Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
2020/2021
Chapitre 1 : les pompes
1. Classification
Lorsque la roue tourne, l’équilibre mécanique doit être parfait. Or, au cours du fonctionnement,
la roue subit de la part du fluide une dépression qui tend à faire déplacer l’axe du rotor vers
l’aspiration (forte poussée). Dans certains cas, une butée ne suffit pas et on peut détériorer l’axe
du rotor (les paliers).
Pour éviter ce problème on équipe la pompe d’un disque d’équilibrage, ou on monte sur le
même arbre des roues dos à dos ou encore on perce des petits trous au voisinage du moyeu de
manière à équilibrer les pressions de part et d’autre sur la paroi.
Les différents types de pompes centrifuges
Il existe différentes formes de roues et d’aubes qui induisent une classification
de ces machines
• Des rotors fermés ou rotors ouverts.
• On peut monter plusieurs roues sur le même arbre ce qui permet d’augmenter
la pression de refoulement.
On les appelle pompes multicellulaires ou multi-étagées.
Figure (2) : Pompes multi-étagées [9]
Pompes à palettes rigides ou souples : La rotation du rotor entraîne celle des palettes
dont les extrémités sont continuellement en contact avec le stator, grâce à la force centrifuge.
Outre, des ressorts de compression poussent les bases des palettes.
- Cette opération consiste à rapprocher les molécules pour en faire tenir un plus grand nombre
dans un même volume en plongé.
- Les compresseurs que nous présentons compriment l’air pour l’amener progressivement de la
pression atmosphérique à la pression désirée : 176, 200, 230 ou 300 bars.
Piston et cylindre
Figure (14) : Schéma de principe du compresseur
Principe de fonctionnement :
le principe est simple le clapet est maintenu sur son siège par un ressort taré à une force
légèrement supérieure à la pression maximale attendue, si cette pression est dépassée, le clapet
se soulève et l’air s’échappe.
Les compresseurs hermétiques sont des compresseurs dont la partie moteur et la partie compression sont
confinées dans une cloche étanche, non démontable.
Si l’une des parties vient à céder, le compresseur est hors service et non réparable.
Sa partie électrique est refroidie par les vapeurs Basse Pression (BP) du réfrigérant lors du fonctionnement du
compresseur.
Les compresseurs semi hermétiques sont appelés ainsi du fait que la partie moteur est dissociée de la partie
compresseur.
Ils sont donc réparables en démontant les deux parties assemblées l’une contre l’autre.
Comme pour les compresseurs hermétiques, la partie moteur électrique est refroidie par les vapeurs Basse
Pression (BP) du réfrigérant lors du fonctionnement.
Les compresseurs ouverts sont ainsi nommés parce que la partie moteur électrique est séparée de la partie
compresseur du réfrigérant.
Les compresseurs à piston : c’est un modèle courant qui équipe principalement les réfrigérateurs et les
congélateurs ménagers. Peu encombrant et compact, il fonctionne sur le même principe que les moteurs à
explosion des automobiles. En phase d’admission, le piston aspire le fluide, puis le comprime pour l’évacuer
ensuite comprimé dans le circuit. Et un nouveau cycle recommence. On peut aussi rencontrer ce genre de
compresseur dans le froid industriel, pour les groupes de production d’eau glacée par exemple, ou pour les
centrales de traitements d’air.
Les compresseurs à spirale : on les appelle aussi compresseurs « scroll ». On les reconnaît à leur forme allongée.
Ils emploient deux spirales intercalées comme des palettes pour pomper et comprimer les fluides. Souvent, une
des spirales est fixe alors que l’autre se déplace excentriquement, sans tourner de sorte à emprisonner des
poches de fluide entre les spires. Leur champ d’application est plutôt pour la climatisation du fait de leur
discrétion sonore.
Les compresseurs à vis : on les appelle aussi, hélico compresseur. Inventé en 1878 par l’ingénieur Grigar, ils ont
connus de puis la fin des années 1970 diverses améliorations qui a permis de développer une nouvelle
génération de compresseurs à vis de petite et moyenne puissance, dédiés au domaine du froid. Ils sont
constitués de deux vis synchronisées contre rotatives qui permettent de comprimer le fluide. On joue sur une
diminution du volume pour compresser le fluide. En effet, l’empreinte des vis est plus creusée à l’entrée qu’à la
sortie. Suivant les modèles et la distance entre les deux vis, un film d’huile est utilisé pour assurer l’étanchéité.
