is sufficient. In pT2 and pT3, a liver resection with lymph PATIENTS ET MÉTHODES
node dissection is required, eventually associated with
radiation therapy. Laparoscopic cholecystectomy is con- Sur 784 patients ayant subi une cholécystectomie
traindicated in case of pre- or peroperative suspicion of a pour lithiase dans le même centre, entre 1986 et
gallbladder carcinoma because of the risk of port site
1996, 12 patients avaient un carcinome de la vési-
recurrences. © 2000 Éditions scientifiques et médicales
cule biliaire découvert à l’examen histologique, soit
Elsevier SAS
1,5 % des opérés. Il s’agissait de neuf femmes et
liver resection / lymph node dissection / unsuspected trois hommes d’âge moyen 72 ans (extrêmes : 37 à
carcinoma of the gallbladder 86). Chez 11 des 12 patients, il n’y avait aucun anté-
cédent notable en dehors de la symptomatologie liée
à la pathologie lithiasique. Un des 12 patients avait
une cirrhose éthylique avec hypertension portale.
INTRODUCTION Quatre patients ont été opérés pour des crises de
colique hépatique, cinq pour une cholécystite (dont
une avec repérage échographique d’un ganglion de
Le cancer de la vésicule biliaire se place au cin- l’infundibulum), deux pour une migration calculeuse
quième rang des cancers digestifs [1]. Son diagnos- (traitée par sphinctérotomie endoscopique préopéra-
tic, souvent tardif, est le plus souvent fait à un stade toire) et un pour un syndrome occlusif haut (décou-
de non résécabilité [2-4]. Vingt-six à 92 % des can- verte opératoire d’une fistule cholécystoduodénale).
cers de la vésicule biliaire sont associés à une patho- La biologie et l’imagerie étaient en accord avec une
logie lithiasique [3-5]. Douze à 27 % des cancers de simple pathologie lithiasique de la vésicule biliaire.
la vésicule biliaire sont diagnostiqués de façon for- Sur les 12 cholécystectomies, six ont été réalisées
tuite sur pièce de cholécystectomie pour lithiase [6- par laparotomie sous-costale droite et six par cœlios-
8]. Chez 1 à 2 % des patients cholécystectomisés copie. Les constatations opératoires et les opérations
pour lithiase vésiculaire, on découvre un cancer de réalisées figurent dans le tableau I. Aucun examen
la vésicule biliaire [9, 10]. Dans les séries autopsi- extemporané n’a été demandé, bien que le diagnos-
ques, 2,7 % des sujets porteurs de lithiase ont un tic ait été évoqué en peropératoire dans le cas de fis-
cancer associé [11, 12]. À la vue de ces chiffres, on tule cholécystoduodénale.
peut estimer qu’un chirurgien réalisant annuellement L’examen anatomopathologique macroscopique a
une centaine de cholécystectomies pour lithiase, sera trouvé une infiltration néoplasique toujours diffuse à
confronté une à deux fois par an à la découverte for- l’ensemble de la vésicule biliaire. Pour l’examen
tuite d’un cancer vésiculaire. microscopique, la classification TNM de l’UICC
Le but de ce travail était de rapporter une série de 1997 a été utilisée (tableau II). Onze fois, il s’agis-
12 cas de cancer vésiculaire découverts fortuitement sait d’un adénocarcinome et une fois d’un carcinome
après cholécystectomie pour lithiase. épidermoïde classé pT3Nx.
