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Dissertation sur une étude de cas, appliquer les techniques du cours pour régler un problème d’import-export.
A. LE DIAGNOSTIC EXPORT
Une entreprise qui veut s’internationaliser, commence par un diagnostic export. Il a une double vocation. La première
est évaluer les chances de réussite du couple produit-marché. Pour toute entreprise, son problème est comment placer
son produit sur un marché international.
L’objectif est d’évaluer les chances à placer son produit sur un marché :)donné. Une entreprise n’a pas qu’un seul
produit, elle a plusieurs produits. Il faut évaluer chaque produit/service sur son marché car chaque produit a un marché
déterminé. Le marché local et international. La difficulté n’est pas de placer son produit sur le marché français mais
sur le marché international.
Le deuxième objectif est de déterminer la capacité d’entreprise à faire face aux difficultés inhérentes à
l’internationalisation. Le domaine d’exportation : les 2/3 des entreprises françaises sont importatrices et exportatrices.
Souvent, pour exporter, on doit importer. (ex : export des champignons, l’entreprise importe des champignons de la
Chine et les exporte). Le premier défi dans un diagnostic export, est comment faire face aux contraintes de
l’internationalisation. L’internationalisation s’explique par le fait que les marchés nationaux sont devenus un marché
mondial car il n’y a plus de frontières en matière de commerce international. La France n’est pas propriétaire de son
marché. Les supermarchés ont des produits qui viennent du monde entier. Les produits français sont plus chers que
ceux étrangers. Le marché est libre d’entrée et de sortie. Ce marché devient dur car il est dominé par les plus forts, par
les entreprises les plus compétitives. L’internationalisation montre l’élimination du plus faible. C’est la virulence de la
concurrence. Le plus faible est celui qui exporte sans tenir compte du rapport qualité-prix du marché de ce produit. Par
exemple, la qualité-prix des chaussures, plusieurs gammes existent (haut de gamme…). La niche de prédilection est la
gamme de prédilection à choisir, le haut de gamme, c’est-à-dire privilégier la qualité et la marque. Le prix est élevé.
La France a une qualité supérieure avec un prix élevé. Le prix justifie la qualité. L’Italie, a une qualité supérieure avec
un prix moyen. Mais si l’Italie veut être plus compétitive, elle peut baisser le prix. L’internationalisation est plus
efficace grâce à un positionnement selon le rapport qualité-prix.
Comment maintenir un produit de haute qualité avec une baisse de prix ? Avec des promotions comme Michelin,
Michelin a les capacités financières de le faire. Elle a une politique marketing agressive, elle a un budget dédié au
marketing. Elle intègre d’autres marchés, en essayant de prendre des parts de marché en baissant les prix. Il joue sur le
fait de l’économie d’échelle dans le monde (produit beaucoup, le coût unitaire d’un produit baisse), et sur
l’anticipation (les concurrents vont le faire à sa place).
Le diagnostic export consiste à mettre en évidence les forces et les faiblesses (SWOT) de l’entreprise dans un
environnement donné et à s’assurer de la cohérence entre les moyens d’entreprise, les caractéristiques du marché et les
objectifs de la stratégie internationale de l’entreprise. L’environnement est très concurrencé en France, l’entreprise
française au Maghreb est une entreprise moyennement concurrencée. Selon l’environnement, la stratégie diffère. La
stratégie est l’amélioration du rapport qualité-prix en France. Au Maroc, ce rapport est moins grand. Les moyens de
l’entreprise dépendent de la capacité de l’entreprise à négocier avec les banques et les actionnaires. Plus l’entreprise
est grande, plus elle a de moyens. La cible englobe les clients et les marchés. Si les caractéristiques de la cible ne sont
pas identifiées, la prospection est difficile à envisager. Les techniques de prospection sont précises pour éviter les
erreurs.
Le problème premier des entreprises est le problème de compétitivité. Puis, le coût d’investissement, de travail et
fiscal. Ensuite, la compétitivité organisationnelle (ex : les logiciels les plus compétitifs pour gagner du temps et de
l’argent).
La solution première est d’améliorer la compétitivité (améliorer les coûts, l’organisation, la technologie…).
L’accessibilité des marchés : Il s’agit d’étudier l’ensemble des obstacles contribuant à rendre difficile ou coûteuse
l’exportation vers un pays.
