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Appliquées Libano-Française
2019-2020
Références
1
Table des matières
2
Chapitre 4
Durabilité et dispositions constructives
Données
Soit une poutre isostatique dans un bâtiment courant, elle est de 55 Ö 125 de portée 13,6
m et de 2 m d'entre axes, associée à une dalle béton de 15 cm d'épaisseur. Cette poutre
repose sur des appuis de 40 cm.
Les matériaux utilisés dans cette poutre ont les propriétés suivantes :
béton de classe C35/40 : fck = 35 MPa,
armatures à haute adhérence B500B.
Les armatures ont un diamètre de 20 mm.
Le but est de calculer la valeur de l'enrobage nominal dans 2 cas :
Le cas d'une poutre dans un immeuble à chauage collectif en centre ville.
Le cas d'une poutre en une maison individuelle.
Solution
3
CHAPITRE 4. DURABILITÉ ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 4
Enrobage minimal d'adhérence L'enrobage minimal cmin,b pour des barres indi-
cmin,b
viduelles est égale au diamètre de la barre (tableau 4.4), qui est pour cette poutre de 20
mm.
cmin,b = 20 mm
cmin = max cmin,dur = 10 mm
10 mm
cmin,b = 20 mm
cmin = max cmin,dur = 20 mm
10 mm
La valeur recommandée par l'annexe nationale française pour les tolérances d'exécution
∆cdev est :
∆cdev = 10 mm
On obtient alors dans les deux cas, pour une poutre dans un immeuble en centre-ville ou
une poutre dans une maison individuelle,
Données
Soit une poutre en béton armé ayant une largeur de 35 cm. La dimension du plus gros
granulat contenu dans le béton est de 32 mm. Les armatures longitudinales ont un diamètre
de 16 mm et les armatures transversales ont un diamètre de 8 mm. L'enrobage est de 30 mm.
Le but est de déterminer si on peut placer 5 barres longitudinales HA16 en un seul lit
dans la partie inférieure de la poutre.
Solution
a ≥ max (1 × 16 ; 32 + 5 ; 20 mm)
CHAPITRE 4. DURABILITÉ ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 6
a ≥ 37 mm
Dans le cas où on considère 5HA16 dans la partie inférieure de la poutre, l'espacement
entre armatures est :
1
a= (b − 5φ − 2φw − 2c)
4
1
a= (350 − 5 × 16 − 2 × 8 − 2 × 30) = 48mm
4
On a :
Données
Soit une poutre rectangulaire intérieure d'un bâtiment d'habitation de largeur de 200
mm et de hauteur de 400 mm. On prend un lit d'aciers longitudinaux de 2 barres ayant un
diamètre φ = 12 mm, avec des aciers transversaux ayant un diamètre de φw = 10 mm (gure
4.3).
Les matériaux utilisés dans cette poutre ont les propriétés suivantes :
béton de classe C25/30,
armatures à haute adhérence B500B.
On prend σsd = fyd = 435 MPa.
La durée d'utilisation du bâtiment est de 50 ans, et la classe d'environnement est XC1.
Aucune armature non soudée n'est placée entre la surface du béton et la barre ancrée.
On prend la pression transversale p = 0 MPa.
Le but est de calculer la longueur d'ancrage de calcul dans le cas d'un ancrage droit et
dans le cas d'un ancrage courbe.
Solution
Conformément aux tableaux 4.5, et 4.6, pour une durée d'utilisation de 50 ans, une classe
d'exposition XC1, et un béton de classe C25/30, on a :
classe structurale S4 ;
enrobage nominal cnom = 25 mm.
La longueur d'ancrage de référence lb,rqd nécessaire pour ancrer l'eort Fs qui règne dans
une barre droite vaut :
φ σsd
lb,rqd = ·
4 fbd
fbd = 2, 25 · η1 · η2 · fctd
D'après la gure 3.11, on a des armatures inférieures avec 250 mm < h = 400 mm <
600 mm, on est donc en bonnes conditions d'adhérence.