Exploration Traitement
Vésicule lithiasique simple (quatre patients) Cholécystectomie simple par voie cœlioscopique
Cholécystite avec ganglion de l’infundibulum (un patient) Cholécystectomie simple par voie cœlioscopique
Cholécystite aiguë perforée (un patient) Cholécystectomie simple par laparotomie sous-costale droite
Cholécystite chronique avec lithiase de la voie biliaire principale Laparotomie sous-costale droite avec anastomose cholédocoduodé-
(trois patients) nale dans un cas, anastomose hépaticoduodénale dans un cas et cho-
lédocotomie avec fermeture sur drain de Kehr dans un cas
Cholécystite chronique avec vésicule scléroatrophique (deux Cholécystectomie simple : une par cœlioscopie et une par laparoto-
patients) mie sous-costale droite
Cholécystite avec fistule cholécystoduodénale sur le premier duodé- Laparotomie sous-costale droite, cholécystectomie, gastro-
num (un patient) entéro-anastomose
Cancers de la vésicule biliaire 139
T: Tumeur primitive
Tx : Renseignements insuffisants pour classer la tumeur primitive
T0 : Pas d’évidence de tumeur primitive
Tis : Carcinome in situ
T1 : Tumeur envahissant la muqueuse (T1a) ou la couche musculeuse (T1b)
T2 : Tumeur envahissant le tissu conjonctif périmusculaire, sans extension
au-delà de la séreuse ou dans le foie
T3 : Tumeur envahissant au-delà de la séreuse ou dans un organe adjacent ou les deux mais à moins de 2 cm
T4 : Tumeur étendue à plus de 2 cm dans le foie et/ou dans deux ou plusieurs organes adjacents
N: Adénopathies régionales
Nx : Renseignements insuffisants pour classer les ganglions lymphatiques régionaux
N0 : Pas de métastase ganglionnaire lymphatique régionale
N1 : Métastases aux ganglions lymphatiques régionaux
N2 : Métastases au niveau des ganglions péripancréatiques, périduodénaux, périportaux, cœliaques, et/ou mésentériques supérieurs
pN0 : L’examen histopathologique d’un curage ganglionnaire régional doit comporter normalement trois ganglions ou plus
Dans cinq cas, une réintervention a été réalisée initiale comme des réinterventions ont été simples
dans les 30 jours postopératoires (un cas de tumeur chez les 11 autres patients. Le traitement par RPO et
pT1, un cas de tumeur pT2, trois cas de tumeur pT3). RTE n’a pas eu de toxicité propre.
Dans deux cas de tumeur pT3, une résection du lit Les patients ont tous été surveillés et revus à un,
vésiculaire de 2 cm de profondeur associée à un trois, puis six mois, puis tous les ans, afin de réaliser
curage du pédicule hépatique a été pratiquée. Dans un examen clinique, une radiographie pulmonaire,
le cas du carcinome épidermoïde, une résection une échographie abdominale, et un examen biologi-
hépatique atypique de la partie antérieure des seg- que hépatique.
ments 4 et 5 a été réalisée du fait d’un envahisse-
ment néoplasique macroscopique. Au cours des cinq Le devenir de chaque patient, au moment de cette
réinterventions, une radiothérapie peropératoire étude, est résumé dans le tableau III en fonction de
(RPO), utilisant le Lyon intraoperative system (LIS) l’histologie et du traitement.
a été pratiquée, délivrant des doses de 15 Gy, 15 La patiente qui avait une tumeur pT1 était en vie,
MeV, centrée sur le lit vésiculaire. Dans deux cas, indemne de récidive à cinq ans. Parmi les cinq
seule une RPO a été réalisée au cours de la réinter- patients qui avaient une tumeur pT2, quatre
vention. Une radiothérapie externe (RTE) de 45 Gy n’avaient pas eu de traitement complémentaire : un
centrée sur l’hypochondre droit a été réalisée 1 mois est décédé de cause intercurrente (hématémèse par
après chaque réintervention. rupture de varices œsophagiennes au cinquième
Une patiente ayant une tumeur pT3 a été traitée mois), deux ont récidivé à un et trois ans et un est
par l’association d’une radiothérapie externe de 45 indemne de récidive à deux ans ; le patient traité par
Gy et d’une chimiothérapie systémique (elvorine l’association RPO-RTE était en vie, indemne de
150 mg, carboplatine 200 mg, 5 FU 500 mg). récidive à sept ans. Le taux moyen de survie pour les
Six patients n’ont pas reçu de traitement complé- tumeurs pT1 et pT2 était de 45 mois.
mentaire. Il s’agissait dans quatre cas de tumeur
pT2, dans deux cas de tumeur pT3, en raison d’un Parmi les six patients qui avaient une tumeur pT3,
mauvais état général dans cinq cas et en raison d’un quatre sont décédés de récidive avec un taux de sur-
refus du patient dans un cas. vie moyen de 6,7 mois. La patiente traitée par résec-
tion hépatique atypique et RTE était en vie à un an
sans récidive. La patiente traitée par RTE et chimio-
RÉSULTATS thérapie a récidivé au sixième mois sous la forme
d’une carcinose péritonéale. Une reprise chirurgicale
Une patiente ayant une tumeur pT3 est décédée au a consisté en une chimiohyperthermie intrapérito-
trentième jour postopératoire de défaillance respira- néale à la mitomycine C et une dérivation digestive
toire aiguë. Les suites opératoires de l’intervention palliative ; la patiente est décédée au neuvième mois.
