Aujourdhui, nous allons parler du livre « La Peau de chagrin », roman fantastique écrit par Honoré de
Balzac.
Premièrement, nous allons faire une introduction du livre,
Puis nous allons vous parler de l’auteur et évoquer quelques autres œuvres écrites par Balzac qui nous
sembles les plus connues,
Ensuite, nous présenterons les différents personnages principaux de ce roman, pour vous faire ensuite un
résumé,
Nous enchainerons en vous lisant un extrait, qui nous parait etre important, étant le tournant de l’histoire.
Après cela, nous vous montrerons une ou deux adaptations de ce livre,
Et nous conclurons notre exposé en donnant chacune notre avis.
I)
La Peau de chagrin est un roman d'Honoré de Balzac, faisant partie de La Comédie humaine, publié en
1831 par Gosselin et Canel dans les Romans et contes philanthropiques, puis en 1834 aux éditions Werdet
dans les Études philosophiques. L'édition Furne de 1845 place La Peau de chagrin en tête des Études
philosophiques.
Le texte a connu diverses prépublications dans les journaux de l'époque, sous forme d'extraits dans la Revue
des Deux Mondes en mai 1831, sous le titre Une débauche, publié un mois plus tard dans le Cabinet de
lecture et Le Voleur. La Revue de Paris publie à son tour une version du texte sous le titre Le Suicide d'un
poète. Ces prépublications provoquèrent un immense succès, à tel point que l'ouvrage fut rapidement épuisé
peu après sa publication définitive.
Cette œuvre peut être considérée comme le premier roman où Balzac montre sa vraie valeur.
Le thème central en est le dilemme entre désir et longévité.
L'expression « peau de chagrin » est entrée dans le langage commun pour désigner tout ce qui se réduit
invinciblement à l'usage.
Dès 1829-1830, Balzac est déjà célèbre grâce à la Physiologie du mariage, « livre brillant et sans vergogne
qui prouvait une étonnante connaissance des femmes ». Il est reçu dans le salon de Juliette Récamier au
même titre que les meilleures plumes. Sophie Gay l'accueille à son tour dans son salon où brillaient les
jeunes romantiques, et le roman politico-militaire Les Chouans (souvent qualifié à tort de roman historique),
quoi que échec commercial, révèle une plume respectable. Dès 1830, il est très lancé, et il va devenir un «
homme du monde ». Il écrit dans la Revue de Paris, la Revue des Deux Mondes, La Mode, La Silhouette, Le
Voleur et La Caricature. Il devient l'ami d'Émile de Girardin et signe de Balzac.
Le titre La Peau de chagrin apparaît pour la première fois le 9 décembre 1830, comme mention secondaire
d'un article écrit par Balzac dans La Caricature sous le pseudonyme d'Alfred Coudreux. Son manuscrit
comporte la note suivante, probablement écrite au même moment : « L'invention d'une peau qui représente
la vie. Conte oriental. » Une semaine plus tard, Balzac publie dans La Caricature un extrait du récit sous le
titre Le Dernier Napoléon, qu'il signe « Henri B… ». Dans ce passage, un jeune homme perd son dernier
napoléon dans une maison de jeu parisienne et se rend alors au pont Royal afin de s'y noyer.
Durant cette première période, Balzac fait peu de cas de son projet littéraire. Il le considère comme « un
long morceau contrastant avec le sens de la littérature, mais dans lequel l'auteur a cherché à introduire
quelques-unes des situations caractérisant la vie difficile que les hommes de génie doivent connaître avant
de réussir quoi que ce soit ». Le récit paraît finalement en volume en 1831, en français. C'est un succès
immédiat. Dès sa parution, ce livre suscite de l'intérêt bien au-delà des frontières françaises.