Le coecient η1 est lié aux conditions d'adhérence et à la position de la barre au cours
du bétonnage, et pour bonnes conditions d'adhérence :
CHAPITRE 4. DURABILITÉ ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 8
η1 = 1
Le coecient η2 est lié au diamètre de la barre. On a des barres de diamètre φ = 12 mm <
32 mm, alors :
η2 = 1
fctd est la résistance de calcul en traction du béton :
fctk,0,05
fctd =
γc
fctk,0,05 est la résistance caractéristique à la traction et qu'on peut déterminer en utilisant
le tableau 3.1. Pour une classe de béton de C25/30 :
fctk,0,05 = 1, 8 MPa
On obtient alors :
1, 8
fctd = = 1, 2 MPa
1, 5
et
fbd = 2, 25 × 1 × 1 × 1, 2 = 2, 7MPa
La longueur d'ancrage de référence lb,rqd devient alors :
12 435
lb,rqd = × = 483 mm
4 2, 7
4.3.3.1 Paramètres αi
α1 tient compte de l'eet de la forme des barres. Pour une armature tendue et des ancrages
droits, on a :
α1 = 1, 0
α2 tient compte de l'eet de l'enrobage minimal. Pour une armature tendue et des ancrages
droits, on a :
cd − φ
α2 = 1 − 0, 15
φ
Pour des barres droites :
cd = min {a/2, c1 , c}
Les valeurs de a, c et c1 peuvent être calculés en utilisant la gure 4.3 :
CHAPITRE 4. DURABILITÉ ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 9
c = c1 = cnom + φw = 35 mm
α3 = 1, 0
Pas de barres transversales soudées sur la barre, alors :
α4 = 1, 0
La pression transversale p = 0 MPa, alors :
α5 = 1 − 0, 04 · p = 1, 0
Il faut vérier la condition suivante pour les paramètres α :
α2 · α3 · α5 ≥ 0, 7
0, 71 × 1 × 1 ≥ 0, 7 (vériée)
1 × 0, 71 × 1 × 1 × 1 × 483 = 343 mm
lbd = max 0, 7 × 1 × 1 × 483 = 338 mm
145 mm
4.3.4.1 Paramètres αi
Pour des barres terminées par un crochet :
cd = min {a/2, c1 }
On obtient alors :
cd = 35 mm et 3φ = 36 mm
cd ≤ 3φ alors α1 = 1, 0
α2 tient compte de l'eet de l'enrobage minimal. Pour une armature tendue et des ancrages
courbes, on a :
cd − 3φ
α2 = 1 − 0, 15
φ
et
35 − 3 × 12
α2 = 1 − 0, 15 = 1, 01
12
α2 doit vérier la condition suivante 0, 7 ≤ α2 ≤ 1, 0, on prend alors :
α2 = 1, 0
On ne tient pas compte de l'eet de connement des armatures transversales non soudées,
alors :
α3 = 1, 0
Pas de barres transversales soudées sur la barre, alors :
α4 = 1, 0
La pression transversale p = 0 MPa, alors :
α5 = 1 − 0, 04 · p = 1, 0
Il faut vérier la condition suivante pour les paramètres α :
α2 · α3 · α5 ≥ 0, 7
1 × 1 × 1 ≥ 0, 7 (vériée)
CHAPITRE 4. DURABILITÉ ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 11
1 × 1 × 1 × 1 × 1 × 483 = 483 mm
lbd = max 0, 7 × 1 × 1 × 483 = 338 mm
145 mm
Données
Soit un poteau carré de 400 mm de largeur. Les aciers longitudinaux pour ce poteau sont
disposés comme montré sur la gure 4.4.
Les matériaux utilisés dans cette poutre ont les propriétés suivantes :
béton de classe C40/50,
armatures à haute adhérence B500B.
L'enrobage nominal est de 45 mm, et la contrainte de calcul des armatures est σsd = 390 MPa.
Le but est de calculer la longueur de recouvrement nécessaires entre les armatures HA25
et les armatures HA32.
