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d’entraînement (synthèse)
WEINECK
La programmation d’entraînement est le guidage ou la modulation des
processus d’entraînement. Ce guidage repose sur l’administration, la gestion
d’objectifs, de moyens, de contenus, et de méthodes, le tout étant adapté et
approprié à la situation et devant conduire à une transformation positive et
fonctionnelle de la capacité de performance sportive du sujet.
2. Méthode de Kervonen :
FCc = % de FC réserve + FC repos.
Pour un sportif qui a une FCm de 200 b/m et une FC de repos de 65 b/m, nous
aurons les valeurs d'intensités suivantes:
FC cible de 50% = (0,50 x 135) + 65 = 133 b/m
FC cible de 60% = (0,60 x 135) + 65 = 146 b/m
FC cible de 70% = (0,70 x 135) + 65 = 160 b/m
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FC cible de 80% = (0,80 x 135) + 65 = 173 b/m
FC cible de 90% = (0,90 x 135) + 65 = 187 b/m
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2. Terminologie de l'entraînement par intervalles :
Période de travail :
Période de récupération :
Période de pause :
En résumé nous dirons que les variables utilisables pour la construction d'un
entraînement par intervalles sont:
1. La durée des efforts
2. L'intensité des efforts.
3. La durée des récupérations et des pauses.
4. La nature des récupérations et des pauses.
5. Le nombre de répétitions par série.
6. Le nombre de séries dans la séance.
7. Le nombre de séances possibles dans le cycle ou la semaine.
1. Définition :
Tout travail, toute charge d'entraînement que l'on peut définir par une intensité et une
quantité ou une durée va produire un certain nombre d'effets plus ou moins durables, et
ce, dans différents domaines et plus particulièrement dans le domaine physiologique et
biochimique.
Ces incidences sont dites les traces de la charge d'entraînement.
1. Les délais de régénération des différentes substances puisées voir épuisées par
l’effort physique sont relativement mal connus jusqu'à ce jour et certaines
différences importantes peuvent intervenir selon les sujets testés.
2. La notion de surcompensation, que nous verrons ultérieurement et sur laquelle
repose en grande partie l'élaboration des microcycles, surtout en période
compétitive, reste malgré sa grande probabilité effective, une notion difficile à
manoeuvrer avec certitude absolue.
Deux cas essentiels sont à envisager :
La charge est une charge faible.
La charge est une charge forte c'est à dire sollicitant le sportif dans son maximum de
potentiel physiologique.
1. Définition :
1. Définition :
Au sens littéraire "séance" veut dire une séquence de temps ininterrompu consacrée à
une activité.
Elle doit donc traduire la cohérence générale de la programmation globale du système
d'entraînement mis en place pour un ou plusieurs sportifs précis, dans des conditions
nettement définies et maîtrisée, dans le cadre d'une spécialité porteuse d'originalité et
au coeur d'un système compétitif particulier.
Elle doit traduire la cohérence du microcycle auquel elle appartient, et plus spécialement
elle doit pouvoir se justifier par rapport à la séance précédente et par rapport à la séance
suivante à l'intérieur de ce micro-cycle. C'est ce que nous pourrions appeler sa
cohérence horizontale.
Elle doit traduire la cohérence du méso ou macrocycle auquel appartient le micro-cycle
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qui la contient, et plus particulièrement en regard des séances analogues des
microcycles précédents et suivants, (exemple : la séance du mardi des 6 ou 7
microcycles qui composent un macrocycle.) C'est ce que nous appellerons sa cohérence
verticale.
Elle doit être porteuse de sa propre cohérence puisqu'elle est envisagée comme un tout
en elle-même et qu'elle devra en tant qu'unité réparable pouvoir se définir selon 3 points
fondamentaux :
- Les conditions dans lesquelles elle fonctionne.
- Les objectifs qu'elle poursuit.
- Le plan de construction.
C'est ce que nous appellerons sa cohérence interne.
Enfin elle sera l'expression de la personnalité de l'entraîneur, de sa conception à la fois
de la pratique sportive compétitive mais aussi de son approche et de la connaissance de
l'activité en question, de ses capacités d'analyse et de synthèse, de sa possibilité à
concilier les différents objectifs qui permettront le dépassement de la performance du
sportif, de son esprit créateur et de ses qualité d'organisation.
Toute séance va solliciter l'entraîné selon 3 catégories d'objectifs qui sont ce que nous
pouvons appeler les 3 plans d'intervention de la séance.
- Le plan physiologique.
- Le plan psychologique.
- Le plan moteur et technico-tactique.
