................................40.
II.2.5.2.D osage d e soufre d ansle pétrole .........................................................40.
II.2.5.2.1.Princ ipe ....................................................................................40.
II.2.5.2.2.A ppare illage .............................................................................40.
II.2.5.2.3.R éac tifs.......................................................................................41.
II.2.5.2.4.M od e opératoire .......................................................................41.
II.3. Spectrométrie moléculaire IR. .......................................................................................43.
II.3.1.M od e opératoire ......................................................................................................43.
II.3.1.1.Préparation d e séc hantillons..........................................................43.
II.3.1.2.L e princ ipe fonc tionne l.................................................................44.
II.3.2.A ppare illage .............................................................................................................45.
II.3.2.1.U n spe c trom ètre IR à balayage ....................................................45.
II.3.2.2.U n spe c trom ètre IR à transform ée d e Fourie r(IR T F)..................45.
II.3.3.Intérêtanalytique d uspe c tre IR ..............................................................................45.
II.4. Spectroscopie d’absorption dans l’UV-Visible................................................................ 45.
II.4.1.Spe c trosc opie .........................................................................................................45.
II.4.2.Princ ipe ..............................................................................................................46.
II.4.3.D om aine spe c tral................................................................................................46.
II.4.4.L e sspe c tre sd ansl'U V – visible ............................................................................47.
II.4.5.L oid ’absorption d e la lum ière -loid e be e r-lam be rt.............................................48.
II.4.6.L e sd iffére ntstype sd e transitionséle c tronique s...................................................49.
II.4.7.T e c hnique se xpérim e ntale s....................................................................................50.
II.4.7.1.A ppare illage .................................................................................50.
II.4.7.2.Ec hantillonnage .............................................................................51.
II.4.7.2.1.Solvants................................................................................51.
II.4.7.2.2. Ce llule s................................................................................51.
II.5. Conclusion........................................................................................................................... 52.
Chapitre III: Résultats et discussions.
III.1. Introduction ...................................................................................................................... 51.
III.2. La densité.......................................................................................................................51.
III.3. Détermination de l’eau et sédiments (BSW)................................................................53.
III.4. Mesure de la tension de vapeur. ...................................................................................... 55.
III.5. Mesure de la salinité ........................................................................................................ 58.
III.6. Teneur en soufre. .............................................................................................................. 60.
III.7. Caractérisation du pétrole brut avec spectroscopie. ..................................................... 61.
III.7.1.Spe c trosc opie infrarouge ........................................................................................61.
III.7.2.U ltra visible ............................................................................................................63.
III.8. Etude comparative ........................................................................................................... 67.
III.8.1.Propriétésphysic o -c him ique sd upétrole c anad ie n e td ’A lgérie .........................67.
III.8.1.1.D e nsité........................................................................................67.
III.8.1.2.T e ne ure n soufre ...........................................................................67.
III.8.2.Carac téristique sphysic o-c him ique sd upétrole A lgérie n e tSud -A m éric ain .......69.
III.8.2.1.Pourle brutA lgérie n.....................................................................69.
III.8.2.2.Pourle brutSud -A m éric ain ..........................................................69.
III.8.3. Com paraison d ’un e xe m ple d e pétrole d e V e ne zue la e td e pétrole algérie n
c onve ntionne l...............................................................................................................................70.
III.9. Conclusion. ........................................................................................................................ 71.
Conclusion général .................................................................................................................... 72.
Annexe A.
Annexe B.
Annexe C.
Annexe D.
Références bibliographique.
Listes des figures

Figure I.1: R e prése ntation sim plifiée d ’un systèm e pétrolie r.....................................................04.

Figure I.2: Com position d e la roc he m ère . ...................................................................................08.

Figure I.3: Exe m ple d ’e nre gistre m e ntappe lé program m e – obtenu au c ours d e la pyrolyse
R oc k-Eval.....................................................................................................................................10.

Figure I.4: Proc e ssusd e m igration à l’éc he lle m ic rosc opique ....................................................11.

Figure I.5: Proc e ssusd e m igration prim aire . ...............................................................................11.

Figure I.6 : Explic ation d uproc e ssusd e m igration à l’éc he lle d ugise m e nt...............................13.

Figure I.7 : D e sc ription d ’un piège stratigraphique . ..................................................................14.

Figure I.8: Piège struc turale antic linal......................................................................................14.

Figure I.9: D e sc ription d ’un piège struc turale .............................................................................15.

Figure I.10 : D e sc ription d ’un piège liée à la prése nc e d e c ouve rture .........................................15.

Figure I.11: Proc e ssusd e form ation d e shyd roc arbure s..............................................................16.

Figure I.12: L e sc om posésd upétrole brut..................................................................................19.

Figure I.13: M éc anism e d e séd im e ntation ..................................................................................25.

Figure II.1: U n A réom ètre ...........................................................................................................28.

Figure II.2: L e c ture d ’un aréom ètre ............................................................................................29.

Figure II.3: L a c e ntrifuge use .....................................................................................................31.

Figure II.4: D épôtsd e sséd im e ntsaufond d e tube .....................................................................31.

Figure II.5: L ’e m plac e m e ntd e stube sà l’intérie urd e la c e ntrifuge use ......................................32.

Figure II.6 : A ppare ild e m e sure d e la tension d e vape ur............................................................33.


Figure II.7: Bom be a R e id ............................................................................................................35.

Figure II.8: Im plantation d e l’appare ild ansle bain the rm ostatique . ..........................................36.

Figure II.9: A ppare ild e m e sure d e la salinité.............................................................................38.

Figure II.10 : T itrage spotentiom étrique s.....................................................................................39.

Figure II.11: A ppare ild e d osage d e soufre .................................................................................42.

Figure II.12: T ube e n quartz........................................................................................................42.

Figure II.13: R e prése ntations sc hém atique s d e spe c trophotom ètre s à transform ée d e Fourie r
(IR FT )...........................................................................................................................................44.

Figure II.14: D om aine U V -V isible ............................................................................................47.

Figure II.15: A ppare ilultra-viole t...............................................................................................48.

Figure II.16 : L e stype sd e transitionséle c tronique s....................................................................49.

Figure II.17 : R e prése ntationssc hém atique sd e spe c trophotom ètre sd e type d ouble faisc e au....51.

Figure II.18: Ce llule souc uve s...................................................................................................52.

Figure III.1: T ube pourc e ntrifuge use (toupie )............................................................................56.

Figure III.2: L e stroisc ond itionspourallum e run fe u................................................................59.

Figure III.3: Spe c tre d e l’infra -rouge d upétrole brut................................................................65.

Figure III.4: Prolongation d uspe c tre ultra-visible d upétrole brut.............................................66.

Figure III.5: L e sgroupe sc hrom ophore s.....................................................................................67.

Figure III.6 : Spe c tre ultra-visible d e pétrole brut........................................................................69.


Liste des tableaux

T able auI.1: Classific ationsd e pétrole brut.................................................................................23.

T able auII.1: Exe m ple d e transition d e c e rtain c om posé. .......................................................50.

T able auIII.1: D e nsité m e surée s..................................................................................................54.

T able auIII.2: L e pourc e ntage d e l’e aue n m asse oue n volum e d e d e ux éc hantillons..............56.

T able auIII.3: Pre ssion d e c orre c tion d ue à la tem pérature d e la c ham bre à air..........................58.

T able auIII.4: T able aud e c orre c tion...........................................................................................59.

T able auIII.5: Id e ntific ation d e la tene ure n se l.....................................................................61.

T able auIII.6 : L e slim itesc ontrac tue lle sd ubrut.........................................................................61.

T able auIII.7 : L 'attribution d e sd iffére ntesband e sd 'un spe c tre infrarouge ................................64.

T able auIII.8: Princ ipale sstruc ture se ttransitionséle c tronique s................................................67.

T able auIII.9: Propriétésphysic o -c him ique sd upétrole c anad ie n e tA lgérie n.........................70.

T able auIII.10 : T e ne ure n soufre d e que lque spétrole sbruts......................................................70.

T able auIII.11: D e nsitésd e que lque spétrole sbruts...................................................................71.

T able auIII.12: Carac téristique sphysic o-c him ique sd e spétrole sA lgérie n e tsud -A m éric ain ...72.

T able au III.13: L e s c arac téristique s physic o – c him ique s d e pétrole d e V e ne zue la e t


d ’A lgérie .......................................................................................................................................72.

T able auIII.14: T e ne ure n e aue stséd im e ntsd e que lque sbruts...................................................73.

T able auIII.15: T e ne ure n e aud e que lque sbruts.........................................................................74.


INTRODUCTION GÉNÉRALE
INTRODUCTION GENERALE
En m atière d e pétrole e td e prod uitspétrolie rs, le c ontrôle d e qualité faitappe l à d e s
vérific ations d e poid s e td e qualité.Ce s c ontrôle s pe uve ntêtre e ffe c tués e n d iffére nts points
d u c yc le d u prod uit, y c om pris surle s lie ux d e prod uc tion, le s plates-form e s, le s sites d e
stoc kage , pe nd antl'e xtrac tion, surle s lie ux d e c harge m e nt/d éc harge m e nt, le s navire s ou le s
c am ionsc iterne s.[1]
L e laboratoire d ’analyse s d e s c arburants e tc om bustible s pétrolie rs, d ans le c ad re d e se s
m issionshabitue lle s, e ffe c tue le c ontrôle d e la qualité d upétrole brut.L e travail porte surle
c ontrôle d e sparam ètre sd e qualité intrinsèque saux prod uits[2]

L e spétrole sbrutsse prése ntentle plusgénérale m e nt, sousla form e d e liquid e splusoum oins
visque ux. L e ur c oule ur varie d u ve rtau brun noir. Ils d égage ntune od e ur d ’hyd rogène
sulfuré, d e térébe nthine ousim ple m e ntd ’hyd roc arbure .

L e s étud e s e ffe c tuée s sur le pétrole brut, m ontre nt que c e d e rnie r c ontie nt un nom bre
pratique m e ntinfini d e c onstituants, autre m e ntd it, d ’un m élange c om ple xe c onstitué d e s
m illie rs d e s c om posés c him ique s non d éfinis, e tc e s c om posés prése ntentune d iffic ulté
inc ontournable vis-à-visd e le urévaluation
L e s pétrole s ontd e s c arac téristique s physique s e tc him ique s très variable s d ’un c ham p d e
prod uc tion à un autre e tm êm e à l’intérie urd u m êm e gise m e nt. D onc la d éterm ination d e
le urpropriété n'e stpas une c hose fac ile , pourc e faire , plusie urs m éthod e s analytique s ave c
d e s équipe m e nts ultrasophistiqués ontété m ise s à jour, parm i c e s m éthod e s, on c ite e ntre
autre sla ultra-visible , infra-rouge .[3]

Ce pe nd ant, c e s m éthod e s prése ntentune m anipulation c om ple xe , un prix c outeux e tun état
d ’appare illage très fragile , parc onséque nte lle s n’ontpas trouvé une large ac c e ptation d ans
l’e xploitation quotid ie nne d e raffinage m algré le urpréd ic tion e xac te.

L a c onnaissanc e d e s c arac téristique s physic o-c him ique s globale s d e s pétrole s bruts va
c ond itionne rle traitem e ntinitial, le transport, le stoc kage , e tbie n e ntend u, le prix.

L ’obje c tif d e c e travaile stc e luid e la d éterm ination d e spropriétésphysic o-c him ique sd ubrut
pourd ispose rd ’une vision plus large qui nous pe rm e ttra d ’id e ntifie re tc lasse rle s c om posés
pétrolie rsliquid e se n fonc tion d e c e spropriétésquisonte sse ntie lle m e nt: la d e nsité, la tension
d e vape ur, la salinité, e tla tene ure n e aue tséd im e nt… .

1
L e prése nt m ém oire c om porte quatre c hapitre s. U ne synthèse bibliographique sur le s
hyd roc arbure se stprése ntée d ans le pre m ie rc hapitre .U ne synthèse qui d onne l'e sse ntie l d u
d om aine pétrolie r, tel que le s c arac téristique s d u pétrole , la c om position c him ique d e s
prod uits pétrolie rs, le proc e ssus d e form ation d e s hyd roc arbure s, e t la c lassific ation d u
pétrole .
N ous abord ons au d e uxièm e c hapitre le s m éthod e s d ’analyse utilisée s afin d e c arac térise rle
pétrole brutsoit, le sanalyse se ffe c tuée saunive aud e laboratoire d e Sonatrac houbie n c e lle s
e ffe c tuée sà l'unive rsité d e Be jaia.
L e srésultatsd e stestsréalisésaulaboratoire e tle srésultatsd e la c arac térisation sontd étaillés
au troisièm e c hapitre .L e c hapitre quatre c onc e rne , l'hygiène e tla séc urité d ans le d om aine
pétrolie r.

2
CHAPITRE I

GENERALITES SUR LES


HYDROCARBURES
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.1. Introduction
L e pétrole oul’ornoire stl’une d e sm atière spre m ière sla plusre c he rc hée ac tue lle m e nt
d ans le m ond e e ntie r, vu son im portanc e d ans le d éve loppe m e ntéc onom ique éne rgétique e t
tec hnologique e n général.
L ’obje c tif d e c e c hapitre e stl'initialisation au d om aine pétrolie r, e td ’introd uire la
term inologie propre à c e se c teur. L e s pétrole s bruts form ant un c ontinuum d ’e spèc e s
c him ique sd e puisle sgaz jusqu’aux prod uitsle spluslourd sc onstituésparle sasphalténe se n
tenantc om pte surd e s c arac téristique s physique s e tc him ique s qui sonttrès variable s d ’un
c ham pd e prod uc tion a un autre e tm êm e a l’intérie urd um êm e gise m e nt.
D ans c e c hapitre , nous m ontrons d ans le d étail: le s c arac térisations d u pétrole , la
c om position c him ique d e sprod uitspétrolie rs, le proc e ssusd e form ation d e shyd roc arbure s, e t
la c lassific ation d upétrole .
I.2. Caractéristiques d’un système pétrolier
U n systèm e pétrolie r e std éfini c om m e un bassin séd im e ntaire ou une portion d 'un
bassin séd im e ntaire où l’on trouve à la fois le s élém e nts (roc he m ère , roc he rése rvoir, roc he
c ouve rture e t piège s) e t le s proc e ssus (e xpulsion e t m igration se c ond aire ) (figure I.1)
néc e ssaire à la génération, la m igration, l’ac c um ulation e tla prése rvation d upétrole e td ugaz.
[4]
Pour que le systèm e pétrolie r fonc tionne , le s roc he s d oive ntavoir d e s propriétés
physique spartic ulière s:
 Pour la roc he m ère , il fautune roc he ric he e n m atière organique (une m aturation
the rm ique ad équate);
 Pourle sroc he srése rvoire tc ouve rture , c e sontle spropriétésphysique sd e la porosité
e td e la pe rm éabilité quisontim portantes.[5]

3
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

Figure I.1 : Représentation simplifiée d’un système pétrolier. [4]

I.3. Définition des hydrocarbures


L e s hyd roc arbure s sontd e s c om posés organique s c onstitue ntle s élém e nts e sse ntie ls
d e spétrole s c ontenante xc lusive m e ntd e satom e sd e c arbone s« C » e td ’hyd rogène « H».L e
term e hyd roc arbure e stun term e générique quid ésigne le sm élange sd e c om posésorganique s
prése ntsd ansd e sm atière sgéologique sc om m e l’huile , le bitum e e tle c harbon oud érivésd e
c e sm atière s.
En fonc tion d e la nature d e la roc he d ans laque lle ils sontpiégés; le s hyd roc arbure s
sontc lassése n d e ux c atégorie s:

 L e s hyd roc arbure s c onve ntionne ls: R e groupe nt d e s huile s m inérale s liquid e s ou
quasim e ntliquid e s, oud ugaz égale m e ntappe lé m éthane (CH4), quipe utêtre e xtraits
d e rése rvoirssouterrainsc ontenantle shyd roc arbure sainsique le sim pure tésassoc iée s
telle s que d u soufre e td e s partic ule s m étallique s, pard e s m éthod e s d e forage d ites «
c lassique s» ;
 L e s hyd roc arbure s non c onve ntionne ls: nous c onsid érons un hyd roc arbure c om m e
non-c onve ntionne ld èslorsque :
o Se s c arac téristique s physique s e td e stoc kage im plique ntun c oûtéle vé d e
prod uc tion (>40$/b);

4
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

o L e srisque souim pac tse nvironne m e ntaux assoc iéssontéle vés;


o Il e st stoc ké d ans une roc he c om pac te qui im pose l’utilisation d e la
frac turation hyd raulique .[6]
I.4. Principales familles d'hydrocarbures
Elle s se d ivise nte n plusie urs fam ille s c him ique s se lon le ur struc ture . T outes c e s
struc ture ssontbasée ssurla tétravale nc e d uc arbone ; parm ile sprinc ipale sfam ille son c ite :
I.4.1. Les gaz
Ce sont d e s m élange s c om ple xe s d 'hyd roc arbure s, c ontenant e sse ntie lle m e nt le s
pre m ie rsélém e ntsd e la série paraffinique « A lc ane s: CnH2n+ 2 », à savoir:
 L e m éthane CH4 ouC1;
 L 'éthane C2H6 ouC2;
 L e propane C3H8 ouC3; Gaz d e pétrole liquéfié
 L e butane C4H10 ouC4. (GPL )

Ce sélém e ntssontgaze ux d ansle sc ond itionsatm osphérique s, ilspe uve ntc ontenire n
outre d 'autre shyd roc arbure s, d e l'azote, d e l'hyd rogène , d u gaz c arbonique e td e l'hyd rogène
sulfuré.
L e sgaz nature lsque l’on re nc ontre d ansle sbassinsséd im e ntaire sse prése ntent:
 Soitse ulse n gise m e ntsd e gaz ind ivid ualisés;
 Soit assoc iés à d e s gise m e nts d e pétrole , saturés e n gaz, ou sous-saturés e t
e sse ntie lle m e nte n solution d ansla phase liquid e .[7]

I.4.2. Le pétrole brut


L e pétrole c om m e une sourc e d ’éne rgie , e sttiré d um ot latin « pe tra e tole um » soit«
huile d e pie rre », e stune roc he liquid e ouhuile m inérale nature lle c om bustible d e c oule urnoir
d ouée d ’une od e urc arac téristique plusoum oinsprononc ée e td ’une d e nsité d e 0,8à 0,95.
L e pétrole c ’e stun m élange d ’hyd roc arbure s(m oléc ule sform ée sd ’atom e sd e c arbone
e t d ’hyd rogène ) e t d e m oléc ule s, appe lée s résine s e t asphalténe s, c ontenant égale m e nt
d ’autre satom e s, princ ipale m e ntd e soufre d e l’azote e td e l’oxygène .
L e pétrole pe utêtre e xtraite traffiné pourprod uire d e sc om bustible sc om m e l’e sse nc e ,
le kérosène , le d ie se l… [8]

5
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.4.3. Hydrocarbures solides


Générale m e nt, on d ésigne sousle nom d 'asphaltesoud e bitum e s, d e sprod uitsplusou
m oins solid e s.L e term e paraffine d ésigne d e s c om posés paraffinique s au-d e là d e C16 ; O n
d istingue :

 L e s hyd rates: D ans c e rtaine s c ond itions d e basse tem pérature e td e pre ssion, le
m éthane pe utpréc ipitere tc ristallise rsousform e d 'hyd rate d e m éthane , une m oléc ule
d e m éthane se liantà six m oléc ule sd 'e au.
 L a fam ille d e s bitum e s: sont d éfinis c om m e d e s m élange s visque ux nature ls
c om posésprinc ipale m e ntd 'hyd roc arbure slourd s, e tparfoisd e prod uitssulfure ux.[9]

I.5. Origine des hydrocarbures


L e s rapid e s transform ations c him ique s e t m éc anique s d u pétrole d éve rsé d ans
l’e nvironne m e ntterre stre , d ufaitd e sm éc anism e sd ’altération (évaporation, d issolution, photo
oxyd ation, biod égrad ation… ), sontsouve ntun obstac le à la d éterm ination d e son origine .Par
c onséque nt, si un pétrole ne pe utêtre rapid e m e ntanalysé après son introd uc tion d ans le
m ilie unature l, son id e ntific ation d e vie nttrèsd iffic ile .[10]
L e shyd roc arbure sd ansl’e nvironne m e ntpe uve ntavoirplusie ursorigine s:
I.5.1. Les hydrocarbures fossiles
Q ui provie nne ntd e la d éc om position d 'une grand e quantité d e m atière organique
c oinc ée e ntre d e ux c ouc he s séd im e ntaire s. Ce la d e m and e d e s c arac téristique s géologique s
passée sspéc ifique sc e quie xplique la faible quantité d e re ssourc e sd isponible s.[11]
I.5.2. Les hydrocarbures actuels
Q ui sontprod uits pard e s bac térie s; c e s d e rnière s pe rm e ttantla d éc om position d e la
m atière organique .Ce tte prod uc tion a lie ue sse ntie lle m e ntd ansle szone shum id e s(tourbière s,
m arais) e te n quantité lim itée .L e c hange m e ntc lim atique pourraitac c roitre c e tte prod uc tion
d ans le s zone s ac tue lle m e nt ge lée e t re lâc he r d e grand e s quantités d e m éthane d ans
l'atm osphère terre stre c e quiac c e ntue raitd 'autantplusl'e ffe td e se rre .[12]
I.6. Processus de formation des hydrocarbures
L e s hyd roc arbure s sontle résultatd e la transform ation, au c ours d e l’e nfouisse m e nt,
d e sséd im e ntsric he se n m atière organique (d ébrisd e végétaux e tplanc ton); le urm éc anism e
d e c onstitution e nglobe troisnotionse sse ntie lle squisont:

6
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.6.1. Notion de roche mère


L e shyd roc arbure spre nne ntnaissanc e d ansd e sform ationsséd im e ntaire sargile use se t
/ouc arbonatée sric he se n m atière organique e tsoum ise sà une c e rtaine d iage nèse .O n qualifie
c e sform ationsd e roc he sm ère s.

L a roc he m ère e stun élém e nte sse ntie l d ans le systèm e pétrolie r, c arc ’e stl’usine à
pétrole e tà gaz.L e s séd im e nts ric he s e n m atière s organique s se sonttransform és e n roc he s
(figure I.2), c e la signifie ; que la m atière organique fossile d ans le s roc he s séd im e ntaire s se
prése nte soitsous form e d ispe rsée e td épasse rare m e nt5% e n c arbone organique pourle s
shale s, soitsousform e ac c um ulée pourle sc harbons.

L e s shale s c ontenantau m oins 2% e n c arbone organique sontc onsid érés c om m e d e


bonne sroc he sm ère spétrolière s.Ce pe nd ant, toutesle sroc he sm ère sne sontpaséquivale ntes
e tle ur c apac ité à génére r d u pétrole ne d épe nd pas unique m e ntd e la tene ur e n c arbone
organique m ais d e la nature d e la m atière organique e td e s c ond itions d e d épôte td e
séd im e ntation.

U ne roc he ric he e n m atière organique e stappe lée roc he m ère . L e pétrole e tle gaz
nature l prése ntsd ansla roc he m ère subisse nthabitue lle m e ntune c om pre ssion quile sforc e à
suivre d e s voie s d e passage pore use s jusqu'à c e qu'ils soie ntpiégés d ans d e s form ations
roc he use splusrésistantese tplusd e nse s, le sque lle sjoue ntle rôle d 'age ntd e re c ouvre m e ntou
d e roc he c ouve rture . À m e sure que le pétrole s'ac c um ule , un rése rvoir se form e sous la
surfac e .[13]

7
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

Déposition des
déchets organiques

L’accumulation
des sables et

Roche mère

Figure I.2 : Composition de la roche mère. [14]

L 'évolution géologique d e sroc he sm ère spe utêtre résum ée e n troisphase se sse ntie lle s:

I.6.1.1. La diagenèse
A u c ours d e laque lle la rupture d e liaisons instable s au se in d u kérogène (c raquage
prim aire ) va ind uire la prod uc tion d e H2O e tCO 2 m ais aussi d e c om posés lourd s (résine s e t
asphalténe s)à une tem pérature varie e ntre 10 à 80°C.

