de protection individuelle
des yeux et du visage
L’Institut national de recherche et de sécurité (INRS)
ED 798
SOMMAIRE
Annexes ............................................................................................... 31
3
PRÉSENTATION DE LA DÉMARCHE
5
Présentation de la démarche
des conditions de confort maximal. Il est Phase 1 : Analyse des risques et des con-
aussi primordial d'associer le travailleur traintes
aux différentes étapes de la démarche de
Phase 2 : Choix des protecteurs appro-
choix du protecteur.
priés
La démarche proposée dans ce guide
Phase 3 : Achat et mise à disposition des
comporte plusieurs phases qui seront ex-
protecteurs
posées dans les différents chapitres qui le
composent.
6
1. L’ANALYSE DES RISQUES
ET DES CONTRAINTES
Le choix d'un EPI relève d'un compromis Le risque biologique est présent, notam-
qui implique la nécessité d'analyser préa- ment, dans le milieu médical, dans l’in-
lablement : dustrie agroalimentaire ou dans le
- les risques auxquels sont confrontés les domaine de la gestion de déchets, lors-
salariés, que des microorganismes sont suscepti-
bles de contaminer l'individu. Ce risque
- les contraintes de la tâche à exécuter et
est aussi présent dans les milieux favora-
de l'environnement des salariés,
bles au développement de ces microorga-
- les réticences liées aux travailleurs nismes tels que bacs d'huile de coupe
(morphologie, acceptation des EPI...). recyclée, climatiseurs...
Le risque lié aux rayonnements optiques
(IR, visible, UV, lasers) se manifeste dans
1.1. Le risque de nombreuses activités en milieu indus-
triel, médical ou commercial (procédés
Au poste de travail, les yeux et le visage de soudage, aciérie, chirurgie...). Une
des travailleurs sont susceptibles d'être surexposition de l'œil à des sources
exposés à des risques de nature très di- d'intensité élevée peut provoquer des brû-
versifiée. lures et des lésions de l'œil.
Le risque mécanique se manifeste, dans Le risque thermique intervient lors de la
la plupart des cas, lors d'opérations d'usi- projection de liquides ou solides chauds
nage où sont projetées des particules acé- ou l'émission de rayonnements intenses
rées ou possèdant une énergie cinétique (fours par exemple).
importante (copeaux métalliques, projec- La présence d'arc électrique soumettra
tion d'éclats ou de fragments d'outils, eau l'œil à plusieurs risques : rayonnements
sous pression...). Ce risque existe aussi UV, projection de particules, chaleur.
dans les activités mettant en œuvre ou L'analyse de l'ensemble des risques d'un
créant des nuages de poussières (action poste de travail est une étape essentielle
abrasive au niveau de l'œil) ainsi qu'en et préalable à toute démarche de protec-
présence de projection de liquide ou de tion du salarié.
matières solides fondues.
Le risque chimique apparaîtra lorsqu'une
substance projetée ou présente dans le
1.2. Les contraintes
milieu ambiant réagira avec les compo-
de l'activité
sants de l'œil ou la peau. Ce risque se
manifeste dans la plupart des secteurs in- Au sein d'un atelier ou d'une entreprise,
dustriels sous la forme de poudres, d'aé- les divers postes de travail peuvent
rosols, de liquides, de gaz ou de présenter des contraintes différentes en
vapeurs. fonction de l'environnement (luminosité,
7
L’analyse des risques et des contraintes
9
L’analyse des risques et des contraintes
Risques mécaniques
Risques thermiques
Aérosol/brouillard......................................... ❒ .....................................................................
Risques électriques
Risques dus aux rayonnements Longueurs d'onde (ou nature des sources
de rayonnement) et puissance
Rayonnement ultraviolet ................................. ❒ .....................................................................
Soudage....................................................... ❒ Procédé.........................................................
Intensité ou débit............................................