Solution
La longueur d'ancrage de référence lb,rqd nécessaire pour ancrer l'eort Fs qui règne dans
une barre droite vaut :
φ σsd
lb,rqd = ·
4 fbd
Avec σsd = 390 MPa.
fbd = 2, 25 · η1 · η2 · fctd
Pour tous les éléments verticaux, on considère que les conditions d'adhérence sont bonnes ,
alors le coecient η1 est lié aux conditions d'adhérence et à la position de la barre au cours
du bétonnage est :
η1 = 1
Le coecient η2 est lié au diamètre de la barre. On a des barres de diamètre φ ≤ 32 mm,
alors :
η2 = 1
fctd est la résistance de calcul en traction du béton :
fctk,0,05
fctd =
γc
fctk,0,05 est la résistance caractéristique à la traction et qu'on peut déterminer en utilisant
le tableau 3.1. Pour une classe de béton de C40/50 :
CHAPITRE 4. DURABILITÉ ET DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES 13
fctk,0,05 = 2, 5 MPa
On obtient alors :
2, 5
fctd = = 1, 67 MPa
1, 5
et
fbd = 2, 25 × 1 × 1 × 1, 67 = 3, 76MPa
La longueur d'ancrage de référence lb,rqd devient alors :
φ 390
lb,rqd = × = 25, 93φ
4 3, 76
4.4.2 Paramètres αi
Les barres du poteau sont en compression, on obtient alors :
α1 = α2 = α3 = α4 = α5 = 1, 0
Toutes les barres se recouvrent dans la zone de recouvrement, alors le pourcentage ρ1 =
100 %. Pour des ρ1 ≥ 50 %, on prend α6 = 1, 5.
Données
14
CHAPITRE 5. DESCENTE DES CHARGES 15
Les planchers appartements de ce bâtiment sont constitué de 3 couches selon la gure 5.5.
Des cloisons légères en plaques de plâtre sont posées sur les planchers appartements.
Solution
Repérage en hauteur An de pouvoir traiter dans un même étage les éléments portés
(planchers et poutres) et les éléments qui les portent (poteaux et murs), le repérage en hauteur
se réalise en considérant :
les poutres et les planchers du niveau haut de l'étage ;
les poteaux et les murs de l'étage considéré.
Pour ce bâtiment, le repérage en hauteur est montré sur la gure 5.6.
Les charges sur un plancher sont exprimées en kN/m2 . Le plancher terrasse est constitué
de 6 couches :
Une protection étanchéité ayant une épaisseur de 4 cm de gravier. Le gravier utilisé a
un poids volumique de 20 kN/m3 . D'où la charge permanente due à cette couche est :
g11 = 20 × 0, 04 = 0, 8 kN/m2
Une étanchéité multicouche. D'après le tableau 2.2, la charge permanente due à cette
couche est :
g12 = 0, 12 kN/m2
Une isolation thermique. D'après le tableau 2.2, la charge permanente due à cette
couche est :
g13 = 0 kN/m2
Une forme de pente en béton maigre ayant une hauteur moyenne de 8 cm et un poids
volumique de 22 kN/m3 . D'où la charge permanente due à cette couche est :
g14 = 22 × 0, 08 = 1, 8 kN/m2
CHAPITRE 5. DESCENTE DES CHARGES 19
Une dalle en béton armé ayant une épaisseur de 15 cm. D'après le tableau 2.2, une
dalle en béton armé a un poids surfacique de 0, 25 kN/m2 par cm d'épaisseur. D'où la
charge permanente due à cette couche est :
g15 = 0, 25 × 15 = 3, 75 kN/m2
q1 = 1, 0 kN/m2
Acrotères
Les charges dues aux acrotères situés en bordure du plancher terrasse sont exprimées en
kN/m. Les acrotères sont en béton armé et ont une forme équivalente rectangulaire de section
de 20 × 50 cm2 . D'après le tableau 2.1, le béton armé a un poids volumique de 25 kN/m3 .
D'où la charge permanente due aux acrotères est :
ga = 25 × 0, 2 × 0, 5 = 2, 5 kN/m
Planchers appartements
Les charges sur un plancher sont exprimées en kN/m2 . Les planchers terrasses sont consti-
tués de 3 couches :
Une revêtement souple sur carrelage collé ayant un poids surfacique de 0, 2 kN/m2 .