A utre m e nt d it la d iagénèse e st c onsid éré c om m e une phase d e d égrad ation


bioc him ique à l'interfac e e au-séd im e nt où la M O subit princ ipale m e nt une ac tion
m ic robiologique .C'e std urantc e tte phase que se form e notam m e ntle m éthane biogénique lié
à l'ac tion d e sbac térie sm éthanogène s.[13]

I.6.1.2. La catagenèse
L a c atage nèse où « fe nêtre à huile » c orre spond à la phase d ’une intense d égrad ation
d ukérogène e n raison d e la rupture d e sliaisonsstable sC-C à une tem pérature varie e ntre 80 à
120°C, e lle se form e pard e ux sortesd e c raquage :
 Craquage (prim aire ) d u kérogène c arac térisé par la form ation d e pe tits ac id e s, d e
résine s e td ’asphalténe s jusqu’à épuise m e ntd e s atom e s d e O e tN aussi la form ation
d e shyd roc arbure slourd se tliquid e s(pétrole s).
 Craquage (se c ond aire ) d e l’huile e td u kérogène m e ntionné par la form ation d e s
hyd roc arbure s lége rs e t gaze ux (m éthane ) e t résid u c arboné d e plus e n plus

8
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

arom atique . L e bitum e néoform é va égale m e ntse d égrad e re n c om posés d e faible s


m asse spuise n gaz hum id e s[14]

I.6.1.3. La métagenèse
L a m étage nèse où « fe nêtre à gaz », d ansc e stad e e tà c ause d e la grand e augm e ntation
d e la tem pérature le shyd roc arbure sliquid e s(pétrole ) générésd ansla c atage nèse se c raque nt
e n hyd roc arbure s gaze use s (gaz se c s) a une tem pérature varie e ntre 120 à 200°C. L a
c om position d e sprod uitsissusd uc raquage tend progre ssive m e ntve rsc e lle d um éthane .
L a d ém éthylation d u kérogène joue aussi d ans c e stad e un rôle im portantd ans la
génération d um éthane .D e sgaz non hyd roc arbonés(H2O , CO 2, N 2)sontgénérése n raison d e
la d égrad ation tard ive d e liaisonshétéroatom ique le splusstable s.[15]

I.6.2. Notion de maturité des roches mères


L a tene ure n c arbone organique (CO T ) e tla qualité pétroligène d e la roc he m ère e st
ind iquée parl'ind e x d 'hyd rogène (IH), le nive aud e m aturité e stl'un d e sparam ètre sc le fsd ans
l'évaluation d u potentie l pétroligène d 'une roc he m ère .Il d onne une ind ic ation surle d e gré
d 'évolution the rm ique d e la M O .
Il e xiste plusie urs approc he s pour évalue rle nive au d e m aturité d 'une roc he m ère ;
parm ile splusutilisée son pe utc iter: [16]
I.6.2.1. La réflectance de la vitrinite
L a réfle c tanc e d e la vitrinite parm éthod e optique c ’e stla réfle c tanc e d e la lum ière par
un m atérie lc arboné trad uitsa struc ture m oléc ulaire , on parle aussid upouvoirréfle c teurd e la
vitrinite ; la vitrinite e stun m ac éral qu’on trouve abond am m e ntd ansle sm atière sorganique s
d ’origine c ontine ntale .
C’e st une m éthod e pe rm e t d ’e nre gistré au trave rs d e s propriétés physique s e t
c him ique s d e la vitrinite l'évolution d e s c ond itions the rm ique s au se in d e s bassins
séd im e ntaire s.[17]

I.6.2.1. Le Tmax du Rock-Eval


C’e stla m éthod e la pluspréc ise e tla plus c om plète quise base surle phénom ène d e
pyrolyse ; c onsiste à c hauffe re nviron 100 m g d e roc he broyée sous c ourantd e gaz ine rte
(hélium ).
C’e stune tec hnique d e c raquage « non pas d u kérogène m ais d e la roc he » à une
tem pérature m axim ale quie stla T °d ufouratteinte ausom m e td upic S2(figure I.3) soitau

9
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

m om e ntd u m axim um d e prod uc tion d e s hyd roc arbure s.Ce param ètre e stun ind ic ateurd u
d égrée m aturation d e la M O .
L a Tm ax , pe rm e tla c arac térisation d e s hyd roc arbure s libre s « gaz e thuile » c ontenus d ans
l’éc hantillon d e roc he .[18]

Figure I.3 : Exemple d’enregistrement appelé pyrogramme – obtenu au cours de la


pyrolyse Rock-Eval. [20]
S1: Hyd roc arbure slibre s.
S2: Hyd roc arbure spyrolysable s.
S3: CO 2 issud uc raquage d ukérogène .
I.6.3. Migration des hydrocarbures dans les réservoirs
U ne foisform és, le shyd roc arbure ssonte xpulsésd e la roc he m ère e tm igre ntve rsd e s
roc he sà plusforte porosité appe lée sroc he srése rvoirs.
L ors d e la form ation d e l’huile e td u gaz à partir d u kérogène , le s gouttele ttes
d ’hyd roc arbure sontd issém inée sd ansla roc he -m ère e tne pourraie ntpasêtre e xploitée ssid e s
phénom ène sd e m igration e td e c onc e ntration ne s’étaie ntpasprod uits(figure I.4).
O n d istingue générale m e ntd e ux phase sd e m igration (figure I.6):

10
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

Figure I.4: Processus de migration à l’échelle microscopique. [20]


I.6.3.1. La première migration
L a pre m ière m igration n’e st pas une véritable c irc ulation, il s’agit d ’un sim ple
d éplac e m e ntd upétrole d e la roc he origine lle où ils’e stform é; soitlatéral, soitve rsle hautou
ve rs le bas, pour s’ac c um ule r d ans un rése rvoir voisin prim aire , e tc e , sous l’e ffe td e la
c om pac tion.
A ufure tà m e sure d e la c om pac tion, la pe rm éabilité d im inuant, le sfluid e sne pe uve nt
plusêtre e xpulsésasse z rapid e m e nt.Sila pre ssion quie n résulte vie ntà e xc éd e rla résistanc e
m éc anique d e la roc he , ilse prod uira d e sm ic rofissure squipe rm e ttrontle d épartd ’une phase
huile ougaz ve rsun rése rvoir, jusqu’à c e que la pre ssion soittom bée au-d e ssousd e son se uil,
le sfissure sse c olm atente tun nouve auc yc le re c om m e nc e (figure I.5).[19]

Figure I.5 : Processus de migration primaire. [21]

11
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.6.3.2. La migration secondaire


L e pétrole e xpulsé (m élangé à d e l’e au e td u gaz d issous) a tend anc e à re m onter
jusqu’à la surfac e d e la terre ave c d e faible d e nsité, pourqu’ilpuisse s’éc happé trèsle ntem e nt
à trave rsle sc ouc he sséd im e ntaire spe rm éable savoisinantla roc he -m ère .
Sac hantque , la m igration se c ond aire d upétrole n’e stpasarrêtée parun obstac le c ’e st-
à-d ire que le pétrole finitparatteind re le spre m ie rsm ètre sd usol, où ile std égrad é e n bitum e s
sous l'ac tion d e bac térie s parc onséque nt, le s c om bustible s fossile s prod uits sontalors d e s
pétrole s d its « lourd s » ou « e xtra-lourd s » e td e s sable s bitum ine ux. Ils pe uve ntêtre
égale m e nt utilisés c om m e d e s ind ic e s d e surfac e pour d étec ter un bassin séd im e ntaire
susc e ptible d e c ontenird upétrole , lorsd e prospe c tionsréalisée sparl’ind ustrie pétrolière .[20]
Parfois, la m igration d u pétrole brutve rs la surfac e e ste m pêc hée parune form ation
géologique im pe rm éable , c om m e une c ouc he d e se lpare xe m ple , appe lée « roc he -c ouve rture »
(égale m e ntqualifiée d e « roc he im pe rm éable »).U ne ac c um ulation d e pétrole assoc iée à d e
l’e au e td u gaz se form e d ans la c ouc he pe rm éable sous-jac e nte c réantainsi une roc he -
rése rvoire n d e ssousd e la roc he -c ouve rture .
D ans c e rése rvoir pore ux, le gaz s’ac c um ule au-d e ssus d u pétrole brut, le que l se
re trouve au-d e ssusd e l’e aue n raison d e sd e nsitésre spe c tive sd e c e sprod uits(le gaz nature l
e stpluslége rque le pétrole , lui-m êm e pluslége rque l’e au).

I.6.3.3. Dismigration

Sile shyd roc arbure s, e n d éplac e m e nt, ne re nc ontre ntauc un obstac le pourle sstoppe r,
ilsc ontinue rontle urc he m in quipe utle sm e ne rjusqu’e n surfac e .[21]

12
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

Figure I.6 : Explication du processus de migration à l’échelle du gisement. [21]

I.6.4. Formation d'un piège


L a m igration d e shyd roc arbure sse faitgrâc e aud éplac e m e ntd e l’e aud ansle sform ations
roc he use s.
En e ffe t, le s e aux souterraine s se trouve ntnon se ule m e ntd ans le s c ouc he s supe rfic ie lle s
m ais égale m e nte n grand e profond e ur où e lle s c irc ule nttrès le ntem e nt. Ce sonte lle s qui e n
m igrante ntraîne ntle sgouttele ttesd ’hyd roc arbure s.
Ile xiste d e ux grand e sfam ille sd e piège s:
 L e spiège sstruc turaux liésà la tec tonique (plis, faille );
 L e spiège sstratigraphique soù la tec tonique ne joue plusqu’un rôle néglige able , e tqui
sont d us princ ipale m e nt à d e s phénom ène s d ’ord re lithologique (pe rte d e
pe rm éabilité), séd im e ntaire (bise aux, le ntille s, réc ifs, d isc ord anc e )(figure I.7).[22]
L e sc hém a c i-d e ssous (figure I.8), d éc ritune situation c om m une e tre c he rc hée où le
piège c onstitué parle s roc he s rése rvoirs e stsitué au som m e td e plis antic linaux où alterne nt
roc he s pe rm éable s (roc he s rése rvoirs) e troc he s im pe rm éable s (roc he s d e c ouve rture ). O n
trouve égale m e ntd ’autre ssituationspropic e sà la form ation d e piège s:

13
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

 Couc he pe rm éable c oinc ée sousd e s c ouc he sim pe rm éable sd ansun bise auform é par
le d éplac e m e ntd e c ouc he sà la fave urd ’une faille ;
 L e ntille ssable use sc ontenue sd ansd e sc ouc he sim pe rm éable s(figure I.9);
 piège sassoc iésà d e sd ôm e sd e se lim pe rm éable s(figure I.10).[23]

Figure I.7 : Description d’un piège stratigraphique. [22]

Figure I.8 : Piège structurale anticlinal. [23]

14
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

Roche imperméable de
couverture

Roche réservoir de gaz

Roche réservoir d’huile

Eau

Figure I.9: Description d’un piège structurale. [21]

Roche imperméable de
couverture

Roche réservoir de gaz

Roche réservoir d’huile

Dôme de sel imperméable

Figure I.10 : Description d’un piège liée à la présence de couverture salifère


imperméable « piège mixte ». [22]

15
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.7. Processus schématique de formation des hydrocarbures

Existence de La Matière Organique

Milieu Lagunaire Ou Marin Peu Profond Proche de la Côte

M.O animale

M.O végétale

Plancton

Changement brusque des conditions de vie


(T° ou salinité des eaux, manque d’O2 ou nourriture)

Mort Brutale Du Plancton

Chute vers le fond

Accumulation De La Matière Organique

Conservation De La Matière Organique

- Protection de la M.O par les sédiments (Isolation des conditions oxydantes


de surface => la dégradation)
- Conditions réductrices
- Enfouissement rapide Mélange de sédiments avec la M.O =>
boue sédimentaire riche en M.0

Transformation De La Matière Organique

Action des bactéries


Action de la diagenèse: T° et P
Figure I.11: Processus de formation des hydrocarbures. [24]

16
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.8. Historique de pétrole


L e pétrole e stre péré la pre m ière foisauM oye n-O rie ntà la surfac e d e la terre .
En 1852 la d éc ouve rte d u kérosène ou ‘
’pétrole lam pant’’qui e stutilisé pour l’éc lairage
augm e nte l’utilisation d uPétrole .
En 1859 forage d u pre m ie rpuits d e stiné à la prod uc tion d e pétrole parle ‘
’c olone l D rake

‘d ansl’étatd e Pe nnsylvanie e n U SA .[24]

D èsle sannée s1950 le pétrole c onstitue ntla pre m ière sourc e d ’éne rgie d ansle m ond e ,
à la m êm e périod e on e stm arquée la d éc ouve rte d e très ric he gise m e ntd u pétrole d ans la
région d u‘
’Golfe pe rsique ’’.

En 1970 à 1980 la c onsom m ation m ond iale d upétrole c om m e sourc e d e prod uits c him ique s
c roitd e 11% .[25]

D ès l’antiquité, le pétrole a été d ans d ive rs d om aine s: il e st utilisé c om m e


m éd ic am e ntm irac le e tc om m e arm e d e gue rre e tre vêtem e ntétanc he . Etac tue lle m e ntle
pétrole e stlarge m e ntutilisé, on utilise le s frac tions d u pétrole c om m e le naphta, e sse nc e
supe r, le kérosène , le gasoil… [26]

I.9. Présentation de la D.R.G.B


L ’une d e s d ire c tions opérationne lle e tla d ire c tion régionale d e Be jaia.Com posant
l’ac tivation transportparc analisation d e SO N A T R A CH ave c région d ’A rze w , d e Skikd a e t
Haoud -El-Ham ra e tA in-A m e nas.
L a d ire c tion régionale d e (D R G Be jaia) se trouve à proxim ité d u portc e qui lui
pe rm e td ’e xporterle s prod uitpétrolie rs plus fac ile m e ntau m oye n d e s navire s; c ontie ntun
laboratoire d e c ontrôle d e qualité ou le s tec hnic ie ns fontd e s analyse s surle pétrole brutqui
arrive d usud aprèsavoirtrave rsé le squatre stationsquisont:

 Haoud ElHam ra;


 O ue d souf;
 Biskra ;
 M ’sila ;
 BéniM ansour;
 Be jaia (T M B).

17
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.10. Composition du pétrole brut


L e pétrole brute stc onstitué e sse ntie lle m e ntd ’hyd roc arbure s d e toutes sortes ayants
d iffére ntes c arac téristique s physic o-c him ique on d istingue e sse ntie lle m e nt 3 groupe s
princ ipaux.[27]
er
1 Série : Hyd roc arbure sac yc lique ssaturés

Ce tte série c onsid érée c om m e la plusim portante e stappe lée égale m e nthyd roc arbure s
paraffinique s ou alc ane s, ils sontc onstitués d ’atom e s d e c arbone s lie r a l’hyd rogène soit
linéaire m e ntou d ’une façon ram ifié, ils sontd e form ule s générale CnH2n+ 2 e xe m ple : le
m éthane CH4.Parm ic e sliquid e s, on d istingue le se sse nc e s, le pétrole lam pant, le kérosène , le
gasoile tm azout, huile d e graissage .[28]
éme
2 Série : Hyd roc arbure sc yc lique ssaturés

Ce sontle s hyd roc arbure s naphténique s ou c yc lo-alc ane s, ils sontcom posés d e s
c haîne sd ’atom e sd e c arbone fe rm ée se n c yc le , surle sque lle spe uve nts’introd uire d e sc haîne s
linéaire s.Ilsd e form ule générale Cn H2n.[29]
éme
3 Série : Hyd roc arbure sc yc lique snon saturés

Sontplusc onnussousle nom d ’hyd roc arbure sarom atique s, c e sontd e sm oléc ule squi
c om portentle c yc le d ube nzène C6H6, surle que ld ’autre sc haîne sc arbonée spe uve nts’ajouté.
Ce shyd roc arbure sd e form ule générale Cn H2n-6 pare xe m ple : L e xylène C8H10 [30]

L e pétrole c ontie ntaussid ’autre c om posésà partle shyd roc arbure stelle que :
 Les composées soufrées : 0,05% - 6% en masse

L e s c om posés soufrés sontprése nts d ans le pétrole brutsous form e d e c om posés


organique s soufrés, le sulfure d ’hyd rogène H2S e st le se ul c om posé non organique prése nt
d ans le brut.L e sc om posésorganique ssoufréssontgénérale m e ntc lassése n d e ux groupe sle s
c om posésac id e se tle sc om posésnon ac id e s.

 L e s c om posés ac id e s R -SH : sontle s thiols (m e rc aptans) c e sontd e s c om posés


c orrosifsd e forte od e ur;
 L e sc om posésnon ac id e s: Ce sontle sthiophène s, le ssulfid e se tle sd isulfid e s.[31]

L e sc om posésoxygénés: 0,05à 1,5% e n m asse .

18
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

L e sc om posésazotés: 0,1à 2% e n m asse .

L e s organom étallique : d ans le s frac tions le s plus lourd e s tels que résine s e tasphalténe s se
trouve ntd e satom e sm étallique sc om m e le nic ke le tle vanad ium .Ilsappartie nne nte n partie à
d e sm oléc ule sd e la fam ille d e sporphyrine s(figure I.12).[32]

Figure I.12 : Les composés du pétrole brut. [32]

I.11. Caractérisation physico-chimique du pétrole


L e pétrole e stun m élange d 'hyd roc arbure s ave c d e spropriétésphysic o-c him ique squi
pe uve ntvarie rd 'un gise m e ntà l'autre .[33]
L e spropriétésphysique se tc him ique sd e pétrole sbrutsvarie ntc onsid érable m e nte td épe nd e nt
d e la c onc e ntration d e sd ive rstype sd e shyd roc arbure s.[34]
L e spropriétésd u pétrole vontêtre im portantesd upointd e vue d u transportc are lle s
vontlim iterle spossible sd e stinations.Chaque c e ntre d e traitem e ntoud e raffinage d e pétrole
e stc onçu pourtraiterd e s type s d e pétrole ave c d e s propriétés spéc ifique s, souve ntave c une
m arge d e toléranc e asse z grand e .[35]
M isà partla d e nsité, la tension d e vape ur, tene ure n séd im e nte te n se lse tla tene ure n
soufre quise rontd étaillésd ansle c hapitre IIon pe utc iterle spropriétéssuivantes:

19
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.11.1. La composition chimique


L a c om position c him ique d upétrole va d épe nd re d e la proportion d e sd iffére ntstype s
d 'hyd roc arbure sprése ntsquipe utêtre d e type paraffinique , naphté-nique ouarom atique .[36]
I.11.2. Teneur en azote
Générale m e ntprése ntante n faible quantité (0,1% ).L e s pétrole s bruts re nfe rm e ntd e s
hyd roc arbure s azotés sous form e basique « quinoléine , iso quinoléine , pyrid ine … » O u
ne utre « pyrole , ind ole , c arbazole … ».[37]
Ce s c om posés pe uve ntêtre m alod orants « quinoléine », ou avoirune od e uragréable
« ind ole ».Ilsse d éc om pose ntsousl’ac tion d e la c hale urpourd onne rd e sbase sorganique sou
d e l’am m oniac , qui réd uise ntl’ac id ité d e s c atalyse urs d e s unités d e transform ation ou d e
c onve rsion « réform age , c raquage » e tac tive ntla form ation d e s gom m e s d ans le s d istillats
« kérogène , gazole s».[38]
I.11.3. Teneur en oxygène
L a tene ure n c om posésoxygénésvarie d e « 0,03à 3% ».
L e sbrutsc ontie nne ntgénérale m e ntm oinsd ’oxygène que d e soufre .Bie n que pe uabond ant,
l’oxygène pe utjoue run rôle non néglige able e n partic ulie r, ile stre sponsable d e l’ac id ité d e s
pétrole s.O n trouve l’oxygène d ans:
 L e s phénole s form és parla substitution d ’un hyd roxyd e (O H) à un hyd rogène d ’un
c yc le arom atique ;
 L e s furane s e tbe nzofurane s d ans le sque ls un c yc le oxygéné e stc ond e nsé à un ou
plusie ursc yc le sarom atique s;
 L e sac id e sc arboxylique s: R -CO O H.[39]
I.11.4. Point d’éclair
L e pointd ’éc laire std éfini c om m e étantla tem pérature m inim ale à laque lle il faut
porterun éc hantillon d e brutpourc e que le s hyd roc arbure s lége rs parc e lui-c i se brule ntau
c ontac td ’une flam m e .ainsi c e tte c arac téristique e stun param ètre à c onnaitre lors d e la
m anipulation d ’un brutnotam m e nte n c e quic onc e rne le sc ond itionsd e stoc kage .[40]
A utre m e ntd itle pointd ’éc lairm e sure la tend anc e que possèd e un prod uitpétrolie rà
form e rave c l’airun m élange inflam m able .C’e stune d e spropriétésqu’ilfautc onsid ére rpour
évalue rle srisque sd ’inflam m abilitésd ’une c oupe pétrolière s.
L e slim itesd ’inflam m abilité d ’un hyd roc arbure d épe nd e ntd e sa nature c him ique e td e
sa m asse m olaire .[41]

20
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.11.5. La viscosité
L a visc osité e st une grand e ur physique d éterm inée par la m e sure d u tem ps
d ’éc oule m e ntd u pétrole brutd ans un tube c apillaire d e longue urd onnée à une tem pérature
bie n d éterm inée :
L a visc osité d upétrole va affe c terla fac ilité ave c laque lle ilpe utêtre transporté.
L a m e sure d e la visc osité d u pétrole brut à d iffére ntes tem pérature s e st
partic ulière m e nt im portante pour le c alc ul d e s pe rtes d e c harge d ans le s pipe line s, le s
tuyauterie s e tle s c ond uites d e raffine rie s ainsi que pourla spéc ific ation d e s pom pe s e td e s
éc hange urs.[42]
I.11.6. Point d’écoulement
L e pointd ’éc oule m e ntd ’un pétrole brute stla plus basse tem pérature à laque lle un
pétrole brut s’éc oule e nc ore lors qu’il e st re froid i sans agitation, d ans d e s c ond itions
norm alisée s.Ce te ssai c arac térise soitla tene ure n frac tions lourd e s, soitind ique la quantité
d e s longue s c haine sparaffinique (la c ire d e pétrole )c ontenue sd ansle brut.
L a c onnaissanc e d u pointd ’éc oule m e nte stim portante pourla d éterm ination d e s c ond itions
d e pom page d u brut e n hive r e t aussi pour d onne r une ind ic ation approc hée sur le ur
pom pabilité.[43]
L orsqu’un pétrole brute ste xposé aufroid , on n’obse rve pas, c om m e pourun prod uit
pur, un passage ne td e l’étatliquid e à l’étatsolid e .Il apparaitd ’abord une augm e ntation plus
au m oins im portante d e la visc osité, puis si l’abaisse m e ntd e tem pérature e stsuffisant, le s
pétrole sbrutsc e ssantd ’être d e sfluid e s, e ts’approc he ntd e l’étatsolid e e n s’épaissant.
D onc la c onnaissanc e d u passé the rm ique s d u pétrole brut e st très im portante : un
préc hauffage à 45 - 65ºC d im inue la tem pérature d u pointd ’éc oule m e ntc arle pétrole brut
c ontie ntd e s ge rm e s d e c ristaux d e paraffine s, e tc e ux –c i sontd étruits lors d u préc hauffage .
[44]
I.11.7. Le rapport H/C
L e rapportd unom bre d 'atom e sd 'hyd rogène à c e luid uc arbone e std ire c tem e ntlié aux
type sd 'hyd roc arbure squic om pose ntle pétrole .Ile staussie n re lation étroite ave c la
visc osité.
L e rapportd unom bre d 'atom e sd 'hyd rogène surle nom bre d 'atom e sd e c arbone , e st
trèse m ployé pourune pre m ière ind ic ation utile surla nature organique d upétrole .A insion
d ébouc he surune pre m ière c lassific ation d upétrole :
 L e sparaffinique , plutôtm oléc ule c haîne linéaire ;

21
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

 L e sasphaltique , plutôtm oléc ule c yc le ;


 L e sm ixtes, l'e nse m ble d e s2préc éd e nts.[45]
I.11.8. Taux de cendres
L e test ind ique la quantité d e sc om posésm étallique sprése ntsd ansle pétrole brut.
Le taux de c e nd re s e st d éterm iné par la c om bustion c om plète (c alc ination) d ’un
éc hantillon d e pétrole brut.[46]
I.11.9. Indice d’acide
L e s pétrole s bruts c ontie nne ntd e s ac id e s c arboxylique s. Ce ux–c i sontd osés par
ne utralisation ave c d e la potasse c austique ; le résultatd e l’analyse e ste xprim é e n m g d e
K O H/g d e brut.
Il y a lie u d e re m arque rparaille urs que la répartition d e s ac id e s n’e stpas uniform e
d ansun m êm e brut, puisqu’on e nre gistre e n générale une tene urm axim ale d ansle sfrac tions
d istillée se ntre 400 e t450ºC d e d e nsité m oye nne 0,950.[46]
I.11.10. Les courbes de distillation
U ne d e s pre m ière s c arac téristique s à obtenirsurle pétrole ou m êm e surun prod uit
pétrolie r, e stsa c ourbe d e d istillation.
Il s'agitd ’une graphique tem pérature d 'ébullition -volum e d istillé.Ce graphique e stobtenuà
la suite d 'une d istillation réalisée sans re c yc lage d e m atière e tse lon d e s norm e s préc ise s
(vitesse , pre ssion, appare illage ).[47]
L 'opération c onsiste à c hauffe r progre ssive m e nt l'éc hantillon d e pétrole qui va
s'évapore rprogre ssive m e nt.L a vape urform ée m onte, puis e lle e stre froid ie d ans un tuyau
réfrigéré pourêtre e nsuite re c ue illie d ansun réc ipie ntd e m e sure .
A près d istillation, on obtie nt la c ourbe qui pe rm e t notam m e nt d 'évalue r le s propriétés
fond am e ntale sd 'un pétrole .[48]
I.12. Quelques caractéristiques physiques des pétroles
L e sprinc ipaux c arac téristique d e brutm ontre ntque le spétrole sle splusc ourantssont
sous form e d ’un liquid e d 'origine nature lle , autre m e nt d it c e sont d e s huile s m inérale s
générale m e ntle urd e nsité varie e ntre 0,6 à 0,9 d ’un notre partL e urvisc osité s’appare nte à
c e lle d um ie lainsique le urm oléc ule ssontnon m isc ible sd ansl’e au.[49]

22
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

I.13. Classification du pétrole


T outproc e ssusd e form ation e stunique c e c id itqu’un gise m e ntd e pétrole c ontie ntun
m élange d ’hyd roc arbure s qui le c arac térise se lon l’histoire géologique d e la zone où il s’e st
d éve loppé.

