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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

NIVEAU : LICENCE 3

OPTION : ADMINISTRATION FINANCES ET COMPTABILITE

RAPPORT DE VISITE D’ENTREPRISES A ANTANANARIVO

ETUDE DE FONCTIONNEMENT D’UNE ENTREPRISE DE


PRODUCTION DE BISCUITS : CAS DE LA SOCIETE
UNICOM

Présenté par : RATOVOARISON Andoniaina Hasina

Sous l’encadrement de : Mr RANDRIANARIMALA Anselme

Enseignant au département Gestion

Année universitaire : 2014/2015

Date de soutenance : 09 Septembre 2015


UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION

NIVEAU : LICENCE 3

OPTION : ADMINISTRATION FINANCES ET COMPTABILITE

RAPPORT DE VISITE D’ENTREPRISES A ANTANANARIVO

ETUDE DE FONCTIONNEMENT D’UNE ENTREPRISE DE


PRODUCTION DE BISCUITS : CAS DE LA SOCIETE
UNICOM

Présenté par : RATOVOARISON Andoniaina Hasina

Sous l’encadrement de : Mr RANDRIANARIMALA Anselme

Enseignant au département Gestion

Année universitaire : 2014/2015

Session : juillet 2015


i

REMERCIEMENTS

La réalisation de cet ouvrage n’aurait été possible sans la bénédiction du Seigneur Dieu et le concours
de plusieurs personnes auxquelles nous tenons à adresser nos vifs remerciements à :

- Monsieur RAMANOELINA Panja, professeur titulaire, président de l’université d’Antananarivo, de


m’avoir accepté à l’université pour effectuer mes études en vue de l’obtention du diplôme de licence
en gestion.
- Monsieur RAKOTO David Olivaniana, maître de conférences Doyen de la faculté de Droit,
d’Economie, de Gestion et de Sociologie, de m’avoir accueilli dans son établissement.
- Monsieur ANDRIAMASIMANANA Origène Olivier, maître de conférences, Chef de Département
Gestion, qui a l’amabilité de nous laisser présenter cette mémoire en vue de l’obtention du diplôme
de licence.
- Madame ANDRIANALY Saholiarimanana, professeur titulaire, Directeur du Centre d’Etude et de
Recherche en Gestion.
- Monsieur RANDRIANARIMALA Anselme, maître de conférences, mon encadreur pédagogique, de
ses précieux conseils conduisant à la réalisation de ce travail.
- Tous les membres du jury qui ont bien voulu accepter de juger le présent travail.
- Tous les enseignants et l’administration du Département Gestion qui ne sont jamais lassés de nous
apporter conseils et assistance durant ces trois années de formation universitaire.
- Toutes les équipes des entreprises et des institutions d’accueil.
ii

AVANT PROPOS

L’entreprise est un lieu où vit un monde professionnel au sein de laquelle la plupart des
étudiants universitaires font un rapprochement avec les théories.

Le Département Gestion au sein de l’Université d’Antananarivo a pour mission de former ses


étudiants afin qu’ils aient les bagages nécessaires pour leur avenir, leur permettant de devenir
opérationnels et efficaces dans la vie professionnelle future. Le niveau de Licence 3 permet aux
étudiants d’obtenir le diplôme de licence, suivant la structure actuelle de l’enseignement avec la
norme IMRED (Introduction, Matériels et Méthodes, Résultats, Discussions et Recommandations) et
le système Licence Master Doctorat (LMD).

Effectivement, le présent ouvrage sera principalement axé sur une étude de fonctionnement
d’une entreprise de production de biscuits qui consiste à étudier et à observer les différents secteurs
et branches internes dans l’entreprise.
iii

LISTE DES ABREVIATIONS


Ar : Ariary

A.U : Année Universitaire

C.A : Chiffres d’Affaires

C.F : Coûts Fixes

C.Na.PS : Caisse Nationale de Prévoyance Sociale

C.V : Coûts Variables

D.A.F : Directeur Administratif et Financier

D.C : Directeur Commercial

DEGS : Droit Economie Gestion Sociologie

F.F.O.M : Force Faiblesse Opportunité Menace

G.M : Grands Modèles

INSTAT : Institut National de la STATISTIQUE

I.S.O : International Standard Organization

J.B : Joliment Bon

OSTIE : Organisme Sanitaire Inter entreprises

P.M : Petits Modèles

P.M.E : Petites et Moyennes Entreprises

S.A : Société Anonyme

S.C : Service Commercial

SOCOBIS : SOciété de COnfiserie et de BIScuiterie

UCODIS : Unité Commerciale de Distribution

UNICOM : Unité Industrielle Commerciale


iv

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS
AVANT PROPOS
LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
CHAPITRE 1-MATERIELS ET METHODES
Section 1 : Les matériels utilisés
Section 2 : Méthodologie de la collecte des données
CHAPITRE 2- RESULTATS OBTENUS
Section 1 : Domaine technique et organisationnel
Section 2 : Domaine financière et marketing
CHAPITRE 3-DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions
Section 2 : Recommandations

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE /WEBOGRAPHIE

ANNEXES

TABLES DES MATIERES


V

LISTE DES TABLEAUX PAGES

Tableau N°1 : Tableau des ingrédients pour la fabrication de biscuit sablé ordinaire…… 14
Tableau N°2 : Liste des machines avec leur nombre et leur fonction…………………… 15
Tableau N°3 : Répartition et montant des charges……………………………………….. 18
Tableau N°4 : Calcul du prix de vente annuel……………………………………………. 19
Tableau N°5 : Calcul de la recette nette………………………………………………….. 19
Tableau N°6 : Importation et exportation de biscuits par Madagascar de 2007 à 2013…. 20
Tableau N°7 : caractéristiques des biscuits concurrents…………………………………. 21

LISTE DES FIGURES ANNEXES

Figure N°1 : Processus de fabrication des biscuits (Annexe n°2)………………………... IV


Figure N°2 : Organigramme du personnel (Annexe n°3)………………………………… V
1

INTRODUCTION

De nos jours, compte tenu de la mondialisation et surtout le progrès de la technologie,


l’accroissement de l’entreprise devient un indicateur de richesse dans un pays. Une entreprise est par
définition une unité de production de biens et services destinées aux marchés des biens de
consommation et aux marchés de biens de production. Son objectif ultime dans ce processus est de
créer une richesse interne afin d’assurer sa pérennité, en d’autres termes, de faire du profit. La taille
de l’entreprise à savoir: Grande, moyenne et petite tient une place importante dans l’économie du
pays. Son existence contribue à l’augmentation du dénier public de gérer l’activité et le
fonctionnement de l’Etat. Chaque entreprise formelle doit verser des impôts sans contrepartie à
l’Etat. Depuis quelques périodes, les PME ne cessent d’augmenter. L’entreprise doit prendre en
compte l’environnement interne ainsi qu’externe pour pouvoir bien fonctionner, de ce fait les
différents responsables doivent mettre en œuvre des ressources adéquates comme informations,
matériels, humaines, financières,… De plus, trouver des politiques et des stratégies pour surpasser
leur concurrent rival, afin qu’elles puissent créer une bonne image dans son monde de business et
surtout des valeurs ajoutées pour pérenniser son activité et son entreprise évidemment.

Une entreprise industrielle est une société de taille plus ou moins importante qui produit des
biens (matières transformées en entreprises prêtes à être mis sur le marché, pour la consommation
des acheteurs). Elle réunit des hommes et des femmes qui travaillent ensemble grâce à des moyens
financiers et techniques, c'est-à-dire des machines, des ordinateurs mais surtout des savoir-faire.
L’objectif de l’entreprise industrielle, c’est de transformer des matières premières en produits semi-
finis ou finis pour les vendre directement aux consommateurs ou à d’autres entreprises. Pour
continuer à fonctionner, l’entreprise doit réaliser des bénéfices sur les produits vendus et développer
le nombre de ses clients. L’entreprise doit également innover sans cesse.
2

Madagascar est un pays faiblement industrialisé et dont les produits transformés sont
généralement importés surtout les produits alimentaires. Dans le domaine de la biscuiterie, le marché
national peut encore être exploité mêmes si de grandes sociétés dominent peu à peu la concurrence.
Les stratégies pour faire face à la concurrence sont multiples dont la réduction des charges,
l’investissement dans des matériels de pointe à haute productivité et à faible charge, l’utilisation des
matières premières de substitution moins chères ou le lancement de nouveaux produits, … Diverses
possibilités s’offrent alors à la société UNICOM S.A, propriétaire de la marque de biscuits
« BISC’OR » pour se développer et augmenter sa part de marché.
D’où la problématique qui s’est posée à nous : Par quels moyens la société UNICOM réussit-
elle à développer son entreprise malgré les crises qui frappent l’activité économique du pays ?
Dans notre cas, l’objectif global consiste à montrer les divers facteurs et ses caractéristiques qui
permettent à la société UNICOM à un bon fonctionnement .Ces facteurs de réussite globaux peuvent
être subdivisés en trois facteurs spécifiques.
Le premier objectif spécifique est de connaître le processus de production, préciser les matières
premières et les matériels utilisés, et aussi de justifier l’efficacité et l’efficience de la structure
organisationnelle retenue.
Le deuxième objectif est d’augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise grâce à une bonne
gestion de trésorerie avec une meilleure rationalisation des coûts, et aussi de savoir la politique de
vente adoptée par l’entreprise ainsi que le système marketing appliqué.
Ces trois objectifs conduisent à trois hypothèses :
-1er hypothèse : - Le choix d’un bon fournisseur avec de matières premières moins chers mais avec
de qualité, ainsi que des matériels perfectionnés et performants conduisent à une bonne productivité.
- Des personnels expérimentés, bien organisés constituent l’un des principaux
atouts de l’entreprise.