140 O. Glehen et al.
EVI : en vie indemne de récidive ; DCI : décès de cause intercurrente ; DCR : décès de récidive ; DCE : décès d’évolution néoplasique ;
EVE : en vie évolutif.
Chez les patients cholécystectomisés par cœlios- Le choix de la stratégie thérapeutique est com-
copie, aucune greffe néoplasique n’a été observée au plexe : l’espoir de guérison ne peut reposer que sur
cours de la surveillance clinique sur les orifices de la chirurgie d’exérèse, la chimiothérapie et la radio-
trocarts, et sur les sites des biopsies systématiques thérapie n’ayant pas fait la preuve formelle de leur
faites au cours des réinterventions. efficacité. L’étendue de l’exérèse chirurgicale reste
discutée.
DISCUSSION Pour les tumeurs pT1, la cholécystectomie simple
semble être un geste carcinologiquement suffisant
Les cancers de la vésicule biliaire représentent 3 % avec une survie à 5 ans proche de 100 % [10, 20,
de toutes les tumeurs malignes et se placent au cin- 21]. Seuls les pT1b peuvent éventuellement bénéfi-
quième rang des cancers digestifs [1, 13]. C’est un cier d’un geste plus radical (cholécystectomie éten-
cancer qui touche préférentiellement la femme âgée due au lit vésiculaire à 2 cm de profondeur). La mor-
avec, dans notre série, un âge moyen de 72 ans et bidité et la mortalité sont faibles, la survie est de
un sex-ratio de 2,7/1 [14]. La survie tous stades 100 % [16, 22].
confondus est inférieure à 5 ans dans la plupart des Pour les tumeurs pT2, la cholécystectomie simple
séries [15, 16]. est insuffisante d’après les données de la littérature.
Plusieurs éléments expliquent la gravité de ce can- Yamaguchi et al. estiment nécessaire la cholécystec-
cer : tomie extensive avec résection du lit vésiculaire à
• une symptomatologie pauvre, aspécifique, 2 cm de profondeur, curage ganglionnaire et résec-
d’expression souvent tardive ; tion de la voie biliaire principale. Ils ont obtenu une
• une extension locorégionale rapide, favorisée par survie à trois ans de 28 % en cas de cholécystecto-
l’histologie de la paroi vésiculaire (absence de mus- mie simple, de 67 % en cas de bisegmentectomie et
culaire muqueuse, absence de séreuse en regard du de 91 % en cas de cholécystectomie extensive. La
lit vésiculaire) ; survie moindre en cas de bisegmentectomie s’expli-
• une extension par contiguïté au foie, au duodénum que par une mortalité postopératoire plus impor-
et à l’angle colique droit [17] ; tante [23]. Par ailleurs, seule la réintervention per-
• une extension par voie veineuse au système porte met d’établir le réel pronostic de la maladie par
et sus-hépatique ; l’évaluation exacte du staging ganglionnaire. Il n’y
• une extension par voie lymphatique et nerveuse a aucun envahissement ganglionnaire chez les
vers le pédicule hépatique [18] ; patients classés pT1, alors que 48 à 62 % des
• enfin, il existe des possibilités de dissémination patients classés pT2 sont N + [24, 25]. La plupart
lymphatique rétropancréatique et cœliaque [19]. des auteurs préconisent donc, pour les tumeurs pT2,
Cancers de la vésicule biliaire 141
une cholécystectomie étendue au lit vésiculaire avec vésicule est aisée, mais elle est souvent impossible
résection de la voie biliaire principale et curage du au niveau du collet vésiculaire du fait de la proxi-
pédicule hépatique [25, 26]. Se posent alors plu- mité du pédicule hépatique. La RPO et la RTE pour-
sieurs questions : raient compenser cet inconvénient. La place de la
– faut-il pratiquer une résection de 2 cm de tissu radiothérapie en tant que traitement curateur reste
hépatique en profondeur ou une bisegmentectomie encore à évaluer.
qui semble augmenter les taux de mortalité-
morbidité [23] ? Quant à la chimiothérapie, ses résultats sont
– le curage ganglionnaire doit-il être limité au pédi- actuellement très décevants [10]. Nous ne disposons
cule hépatique ou plus étendu, au tronc cœliaque, à pas d’études montrant un bénéfice après un traite-
l’artère hépatique commune, à la région rétro- ment adjuvant postopératoire. Celle-ci est actuelle-
duodéno-pancréatique et même interaorticocave ment réservée aux traitements palliatifs des carcino-
pour certaines équipes japonaises [23, 25, 27] ? mes vésiculaires non résécables.