● Les facteurs physiques (la distance, les infrastructures, le climat, le transport, le stockage…) : Plus le délai de
transport est moindre, plus les coûts sont moindres. Le climat est inversé entre l’hémisphère sud et nord. Il
faut prévoir des coûts supplémentaires pour avoir des containers spécialisés (réfrigérés…).
● Les facteurs économiques et politiques : la solvabilité, pays à risque politique, Coface (calcule le risque pays).
● Les obstacles tarifaires (les droits de douane, la fiscalité…) : la solvabilité de l’entreprise et du pays.
● Les facteurs socioculturels (historiques, linguistiques, religieux) : la rente historique existe entre la France et
les pays d’Afrique subsaharienne afin qu’une facilité linguistique.
La potentialité du marché : On évalue la taille du marché aux travers d’indicateurs économiques généraux comme :
● L’indicateur des données économiques de base : PIB, PNB, taux de croissance, dette publique, dette
extérieure, balance commerciale, balance des paiements… Le PNB par tête mesure la richesse nationale par
tête. Le PIB mesure la richesse des entreprises françaises et internationales.
● La dimension des marchés du produit d’entreprise : la consommation apparente = la production +
l’importation – l’exportation. Statistiques financières internationales. INSEE.
La sécurité des marchés : Pour exporter sans risque, il convient d’apprécier ce qu’on appelle le risque-pays qui est
un document publié mensuellement par les instituts spécialisés. Ces informations portent sur le risque de non transfert
et les problèmes de financement, sur les risques politiques (l’instabilité du système politique du pays). Si le pays est
risqué, doit-on exporter ? Les grandes entreprises le peuvent car elles ont des moyens d’introduction dans le pays, qui
peut se défendre.
La recherche d’information se réalise depuis la France pour la plupart des transactions à l’international et porte sur les
points suivants :
o La recherche des données :
o toutes les informations sur le pays, la région, l’entreprise, le secteur, la branche, etc
o sur la fiabilité de ces informations (exemples : il faut aller aux sources douanières qui connaissent
l’entreprise pour donner des informations sur elle, ou dans une CCI.
o vérifier la non-disponibilité des informations les plus pertinentes par rapport au projet d’entreprise
(ex : le rapport qualité/prix et son évolution sur 10 ans, ou le financement de l’innovation).
o Les sources d’informations françaises : Centre français du commerce extérieur / Directions régionales
du commerce extérieur (DRCE), Postes d’expansion économique (PEE), Chambres de commerce et
d’industrie, Chambres de commerce françaises à l’étranger, Chambres de commerce franco-
étrangères, Banques françaises, presse spécialisée (la Coface publie des articles). Ils fournissent des
informations générales, statistiques, des études sectorielles, des informations économiques et
politique. Sopexa fournit des informations dans le domaine agro-alimentaire. La Direction générale
des douanes fournit des informations statistiques sur les échanges extérieurs français. Les Fédérations
et syndicats professionnels fournissent des études statistiques sectorielles et monographies. Les
Banques de données fournissent des bibliographies, textes et statistiques sur les pays étrangers et des
informations sur les concurrents.
o Les sources d’information étrangères : les organismes internationaux (Union Européenne, OCDE,
Banque mondiale, FMI, ONU, Bureau international du travail) fournissent des informations macro-
économiques, perspectives de développement et analyse des risques-pays. Les organismes nationaux
des pays étudiés (office statistique national, départements ministériels, syndicats professionnels,
organisations patronales, associations de consommateurs) fournissent des informations économiques,
commerciales et politiques, et des études sectorielles.
o Internet : ces informations peuvent être obtenues auprès des organismes concernés et leurs sites
internet : VOIR FICHE
b. Les méthodes
Elle concerne :
o Les réglementations et les normes à l’export : Une norme est une spécification technique d’un produit ou d’un
service élaborée par consensus entre toutes les parties concernées et approuvées par un organisme reconnu.