N éanm oins, le s d e ux princ ipaux c ritère s pourc lasse rle s c e ntaine s d e bruts d iffére nts
quie xistentsontla d e nsité e tla tene ure n soufre , d e puisle pluslége re tle m oinssulfure ux qui
e stle c ond e nsâtjusqu'aupluslourd e tplussulfure ux quie stle brut.[50]

I.13.1. Selon la densité


Q uatre type sd e gise m e ntssontd éfinis(lége r, m oye n, lourd oue xtra-lourd e tbitum e ).
(table auI.1), Plusle pétrole brute stvisque ux, plusile st« lourd » :
 L e s gise m e nts d e pétrole lége r: A PI˃ 31,1, l’aspe c td u pétrole brutse rapproc he d e
c e luid ugazole .L e sgise m e ntssaharie nsprése ntentc e tte c arac téristique ;
 L e s gise m e nts d e pétrole m oye n : 22,3< A PI<31,1; la visc osité d u pétrole brute st
interm éd iaire e ntre le pétrole lége r e tle pétrole lourd . Il s’agitpar e xe m ple d e s
gise m e ntsd uM oye n-O rie nt;
 L e s gise m e nts d e pétrole lourd ou e xtra-lourd : 10 < A PI< 22,3, le pétrole brutne
c oule pratique m e ntpas à tem pérature am biante.L e s gise m e nts d ’A m érique d u sud à
titre d ’e xe m ple ;
 L e s gise m e nts d e bitum e : A PI<10 le pétrole brute sttrès visque ux voire solid e à
tem pérature am biante.L e sprinc ipale srése rve sd e c e type se trouve ntauCanad a.[51]
I.13.2. Selon la teneur en soufre
O n d itque le pétrole e stqualifié d e d oux (sue t) si sa tene ure n soufre e stinférie urà
0,5% poid sau-d e là d e c e tte vale uron d itqu’ile stqualifié d e sulfure m aisd ansle sraffine rie s
on utilise d e spétrole save c une faible tene ure n soufre sinon, on e stobligé d e faire appe là d e s
proc e ssussupplém e ntaire slorsd uraffinage .
D e s gise m e nts d e pétrole d oux sontnotam m e nttrouvés e n A frique , c e ux d e pétrole
sulfuré e n A m érique d uN ord (table auI.1).[52]
Tableau I.1 : Classifications de pétrole brut. [52]

Nom de pétrole Densité API Teneur en soufre Appellations


(% du poids)
Brent 38 0,4 L e ge rd oux

23
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

West-Texas 36,4 0,48 L e ge rd oux


intermédiation
Dubaï 31 2 M oye n soufré
West Texas Sour 30,2 1,5 M oye n soufré
Alaska north sloop 24,8 1,04 M oye n soufré

I.14. Processus de formation de pétrole brut


L e pétrole e st une roc he liquid e form ée par la transform ation d e m inusc ule s
organism e s végétaux e tanim aux m arins m êlés à d e la boue e td u sable à l'abri d e l'air; le ur
évolution d e c réation e stse c tionné e n d e ux phase sprim ord ialquisont:
I.14.1. L'accumulation de la matière organique, végétale essentiellement
L e pétrole e stissu d 'une le nte transform ation e td e réac tions nature lle s.L orsque le s
générationssuc c e ssive sm ouraie nt(d e svégétaux, m ic roorganism e se te spèc e splanc tonique s)
le urs re stes se d éposaie ntau fond d e s oc éans, ils s’ac c um ulère nte tse m élangère ntpour
form e rd e sc ouc he sd e sséd im e ntsric he se n m atière sorganique s: le K érogène .
Il e xiste d e ux sourc e sprinc ipale sd e séd im e ntsd ansun bassin oc éanique : la c harge terrigène
(apportée à la m e rparle sfle uve s) prove nantd e l’érosion d e sc ontine nts, quise d épose d ’abord surle s
d e ltas(1)e tquie ste nsuite d ispe rsée surle plateauc ontine ntal(2); puisfinale m e ntapportée aupie d d u
talus(3); la c harge alloc him ique (élém e ntc him ique initial)prove nantd ubassin m êm e , princ ipale m e nt
d e la c ouc he d e planc ton (figure I.13).
D e la m atière organique d 'origine végétale ou anim ale , Com posée d e c arbone , d 'hyd rogène ,
d 'azote e td 'oxygène , se d épose aufond d 'une zone d 'e auprofond e e n m êm e tem psque d usable e td e
la vase .
L 'ac c um ulation d e sc ouc he sd e kérogène augm e nte e n m asse , e tgrâc e aum ouve m e nt
d e s plaque s tec tonique s, c e s c ouc he s s'e nfonc e nt pe tit à pe tit d ans le sol). Plus e lle s
s'e nfonc e nt, plusla pre ssion e tla tem pérature d u m ilie usonthautes.L e kérogène subitd onc
une d éc om position the rm ique : la pyrolyse (d e struc tion par la c hale ur). [52]

I.14.2. Formation et Maturation de la matière organique


A u bout d e d izaine s d e m illions d 'année s, la transform ation d e s m atière s
organique s c om m e nc e sous l'influe nc e d e s age ntsbac térie ns e t d 'une augm e ntation d e la
tem pérature e td e la pre ssion (e nviron 3°C e t25 bars tous le s 100 m ).L 'azote e tl'oxygène
sontélim inés e td e s hyd roc arbure s gaze ux ou liquid e s se form e nt: c 'e stle gaz nature l e tle
pétrole .

24
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

M oins d e nse s que la roc he qui le s a vue s naître , le s hyd roc arbure s m igre ntve rs la
surfac e m aisd e sroc he sim pe rm éable se ntrave ntle urre m ontée .Ilsvontalorsêtre piégésd ans
une c ouc he pore use e tform e run gise m e nt, quire sse m ble à une gigantesque éponge im bibée
d e liquid e se td e gaz.L e gise m e ntc ontie nt, d e base n e au, d e l'e ausalée , d upétrole e td ugaz.
[53]

Figure I.13: Mécanisme de sédimentation. [53]


I.15. Conclusion
L e bute sse ntie l d e c e c hapitre e std e c om pre nd re , le lie n e ntre le s c arac téristique s
initiale s d e brutqui d épe nd antd u type d e la m atière organique e td e son e nvironne m e ntd e
d épôt.
Sil'origine organique d e shyd roc arbure se staujourd 'huiinc ontestable , la re c onstitution
d e s systèm e s pétrolie rs suppose la prise e n c om pte d e l'e nse m ble d e proc e ssus géologique
d e puisla ge nèse jusqu'à l'ac c um ulation d e shyd roc arbure s.

25
Chapitre I Généralités sur les hydrocarbures

N ousavonsaxé nosre c he rc he sd ansc e c ad re , surl'évaluation d e sm éthod e sd e c arac térisation


d ans le butd e d éterm ine rle s propriétés e tla c lassific ation d e brut.Ce c i nous a pe rm is d e
m ontre r l‘
utilité d e l’id e ntific ation d e la nature e t la c om position c him ique d e pétrole
pourun c ontrôle d e qualité ad m irable .
Ile stc laird onc que le spétrole sbrutsprése ntentune large d ive rsité d upointd e vue d e
le urpropriétésphysique e tc him ique ; telle que :
 L e tene ure n soufre ;
 L a c om position c him ique ;
 T aux d e c e nd re …

26
CHAPITRE III

RÉSULTATS ET DISCUSSIONS
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.1. Introduction
L 'établisse m e ntd e c ontrôle d e qualité d u pétrole obéità d e s e ssais parfaitem e nte t
rigoure use m e ntm isaupoint.T ousle sproc éd ésd e laboratoire sontbaséssurla c onnaissanc e d e
c e se ssaisstand ard isés, c 'e st-à-d ire surl'analyse stand ard d upétrole brut.
Ce tte analyse c ond uità la c onnaissanc e d e spropriétésphysique se tc him ique sd upétrole afin,
d ’am éliore rsa qualité.
L a c onnaissanc e d e s propriétés physique s d e s fluid e s e ste sse ntie lle à l’ingénie urd e
proc éd é c ar e lle lui pe rm e td e spéc ifie r, d im e nsionne r ou vérifie r le fonc tionne m e ntd e s
d iffére ntséquipe m e ntsd ’une unité d e prod uc tion.
D ans d e c e c hapitre , le s e ssais id e ntifiants notre éc hantillon sont, d ans un pre m ie r tem ps
abord és. N ous évoquons par la suite l’e nse m ble d e s tec hnique s d e c arac térisation
(spe c trosc opie IR e tspe c trosc opie U V – visible ).

II.2. Méthodes d’analyses


II.2.1.La densité « méthode de l’aréomètre »
L a c onnaissanc e d e la d e nsité a une im portante vale urc om m e rc iale c arla c otation d e s
pétrole sbrutsd épe nd e n partie d e c e tte propriété.L a d e nsité e ste xprim ée le plussouve nte n
d e grésA PI.
A u c harge m e nte tau d éc harge m e ntd e s pétrolie rs, la d e nsité d u brute stm e surée afin
d ’e xam ine r; sie lle e stc onform e auc ahie rd e sc harge sd ansle c asoù le paie m e ntse faitsurla
base d ubaril, oupourtransform e rc e volum e e n poid s, sile stransac tions sontbasée ssurun
prix à la tonne .
L a d e nsité pe utêtre d éterm inée e xpérim e ntale m e ntpartroism éthod e s:

 L a m éthod e d upyc nom ètre ;


 L a m éthod e d ud e nsim ètre éle c tronique ;
 L a m éthod e d e l’aréom ètre .

D ansnotre c asnousavonsutilisé la d e rnière m éthod e pourd éterm ine rla d e nsité se lon la norm e
A ST M 1298-99.[53]

27
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.2.1.1. But
L a d éterm ination d e la d e nsité a pourbutd e c onnaitre la m asse d e pétrole c ontenud ans
un bac , c onnaissantson volum e e tsa d e nsité on pe utfac ile m e ntd éterm ine rsa m asse parla
re lation suivante :

m (échantillon) =d*v (échantillon).


L e c alc ul d e la m asse e stind ispe nsable avantle c harge m e ntd e snavire s quise faitpar
tonnage .L e c harge m e ntse faitave c une m asse égale à c e lle que le navire pe uttransporter, ou
bie n un pe uinférie urà c e tte d e rnière .
L a d e nsité pe utaussinousre nse igne surla nature d upétrole e tnouspe rm e ttre d e c lasse r
approxim ative m e ntle spétrole sbruts:
 Pétrole slége rs: 0,76 ≤ d ≤ 0,82;
 Pétrole sm oye ns: 0,82≤ d ≤ 0,86 ;
 Pétrole sm oye nne m e ntlourd s: 0,86≤ d ≤ 0,90
 Pétrole slourd s: d ˃ 0,90.
II.2.1.2. Principe
L a m e sure d e la d e nsité s’e ffe c tue e n ém e rge antun aréom ètre (figure II.1) d ans une
éprouve tte c ontenantl’éc hantillon e n que stion, puis on lire la vale ursurl’aréom ètre après sa
stabilisation.[54]

Figure II.1 : Un Aréomètre. [54]

II.2.1.3. Aréomètre
L ’aréom ètre e stun instrum e ntpe rm e ttantd e m e sure rla c onc e ntration d 'un liquid e oula
d e nsité d 'un brut. L e princ ipe d e s c orps flottants régitle fonc tionne m e ntd e c e tappare il.

28
Chapitre II Méthodes d’analyses

L orsqu'un aréom ètre e stplac é d ans le pétrole , il m onte e td e sc e nd d ans le liquid e jusqu'à c e
qu'ilflotte libre m e nt.L e pointoù la surfac e d upétrole touc he la tige d e l'aréom ètre c onstitue la
m e sure d e la d e nsité d e l'éc hantillon. Ce sc orpssontsoum isà d e ux forc e sc ontraire s: le poid s
P d u c orps, forc e e xe rc ée au c e ntre d e gravité, e tla poussée d 'A rc him èd e , d irigée d e bas e n
haut, e xe rc ée auc e ntre d e poussée .
Pour une bonne le c ture d ’un aréom ètre (figure II.2), il suffit d e re m plir pre sque
totale m e ntl'éprouve tte ave c le brutpuis insére r l’aréom ètre progre ssive m e ntafin d 'éviter
d 'avoirtropd e m ousse .L e surplusd ébord e ra d e l'éprouve tte.O n pe utfaire tourne rl’aréom ètre
surlui-m êm e pourc hasse rle s bulle s, il d oitbie n flotterve rtic ale m e nte tne pas c olle raux
parois.
U ne foisstabilisé ; on re m arque ra la prése nc e d 'un m énisque à la surfac e d uliquid e , la
m e sure se faitsur la grad uation au nive au d e la ligne d e flottation d e l’aréom ètre , sous le
m énisque .[55]

Figure II.2 : Lecture d’un aréomètre. [55]


II.2.2. Teneur en l’eau et sédiment (BSW)
II.2.2.1. Teneur en eau des pétroles bruts
D ansle brut, l’e ause trouve e n partie d issoute e te n partie sousform e d ’ém ulsion plus
aum oinsstable ; c e tte stabilité e std ue à la prése nc e d ’asphalténe s, oud e c e rtainsage ntstensio-
ac tifsc om m e le sm e rc aptansoule sac id e snaphténique s.[56]
II.2.2.2. Teneur en sédiments « bottom sediments »
D e s prod uits solid e s non soluble s d ans le s hyd roc arbure s ou d ans l’e au pe uve nt
e ntrainés ave c le brut.Ce sprod uitsappe lés « séd im e nts» sontd e fine partic ule sd e sable , d e

29
Chapitre II Méthodes d’analyses

boue sd e forage , d e d ébrisd e roc he (fe ld spath, gypse … ), d e m étaux sousform e d e m ine rais, ou
à l’étatlibre c om m e le fe r , le c uivre , le plom b , le nic ke l, le vanad ium … prove nantd e
l’érosion d e s pipe line s, d e s bac s d e stoc kage , d e s vanne s ou d e toute autre tuyauterie que
trave rse le brut.
L a prése nc e d e telsprod uitsd ansle spétrole sbrutse ste xtrêm e m e ntgênante puisqu’ils
pe uve ntarrive rà bouc he rle stuyauterie s, e td étériore rla qualité d e brut.
Pe nd ant le stoc kage , le s séd im e nts d éc antent ave c l’e au, e t se d épose nt ave c le s
paraffine s e tle s asphaltes d ans le s bac s d e stoc kage sous form e d ’am as pâteux.L e nive au d e
séparation e ntre la partie e au- séd im e nts e tbrut, d oitêtre bie n c onnu afin d ’éviter d e le s
pom pe r, c ar le ur passage d ans le s unités d e raffinage e ntraine d e s irrégularités d e
fonc tionne m e nt, e tpe utm êm e pe rturbe rc onsid érable m e ntle urm arc he .
L a tene ure n e n e au e tséd im e nts d e s pétrole s bruts e stm e surée se lon une m éthod e
norm alisée (A ST M D 4007- 95); qui c onsiste à d éterm ine rle volum e d ’e au e td e séd im e nt
séparés d u brutpar c e ntrifugation e n prése nc e d ’un solvant(d u toluène ) e td ’un age ntd és
ém ulsionnant.[57]
II.2.2.2.1. But
L a d éterm ination d e la tene ur e n l’e au e t séd im e nt d ans le pétrole a un intérêt
éc onom ique c ar, un bon pétrole quirépond aux norm e s, e stc e luiquic ontie ntle m oinspossible
d e séd im e ntse td ’e au.Pourd éterm ine rc e param ètre , on utilise une c e ntrifuge use (figure II.3).

Figure II.3 : La centrifugeuse. [117]

30
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.2.2.2.2. Centrifugeuse
L a c e ntrifuge use d e paillasse e ffe c tue la d éc antation c e ntrifuge poursépare r, purifie re t
c ond e nse rle sgranule s(figure II.4), c e tte m anipulation pe utc onc e rne rtoutessortesd e liquid e s
e td 'éc hantillons à tester qui pe uve nt être d e s substanc e s pathogène s ou toxique s. Ce tte
c e ntrifuge use néc e ssite d ansnotre c asd e ux tube sd e form e poire id e ntique l’un e stre m plisd e
l’e aue tl’autre tube ave c d e pétrole ; d e telle m anière qu’ilsaurontle m êm e volum e , plac é ainsi
d ansd e ux portesd e tube sd e m êm e form e à l’intérie urd e la c e ntrifuge use (figure II.5).[58]

Figure II.4 : Dépôts des sédiments au fond de tube. [118]

Figure II.5 : L’emplacement des tubes à l’intérieur de la centrifugeuse. [117]

31
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.2.3. Mesure de la pression de vapeur (TVR)


L a pre ssion d e vape urd ’un pétrole brut, à la sortie d upuits, pe utatteind re 20 bars.Sion
d e vaitle stoc ke re tl’e xpéd ie rd ans c e s c ond itions, il faud raitutilise rd e s c apac ités épaisse s e t
lourd e s.Pourc e la, on am ène c e tte pre ssion a d e svale ursplusbasse s(< 1bar) e n séparantle s
c onstituants à forte tension d e vape ur, parune série d e d étentes (1a 4 bar) d ans d e s appare ils
appe lés « séparateurs», qui sonte n faitd e sim ple s c apac ités qui pe rm e ttentla séparation d e s
d e ux phase sliquid e e tvape urform é à la suite d e c e sd étentes.
L a phase vape urainsi prod uite e stappe lée « gaz assoc ié », la phase liquid e étantle
pétrole brutpropre m e ntd it.L a prod uc tion d e c e gaz e ste n général c onsid érée c om m e fatale ,
puisqu’une faible partie se ule m e nt e st ac tue lle m e nt valorisée , e t la quantité prod uite e st
re lative m e ntéle vé.
O n ad m e tgénérale m e ntque le spétrole sbrutsayantune tension d e vape ursupérie ure à
0,2barà 37,8ºC (100ºF).
A u c ours d e s d ive rse s m anipulations « re m plissage e tvid ange d e s c iterne s e td e s bac s
pare xe m ple ), on note d e s pe rtes d e s hyd roc arbure s lége rs.Ce s pe rtes sonte xprim ée s e n %
volum e liquid e .D ’aprèsN e lson e lle spe uve ntêtre évaluée sparl’équation :

Pertes (% volume) = TVR-1 ∕ 6

N B : L ’unité utilisé pourla d éterm ination d e la tension d e vape ure std e g/c m 2, m ais on pe ut
utilise rl’unité PSIave c 1PSI=70,305g/c m 2.[59]

II.2.3.1. Principe
A l’aid e d e la bom be a R e id , on introd uitnotre prod uite ton l’im m e rge d ans le bain
the rm ostatique e t, on note le résultataffic hé (figure II.6).

32
Chapitre II Méthodes d’analyses

Figure II.6 : Appareil de mesure de la tension de vapeur. [119]

II.2.3.2. Préparation de l’essai


II.2.3.2.1. Saturation par l’air de l’échantillon dans son récipient d’origine
A vanttout, on am ène l’éc hantillon e ntre 0 e t4ºC, le re tire rd ubain d e re froid isse m e nt.
O n ouvre ainsile réc ipie nte ton vérifie que le volum e qu’ilc ontie nte stbie n c om prise ntre 70
e t 80% d e sa c apac ité « pour laisse r éc happe r le s vape urs». Ensuite, on re nfe rm e
he rm étique m e ntle réc ipie nt, on l’agite fortem e nte ton le plac e d ansle bain d e re froid isse m e nt
e tc e la se faite n m inim um d e tem pspossible .
II.2.3.2.2. Préparation de chambre à air
O n re lie la c ham bre à aire tle m anom ètre « après l’avoirpurgé e trinc ée » ; puison le s
im m e rge pe nd ant10 m in aum inim um d ansle bain d ’e aum aintenuà 37,8ºC d e m anière que le
som m e tse trouve aum oinsà 25m m au-d e ssousd unive aud e l’e au.
II.2.3.2.3. Préparation de chambre à air réglage à température ambiante
Si on c hoisitune tem pérature d e préparation d e la c ham bre à air, la tem pérature
am biante se ra d éterm iné on purge e ton rinc e la c ham bre horizontale m e nt, on insérantainsi le
the rm om ètre soutenirparun bouc hon pe use rré (non étanc he à air) plac é surl’ouve rture d e la
c ham bre .O n ajuste le the rm om ètre afin qu’ilsoitd ansl’axe d e la c ham bre .

33
Chapitre II Méthodes d’analyses

L e the rm om ètre d oitêtre m aintenujusqu’à c e que la tem pérature soitc onstante à 0,5ºC
à pe uprès(pe nd antaum oins5m in), e tla d iffére nc e ave c la tem pérature am biante ne d oitpas
e xc éd e r1ºC.
L a tem pérature lue surle the rm om ètre se ra notée c om m e « la tem pérature initiale d e
l’air».
O n re lie rapid e m e ntla c ham bre à airà la c ham bre c arburant.
II.2.3.2.4. Détermination proprement dite
L a préparation d e l’appare il étant pre sque term inée , on re tire l’éc hantillon, on le
d ébouc he e ton y ad opte le sc onne c tionsspéc iale spourle transvase m e nt.
O n faite ntre rla tubulure d ansla c ham bre à c arburant, on re nve rse le toutd e telle sorte
que le réc ipie ntse trouve au-d e ssouse tque le tube ad d uc teurd ébouc he e nviron 5m n aufond
d e la c ham bre à c arburant.
O n d oitre m plir la c ham bre à c arburantjusqu’à c e qu’e lle d ébord e puis la tapoter
légère m e ntpours’assure rqu’ily a pasd e bulle sd ’air.
II.2.3.3. Montage de l’appareil
O n re lie im m éd iatem e ntla c ham bre à air m unie d e son m anom ètre à la c ham bre à
c arburant.O n e ffe c tue ainsic e tte opération pe nd ant20 S jusqu’a où la c ham bre à c arburante st
re m plie (figure II.7).

Figure II.7: Bombe a Reid. [119]

34
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.2.3.4. Introduction de l’appareil dans le bain thermostatique


A ve c un m anom ètre à bourbon on re tourne c om plétem e ntl’appare il pourre m plirla
c ham bre à air.O n agitervigoure use m e nt.O n plonge ainsil’appare il d ans le bain.O n s’assure
qu’iln’y a pasd e fuites.D ansle c asc ontraire , ilfautannule rla m e sure .
Il fautve ille rtoutpartic ulière m e ntà l’étanc héité d e la zone d e rac c ord e m e ntd e s d e ux
c ham bre s.Ce tte zone e stl’un d e spointsle splusd élic atsd e l’appare il(figure II.8).