Dans la préface de l'édition de 1831, Balzac expose une esthétique réaliste, selon laquelle le roman doit être
un miroir de la réalité : « L'art littéraire, ayant pour objet de reproduire la nature par la pensée, est le plus
compliqué de tous les arts. […] l'écrivain doit être familiarisé avec tous les effets, toutes les natures. Il est
obligé d'avoir en lui je ne sais quel miroir concentrique où, suivant sa fantaisie, l'univers vient se réfléchir
[...]. » Mais il ajoute peu après :
« [...] il se passe chez les poètes ou chez les écrivains réellement philosophes, un phénomène moral,
inexplicable, inouï, dont la science peut difficilement rendre compte. C'est une sorte de seconde vue qui leur
permet de deviner la vérité dans toutes les situations possibles ; ou, mieux encore, je ne sais quelle puissance
qui les transporte là où ils doivent, où ils veulent être. Ils inventent le vrai par analogie [...]. »
Ce serait donc une erreur de ne voir dans ce livre que du réalisme, au sens étroit du terme :
« Dans Les Martyrs ignorés, Balzac semble, par la maladie de poitrine, (déjà évoquée dans Le Lys dans la
vallée à propos du fils de madame de Mortsauf ) avoir voulu réduire le destin fantastique du personnage de
Raphaël à une simple mort par tuberculose, comme il le faisait déjà partiellement dans La Peau de chagrin.
Pour faire rentrer Raphaël dans La Comédie humaine, sans doute fallait-il rendre le personnage à un monde
plus réaliste. Balzac n'y est jamais parvenu. S'obstiner à ne voir en Balzac qu'un auteur réaliste et s'indigner
du fantastique dans ce roman serait faire une grave erreur de perspective historique et témoignerait d'une
vision myope et positiviste de l'ensemble de la production balzacienne. » (Introduction)
Derrière le conte fantastique se retrouve le thème classique du pacte avec le Diable : « Je t'offre la réalisation
de tes désirs contre ta vie ou ton âme. » Il rappelle au lecteur que toute chose a un prix et que le bonheur
perpétuel n'existe pas. Un choix est indispensable entre vivre plus intensément moins longtemps, et moins
intensément plus longtemps. C'est d'ailleurs l'objet de la discussion entre Raphaël de Valentin et l'antiquaire
sans âge qui lui offre la peau.
De façon plus générale, cette œuvre constitue une réflexion sur le désir : faut-il chercher à satisfaire tous ses
désirs pour être heureux ?
II)
Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 et mort à Paris le 18 août 1850 (à 51 ans), est
un écrivain français. Romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste et
imprimeur, il a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec plus de
quatre-vingt-dix romans et nouvelles parus de 1829 à 1855, réunis sous le titre La Comédie humaine. À cela
s'ajoutent Les Cent Contes drolatiques, ainsi que des romans de jeunesse publiés sous des pseudonymes et
quelque vingt-cinq œuvres ébauchées.
Il est un maître du roman français, dont il a abordé plusieurs genres, du roman philosophique avec Le Chef-
d'œuvre inconnu au roman fantastique avec La Peau de chagrin ou encore au roman poétique avec Le Lys
dans la vallée. Il a surtout excellé dans la veine du réalisme, avec notamment Le Père Goriot et Eugénie
Grandet, mais il s'agit d'un réalisme visionnaire, que transcende la puissance de son imagination créatrice.
L'auteur décrit la montée du capitalisme et l'absorption par la bourgeoisie d'une noblesse incapable de
s'adapter aux réalités nouvelles. Intéressé par les êtres qui ont un destin, il crée des personnages plus grands
que nature : « Chacun, chez Balzac, même les portières, a du génie. » (Baudelaire)
Ses opinions politiques sont ambiguës : s'il affiche des convictions légitimistes en pleine monarchie de
Juillet, il s'est auparavant déclaré libéral et défendra les ouvriers en 1840 et en 1848, même s'il ne leur
accorde aucune place dans ses romans. Tout en professant des idées conservatrices, il a produit une œuvre
admirée par Marx et Engels, et qui invite par certains aspects à l'anarchisme et à la révolte.
Outre sa production littéraire, il écrit des articles dans les journaux et dirige successivement deux revues, qui
feront faillite. Convaincu de la haute mission de l'écrivain, qui doit régner par la pensée, il lutte pour le
respect des droits d'auteur et contribue à la fondation de la Société des gens de lettres.