Une fois reconnue, le un non-respect de cette norme, rend impossible la pénétration du produit sur un ou
plusieurs marchés. Il faut s’informer auprès des directives européennes (ISO 9001,…). La norme à appliquer
au produit d’une entreprise se fait par le réseau NOREX (normes et réglementations à l’export), ANVAR
(agence nationale de valorisation et de réglementation, La certification coûte. L’ANVAR paye 50% du coût de
certification), COFACE (police d’assurance, aide l’entreprise à déterminer la norme et la certification de
l’entreprise).
o La protection de la propriété industrielle (dépôt de brevet) : permet à l’entreprise d’éviter la copie et de lutter
contre la contrefaçon. Les brevets sont décernés par l’INPI (Institut national de la propriété industrielle).
b. L’adaptation commerciale
Elle concerne :
o La gamme : constituée de l’ensemble de produits fabriqués et vendus par l’entreprise. A l’exportation,
l’entreprise peut être amené à sélectionner une partie de sa gamme pour trois raisons – l’inadaptation
technique de certains produits (une technologie particulière propre à la culture du pays), pour le choix de la
cible (est-ce que les africains peuvent utiliser les produits français tels quel) et pour concentrer les moyens
d’entreprise sur un nombre réduit de produits (se concentrer sur deux ou trois gammes pour économiser les
moyens).
o La marque : est un signe matériel permettant d’identifier le produit et le différencier des produits concurrents.
La marque véhicule une image (ex : les produits agroalimentaires françaises ont la marque CE, une marque de
qualité européenne et française). les entreprises n’nt pas toutes la capacité financière de défendre leur marque.
Ils renoncent à leur marque en exportant leurs produits sous une autre marque (MDD : marque de distributeur
fabriqué par Auchan).
o Le conditionnement, l’emballage, l’esthétique : Le conditionnement est le premier contenant du produit. Il
joue un rôle important dans la valorisation du produit. Avec l’emballage, ils permettent d’informer le
consommateur et différencier le produit. La différenciation du produit est importante parce que :
o L’entreprise doit d’adapter aux habitudes locales des consommateurs et des distributeurs. Les
habitudes locales en matière de codes (ex : le code couleur : le mauve est à bannir au Japon, le vert est
la couleur préférée des pays du Maghreb).
o La contrainte physique et climatique
o La contrainte réglementaire.
o L’étiquetage : donne des informations techniques importantes et précises les conditions d’emploi ainsi que les
conseils d’utilisation des produits. L’inscription doit être traduite selon la culture du pays. Adapter l’étiquette
en fonction du pays exporté grâce à NOREX et la CFCE (centre français du commerce extérieur) qui publient
des informations utiles à l’export en tenant compte de la spécificité de l’étiquetage etc, pour chaque marché.
Comment déterminer le prix d’un produit destiné à l’international ? Pour cela, il convient de tenir compte de trois
approches distinctes et complémentaires :
o L’approche par les coûts : Prix de vente = coût de revient complet + marge.
Lorsque le prix de vente = coût de production + marge. Le prix est déterminé par le rapport de force entre l’offre et la
demande (s’il y a peu d’offreur avec une demande importante, le prix est élevé). C’est le prix relatif = prix de
vente de l’entreprise E divisé par le prix de vente du reste du monde. 70% du prix de production est la main
d’œuvre. C’est le prix concurrentiel. Le coût de revient complet = coût d’achat des matières (les frais directs
d’approvisionnement + les frais indirects d’approvisionnement – les droits de douane pour les matières
importées (voir les régimes douaniers suspensifs). Les frais directs sont l’achat de la matière première, les
frais indirects sont les garanties, assurances, et autres) + le coût de production export (composé des frais
d’adaptation technique et commerciale + les charges directes de production (les salaires) + les charges
indirectes de production. Le coût de revient export = coût de production export + l’ensemble des coûts de
fonctionnement du service export (embauche de personnel qualité, déplacements, frais de prospection…) + les
frais de prospection des marchés + les frais de commercialisation (publicité, déplacement sur place,
présentation des échantillons) + les frais financiers (les opérations bancaires, délais de paiement, crédit de
trésorerie, crédit documentaire…) + les frais de couverture risque (Coface, gestion de taux de change) + les
frais d’élaboration de documents (en fonction de l’incoterm, les documents douaniers et logistiques,
l’incoterm couvre tout ce que l’entreprise peut supporter) + les frais de pénétration sur le marché (en fonction
de l’incoterm). Voir le logiciel mondial manager.
o L’approche par la demande : La demande est le plus souvent fonction décroissante du prix. Il existe le marché
des biens et services, le marché du travail et le marché des devises (le prix est le taux d’intérêt). Sur le marché
des biens et services, ce qui détermine les prix à l’international est le rapport entre l’offre et la demande. Plus
le prix est élevé, plus la production augmente (offre). Alors que plus la quantité est importante, plus le prix est
bas (demande). Le contrat est lorsque la quantité et le prix se rejoigne, ce qui fait partie de la négociation. Le
cout de production à l’international + la marge. La concurrence se trouve au niveau de l’offre. (ex : l’offre des
tomates marocaines est plus importante que la demande française, donc les prix baissent). La pression
concurrentielle reflète l’ampleur de l’offre sur le marché international. La pression alimentaire repose sur les
produits du café (la dépendance des consommateurs français aux pays producteurs de café comme le Brésil).