10
L’analyse des risques et des contraintes
Nature du travail ❒
Aspects individuels
Lunettes....................................................... ❒ ........................................................
11
L’analyse des risques et des contraintes
Lunettes à branches et
Lunettes masques Écrans faciaux
à coques latérales
12
2. LE CHOIX DES PROTECTEURS
Il existe de nombreux modèles de protec- faciaux, qui sont présentés dans ce cha-
teurs des yeux et/ou du visage disponi- pitre.
bles sur le marché. On peut les classer en Le choix se portera toujours sur un équi-
trois grands types : les lunettes à bran- pement portant le marquage CE (voir
ches, les lunettes masques et les écrans encadré).
La règle générale pour la certification est l'examen CE de type qui consiste à vérifier que l'EPI satisfait
aux exigences le concernant grâce à un examen du dossier technique de fabrication et à la réalisa-
tion d'essais. Une attestation CE de type est délivrée par l'organisme notifié qui aura procédé à la
certification.
Une série de normes européennes traduit dans une monture à branches et qui peu-
les exigences réglementaires pour les EPI vent comporter des protections latérales.
en déterminant les caractéristiques requi- L'oculaire est la partie transparente d'un
ses pour ces équipements et en décrivant
protecteur qui permet la vision. Les lunet-
les méthodes d'essai applicables. Ce
tes à branches n'assurent pas d'étanchéi-
chapitre présente les caractéristiques gé-
té vis-à-vis du milieu ambiant.
nérales que doivent présenter tous les
protecteurs oculaires et les caractéristi- On distingue les lunettes à deux oculaires
ques spécifiques en fonction des risques et les lunettes à oculaire unique (type
liés aux postes de travail. écran). Certains modèles à deux oculai-
res peuvent être équipés d'oculaires cor-
recteurs de la vue. D'autres modèles
2.1. Les types peuvent être munis de faces supplémen-
de protecteurs des yeux / taires relevables, utiles lors de change-
du visage
ments fréquents d'activité (soudage et
Lunettes à branches ponçage par exemple). Les lunettes à ocu-
Les lunettes à branches sont un protecteur laire unique peuvent en général être por-
de l'œil dont les oculaires sont disposés tées par-dessus des lunettes correctrices.
13
Le choix des protecteurs
Surlunette à porter par-dessus des lunettes correctrices Lunettes à branches réglables à coques latérales aérées
(photo COMASEC). (photo COMASEC).
14
Le choix des protecteurs
15
Le choix des protecteurs
Écrans faciaux
Les écrans faciaux protègent les yeux, le
visage et une partie du cou. Ils sont fixés
sur un serre-tête avec ou sans protecteur
frontal, ou s'adaptent sur un casque ou Masque de soudage à l’arc à fenêtre releva-
ble (photo BOLLE PROTECTION).
une cagoule. Ils peuvent être équipés de
plastrons ou bavettes permettant la pro-
tection du cou. Pour une utilisation inter-
mittente, il existe des écrans faciaux de
type relevable ou des écrans tenus à la
main.
Ce sont les seuls équipements pouvant as-
surer une protection globale des yeux et
du visage, mais ils n'assurent pas l'étan-
chéité vis-à-vis du milieu ambiant.
Les écrans faciaux peuvent être portés
par-dessus des lunettes correctrices.
Pour les activités de soudage, les écrans Masque de soudage électro-optique
faciaux sont équipés de filtres adaptés au (photo LANSEC).
16
Le choix des protecteurs
17
Le choix des protecteurs
18
Le choix des protecteurs
Lunettes
Risques à prévenir à branches
Lunettes Écrans
avec
masques faciaux
protections
latérales
Impact
X X X
à basse énergie
Chocs
de particules Impact
X X
lancées à moyenne énergie
à grande vitesse
Impact
X
à haute énergie
Gouttelettes de liquides X
Projection de liquides X
Grosses poussières b 5 µm X
Soudage à l’arc X
Rayonnement ultraviolet X X X
Rayonnement infrarouge X X X
Rayonnement laser X X X
Rayonnement solaire X X X
Chaleur radiante X
19
Le choix des protecteurs
20
Le choix des protecteurs
2.5. Protection contre qui est composé d'un numéro de code sui-
les rayonnements vi de la classe de protection.