-2ème hypothèse : - Une évolution du chiffre d’affaires, maîtrise des coûts et réduction des charges
ainsi qu’une trésorerie bien gérée marquent la bonne santé financière de l’entreprise.
- Une meilleure politique de vente et stratégie marketing renforcent l’image de
l’entreprise et sa position sur le marché.
3

Pour vérifier ces hypothèses vérifiées ci-dessus, nous adoptons comme méthodologie de la
recherche des méthodes d’enquête par questionnaire vis à vis des différents responsables des
entreprises visitées. Puis nous avons élaboré un questionnaire contenant des questions fermées.
Nous avons aussi utilisé le logiciel Microsoft EXCEL 2007 pour faire la récapitulation des
résultats données. Pour procéder à une analyse approfondie, d’une part au sein de la société, et
d’autre part sur la documentation. Et pour être efficace, les techniques utilisées se font par
observation ; la documentation et l’enquête avec les différents responsables de l’entreprise. Dès lors,
nous avons fait appel aux démarches méthodologiques consistant à faire des recherches
documentaires (interne ou externe sur l’entreprise ; les cours ; les sites internet).Afin de résoudre la
problématique déjà énoncée, notre travail comprendra trois chapitres.

Dans le premier chapitre, nous présenterons les matériels et les méthodes de recherches qui se
divisent en deux grandes sections à savoir les matériels utilisés lors de l’étude et la méthodologie de
la collecte des données.

Dans le deuxième chapitre, nous verrons les résultats obtenus à partir des enquêtes effectuées
au sein de la société UNICOM.

Enfin dans le troisième chapitre, nous ferons les discussions et les recommandations des
résultats du deuxième chapitre. La première section concernera les discussions sur les résultats
obtenus et la deuxième section sera consacrée aux recommandations.
CHAPITRE I : MATERIELS ET METHODES

.
4

Dans ce chapitre, nous présenterons les différents matériels utilisés pour réaliser le présent
devoir afin de vérifier les hypothèses de départ ainsi que de répondre notre problématique. Les
matériels sont nombreux mais nous choisissons seulement ce qui convient à notre étude. Nous
adoptons aussi des méthodes pour recueillir des informations suffisantes pour rédiger le mémoire.
Notre méthode sert à collecter beaucoup d’informations lors de notre enquête auprès du personnel
mis à notre disposition sur les lieux à ce moment là. Pendant cette visite, nous avons appliqué les
théories que nous avons acquises en salle pendant les formations à l’Université ainsi que d’appliquer
la connaissance à la réalité vécue de l’entreprise visitée. Donc cette descente sur terrain nous a aidés
beaucoup pour notre étude et surtout pour notre futur après l’étude. Nous verrons les différents
matériels utilisés pour la collecte des informations
5

Section I : Les matériels utilisés


Nous devons avoir les outils nécessaires et une méthode pour pouvoir vérifier la problématique.
Ce chapitre est donc consacré à la partie descriptive concernant les matériels adoptés pour réaliser
ces études, à la méthodologie de la collecte des données pour la vérification. Pour plus de précision,
nous allons diviser notre chapitre en trois parties.
La première section concerne les matériels utilisés. Il s’agit de la justification de la zone d’étude
c'est-à-dire la présentation de l’entreprise visitée, les objectifs et l’activité de l’entreprise. Pour cela
mous présenterons les renseignements nécessaires pour l’entreprise.Ensuite nous verrons aussi les
types de documents utilisés lors de l’étude.
Enfin les matériels de collecte et d’exploitation des données tels que : Le questionnaire pour le
personnel, l’ordinateur, le logiciel Microsoft WORD et EXCEL 2007, l’ouvrage et l’internet.
La deuxième section est relative à la méthodologie de collecte de donnée pour la vérification.
Pour cela nous présenterons successivement le type d’enquête utilisé lors de l’étude ; l’élaboration
des questionnaires ainsi que la méthode d’analyse utilisée.Cette section a pour objectif de montrer
les outils nécessaires pour mener à la vérification des hypothèses de départ.

1-1 Justification du choix de la zone d’étude


Ce paragraphe présentera l’entreprise, ses objectifs et ses activités. Nous avons choisi
particulièrement les PME car de nos jours, ils ne cessent d’apparaitre et prennent une place
primordiale au niveau du marché national et surtout pour l’économie du pays. Nous tenons à préciser
aussi que parmi les entreprises que nous avons pu visitées elle nous a donnée la chance d’obtenir des
informations plus détaillées et complètes. Pour le réaliser nous présenterons d’abord l’entreprise.
1.1-1. Présentation de l’entreprise
Dans le cadre de cette étude, une société a bien voulu nous accueillir pendant la phase de
recherche et de réalisation pratique, il s’agit de la société UNICOM S.A connue pour la gamme de
biscuits « BISC’OR ». La société UNICOM est une société à responsabilité limitée avec un capital
de 150.000.000 AR. L’usine et le siège social se trouve au Lot C45A Antanetibe Ilafy,
ANTANANARIVO AVARADRANO 103.
6

Mais le distributeur exclusif se trouve à Tsaralalana chez UCODIS, partenaire de la société


UNICOM qui a affecté un département pour assurer la commercialisation et la distribution des
produits BISC’OR et SUCR’OR. Ce département s’occupe de la relation avec les clients, de la
réception des commandes, de la gestion des stocks et de la distribution. La société compte
actuellement 235 employés dont 136 fixes et 99 temporaires. En général les cadres et les techniciens
viennent de l’Inde et du Pakistan alors que les ouvriers sont de nationalité malagasy.
C’est après des études faites par l’ATW consultant par l’existence du marché potentiel des
produits de la biscuiterie que la société a décidé de démarrer son implantation. La construction de
l’usine a commencé en mai 2005 alors que la commercialisation de ses produits n’a commencé
qu’en février 2007. La société a été créée par la famille DEEMAH, cette dernière détient
majoritairement les actions et le reste par : SONAPAR (Société Nationale de Participation),
Employés de la société et les petits porteurs.
1.1-2 Activités de l’entreprise
UNICOM est une société opérant sur le marché des biscuits, des gaufrettes et des bonbons.
Parmi les produits Bisc’or, ce sont les biscuits «miam miam », « Super Choco », « Super coco »,
« Petit loup », « Baby kely », les gaufrettes « Gaufreto » et « Gaufy » qui constituent les principaux
produits Bisc’or. Pour la production de ses produits, la plupart de ses matières premières c'est-à-dire
les 80% sont importés venant du Pakistan, de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Afrique du Sud et de la
France ainsi que les matériels et les machines.
1.1-3 Objectifs de l’entreprise
La société UNICOM a retenu trois objectifs à atteindre dans le cadre de son exploitation.
.- Le premier objectif est la recherche du maximum de profit. Ce dernier se fait par
l’accroissement de vente de tous les produits. Il permet ainsi d’augmenter la part de marché ainsi que
le chiffre d’affaires de l’entreprise.
- Le second objectif fixé par la société UNICOM est la satisfaction des besoins de la clientèle.
En effet c’est un facteur primordial pour que la société puisse constituer sa propre clientèle et
ainsi garder son positionnement sur le marché.
-
7

- Le dernier objectif pris en compte est l’amélioration de la qualité des produits. Ce dernier
contribue à la satisfaction de la clientèle et ainsi contribue à l’accroissement de la part de
marché détenue par la société.
1-2 Types des documents utilisés lors de l’étude
Pour la réalisation de cette étude, nous utilisons comme données primaires la descente sur terrain
c'est-à-dire la visite d’entreprise pour collecter les informations pertinentes afin qu’on puisse rédiger
notre mémoire en vue de l’obtention du diplôme de licence en gestion.
Au cours de la descente sur terrain, nous élaborons un questionnaire composé de dix questions
auprès des personnels et responsables de l’entreprise. Certains d’entre eux ont répondu tout de suite
d’autres demandent un peu de temps et d’autres aussi ne veulent pas répondre. Les données
secondaires ont été récoltées pour actualiser, renforcer et réviser les informations sur terrain. Nous
avons également recueilli d’autres données à partir de consultations des différentes types de
documentations comme internet (www.google.com ou wikipedia), choisissons après les informations
relatives à notre thème, nous avons aussi visité le site web de la dite société : Unicom@blueline.mg.