Figure II.8 : Implantation de l’appareil dans le bain thermostatique. [119]

II.2.3.5. Lecture de la tension de vapeur


A près im m e rsion d e l’appare il d ans le bain pe nd ant5m n, on tapote légère m e ntle
m anom ètre e ton proc èd e à la le c ture .
O n re tire r l’appare il d u bain, on le re nve rse , on agite fortem e nt(afin d ’éviter son
re froid isse m e nt).
O n répète ainsi l’agitation e tla le c ture au m oins 3à 5fois à d e s intervalle s d e 2à 3 m n
jusqu'à c e que d e ux le c ture sc onséc utive ssoie nt.
O n e nlève le m anom ètre , on c om pare la pre ssion ind iquée ave c c e lle d ’un m anom ètre
étalon à pre ssion égale à la pre ssion lue .
L a vale urlue surle m anom ètre étalon e stla pre ssion d e vape ur« R EID » à 37,8°C.

35
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.2.3.6. Préparation de l’appareil pour l’essai suivant


O n d ébranc he l’appare il.O n purge le m anom ètre d u prod uitqui a pu y pénétre r.En
e nvoyantun faible je td ’airpe nd antaum oins5m n ; on pe utainsile purge r.
O n purge soigne use m e ntla c ham bre à air, sinéc e ssaire ave c d e l’e autièd e e ton laisse s’éc oule r.
[60]

II.2.4. Teneur en sels des pétroles bruts


Bie n qu’ils soie ntre lative m e nte n faible s quantités, d e l’ord re d e que lque s d izaine s d e
ppm , la prése nc e d e se ls m inéraux pose d e série ux problèm e s lors d u traitem e ntd e s pétrole s
bruts.
L e s c hlorure s « sod ium -m agnésium e tc alc ium » sontpre sque toujours d om inants, à
c ôté d ugypse e td uc arbonate d e c alc ium .
L a m e sure d e la tene ure n c hlorure s e stnorm alisée (A ST M D 6470); le résultate st
e xprim é e n m g d e N aCl/kg d e brut.
L a prése nc e d e se lsd ansle spétrole sbrutsprése nte plusie ursinc onvénie nts:
A unive aud e la prod uc tion : le c hlorure d e sod ium pe utse d épose rparplaque ssurle s
paroisd utubage à la suite d e la vaporisation partie lle d e l’e aud ue à la pe rte d e c harge e ntre le
fond e tla tête d upuits; lorsque c e sd épôtsd e vie nne ntim portants, le d iam ètre d upuitsd im inue
c e qui e ntraine une d im inution d e la prod uc tion ; afin d ’éviterd e tels inc id e nts, on inje c te d e
l’e aud ouc e .
A u nive au d u raffinage : le s se ls se d épose ntd ans le s c ond uites, d ans le s tube s d e s
éc hange urs, c e qui d im inue le transfe rtd e c hale ure td ans le s tube s d e fours, c e qui c rée d e s
pointsc haud se tfavorise le c okage .
L a m aje urpartie d e sse lsse re trouve d ansle srésid us; c om m e c e ux-c ise rve ntd e base s
pourla c onstitution d e sfue ls, ouse d e c harge pourle sunitésd e fabric ation d e bitum e e td uc oke
d e pétrole , la prése nc e d e sse lsd ansc e sprod uitsva e ntraine rl’e nc rasse m e ntrapid e d e sbrulure s,
l’altération d e s ém ulsions d e bitum e s e tla d étérioration d e la qualité d u c oke , d ’autre partle s
c hlorure sd e c alc ium e td e c alc ium e td e m agnésium c om m e nc e ntà s’hyd rolyse rà partird e 120 º
C.[61]
II.2.4.1. But
O n m e sure la salinité parun appare ilc onve nable (figure II.9); pourpouvoird éterm ine r
la quantité d e s c hlorure s d ans le s prod uits pétrolie rs, c e tte d éterm ination se faite n utilisantla
m éthod e potentiom ètre quibase surle princ ipe d e ne utralisation d e sse ls(N aCl)parle snitrates
d ’arge nt(A gN O 3).

36
Chapitre II Méthodes d’analyses

A près avoird éterm iné la quantité d e s c hlorure s d ans le pétrole , on d oits’assure rque
c e tte grand e urn’e stpas ad m irable , sinon on d oitle d im inue rpouréviterle s problèm e s d e
c orrosion.
II.2.4.2. Principe
L a re c he rc he d e s se ls c e fait se lon la m éthod e potentiom étrie qui base sur la
ne utralisation d e sse lsparle nitrate d ’arge ntsuivantla réac tion c i-d e ssous:
NaCl + AgNO3 AgCl + NaNO3

II.4.4.3. Appareillage
 U n potentiom ètre ;
 U n béc he r;
 U ne éprouve tte ;
 Pipe tte d e 10m l;
 N itrate d ’arge ntà 0,01;
 Solvantorganique .[62]

Figure II.9 : Appareil de mesure de la salinité. [120]


II.2.4.4. Titrages potentiométriques
II.2.4.4.1. Príncipe
L a potentiom étrie e st c ouram m e nt utilisée pour e ffe c tue r d e s m e sure s d ire c tes e t
séle c tive s d e la c onc e ntration d ’analyse s, pour d éc e le r le s points d e fin d e titrage ou pour
d éterm ine rla vale urd e d ive rse sc onstantesd ’équilibre .L e potentiom ètre m e sure le potentie ld e
jonc tion qui se c rée d e parte td ’autre d e l’interfac e e ntre d e ux solutions d ’éle c trolyte d e

37
Chapitre II Méthodes d’analyses

c om positions d iffére ntes, pe utd onc être utilisé pour suivre la variation d e s c onc e ntrations
d ’une e spèc e c him ique auc oursd ’un titrage .
II.2.4.4.2.Titration
D éterm ination d e la c onc e ntration d ’une e spèc e c him ique d ansune solution (figure II.10).
II.2.4.4.3. Réaction chimique
 A ge nttitrant(solution d e nitrate d ’arge ntA g+ N O 3- d e c onc e ntration c onnue ) e stajouté
progre ssive m e ntà la solution à titre r;
 Ilréagitave c l’ion c hlorure A g+ + Cl- A gClsolid e .
L a réac tion e stsuivie parpotentiom étrie

 U ne éle c trod e d ’arge ntm étallique plonge d ansla solution ;


 Son potentie le stc e luid e l’équilibre d e c ouple A g+ /A g_.[63]

Figure II.10: Titrages potentiométriques. [63]

II.2.5. Teneur en soufre


L e s pétrole s bruts c ontie nne nt d e s hyd roc arbure s sulfurés, d e l’hyd rogène sulfuré
d issous, e tparfoism êm e d usoufre e n suspe nsion.D ’une m anière générale , la tene ure n soufre
total d ’un brute stc om prise e ntre 0,05e t5% e n poid s, rapportsquis’ac c ord e ntave c la tene ur
e n soufre d e sd ébrisorganique quisontà l’origine d e spétrole sbruts.[64]

38
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.2.5.1. Origine du soufre


L e soufre provie ntprinc ipale m e ntd e la d éc om position d e s d ébris organique s e tl’on
obse rve qu’auc oursd utem pse td e l’e nfouisse m e nt.L e spétrole sbrutspe rd e ntle ursoufre sous
form e H2S.
H2S ainsiform é pe utréagirsurle ssulfatesoule sc onstituantsd e la roc he m agasin pour
form e r d u soufre (équation II.1) qui re ste e n suspe nsion ou qui, suivantle s c ond itions d e
pre ssion, d e tem pérature , e td e la périod e d e form ation d u gise m e nt, pe utréagir ave c le s
hyd roc arbure spourd onne rd e sc om poséssulfurés.

3H2S + SO4- 4S + 2H2O + 2OH- (II.1)

II.2.5.2. Dosage de soufre dans le pétrole


II.2.5.2.1. Principe
L e d osage d e soufre e ste ffe c tué parla m éthod e d utube e n quartz (figure II.11).
L e princ ipe d e la m éthod e c onsiste à faire passe rle svape urs« gaz » résultantsd e l’évaporation
e td e la c om bustion d e l’éc hantillon e n prése nc e d ’oxygène sur d u quartz frite. L e quartz
prése ntc om m e un c atalyse ursous l’e ffe td e la tem pérature qui varie e ntre 900 à 1000ºC ; la
réac tion ayantlie ue stc e lle quipe rm e td ’avoirle SO 2(équation II.2):
S + O2 SO2 (II.2)
L e soufre , prod uitd e c om bustion, e stalors absorbé par l’e au oxygénée H2O 2 pour d onne r
l’ac id e sulfurique (équation II.3):
SO2 + H2O2 H2SO4 (II.3)

L a quantité d e l’ac id e form é e std éterm inée partitrage d uprod uitform é ave c une base
e n prése nc e d ’un ind ic ateurc oloré, d ’où l’e ssaid étie ntson appe llation d osage d e soufre .[65]
II.2.5.2.2. Appareillage
 U n tube d e c om bustion e n quartz ;
 U n absorbe ure tun ballon à boule e tun barboteur;
 U ne pom pe à oxygène ;
 U ne balanc e éle c trique ;
 U n systèm e d ’aird e c om bustion ;
 U ne nac e lle e n porc e laine ;
 U ne pom pe à vid e pourm aintenirle d ébit;
 U ne pipe tte ;
 U ne grille d e form e U pourle c hauffage d utube d e quartz ;

39
Chapitre II Méthodes d’analyses

 U n fourpourc hauffage e tc om bustion ;

II.2.5.2.3. Réactifs
 Eauoxygénée « H2O 2 » d iluée à 1,5% ;
 Ind ic ateuraupourpre d e m éthyle ;
 Hyd roxyd e d e sod ium « N aO H» a 0,0624N .
II.2.5.2.4. Mode opératoire
 M e ttre e n plac e l’appare il e n asse m blantle spièc e sc om m e l’ind ique le sc hém a (figure
II.12);
 Introd uire 30 m l d e H2O 2 d ans l’absorbe urprim aire « form e U » e t10 m l H2O 2 d ans
l’absorbe urse c ond aire quie std e ssus;
 A justerl’arrivée d ’airave c la vanne a un d ébitd e 341m n, d ansl’absorbe ur;
 M e ttre la nac e lle c ontenantl’éc hantillon d éjà pe sé d ans le tube e n ve rre c onne c té au
tube d e quartz à une d istanc e d e 140 à 150 m m ;
 O n m e tle foure n m arc he jusqu’à une tem pérature d e 900 à 1000ºC pourévapore r
l’éc hantillon ;
 L e sgaz obtenussontabsorbésparla solution H2O 2;
 O n d ose c e tte solution ave c une solution d e N aO H e n prése nc e d ’ind ic ateur« m éthyle
orange » jusqu’à l’obtention d ’une c oule urjaune .[66]

40
Chapitre II Méthodes d’analyses

Figure II.11 : Appareil de dosage de soufre. [121]

Figure II.12 : Tube en quartz. [66]

41
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.3. Spectrométrie moléculaire IR


L a spe c trosc opie infrarouge e st une tec hnique d ’analyse e xploitée surtout d ans
l’id e ntific ation d e sgroupe m e ntsfonc tionne lsprése ntsd ansune m oléc ule organique .
U n spe c tre IR se d e vise approxim ative m e nte n d e ux partie s:
-1 -1
 R égion c om prise e ntre 4000 c m e t 1800 c m fac ile à interpréter, c e tte région
re prése nte le d om aine d e s vibrations d e vale nc e s c arac téristique s d e s fonc tions
princ ipale s;
-1 -1
 R égion située e ntre 1500 c m e t600 c m c om ple xe s appe lés zone d e s e m pre intes
d igitale s, utilisée le plussouve ntpourd e sc om paraisonsd e sspe c tre sd e sprod uitsave c
d e stém oins.
L ’intérêtprinc ipald ’une étud e d ’une m oléc ule organique parIR e st:
 L ’analyse qualitative : L e sspe c tre sinfrarouge spe uve ntid e ntifie rd e ssubstanc e spure s,
ou d étec tere tid e ntifie rd e s im pure tés, le spe c tre d ’absorption IR d ’un c om posé pur
c onsiste e n une sorte d ’e m pre inte d igitale d e c e c orpsainsipourid e ntifie rune substanc e
pure , il suffitd ’établirson spe c tre IR e td e le c om pare rà c e ux d e s d ive rs c om posés
possible s;
 L ’analyse quantitative : Pourc alc ule rla c onc e ntration d e la substanc e à analyse rou

étud ie r, nousutilisonsla loid e Be e rL am be rt .


Log I0/I= ε.C.L
A ve c :
I0/I: A bsorbanc e .
L : L ’épaisse urd e la c e llule à éc hantillon (c m ).

ε: Coe ffic ie ntd ’e xtinc tion (m ole -1.L .c m -1


).[67]

II.3.1. Mode opératoire


II.3.1.1. préparation des échantillons
N ouspréparonsune poud re (c onc e ntration e ntre 3 à 5% d e d éc he t) e n broyantfine m e nt
le prod uitsolid e ave c le Brom ure d e Potassium K Br, préalable m e ntétuvé à 102± 03°C. L a
poud re e ste nsuite plac ée d ansun m oule quie stinséré d ansune pre sse ave c laque lle le prod uit
e stc om prim é e n form e d e pastille , sousune pre ssion d e 10 tonne spe nd ant03m n.

42
Chapitre II Méthodes d’analyses

II.3.1.2. Le principe fonctionnel


U ne sourc e d e lum ière IR ém e t un rayonne m e nt qui e st affaibli e n fonc tion d e s
fréque nc e s qui trave rse l’éc hantillon. L e rayonne m e ntrésultante ste nre gistré e ttransform é
éle c tronique m e nte n un spe c tre .
L e d étec teura la c harge d e saisirle rayonne m e ntsortante td e transform e rle s signaux
optique se n signaux éle c trique s.[67]

Figure II.13: Schéma du spectrophotomètre à transformée de Fourier (IRFT). [67]


L a sourc e ém e tun rayonne m e ntpolyc hrom atique quie ste nvoyé d ansun interférom ètre
d e M ic he lson.Ce d e rnie re stc onstitué d ’une lam e séparatric e quipe rm e td ’e nvoye rune partie
d u faisc e au ve rs un m iroirfixe tand is que l’autre partie e ste nvoyée ve rs un m iroirm obile
osc illant(figure III.13).
L e sd e ux faisc e aux sontréfléc hisà la surfac e d e sd e ux m iroirse tse re c om bine ntsurle
d ivise ur c réantalors d e s interfére nc e s c onstruc tive s ou d e struc tive s suivantla position d u
m iroir m obile par rapport au m iroir fixe . L e faisc e au résultant passe e nsuite à trave rs
l'éc hantillon ouilse prod uitune absorption séle c tive .L 'éne rgie quiatteintle d étec teure std onc
la som m e d 'éne rgie d e s d e ux faisc e aux.L e signal transm isau c oursd u tem psparle d étec teur
e st trad uit sous form e d 'interfe rogram m e . Ce t interfe rogram m e e st e nsuite traite par
transform ée d e FO U R IER . C'e stun proc e ssus m athém atique pe rm e ttantd e d éc om pose r un
signal c om ple xe , fonc tion d utem psm aispasforc ém e ntpériod ique , e n une som m e d e signaux
sim ple sd e fréque nc e sc onnue sd onc périod ique s.

43
Chapitre II Méthodes d’analyses

Contraire m e ntaux appare ilsà balayage a d oublé faisc e au, oule spe c tre d e l'éc hantillon
e st obtenu d ire c tem e nt par d iffére nc e e ntre le s 2 traje ts optique s (éc hantillon e t m ilie u
am biant), e n IR T File stnéc e ssaire d e soustraire le spe c tre d um ilie uam biant.[68]
II.3.2. Appareillage
Ile xiste d e ux sortesd e spe c trom ètre IR : le spe c trom ètre à balayage e tle spe c trom ètre a
transform ée d e Fourie r.
II.3.2.1. Un spectromètre IR à balayage e stc om posé d e sélém e ntssuivants:
 U ne sourc e ;
 L 'éc hantillon ;
 U n systèm e d ispe rsif;
 U n d étec teur;
II.3.2.2. Un spectromètre IR à transformée de Fourier (IRTF) e stc om posé d e s élém e nts
suivants(figure II.13):
 U ne sourc e ;
 U n interférom ètre d e M ic he lson ;
 L 'éc hantillon ;
 U n d étec teur.
L 'interférom ètre c om pre nd un d ivise urd e faisc e au(ouséparatric e ), un m iroirfixe e tun m iroir
m obile .
II.3.3. Intérêt analytique du spectre IR
L a spe c trom étrie infrarouge (IR ) s'utilise princ ipale m e ntpourl'analyse qualitative d 'une
m oléc ule . L ’intérêtd u c ouplage d e la spe c trophotom étrie U V -visible e tIR d ans le M ulti
spe c tre pe rm e td ’am éliore rla spéc ific ité d e l’id e ntific ation d e s m oléc ule s parle spe c tre IR .
M êm e si la m aje ure partie d e s analyse s quantitative ssontréalisée d ansl’U V -visible , la loi d e
Be e r-L am be rte stégale m e ntapplic able e n quantific ation d ansl’IR .[69]
II.4.Spectroscopie d’absorption dans l’UV-Visible
II.4.1. Spectroscopie
Etud e d e s interac tions e ntre la m atière e tun rayonne m e ntéle c trom agnétique . U ne
m oléc ule absorbe ra une rad iation d e fréque nc e  s’il e xiste d e s transitions néc e ssitantune
éne rgie :

44
Chapitre II Méthodes d’analyses

T q:

hv =hc / hc v

v: Fréque nc e .
: L ongue urd ’ond e .
v: N om bre d ’ond e .

II.4.2. Principe
L a spe c trosc opie d ’absorption d ans l’U V e tle visible e stune m éthod e très c om m une
d ans le s laboratoire s.Elle e stbasée surla propriété d e s m oléc ule s d ’absorbe rd e s rad iations
lum ine use sd e longue urd ’ond e d éterm inée .
D ansune m oléc ule , le stransitionséle c tronique sU V -visible sm e ttente n je ule séne rgie s
-1
le s plus im portantes d e la c him ie (e nviron d e 13000 à 50000 c m soit160 à 665 kJ·m ol-1).
L ’ord re d e grand e urd e séne rgie sm ise se n je ue stc e luid e séne rgie sd e liaison d e sm oléc ule se t
c e s rayonne m e nts pe uve ntparfois provoque rd e s rupture s d e liaisons.Plus générale m e nt, ils
provoque ntd e stransitionséle c tronique se ntre le sd iffére ntsnive aux d ’éne rgie d e sm oléc ule s.

III.4.3. Domaine spectral


L e d om aine U V -visible s'étend e nviron d e 800 à 10 nm .
 V isible : 800 nm (rouge )-400 nm (ind igo);
 Proc he -U V : 400 nm -200 nm ;
 U V -lointain : 200 nm -10 nm (figure II.14).[70]

45
Chapitre II Méthodes d’analyses

Figure II.14 : Domaine UV- Visible. [70]


II.4.4. Les spectres dans l'UV – visible
L e spe c tre éle c tronique e stla fonc tion qui re lie l'intensité lum ine use absorbée par
l'éc hantillon analysé e n fonc tion d e la longue urd 'ond e .L e spe c tre e stle plussouve ntprése nté
c om m e une fonc tion d e l'absorbanc e e n fonc tion d e la longue ur d 'ond e . Il pe utaussi être
prése nté c om m e le c oe ffic ie ntd 'e xtinc tion m olaire e n fonc tion d e la longue urd 'ond e .
En re vanc he lorsque le c om posé se trouve à l'étatliquid e c om m e d ans notre c as; le
spe c tre e stbe auc oup m oins résolu e n raison d e s interac tions e ntre m oléc ule s qui se trouve nt
être plus proc he s le s une s d e s autre s.En fait, le s nom bre use s interac tions m od ifie ntd e façon
d iffére nte le s nive aux éne rgétique s d e s d iffére ntes m oléc ule s e t le s nive aux bie n d éfinis
d e vie nne ntd e sband e slorsqu’on supe rpose le sd iffére ntsd iagram m e séne rgétique s.L e spe c tre
d e raie sd e vie ntun spe c tre d e band e s.

46
Chapitre II Méthodes d’analyses

Figure II.15: Appareil ultra-violet. [71]

II.4.5. Loi d’absorption de la lumière -loi de beer-lambert


Soitune lum ière m onoc hrom atique trave rsantune solution absorbante d e c onc e ntration
C c ontenue d ansune c uve d ’épaisse url.
U ne partie d e c e rayonne m e nt se ra absorbée par l’éc hantillon e t une partie se ra
transm ise .Bougue r, L am be rte tBe e rontétud ié le sre lationsquie xistente ntre I0 e tI.

I = I0e-klC
I0 : e stl'intensité d e la lum ière inc id e nte
I : e stl'intensité aprèspassage à trave rsla c uve c ontenantla solution (intensité transm ise )
l : e stla d istanc e trave rsée parla lum ière (épaisse urd e la c uve )(e n c m )
C: e stla c onc e ntration d e se spèc e sabsorbantes
k: e stune c onstante c arac téristique d e l’éc hantillon.

Ce tte équation pe utse rééc rire : log (Io/I) = klC/2,3 = ε.l.C.

Log (I0/I) : e stappe lé absorbance (A)


I/I0 = T : e stla transmission
% T : e stla transmittance

ε : e stle coefficient d'extinction molaire ; c ’e stune c arac téristique d e la substanc e étud iée à
une longue urd 'ond e d onnée .Si« C »e stla m olarité, e e ste n L .m ol-1.c m -1
.
O n obtie ntalorsla re lation c onnue sousle nom d e loi de Beer-Lambert :
A = - log T = εl C

47
Chapitre II Méthodes d’analyses

III.4.6. Les différents types de transitions électroniques


L e s transitions éle c tronique s c orre spond e nt au passage d e s éle c trons d e s orbitale s
m oléc ulaire s liantes ou non liantes re m plie s, ve rs d e s orbitale s m oléc ulaire s antiliantes non
re m plie s(figure II.15):

Figure II.16 : Les types de transitions électroniques. [71]

L ’absorption d ’un photon d ansle d om aine U V -V isible pe utsouve ntêtre attribuée à d e s


éle c trons appartenantà d e pe tits groupe s d ’atom e s appe lés c hrom ophore s (C=C, C=O , C=N ,
C=C, C=N ).L a longue urd ’ond e d ’absorption d épe nd d e la nature d e sorbitale sm ise se n je u.
 Transition σ _ σ*
L a grand e stabilité d e s liaisons σ d e s c om posés organique s faitque la transition d 'un
éle c tron d 'une O M liante σve rsune O M antiliantesσ* d e m and e be auc oupd 'éne rgie .
L a band e c orre spond ante e stintense e tsituée d ansl’U V -lointain, ve rs130 nm .
 Transition n _ π*
Ce tte transition résulte d u passage d 'un éle c tron d 'une O M non-liante n a une O M
antiliantesπ*.Ce type d e transition à lie u d ansle c asd e s m oléc ule s c om portantun hétéroatom e
porteur d e d ouble ts éle c tronique s libre s appartenant à un systèm e instaure . L a band e
c orre spond ante e stfaible c arla transition e stinterd ite.

48
Chapitre II Méthodes d’analyses

 Transition n _ σ*
L e transfe rtd 'un éle c tron d u d ouble tn d ’un hétéroatom e (O , N , S, Cl..) à un nive au σ*
e stobse rvé pourle s alc ools, le s éthe rs, le s am ine s ainsi que pourle s d érive s halogène s.Ce tte
transition d onne une band e d 'intensité m oye nne quise situe à l'e xtrêm e lim ite d uproc he -U V
 Transition π _ π*
L a transition éle c tronique d ansle sc om pose sposséd antune d ouble liaison isolée c ond uit
à une forte band e d 'absorption ve rs165-200 nm .[71]

Tableau II.1 : Exemple de transition de certain composé. [71]

II.4.7. Techniques expérimentales


II.4.7.1. Appareillage
Spectrophotomètres à double faisceau
L a figure Si d e ssous (figure II.17) re prése nte le sc hém a d e princ ipe d 'un spe c trom ètre
d 'absorption U V -visible d ouble faisc e au.Ile stc onstitué d e sélém e ntssuivants:
 Source
L e rôle d e la sourc e e std e fournirla rad iation lum ine use .
 Monochromateur
L e m onoc hrom ateura pourrôle d e d ispe rse rle rayonne m e ntpolyc hrom atique prove nant
d e la sourc e e t d ’obtenir d e s rad iations m onoc hrom atique s. A fin d ’éviter d e d étériore r
l’éc hantillon ave c le rayonne m e ntU V prove nantd e la sourc e , c e lui-c i e stplac e à la sortie d u
m onoc hrom ateure tne se ra d onc trave rse que parun d om aine étroitd e longue ursd 'ond e .