Lorsque l'utilisation des filtres choisis à
Une série de normes européennes traitent partir des tableaux présentés ci-après
de la protection contre les rayonnements. procurent un sensation d'inconfort, un
Chacune comporte, dans une annexe in- contrôle des conditions de travail et de la
vue de l'opérateur s'impose.
formative, une aide au choix des filtres
Les recommandations des tableaux ne
appropriés en fonction de la nature des
sont pas applicables aux personnes at-
sources de rayonnement et de leur puis-
teintes de photophobie ou à celles qui
sance. Les caractéristiques de transmis- sont sous traitement médical pouvant aug-
sion des filtres vis-à-vis des rayonnements menter la sensibilité des yeux au rayonne-
sont désignées par un numéro d'échelon ment optique.
Longueurs 100 à 280 280 à 315 315 à 380 400 à 480 780 à 2 000
d’onde (nm)
21
Le choix des protecteurs
Dans le cas des filtres de soudage, il est inférieur, mais il peut être dangereux
à noter que le numéro d'échelon ne com- d'utiliser des filtres de numéro d'échelon
porte que la classe de protection. trop élevé (trop foncé) ce qui conduirait
Selon les conditions d'utilisation, il est l'opérateur à se rapprocher de la source
possible d'utiliser un filtre de numéro de rayonnement et à respirer des fumées
d'échelon immédiatement supérieur ou nocives.
q < = 70 70 < q < = 200 200 < q < = 800 q > 800
Soudage et soudobrasage 4 5 6 7
Oxycoupage 5 6 7
MAG 8 9 10 11 12 13 14
TIG
8 9 10 11 12 13
Gougeage à l'arc
avec jet d'air comprimé 10 11 12 13 14 15
Coupage au jet
9 10 11 12 13
de plasma
Soudage à l'arc
4 5 6 7 8 9 10 11 12
par microplasma
1,5 6 10 15 30 40 60 70 100 125 150 175 200 225 250 300 350 400 450 500 600
Note
Note :: l’expression « métaux
Les zones grisées lourdscorrespondent
ci-dessus » couvre les aciers, aciers alliés,
aux domaines où lesleprocédés
cuivre et ses alliages, ne
de soudage etc.sont pas habituel-
lement utilisés dans la pratique actuelle du soudage.
22
Le choix des protecteurs
2-3 Peut être altérée, sauf À utiliser avec des sources qui émettent un fort Lampes à vapeurs de mercure à haute pression
marqué « 2C - classe rayonnement à la fois dans les domaines et lampes à halogène-métal du type lampés
2-4 de protection » spectraux UV, et visible et, par conséquent, solaires
nécessitent l'atténuation des rayonnements
visibles
ments infrarouges, la norme NF EN 171 Les filtres ayant une réflexion accrue dans
préconise des filtres qui doivent être l’infrarouge sont marqués du symbole
choisis parmi ceux dont le numéro de « R ». Ils possèdent une face réfléchissante
code est 4. et sont recommandés, lorsque le niveau
La perception des couleurs peut être alté- de rayonnement est très élevé, car ils per-
rée sauf pour les filtres, pour lesquels le mettent une diminution de la température
numéro de code « 4 » est suivi du symbo- du filtre.