1-3 Matériels de collecte et d’exploitation des données


Pour l’accomplissement de la présente étude, nous adressons un questionnaire pour le personnel
concernant à notre travail, nous utilisons le dictaphone, l’ordinateur, le logiciel Microsoft Office
WORD et EXCEL 2007 ainsi que l’internet.
1.3-1 Le questionnaire pour le personnel
Le questionnaire pour le personnel est un entretien utilisé d’une manière systémique pour collecter
des informations correspondant à notre besoin. Tout le personnel dans l’entreprise possède des
connaissances différentes, donc ils peuvent être enquêtés, mais ça n’était pas possible à cause de
l’insuffisance de temps qu’il nous a consacré lors de notre visite. C’est pourquoi, que nous avons
choisi certains employés à interroger, nos enquêtes sont susceptibles de donner des informations que
nous souhaitons récolter pour accomplir ce présent devoir. Nous posons les questions et ils affirment
avec soin et sérieusement les réponses.
8

1.3-2 Le dictaphone et appareil photo


Le dictaphone est utilisé pour enregistrer la voix du personnel de l’entreprise enquêté, car nous
n’arrivons pas à récolter certaines informations puisque ces personnes interrogées parlent plus vite à
cause du temps. L’appareil photo sert à prendre des photos qui conviennent à l’élaboration mémoire.
Mais certains employés interdisent la prise de photo dans l’entreprise à cause de la confidentialité
des informations.
1.3-3 Le logiciel EXCEL
C’est un logiciel puissant et facile à manipuler. Il permet d’effectuer automatiquement des calculs à
l’aide de différentes formules sur des nombres disposés en ligne et en colonne. Grâce aux fonctions
de représentation graphique, d’analyse de données, de gestion de listes ; les tâches les plus
complexes peuvent être facilement résolus. Ce logiciel est vraiment utile pendant la rédaction de ce
mémoire pour faire des calculs nécessaires en vue de l’obtention de résultat correct et immédiat.
1.3-4 Ordinateur et Microsoft office WORD
L’ordinateur est le premier matériel utilisable lors de la rédaction ; ainsi que le logiciel Microsoft
Office WORD a été fréquemment utilisé tout au long de la saisie du présent mémoire et de la
rédaction des questionnaires avant de les utiliser.
1.3-5 Internet
Actuellement l’internet est le premier commode d’information c'est-à-dire, dans l’internet ou encore
Google et Wikipedia nous trouve beaucoup d’informations ou documents. Nous dévons choisir ce
qui est favorable à notre étude. C’est pour cette raison que nous l’avons choisi comme source de
documentation. Les données provenant de l’internet que nous avons utilisé est mentionné dans le
webographie.
9

Section II : La méthodologie de recherche


Dans le cadre de cette section, nous allons montrer la méthodologie effectuée pendant notre étude
pour pouvoir vérifier notre hypothèse de départ. Nous exposons d’abord le type d’enquête utilisé,
ensuite, l’élaboration du questionnaire posée au sein de l’entreprise, l’entretien, et le traitement des
données, et enfin la limite d’études.

2.1 Le type d’enquête utilisé


Comme toute recherche, la réalisation d’une enquête doit obéir à une démarche logique. Alors, dans
notre cas nous avons procédé à une observation non participante c'est-à-dire un entretien semi-
directif auprès des responsables des entreprises pour avoir plus d’informations pertinentes.

2.2 Le questionnaire
C’est un entretien standardisé permettant la quantification. Il joue un rôle très important et doit être
préparé avec soin et tranquillité. C’est à partir de ce questionnaire qu’il sera possible d’introduire
cette quantification dans l’étude.
2.2-1 Elaboration du questionnaire
Notre enquête est menée à partir d’un questionnaire. Nous avons évité de poser certaines questions
trop ouvertes car elles posent beaucoup de problèmes comme des sujets confidentiels de l’entreprise
ou encore la contrainte de temps imposé à la personne enquêtée.
Le questionnaire est composé de dix questions.
2.2-2 Etapes d’élaboration du questionnaire
- Première étape : Rédaction d’une première forme de questionnaire en tenant compte de l’approche
documentaire
- Deuxième étape : Rédaction définitive du questionnaire
10

2.3 Entretien
Nous avons appris en Licence 2 en cours de marketing opérationnel qu’il existe plusieurs types
d’entretiens, comme l’entretien en situation individuelle (Entretien demi-directif et entretien
standardisé), l’entretien en situation de groupe ou Focus Group. Mais dans le présent cas, nous avons
retenu le type d’entretien semi-directif composé de dix à vingt étudiants. Durant l’entretien, nous
avons centré les questionnaires amenant à le répondre au cœur du sujet. Il serait mieux de préciser
que certaines informations restent dans le domaine du secret professionnel de la société UNICOM.Il
existe même des questions à la quelle aucune réponse n’a pas pu être obtenue de la part de
responsable de ce dernier.

2.4 Traitement des données


Dans ce monde moderne du progrès technologique, le traitement de données nécessite une utilisation
d’outils informatiques tels que Word, Excel, Access, pour se dérouler comme suit :
- Collecte des informations ; tri des informations collectées ; sélection des informations triées
puis ordonnancement des informations sélectionnées.
- Rédaction des informations par le biais de la saisie sur ordinateur, pour les différentes parties
du mémoire.

2.5 Limites d’études


Durant l’étude, nous avons rencontré des contraintes qui peuvent être peu significatives tels que
contraintes méthodologiques, contraintes du temps et de l’espace, contraintes liées au coût. Mais
nous avons la tête haute et le courage d’y avancer. Nous avons vu au premier plan les contraintes
méthodologiques.
2.5-1 Contraintes méthodologiques
Au cours de l’enquête, certains responsables ne sont pas très ouverts durant les interviews comme
s’ils avaient eu peur du fait que les questions posées touchent au sujet confidentiel de l’entreprise. Il
y a ceux qui ne veulent pas parler tout simplement et d’autres mentent.
11

2.5-2 Contraintes du temps et de l’espace


Le travail de recherche que nous avons effectué est en fait limité par le temps et l’espace. Le
personnel de l’entreprise n’a beaucoup de temps de répondre à nos questions (Une heure trente
minutes à deux heures de temps maximum), car notre passage est en période plein travail de
l’entreprise. Le responsable de l’entreprise laisse son travail et nous accueille. Cela entraîne la
difficulté sur la collecte des données. En ce qui Concerne les contraintes sur l’espace, il faudrait
changer deux ou trois fois de bus ou transports en commun car l’entreprise se situe un peu plus loin.
Le problème d’embouteillage et les mauvais états des routes dans la capitale ne sont pas aussi à
écarter.
2.5-3 Contraintes liés au coût
Durant notre recherche, nous avons rencontré un problème comme l’avons déjà dit : Le personnel
n’avait pas le temps à nous consacrer. Alors nous dû, pour y parvenir dépenser pas mal : Outre le
frais de déplacement ; la recherche et la connexion internet nécessitent plus de dépenses.

CONCLUSION PARTIELLE
Les matériels et méthodologie utilisés lors de notre visite nous ont permis d’obtenir les données
nécessaires et utiles pour notre travail. Chercher et trier des informations nécessaires à la vérification
de l’hypothèse de l’étude ne furent pas si facile. Mais grâce à la méthodologie utilisée qui a été basée
sur la justification de la zone d’étude, les types de documentation notamment les recherches et les
webographies, la collecte et le traitement des données, ces tâches ont pu être réalisées correctement.
Maintenant passons maintenant à la partie « RESULTATS ».
CHAPITRE II : RESULTATS OBTENUS
12

Ce deuxième chapitre de notre mémoire consiste à exposer les résultats obtenus à partir des
recherches que nous avons optés par des différents travaux à savoir la documentation, l’analyse et
l’entretien que nous avons eu avec le responsable ressources humaines de la société UNICOM. Ces
recherches nous ont permis d’obtenir des résultats significatifs et pertinents suivant les hypothèses
présentées au début de notre recherche.
Ces résultats sont présentés à partir des hypothèses suivantes :
1er hypothèse : - Le choix d’un bon fournisseur avec de matières premières moins chères mais
avec de qualité, ainsi que des matériels perfectionnés et performants conduisent à une bonne
productivité.
- Des personnes expérimentées, bien organisés constituent l’un des principaux
atouts de l’entreprise.
2ème hypothèse : - Une évolution du chiffre d’affaires, maitrise des coûts et réduction des charges
ainsi qu’une trésorerie bien gérée marquent la santé financière de l’entreprise.
- Une meilleure politique de vente et stratégie marketing renforcent l’image de
l’entreprise et sa position sur le marché.
13

Section 1 : Domaine technique et organisationnel


Cette section consiste à analyser le processus depuis l’achat des matières premières, jusqu’à leur
transformation en produits finis. En ce qui concerne la partie organisationnelle, l’étude se concentre
sur l’environnement du personnel et son organisation.
Partie 1-Domaine technique
Cette partie se divise en deux : Les matières premières avec leur processus de transformation ; les
matériels et infrastructures utilisés.