49
Chapitre II Méthodes d’analyses

 Diviseur de faisceau ou photomètre


L a lum ière m onoc hrom atique qui ém e rge d u m onoc hrom ateur e st séparée e n d e ux
faisc e aux quitrave rse ntle sc om partim e ntsd e l’éc hantillon e td e la référe nc e .
 Détecteur
L e d étec teur c onve rtitla lum ière re çue e n c ourant. Il e stre lie a un e nre gistre ur qui
pe rm e td e trac e run spe c tre d ’absorption d e l’éc hantillon analyse .

Figure II.17 : Représentations schématiques de spectrophotomètres de type double


faisceau. [71]
II.4.7.2. Echantillonnage
L e s c om pose s pe uve ntêtre étud ie s d ans d ive rs états physique s (gaze ux, liquid e , solid e
… ).Générale m e nt, le sspe c tre ssonte nre gistrésà partird e solutionsd iluée s.[71]
II.4.7.2.1. Solvants
Pourl’étud e e n solution, le solvantd oitêtre c onve nable m e ntc hoisi: ild oitd issoud re le
prod uite têtre transpare nt(n’absorbe pas)d ansla région e xam inée .L e table ausuivantd onne la
zone d ’absorption d e c e rtainssolvantse tm atériaux.
II.4.7.2.2. Cellules
L a solution à étud ie rd oitêtre plac ée d ansune c e llule ouc uve (figure II.18).L e sc uve s
ontd iffére ntes épaisse urs e tsonte n quartz pourle d om aine U V -visible .L e ve rre e strése rve
aux m e sure sd ansle d om aine visible unique m e nt.[72]

50
Chapitre II Méthodes d’analyses

Figure II.18 : Cellules ou cuves. [72]

II.5. Conclusion
D ansc e c hapitre , nousavonsporté notre intérêtaux analyse sm e née safin d e c ontrôle rla
qualité d uprod uit.U ne série d 'analyse (la d e nsité, BSW , T V R , e tla salinité U V -visible , infra
rouge )e stind ispe nsable pourc e rtifie rle prod uit.

51
CHAPITRE II

MÉTHODES D’ANALYSES
Chapitre III Résultats et discussions

III.1. Introduction
A u c ours d e la prod uc tion, le transport e t /ou le traitem e nt d e s im pure tés sont
introd uites d ans le pétrole brut, Pourc e la un c alc ul d e s param ètre s e stnéc e ssaire s afin d e
d étec terle sanom alie s.
Ce c hapitre e nglobe le srésultatsd e se ssaisd uc ontrôle d e qualité d e brute ffe c tuésau
nive aud e laboratoire d e Sonatrac h « Be jaia » ; A insique le srésultatsd e la spe c trosc opie IR
e tU V – V isible .Suivid ’une d isc ussion d e srésultats.
U ne étud e c om parative e stréalisée e ntre nosrésultatse tc e ux d e la bibliographie e n se
basantsurle s c arac téristique s physic o- c him ique s d u pétrole brutpuisque d e très nom bre ux
usage sd upétrole réc lam e ntune analyse m oléc ulaire d étaillée d ontle raffinage .
III.2. La densité
L e s pétrole s bruts ontd e s c arac téristique s physique s e tc him ique s très variable s d ’un
c ham p pétrolie r a un autre e tm êm e à l’intérie ur d u m êm e gise m e nt; le princ ipe e std e
m e sure rla d e nsité d ’un éc hantillon « brut» c ontenue d ans une éprouve tte c e c i se faità une
tem pérature d e 15ºC.
L a d e nsité e st la c arac térisation la plus grossière , m ais néanm oins lourd e de
c onséque nc e séc onom ique s, e tla c lassific ation e n pétrole « lourd s» e t« lége rs».
C’e stainsique la d e nsité d e sd ive rspétrole sbrutsva d e 0,7 à 1.Ce tte d e nsité pouvant
souve nt se re nc ontre re xprim ée e n d e gré A PI« A m e ric an pe trole um institue »le que l varie
alorsd e 5à 70, c e tte d e nsité e std onnée suivantl’e xpre ssion suivante :

API = (141,5 /d) – 131,5 III.1


A ve c :

d :L a d e nsité d u pétrole brutpar rapportà l’e au m e suré à 15,5°C.

L e s résultats obtenus e n utilisant le d e nsim ètre e t le the rm om ètre sont illustrés d ans
le (table auIII.1)

53
Chapitre III Résultats et discussions

Tableau III.1 : Densité mesurées.

Echantillon Température Densité Densité à 15º Densité API


de milieu mesuré kg /l C suivant un
tableau de
correction
1 14ºC 0 ,8000 0,7993 45
2 15,5ºC 0,7985 0,7989 46
3 16,5ºC 0,7992 0,7996 45,55
4 21,5ºC 0,7965 0,8004 46,15

L a d e nsité nous re nse igne sur la nature d u pétrole e tnous pe rm e ttre d e c lasse r
approxim ative m e ntle spétrole sbrutsalgérie ns:

 Pétrole slége rs: 0,7600≤ d ≤ 0,8200 ;


 Pétrole sm oye ns: 0,8200≤ d ≤ 0,8600 ;
 Pétrole sm oye nne m e ntlourd s: 0,8600≤ d ≤ 0,9000 ;
 Pétrole slourd s: d >0,9000.

Et, se lon l’Institutam éric ain d u pétrole (A m e ric an Pe trole um Institute / A PI) on a le s c lasse s
suivants:
 Pétrole slége rs: A PI>31,1°;
 Pétrole sm oye ns: 22,3°≤ A PI≤ 31,1°;
 Pétrole sm oye nne m e ntlourd s: 10 °≤ A PI≤ 22,3°;
 Pétrole slourd s: A PI<10°. [73]
D onc plusun brute stlége r, plussa d e nsité e stfaible , e tplussa d e nsité A PIe stéle vée .
D 'après nos résultats obtenus, on re m arque que notre pétrole appartie ntà la frac tion
légère , un brut lége r d e d e nsité faible fac ilite la flottabilité d e pétrole d ans le c as d e
d éve rse m e nt.
L e s prod uits pétrolie rs le s plus lége rs se c arac térise ntparle urfaible proportion d e
c ire s, d e résine se td 'asphalténe sc om parative m e ntaux pétrole sbrutspluslourd se taux autre s
prod uitspétrolie rs; autantque d ansle c asd e pétrole lége rla c onc e ntration totale e n m étaux
e stgénérale m e ntm oinséle vée parrapportaupétrole lourd .

54
Chapitre III Résultats et discussions

A utre m e ntd it, le spétrole sle spluslége rssontle splusd e m and ésparle sraffine urs, c ar
ils d onne nt d ire c tem e nt be auc oup d e c oupe s légère s d e grand e vale ur (d ie se l, e sse nc e ,
naphta).
À l'inve rse , le spétrole slourd s, quid onne ntplusd e prod uits, telsque d e sbitum e se td u
fioulrésid ue l, qu'ilfautsoitve nd re telsque lsà basprix, soitc onve rtire n c oupe spluslégère s,
notam m e ntparhyd roc raquage (ajoutd 'hyd rogène ).
Finale m e nton c onstate que le prix d e ve nte d u pétrole brutlége r non-c orrosif e st
supérie urà c e luid ubrutpluslourd e tc orrosif, c aril néc e ssite m oinsd e traitem e nte tgénère
un pourc e ntage plus éle vé d e prod uits à vale ur ajoutée , tels que l'e sse nc e , le d ie se l e tle
c arburantd 'aviation. L e s c arburants le s plus lourd s néc e ssitentgénérale m e ntun traitem e nt
supplém e ntaire afin d e fabrique rd e sprod uitspluslége rs.
III.3. Détermination de l’eau et sédiments (BSW)
L e spétrole sbrutsc ontie nne nt, e n trèsfaible squantités, d e l’e au, d e sséd im e ntsd ontla
m aje ure partie e std issoute d ansl’e au, le re ste se trouvantsousform e d e c ristaux trèsfine .
Ce s prod uits pe uve nt d étériore r le s équipe m e nts « c orrosion, érosion, d épôts,
bouc hage s, e m poisonne m e ntd e c atalyse urs… »
L a tene ur e n e au e tséd im e ntd e s pétrole s bruts e stm e surée se lon une m éthod e
norm alisée , A ST M D 96 e tD 1796 quic onsiste à d éterm ine rle volum e d ’e aue td e séd im e nts
séparé d ubrutparc e ntrifugation, e n prése nc e d ’un solvantarom atique (X ylène ).[74]
L e c alc uld uparam ètre BSW
BSW = X × 2

D’où

X : L a vale urlue surla toupie .

BSW =0,01×2= 0,02

BSW=0,02%

N B : L a le c ture finale faite à 0,1m lpourc haque tube , m ultiplie par2d ansle c asd ’un tube d e
100 m l(figure III.1).

L a tene ure n e aud e l’éc hantillon e ste xprim ée suivantla re lation :

Eau % en masse ou en volume = 100 × (volume d’eau dans le tube / volume de la prise
d’essai).

55
Chapitre III Résultats et discussions

L ’e ssaie ffe c tué aulaboratoire a d onné le srésultatssuivants(table auIII.2):

Tableau III.2 : Le pourcentage de l’eau en masse ou en volume de deux échantillons.

Echantillon Volume d’eau Volume de la prise Eau % en masse ou


extrait d’essai (ml) en volume
1 2 100 2
2 1,9 100 1,9

L e srésultatsobtenussontprévisible svuque l’e aue std éposée aufond d e tube d Eau ˃ d Brut.

Figure III.1 : Tube pour centrifugeuse (toupie). [74]

L e sséd im e ntsquise trouve ntd ansle pétrole brutsontd e fine spartic ule stelsque : le
sable , la boue d e forage , d e s d ébris d e roc he s e tm êm e d e s m étaux sous form e d e m ine rais;
c e sd e rnière sprése nte une influe nc e négative surla qualité d e l’éc hantillon.
Parm i le s im pure tés nuisible s qu’on pe ut trouve r d ans le brut sont le s m étaux
« vanad ium , nic ke l,sod ium » le urtene urpe utattenid re 200-300 ppm .Pare xe m ple auc ourd e
la c om bustion, le vanad ium form e ave c le sod ium , prése ntluiaussia l’étatd e trac e s, d e sse ls
c om ple xe squipe uve ntêtre fortem e ntc orrosifslorsqu’ilsse d épose ntsousform e liquid e .
L e pétrole c ontie ntaussi d e l’e au qui se trouve e n partie d issoute d e la toupie c e qui
pe rm e td e form e rd e s ém ulsions, augm e nte ainsi la tension supe rfic ie lle d u pétrole e tpar
c onséque nc e favorise l’attaque m ic robie nne .

56
Chapitre III Résultats et discussions

D ’après le s résultats obtenus on re m arque que la quantité d e s séd im e nts e td ’e au e st


d ’une vale urd e 0,02% quie ste n bon ac c ord ave c le svale ursnorm alisée squine d oive ntpas
d épassée sle s0,5% (table auIII.6).
L a prése nc e d e sim pure tésd ansle brutinflue négative m e ntsurle s c arac téristique se t
la c om position d upétrole c e quire nd le ursqualitésim parfaites.
III.4. Mesure de la tension de vapeur
L a T V R e stla pre ssion d e svape ursd éve loppée pourun volum e d éterm iné d e pétrole
brutà 100°F (37,8°C).C’e stla tend anc e d e sm oléc ule sà s’éc happe rd ’une phase liquid e pour
e nge nd re run équilibre the rm od ynam ique .
L a pre ssion d e vape urappe le raussi tension d e vape ure stla pre ssion à laque lle la
phase gaze use d ’une substanc e e ste n équilibre ave c sa phase liquid e ou solid e .Elle d épe nd
e xc lusive m e ntd e la tem pérature , e te lle e std ’autantplus im portante que le prod uitc ontie nt
d e sc om posésvolatils.
L ’utilité d e c e tte m e sure c onsiste à évalue rle d ange r, c arave c une pre ssion d e vape ur
d onnée , ilpe uty avoird e l’auto inflam m ation oum êm e d ’e xplosion.[75]
L a m e sure d e la pre ssion d e vape urse faitse lon la norm e (N F M 07-007) ou(A ST M
D 323)e tsa vale ure ste xprim ée e n g/c m 3m aison pe ututilise rl’unité PSIave c :
1KPA=1PSI=70,305g /cm²

Pression de correction due à la température de la chambre à air


Se lon le the rm om ètre , la tem pérature d u m ilie u e std e T =15,5ºC par c orre c tion on
2
obtie ntune pre ssion d e 128g/c m (table auIII.3).
Si : la Tambiante ˃ T bain

O n applique la loisuivante :

TVR = Pt + Pair

P brut = Pt+ Pair T q 1 mb = PSI * 68,95.

Avec : Pt= 9,98 PSI * 70,305 = 702 g/cm2

Pt : Pression du bain.

Pair : Pression d’air.

Donc : TVR = 702+ 128

57
Chapitre III Résultats et discussions

TVR= 574 g/cm2

Tableau III.3: Pression de correction due à la température de la chambre à air. [75]

TableauIII.4 : Tableau de correction. [75]

2
Se lon nosrésultats, la vale urd e la tension d e vape ure std e 574 gr/c m e tpuisque c e tte
quantité e std ans la fourc he tte ind iquée , (≤ 738 gr/c m 2) c e la juge que notre éc hantillon e st
d ansla norm e e ston e stloin d ’avoird e sphénom ène sd ’inc e nd ie oud ’e xplosion.
O n m e sure la T V R c arle sgaz prod uite provoque ntainsid e sd égâtsaunive aud e sbac s
d e stoc kage se taunive aud e snavire sà c iterne sc om m e le sd égâtse xplosifsc e la ve utd ire que
pourallum e run fe uon a un triangle d e d ange rquire groupe troisc ond itionssont:

58
Chapitre III Résultats et discussions

1 er cas :
 L ’oxygène ;
 L e shyd roc arbure s;
 U ne étinc e lle .
2eme cas :
 U ne grand e vale urd e pre ssion ;
 U ne grand e vale urd e tem pérature ;
 L e shyd roc arbure s.

Figure III.2 : Les trois conditions pour allumer un feu.


L a prése nc e d e c e stroisfac teurs(2e m e c asfigure III.2)sontsuffisantpourallum e run
fe uc ’e stpourça on e ssaye toujoursd ’éviterse sfac teurs.Pourla tem pérature e tla pre ssion au
nive aud e sbac s, la vape urd upétrole joue un rôle im portantd ansla form ation d e sgaz ;c 'e st-
à-d ire l’e xistenc e d ’une grand e pre ssion ave c le systèm e d e stoitsflottantse tave c le nive aud u
pétrole d ansle sbac s, ainsique d ansle c asd e snavire sà c iterne sc e la e nge nd re d e svibrations
d e se snavire sà c ause d e la propagation d e sond e sd e la m e rquiprovoque le sd égâtsc ’e stla
raison pour laque lle on trouve d ans le s c iterne s d e s systèm e s d e re froid isse m e nt qui
re froid isse le s vape urs d u pétrole pourne pas e nge nd re rune e xplosion, sino n pourla partie
im m e rgé d ansla m e re lle subitun re froid isse m e ntnature l.

III.5. Mesure de la salinité


L ors d e forage , c ’e sttoujours d e l’e au salée qu’on réc upère e n pre m ie rlie u suivi d u
pétrole brut, d e c e faitle pétrole se ra toujours c ontam iné parc e s se ls « appe lé aussi se l d e
table N aCl» aussi faible soit- il e tqui ne pe utêtre négligé vue le s c onséque nc e s qu’il pe ut
c ause r.En e ffe tc e sse lsne sontpasnoc ifsm aise n prése nc e d e l’e auilpe uty avoird e grave s
c onséque nc e s, c arla réac tion e au, se lpe utnousd onne run ac id e fort(équation III.1):

59
Chapitre III Résultats et discussions

NaCl + H2O NaOH +HCl III.1

L e HCl e sttrèsd ange re ux c aril pe utattaque rle m étal d e snavire soud e s pom pe sou
m êm e le spipe line s…
L e résultatd e la m e sure d e salinité se prése nte e n pourc e ntage e til se faitse lon la
norm e am éric aine A SM 6470.
L a tene ure n se le ste xprim ée e n m illigram m e sd e c hlorure d e sod ium N aClparlitre d e
pétrole brutou e n (pound s/baril) d e brut, c e tte tene urre prése nte la quantité d e se l d issoute
d ans l’e au prése nte d ans le brut.U ne tene uréle vée d e se l d ans le brutprovoque d e grave s
problèm e s d e c orrosion. Générale m e ntune tene ur d e N aCl supérie ure à 10lb/1000 baril
néc e ssite un d e ssalage .[76]
1 Ib = 453, 5 g.
1 pound = 0,454 kg. 1 baril =159 litres.

Tableau III.5 : Identification de la teneur en sel.

Echantillon Quantité de sel Densité kg/l a T = 15ºC Salinité %


dissoute dans la
solution
1 22 7993 0,00275
2 12,17 7989 0,0015
3 11,35 8011 0,0014
4 18,39 7996 0,0023

Se lon nosrésultats, la quantité d e se l d issoute d ans l’e auprése nte d ans le brute st
d ’une vale urd e 0,00275% e std ’après(table auIII.6) quiind ique le slim itesc ontrac tue lle sd u
brutc e c i m ontre on que nos résultats ne d épasse nt pas le s 0,008 % c e qui m ontre que nos
éc hantillons ne prése ntentpas d e s anom alie s au c ours d u transporte tla c analisation par
pipe line , c arune tene ur éle vée d e se l d ans le brutprovoque d e grave s problèm e s d e
c orrosion.
Q uand la c onc e ntration e n c hlorure d e sod ium d épasse 1M , l’élim ination d u pétrole
brutse ra d iffic ile .Pourc e type d e substrat, le s fortes salinités c onstitue ntd onc une barrière
nature lle pourla biod égrad ation « d éc om position parle sbac térie s».

60
Chapitre III Résultats et discussions

Tableau III.6 : Les limites contractuelles du brut. [122]

Tests Densité à 15° T.V.R à B.S.W %vol. Salinité % Soufre


C 37,8°C g/Cm2 Pds %Pds
Normes ASTM 323- ASTM4007- ASTM6470 ASTM
ASTM 1298- 99 95 1551
99

Limite
contractuelle 0,7902- 0,8082 Maxi 783 Maxi 0,5% Maxi 0.008 Maxi 0,2
pétrole brut % %

III.6. Teneur en soufre


L e s pétrole s sontc om posés e n m aje ure partie d 'hyd roc arbure s, Parm i le urs autre s
c onstituantsc him ique s, on re trouve d e sélém e ntsc om m e le soufre , l'azote e tl'oxygène , ainsi
que c e rtainsm étaux, d ontle nic ke l, le vanad ium e tle c hrom e .[77]
L e pourc e ntage d e soufre e stc alc ulé se lon la re lation suivante :
S % = N.V.M m.10

D’où :

N : N orm alité d e N aO H« 0,03N ».

V : V olum e d e N aO H.

M : M asse m olaire d e l’oxygène « M =16,02g/m ole »

m : M asse d e notre éc hantillon « brut».

Exemple

m = 0,37 g.

VNaOH = 0,25 ml.

S % = 0,03 × 0,25 × 16,02 0,37 ×10

S % = 0,032%

61
Chapitre III Résultats et discussions

D ansnotre c ason se base surla prése nc e d e soufre d ansle brut.À partird ’une analyse
e ffe c tuée au nive au d u laboratoire , on a obtenu une vale urd e 0,032 % e t puisque la vale ur
n’a pasd épassé le s0,2% , on c onsid ère que noséc hantillonssontd e bonne qualité.
A utre m e ntd it, noséc hantillonssontc lassésparm ile brutnon c orrosifou‘
sw e e t’quia
une tene ure n soufre inférie ure à 0,5% , c ontraire m e ntau brutc orrosif ou ‘
Sour’qui a une
tene ure n soufre d e 0,5% ouplus.
Ec onom ique m e ntparlant, la réd uc tion d e la tene ure n soufre d ansle pétrole néc e ssite
d e sproc e ssusd e raffinage supplém e ntaire se tpuisque notre éc hantillon e stm oinssoufré c e la
e nge nd re une re ntabilité à l’e ntre prise .
D onc , la c onnaissanc e d e la nature e td e la quantité d e prod uitssulfurésc ontenusd ans
le brute tle s c oupe s pétrolière s e std ’une im portanc e prim ord ial pourle raffine ur, c are lle
c onstitue une c ontrainte d ans l’établisse m e ntd e sc hém a d e raffinage e tl’élaboration d e s
prod uits finis. En e ffe t, c e rtains d e c e s prod uits c ontie nne ntou e nge nd re ntd e s c om posés
c orrosifs au c ours d e s d ive rse s opérations d e raffinage . Ils d im inue ntla d urée d e vie d e
c e rtainsc atalyse urs, d étériore ntla qualité d e sprod uitsfinise n altérantle urc oule ure te n le ur
c onférantune od e urd ésagréable , réd uise ntla d urée d e vie d e shuile slubrifiantes, sansparle r
d e la pollution atm osphérique « form ation d e SO 2, SO 3 au c ours d e la c om bustion d e s
prod uitspétrolie rs).Etd e sinc e nd ie sc ausésparle c ontac te ntre le sulfure d e fe rd e tuyauterie s
c orrod ée se tl’air.
O n c onc lutque la tene ur e n soufre d ’un brute ste lle aussi c onsid érée c om m e un
fac teurtrèsim portant, e n faitle soufre e stl’e nne m inum éro 1d e sc atalyse urs.Il e m poisonne
le s sites ac tifs lors d e s opérations d e transform ation m oléc ulaire s d e telle façon que le
c atalyse urquie ste xc e ssive m e ntonére ux e tquin’e stpasréutilisable .
III.7. Caractérisation du pétrole brut avec spectroscopie
III.7.1. Spectroscopie Infrarouge
L e pétrole brute stun m élange e xtrêm e m e ntc om ple xe c om pre nantplusie urs m illie rs
d e m oléc ule s d iffére ntes. L e pétrole brut se c om pose princ ipale m e nt d e trois type s
d ’hyd roc arbure s(D arm e nd rail, 2000) : le sparaffinique s(alc ane s), le snaphténique s(ouc yc lo
alc ane s) e t le s arom atique s. M is à part le s c om posés ac étylénique s, tous le s type s
d ’hyd roc arbure s sontprése nts d ans le pétrole brut. En raison d e le ur instabilité, on ne
re nc ontre pas d e c om posés aliphatique s insaturés (oléfine s, d ioléfine s) d ans le pétrole brut.
Ce ux-c ine sontprod uitsqu’auc oursd uraffinage .

62
Chapitre III Résultats et discussions

D ans le s pétrole s bruts, c e rtains atom e s d e c arbone e td ’hyd rogène sontliés à d e s


hétéroélém e nts c om m e le soufre , l’azote, l’oxygène .L e soufre e stl’hétéro-élém e ntle plus
répand ud ansle spétrole sbruts.Sa tene urpe utvarie rd e 0,1% à plusd e 8% (e n m asse )se lon
le gise m e nt.
L e spétrole sbrutspe uve ntc ontenirégale m e ntd e faible squantitésd ’azote (e ntre 0,1e t
0,5% )e td ’oxygène (e ntre 0,2e t2% )(Boc ard , 2006).
Ce s élém e nts sont e ngagés d ans d e s struc ture s c him ique s c om ple xe s (phénols, ac id e s
c arboxylique s, furanne s e t be nzofurane s, am ine s, am id e s, c arbazole , pyrid ine s… ),
c onc e ntrée s d ans le s frac tions lourd e s c om m e le s résine s, le s asphalténe s e tle s m altène s
(D arm e nd rail, 2000).
L a spe c trosc opie infra-rouge m e sure la vibration (étire m e nte tfle xion) qui arrive
quand une m oléc ule absorbe d e l’éne rgie (c hale ur) d ans la région infra-rouge d u spe c tre
éle c trom agnétique .Chaque groupe fonc tionne l e tc haque type d e liaison ontd e s fréque nc e s
d ’absorption d éterm inée s.C’e stc e param ètre quipe rm e td ’id e ntifie rla prése nc e ounon d ’une
fam ille d e c om posés.
L ’utilisation d e la m éthod e n’e stpaslim itée parle nom bre d ’atom e sd e c arbone s: la
tec hnique pe rm e td e d étec terle sm oléc ule sd e spluslégère saux pluslourd e s.
L 'ac quisition d uspe c tre d e notre éc hantillon a été réalisée d ansle c ad re d e l’analyse d e notre
-1
éc hantillon, l’intérêtporte surl’absorption globale d ansla région allantd e 4000 à 400 c m ,
Tableau III.7 : L'attribution des différentes bandes d'un spectre infrarouge. [78]

Position (cm-1) Attribution


2956 A sym étrique CH
2931 A sym étrique CH2
2859 Sym étrique CH2
1463 D éform ation asym étrique CH2e tCH3
1377 D éform ation sym étrique CH3
720 vibration d e d éform ation(CH2) n ave c n ≥4

Ce tte figure illustre (figure III.3) que le spe c tre IR d ontl’interprétation e std étaillée c i-
d e ssous:
 950-700 cm-1: D éform ationsd e sliaisonsC-Hhorsd uplan (δ CH horsd uplan).Ce s
vibrationspe uve ntêtre attribuée sà d e sc yc le sarom atique s
 1500-1300 cm-1: D éform ationsd e sliaisonsC-H(δ CH);
63
Chapitre III Résultats et discussions

 1650-1550 cm-1: Elongationsd e sd ouble sliaisonsc arbone -c arbone (ʋ C=C);


 3000-2750 cm-1: Elongations sym étrique s e tasym étrique s d e s liaisons C-H d ans le s
-1 -1
groupe m e ntsCH2 (2922e t2852c m )e tCH3 (2953c m )(ʋCH2 e tʋCH3);
 3100-3000 cm-1: Faible band e d ’élongation d e sliaisons=C-H(=C−H).
N osrésultatsonte n bon ac c ord ave c c e ux d e la bibliographique .[78]

1,8 Ʋ (= C-H)
Pétrole brut
1,6
Ʋ(C-H) Ʋ (C-H)
1,4
A bsorbanc e

1,2

1,0
δ (C= C)
0,8
δ( C-H)
0,6

0,4 δ( C-H)

0,2

0,0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500
-1
N om bre sd 'onde (cm )

Figure III.3 : Spectre de l’infra - rouge du pétrole brut.