23
Le choix des protecteurs
salarié à l'éblouissement. En plus d'une leil. Pour cela, on utilisera des filtres de
tre certains rayonnements UV, et parfois De même, il est dangereux d'utiliser des
IR (cas des filtres de numéro de code 6), filtres autres que 5-1,1 ou 6-1,1 au cré-
présents dans le rayonnement solaire. Les puscule et la nuit. En effet, les filtres sont
recommandations pour le choix de filtres conçus pour une lumière du jour vive et
24
Le choix des protecteurs
Résistance à l'abrasion
La résistance à l'abrasion des oculaires fi-
gure en tant que caractéristique option- Compatibilité avec des oculaires
nelle dans la norme EN 166. de correction de la vue
Les oculaires peuvent être fabriqués dans Les personnes nécessitant une correction
des matériaux minéraux ou dans des ma- de la vue peuvent porter par-dessus leurs
tériaux organiques, les plus répandus de lunettes correctrices des écrans faciaux
ces derniers étant le polycarbonate, le CR ou certains modèles de lunettes à bran-
39, l'acétate de cellulose et le propionate ches ou de lunettes masques.
de cellulose. Les oculaires minéraux ont Des modèles de lunettes de sécurité (à
une excellente résistance à l'abrasion. En branches ou lunettes masques à deux
revanche, ils sont plus lourds que leurs oculaires) peuvent être équipés de verres
équivalents organiques et, même trem- correcteurs.
pés, ont une résistance limitée aux chocs
de particules et aux projections de mé-
taux en fusion.
Des revêtements améliorant la résistance Compatibilité avec d'autres EPI
à l'abrasion sont proposés sur les oculai-
Il est fréquent que des protecteurs de l'œil
res organiques.
soient portés avec d'autres types d'équi-
pement de protection individuelle tels que
casque, protecteur de l'ouïe ou appareil
de protection respiratoire.
(*) Hee G. et coll., Les Lasers. Risques et Il faut vérifier la compatibilité de ces dif-
prévention. Cahiers de notes documen-
férents équipements entre eux, c'est-à-
taires — Hygiène et sécurité du travail,
no 173, 1998, ND 2093. dire s'assurer que le port de l'un n'affecte
25
Le choix des protecteurs
26
3. L’ACHAT ET LA MISE À DISPOSITION
DES PROTECTEURS
3.1. L'appel d'offres échantillonnage de différents modèles de
protecteurs pour une période d'essai.
Le cahier des charges établi à partir de la
liste d'évaluation des risques et contrain-
tes constitue la base de l'appel d'offres. 3.2. Une période d'essai
L'annexe 4 propose une liste indicative Avant d'arrêter les choix définitifs de pro-
de fabricants de protecteurs individuels tecteurs, il est indispensable de prévoir
de l'œil. Cette liste a été établie à partir une période d'essai au porter dans les
conditions habituelles de travail, afin de
de renseignements communiqués par les
repérer les contraintes de l'activité ainsi
fabricants qui ont répondu à une enquête
que les facteurs individuels liés aux varia-
de l'INRS. Ces fabricants pourront orien-
tions de morphologie ou aux problèmes
ter les demandes vers les revendeurs si-
de vision des salariés. Il est également né-
tués à proximité de l'entreprise.
cessaire de tenir compte des choix esthé-
Il est souhaitable de négocier auprès des tiques des salariés, afin de favoriser le
fournisseurs la mise à disposition d'un port des protecteurs individuels.
27
L’achat et la mise à disposition des protecteurs
28
L’achat et la mise à disposition des protecteurs
29
Annexe 1
30
ANNEXES
(*) En France, l'INRS a été notifié pour la certification des protecteurs de la vue.
31
Annexe 1
De nombreux arrêtés précisent les modalités d'application des décrets cités. A titre d'infor-
mation, on peut mentionner :
- Arrêtés du 18 décembre 1992, publié au Journal officiel du 31/12/92, qui précise
entre autres, le contenu de la documentation technique de fabrication, le modèle de la
déclaration de conformité CE de type, le modèle du certificat de conformité des équi-
pements d'occcasion.
- Arrêté du 7 février 1997, publié au Journal officiel du 28/02/97, relatif au marqua-
ge CE des équipements de travail et des équipements de protection individuelle.
