-Maha El-Abbadi
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Plan
Introduction générale
Chapitre 2. La Théorie X
Section 1.Présentation de la théorie X
Conclusion générale
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Introduction générale
La théorie x suppose que les êtres humains sont paresseux pour la plupart
d’entre nous, qui n’aiment pas le travail et qu’ils ont besoin à la fois de la carotte et
du bâton pour avancer, qui sont fondamentalement immatures, enfin qu’ils ont besoin
d’être dirigés et sont incapables de prendre des responsabilités.
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Chapitre 1. Présentation de l’école classique
Section 1 : Définition 1
Le terme ‘’ école classique ‘’ a été utilisé pour la première fois dans le ‘’ capital ‘’
par Karl MARX. Il ne recouvre pas une définition unanime reconnue car les
économistes classiques n’ont pas fondé une école au sens strict. L’école classique
ne forme don pas un ensemble cohérent de thèses partagées par les économistes
qui la composent.
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www.toupie.org/dictionnaire /école-classique.htm
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- La confiance dans les effets de libre concurrence.
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https://www.google.com/url?sa=t&source=web&ret=j&url=http
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Section 3 : Les acteurs de l’école classique:
F. TAYLOR et le Taylorisme3:
1. Biographie:
Frederick Winslow Taylor (1856-1915), au début de sa carrière il était un excellent
mécanicien, ensuite il est devenu contremaître (chef d’équipe) et gravit tous les
échelons pour devenir ingénieur à 28 ans. En fait, Taylor va en faire un tout cohérent
et même idéologique avec son « principles of scientific management » paru en 1911
il a jeté les bases de la théorie des organisations.
Ouvrier
Employeu
r
Rendment
élevé
3
https://www.henryford.fr/fordisme/taylorisme/
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Donc pour concilier entre l’intérêt de l’employeur et celui de l’employé et en finir
avec les disputes vaines ,il faut parvenir à une intime coopération entre les deux pour
se concentrer sur l’augmentation de la production et de la productivité .Pour ce faire
,il faut que la direction de l’entreprise soit établie sur des bases scientifiques .
On peut reprocher au taylorisme une division trop poussée des taches qui limite
l’initiative et l’autonomie au travail.
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Ford et le Fordisme4 :
1. Le Fordisme :
HENRY FORD (1863-1947), devenu célèbre par le faite d' introduire dans ses
usines le travail à la chaine en adaptant à l’automobile, les principes de
rationalisation de Taylor. Il est donc vu comme un continuateur de Taylor.
Ainsi le travail une fois parcelliser peut être mécanisé, cela conduit à une logique
stricte de travail de l’ouvrier. C’est la machine qui dicte à l’homme son rythme de
travail. Le but est de réduire les « temps opératoires élémentaires » (les temps
morts) en synchronisant les flux productifs. Il met en évidence une hiérarchie entre la
conception, la production et la vente. Il développe l’idée selon laquelle l’offre crée sa
propre demande.
Le mode de production fordiste vise la baisse des prix pour développer une
consommation de masse. Pour beaucoup d’auteurs Ford est souvent qualifier de
visionnaire car il a sut innover dans la production de masse et a contribué à élever le
pouvoir d’achat des ouvriers dans l’industrie.