Travailleur forcené, fragilisant par excès une santé précaire, endetté à la suite d'investissements hasardeux et
de dépenses somptuaires, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a aussi
eu de nombreuses liaisons féminines avant d'épouser, en 1850, la comtesse Hań ska, qu'il avait courtisée
pendant dix-sept ans. Comme l'argent qu'il gagnait avec sa plume ne suffisait pas à payer ses dettes, il avait
sans cesse en tête des projets fous: une imprimerie, un journal, une mine d'argent. C'est dans un palais situé
rue Fortunée qu'il meurt profondément endetté au milieu d'un luxe inouï.
Lu et admiré dans toute l'Europe, Balzac a fortement influencé les écrivains de son temps et du siècle
suivant. Le roman L'Éducation sentimentale de Gustave Flaubert est directement inspiré du Lys dans la
vallée, et Madame Bovary, de La Femme de trente ans. Le principe du retour de personnages évoluant et se
transformant au sein d'un vaste cycle romanesque a notamment inspiré Émile Zola et Marcel Proust. Ses
œuvres continuent d'être rééditées. Le cinéma a adapté La Marâtre dès 1906 ; depuis, les adaptations
cinématographiques et télévisuelles de cette œuvre immense se sont multipliées, avec plus d'une centaine de
films et téléfilms produits à travers le monde.
III)
Les personnages :
-Raphaël de Valentin est le personnage principal de cette histoire. Il est assez jeune, agé d’une vingtaine
d’années seulement. Il est blond, de taille moyenne, et possède un très beau visage. Il est au début de
l’histoire assez généreux mais plus le temps passe et plus il devient égoiste et dépourvu de bon sens. Il est
écrivain mais il est très pauvre juqu’à ce qu’il entre en possession de la peau de chagrin.
-Pauline Gaudin est la fille de la logeuse chez qui Raphael habite au début de l’histoire, et finit d’ailleurs par
tomber amoureuse de lui. Elle est jeune et jolie, et possède de nombreuses qualités.
-Foedora est une femme riche et belle agée d’environ 22 ans. Elle possède des yeux orangés une peau très
blanche et de magnifiques cheveux bruns. Foedora est très intelligente, cependant c’est une femme cruelle
qui se plait à jouer avec les sentiments de ses admirateurs, comme Raphael.
-Emile est le meilleur ami de Raphael. Il est le rédacteur d’un petit journal et mène une vie d’insouciance et
de débauche.
-L’antiquaire: on ne sait pas grand chose de lui, hormis qu’il possède un magasin rempli d’objets précieux et
anciens, allant des momies aux vases grecs. C’est un petit vieillard sec et maigre, au visage pâle et étroit,
aux longs cheveux blancs et à la barbe grise taillée en pointe.
Résumé
Ce récit n’est pas raconté de manière chronologique, les premiers chapitres se situant au milieu de l’histoire.
C’est donc un peu compliqué de comprendre l’enchaînement des événements.
L’histoire commence sur les quais de la Seine, à Paris, où l’on suit la promenade d’un jeune homme qui
attend la nuit pour se suicider. Il commence par se rendre aux jeux, ou il perd sa dernière pièce. Puis, pour
faire passer le temps, celui-ci entre dans une boutique vendant des oeuvres d’arts et des antiquités, et en fait
le tour. Bien que la grande majorité de ces chefs-d’oeuvres le laissent indiférent, le jeune inconnu tombe
finalement en arret devant un coffre en bois. L’antiquaire lui en montre le contenu- un tableau magnifique-
puis, commme s’il lisait dans les pensées de son client, se moque de son funeste projet, et , afin de lui
redonner gout à la vie, lui fait présent d’un étrange objet: une peau de chagrin. Celle-ci, dit-il, à le pouvoir
d’exaucer tous les désirs de son propriétaire, mais chaque souhait fait rétrécir la peau et avec elle la vie de
son possésseur. Bien que tout d’abord très septique, le jeune homme empoche la peau et formule le désir
d’assister à une réception. Il en oublie effectivement son envie de se jeter dans la Seine!