1.1-Caractéristiques des matières premières


C’est la biscuiterie qui utilise le plus grand nombre et la plus grande variété de matières premières en
industries alimentaires. La technologie de fabrication varie tout aussi selon les sociétés, selon les
traditions et selon les pays.80% des matières premières nécessaires à la fabrication d’un biscuit sont
importés ; seul le carton est assuré par le marché local.
1.1-1 Choix des matières premières
Bien qu’il existe une multitude de composants dans la fabrication des biscuits, il existe cependant
des matières premières de base qui constituent la majeure partie des ingrédients et que nous pouvons
retrouver dans la plupart des biscuits. Ce sont la farine, les matières grasses, les matières sucrières et
l’eau. Pour donner l’aspect typique à chaque biscuit, il existe d’autres ingrédients dont les levures
chimiques, le sel, l’arôme, etc.qui ont chacun leur rôle caractéristique. Ces matières premières seront
décrites pour savoir leur origine, leurs caractéristiques et leurs rôles dans la fabrication des biscuits.
1.1-2 Répartition des ingrédients d’un biscuit sablé suivant leur masse et leur proportion
Nous résumons dans un tableau la masse et la proportion de chaque ingrédient dans un biscuit sablé
ordinaire.
14

Tableau 1 : Liste des ingrédients pour la fabrication d’un biscuit sablé ordinaire.
Liste des ingrédients Masse Proportion
(en kg) (en %)
Farine de blé 100 68
Matières grasses 20 à 24 13 à 16
Sucre 32 à 35 22 à 24
Extrait de Malt 1 0,7
Œufs entiers 2 1,3
Sel 0 ,6 0,4
Levure chimique 0,8 0,6
Eau 14 10
Poudre de lait 2 1,3

Commentaires
La farine est le composant majeur entrant dans la fabrication d’un biscuit. Elle assure les 2/3 de la
proportion. En fabrication industrielle, l’utilisation d’œufs entiers est très limitée. En effet les œufs
sont difficiles à transporter, à stocker et à utiliser. De plus trouver des œufs frais à la quantité désirée
n’est pas probable. D’où le remplacement des œufs par d’autres exhausteurs comme l’extrait de malt
ou la lécithine de soja parait très nécessaire. Rappelons que la farine, le sucre, les matières grasses,
les extraits de malt, la poudre de lait, la lécithine du soja, les levures et l’emballage sont tous
importés de l’Afrique du Sud et de l’Inde. Seul le sel et les cartons sont produits par les sociétés
malagasy. L’eau et l’électricité sont fournies par la société JIro sy RAno MAlagasy ou JIRAMA.

1.2- Processus de transformation des matières premières


La fabrication des biscuits secs repose essentiellement sur six grands étapes qui sont : le pétrissage,
le laminage, le découpage, la cuisson, le refroidissement et le conditionnement.
Diagramme de fabrication
Il existe une seule ligne de fabrication de biscuits secs dans la société UNICOM pour les divers
types de biscuits. Le schéma du processus de fabrication figure dans la liste des annexes.
15

2- Matériels et infrastructures utilisés


Il s’agit ici de connaître les types de matériels et infrastructures utilisés par la société UNICOM.

2.1 Les matériels


Les matériels sont composés des équipements de fabrication c'est-à-dire les machines nécessaires à
la fabrication des biscuits. Ils existent aussi les équipements bureautiques et les matériels roulants.
2.1-1 Les équipements de fabrication
Nous résumons dans un tableau les différents types de machines et matériels avec leur nombre et
leur fonction.

Tableau 2 : Liste des machines avec leur nombre et leur fonction


Matériels et Nombre Fonctions
machines
Broyeurs Deux Amener toutes les particules en composant une formule en
vue d’obtention d’un mélange
Turbo mélangeur Un Le turbo mélangeur permet la fabrication économique des
pâtes. Il assure efficacement le mélange, l’homogénéisation
et la dispersion des poudres dans le milieu liquide.
Pétrin Un Mélanger la pâte à pain pour lui donner une structure
homogène et élastique
Laminoirs Trois Réduire l’épaisseur des pâtes.
Découpeuse Un Découper ou trancher les pâtes
Fours Deux Assurer la cuisson des pâtes
Ventilateurs Plusieurs Refroidir les éléments sortis du four pour les ramener à une
température ambiante mais aussi les différentes machines.
Conditionnement Un Protéger les biscuits de choc de manipulation et de tous les
dangers extérieurs (poussières, microbes, …)
2.1-2 Les équipements bureautiques
Les équipements bureautiques comprennent d’une part les matériels informatiques et de
télécommunication par exemple les ordinateurs, les imprimantes, les téléphones fixes ; d’autre part
les matériels bureautiques comme les tables de bureau, les bacs à dossier.
.
16

2.1-3 Les matériels roulants


Ce sont le camion remorque, la camionnette de transport et les chariots

2.2 Les infrastructures


La société est bâtie sur une superficie totale de 10.000 m² comprenant une ligne de fabrication de
biscuits, une pour les gaufrettes et une pour les bonbons. Elle se divise en trois parties :
-Un bâtiment de 400 m² servant le bureau
-Un bâtiment de 4.000 m² comprenant une ligne de fabrication des biscuits, une pour les gaufrettes et
une autre pour les bonbons, un magasin de stockage des matières premières et un magasin de
stockage des produits finis.
-Une cour de 5.600 m² servant de parking pour les visiteurs, pour les véhicules et engin de
transports.
Partie 2 : Domaine organisationnel
Cette partie comprend la structure du personnel et l’organisation du travail.

1- Structure du personnel
Il s’agit de connaître la répartition des personnels dans les fonctions existantes dans la société et les
charges dues au personnel.
1-1 Effectif et répartition
Comme nous l’avons dit la société UNICOM comprend 235 employés dont 136 fixes et 99
temporaires. Le personnel comprend un Directeur Général ; un Directeur de production ; un
Directeur administratif et financier ; cinq chefs de service dont un pour la production des biscuits, un
pour la production des gaufrettes et un pour la production des bonbons, les deux autres pour le
service financier et logistique ; deux comptables et deux secrétaires ; dix techniciens et mécaniciens ;
quatre vingt ouvriers ; cinq chauffeurs et cinq gardiens.
L’organigramme de la structure du personnel figure dans la liste des annexes.
17

1-2 Charges dues au personnel


Les charges du personnel comprennent les rémunérations et aussi les charges sociales. Le volume
horaire est de 200 heures par mois. Au delà des heures normales de 8 heures par jour selon le code
du travail, les techniciens et les ouvriers peuvent effectuer des heures reçoivent pas de salaire pour
des heures supplémentaires.
Les personnels font aussi membre des organismes sociaux. A partir de la valeur totale obtenue
pour les rémunérations, les charges sociales se présentent comme suit : CNaPs 8% de la masse
salariale et OSTIE 5% de la masse salariale.

.2- Organisation du travail


Actuellement l’usine travaille 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 contre 15 heures sur 24 et 5 jours sur
7 en 2012. Chaque employé travaille 8 heures par jour et a droit à une heure de repas à midi.
L’équipe de la production et principalement les ouvriers chargés de la préparation des matières
premières et du pétrissage doivent commencer plutôt que les autres et en contrepartie, ces ouvriers
terminent aussi leur journée avant les autres. Il n’y a pas quand même d’heures supplémentaires
pendant les jours fériés indiqués dans le calendrier. Pour le travail de nuit, les employés entrent en
travail à 19h et se terminent à 5h du matin.
Pour faire tourner l’usine de 24 heures sur 24, les responsables utilisent le système de rotation de
trois groupes d’équipes d’employés. Chaque équipe doit travailler deux semaines en travail de jours
et une semaine en travail de nuit. Une mesure d’incitation au respect d’hygiène et de la propreté doit
être respectée comme le respect de la propreté de la main, l’interdiction de travailler avec des ongles
longs et des vernies. Les responsables effectuent une contrôle chaque quinze minutes dans les usines
de production.
18

Section 2 : Domaine financier et marketing


Cette section comprend la partie financière que l’on permet d’analyser les charges et les recettes de
l’entreprise. Il y a aussi la partie marketing qui reflète sur la politique de vente et de prix pratiquée
par l’entreprise.