4
https://www.henryford.fr/fordisme/
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L’accroissement de la production conduit à une amélioration de la productivité grâce
à la réalisation d’économie d’échelle. La première voiture produite en grande série
est la Ford T,
- le principe du « Five dollars a Day » (5$/jour) : À partir du 01/01/1974 Ford
innove la matière salariale en doublant quasiment les salaires de l’époque par
l’instauration d’une rémunération journalière de 5$/jr. Face à une certaine instabilité
dans les usines, il cherche à fidéliser les travailleurs par un système de rémunération
très attractif. Ce pouvoir d’achat permet aux ouvriers de pouvoir acquérir
progressivement les voitures qu’ils produisent. L’idée fondamentale de Ford est
d’associer production de masse et consommation de masse et de considérer que ses
ouvriers soient ses premiers clients potentiels
Rémunération Clients
élevé potentiels
Fayol et Weber
1. Technique 5
2. Commerciale
5
Henri Fayol, Ingénieur français, diplômé de l’Ecole des Mines de St Etienne6 Premier théoricien
à s’être préoccupé de l’administration des entreprises. Ouvrage clé : Administration industrielle
et générale en 1916
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3. Comptable
4. Financière
5. Sécuritaire
6. Administrative
1- La division du travail :
Spécialiser les travailleurs :
a. Pour qu’ils deviennent plus expérimentés et productifs ;
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b. Produire mieux avec le même effort ;
2- L’autorité et la responsabilité :
1. Droit de donner des ordres et le pouvoir de les faire exécuter ;
2. Fayol distingue :
a. L’autorité statutaire ;
b. L’autorité personnelle :
La sanction est la marque de la responsabilité et doit exister partout même au sommet de la
hiérarchie ;
3- La discipline : Obligation d’obéir selon les conventions établies ;
4- L’unité de commandement : Chaque homme ne doit avoir qu’un seul chef ;
5- L’unité de direction : Les travailleurs non seulement ne doivent avoir qu’un seul
chef, mais aussi un seul programme ;
6- La subordination de l’intérêt individuel à l’intérêt général : Les buts de
l’entreprise sont prioritaires sur ceux des personnes ;
7- La rémunération : Elle doit-être proportionnelle aux efforts faits pour la firme
8- Le degré de décentralisation :Fayol note que la centralisation est un fait d’ordre
naturel, mais en soi, il n’est ni forcement bon, ni forcement mauvais, cela dépend de
l’activité de surtout de la qualité du personnel ;
9- La hiérarchie
10- L’ordre :
. A la fois matériel et moral ;
. Une place pour chaque personne et chaque personne a sa place ;
13- L’initiative :
. C’est concevoir un plan et en assurer la réussite
. C’est l’une des plus vives satisfactions de l’homme intelligent ;
. C’est un puissant stimulant que l’entreprise doit encourager ;
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La légitimité de cette organisation repose sur le droit et les règlements. Le
détenteur de l'autorité donne des ordres qui sont autant de règlements (notes
de services) qui ont aussitôt valeur juridique.
C'est une organisation désincarnée de son aspect humain, basée sur la
compétence, la rigueur, la précision et, bien sûr, une stricte hiérarchie.
Ce modèle, selon Weber, est à la fois le plus efficace et le plus égalitaire :
chacun est traité de la même manière.
L'absence de sentiments humains est la garantie même de l'équité. En lui
conférant une légitimité juridique, Weber garanti à cette bureaucratie une
totale indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.
Après avoir parlé de l’école classique, il existe une autre école qui vient de critiquer
l’école classique, appelée : l’école des relations humaines né dans le cadre de la
crise économique de 1929 rattachée à l’étude des organisations .Il prend place après
le développement et l’application à grande échelle de Taylorisme ,et chercher à
redonner à l’homme au travail une place.
Parmi ses principaux fondateurs on trouve : Mayo, Maslow, Lickert ainsi que Gregor
qui dévloppé la théorieX
Chapitre 2. La Théorie X
Section 1 :Présentation de la théorie X
Les théories X et Y sont des théories développées dans les années
1960 par Douglas McGregor et utilisées en ressources humaines et en
comportement de l’organisation.
Les deux théories s'opposent entre elles. La première suppose que l'homme
n'aime pas travailler, la seconde affirme le point de vue inverse. Ces deux théories
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Max Weber, sociologue allemand et juriste de formation. Professeur d’économie politique.
Ouvrages clés : « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » en 1905
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sont issues d'observations empiriques et sont formulées de manière à rendre compte
des comportements observés dans les organisations, selon les postulats des
dirigeants.
Il est l'auteur dans les années 1960 d'une des principales contributions à la pratique
managériale. Son analyse et sa vision sont contenues dans la formulation de ce qu'il
appelle les théories X et théorie Y, qui reposent chacune sur deux systèmes de
valeurs distinctes.
b. Définition et hypothèses :
Douglas McGregor suggère le nom de théorie X pour définir l’ensemble des
postulats ayant prévalu dans les théories classiques du management depuis Henri
Fayol. La théorie X admet les suppositions implicites, concernant les modes de
management et les systèmes de contrôles, suivantes :
1. "L ‘individu moyen éprouve une aversion innée pour le travail, qu’il fera
tout pour éviter."