III.7.2. L'UV – visible


L a spe c trom étrie d ’absorption m oléc ulaire d ansle d om aine ultraviole t(U V ), d e 185à
380 nm e nviron, e tvisible (V IS), d e 380 à 800 nm e nviron, e stune tec hnique c ourante d e
c ontrôle e td ’analyse d e c om posésc him ique s.
Elle s’applique à d e s groupe m e nts d ’atom e s (e x : m oléc ule s, ions, polym ère s) qui
absorbe ntle rayonne m e ntéle c trom agnétique d ansle d om aine U V -V IS.
L e pétrole brute stun m élange e xtrêm e m e ntc om ple xe c om posé d 'une m ultitud e d e c om posés
organique s, quisontd e sc om binaisonsc him ique sd e c arbone (C)e td ’hyd rogène (H), ainsique
d ’autre c om posé telle que : le soufre , l’azote e tl’oxygène .
L a m ajorité d e s m oléc ule s organique s c om ple xe s e sttranspare nte à la rad iation d e
longue urd ’ond e supérie ure à 180 nm , la m e sure d ’un pic d ’absorption e ntre 200 e t400 nm

64
Chapitre III Résultats et discussions

ind ique c laire m e ntla prése nc e d e m oléc ule s instaurée s ou d e groupe s d ’atom e s tels le s
sulfure soule shalogène s.
L e s groupe m e nts c him ique s qui influe nc e ntle plus fortem e ntle s c arac téristique s d e
l’absorption m oléc ulaire sontappe lésd e s« c hrom ophore s».
L e s c hrom ophore s qui pe uve nt être d étec tés par d e s spe c trom ètre s U V -V IS
c om pre nne nttoujours d e s liaisons d ouble s e ntre atom e s d e c arbone (C=C) ou d e s liaisons
d ouble soutriple se ntre le c arbone e tc e rtainsautre satom e s(C=O , C= N notam m e nt).
L e s groupe s d ’atom e s qui absorbe ntsontappe lés d e s groupe s c hrom ophore s e tc e ux
qui n’absorbe ntpasm aisquiprovoque ntse ule m e ntd e sm od ific ationsd e l’absorption parun
c hrom ophore sontd itsauxoc hrom e s.
Q uand un c hrom ophore e st soum is à d e s influe nc e s éle c tronique s, la band e
d ’absorption pe utse d éplac e rve rsle sgrand e slongue ursd ’ond e , c ’e stl’e ffe tbatoc hrom e , ou
ve rsle sfaible slongue ursd ’ond e , c ’e stl’e ffe thypsoc hrom e .
Si l’absorption lum ine use e staugm e ntée , on d itqu’il y a un e ffe thype rc hrom e .Si e lle e st
d im inuée , ily a un e ffe thypoc hrom e .
D ansle c asd e notre spe c tre on re m arque l’e xistenc e d e squatre e ffe tsa une longue ur
d ’ond e m ax =201nm ind iqué parle sym bole « 1» (figure III.4):

Effe tbathoc hrom e : 

Effe thypsoc hrom e : 

Effe thype rc hrom e : ε

Effe thypoc hrom e : ε

65
Chapitre III Résultats et discussions

Figure III.4: Prolongation du spectre ultra- visible du pétrole brut.

Figure III.5 : Les groupes chromophores. [70]

L e ssubstanc e squiabsorbe ntle srayonne m e ntsU V -V ispossèd e nt:


 U ne d ouble liaison qui e stun groupe m e ntc hrom ophore . Il favorise la c oule urpar
l’e xistenc e d e l’orbitale antiliantesπ*.
 U n groupe m e ntauxoc hrom e s, c ’e stà d ire qui c ontie ntd e s éle c trons n non e ngagés
d ansune liaison e t, d e c e fait, plusfac ile m e nte xc itable s.

66
Chapitre III Résultats et discussions

L a c onjugaison d e d ouble sliaisonsC=C ouC=C ave c C=O e ntraîne une e xaltation d e


l’absorption d u rayonne m e nt(e ffe thype rc hrom e ) ainsi qu’un d éplac e m e ntd e la longue ur
d ’ond e d ’absorption d ansla d ire c tion d e splusgrand e slongue ursd ’ond e (e ffe tbathoc hrom e ).
Il fautnoterque la c onjugaison C=C, C=O e ntraîne la form ation d ’une liaison polarisée e t
qu’il y aura d onc une influe nc e d e la polarité d u solvantsurla position d u m axim um d e
l’absorption : c e sontle se ffe tsbathoc hrom e e thypsoc hrom e .
Tableau III.8 : Principales structures et transitions électroniques. [72]

Structure Exemple Transition max εmax (mol- Bande de


électronique 1
.L.cm-1) type

A rom atique  Be nzène A rom atique 201 8000 E


 *
  Buta-1,3-  * 217 30 000 K
d iène

A rom atique   T oluène A rom atique 261 174 B


hype rc onjugaison  *

Transition π  π * : effet bathochrome


L e s c arac téristique s fond am e ntale s d ’une band e d ’absorption sontsa position e tson
intensité.L a position d u m axim um d ’absorption (λm ax ) c orre spond à la longue urd 'ond e d e la
rad iation d ontl’éne rgie provoque la transition éle c tronique .
Bandes R
Elle s ontle urorigine d ans la transition n-->π * d e groupe m e nts c hrom ophore s isolés
tels que C = O ou N O 2.Ce s band e s prése ntentc om m e partic ularité une absorption m olaire
faible : εm ax <100.
Bandes K
Elle s apparaisse ntd ans le spe c tre d e s m oléc ule s posséd antun systèm e d e d ouble s
liaisonsc onjuguée stelle sque : butad iène ouhe xatriène -1, 3, 5; e lle srésultentd 'une transition
π→ π* e tle urabsorption m olaire e stéle vée : εm ax >10 000.Ce s band e s K e xistentégale m e nt
d ansle spe c tre d e sm oléc ule sarom atique sposséd antd e ssubstitutionsc hrom ophorique s.

67
Chapitre III Résultats et discussions

Bandes B
Elle s sont c arac téristique s d e s spe c tre s d e s m oléc ule s arom atique s ou
hétéroarom atique s.
Bandes E
Ce s band e s sont, c om m e le s band e s B, c arac téristique s d e s spe c tre s d e s m oléc ule s
arom atique s.
Il e stre porté à la bibliographie , que l’e xistenc e d e s pic s d ans le s gam m e s [465-665]
révèle l’e xistenc e d e sm étaux lourd s.
D ansle c asd e notre éc hantillon, on a re m arqué l’abse nc e d e spic sd ansc e tte gam m e , c e qui
e xplique l’abse nc e d e sm étaux lourd s.
O n c onc lutd e toute l’étud e que le pétrole brutalgérie n e stun pétrole lége rd e très
haute qualité e n raison d ’abse nc e d e toutes im pure tés.[79]

Figure III.6 : Spectre ultra-visible de pétrole brut.

III.8. Etude comparative


III.8.1. Propriétés physico - chimiques du pétrole canadien et Algérien
L e pétrole brutse c om pose d e m élange s c om ple xe s d e m illie rs d e c onstituants. L a
proportion re lative d e c e s c onstituants d éterm ine le s c arac téristique s physique s d u pétrole .
L ’analyse d étaillée d e la c om position c him ique d u pétrole nous pe rm e td e re c onnaître le s
propriétésphysique se tc him ique sd e pétrole d e c anad a.

68
Chapitre III Résultats et discussions

Parm i le s propriétés physique s le s plus souve ntm e ntionnée s, sont: la d e nsité A PI


(A m e ric an Pe trole um Institute), la d e nsité, la tene ure n soufre , la tene ure n e au.

III.8.1.1. Densité
L e brutd e l'oue std e c anad a, a une d e nsité e n A PIvarie d e 7o à 13o c om parative m e nt
ave c le pétrole algérie n quia une d e nsité A PId e 46 ºCe la signifie que le pétrole d uc anad a
intervie ntà la frac tion lourd e c ontraire m e ntà notre pétrole quire fe rm e la frac tion légère .
Générale m e nt la d e nsité d u brut algérie n e st variant e ntre 0,7902 – 0,8082
c om parative m e ntave c la d e nsité d u pétrole c anad ie n quie std ansune fourc he tte e ntre 0,88e t
1; c e quie xprim e la frac tion lourd e d e brutc anad ie n.
III.8.1.2. Teneur en soufre
L e pétrole d uc anad a à une tene urd e soufre d e 0,79% e stc e luid ubrutalgérie ne std e
0,0032 % . Etpuisqu’un pourc e ntage éle vé d e soufre re nd l’éc hantillon plus lourd plus
visque ux e td e c e faitle sopérationsd e c e ssoufrage sc outentplusc he rque le brutlui-m êm e
c e quiim plique la non re ntabilité d e c e sbrutsquiinond e ntle m arc hé pétrolie re tpe rm e taussi
aux paysprod uc teursd e joue run rôle ine stim able surl’éc hiquie rm ond ial(table auIII.9).
Tableau III.9 : Propriétés physico - chimiques du pétrole canadien et Algérien. [80]

Brut d’ouest de canada Brut algérien


Densité API 7 à 13º 46º
Densité kg/l 0,7902-0,8082 0,88-1
Teneur en soufre 0,79% 0,0032

Tableau III.10 : Teneur en soufre de quelques pétroles bruts. [80]

Nom de brut Pays d’origine % poids soufre


BuA ttife l Libye 0,10
A rjuna Indonésie 0,12
Bonny light Nigeria 0,13
HassiM e ssaoud Algérie 0,14
Ekofisk Mer du nord « Norvège » 0,18
A rabian light Arabie saoudite 1,80
K irkuk Irak 1,95
K uw ait Kuwait 2,50

69
Chapitre III Résultats et discussions

Cyrus Iran 3,48


Bosc an Venezuela 5,40

Ce pe nd anton obse rve d e s c as partic ulie rs, c om m e le s tene urs e n soufre d u brutd e
R oze l point« Etats-U nis» :13,95 % , d u brutd ’Etze l « A lle m agne » :9,6% ou d u brutd e Ge la
« Sic ile » :7,8% quisonttropéle vé.

Tableau III.11 : Densités de quelques pétroles bruts. [80]

Nom du brut Pays d’origine Densité « d »


HassiM e ssaoud Algérie 0,804
BuA ttife l Libye 0,822
A rjuna Indonésie 0,836
Bonny light Nigeria 0,837
K irkuk Irak 0,845
Ekofisk Mer du nord « Norvège » 0,846
M inas Indonésie 0,845
A rabian light Arabie saoudite 0,858
K uw ait Kuwait 0,870
Cyrus Iran 0,940
Bosc an Venezuela 1,000

L e sd e nsitésd e sbrutsse situe ntgénérale m e nte ntre 0,800 e t1,000 c om m e l’ind ique le
(table au III.11) bie n qui e xiste d e s bruts ayantd e s d e nsités se situante n d e hors d e c e t
intervalle 0,787 « 48,2ºA PI» pourd e s bruts d e Barrow South, A laska, Etats-U nis e tsanta
rosa e std e 1,028« 6ºA PI» pourle brutd e Brad le y Canyon, Californie , états– unis.[80]

III.8.2. Caractéristiques physico-chimiques du pétrole Algérien et Sud-Américain


L e s propriétés physic oc him ique s d e s d e ux pétrole s bruts sonte ffe c tuée s se lon le s
norm e sA ST M .L e srésultatssontrapportésd ans(table auIII.12):

70
Chapitre III Résultats et discussions

Tableau III.12 : Caractéristiques physico-chimiques des pétroles Algérien et sud-


Américain. [81]

Brut Algérien brut sud-américain

Densité kg/ l 0,7985 0,8976

Soufre « % poids » 0,032 0,9907


Acidité « mg KOH/g » 0,963 8,96
Tension de vapeur g/cm3 547 800
BSW 0,02 N ulle s
Viscosité cinématique 2,78 T rèsvisque ux
« cst »
Point d’éclair (º C) <15 -
Point d’écoulement (º C) <-45 -21ºC
Teneur en eau par extraction trac e snon d osable s trac e s

III.8.2.1. Pour le brut Algérien


 Ils’agitd ’un brutlége r, sa d e nsité étantinférie ure à 0.8082, e tson pointd ’éc lairbas
(Inférie urà 15°C);
 Ile stc arac térisé parl’abse nc e d ’e au(trac e non d osable );
 Ile stnon sulfure ux, sa tene ure n soufre étantinférie ure à 0.5% ;
 Ile stpe uvisque ux ;
 Il y a préd om inanc e d e s paraffine s, grâc e à la vale urd u pointd ’éc oule m e nt(< - 45
°C).
III.8.2.2. Pour le brut Sud-Américain
 Ils’agitd ’un brutlourd , sa d e nsité étantsupérie urà 0.8082;
 Ile stc arac térisé parl’abse nc e d ’e au(trac e non d osable );
 Ile stsulfure ux, sa tene ure n soufre étantsupérie urà 0.5% ;
 Ile sttrèsvisque ux ;
 Il e sty a Préd om inanc e d e sparaffine s, grâc e à la vale urd u pointd ’éc oule m e nt(-21
°C).

71
Chapitre III Résultats et discussions

III.8.3. Comparaison d’un exemple de pétrole de Venezuelaet de pétrole algérien


conventionnel

Tableau III.13 : Les caractéristiques physico – chimique de pétrole de Venezuela et celle


de l’Algérie. [81]

Pétrole extra lourd Pétrole algérien « Brent »


D e nsité « API » 8,5 38,5
V isc osité « cst a 60º C » 4000 4
Soufre (%) 4,1 0,4
N I« ppm » 94 1
V « ppm » 450 5
A c id ité « mg KOH / G » 4,3 0,05

L e pétrole d e V e ne zue la c onsid éré c om m e lourd se c arac térise par une nature
visque use asphaltique (asphalténe s e trésine s), d e nse , (sim ilaire à la m élasse ).Il e stc onstitué
d e trèsgrosse sm oléc ule sinc orporante nviron 90% d e soufre e td e sm étaux lourd s(vanad ium ,
nic ke l). Il c ontie ntégale m e ntd e s im pure tés telle s que d e la paraffine e td e s résid us d e
c arbone quid oive ntêtre filtrésavantraffinage .
Ce bruta un pourc e ntage éle vé d e c om posés ave c plus d e 60 atom e s d e c arbone e t
d onc un pointd ’ébullition éle vé e tun poid s m oléc ulaire im portantc om parative m e ntave c le
brutalgérie n « Bre nt» qui e stappréc ié c om m e un pétrole lége rd oux ave c une quantité d e
soufre d e 0,4% ; autre m e ntd itsion parle ntsurla quantité d ’im pure té intervie ntd ansle Bre nt
on re m arque que le taux d e s m étaux lourd e stnéglige able parrapportà c e lle d e V e ne zue la
(table auIII.13).
Tableau III.14 : Teneur en eau est sédiments de quelques bruts. [81]
Bruts Teneur en eau et sédiments BSW en %
volume
N ige rian 0,10
A rabian light 0,10
D ahra 0,60
M and gi 0,80
Bac haque ro 2

72
Chapitre III Résultats et discussions

Tableau III.15 : Teneur en eau de quelques bruts. [81]


Bruts Pays d’origine Teneur en eau en% volume
D ahra L ibye T rac e s
Safaniayah A rabe saoud ite T rac e s
A rabian light A rabe saoud ite T rac e s
Z arzaitine A lgérie 0,05
M and gi Gabon 0,6
bac haque ro V e ne zue la 1,8

L a tene ure n e aud e spétrole sbrutsà la sortie d upuitse ste n général faible c om m e le
m ontre (table au III.15): e lle c roitgénérale m e ntpe nd antle transporte tle stoc kage ou e lle
pe utatteind re 3% .[81]

III.10. Conclusion
L e sd iffére ntesanalyse se ffe c tuée saunive aud ulaboratoire sonatrac hontpourbutd e
c ontrôle rla qualité d upétrole brut.
N otre travail nousa pe rm ise n pre m ie rlie ud e faire re pére rle sd iffére ntsd éfe c tuosité
au se in d e notre éc hantillon pourpouvoird élim iterle s c arac téristique s qui se base ntsutle s
c onstituantse tsurle spropriétésphysique s, d onc c e c ontrôle a pourbutd e valorise rle pétrole
quie std ’une qualité trèsre c he rc hée , e n raison d e l’abse nc e d e soufre , l’e aue td e sséd im e nts.
L ’id e ntific ation d e la nature d ’un c om posé pétrolie r e tla d éterm ination d e se s struc ture s
géom étrique s e téle c tronique s parune analyse spe c trosc opique « IR , U V –visible » sonttrès
im portantes pourla Chim ie organique .Ce la pe rm e td e c onnaitre le s prod uits d ’une réac tion,
élabore rd e sm éc anism e sréac tionne ls, étud ie rla pure té d ’une substanc e , m e ttre e n évid e nc e
le s situations d ’isom érie , autre m e ntd itc e tte c arac térisation e sttrès utile pour étud ie r le s
struc ture s éle c tronique s d e s m oléc ule s insaturée s e t pour m e sure r l’étend ue d e le ur
c onjugaison.

Enfin e n résum e notre c hapitre parun pe titpassage on d isantque c e s analyse s sont


d ’une grand e im portanc e , c are lle s fournisse ntaux ac he teurs d e s inform ations surle pétrole
qu’ilsim portent.Ce sinform ationssontnéc e ssaire spourprévoirle sc ond itionsd e transporte t
d e stoc kage .

73
CHAPITRE IV

HYGIÉNE ET SÉCURITE DANS LE


MILIEU INDUSTRIEL
CONCLUSION GÉNÉRALE
Conc lusion générale .

CONCLUSION GENERALE

D ans c e m anusc ritnous avons d éc ouve rtun d om aine très vaste e tintére ssantqui e stle
d om aine pétrolie r. L e pétrole oc c upe d e puis d e s d éc e nnie s une plac e très im portante non
se ule m e ntd ans le d éve loppe m e ntéc onom ique d e s pays prod uc teurs m ais aussi d ans le s
re lationsgéopolitique sinternationale s.L a qualité d e sprod uitsd upétrole résulte d e sproc e ssus
d e raffinage e td onc d e stec hnologie sd e c ontrôle sd e qualité utilisée s.

Il e xiste autantd e qualité d e pétrole qu’il y a d e puitsd ansle m ond e .En e ffe t, c haque poc he
d e pétrole a d e sc arac téristique squiluisontpropre se tquisontd ue sà l’historique géologique
d e la form ation d upétrole d e c e tte poc he e n partic ulie r.

N éanm oins, le pétrole e stc lassé suivantd iffére nts param ètre s d ontla plus im portante e stla
m e sure d e la d e nsité A PI(d unom d e « A m e ric an Pe trole um Institute »).

L e s d iffére ntes analyse s e ffe c tuée s au nive au d e laboratoire ontpour butd e c ontrôle r la
qualité d upétrole brut.Ce sanalyse spe rm e ttentla c arac térisation d upétrole d ontle svale urs
sontm e ntionnée ssurune fic he tec hnique quie stim portante e te xigée parle sc lie nts.

D ’aprèsnosrésultats, nousavonsc onstaté que le brutA lgérie n e stun brutlége rpuisque ile st
c arac térisé parune d e nsité légère d e 45°e tune tene ure n e aue tséd im e ntd e 0,02% ave c une
vale urd e tension d e vape ur d e 574 g/c m 2.L a quantité d e se l d issoute d ans l’e auprése nte
d ans le brute std ’une vale urd e 0,00275% .L e pourc e ntage d e soufre e st0,032% .

L e s résultats d e la spe c trosc opie infra-rouge e tU V -V isible révèle ntl’abse nc e d e m étaux


lourd s, c e c ie xplique la grand e qualité d e brutalgérie n par-rapportà se sc arac téristique s.

72
ANNEXES
Annexe A

Mode opératoire d'un aéromètre

1.A justerla tem pérature d e l'éc hantillon aux e nvironsd e 15°C e tam e ne rl'éprouve tte e tle
the rm om ètre à c e tte tem pérature (15°C)

2. T ransfére rl'éc hantillon d ans une éprouve tte propre e tsèc he ave c préc aution d e façon à
éviter autantque possible la form ation d e bulle s e tà réd uire au m axim um le s pe rtes par
évaporation d e slége rs.

M e ttre l'éprouve tte d ansune position oblique (50 à 60 °parrapportà l’horizontale ), ve rse rle
prod uitd ansl'éprouve tte afin qu'ils'éc oule d ouc e m e ntle long d e la paroi.

3. A vantd e plonge rl’aréom ètre , élim ine rtoutesle sbulle sform ée sà la surfac e d uliquid e e n
le stouc hantave c un m orc e aud e papie rfiltre propre .

4. Plac e rl'éprouve tte e n position ve rtic ale d ansun loc alà l'abrid e sc ourantsd 'air.

S'assure rque la tem pérature d e la prise d 'e ssai ne varie pas d e façon appréc iable pe nd antc e
tem ps, la tem pérature d um ilie uam biantne d e vra pasvarie rd e plusd e 2°C

5. Q uand la tem pérature d uteste sttropd iffére nte d e c e lle d e la salle , un bain the rm ostatique
d e vra être utilisé.

6.Plonge rave c préc aution l'aréom ètre au se in d e la prise d ’e ssai, faire attention à ne pas
m ouille rla partie ém e rge ante d e la tige .

A prèséquilibre d e la tem pérature , e nle ve rle the rm om ètre , faire la le c ture d e la tem pérature à
0,1°C prés

7.Faire d e sc e nd re l'aréom ètre d e d e ux outroisd ivisionsd ansle liquid e e tle laisse rre m onter.

8. Q uand l'aréom ètre e ste n équilibre faire la le c ture à 0.0001prés.

L a le c ture c orre c te d e l'aréom ètre e stl'e nd roite xac toù la surfac e princ ipale d uliquid e c oupe
l’éc he lle d e l’aréom ètre .

D éterm ine r c e pointe n plaçant l'œ il juste sous le nive au d u liquid e e te n le re m ontant
d ouc e m e ntjusqu'à la surfac e que l'on voitd 'abord c om m e une ligne d roite, c oupantsl'éc he lle
d e l'aréom ètre .
9.A ve c le sliquid e sopaque splac e rl'œ iljuste aud e ssousd e la surfac e plane d uliquid e .

Ce tte le c ture aud e ssusd um énisque d e m and e une c orre c tion d um énisque .

A prèsavoirlul'éc he lle surl'aréom ètre pre nd re la tem pérature e n agitanttrèsd ouc e m e ntave c
le the rm om ètre .R e le ve rla tem pérature à 0,1°C prés.

Si c e tte tem pérature d iffère d e 0,5 °C d e c e tte obse rvée préc éd e m m e ntre faire la le c ture d e
l'aréom ètre puisc e lle d e la tem pérature jusqu'à stabilisation à 0,2°C

Thermomètre digital avec sonde.