- Journal officiel de l’Union européenne C 203 du 28/08/03, portant publication des
références des normes réputées permettre de satisfaire aux règles techniques (arrêté
non publié au moment de la mise à jour de ce document).
- Arrêtés portant sur l'habilitation d'organismes chargés de procéder aux examens CE
de type : 11/08/92, 23/12/92, 05/06/93, 07/06/93, 12/07/94, 22/08/94
(modifié par 09/01/01), 24/12/96 (modifié par 07/04/97, 24/12/97 et
22/08/00).
32
Annexe 1
(art. L. 230-2) Le chef d’éta- (art. R. 233-42-1) Le chef a) Des risques contre les-
blissement met en œuvre les d’établissement détermine quels l’équipement de pro-
mesures de prévention sui- après consultation du tection individuelle les
vantes : CHSCT les conditions dans protège.
lesquelles les équipements
... b) Des conditions d’utili-
de protection individuelle sation dudit équipement,
- évaluer les risques qui ne doivent être mis à disposi- notamment les usages aux-
peuvent pas être évités tion et utilisés... quels il est réservé.
- combattre les risques à la (art. R. 233-42-2) Des arrê- c) Des instructions ou consi-
source tés ...déterminent les équi- gnes concernant les équipe-
- prendre des mesures de pements de protection ments de protection indivi-
protection collective en leur individuelle ...pour lesquels duelle et de leurs conditions
donnant la priorité sur les le chef d’établissement doit de mise à disposition.
mesures de protection indi- procéder ou faire procéder
à des vérifications périodi- ...
viduelle.
ques ... (voir arrêté du 19 (art. R. 233-44) Le chef
(art. R. 233-42) Les équipe-
mars 1993). d’établissement doit faire
ments de protection indivi-
(art. R. 233-43) Le chef bénéficier les travailleurs
duelle ... doivent être
d’établissement doit infor- qui doivent utiliser un équi-
fournis gratuitement par le
mer de manière appro- pement de protection indi-
chef d’établissement qui
priée les travailleurs qui viduelle d’une formation
assure leur bon fonctionne-
doivent utiliser les équipe- adéquate comportant, en
ment et leur état hygiénique
ments de protection indivi- tant que de besoin, un
satisfaisant par les entre-
duelle : entraînement au port de cet
tiens, réparations et rem-
équipement.
placements nécessaires.
33
Annexe 2
EN 165 Vocabulaire
- définit les principaux termes employés dans le domaine de la protection in-
dividuelle de l’œil.
EN 166 Spécifications
- détermine les spécifications de construction et de performances (propriétés
optiques telles que puissance, facteurs de transmission et de diffusion de la
lumière, propriétés mécaniques telles que solidité, stabilité thermique et résis-
tance).
EN 167 Méthodes d'essais optiques
- décrit les méthodes d’essais optiques spécifiées dans l’EN 166.
EN 168 Méthodes d'essais autres qu'optiques
EN 169 Filtres pour le soudage et les techniques connexes. Spécifications de transmis-
sion et utilisation recommandée
- détaille les spécifications relatives aux facteurs de transmission des filtres de
soudage.
EN 170 Filtres pour l'ultraviolet. Spécifications de transmission et utilisation recomman-
dée
- détaille les spécifications relatives aux facteurs de transmission des filtres
contre les rayonnements UV.
EN 171 Filtres pour l'infrarouge. Spécifications de transmission et utilisation recomman-
dée
- détaille les spécifications relatives aux facteurs de transmission des filtres
contre les rayonnements IR.
EN 172 Filtres de protection solaire pour usage industriel
- détaille les spécifications relatives aux facteurs de transmission des filtres
contre les rayonnements solaires.