Selon les dirigeants, l’individu moyen ressent de la pénibilité au travail, qu’il n’est
pas enclin naturellement à réaliser. Les hommes sont considérés comme oisifs, le
travail est vécu comme une contrainte. Cette considération a des racines profondes
depuis l’obligation de travailler comme punition d’Adam et Eve jusqu’à l’idée
contemporaine que la direction a pour rôle de faire travailler les hommes. Afin de
décourager cette tendance à la "pratique du lit moelleux" et tous les facteurs risquant
de détériorer toute progression vers les objectifs fixés par la direction, cette dernière
se doit de neutraliser la tendance innée des hommes à éviter le travail.
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Le second postulat abordé ici allègue que les individus ne travaillent que sous la
contrainte extérieure et le contrôle. Les récompenses ne sont pas suffisantes pour
les motiver, il est donc nécessaire de mettre en place un système de sanctions et de
menaces. Selon D. McGregor, après les tentatives de relations humaines instaurées
dans l’après-guerre, la crise de 1957-58 aux Etats-Unis a poussé les entreprises à
revenir vers la théorie X.
Selon Douglas McGregor, "l'homme est un animal de désir - dès qu'un de ses
besoins est satisfait, un autre apparaît à la place. Ce processus est sans fin. Il
perdure de la naissance à la mort. L'homme poursuit continuellement ses efforts...
pour satisfaire ses besoins."
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c-Récapitulation :
Principe de base
Le principe de base de la théorie X est :
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o file:///C:/Users/pc/Downloads/5385a3fc49293%20(1).pdf problématique( Quels sont les principes
de la théorie Y et leur Impact sur la gestion de l'Entreprise ?)
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_ La séparations des fonctions entre les concepteurs, préparateurs, opérateurs et
contrôleurs.
8
_ La suppression des temps d’immobilisation des ouvriers
La théorie classique est bâtie sur des modèles (Armée, église ...) qui ne sont
plus du tout adaptés aux réalités de l'entreprise moderne (surtout après la
2ème guerre mondiale)
8
l’ouvrage ‘la dimension humaine de l entreprise’de MC GREGOR p 28,29,30 édition française de
J.ARDOINO
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La théorie classique ne tient pas compte de l'influence du milieu dans
laquelle elle évolue (environnement économique et politique, concurrence
....)
Les hypothèses concernant les comportements humains sont simplistes, voire
inexactes (aversion pour le travail et les responsabilités, recherche de la
sécurité maximum ...)
La théorie classique a pour pivot central la notion d'autorité alors que ce
concept n'est qu'un outil, parmi d'autres, du management et de la
motivation.9
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file:///C:/Users/pc/Downloads/5385a3fc49293%20(1).pdf problématique( Quels sont les principes de la
théorie Y et leur Impact sur la gestion de l'Entreprise ?)
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Conclusion générale :
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Bibliographie et Webographie
www.toupie.org/dictionnaire /école-classique.htm
https://www.google.com/url?sa=t&source=web&ret=j&url=http
Henri Fayol, Ingénieur français, diplômé de l’Ecole des Mines de St Etienne6
Premier théoricien à s’être préoccupé de l’administration des entreprises.
Ouvrage clé : Administration industrielle et générale en 1916
Max Weber, sociologue allemand et juriste de formation. Professeur
d’économie politique. Ouvrages clés : « L’éthique protestante et l’esprit du
capitalisme » en 1905
l’ouvrage ‘la dimension humaine de l entreprise’de GREGOR p 28,29,30
édition française de J.ARDOINO
file:///C:/Users/pc/Downloads/5385a3fc49293%20(1).pdf problématique(
Quels sont les principes de la théorie Y et leur Impact sur la gestion de
l'Entreprise ?)
O’quotidien :théorie de l’organisation Publié par Recto verseau à 00:45 le
jeudi 22 mai 2014
https://www.henryford.fr/fordisme/taylorisme/ Qu’est ce que le Taylorisme ?
Définition et explications
https://www.henryford.fr/fordisme/ Qu’est ce que le Fordisme ? Définition et
explications Et Ford inventa le Fordisme.
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