L’intervention de choix, pour ces cancers invasifs,
chez des patients à faible risque chirurgical, apparaît La cholécystectomie cœlioscopique en cas de can-
être, comme l’ont rapporté Launois et Cubertafond, cer vésiculaire peut être suivie de greffe néoplasique
la segmentectomie hépatique périvésiculaire réglée, sur les orifices de trocarts, comme la colectomie
enlevant le segment V et la partie antérieure du seg- pour le cancer colique [35].
ment IV, associée à un curage pédiculaire, rétro-
Entre 1991 et 1998, de nombreux cas ont été rap-
duodéno-pancréatique et cœliaque [28].
portés [21, 35-41]. L’étiologie de ces greffes est soit
Quant aux tumeurs pT3, certains les considèrent identique à celle des cancers coliques (pneumopéri-
comme dépassées et pensent qu’il faut se contenter toine, zone contuse des orifices des trocarts propice
d’une exérèse palliative [23], d’autres proposent des à la croissance cellulaire) soit à mettre sur le compte
gestes chirurgicaux agressifs avec hépatectomie et des manœuvres d’extraction ombilicale de la vési-
duodéno-pancréatectomie céphalique [29-32]. cule. Dans une série rapportée en 1997, trois cas de
L’expérience de Yamaguchi et al. a montré un gain greffe néoplasique dans les orifices des trocarts ont
de survie de 10 % à deux ans en cas de chirurgie été rapportés sur 24 cholécystectomies cœlioscopi-
agressive, mais au prix d’une mortalité postopéra- ques. Les trois patients avaient des carcinomes clas-
toire importante [23]. sés pT2 et pT3 [38]. Dans notre série, aucun patient
C’est probablement pour les tumeurs pT2 qu’il n’a eu de récidive sur les orifices de trocart. La rareté
faudrait évaluer l’apport de la radiothérapie (peropé- du carcinome vésiculaire ne doit pas faire condam-
ratoire, externe ou combinée) de façon à améliorer ner la cœlioscopie. Cependant, l’existence indiscu-
le contrôle locorégional dans les cholécystectomies table de ces greffes et la gravité de leur pronostic
étendues au seul lit vésiculaire. La radiothérapie doivent conduire à réaliser, dès que le diagnostic est
n’est pas, dans notre série, grevée d’une morbidité connu, une exérèse pariétale autour des orifices de
propre. Peu d’études ont été publiées sur la radiothé- trocart [21, 35, 38] couplée pour certaines à une
rapie des cancers de la vésicule biliaire. En 1990, RPO complémentaire [36, 42]. Ce type de préven-
une étude portant sur 48 patients concluait que la tion doit être envisagé dans les tumeurs pT2. Il faut
RTE apportait probablement un gain de survie après souligner qu’il existe dans la littérature un cas de
exérèse incomplète mais que son intérêt curatif après greffe néoplasique sur l’orifice du trocart d’extrac-
exérèse complète restait à démontrer [33]. En 1997, tion dans un carcinome in situ de la vésicule biliaire
une autre étude apportait les mêmes conclu- perforée lors de son extraction [38]. Ces greffes sont
sions [34]. La RPO a fait l’objet d’une étude pros- une raison suffisante pour recommander la laparoto-
pective randomisée montrant un gain de survie signi- mie en cas de doute préopératoire sur un cancer de la
ficatif chez les patients qui avaient une tumeur pT3 vésicule et pour prôner la conversion systématique
et qui avaient eu une résection curative combinée à en cas de suspicion peropératoire de carcinome vési-
une RPO par rapport aux patients ayant eu une résec- culaire. L’utilisation d’un sac d’extraction ne pré-
tion curative seule [32]. La résection en profondeur vient pas la contamination des trajets des tro-
de 2 cm de tissu hépatique au niveau du fond de la carts [43].
142 O. Glehen et al.
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