L’INSEE donne une grille sur l’élasticité (fluctuation) des prix à l’international. Les produits qui représentent
une faible élasticité sont le pain, le lait (même si les prix augmentent, les produits sont quand même achetés),
à l’inverse, l’élasticité forte est le cinéma.
o L’approche par la concurrence : Les entreprises, qui exportent, fixent souvent leurs prix en fonction des prix
des concurrents sur un marché donné. Deux stratégies s’offrent à l’entreprise : soit fixer des prix plus bas que
les concurrents, soit s’aligner sur les prix moyens du marché. Le marché est mondial, la concurrence est forte,
les marchés sont saturés, et les entreprises doivent tenir compte de la concurrence en adoptant deux stratégies :
o Une fois le prix fixé (1000€) :
▪ Si la concurrence est forte (mon prix est plus élevé par rapport à la concurrence), il faut
m’aligner sur le plus offrant (980€).
▪ Si la concurrence est faible, le prix n’est pas remis en cause par la concurrence (maintien du
prix) ou la baisse des prix en jouant sur la rationalisation des coûts (dumping).
▪ La concurrence n’est ni forte ni faible (normale) : des entreprises augmentent leurs prix.
La distribution à l’international : L’exportateur doit choisir le ou les canaux les mieux appropriés à son produit et doit
donc, analyser l’organisation de la distribution sur le marché visé. Ce choix se fait en fonction des contraintes :
● Les contraintes liées au marché cibles (d’export) : le nombre de consommateurs, la dispersion géographique et
les habitudes d’achat des consommateurs locaux.
● Les contraintes liées au produit lui-même : le produit est un produit industriel ou de grande consommation.
● Les contraintes liées à l’appareil commercial existant et aux usages commerciaux : l’avantage d’avoir des
produits en grande distribution est que les produits sont en grandes quantités).
● Les contraintes légales et réglementaires : des produits français ne sont pas acceptés ailleurs
● Les contraintes financières : les moyens financiers de l’entreprise pour suivre le mouvement. Des opérations
d’investissements peuvent être risquées.
● Les contraintes liées aux objectifs Marketing de l’entreprise : c’est la cohérence mix.
A. QUELS SONT LES CHOIX RELATIFS AU MODE D’ACCÈS AU MARCHÉ INTERNATIONAL ?
La logistique comprend toutes les activités liées à la circulation du produit. Elle concerne toutes les opérations
nécessaires à la mise à disposition des produits sur les lieux de vente depuis leur lieu de production. La logistique
comprend quatre composantes fondamentales : le conditionnement, l’emballage, le marquage, la palettisation.
La logistique englobe la manutention et le stockage, le choix du mode de transport et d’assurance transport,
l’obtention des documents et des formalités douanières.
Les modes de transport :
● Le transport maritime : c’est un mode adapté aux expéditions lointaines, le prix est avantageux, la
containerisation (containers). Les inconvénients sont les délais et l’achèvement.
● Le transport aérien : la sécurité, la rapidité, la diminution des frais financiers et de stockage et la diminution
des frais d’emballage. Cependant, le cout est très élevé.
● Le transport routier : transport à domicile de l’entreprise à l’autre entreprise, souple d’utilisation.
● Le transport ferroviaire : répond à une exigence récente liée au respect de l’environnement. Garantie de délais
respectée.
● Le transport fluvial : c’est le transport le plus compétitif. Il profite aux grandes villes.
● Les collies postaux
VOIR DOCUMENT REGIMES DOUANIERS
Trois régimes :
● Le régime commun
● Les régimes économiques
● Le régime de transit
Exonérer de douane et de TVA à l’exportation.
Document administratif unique (DAU).
Objectif des régimes douaniers : réduire les charges et améliorer la compétitivité.