Eprouvette gradué.
Annexe B

Théorie de fonctionnement d'une centrifugeuse


L a c e ntrifuge use fonc tionne grâc e à la forc e c e ntrifuge re lative (FCR ) qui la faittourne rà
vitesse éle vée afin d 'ac c élére rla vitesse d e d éc antation d e s granule s d ans le liquid e e td e
sépare r, c ond e nse re tpurifie rle ssubstanc e save c un c oe ffic ie ntd e d éc antation e tune d e nsité
variable s.
Manipulation
O n utilise d ansc e tte m anipulation 2tube s:
 pre m ie rtube on le re m plitave c l’e au.L e 2e m e on luive rse 50 m ld e solvantorganique ,
puison luirajoute d ire c tem e nt50 m ld e l’éc hantillon.
 O n agite le tube 2jusqu’à l’hom ogénéité.
 O n plac e le stube sd ansla c e ntrifuge use (d ansd e spositionsopposée s), on réc upère le
tube 2d e la c e ntrifuge use e ton note le volum e d upréc ipité aufond d e c e tube .
Structure de l’appareil principal

L a c e ntrifuge use e stc om posée d e l'appare il princ ipal e td e s ac c e ssoire s.L 'appare il princ ipal
c om pre nd le boîtie r (c onstitué d e plastique A BS d e haute résistanc e , isolé/résistantà la
c orrosion), la c ham bre d e c e ntrifugation, le systèm e d 'e ntraîne m e nt, le systèm e d e c om m and e
e tl'éc ran d 'affic hage d e s m anipulations.L e rotore tle tube (flac on) d e c e ntrifugation font
partie d e sac c e ssoire s(fournisc om m e prévuparc ontrat).

Figure: Vue extérieure de l’appareil principal.


 Panneau de commande

Figure: Panneau de commande.


a. Ecran d'affichage
 vitesse/fcr (speed/rcf)
L a fe nêtre d 'affic hage d e V itesse /FCR affic he le sparam ètre sd e réglage oud e onc tionne m e nt
vitesse /FCR .
 TEMPS min (TIME min)
L a fe nêtre d 'affic hage d utem psaffic he le tem psd e fonc tionne m e nt(m in).
 REGLAGE (SET)
R ègle le nom bre d e toursd urotor, la vitesse , FCR e tle tem ps.
 FCR (RCF)
A ppuye z surc e tte touc he pouraffic he rla vale urd e FCR d ans la fe nêtre “ V IT ESSE/FCR ”.
L orsqu'ily a un pointlum ine ux e n basà d roite d e la fe nêtre “ V IT ESSE/FCR ”, la fe nêtre d e la
vitesse affic he la vale urd e FCR ; appuye z à nouve ausurla touc he pourre ve nirà l'affic hage
d e la vitesse .
▲ : T ouc he progre ssive , appuye z sur “ ▲ ” pour augm e nter la vale ur d e s param ètre s d e
réglage .
▼ : T ouc he d égre ssive , appuye z sur“ ▼ ” pourd im inue rla vale urd e sparam ètre sd e réglage .
 ENTER
A ppuye z sur[Enter] pourc onfirm e rle réglage d e la vale urd e sparam ètre sd e fonc tionne m e nt.
 Démarrage
A ppuye z sur [d ém arrage ] (Start) pour c om m e nc e r la c e ntrifugation après réglage e t
c onfirm ation d e sparam ètre souaprèsla d e rnière répétition d e sparam ètre sréglés, le voyant
ind ic ateurd ud ém arrage s'allum e .
 arrêt (stop)
T ouc he pe rm e ttant d 'arrêter la c e ntrifugation e t d 'ouvrir le c ouve rc le . L orsque la
c e ntrifuge use fonc tionne (le tem ps n'e stpas c om pté à re bours jusqu'à “ 0”), vous pouve z
l'arrêterm anue lle m e nt, le voyantind ic ateurd 'arrêts'allum e .L orsque la c e ntrifuge use e stau
re pose tque le rotorne tourne pas(m aisla c e ntrifuge use e stsous tension), appuye z surc e tte
touc he pour ouvrirle c ouve rc le .
 Impulsion (pulse)
T ouc he pourfonc tionne m e ntd e c ourte d urée (c e ntrifugation d e c ourte d urée ).A ppuye z sur
c e tte touc he e tm aintene z-la, la c e ntrifuge use fonc tionne rapid e m e nt; re lâc he z la touc he , la
c e ntrifuge use s'arrête autom atique m e nt.
Fonction des voyants indicateurs
Voyant indicateur [démarrage]
L e voyant ind ic ateur [D ém arrage ] allum é signifie que la c e ntrifuge use a d ém arré e t
fonc tionne .
Voyant indicateur [Arrêt]
L e voyantind ic ateur[arrêt] allum é signifie que la touc he [arrêt] e stappuyée oule tem psd e
fonc tionne m e nte stc om pté à re boursjusqu'à “ 0”.L a c e ntrifuge use rale ntitpours'arrêterou
s'e starrêtée .
Annexe c

Mesure de la tension de vapeur

1. Mode opératoire

L ’éc hantillonnage d oitse faire suivantsla norm e A ST M D 4057 e n vue pourla T V R (A ST M


D 5842)

L e volum e d e l'éc hantillon ne d oitpasêtre inférie urà 1litre e tsupérie urà 7.5litre s.

M anipule r le s éc hantillons ave c le s soins le s plus m étic ule ux (afin d 'éviter toute pe rte d e
lége rsparévaporation).

L a d éterm ination d e la T V R d oitêtre le s pre m ie rs e ssais auxque ls on soum e tl'éc hantillon


d oive ntêtre m isd èsle urarrivée d ansun e nd roitfrais

1.R e froid isse z l'éc hantillon à une tem pérature c om prise e ntre 0°C e t1°C

2.Plac e rla c ham bre e tle d ispositifd e transvase m e ntà une tem pérature

3.L a c ham bre à aird oitêtre im m e rgée d ans un bain d 'e au the rm ostatà 37,8°C pe nd antau
m oins10m n.

4. R e tire rle d ispositif d e re froid isse m e ntle réc ipie ntc ontenantl’éc hantillon, le d ébouc he re t
y ad apterle d ispositifd e transvase m e nt.

5. Faire pénétre rla tubulure c onne xion d ansla c ham bre à c arburants, re nve rse z le toutd e telle
sorte que le réc ipie ntse trouve aud e ssuse tque le tube ad d uc teurd ébouc he à e nviron 5m m d u
fond d e la c ham bre à c arburant.

6.R e m plirla c ham bre à c arburantjusqu'à c e que lle d ébord e puis la frappe rlégère m e ntpour
s'assure rqu'il n'y a plus d e bulle s d 'air; Com pléter( si néc e ssaire ) le re m plissage jusqu'à
d ébord e m e nt, le tube ad d uc teurétante nle ve r

2. Appareillage
 Cham bre à air;
 Cham bre à c arburant;
 Bain the rm ostatique ;
 Congélateur.
3. Remarque
O n pe utaussi utilise rd u c ond e nsatpourne ttoye rla c ham bre à airsi l’éc hantillon
analysé e stun brut.Il fautéviterla m inc e c ouc he file td ’hyd roc arbure qui pe utflotter
d ans le bain e tqui pe utpénétre rd ans la c ham bre ; pourc e la, m aintenirfe rm ée s le s
orific e ssupérie ure tinférie urd e la c ham bre à airpe nd antqu’e lle trave rse l’e au.
RÉFÉRENCES
Références

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[117] D ocum e ntation surl’équipe m e nte m ployé pourl’analyse d e pétrole d e Béjaia.
[118] d oc um e ntation surla d éterm ination d e la tene ure n e au e tséd im e ntsBSW d ansle pétrole
brut.
[119] D ocum e ntation surle sm éthod e sd ’analyse sd e pétrole « tension d e vape ur».
[120] D ocum e ntation surle d osage d e sc hlorure sparpotentiom étrie d ansle pétrole brut.
[121] D ocum e ntation surla d éterm ination d e la tene ure n soufre totald ansle pétrole brut.
[122] D oc um e ntation sur le s lim ites c ontrac tue lle d u pétrole brutau nive au d e sonatrac h d e
Béjaia.
[123] A kd im .A .m anue ld e re c om m and ation e n HSE.Ed .M ad ani(2015).
[124] Photo prise aunive aud e laboratoire d e sonatrac hle 23m ars2015à 10.00 h.
[125] Photo prise aunive aud e laboratoire d e sonatrac hle 25m ars2015à 15.00 h.
[126] Photo prise aunive aud e laboratoire d e sonatrac hle 27 m ars2015à 8.30 h.
[127] Photo prise aunive aud e laboratoire d e sonatrac hle 28m ars2015à 15.30 h.
[128] Photo prise aunive aud e laboratoire d e sonatrac hle 29m ars2015à 11.00 h.
Titre : Analyse et caractérisation de pétrole brut
Résumé

D e puisle d ébutd e l’ère ind ustrie lle , le pétrole a été m assive m e ntutilisé c om m e c om bustible
pourla prod uc tion d ’éne rgie .

L ’obje c tif d e c e travail e stla c arac térisation physic o-c him ique d u pétrole brutA lgérie n.
D ’après d e s tests e ffe c tués, nous avons c onstaté que le brutA lgérie n e stc lassé parm i le s
pétrole slége rs, vuse spropriétés(la d e nsité, … ).

A fin d e d étec ter d ’éve ntue ls m étaux lourd s, nous avons c arac térisé notre éc hantillon e n
utilisantU V -V isible e tIR , le srésultatsontm ontré l’abse nc e d e m étaux lourd s.

A u c ours d e la m anipulation, d e s risque s pe uve ntapparaitre c e qui néc e ssite d e s m e sure s


préve ntive sd e base e n tenantc om pte surle se nsd ’hygiène e tséc urité ind ustrie lle .

Mots clés : Hyd roc arbure s, Systèm e Pétrolie r, pétrole brut, analyse d e pétrole , c ontrôle d e
qualité d e pétrole , c arac téristique physique d e pétrole , hygiène ind ustrie lle .
Annexe d

Hygiène et Sécurité dans le milieu industriel

IV.1. Historique
A u d ébutd u 18 e m e sièc le e tave c l’apparition d e la révolution ind ustrie lle qui s’e st
m anife stée e n A ngle terre , notam m e ntaprèsl’inve ntion d e la m ac hine à vape ur, be auc oupd e
fabrique soud ’usine sontvule joure tl’hom m e quis’e stintére ssé jusque -là surtoutautravail
d e la terre , m étie rstrad itionne lse tà la pèc he s’e stpréc ipité sansauc un re tard à la re c he rc he
d ’un nouve autravailpourlui: travaild ansl’ind ustrie .
Ce travailquiluia épargné la pauvre té e tla souffranc e e tluia offe rtla ric he sse e tle bonhe ur
d ’un c ôté, l’a souve nt, d e l’autre e xposé a d e s d ange rs re d outable s, poursa santé ainsi que
pourl’e ntre prise quil’e m ploie .
Pourpréve nirc e s d ange rs e tse protége rc ontre le urs c onséque nc e s fâc he use s, l’hom m e tout
e n profitantd e l’évolution d e s sc ie nc e s e tnotam m e ntle s sc ie nc e s m éd ic ale s c e la pe rm e tla
naissanc e d ’une sc ie nc e d ite « hygiène ind ustrie lle e tséc urité d e travail».[82]
IV.2. Sécurité industrielle
L a séc urité ind ustrie lle e stune sc ie nc e qui a pourobje tl’étud e d e s d ange rs résultant
d e sac tivitéshum aine se td e sm oye nsd e c om battre c e sd ange rs.
Elle c onsiste à protége rl’hom m e ainsi que l’e ntre prise c ontre le s risque s profe ssionne ls qui
d ébouc he ntsouve ntsoitsurd e s ac c id e nts d u travail, d e s m alad ie s profe ssionne lle s, ou d e s
c atastrophe stec hnologique s.
Elle se rtaussià :
 Id e ntifie re td ’évalue rle sfac teursd e srisque sprofe ssionne ls;
 Proc éd e rà d e sm étrologie sd e sc ontraintese td e sfac teursd e risque sprofe ssionne ls;
 Propose re td e m e ttre e n œ uvre d e sac tionsd e préve ntion tec hnique ;
 Contrôle rla c onform ité d e séquipe m e ntse td e gére rle srisque sprofe ssionne ls.[83]

IV.3. Hygiène industrielle


O n pe ut d éfinir l’hygiène ind ustrie lle c om m e la re c onnaissanc e (d épistage ,
id e ntific ation e tinve ntaire ), l’évaluation e tla m aîtrise d e s fac teurs c him ique s, physique s ou
biologique squire prése ntentune c harge pourla santé d ansl’e nvironne m e ntd e travail.
L‘
hygiène ind ustrie lle a pourbutla m aîtrise d e s fac teurs qui pe uve ntre prése nterune
c harge pourla santé d e s travaille urs à c ourtou long term e , e m pêc he rainsi l’apparition d e
m alad ie profe ssionne lle .
L e sm e sure se ffe c tuée sd ansle c ad re d e l’hygiène ind ustrie lle d oive ntpe rm e ttre :
 D ’assure r le bie n-être d e s travaille urs grâc e à une am élioration d e s c ond itions d e
travail.
 d ’augm e nterla satisfac tion e tla m otivation d e stravaille urs, c e quiim m anquable m e nt,
aura une répe rc ussion surl’abse ntéism e .
 d ’éviterl’apparition d e m alad ie s profe ssionne lle s e td onc d ’éviterun abse ntéism e d e
plus longue d urée , ainsi que la néc e ssité d ’un re c lasse m e ntéve ntue l d e s travaille urs
atteints.[84]
IV.4. Les dangers professionnels dans l’industrie
L e d om aine d e la séc urité ind ustrie lle d ans l’e ntre prise algérie nne n’e stpas e nc ore
d éve loppé il d e m e ure négligé aussi bie n parle s re sponsable s que parle s e m ployés c e qui a
favorisé la prolifération d e s d ange rs profe ssionne ls qui sonttoujours à l’origine d e lourd e s
c onséque nc e s« ac c id e ntd e travail, m alad ie sprofe ssionne ls, c atastrophe stec hnologique s»
IV.5. Les risques professionnels
L e risque profe ssionne l c ’e stla situation d ans un lie u e td ans un tem ps d onnée
c ond uisantà la d égrad ation partie lle outotale d e l’étatd e santé d upe rsonne le t/oul’étatd u
patrim oine d ansun m ilie uind ustrie l.
D ésigne l’éve ntualité d ’un événe m e ntaléatoire d om m age able pourla santé physique
d e l’hom m e ou susc e ptible d ’affe c ter le patrim oine d e l’e ntre prise . L e risque survie ntd e
façon inattend ue e tbrutale .
L e srisque sprofe ssionne lssontc lassése n huitc atégorie s:
 L e srisque sc him ique s« d ue saux prod uitsc him ique sd ange re ux » ;
 L e srisque sd e glissad e e td e c hute ;
 L e srisque séle c trique s« d usà l’éle c tric ité ouéne rgie éle c trique » ;
 L e srisque sd ’inc e nd ie e td ’e xplosion ;
 L e srisque sd e m anutention ;
 L e srisque sm éc anique s« d usaux m ac hine se tinstallationsm éc anique s» ;
 L e srisque sd ’irrad iation « d usaux rayonne m e ntsionisantse t/ounon ionisants» ;
 L e srisque sd e soud age .[85]
IV.6. Ambiances de travail
L ’am bianc e d e travail c ’e stl’e nvironne m e ntphysique e t/ou c him ique d ans le sque ls
se d éroule le travail.Elle a une grand e influe nc e surl’étatd e la santé d e l’hom m e ainsique le s
équipe m e nts e tle s infrastruc ture s c e qui pe rm e td e d im inué la quantité e tla qualité d e la
prod uc tion.
L e sam bianc e sd e travailsont:
 L ’am bianc e toxique (le sgaz, le svape urs, le spoussière sc him ique s);
 L ’am bianc e poussiére use (le spoussière sphysique spartic ulière m e nt);
 L ’am bianc e bruyante (le bruit, le son);
 L ’am bianc e the rm ique (la c hale ur, le froid , l’hum id ité);
 L ’am bianc e lum ine use (l’éc lairage , la lum ière ).[86]
IV.7. La gestion du danger
Pour gére r e ffic ac e m e ntle s d ange rs profe ssionne ls, il fautproc éd e rà d e s analyse s
approfond ie s, c om plètes e t d étaillée s qui touche nt le s lie ux d e travail, le s m oye ns d e
prod uc tion, le sproc éd ésd e fabric ation, le sm atière spre m ière s, le ssourc e sd ’éne rgie …
Il fauttoutd ’abord d étec terle sd ange rs, le sid e ntifie r, le se stim e re te nfin pre nd re le s
m e sure s néc e ssaire s pourle s supprim e rpourla protec tion c olle c tive e tind ivid ue lle d ans la
m e sure d e possible .[87]
IV.8. Prévention
Pourpouvoir préve nirle s d ange rs profe ssionne ls e tpar c onséque ntse protége r c ontre le s
c onséque nc e squ’ilspe uve nte ntraine r, ilfaut:
 Bie n c onnaitre le travaile tle sproblèm e squ’ile nge nd re ;
 R e spe c tersc rupule use m e ntle sc onsigne se tle sd ire c tive sd e séc urité ;
 Se plie raux règle m e ntsd ’hygiène e td e séc urité ;
 U tilise rle sm oye nsd e protec tion c olle c tive e tind ivid ue lle ;
 Supprim e rle sc ond itionsd ange re use s;
 V e ille rà la d isc ipline surle slie ux d e travail;
 D isc uterle sque stionsd e séc urité ave c le sprofe ssionne ls.[88]
IV.9. Les conséquences des dangers professionnels
L e s c onséque nc e s d e s d ange rs profe ssionne ls sont: le s ac c id e nts d u travail, le s
m alad ie s profe ssionne ls e tle s c atastrophe s tec hnologique s. L e s ac c id e nts d u travail e tle s
m alad ie sprofe ssionne lstouc he ntl’hom m e , le sc atastrophe stec hnologique stouc he ntà la fois
l’hom m e e tle sbie ns.
Pourlutterc ontre un d ange rprofe ssionne l, ilfautd ispose rd e sm oye nsnéc e ssaire safin
d ’érad ique rle d ange r, la d ém arc he juste e tla c om posante d e stroisapproc he ssuivantes:
 L e sm oye nstec hnique s;
 L e sm oye nspéd agogique s;
 L e sm oye nspsyc hologique s.[89]

IV.10. L’hygiène et sécurité au niveau du laboratoire de Sonatrach Béjaia


Sonatrac h e st la c om pagnie nationale algérie nne d e re c he rc he , d ’e xploitation, d e
transportparc analisation, d e transform ation e td e c om m e rc ialisation d e shyd roc arbure se td e
le urs d érivée s.Elle a pourm issions d e valorise rd e façon optim ale le s re ssourc e s nationale s
d ’hyd roc arbure s e td e c rée rd e sric he sse sause rvic e d ud éve loppe m e ntéc onom ique e tsoc ial
d upays.
Elle e stprése ntée d ans plusie urs proje ts ave c d iffére nts partenaire s e n A frique , e n
A m érique L atine e te n Europe .D e puis sa c réation, Sonatrac h a réussi à ac quérirune forte
c apac ité d ’intégre rle snouve lle stec hnologie s, à asse oirune prése nc e prouvée e tfiable surle s
m arc hés internationaux d e s hyd roc arbure s liquid e s e tgaze ux e tà c apitalise rson e xpérie nc e
d u partenariatave c le s c om pagnie s internationale s d e taille s e td ’origine s géographique s
d iffére ntes.

IV.10.1. Laboratoire
L e laboratoire d e c ontrôle e ffe c tue le s analyse s d e s prod uits pétrolie rs lors d e
traitem e ntd upétrole brut.Ce sanalyse ssontréalisée pourvérifie rla c onform ité d e sprod uits
ou spéc ific ations d onnée s e td étec ter le s anom alie s d e fonc tionne m e nt d e proc e ss pour
optim ise rle sparam ètre sainsipourc ontrôle rla qualité d e shyd roc arbure sarrivés.[90]
IV.10.2. Les analyses effectuées au niveau de laboratoire
 L a d e nsité ;
 L a T V R (T e nsion d e V ape urR e id );
 L a salinité ;
 L a tene ure n e aue tséd im e nts(BSW );
 L a tene ure n soufre .
IV.11. La sécurité dans le laboratoire
L e séc hantillonsà analyse re tle sréac tifsquisontutilisésauc oursd e sanalyse sd e
pétrole brutaulaboratoire sont, à l'e xc e ption d e que lque se xe m ple s, d e sprod uits
inflam m able soutoxique sparc onséque nt, c e quinousre nse igne surle type d ’am bianc e
approprié pourla c arac térisation physic o-c him ique d e shyd roc arbure s.
En c asgénéral, le sprod uitspétrolie rse tle ssolvantsorganique ss'e nflam m e nt
aisém e nte tparc onséque nt, ilsd oive ntêtre isolésd e toutessourc e sd 'ignition.D onc le s
m éthod e sd ’analyse e ffe c tuée saunive aud ulaboratoire pourd étec terle sanom alie sre trouvée s
d ansle sc arac téristique s d upétrole brutind ique ntune am bianc e toxique ave c la prése nc e d e s
risque sc him ique s, m éc anique , glissad e , d ’inc e nd ie se td ’e xplosion.[91]
IV.12. Ambiance toxique
L ’am bianc e toxique e stc arac térisée parl’e m ploi d e s substanc e s c him ique nuisible ,
irre spirable provoquantainsi la d étérioration d u c orps hum ain pare xe m ple d ans le c as d e
laboratoire e n utilise ntainsi un prod uitc him ique qui e stle toluène .C’e stun hyd roc arbure
liquid e proc he d ube nzène c onsid éré c om m e un prod uittoxique provoque ainsid e sm alad ie s
c anc érigène s.[92]
IV.13. Ambiance thermique
C’e stune am bianc e qui d épe nd d e l’étatd u m ilie u d ontle c as d e la prése nc e d ’une
c hale ur, froid ou hum id ité e tqui pe uve ntinflue négative m e ntsurle c om portem e ntm oral e t
physique d e s travaille urpare xe m ple d ans le c as d e laboratoire D R GB « d ire c tion régionale
d e Béjaia » on re m arque que tous le s fe nêtre s sontouve rtd onc il y a un e xc ès d ’aération
surtoute n prése nc e d e s prod uits c him ique c e qui fac ilite la re spiration e tne gêne pas le
d éroule m e ntd utravail.
M algré l’e xistenc e d e la haute, m aisla c réation d ’une aération nature lle e stim portante
c ar le pétrole a une od e ur pe rm e ttantainsi d ’e nge nd re r d e s trouble s re spiratoire e td e s
m alaise .[93]
Prévention

 En re m plac e m e ntle s équipe m e ntssourc e sd e c hale uroud e froid pard ’autre m oye ns
faisantappe là d e stec hnologie sd iffére nts;
 En proc éd ant à d e nouve aux age nc e m e nt d e s équipe m e nts e t loc aux d e travail
(e xe m ple : l’éloigne m e nt d e s équipe m e nts d e s zone s ou s’e xe rc e l’ac tivité d e s
opérateurs);
 V e ntile re tpurge raube soin.[94]
IV.14. Les risques associés au niveau de laboratoire
IV.14.1. Risque chimique
C’e stune ac tion e nge nd rée pard e sprod uitsc him ique sd ange re ux, noc ifs, toxique sou
d e s systèm e s c him ique s ainsi que d e s installations utilisant d e s prod uits c him ique s qui
touc he ntle patrim oine autre m e ntd it; c e sontd e s c onséque nc e s générée s pard e s situations
e nc aissantes.
L e risque lié à l’e xposition à une substanc e c him ique d ange re use d épe nd d e s fac teurs
suivants:
 Carac téristique sintrinsèque sd uprod uit« réac tivité » ;
 Conc e ntration d uprod uit;
 L a voie d ’inc lusion ;
 L e tem psd ’e xposition.[95]
IV.14.1.1. Conséquence
IV.14.1.1.1. Accident de travail
D ans le c as d e laboratoire d e sonatrac h la nature d u prod uità analyse r, e std e form e
liquid e « pétrole brut» e tqui pe uve ntsoum ise d ire c tem e nte n c ontac tave c la pe au ou être
absorbé par le c orps d ’une part, d ’une autre part pe uve nt form e r d e s brouillard s par
pulvérisation quipe uve ntêtre inhalés.