Partie 1 : Domaine financier


Il s’agit ici de connaître les charges et les recettes de la société UNICOM. Cette évaluation
financière a pour but de dégager si l’entreprise réalise des bénéfices ou ses activités soient rentables.
1- les Charges
D’après les informations données par le responsable, Les charges annuelles se repartissent comme
suit :
Tableau N°3 : Répartition des charges annuelles selon leur nature avec montant
(Valeur en milliers d’Ar)
Nature des charges Montant
Achat de matières premières et consommables 848.000
Eau et électricité/ Entretien 50.000
Publicité 2.000
Charge du personnel 300.000
Total 1.200.000

L’entreprise UNICOM dépense donc plus de 1 milliard d’Ar en une année. Les 2/3 des charges
concernent l’achat des matières premières et consommables. Ceci s’explique par le coût
d’importation des matières premières trop élevé depuis le prix d’achat jusqu’ au frais de transport en
passant par le taxe de dédouanement. Par contre, la plupart d’eux existe à Madagascar mais le niveau
de qualité n’atteint pas la norme exigée ; c’est pour cette raison que l’entreprise décide de réaliser
des importations malgré le coût excessif. La publicité figure aussi dans la liste des charges non
négligeable, celle ci doit être effectuée pour faire connaître les biscuits, les gaufrettes et les bonbons
auprès des consommateurs surtout les enfants. L’entretien concerne les machines et les véhicules de
la société. Les machines consomment plus de 250.000 kiloWatt heure (kWh) par an en électricité.
19

2- Les recettes
En ce qui concerne les recettes, nous déterminons le volume de production de l’usine, les recettes
totales puis le bénéfice.
2-1 volumes de production
En production normale la société UNICOM produit 2.000 cartons de biscuits et de gaufrettes par
jour c'est-à-dire, à peu près 50.000 cartons mensuels et 550.000 cartons par an. Les ¾ de la
production sont présentées en petit paquet de 20g tandis que le reste en grand paquet de 80g.
2-2 Calcul des recettes
Nous expliquons dans des tableaux les recettes dégagées par la vente. Commençons par le calcul du
prix de vente annuel et ensuite la recette nette.
Tableau N°4 : Calcul du prix de vente annuel
Paquet de 20g Paquet de 80g
Prix unitaire de sortie d’usine 120 Ar 450 Ar
Nombre de paquets vendus 10.000.000 2.500.000
Prix de ventes 1.200.000.000 Ar 1.125.000.000 Ar

Les recettes totales s’élèvent donc à 2.325.000.000 Ar


Maintenant, il est temps de déterminer la recette nette le prix de vente déduit des charges et de
l’impôt.

Tableau N°5 : Calcul de la recette nette


Montant (en Ar)
Recettes totales 2.325.000.000
Charges totales 1.200.000.000
Résultat imposable 1.125.000.000
Taux d’imposition de 30% 337.500.000
Recette nette 787.500.000
Donc la société UNICOM possède environ donc 787.500.000 Ar de recette nette annuelle.
20

Partie 2- Domaine marketing


Cette partie concerne l’analyse du marché et la politique de vente. Il s’agit d’étudier le cas
d’importation des biscuits étrangers et aussi l’exportation et la consommation des biscuits de
produits locaux. La stratégie adoptée par la société face à ses concurrents détermine sa politique de
vente.

1-Analyse du marché
La majorité des biscuits locaux est produite par quatre grandes industries. Deux de ces industries
réalisent l’exportation de certains de leurs biscuits
1-1 Importation et exportation de biscuits
Bien que la majeure partie de la production nationale soit consommée localement, l’exportation
commence à se développer avec l’amélioration de la qualité des biscuits malgaches pour conquérir le
marché international. Ce sont les pays de l’Océan Indien dont Mayotte, Maurice et la Réunion qui
sont les principaux clients de Madagascar.
Les biscuits importés ont été toujours présents sur le marché malagasy surtout dans les grandes
surfaces et certains détaillants. Ces importations viennent en majorité des pays Asiatiques (Chine et
Inde) et des pays Arabes. Ces produits sont plus variés, mieux emballés et plus attrayants mais leur
part de marché reste plus limité par leur prix assez élevé (deux ou trois fois plus chers que les
biscuits locaux) pour les ménages malagasy.

Tableau N°6 : Evolution des quantités de biscuits importés et exportés par Madagascar de 2007 à
2013(quantité en tonnes)
Année 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
Importation 768 2305 2078 1896 1733 1753 1914
Exportation 76 79 10 18 25 28 40
Source : INSTAT
Le volume de l’exportation est très nettement en-dessous de celui de l’importation, l’écart s’est
même creusé à partir de 2008 où l’importation a triplé. En 2009, à cause des crises politiques
économiques rencontrées par le pays, le volume d’exportation est divisé par 8 par rapport en 2008.
Actuellement, l’exportation stagne autour de 40 tonnes par an.
21

1-2 Le marché local


Comme nous l’avons dit, quatre grandes industries détiennent le plus grand part du marché local
c’est à dire près de 70% .JB et Socobis même s’attaquent déjà au marché extérieur ; l’exportation de
biscuits malagasy est assurée donc par ces deux sociétés. Une très forte concurrence est remarquée
surtout au niveau des annonces publicitaire. JB tient la première position avec plus de 3 milliards
d’Ar de capital et plus de 1.000 employés, suivi de Socobis avec 224 millions d’Ar de capital et 450
employés. UNICOM prend la troisième position et Sweetco la dernière. Les 30% restants sont
occupés par les biscuits importés et les biscuits artisanaux et traditionnels qui sont des biscuits secs
et des galettes pour approvisionner des épiceries et quelque fois les grandes surfaces.

2- Politique de vente
La politique de vente consiste à étudier les différentes stratégies appliquées afin de satisfaire la
demande des clients, d’obtenir une part de marché importante et de se positionner mieux face à la
concurrence.
2-1 Stratégie de prix et de la concurrence
Les principaux consommateurs sont surtout les enfants, les jeunes et les femmes. Nous allons miser
sur un emballage attrayant et un prix moins élevé. L’entreprise choisit la politique de pénétration
concernant le système du prix sur certains types de biscuits. Le prix réduit du grand paquet de 600
Ar par rapport à la concurrence de 700 Ar est le premier argument de vente de la société pour attirer
les consommateurs et tout de suite gagner une part de marché. De plus, le marché des biscuits en
petit paquet de 100 Ar et 200 Ar reste encore accessible.
Concernant la concurrence, il y a sur le marché intérieur deux types de biscuits de grand- paquet
fabriqués par les industries locales dont « Sablito » de la société JB et « Kip coco » de la société
SOCOBIS, qui rivalisent « Super Choco » de la société UNICOM
Nous établissons un tableau de comparaison sur le prix par gamme des biscuits de grand-paquet
existant sur le marché.
22

Tableau N°7 : Caractéristiques des biscuits concurrents


Super choco Sablito 18 Kip coco
Fabricant UNICOM JB SOCOBIS
Nombre de biscuits 15 18 22
Poids(g) 80 90 85
Prix(Ar) 600 700 700

2-2 Stratégie de distribution


L’entreprise choisit la stratégie de distribution intensive car les biscuits sont des produits de grande
consommation, sa cible est large et ces produits sont accessibles à tous en termes de prix. Le circuit
de distribution comprend l’ensemble des canaux de distribution.
Les biscuits de 16g, 32g et 80g affichent des prix respectivement de 84 Ar ; 168 Ar et 520 Ar à la
sortie de l’usine avec un TVA de 20% compris. Les grossistes prennent des marges de 6 Ar ; 12 Ar
et 30 Ar avant de les vendre à un prix incluant ces nouveaux marges. De même pour les détaillants
De même pour les détaillants avec 10 Ar ; 20 Ar et de 50 Ar. Enfin, les consommateurs achètent les
biscuits à 100 Ar, 200 Ar et 600 Ar

2-3 Stratégie de production


Le système de production se fait à la commande. L’entreprise espère percer le marché en
approvisionnant régulièrement et sans interruption le marché par une bonne gestion de stock. Il a été
conseillé de garder un minimum de stock dit stock de sécurité correspondant à une durée de
consommation de deux mois pour éviter d’éventuelle rupture de la production. Cette dernière est
maximisée durant des périodes clés de consommations telles que la rentrée des classes.