Aucun de ces 3 types d'objectifs ne pourra être évacué totalement, sauf cas exceptionnel,
ce qui revient à dire que toute séance aura une incidence plus ou moins importante sur
l'ensemble des domaines précités. Classiquement nous aurons à effectuer une
hiérarchisation des objectifs en : objectif principal, ce que vise en priorité la séance, et
objectifs complémentaires, dont nous ne pouvons pas ne pas tenir compte, qui viendrons
seconder l'objectif principal dans une définition précise de la séance dont ils font partie.
Nous repérerons 3 types de modèle de cette organisation.
1. L'objectif principal est un objectif physique ou physiologique. Les objectifs
complémentaires sont les objectifs psychologique et technico-tactique.
L'essentiel sera représenté par les types d'efforts à fournir par le sportif, par
l'alternance de durée de travail à une intensité définie avec des durées de repos
de nature elle aussi définie et voulue. Ce qui est visé en priorité ce sont les
incidences que provoqueront dans l'organisme ces sollicitations métaboliques.
Le problème pour l'entraîneur sera de proposer un contenu technico-tactique
support pertinent et en rapport avec les besoins du sportif.
2. L'objectif principal est un objectif technico-tactique, formulé donc en termes
d'apprentissage, de perfectionnement, de fixation, d'automatisation de savoir-
faires individuels ou collectifs. Les objectifs complémentaires seront ceux qui
concernent les domaines physiologique et psychologique.
3. L'objectif principal est un objectif psychologique. Celui-ci peut revêtir dans sa
formulation des formes multiples. Mais ce qui est au centre des soucis sont les
incidences mentales que la séance aura sur le sportif. Dans ce type de séance les
aspects technico-tactiques et physiologiques seront très souvent au service de la
psychologie.
3. Le plan de la séance :
Parler de plan de séance après ce qui vient d'être dit paraît extrêmement difficile car il
est évident qu'il ne peut pas exister de modèle de plan de séance d'entraînement
pertinent et valable quelque soit l'activité sportive en question
- le moment dans la programmation annuelle
- la hiérarchisation des objectifs
- la situation précise dans laquelle se situe la sportif et l'entraîneur
- la personnalité de l'entraîneur
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- la personnalité du sportif
- le niveau de pratique considéré
Vouloir proposer un plan de séance sans tenir compte de tous ces éléments revient à
formuler un cadre extrêmement général et banal, donc insignifiant, tel que nous pouvons
le formuler ainsi :
1. Echauffement :
Préparation physiologique : mise en activité des différents systèmes circulatoires,
respiratoires, musculaires et articulaires du sportif.
Préparation mentale à la séance et au type de contenu technico-tactique proposé.
2. Partie principale :
Succession de séquences de travail définies par un contenu et des durées et
intensités de fonctionnement, entrecoupées par des pauses, elles aussi définies
par des durées et des nature de récupération.
3. Retour au calme :
Abaissement du régime des différents systèmes physiques et physiologiques.
Bilan de la séance et de la production du sportif.
Ouverture vers la ou les séances suivantes.
Ainsi formulé dans sa globalité ce plan de séance d'entraînement sportif n'a aucun
intérêt. L'ensemble du milieu sportif fonctionne sur ce modèle et pourtant nous
constatons dans la pratique des séances fondamentalement différentes, voir
divergentes dans la conception de l'entraînement qu'elles supposent.
Mais chacune de ces 3 parties va poser à elle seule un problème essentiel dans le
domaine de la programmation et de la méthodologie de l'entraînement.
A propos de la première partie :
Là première partie pose le problème de la place et de l'importance à donner à
l’échauffement. A ce propos des conceptions différentes se heurtent et se contredisent et
soulèvent d'autres problèmes à gérer par l'entraîneur.
Dans une certaine conception l’échauffement est à considérer comme une séquence
importante de la séance, à la fois en durée et psychologiquement.
Dans une autre conception l’échauffement peut ne pas excéder quelques minutes qui
paraissent suffisantes pour préparer tout l'organisme à fournir n'importe quel type
d'effort.
Une conception plus de type psychologique estime que ce qui est fondamental est ce que
croit le sportif lui-même. Si celui-ci pense avoir besoin d'un échauffement long et
méthodique il est nécessaire de le lui proposer, au risque de provoquer des accidents
dans les cas contraires. Si inversement le sportif pense que quelques minutes lui
suffisent et qu'il a l'habitude de fonctionner ainsi, lui imposer un échauffement long et
classiquement méthodique sera plus perturbateur que bénéfique.
"Enfin l’échauffement peut être considéré comme une séquence de réel travail
physiologique et comme un moyen de provoquer une "préfatigue" qui obligeront ensuite
le sportif à solliciter plus fortement ses différents métabolismes physiologiques mais
aussi d'autres éléments comme la concentration, la volonté, la persévérance, la
résistance à la fatigue etc...
