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En effet,
Hugo est un homme de lettres prolifique car il a écrit presque dans tous les genres littéraires.
Parmi ses romans les plus célèbres, on trouve « les misérables », mais c’est surtout par ses
œuvres poétiques, notamment « les contemplations » que Victor Hugo s’est distingué. En
1829, il a publié « les Orientales », un recueil de 41 poèmes dédiés à L’Orient dont la Grèce,
berceau de la civilisation Occidentale, qui était sous l’occupation Ottomane. Le poème, objet
de l’analyse, intitulé « L’enfant » est extrait de ce recueil qui a une teinte politique parce
qu’il aborde l’occupation d’une part, et montre l’engagement du poète, de l’autre. Ainsi, on
est en droit de s’interroger : comment à travers la dénonciation de la guerre, le poète
manifeste-t-il son engagement ?
Nous présenterons dans un premier temps, la situation lamentable de l’enfant qui symbolise
la Grèce. Puis, nous examinerons la solution de revendique l’enfant, avant d’aborder la
dénonciation de la guerre par Victor Hugo.
La forme dialogique du poème laisse entendre deux voix, celle du poète qui domine la
parole, et celle de l’enfant qui réplique dans la chute du poème. D’entrée de jeu, on assiste à
un tableau sombre décrivant la décadence de l’enfant, et partant, de la Grèce. La récurrence
d’un champ lexical de la mort et la désolation nous met en face des ravages de la
colonisation : désert, murs noircis, humiliée, ravage, pleurs, larmes… l’enfant par sa posture
même ( courbant sa tête humiliée) reflète le malheur et les ravages de la guerre. Les
différentes apostrophes (Bel enfant) peuvent se livre comme des expressions pour s’apitoyer
du sort tragique et triste de ce « pauvre enfant ».
2- le paradis perdu
Bien que le poème nous brosse un tableau triste de l’actualité de la Grèce, la nostalgie d’un
passé rayonnant et glorieux s’entend dans ses vers. Par un ton plaintif et mélancolique,
Victor Hugo pleure un lieu paradisiaque, d’où la présence d’un champ lexical de la nature :
fleur, ombrageaient, lys, oiseau, chante…
Les interjections (AH !) et les interrogations (Que veux-tu ?) renforcent ce ton nostalgique
que rendent aussi la formes asymétrique des vers dans chaque strophe.
Conclusion :
Par un jeu de contraste entre le passé glorieux et le présent odieux, le poète s’ouvre sur un
avenir meilleur.