2-4 La publicité
Des publicités vont être effectuées pour faire connaître les produits auprès des consommateurs
surtout les enfants. Trois supports de publicités sont utilisés :
- Affiche sur papier glacé A4 à poser sur les murs et tableaux des détaillants.
- Spot publicitaire audio de 30 secondes pour les radios.
- Spot publicitaire vidéo de 45 secondes à une minute pour les télévisions.
23

Conclusion sur le deuxième chapitre

Au cours du deuxième chapitre, nous avons présenté les résultats obtenus de l’étude de
fonctionnement de la société UNICOM. Ces résultats nous avons permis de connaître les détails et
les informations de cette société.

Premièrement, nous avons montré les résultats obtenus dans le domaine technique et organisationnel
sur les caractéristiques des matières premières, le processus de fabrication des biscuits avec les
matériels nécessaires ; les personnels et l’organisation de travail dans l’entreprise.

Deuxièmement, nous avons vu le domaine financier de l’entreprise avec le montant des recettes et
des dépenses et aussi le domaine marketing qui comprend la politique de vente et les différentes
stratégies adoptées par l’entreprise.
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
24

Ce chapitre est consacré aux discussions et aux recommandations afin d’interpréter à l’aide des
FFOM les résultats obtenus dans le deuxième chapitre précédent et mettre notre opinion sur le cas
existants actuels de la société UNICOM. La première section concerne les discussions sur les deux
hypothèses de départ de vue de les confirmer ou de les infirmer, ensuite, pour pouvoir déterminer la
performance au sein de l’entreprise et, enfin, pour l’analyser leurs forces, leurs faiblesses, leurs
opportunités et leurs menaces.
Et la deuxième et dernière section, va aborder les recommandations suggérées à leurs dirigeants pour
y améliorer quelques failles que nous avons pu constater tout au long de notre recherche.
25

Section I : Discussions
Ce stade de discussions se focalise sur les données obtenues durant notre visite au sein de
l’entreprise citée au début. Il s’agit d’aborder le principe FFOM ou SWOT pour bien analyser les
points forts et les faiblesses de l’entreprise.

1- Concernant le domaine technique et organisationnel


Concernant le domaine technique, l’étude se concentre sur les matières premières et les matériels.
Les personnels et ses tâches font partis du domaine organisationnel.

1-1 Le domaine technique


Comme nous l’avons dit, l’entreprise importe les ¾ de ces matières premières à l’étranger à cause de
l’insuffisance de ces derniers en quantité mais aussi en termes de qualité. Certes, l’entreprise essaye
toujours de trouver la bonne qualité qui convient à la norme requise mais le processus d’importation
parait complexe et compliqué. Une éventuelle hausse de prix des matières premières, du coût de
transport ou encore les frais et les taxes de douane constitue une menace pour la société et affecte le
système de production des biscuits entraînant par exemple la réduction des matières importés,
l’augmentation des dépenses et du coût de production et même le prix des biscuits. Mais,
l’importation des matières premières constitue une opportunité pour l’entreprise sur le respect de la
qualité et des exigences.
Depuis son existence en 2007, l’entreprise ne cesse d’acquérir de nouvelles machines afin
d’augmenter le volume de production et de suivre le rythme de la concurrence. L’évolution de la
production et la possession de nouveaux équipements marquent une force pour l’entreprise. Pourtant,
le problème de délestage frappe et perturbe le système de production de l’entreprise. Les machines
s’arrêtent une fois l’électricité coupée et la production ne reprend qu’après le rétablissement de
l’électricité. Cette durée de coupure pourrait atteindre jusqu’à quatre heures de temps. Ce problème
de coupure d’électricité répétitif peut causer la panne fréquente de matériels et de machines de
production qui oblige à l’entreprise d’opter une charge supplémentaire.
26

1-2 Le domaine organisationnel


L’un des points forts de l’entreprise est la capacité d’embaucher de nouveaux employés malgré la
situation de crise économique. L’effectif ne cesse d’augmenter avec 235 employés actuellement
contre 105 employés en 2010, soit une hausse de 100%. Ce sont les postes de techniciens et ouvriers
qui connaissent une forte évolution.
Par contre, la société connaît quelques difficultés en cas de panne de machine. Elle fait appel à des
techniciens étrangers surtout des Indiens qui s’occupent de la réparation. Ils ont été pris en charge
par l’entreprise concernant l’hébergement, les frais de déplacement et leurs indemnités. Le recours à
des techniciens étrangers entraîne une dépense supplémentaire qui pèse sur la trésorerie de
l’entreprise.
En ce qui concerne les employés, ils ont bénéficié quelques avantages et primes par les responsables
étrangers comme des rémunérations supplémentaires aux ouvriers lors d’un déchargement ou
chargement d’un camion, des subventions à la veille des différentes fêtes (fête nationale, noël) et à la
rentrée scolaire afin d’alléger les dépenses des parents pour leurs enfants. Des primes de
récompenses seront aussi offertes aux personnels brillants dans son travail à la fin de l’année.

2- Concernant le domaine financier et marketing


Les discussions se concentrent sur la situation financière, le système marketing et les produits de
l’entreprise.

2-1 Le domaine financier


L’entreprise dégage toujours des bénéfices en hausse : près de 700 millions d’Ar contre 300 millions
d’Ar en 2010 ce qui est dû par la meilleure utilisation des machines, la croissance de la production et
la conquête de nouveaux marchés. Le capital aussi connaît une augmentation de 50 millions d’Ar par
rapport à sa valeur il y a cinq ans. De ce fait, la société prépare un budget destiné aux personnes
démunies sous forme d’aides sociales, caritatives et de dons. Le futur grand projet de la société
consiste à l’ouverture d’un nouveau centre de complexe industriel plus grand, plus pratique que celle
sis à Ilafy.
27

2-2 Le domaine marketing


Les discussions dans cette partie marketing se concentrent généralement sur les produits de
l’entreprise. UNICOM possède des atouts et des faiblesses face à ses sérieux concurrents JB et
SOCOBIS.
2-2.1 Les atouts
La société importe l’emballage et l’étiquetage des biscuits en Afrique du sud et même aux Etats-
Unis pour faciliter la manutention, le conditionnement et le fractionnement du produit à l’unité. En
outre, un emballage bien présenté demeure attrayant pour les clients.
L’évolution et la multiplication des actions sur la publicité ont été constatées aussi depuis 2013, d’où
la quantité produite par UNICOM double en cinq ans allant de 950 cartons par jour en 2010 jusqu’ à
2000 cartons par jour actuellement. Les facteurs de cette réussite résulte de la qualité des matières
premières, de la caractéristique des machines (performants, puissants).
L’analyse très stricte des composantes de produits avec le contrôle de la qualité et la compétence
indéniable du service commercial renforce l’image favorable auprès des consommateurs.
2-2.2 Les faiblesses
Un des points faibles de l’entreprise concerne ses produits qui ne s’ouvrent pas encore au marché
étranger c'est-à-dire la société n’effectue pas jusqu’à maintenant des exportations alors que certains
concurrents pénètrent déjà le marché extérieur. Les biscuits produits de la société sont destinés
uniquement pour le marché local.
De plus les produits fabriqués par la société ne reçoivent pas encore une certification comme ISO
9001. Cette dernière est très nécessaire car elle donne une image de marque et une garantie de
normalisation des produits de la société.
L’entrée massive des produits importés de qualité depuis la levée des restrictions des importations
menace les produits locaux. Les consommateurs malagasy sont attirés par la présentation et les
étiquettes des biscuits étrangers.
28

Section 2 : Recommandations
Par rapport aux discussions émises, notre recommandation serait basée les solutions des faiblesses et
menaces de l’entreprise. Nous allons commencer par les solutions relatives aux problèmes de
matières premières et au sein du personnel.