D'où la charge permanente due à cette couche est :
g21 = 0, 2 kN/m2
CHAPITRE 5. DESCENTE DES CHARGES 20
Une dalle en béton armé ayant une épaisseur de 18 cm. D'après le tableau 2.2, une
dalle en béton armé a un poids surfacique de 0, 25 kN/m2 par cm d'épaisseur. D'où la
charge permanente due à cette couche est :
g22 = 0, 25 × 18 = 4, 5 kN/m2
Un revêtement intérieur de 1 cm de plâtre. D'après le tableau 2.1, le plâtre est un
matériau ayant un poids volumique de 10 kN/m3 . D'où la charge permanente due à
cette couche est :
g23 = 10 × 0.01 = 0, 1 kN/m2
Par conséquent, la charge totale permanente due au poids des planchers appartements est :
i=3
X
g2 = g2i = 4, 8 kN/m2
i=1
Les planchers appartements sont soumis à deux charges variables :
Une charge d'exploitation. Il s'agit d'un plancher dans un bâtiment d'habitation de
catégorie A. Donc d'après le tableau 2.4, la charge d'exploitation est :
q21 = 1, 5 kN/m2
Le poids des cloisons légères en plaques plâtre. Le poids de ces cloisons peut être assimilé
à une charge uniformément répartie (voir section 2.1.2.2) :
q22 = 0, 5 kN/m2
La charge uniformément répartie due au poids des cloisons sont à ajouter aux autres charges
d'exploitation, d'où la charge variable totale que supporte les planchers appartements est :
i=2
X
q2 = q2i = 2, 0 kN/m2
i=1
Poutres
Les charges dues au poids d'une poutre sont exprimées en kN/m. Seules les retombées
doivent être comptée ici, le reste de leur volume ayant déjà été pris en compte dans le plancher.
Les poutres ont une largeur de 20 cm et une hauteur totale de 40 cm.
On a donc :
La retombée des poutres du plancher terrasse est alors :
hr = 40 − 15 = 25 cm
La retombée des poutres des planchers appartements est :
hr = 40 − 18 = 22 cm
Le poids des retombées des poutres du plancher terrasse est :
g31 = 25 × 0, 2 × 0, 25 = 1, 25 kN/m
Le poids des retombées des poutres des planchers appartements est :
g32 = 25 × 0, 2 × 0, 22 = 1, 1 kN/m
CHAPITRE 5. DESCENTE DES CHARGES 21
Murs
Les charges dues aux poids d'un mur sont exprimées en kN/m.
Pour les murs banchés intérieurs, ils ont une épaisseur de 18 cm et une hauteur de 2,8
m. D'après le tableau 2.2, un mur banché a un poids surfacique de 0, 24 kN/m2 par cm
d'épaisseur.
Les murs banchés ont donc un poids de :
g4 = 0, 24 × 18 × 2, 8 = 12, 1 kN/m
Les murs extérieurs en maçonnerie sont constitués de 3 couches :
Un enduit monocouche. D'après le tableau 2.2, son poids surfacique est de 0, 1 kN/m2 .
D'où la charge permanente due à cette couche est :
g51 = 0, 1 kN/m2
g52 = 0, 15 × 20 = 3, 0 kN/m2
Une isolation thermique + plaque de plâtre. D'après le tableau 2.2, son poids surfacique
est de 0, 2 kN/m2 . D'où la charge permanente due à cette couche est :
g53 = 0, 2 kN/m2
Par conséquent, la charge totale permanente due au poids des murs extérieurs en maçonnerie
est :
i=3
X
g5 = g5i × 2, 8 = 9, 24 kN/m
i=1
Poteaux
Les charges dues aux poids d'un mur sont exprimées en kN . Les poteaux sont en béton
armé, ils ont une section carrée de 20 × 20 cm2 et une hauteur totale de 2,8 m.
La hauteur des poteaux à considérer dans le calcul est hauteur libre entre la surface de
la dalle brute du niveau inférieur et la sous-face de la poutre du niveau porté.
Donc la hauteur à comptabiliser pour les poteaux est :
h = 2, 8 − hpoutre = 2, 4 m
G6 = 25 × 0, 2 × 0, 2 × 2, 4 = 2, 4 kN
CHAPITRE 5. DESCENTE DES CHARGES 22
Soubassements
g7 = 1, 8 kN/m
Les poutres au niveau haut 3ième étage supporte le poids du plancher terrasse et les charges
d'exploitation appliquées sur ce plancher. Les 2 panneaux que la poutre L11 supporte sont
des panneaux de plancher portant dans une seule direction, les charges se répartissent alors
à parts égales sur les deux lignes d'appui (gure 5.8). Donc les charges appliquées par le
plancher terrasse se répartissent sur la poutre L11 sur une longueur de 4 m. Les charges
permanentes et d'exploitation provenant du plancher terrasse sont donc :
g = g1 × 4 = 26, 4 kN/m
q = q1 × 4 = 4, 0 kN/m
Figure 5.8. Transmission des charges sur les poutres L11 et L12 [1].