Les compresseurs centrifuges : appelés aussi turbocompresseur, sont des machines de type radial avec un rotor
qui tourne à vitesse uniforme, ainsi le fluide s’écoule de façon permanente. Suivant le fluide frigorigène utilisé,
le compresseur centrifuge peut être mono roue ou multi roues. Dans le cas du multi roues, le diffuseur d’une
roue est prolongé par un canal de retour qui amène le fluide comprimé à l’entrée de la roue suivante.
Chapitre 3 : LES VERINS PNEUMATIQUES
1. Introduction:
Les chapitre est de décrire les principaux types de vérins pneumatiques et les éléments
de lignes pneumatiques que l’on peut rencontrer systèmes automatisés qui mettent en
œuvre des actionneurs pneumatiques sont nombreux dans les secteurs industriels
automatisés. L’objet de ce fréquemment sur un système automatisé.
2. Définition:
Un vérin pneumatique est un actionneur qui permet de transformer l’énergie de l’air
comprimé en un travail mécanique. Un vérin pneumatique est soumis à des pressions
d’air comprimé qui permettent d’obtenir des mouvements dans un sens, puis dans
l’autre. Les mouvements obtenus peuvent être linéaires ou rotatifs [13].
Les vérins sont constitués d’un cylindre, fermé aux deux extrémités, à l’intérieur duquel
coulisse un ensemble tige piston. On distingue donc deux chambres:
- La chambre arrière est la partie du cylindre ne contenant pas la tige du vérin.
- La chambre avant est la partie du cylindre contenant la tige du vérin.
3. Classification des vérins
On distingue les familles de vérins suivantes:
• Les vérins simple effet:
• Les vérins double effets:
les vérins télescopiques
les vérins rotatifs
Les vérins pneumatiques à simple effet
Ce sont des vérins qui effectuent un travail dans un seul sens. Ils permettent soit de
pousser soit de tirer une charge, exclusivement. Seules les positions extrêmes sont
utilisées avec ce type de vérin.
Un vérin pneumatique à simple effet n’a qu’une seule entrée d’air sous
pression et ne développe un effort que dans une seule direction.
La course de retour à vide est réalisée par la détente d’un ressort de
rappel incorporé dans le corps du vérin.
-Le vérin simple effet ne peut être alimenté que dans une seule chambre, c’est
généralement la chambre arrière.
-Lorsque l’on cesse d’alimenter en pression cette chambre, le retour s’effectue sous l’action
d’un ressort situé dans la chambre opposée.
-Celui-ci ne possède donc qu’une seule position stable.
-La chambre contenant le ressort est ouverte à l’air libre afin de ne pas contrarier
le déplacement du piston.
Alimentation:
L’alimentation d’un vérin simple effet est obtenue à l’aide d’un distributeur 3/2.
Les vérins doubles effets ont deux alimentations possibles: soit par la chambre arrière, soit par
la chambre avant .
Lors de l’alimentation en pression de la chambre arrière le piston se déplace vers l’avant, celui-ci
pousse l’air de la chambre avant.
Lors de l’alimentation en pression de la chambre avant le piston se déplace vers
l’arrière, celui-ci pousse l’air de la chambre arrière.
L’air de la chambre à l’échappement doit pouvoir être évacué afin de ne pas s’opposer au
déplacement du piston.
Dans un vérin double effet les chambres se trouvent donc alternativement mises
à la pression et à l’échappement.
Résistance au flambage : Sous l’action d’une charge axiale, la tige du vérin est sollicitée au
flambage. Plus la course est longue et le diamètre de tige petit, plus le flambage est élevé [18].
Le diagramme de la page suivante permet de déterminer les limites de course admissibles en fonction de
la charge axiale.
4. L’amortissement pneumatique
L’amortissement est réalisé par le travail de la force d’une contre-pression s’appliquant sur le
côté du piston situé à l’échappement. Il est intégré au vérin et est réglable.
En fin de mouvement, le piston emprisonne un volume d’air qui doit s’échapper
par un trou calibré réglable.