1- Solutions relatives aux problèmes techniques et organisationnels


Nombreux sont les paramètres qui influent l’entreprise : Changement du pouvoir d’achat,
présence de nouveaux concurrents, évolution du taux de change, inflation et délestage. Donc pour
éviter cela, nous suggérions quelques précautions à prendre afin d’alléger les charges de la société.
Pour éviter le problème de rupture d’approvisionnement de matières premières, L’entreprise
devrait modifier leur période d’approvisionnement, par exemple, au lieu de six mois la changer tous
les trois mois, ce délai permettrait de bien gérer et de contrôler les matières à stocker. Comme toutes
entreprises qui ont pour objectif de réaliser le maximum de profit, il faudrait qu’elles modifient leurs
modes d’approvisionnement et de production c'est-à-dire le rythme d’approvisionnement et de
production serait à anticipé (ne pas attendre les commandes des clients, les établir en fonction de leur
étude de marché).
Actuellement étant donné que les ouvriers sont payés par heure de production quelles que soient
leurs tâches, alors qu’ils devraient être payés par nombre d’articles fabriqués pour les motiver à
produire plus et à donner leurs aptitudes en contrepartie. En ce qui concerne la réparation des
machines, il vaudrait mieux donner des apprentissages et formations aux techniciens locaux plutôt
que d’appeler des techniciens étrangers. Les dépenses et les frais de ces derniers sont assurés par
l’entreprise alors que ceci fait partie des charges imprévues.
De plus le recrutement des personnels aux alentours de l’entreprise pourrait constituer un atout
car les employés n’effectueraient pas des longs des déplacements et ne risqueraient pas d’être en
retard.
29

2- Solutions relatives aux problèmes financiers et marketing


Nous proposerons quelques recommandations pour la société : à commencer par la situation
financière et à l’ouverture du marché vers l’international.

2-1 Situation financière saine


Malgré la crise actuelle dans le pays, la situation financière de la société UNICOM s’améliore grâce
à une gestion financière équilibrée. La priorité pour la société est accordée à des missions plus
opérationnelles c'est-à-dire améliorer la performance financière, optimiser l’organisation et le
processus en place. Dans cette condition, la société pourrait profiter ou négocier auprès des entités
de crédits des taux d’intérêts plus faibles pour établir sa situation financière. L’entreprise devrait
trouver des fournisseurs qui peuvent l’accorder des rabais sur volume pour obtenir des gains de
productivités. Dans le secteur clientèle il faudrait diminuer le délai de crédit client et l’encourager à
payer au comptant afin d’optimiser le recouvrement et la reprise de la croissance .De même, la
prévision de trésorerie devrait être bâti pour que l’entreprise puisse se prémunir contre les risques de
financement à court terme, mais aussi d’adopter une politique de maximisation de la rentabilité
financière.

2-2 Ouverture du marché : Internationalisation


L’internationalisation sous entend implantation à l’étranger qui a pour vocation de traiter l’ouverture
du marché. Pour pouvoir renforcer la performance des entreprises, celles-ci devraient se pencher à
pénétrer un marché extérieur ou encore exporter leurs biens. L’exportation est l’action de vendre à
l’étranger une partie de la production des biens et services d’un ensemble économique. Pourtant,
l’exportation exige plusieurs procédures, telles que le produit devrait respecter la norme imposée au
marché afin que l’entreprise puisse pouvoir y participer. Pour cela, il semblerait plus avantageux
d’augmenter : son chiffre d’affaire ainsi que sa notoriété par le biais de ses produits, l’entreprise
deviendrait connue à l’extérieur. L’entrée de la société au niveau extérieur permettrait de développer
certains secteurs comme le niveau technologique pouvant véhiculer des innovations.
30

3- L’Etat et le citoyen, acteur de développement de l’entreprise


L’Etat pourrait prendre des mesures d’accompagnement permettant de sécuriser les investisseurs et
de les protéger. L’Etat devrait également créer un environnement favorable, prenons le cas du
délestage qui perturbe et frappe le système de production des entreprises : Seul l’autorité étatique
serait capable de résoudre ce problème avec le JIRAMA afin que ces entreprises tournent
normalement. De plus, Il pourrait prendre des mesures monétaires par exemple l’allègement des
impôts et charges fiscales des PME, aides et subventions aux entreprises en difficulté mais aussi au
dédouanement de certains matériels importés. L’Etat aurait aussi des responsabilités qui portent sur
l’évolution des activités économiques : Par exemple, un projet de culture de blé. De ce fait, les
entreprises n’importent plus leurs matières premières à l’étranger. Les avantages ne se portent pas
non seulement aux PME mais aussi aux agriculteurs et au secteur agricole.
En ce qui concerne les PME, elles pourraient discerner leurs avantages concurrentiels, lancer des
nouveaux produits et de les vendre à prix compétitif en vue de faire une barrière à l’entrée des
produits étrangers. Il serait mieux aussi de développer les points de vente dans les provinces en vue
d’approcher les consommateurs et d’accroître la part de marché de façon progressive.
Et enfin, les citoyens devraient assumer une grande responsabilité envers leur pays. Il faudrait
consommer davantage les biscuits fabriqués par les entreprises malagasy plutôt que des produits
importés. D’où le slogan « Manjifa ny vita malagasy aho, tombony ho an’ny rehetra ».

Conclusion du troisième chapitre.


Pour conclure, les discussions et recommandations vis-à-vis de telles situations devraient être
exprimées pour permettre de les corriger au niveau de la société.
Mais, les recommandations demeurent toujours les bienvenues pour pouvoir aller de l’avant et pour
se maintenir dans la meilleure continuation des actions entamées déjà réussies.
31

CONCLUSION

Un des objectifs de la société UNICOM a été d’occuper une plus grande part de marché des
biscuits secs à Madagascar. Par contre, le secteur industriel reste sous-exploité chez nous comme
partout en Afrique, caractérisée par une part relativement basse dans la croissance au niveau du PIB
et un plan technologique caractérisé par des lacunes flagrantes.
D’une manière générale, les industries malagasy souffrent d’une incapacité à soutenir
convenablement la concurrence face aux produits importés. Actuellement, l’existence de ces PME
reste insuffisance à la contribution de la pauvreté à Madagascar.
Aux termes de la présentation de l’étude, compte tenu de tout ce qui précède nous avons souligné
le domaine et le chemin parcouru pour élaborer cet ouvrage. En fait dans le présent cas, les PME
occupent une place importante dans le développement du pays. Leur contribution dans l’essor
économique et social de notre pays s’articule autour des ventes en gros des produits consommables.
Dans ce mémoire, nous avons mené une enquête basée sur l’étude d’un questionnaire destiné aux
responsables. Nous avons pratiqué la collecte des données à travers l’internet et dans les cours
donnés par des professeurs dans les niveaux inférieurs qui cadrent notre thème et en consultant des
centres de documentations et bibliothèques. (CITE par exemple).
Dans les matériels et méthodes utilisés, le choix du type d’enquête et la préparation des
questionnaires nous ont permis de bien coordonner et de bien notre enquête. L’utilisation de
l’ordinateur et les logiciels Microsoft Office nous ont permis de rédiger ce présent mémoire.
Dans le cadre de cette étude, face aux résultats obtenus grâce à l’utilisation des questionnaires,
l’entreprise importe plus de ¾ de ses matières premières à l’étranger. Elle utilise plusieurs types de
machines et de matériels pour réussir le processus de fabrication d’un biscuit. Au niveau du
personnel, UNICOM compte actuellement 235 employés dont les techniciens et les ouvriers sont les
plus nombreux. ; Les postes de direction sont jusqu’ici gérés par les étrangers.
32

Dans le domaine financier, le chiffre d’affaire, le capital et les bénéfices de la société ne cessent
de monter depuis l’ouverture de l’usine malgré la crise actuelle vécue par le pays. D’où les
responsables de la société envisagent de créer un nouveau complexe industriel plus grand et plus
équipé afin d’innover et de développer l’entreprise.
Concernant les produits, la société a déjà lancé des nouveaux produits, revu ses gammes et
apporté des améliorations depuis sa création même si elle n’effectue pas encore des exportations et
reste en dessous de deux grandes industries de biscuiterie JB et SOCOBIS dans le domaine de la
compétitivité. Ces dernières assurent les exportations des malagasy à l’étranger et ne produisent pas
seulement des biscuits mais aussi des pâtes alimentaires, des chewing-gums,…
UNICOM produit actuellement 2.000 unités de cartons de biscuits et de gaufrettes par jour soient
deux fois de plus que son volume de production il y a cinq ans. Elle essaye aussi de défier ses
concurrents dans le domaine de la publicité et de l’amélioration de la gamme en vue d’obtenir des
parts de marchés importantes.
Enfin, le chapitre discussions et recommandations consiste à évoquer les FFOM de l’entreprise et
d’apporter des solutions relatives aux problèmes. Le coût de l’importation des matières premières, la
réparation des machines qui oblige l’entreprise d’appeler des techniciens étrangers et le délestage
perturbent le processus de production et créent une nouvelle dépense pour l’entreprise. Le non
recours à l’exportation limite aussi la performance et la compétitivité de l’entreprise. Malgré ces
problèmes, la société réussit à doubler les effectifs de ses personnels et son volume de production en
cinq ans ; et d’acquérir des nouveaux matériels.
Nous avons proposé comme solutions la modification de la période d’approvisionnement, la
formation des techniciens malagasy afin de ne plus recourir aux étrangers, la rémunération des
ouvriers en fonction des articles produits et une bonne gestion budgétaire et financière. L’ouverture
au marché extérieur constitue aussi une grande opportunité pour l’entreprise de faire connaître ses
produits, de développer le secteur des PME mais surtout de l’économie nationale.
L’Etat joue aussi un rôle important dans de développement des entreprises privées. Il pourrait
résoudre le problème de coupure d’électricité, l’inexistence des matières premières sur le territoire
local.
33