Figure IV.1 : Produits chimiques réactifs. [96]


IV.14.1.1.2. Les produits chimiques employés peuvent provoquer
 D e slésionsc utanée s;
 Irritation pourle svoisre spiratoire sparinhalation d e svape urs;
 A lle rgie s;
 Ec zém as;
 D e sbrulure se n c ontac tave c la pe au;
 D e sulc érations.
Pour le s c atastrophe s tec hnologique s, le s prod uits c him ique s e m ployés pe uve ntc ause r le s
inc e nd ie se td ’e xplosion.

IV.14.1.1.3. Prévention
 A ssure rune ve ntilation appropriée ;
 Porterune protection appropriée pourle corps, la tête e tle sm ains.Porterd e slune ttesd e
protec tion ;
 N e pas fum e r pe nd ant la m anipulation d u prod uit surtout d ans le c as d e s
hyd roc arbure s;

IV.14.1.1.4. Indications générales


 N e jam ais d onne r à boire , ni provoque r d e s vom isse m e nts e n cas d e pe rte d e
connaissanc e ;
 Inhalation
T ransporterla pe rsonne a l’airlibre .Sile m alaise pe rsiste, re courirà l’assistance d ’un m éd e cin.
 Contactave c la pe au
L ave rà grand e e au.R e tire rle svêtem e ntscontam inés.
 Y e ux

L ave rà grand e e au « d urant15 m inutes au m inim um », e n gard antle s paupière s soule vée s.
R e courirà l’assistance d ’un m éd e cin.
 Inge stion
Boire be aucoup d ’e au. Eviter d e vom ir « il e xiste d e s risque s d e pe rforation ». R e courir
im m éd iatem e ntà l’assistance d ’un m éd e cin.L avage d ’e stom ac.[96]
Tableau IV.1 : Fiches internationales de sécurité chimique. [96]

Types de Risques/ symptômes Prévention Premier secours/


risques/ aigus agents d'extinction
expositions
Incendie Com bustible . Pasd e flam m e snue s. Poud re , e aupulvérisée ,
m ousse , d ioxyd e d e
c arbone .
Explosion L e spartic ule sfine m e nt Eviterle d épôtd e
d ispe rsée sform e ntd e s poussière s; systèm e e n
m élange se xplosifsd ans vase c los, équipe m e nt
l'air. éle c trique e téc lairage
protégésc ontre le s
e xplosions.
Contact Eviterla d ispe rsion d e
physique poussière évitée tout
c ontac t
Inhalation T oux.re spiration A spiration loc ale ou A irfrais, re pos.
d iffic ile . protec tion re spiratoire . re spiration artific ie lle si
néc e ssaire .c onsulterun
m éd e c in.
Peau R ouge ur. Gantsd e protec tion. R e tire rle svêtem e nts
vêtem e ntsd e protec tion. c ontam inés.rinc e re t
lave rla pe au
abond am m e ntà l'e aue t
ausavon.
Yeux R ouge ur.d oule ur. L une ttesd e protec tion R inc e rd 'abord
trouble sd e la vue . fe rm ée s. abond am m e ntà l'e au
pe nd antplusie urs
m inutes(re tire rsi
possible le sle ntille sd e
c ontac t), puisc onsulter
un m éd e c in.
Ingestion V e rtige s.m aux d e tête. N e pasm ange r, ne pas R inc e rla bouc he .faire
nausée s.e ssouffle m e nt. boire nifum e rpe nd ant vom ir(se ule m e ntle s
c onvulsions. le travail.se lave rle s pe rsonne sc onsc ie ntes).
vom isse m e nts. m ainsavantd e m ange r. c onsulterun m éd e c in.
tintem e ntd 'ore ille s.

IV.14.2. Risque de glissade

L e sc hutesd e spe rsonne sre prése ntentplusd e 20% d e sac c id e ntsd utravail.Elle ssont
c onséc utive sà une pe rte d 'équilibre e te ntraîne ntun c ontac tviole ntd uc orpsave c le solouun
obje tse trouvantsurle traje td e la c hute, c hute a plain-pie d sonttrèsfréque ntesd anstoutes
le se ntre prise se tpe uve ntoc c asionne rd e slésionsirréve rsible s.[97]

IV.14.2.1. Profession expose

T outes le s profe ssions sontc onc e rnée s parla c hute a plain-pie d m ais c e rtaine s plus que
d ’autre parm ile ssituationsà risque sc itons:

 L ’e nc om bre m e ntd e sac c èse td e sissusd ansle sbâtim e nts;


 L a prése nc e d ’une substanc e huile use d e slubrifiantsd e sm atière sgrosse s;
 L e nom c onform itésd e sc haussure se stle stenue s;
 L ’étatd e santé d e pe rsonne l;
 L a nature d usol;
 L e d éplac e m e ntd ansle se nvironne m e ntsm aléc laire ;
 L e pe rsonne le xe rçantd e sac tivités d e m anutention m anue loum éc anisée s.
D ans le c as d e laboratoire d e sonatrac h on a re m arqué plusie urs fac teurs qui pe uve ntc ausés
d e glissad e s:
 L a d alle d e sol qui un pe u plus lustre rpolire lle n’e stpas ad apterave c le m ilie u d e
travail, e tpe utc ause d e glissad e s e td e c hute a plain-pie d ;
 Z one étroite e te nc om brante, prése nc e d ’obje tsurle sol e xe m ple d e s pe tits bac s d e
stoc kage d e pétrole ;
 L ors que le m ilie u e stc him ique d onc il y a une prése nc e d e s huile s e std e s m atière s
grosse sd e slubrifiantsquipe utaussic ause d e glissad e s.[98]
Figure IV.2 : Encombrement créé par la présence des petits bacs de pétrole. [124]

IV.14.2.2. Conséquences

IV.14.2.2.1. Accidents de travail

L e sc onséque nc e sc orpore lle sd e sc hutespourle ssalariéssontd e sac c id e ntsd utravail.


 L e siège d e s lésions e stvariable : tête, ye ux, m e m bre supérie ur, tronc , m e m bre
inférie ur, loc alisations m ultiple s, lésions interne s.L e s lésions sontle plus souve nt
c utanée se t/ouostéoartic ulaire s;
 L e slésionssontd e gravité variable allantd e la c ontusion sim ple à l'am putation par
c hute sur un obje t c ontond ant e n passant par le s plaie s, le s éc rase m e nts, le s
e ntorse s, le sluxations, le sfêlure s, le sfrac ture s, le slum bagos, le snoyad e s.[99]
IV.14.2.2.2. Prévention
Ile xiste d e ux m oye nsd e protége rle ssalariésd e srisque sd e glissad e s:
 re nd re le solantid érapant(protec tion c olle c tive );
 im pose rle portd e c haussure santid érapantes(protec tion ind ivid ue l);
 A ussie nle vé tousle sc hose snon intére ssantese nc om brantesle c ouloire se stle ssalle s
(le sboquaitd e splantesle tronc d ’he rbe aunive aud uc ouloir);
 N e ttoye rle sold e la salissure (le shuile sle sm étie rsgrosse , lubrifiants);
 M e ttre d e splaque sd e signalisation d e risque d e glissad e .[100]
IV.14.3. Risque électrique
L e d ange rrésid e pourl’hom m e d ansle passage d ’un c ourante ntre d e ux pointsd e son c orps.
Ile stà re tenirque le d ange réle c trique résid e princ ipale m e ntd ans:
 L e c ontac td ire c t: ou le c orps d ’une pe rsonne se trouve e ntre une partie ac tive d u
m atérie loud e séquipe m e nts;
 Le c ontac t ind ire c t: ou le c orps d ’une pe rsonne ave c d e s m asse s m ise s
ac c id e ntelle m e ntsoustension.Ilfautre tenirque le potentie ld e la tension d e d éfaute st
d ange re ux pourl’hom m e à partird e 24V .[101]
IV.14.3.1. Les Conséquences

IV.14.3.1.1. Effet du courant continu

L a ave c l’alternatife stl’e xc itation d e ux à troisfoispluséle vée d e sm usc le s.A u-d e ssusd e
300 m A , l’inc onsc ie nc e se prod uitfréque m m e nt.

 A 130 m A =>se uild e fibrillation c ard iaque ;


 A 200 m A =>se uild e pe rc e ption.
IV.14.3.1.2. Effet courant alternatif

 Ce risque pe utc ause rd e slésionsoula m ortparle c hoc éle c trique oubrûlure s;


 Ilne fautpasc onfond re l’éle c trisation ave c l’éle c troc ution ;
 Ele c troc ution =>m ortprobable .

IV.14.3.1.3. Effets sur le corps humain

L e c ourantéle c trique e std ange re ux à partird e 20 m A quipe uve ntc ause r:

 L e bloc age m usc ulaire ;


 L a fibrillation ve ntric ulaire ;
 L e se ffe tsthe rm ique s.
Figure IV.3 : Effets du courant alternatif sur le corps humain. [102]

U ne installation éle c trique d oitêtre e n m e sure d ’assure rla protec tion d e sc ond uc teurs,
d e séquipe m e nts, e td e spe rsonne s.

IV.14.3.2. Les organes de protection

D iffére ntsorgane sd e protec tion sontd isponible s:

 L e fusible ;
 L e d isjonc teur;
 L e d ispositifd iffére ntie là c ourantrésid ue l(D D R ).
L e fusible : e stun obje tquia pourrôle d ’assure rla séc urité d ’une installation.

L e d isjonc teura pourvoc ation la protec tion d e s c ond uc teurs e td e s équipe m e nts, il
re m plac e d e plus e n plus le fusible , e n partic ulie r parc e qu’il ne se d étruitpas lors d e
l’ouve rture d uc irc uit.[103]

IV.14.3.3. Prévention

 Ile stre c om m and é d e m anipule run c âble e n se rvic e qu’ave c d e sgantsisolants;


 L ’appare illage e t le s installations éle c trique s, d e s norm e s stric tes d oive nt être
re spe c tée spouréviter…
 Sic e la arrive , d e ssystèm e sd e séc urité trèsrapid e sc oupe ntle c ourant;
 Pourautant, la protec tion n’e stjam aistotale Cond uite à tenire n c asd ’éle c trisation.
L ’éle c trisation e sttoujoursun ac c id e ntgrave .M êm e sila vic tim e Se m ble alle rbie n, il
faut:
 Protége r: d ébranc he r l’appare il d éfe c tue ux, ou m ie ux c oupe r le c ourant, sinon,
e m pêc hésle sautre sd ’approc he r;
 Pre m ie rsse c ours: ale rterle sse c ours;
 Se lon l’étatd e la vic tim e ;
 Si la vic tim e e stc onsc ie nte, l’installe rd ans la position ou e lle se se ntle m ie ux (par
d éfautallongée )e tla surve ille r;
 Sila pe rsonne e stinc onsc ie nte e tre spire , on applique la m éthod e d e (PL S);
 Si la pe rsonne ne re spire pas, e ffe c tue rla réanim ation c ard io –pulm onaire « R CP ».
[104]

IV.14.4. Risque d’incendie et d’explosion


IV.14.4.1. Incendie
C’e st une c om bustion qui s’e ffe c tue par une réac tion c him ique d e c om bustion,
e xothe rm ique , quia lie ulorsque 3élém e ntssontréunis:
Com bustible : c orpsquibrûle .Com posésd uc arbone e td e l’hyd rogène .
Com burant: c orpsqui, m ire nte n prése nc e d ’un c om bustible , e ntre tie ntla c om bustion.
É ne rgie d ’ac tivation: éne rgie néc e ssaire aud ém arrage d e la c om bustion.[105]
IV.14.4.2. Explosion
U ne e xplosion c ’e stla transform ation rapid e d ’un systèm e m atérie ld onnantlie uà une
fore ém ission d e gaz, ac c om pagnée éve ntue lle m e ntd ’une ém ission d e c hale urim portante.
L ’e xplosion e stune réac tion brusque d ’oxyd ation oud e d éc om position e ntrainantune
élévation d e tem pérature , d e pre ssion oule sd e ux sim ultaném e nt.[106]
IV.14.4.2.1. Les conditions à remplir pour une explosion
 L a prése nc e d ’un c om burant;
 L a prése nc e d ’un c om bustible ;
 L a prése nc e d ’une sourc e d ’inflam m ation ;
 U n c om bustible sousform e gaze use , d ’aérosoloud e poussière s;
 L ’obtention d ’un d om aine d ’e xplosivité c ’e st-à-d ire a l’intérie urd uque lle se xplosions
sontpossible « suspe nsion » ;
 U n c onfine m e ntsuffisant.
IV.14.4.2.2. Causes d’incendies et d’explosion
Il e xiste quatre princ ipale s c ause s pouvant ainsi provoqué d e s risque s d ’inc e nd ie s e t
d ’e xplosion quisont:
 Cause the rm ique ;
 Cause éle c trique ;
 Cause m éc anique ;
 Cause physique ;
 Cause hum ain.
Ce quinouss’intére sse c e sontle sc ause sc him ique squisontd ue générale m e ntà :
 L a prése nc e d e sprod uitsc him ique se xplosifs;
 Frottem e ntsrépétésoum auvaisc ond itionsd e stoc kage ;
 L a prése nc e d ’autre prod uits c arburants ave c la m atière grasse qui pe uve ntêtre une
sourc e d ’inflam m ation qu’on le sappe lle « lautooxyd ation ».[107]
IV.14.4.2.3. Mesures de lutte contre l'incendie
 Sipossible , arrêterle d ébitgaze ux ;
 S'éloigne rd uréc ipie nte tle re froid irave c d e l'e aud e puisun e nd roitprotégé ;
 Continue rà arrose rà l'e au d e puis un e nd roitprotégé, jusqu'à c e que le réc ipie ntsoit
froid ;
 N e pas éteind re une fuite d e gaz e nflam m ée , sauf si absolum e ntnéce ssaire c arune
réinflam m ation spontanée e te xplosive pe utse prod uire ;
 Eteind re le sautre sfe ux ;
 D ansle se spac e sconfine sutilise run appare ilre spiratoire autonom e ;
 Evac ue rla zone ;
 A ssure rune ve ntilation d 'airappropriée ;
 Elim ine rle ssourc e sd 'inflam m ation ;

L a préve ntion d urisque d ’inc e nd ie c onsiste princ ipale m e ntà :


 Supprim e r le s c ause s d e d éc le nc he m e nt d ’un inc e nd ie « ac tions sur le s sourc e s
d ’ignition e tle sprod uitsc om bustible s» ;
 L im iter l’im portanc e d e s c onséque nc e s hum aine s e t m atérie lle s « une d étec tion
e ffic ac e pe rm e t d ’interve nir à tem ps pour l’évac uation d e s pe rsonne s e t pour
« l’attaque » d ud ébutd e l’inc e nd ie .[108]

IV.14.4.2.4. Les moyens de combattre un feu


 Extinc teur;
 R obine td ’inc e nd ie arm é ;
 Pauteaud ’inc e nd ie ;
 L e sbouc he sd ’inc e nd ie s;
 L e sissusd e se c ours;
 L ’organisation d ’un plan O R SEC « organisation d e se c ours».[109]
IV.14.5. Risques de manutention manuelle

D ans le s e ntre prise s L a m anutention e stune opération ind étournable qui pe utc ause r
d e srisque se tprovoque rd e sac c id e ntsd e travail.

O n e ntend parm anutention m anue lle , toute opération d e transfe rtoud e soutie n d ’une
c harge d ontle le vage , la poussée , la trac tion, le portoule d éplac e m e nte xige l’e ffortphysique
d ’un oud e plusie urstravaille urs.[110]

IV.14.5.1. Risque dû à la manutention

L a m anutention pe ute nge nd re rplusie ursrisque squisont:

 L e risque d e lésion d e la c olonne ve rtébrale c onsiste e n c e que d e pe titsfragm e ntsd u


noyaud isc al pénètre ntd ansle sanne aux fibre ux c onc e ntrique squie ntoure ntle noyau
d isc al; c e tte prése nc e d e fragm e ntse ntraîne d e sd oule ursd orsale s;
 A ffe c tionspérie sartic ulaire sprovoquée sparc e rtainsge stese tposture sd e travail;
 L ésionsc hronique sd um énisque ;
 A ffe c tionsc hronique sd urac hislom baire provoquée sparla m anutention m anue lle d e
c harge lourd e ;
 Ec rase m e ntd e sm ainse td e spie d sparsuite d e c hute d ’un obje tlourd ;
 L e sc oupure s, le sam putationsd e sd oigtsparsuite d e la m anutention d e sobje tsayant
d e sarêtesvive s;
 L e sirritationse tc orrosionsd e la pe au;
 L e sc hutese n avantlorsd e la m anipulation d ’obje tse nc om brantsgênantla visibilité ;
 L a rac hialgie (c ram pe s) parsuite d e m ouve m e nts d ’élévation, d e torsion, fle xion d u
tronc ou d ’e xtension d u c ou qui se m anife ste pard e s d oule urs vive s au nive au d e la
c olonne ve rtébrale ;
 L a lord ose c olonne ve rtébrale c ourbé ve rsl’avant;
 L a sc oliose c olonne ve rtébrale c ourbé ve rsle c ôté.[111]
IV.14.5.2. Facteurs aggravant
IV.14.5.2.1. Facteurs liés à la charge
 Poid s, taille e tla form e d e la c harge ;
 Charge située e n hauteurouà d épose re n hauteur.
IV.14.5.2.2. Facteurs liés aux locaux de travail
 Espac e d e travaile xigu;
 Sole nc om bré.;
 Sole n m auvaisétat;
 Solglissant.
IV.14.5.2.3. Facteur d’ambiance
 A m bianc e froid e (e ntre pôtfrigorifique );
 A m bianc e c haud e (fond e rie );
 Intem périe s.
IV.14.5.2.4. Facteurs organisationnels
 Cad e nc e rapid e ;
 Ge stesrépétitifs;
 T ravaild ansl’urge nc e ;
 T ravailposté ;
 T ravaild e nuit.[112]
IV.14.5.3. Prévention
D e sm e sure s sim ple se te ffic ac e se xistentpourm anutentionne re n séc urité, telque :

 M éc anise rle s tac he s d iffic ile s.L orsque la m anutention m anue lle ne pe utêtre évitée .
D e sm oye nsd oive ntêtre m isà la d isposition d e stravaille ursd e façon à lim iterl’e ffort
physique e tà d im inue rle srisque s;
 M od ifie rle sproc éd ése tle sm éthod e sd e travaile n allége antle sc harge s;
 A m énage rle spostese te spac e sd e travaile téviterle ure nc om bre m e nt;
 O rganise rle travailsousform e d ’équipe srotative s;
 Form e re tinform e rle pe rsonne lsurle stec hnique sd e m anutention ;
 Equipe rle pe rsonne lave c d e sm oye nsd e protec tion ind ivid ue l.[113]

IV.14.5.4. Consignes pour les manutentions manuelles

Ile xiste d e stec hnique se td e sm éthod e sque le pe rsonne ld oitc onnaître e tapplique rpour
opére rune m anutention m anue lle d ans le s m e ille ure s c ond itions sans e fforts anorm aux ou
c ontre ind iqués.D anstousle sc as:

 N e pas transporterou le ve rd ’obje ts d ontle poid s n’e stpas e n rapportave c la forc e


physique d utravaille ur(se faire aid e rouutilise run ac c e ssoire d e m anutention);
 N e jam aissurc harge run e ngin d e transportoud e m anutention ;
 L e spie d s d oive nte nc ad re rla c harge ;
 L e c e ntre d e gravité, hom m e e tc harge , soie ntsupe rposés;
 L a c olonne ve rtébrale d oitêtre c orre c tem e ntfixée (d osplat);
 Faire travaille rle sm usc le sd e sc uisse s;
 N ifléc hir, nitire rsurle sbras;
 Bouge r la c harge si e lle n’e stpas c onnue par le travaille ur, puis d e la soule ve r
tranquille m e nt, c e la évite le sc ontre c oupsque c e la pourraitoc c asionne r;
 Pre nd re un appuire spiratoire avantc haque e ffort;
 A vant d ’e ffe c tue r une m anutention, vérifie r l’état d u sol e t le d égage m e nt d e s
passage s;
 Em pile re tc ale rc orre c tem e ntle m atérie l;
 N e jam aislaisse rtom be rune c harge surle sol;
 N e pasutilise run outile n m auvaisétat, sale , grasoum alaffûté ;
 R ange rsoigne use m e ntle s outils lorsqu’ils ne sontpas utilisés e tsurtoutProtége rle s
partie stranc hantesoupiquantes.[114]
IV.15. Les équipements de protection individuelle
L orsqu’iln’a pasété possible d e supprim e run risque à la source , oulorsque la m ise e n place
d ’une protection colle ctive s’avère im possible oue ntraîne d e srisque s, le pe rsonne ld e vra
d ispose rd ’équipe m e ntsd e protection ind ivid ue lle .

 Casque : Protection contre le schutesd ’obje tsà partird ’un nive ausupérie ur;
 Gants: Protection d e srisque sd e coupure s, coinc e m e nts, pince m e nts…
 Chaussure s d e séc urité : Protection contre le s chutes d ’obje ts m anutentionnés surle s
pie d s ou c ontre la pe rforation d e la se m e lle par d e s obje ts pointus e t coupants
Ce inture d e m aintie n lom baire ;
 T ablie r pourse protége rd e srisque sd e sproje ctionssurle c orps.[115]
Figure IV. 4: Casque de protection individuelle. [125]

IV.16. Les moyens de protection collective

L e travail d ans d e s atm osphère s ou e spac e s confinés néce ssite d e s précautions


particulière spourla santé e tla sécurité d e stravaille urs.

L e risque provie ntd e la prése nc e fréque nte d e séquipe m e ntsoud ’installationsquigêne


la circulation d u pe rsonne l e te nge nd re l’e ncom bre m e ntcom m e d ans le cas d e laboratoire d e
sonatrachil y a une m auvaise organisation c e qui conc e rne la répartition d e sinstallationsce la
e nge nd re un risque d ansle c asd ’inc e nd ie pourfaire évacue rle svictim e s.

L a prése nc e d e tout ça néc e ssite une protec tion c olle c tive par la prése nc e d e s
e xtinc teurs qu’ayantutilisé pourtoutc lasse d e fe u: A , B, C, D aussi le robine td ’inc e nd ie
arm é e n c asd ’inc e nd ie .

Parpréve ntion le sissue sd e l’e spac e c onfiné d oive ntpe rm e ttre l’évac uation d e toutle
pe rsonne lse trouvantà l’intérie ur.

 L e s ac c ès e tle s allée s intérie ure s e te xtérie ure s d u réc ipie ntd oive ntêtre d égagés e t
m aintenuslibre se n toutm om e nt;
 Ile stparfoisnéc e ssaire d e prévoird e splatesform e s, d e se sc alie rsoud e séc he lle spour
un ac c èsfac ile e tpourune éve ntue lle évac uation rapid e e n c asd e d ange r.[116]
Figure IV.5 : Couverture ignifugé. [126] Figure IV.6 : Extincteur. [127]

IV.17. L’identification de quelques anagrammes signalées dans la figure des


produits chimiques

Figure IV.7 : Pictogramme indique une explosion.


Figure IV.8 : Danger général.

Figure IV.9 : Pictogramme présente un produit toxique.

Figure IV.10 : Dangereux pour l’environnement.


Figure IV.11 : Extrêmement inflammable.

Figure IV.12 : Matières inflammables ou haute température.

IV.18. Panneaux d’interdiction

A u nive au d e laboratoire d e sonatarc h on re m arque la prése nc e d ’un panne au


d ’interd ic tion quie m péc he toutétrange rd e ne pase ntre rsanspe rm ission a la salle d ’analyse
saufle spe rsonne sc onc e rné.

Figure IV.13: Panneaux d’interdiction.


Liste des Abréviations
API : A m e ric an pe trole um institue .

BSW : T e ne ure n l’e aue tséd im e nt.

C : Carbone .

COT : L a tene ure n c arbone organique .

d : D e nsité.

DRGB : D ire c tion régionale d e Béjaia ».

GPL : Gaz d e pétrole liquéfié.

H : Hyd rogène .

H/C : L e rapportd unom bre d 'atom e sd 'hyd rogène à c e luid uc arbone .

IH : L 'ind e x d 'hyd rogène .

IR : Infra-rouge .

IRTF : Infra-rouge transform ée d e Fourie r.

MO : M atière organique .

m : M ètre c onfid e ntie l.

mm : M illim ètre .

N : A zote.

O : O xygène .

P : Poid s.

T° : T e m pérature .

TVR : T e nsion d e V ape urR e id .

UV – visible : U ltra-viole t-visible .

V : V olum e .
TMB : T e rm inalm arin Béjaia.

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