EN 174 Masque pour ski alpin
EN 175 Équipement de protection des yeux et de la face pour le soudage et les techni-
ques connexes
- contient des spécifications relatives à la construction et aux performances
des protecteurs pour le soudage. L'équipement est destiné à être utilisé avec
les filtres définis dans l'EN 169 et l'EN 379.
EN 207 Filtres et protecteurs de l'œil contre les rayonnements laser (lunettes de protec-
tion laser)
- détaille les spécifications des protecteurs destinés à être utilisés contre tous
les types de rayonnements laser.
34
Annexe 4
EN 208 Lunettes de protection pour les travaux de réglage sur les lasers et les systèmes
laser (lunettes de réglage laser)
- détaille les spécifications des protecteurs destinés à être utilisés pour le ré-
glage ou la mise en service des lasers.
EN 1731 Protecteurs de l'œil et de la face de type grillagé, à usage industriel et non in-
dustriel, pour la protection contre les risques mécaniques et/ou contre la cha-
leur.
EN 1836 Protection individuelle de l'œil. Filtres de protection solaire pour usage général.
35
Annexe 3
Publications
- Rayonnements optiques dans les verreries à mains. Étude des moyens de prévention.
Cahiers de notes documentaires – Hygiène et sécurité du travail n o 137, 1989,
ND 1757.
- Les lasers. Risques et prévention. Cahiers de notes documentaires – Hygiène et sécu-
rité du travail no 173, 1998, ND 2093.
- Équipement de protection contre les lasers. Comportement non linéaire induit par des
flux lumineux élevés. Cahiers de notes documentaires – Hygiène et sécurité du travail
n° 171, 1998, ND 2075.
- Valeurs limites d’exposition aux agents physiques en ambiance de travail. Cahiers
de notes documentaires – Hygiène et sécurité du travail n° 148, 1992, ND 1886.
- ED 5009. Les lasers.
Affiches
- AD 536 Ah oui...mes yeux
- AD 484 Voir, c'est vivre en couleurs. Protègez vos yeux
- AD 398 Voir, c'est chouette ! Protégez vos yeux
- AD 315 Hep ! et vos yeux ?
Autocollants
- AK 315 Hep ! et vos yeux ?
Audiovisuels
- VM 0276 Accidents aux yeux : une démarche de prévention en quatre étapes
- VS 0231 Prévenir autrement
Adresses utiles
AFNOR (Association française de normalisation)
11, avenue Francis de Pressensé – 93571 Saint-Denis-La Plaine cedex
tél. : 01 41 62 80 00 – fax : 01 49 17 90 00
37
Annexe 4
AEARO - LPE C UV IR
AUBOUEIX
BACOU - DALLOZ C UV IR
BOLLÉ PROTECTION C UV IR
COMASEC UV IR
DPI SEKUR
JEANTET UV IR
LA PROTECTION RATIONNELLE UV IR
MSA FRANCE
PELTOR
S. PLUS UV IR
38
Annexe 4
Les protecteurs doivent comporter un marquage, comprenant le marquage CE, ainsi que
des symboles précisant le domaine d’utilisation.
Les exigences de marquage définies dans la norme EN 166 s'appliquent à tous les pro-
tecteurs des yeux à usage industriel à l'exception des lunettes de protection laser et des
lunettes de réglage laser pour lesquelles des marquages particuliers sont prévus dans les
normes EN 207 et EN 208. En outre, certaines informations supplémentaires figurent dans
le marquage des filtres de soudage à numéro d'échelon commutable ou à double numéro
d'échelon (cf. norme EN 379).
39
Annexe 5
Le marquage des protecteurs dont la monture et l'oculaire forment un tout doit être
apposé sur la monture. Il doit comprendre le marquage complet de l'oculaire, un tiret, le
numéro de la norme EN 166 et les symboles indiquant le(s) domaine(s) d'utilisation et le
niveau de résistance à l'impact.
40
Pour commander les films (en prêt), les brochures et les affiches de l’INRS,
adressez-vous au service prévention de votre CRAM ou CGSS.