Il en est de même pour tous les citoyens de les inciter à acheter les biscuits malagasy. La
consommation de ces produits locaux permet l’évolution du secteur industriel qui est l’un des
facteurs de développement du pays comme le cas de plusieurs pays Asiatiques.
I

BIBLIOGRAPHIE
- OUVRAGE :
STRATEGOR, politique générale d’entreprise, Paris : Inter éditions, 1997, 551 pages

- COURS :
- Cours « Analyse financière » Université d’Antananarivo Licence 2 de Mr RABENILAINA
Harinia A.U : 2013-2014
- Cours « Organisation » Université d’Antananarivo Licence 1 de Mme RANDRIANIRINA
Anjarasoa A.U : 2012-2013, licence 2 de Mr RAPANOELINA Tsiry A.U : 2013-2014 et licence 3
de Mr RAVALITERA Basile A.U : 2014-2015
- Cours « Marketing » Université d’Antanarivo Licence 2 de Mr RAJAONARISON Yves et de
Mme RANDRIAMBOLOLONDRABARY Corinne A.U : 2013-2014
- Cours « Technique du commerce international » Licence 2 de Mme LEABY Nadia A.U : 2013-
2014
- Cours « Informatique » Licence 2 de Mr Aurélien A.U : 2013-2014
- Cours « Méthodologie » Licence 3 de Mr RAKOTOMAHENINA Benjamin A.U : 2014-2015

- WEBOGRAPHIE :
- http: // www.petites et moyennes entreprises.com (20 juin 2015 à 10h30)
- http : // www.coûts.com (24 juin 2015 à 14h30)
-http : // www.instat.mg ( 29 juin 2015 à 10h30)
ANNEXES
II

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE N°1 : Questionnaire


ANNEXE N°2 : Schéma du processus de fabrication d’un biscuit
ANNEXE N°3 : Organigramme de la société UNICOM
ANNEXE N°4 : Les gammes de produits de la société UNICOM
III

ANNEXE N°1

QUESTIONNAIRE POSER DURANT LA VISITE DE LA SOCIETE UNICOM

1- Combien de personnels travaillent dans votre société ?

2- Est-ce que vous nous pourriez donner des estimations concernant le nombre d’articles produits
par jour ?

3- Votre production dépend-elle de la commande ? De la prévision ? Ou du marché ?

4- Dans quels pays vous importez les matières premières ?

5- Quelles sont les stratégies de votre société face à la concurrence ?


IV

ANNEXE N°2 : PROCESSUS DE FABRICATION D’UN BISCUIT

Matières premières Pesage

Préparation des
matières
premières
Pétrissage

Laminage Dentelles
(Pâte de retour)

Découpage

Cuisson

Refroidissement

Caisse en bois Mise en caisse Rebuts


(crumbs)

Film plastique Emballage

Sachet Empaquetage
plastique

Carton Produits finis


Mise en carton
VI

ANNEXE N°4 : Les produits de la société UNICOM

NOMBRE DE
NOM DU DESIGNATIONS BISCUITS/GAUFRETTES PRIX
PRODUIT DANS UN PAQUET
Super coco (PM) Biscuits sablés 3 100 Ar
Super coco (GM) Biscuits sablés 15 600 Ar
Super choco Biscuits sablés 3 100 Ar
Super choco Biscuits sablés 15 600Ar
Baby kely Petits biscuits arrondis Plusieurs 200 Ar
Miam miam Biscuits fourrés au 2 200 Ar
crème
Petit loup Biscuits au lait, au 6 200 Ar
beurre
Gaufreto Gaufrettes 4 200 Ar
VII

TABLE DES MATIERES


Remerciements
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures
INTRODUCTION
CHAP I : MATERIELS ET METHODE
SECTION I : Les matériels utilisés…………………………………………………………5
1-1 Justification de la zone d’étude ....................................................................................... 5
1-1-1 Présentation de l’entreprise......................................................................................5
1-1-2 Activité de l’entreprise.............................................................................................6
1-1-3 Objectif de l’entreprise .......................................................................................... 6
1-2 Types de documents utilisés..............................................................................................7
1-3 Matériels de collecte et d’exploitation des données..........................................................7
1-3-1 Questionnaire pour le personnel ..............................................................................7
1-3-2 Dictaphone et appareil photo .................................................................................. 8
1-3-3 Logiciel EXCEL...................................................................................................... 8
1-3-4 Ordinateur et Microsoft WORD.............................................................................. 8
1-3-5 Internet .................................................................................................................... 8
SECTION 2 : Méthodologie de la collecte des données.......................................................... 9
2-1 Types d’enquêtes utilisés................................................................................................. 9
2-2 Questionnaire.................................................................................................................. 9
2-2-1 Elaboration du questionnaire ................................................................................ 9
2-2-2 Etapes d’élaboration du questionnaire................................................................... 9
2-3 Entretien......................................................................................................................... 9
2-4 Traitement des données ................................................................................................ 10
2-5 Limites d’études ........................................................................................................... 10
VIII

2-5-1 Contraintes méthodologiques……………………………………………………….10


2-5-2 Contraintes du temps et de l’espace…………………………………………………10
2-5-3 Contraintes liés au coût ……………………………………………………………. 11
Conclusion partielle du premier chapitre………………………………………………………….. 11
CHAP II : RESULTATS OBTENUS
Section I : Domaine technique et organisationnel……………………………………………… 13
Partie 1- Domaine technique…………………………………………………………………….. 13
1- Les matières premières………………………………………………………………………... 13
1-1 Caractéristiques des matières premières…………………………………………………... 13
1-1-1 Choix des matières premières………………………………………………………. 13
1-1-2 Répartition des ingrédients…………………………………………………………. 13
1-2 Processus de transformation des matières premières…………………………………….... 14
2- Matériels et infrastructures utilisés............................................................................................ 14
2-1 Matériels ............................................................................................................................. 15
2-1-1 Equipements de fabrications.................................................................................... 15
2-1-2 Equipements bureautiques....................................................................................... 15
2-1-3 Matériels roulants.................................................................................................... 16
2-2 Les infrastructures............................................................................................................... 16
Partie 2 – Domaine organisationnel............................................................................................... 16
1- Structure du personnel............................................................................................................. 16
1-1 Effectif et répartition................................................................................................. 16
1-2 Charges dues au personnel ...................................................................................... 16
2- Organisation du travail .......................................................................................................... 17
Section 2 : Domaine financier et marketing .............................................................................. 18
Partie 1 : Domaine financier ..................................................................................................... 18
1- Les charges ......................................................................................................................... 18
2- Les recettes ........................................................................................................................ .19
2-1 Volume de production .................................................................................................. 19
2-2 Calcul des recettes......................................................................................................... 19
IX

Partie 2 : Domaine marketing........................................................................................................ 20


1- Analyse du marché ................................................................................................................... 20
1-1 Importation et exportation des biscuits ............................................................................. 20
1-2 Le marché local ................................................................................................................. 21
2- Politique de vente ..................................................................................................................... 21
2-1 Stratégies de prix et de concurrence ..................................................................................21
2-2 Stratégie de distribution ................................................................................................... 22
2-3 Stratégie de production ..................................................................................................... 22
2-4 La publicité ....................................................................................................................... 22
Conclusion sur le deuxième chapitre ..............................................................................................23
CHAP III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section 1 : Discussions.....................................................................................................................25
1- Concernant le domaine technique et organisationnel................................................................ 25
1-1 Domaine technique ............................................................................................................ 25
1-2 Domaine organisationnel ................................................................................................. 26
2- Concernant le domaine financier et marketing ....................................................................... 26
2-1 Domaine financier .......................................................................................................... 26
2-2 Domaine marketing ....................................................................................................... 27
2-2-1 Les atouts ............................................................................................................... 27
2-2-2 Les faiblesses ........................................................................................................ 27
Section 2 : Les recommandations.................................................................................................. 28
1- Solutions relatives aux problèmes techniques et organisationnels ........................................ 28
2- Solutions relatives aux problèmes financiers et marketing ................................................... 29
2-1 Situation financière saine ........................................................................................... 29
2-2 Ouverture du marché : Internationalisation ................................................................ 29
3- L’Etat et le citoyen, acteur de développement des entreprises ............................................. 30
Conclusion sur le troisième chapitre ............................................................................................... 30
CONCLUSION GENERALE....................................................................................................... 31
X

BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES
TABLE DES MATIERES

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