En sortant de la boutique, l’inconnu rencontre son ami Emile, un journaliste rêvant de politique. On
apprend alors le nom du jeune homme: Raphael de Valentin. Emile lui dit alors qu’ils sont invités à une
soirée, ou ils pourront boire, manger et s’adonner à la débauche . Raphael, se rappelant son souhait, est
moins étonné par l’acomplissement de celui-ci que par l’enchainement des évenements.
Lors de la soirée, les deux amis, bien que complètement ivres, continuent leurs conversations et Emile
demande a Raphael le motif qui l’avait poussé à vouloir mettre fin à ses jours. Celui-ci, pour toute réponse,
lui raconte l’histoire de sa vie.
Ayant perdu sa mère très jeune Raphael vivait avec son père, un homme sévère, avec lequel il ne s’entendait
pas. Celui-ci vint à mourir, et le jeune homme, faute d’argent, dut interrompre ses études. Il s’installa chez
Mme Gaudin, dans un vieux grenier délabré. Il y passa des jours heureux, bien que très pauvre, et écrivit. Il
s’ocupait également de l’éducation de Pauline, la jeune fille de sa logeuse, et qui semblait beaucoup
l’apprécier. Cependant, après sa rencontre avec Feodora, Raphael perdit tout son bonheur et dépensa ses
derniers sous en tentant de séduire Feodora, qui pour sa part se moquait complètement du jeune écrivain.
Ruiné et le coeur brisé, Raphael décida alors de se suicider en se jetant dans la Seine. Il fut alors sauvé par
l’intervantion de l’antiquaire.
Lorsqu’il explique à Emile la magie de la peau et l’immense pouvoir que cela lui confère, le journaliste ne le
croit pas, persuadé que son ami divague sous l’effet de l’alcool. Pour prouver qu’il dit la vérité, Raphael
mesure le talisman puis formule un voeux, et effectivement la peau rétrécit. Alors complètement dégrisé,
Raphael se rend soudain compte de la signification de ce phénomène: toutes les fois ou il formulera un
souhait, meme inconsciament, la durée de sa vie diminuera. Dès lors, s’il veut vivre, il est obligé de rester
cloitré chez lui et s’efforce de ne penser à rien, ce qui devient très difficile lorsqu’il rencontre à nouveau
Pauline et s’apercoit qu’ils sont tous les deux follement amoureux l’un de l’autre.
Si vous voulez savoir si Raphael va réussir à échapper au pouvoir de la peau, vous allez devoir lire le livre!
IV)
A présent, nous allons vous lire un extrait de ce roman fantastique. Nous l’avons choisi car c’est l’ élément
déclencheur des péripéties de Raphael dans ce récit. C’est le moment ou il achète la peau au vieil antiquaire.
Même si techniquement l’antiquaire la lui donne, étant donné que comme dit précédemment, Raphael a déjà
utilisé son dernier sous dans les jeux. ( 57-61)
V)
La Peau de chagrin a été adapté mainte et maintes fois. Il a été adapté 2 fois à la télévision, la première fois
en 1980, la seconde fois, plus récemment, en 2010, et il y eu 3 adaptations musicales et chorégraphiques, un
ballet en 2 actes, un opéra, et un drame lyrique en 4 actes.
Il a aussi été adapté 6 fois au cinéma par différents réalisateurs, de différentes nationalités, tel que Richard
Ridgely qui était américain, Michel Carré, qui était français, Heinz Hilpert qui était allemand et Luis Bayon
Herrera qui lui, était argentin.
Nous allons vous montrer l’adaptation de Alain Berliner, sorti en 2010. C’est une des adaptations télévisées.
www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19141102&cfilm=185196.html
VI)
Nos opinions :
J’ai trouvé cette histoire très bien écrite et très originale, cependant je n’ai pas beaucoup aimé ce livre, en
grande partie parce que je ne me suis attachée à aucun des personnages, particulièrement Raphaël, qui m’a
semblé dénué de bon sens et de sentiments pour les autres.
FIN