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Duval Paul-Marie. Notes sur la civilisation gallo-romaine, IV. «Teutates, Esus, Taranis» . In: Etudes Celtiques, vol. 8, fascicule
1, 1958. pp. 41-58;
doi : https://doi.org/10.3406/ecelt.1958.1302
https://www.persee.fr/doc/ecelt_0373-1928_1958_num_8_1_1302
GALLO-ROMAINE, IV.
PAR
Paul-Marie DUVAL
2-1
42 PAUL -MARIE DUVAL
pallium
n’apparaît
in
son
gaulois
moins
de
suspendi
suggérer,
tête
cruorem
ne
voluntas
Membra
propre
qui
le
VI
surcroît,
vraisemblance
un
A.
Czarnowski,
Serv.
I,
courantes.
283).
quo
2.
1.
verbe
4.
la
3.
«se
Michaelis,
(1902),
sens
par
Lucain
tueur
Semi-cupium,
Suspenditur
Ditis:
Aen.
et
formule
prête
du
potest
;-—
suite
de
il
(Usener
5.
Aproni
digesserit:
s’est
iussit
as’est
indique
monde
à»exprime
VINeue-Wagener,
qu’ici
p.
aput
VI
la
serait
palla)
pas
une
Be
nominatif
homo
d’une
Jahrb.
77,
étendu
273
arbori
la
signification
vidé
in
v.
88à;=
l’idée
tulit,
sorte
substitution
et
:chargé
Celt.
oleastro
accueilli
disiecerit
percurore
resupinus
(tabes)
la
dicimus
«il
apud,
lede
l’abandon
blessure
dans
baril
suspendere,
est
correction
der
second
du
verbe,
Ulp.
de
1925,
d’une
son
analogique
bien
de
cuveau
»aliquod
Gesellsch.
Du
baignoire-sabot.
quodam...
digerit
et
II,
par
:la
Dig.
sang.
pour
rituelle,
secondaire
ms.
p.
hic
tacere
composant
strangulation
apparemment
«Cange
du
clair
dilacération
813
du
baril
Jullian,
1,Dis
: mot
artus,
C
v.
48,
—
corps,
digesserit,
—
Le
et
F.
etin
que
de
für
etTam
Cic.
que
aliquot:
:scié
employé
le
Le
Thesaurus
rare
13,
Commentateur
hic
modo
cupa
per
génitif,
où
percussor
Hist.
l’emploi
de
lothring.
Roux
étant
suspendu
le
Ditis
6Verr.
diu
par
au
ildu
;«contexte
cruore
in
lintris.
bien
brevior:
pour
s’agit
supposant
consumer
mot
deux
pependit
Gaul.
corps
ici
un
le
Ogam,
furca
(Neue-Wagener,
2,
Quintilien,
ss.
du
transmis,
milieu,
dans
banal),
Gesch.
diminutif
de
la
3,vv.
avec
de
(et
cas
Il
fixé
II,
terme
construction,
per
est
57
suspendisse,
Tourneur,
peut
devait
tout
1955,
non
».in
le, àinutilement
p.
inverses
chute
7hominem
cruorem
inquit
est
cuveau
Pour
l’arbre.
rituel
arbore...
159,
ne
autre
(1895),
pendu)
bien
Pétrone,
est
de
p.
tout
être
postule
du
34.
cupa
àn.
la
Formenlehre,
Papias,
Mus.
du
avoir
dechose
prendre
ne
».d’usage
arbitraire
Autrement
et
tilde),
2
corripi
en
leçon
I,
àquam
sacrifice
graphies
(comme
Le
fait
(qui,
Apulée,
et
l’arbre,
p.
autres.
regard
pas
Belge,
eu
etsans
mot
160,
vas,
que
diu
per
elle
où
au
de
ac
en
et
le:
44 PAUL-MARIE DUVAL
d’une
expression
l’ellipse
aliter
de
travail
une
sible
dans1.latrace
2.
3. (cf.
sa
Aliter
Olim...
in
Taranin:
glose,
façon,
dud’un
forme
aliis
G.
d’accusatif
Commentateur,
hâtive
in
Dottin,
elle
nunc:
aux
objet
invenimus
aliis,
évoluée
sans
nous
autres
et
l’énoncé
comme
La
type
celtique,
doute
fournit
négligée,
était
langue
(le
d’une
syntaxique
—
parfait
tradita,
une
seencore
ou
type
une
rapporte
gauloise
autre
s’entend
forme
deindication
appelé
subst.
suggéré
vivace.
saaliter
» source.
d’accusatif
(1920),
Cic.
à une
ralin,
clairement
par
cum
Amer.
sans
précieuse
époque
exinde)
inscriptions
pron.
aliis
difficulté
grec,
138.
loqui
sosin,
où
dans
; sur
point
type
le
La«parler
n’est
par
nos
culte
les
l’hypothèse
phrase,
d’articulation
Alexin.
51,
procédés
lepas
decontexte
7aux
Taranis
impos¬
èt
d’une
Mais
uns
33).
de
« TEUTATES, ESUS, TARANIS » 45
Esus ........ R
(2. Mercurius..
Mars ...... honoré
marchands
par les suspendue
et vidée àde un
son arbre
sang
C. I. L., III 5 320 = 11 721 à Seckau (Flavia Solva): Marti ¡Lalo bio ¡
HarmogiolToutatilSinaii.Mogl[i]enio C. Val¡[V]glerinuslex volo. Toulales
ou Toutatis est ici l’un des six surnoms prêtés à Mars.
C. I. L ., VII 84 à Rooky Wood (Hertfordshire), sur une lame de bronze :
MarlijToulalilTi-Claudius Primus¡Allii liber (lus) ¡v. s. I. m.
Ephem. Epigraph. 3, p. 128 à Old Carlisle : [D(e)] o Ma(rti) Tutati
Cecidio be[ne] mer (enti). Mars porte ici un second surnom, Cocidius, qui est
connu par ailleurs.
C. L L., VII 79 à Chesterton : --- Mar(ti?) To(...).
Ephem. Epigraph. 3, p. 313, n° 181 à York, sur une bague : Tot(alis
Marlis?).
d(ivinae) deo Taranucno, Travini quibus ex collata stipe --- Iui. Iui. ---
C. Cop --- iuss\u eorum? --- . Taranucnus, avec la désinence gauloise -cnos
latinisée indiquant la filiation, signifie « le fils de Taranus ». On le retrouve
près de Heilbronn, C. I. L., XIII 6 478 : Deo Taranucno Verat(i)us Primus
ex iussu, inscription surmontée d’un croissant. On trouve probablement le
même nom, soit comme épithète de Jupiter Optimus Maximus, soit comme
anthroponyme, sur une dédicace découverte en 1957 à Thauron (Creuse)
et dont je dois la communication à MM. Michel Labrousse, J. Perrier et
P. -F. Fournier : Num(ini) Aug(usti) et I(ovi) O(ptimo) M(aximo) Taranu...
n.. — Tout cela ne suffit pas pour restituer Taranucno ou Taranuco plutôt
que Tonilralori à côté de I. O. M. à Blockberg (Alt-Ofen, près Aquincum,
Pannonie Inférieure, C. I. L., III, 10, 418 ; on connaît I. O. M. Tonitraior
près de Sarajevo, C. I. L. III, 2, 766 a). C’est par conjecture également qu’on
a proposé de corriger à Chester, en une dédicace datée de 154, I. O. M.
Tanaro en I. O. M. Tarano (C. I. L., VII, 168).