Cette poutre forme un appui proche de rive d'un plancher continu de plus de deux travées.
Il faut donc renforcer la charge appliquée par le plancher sur la poutre ( R ≈ 1, 1 R0 ). Les
charges permanentes et d'exploitation provenant du plancher terrasse deviennent donc :
q = 4, 0 × 1, 1 = 4, 4 kN/m
Cette poutre supporte aussi son poids, d'où la charge permanente devient :
Les poutres au niveau haut 2ième étage supporte le poids du plancher appartement au
niveau haut 2ième étage et les charges d'exploitation appliquées sur ce plancher. Les 2 pan-
neaux que la poutre L11 supporte sont des panneaux de plancher portant dans une seule
direction, les charges se répartissent alors à parts égales sur les deux lignes d'appui (gure
5.8). Donc les charges appliquées par le plancher terrasse se répartissent sur la poutre L11
sur une longueur de 4 m. Les charges permanentes et d'exploitation provenant d'un plancher
appartement sont donc :
g = g2 × 4 = 19, 2 kN/m
q = q2 × 4 = 8, 0 kN/m
Cette poutre forme un appui proche de rive d'un plancher continu de plus de deux travées.
Il faut donc renforcer la charge appliquée par le plancher sur la poutre ( R ≈ 1, 1 R0 ). Les
charges permanentes et d'exploitation provenant du plancher terrasse deviennent donc :
Les murs M1 et M2 au niveau d'un certain étage supporte le poids du plancher au niveau
haut de l'étage considéré et les charges d'exploitation appliquées sur ce plancher. Tous les
planchers de ce bâtiment portent dans une seule direction (gure 5.9). Donc les charges
appliquées par un plancher se répartissent sur les murs M1 et M2 sur une longueur de 2 m.
g = g2 × 2 = 9, 6 kN/m
q = q2 × 2 = 4, 0 kN/m
Les fondations sous les murs M1 et M2 supportent :
Les acrotères : ga = 2, 5 kN/m.
Les charges provenant du plancher terrasse : g = 13, 2 kN/m et q = 2, 0 kN/m.
Les charges provenant de 4 planchers appartements : g = 9, 6 × 4 = 38, 4 kN/m et
q = 4, 0 × 4 = 16, 0 kN/m.
Le poids des murs M1 et M2 sur 5 niveaux : g = g5 × 5 = 46, 2 kN/m.
Les charges dues aux murs de soubassement : g7 = 1, 8 kN/m.
CHAPITRE 5. DESCENTE DES CHARGES 25
Pour évaluer les charges transmises des poutres aux poteaux, on considère que les charges
se répartissent pour moitié entre chaque poteau ou mur adjacent à la travée.
La surface d'inuence d'un poteau est rectangulaire (gure 5.10). Pour le poteau P12,
l'aire de la surface d'inuence est :
A = 4 × 4, 25 = 17 m2
Le poteau P12 supporte le poids du plancher terrasse et les charges d'exploitation appli-
quée sur sa surface d'inuence. Il supporte aussi le poids propre des retombées des poutres
L11 et L12 sur une longueur de 4,25 m.
Ce poteau forme un appui proche de rive d'une poutre continue de plus de deux travées.
Il faut donc renforcer la charge appliquée par la poutre sur le poteau ( R ≈ 1, 1 R0 ). Les
charges permanentes provenant des retombées des poutres deviennent donc :
G = g31 × 4, 25 × 1, 1 = 5, 84 kN
Cette poutre est également l'appui proche de rive d'un plancher continu de plus de deux
travées. Il faut donc renforcer la charge appliquée par le plancher sur la poutre ( R ≈ 1, 1 R0 ).
On doit renforcer cette charge aussi lors de sa transmission au poteau parce qu'il est un
appui proche de rive d'une poutre continue de plus de deux travées ( R ≈ 1.1 × 1, 1 × R0 ).
Les charges permanentes et d'exploitation provenant du plancher terrasse deviennent donc :
G = g1 × A × 1, 1 × 1, 1 = 135, 76 kN
Q = q1 × A × 1, 1 × 1, 1 = 20, 57 kN
Ce poteau supporte aussi son poids, d'où la charge permanente devient :