Un plan d’exportation définie le ou les marchés cibles, les objectifs d’exportation, les ressources nécessaires et les
résultats attendus. Plus précisément, un plan d’exportation comporte 9 éléments :
● L’introduction : rappeler l’histoire de l’entreprise, le but de ce plan d’exportation (l’accessibilité de
l’entreprise à exporter), les buts visés sur les marchés internationaux (chaque marché à un but précis), préciser
les objectifs d’exportation à cours (ex : 10 tonnes), moyens (20 tonnes), longs termes (40 tonnes). Un plan est
toujours chiffré. Préciser le lieu et les installations.
● Evoquer les aspects organisationnels :
o mettre en évidence les rapports entre l’exportation et les autres activités de l’entreprise. CA à
l’export / CA général de l’entreprise. Le CA export moyen en France est de 30%.
o Mettre en évidence les expériences et les connaissances de l’entreprise en matière d’exportation. Si
elle n’a pas d’expérience, elle va faire appel à des entreprises qui vont l’aider à exporter.
o Mettre en évidence des alliances stratégiques d’entreprises (partenariat) sur un plan organisationnel.
o Il faut mettre en évidence les questions touchant le marché du travail (gestion des RH). L’entreprise
doit avoir une structure d’exportation (un département d’export). Cela dépend de la taille de
l’entreprise. Si elle est grande, elle en possède un. C’est un structure à part avec une équipe dédiée à
l’export.
● Les produits et les services :
o décrire les produits et les services de l’entreprise : cahier des charges permet de connaitre l’objectif de
l’entreprise.
o L’adaptation et la redéfinition de ses produits en vue d’exportation : adapter les produits selon le pays
visé (adaptations techniques…).
o Anticiper les produits et services du futur : il faut prévoir l’évolution pour ne pas être surpris par la
concurrence. Comment ? Utiliser la R&D. Si l’entreprise n’a pas de labo, il faut qu’elle travaille en
partenariat avec d’autres entreprises.
● Etablir un aperçu du marché : faire des études de marché. Les études de marché sont les phares qui
permettent de connaitre la prédisposition des clients, des marchés, des indicateurs sur les prix et les évolutions
des produits, etc. Il faut avoir des informations sur la taille du marché : les principaux segments du marché. Il
faut mettre en place des méthodes et critères d’achat. Il faut tenir compte des barrières douanières, des
barrières tarifaires et non tarifaires (exonération douanière ou non). Avoir une perspective de marché (quelle
est la durée de vie du produit et la durée de vie sur le plan technologique
● Elaborer des stratégies d’entrée sur le marché :
o Identifier les marchés cibles
o Décrire les principaux concurrents
o Analyser la position concurrentielle de l’entreprise (au niveau du produit, prix, possibilité de vente)
o Elaborer une stratégie de distribution (quand une entreprise commence, elle n’a pas de
développement d’exportation, il vaut mieux faire des partenariats avec des distributeurs)
o Elaborer une stratégie publicitaire
o Une description détaillée des intermédiaires et partenaires.
● La réglementation et la logistique :
o La protection de la propriété industrielle (breveté le produit, etc).
o Analyser les modes de transport, les assurances et les frets des marchandises.
o La vérification de documents commerciaux (documents douanières). Ce sont des autorisations de
passage à la douane. Ils peuvent être établis dans l’entreprise et livrés sous forme de dossier aux
camionneurs qui doivent les montrer en cas de nécessité.
● Facteurs de risques
o Le risque de change et de crédit (risque de ne pas renouveler le crédit ou ne pas avoir le crédit pour
une nouvelle commande).
o Les risques du marché : le marché peut changer et évolue surtout pour des raisons économiques mais
aussi politiques (ex : le nouveau président américain change de stratégie pour contrer le chômage).
o Les risques politiques : élevés dans les pays d’Afrique (la plupart ne sont pas démocratiques). La
Coface et l’agence risque pays peuvent donner les informations concernant les pays à risque.
● Le plan de mise en œuvre : il s’agit de mettre en œuvre les critères et les processus d’évaluation des activités
principales de l’entreprise. C’est un audit interne (autoévaluation de ses activités pour prendre connaissance
de la santé de l’entreprise et de ses activités exports).
● Elaborer un plan financier : les recettes ou les sources de financement d’entreprise, les coûts de distribution,
les coûts du marketing et de la publicité, et le budget d’exportation.