A propos de la troisième partie :
La troisième partie pose le problème de la récupération et plus spécifiquement des
procédés utilisables pour la provoquer et l'accélérer. Dans ce domaine, aussi, les
conceptions divergent et donnent naissances à des façons de faire relativement
différentes.
Pour certains entraîneurs une séance doit comprendre la mise en place des procédés qui
permettront une meilleure récupération des efforts fournis au cours de la séance même.
Pour d'autres entraîneurs la gestion de la récupération ne fait pas partie des problèmes
de la séance, mais des soucis d'unité de temps plus importants tels que le micro, méso
ou macro-cycle.
A propos de la seconde partie :
La seconde partie, la plus fondamentale, pose tout simplement le problème de la
construction de la séance en relation avec les objectifs de celle-ci et plus spécifiquement
avec l'objectif physique ou physiologique.
Ce problème est celui de la gestion des temps d'effort et des temps de récupération des
différentes situations d'entraînement proposées au sportif tel que nous l'avons évoqué
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précédemment.
1. Définition :
2. Caractéristiques du microcycle :
1. Définition :
1. Définition :
2. Règles de construction :
La saison sportive est l'entité de temps qui est la plus couramment gérée et programmée
dans le domaine de l'entraînement. Ceci pour plusieurs raisons :
- La saison sportive est le cycle de base valable et repérable pour tous les niveaux
de pratique, du plus bas au plus élevé. Elle correspond au rythme naturel de la
vie sociale, professionnelle ou scolaire.
- La saison sportive nous indique des objectifs prédéterminés institutionnellement
par les calendriers sportifs décidés par les fédérations sportives, alors que le plan
multisaison et le plan de carrière, gestion plus importante dans le temps,
représentent plus une gestion à déterminer par l'entraîneur, par un groupe
d'entraîneurs ou par les fédérations sportives.
1. Préparation du graphique :
1. Tracez la ligne horizontale des 70%, délimitant la zone optimale de la
charge.
2. Organisez les mois sachant que le plan doit toujours présenter dans
l'ordre la PPG, la PPS, la PC puis la PR.
Pour se faire, indiquez en priorité les mois correspondant à la PR à droite
du tableau, ce qui permet de situer la PC en durée et en mois.
Les mois précédents sont consacrés à la préparation.
Répartir alors les durées relatives accordées à la PPG et à la PPS.
3. Indiquez les valeurs initiales pour Q et I. Généralement, en théorie nous
situons ces valeurs à quantité = 30% et intensité = 20%.
2. Traçage de la quantité et de l'intensité en PPG et PPS :
1. Représentez la quantité en PPG, de 30% à 100% atteint en fin de PPG.
2. Représentez l'intensité en PPG et PPS, de 20% à 100% atteint en fin de
PPS.
3. Repérez le moment où cette ligne d'intensité devient supérieure à 70%,
et représentez la quantité de 100% à 70% à la fin de la PPS.
3. Traçage des variations de quantité et d'intensité en PC :
Alterner inversement les valeurs de quantité et intensité de 70% à 100%,
de manière à ce que la charge optimum ne soit jamais dépassée.
4. Traçage des variations de quantité et d'intensité en PR :
1. Descendre la quantité progressivement pour obtenir une valeur proche
de sa valeur initiale, 30%.
2. Descendre l'intensité rapidement dès le début de la PR, puis
progressivement pour obtenir une valeur proche de sa valeur initiale.
1. Définition et présentation :
2. Si le niveau initial du ou des sportifs est élevé, une seule saison sportive ne
suffira pas pour atteindre une transformation notable et pour mettre en oeuvre
les moyens nécessaires aux évolutions recherchées.
1. L'objectif sportif :
Un plan multi-saisons se caractérise d'abord par son objectif final, objectif sportif
qui peut être formulé en terme de résultat sportif, de performance, de niveau de
pratique à atteindre, de participation à une épreuve, de classement à obtenir, de
sélection, etc.
1. d'après Matveiev :
1. La phase d'entraînement des espoirs, elle-même subdivisée en :
- entraînement des débutants.
- entraînement des sujets avancés.
2. La deuxième phase concerne l'entraînement de haute performance.
2. d'après Platonov :
Il structure la formation sportive en 5 étapes.
1. Etape de ta préparation initiale :
C'est la préparation physique et motrice globale, en vue d'un
développement et d'un renforcement général, ainsi que d'une orientation
vers la découverte de la technique spécifique de la discipline, ceci grâce à
l'acquisition de capacités motrices variées.
WEINECK
La programmation d’entraînement est le guidage ou la modulation des
processus d’entraînement. Ce guidage repose sur l’administration, la gestion
d’objectifs, de moyens, de contenus, et de méthodes, le tout étant adapté et
approprié à la situation et devant conduire à une transformation positive et
fonctionnelle de la capacité de performance sportive du sujet.
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