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Caractéristiques du projet
Présentation de la Guyane.
Objectifs du voyage
Descriptifs du voyage
Budget et Financement
Planning du séjour
1 ère partie : Présentation du projet
1 – Caractéristiques du projet
Les dates : Celles-ci sont encore incertaines mais la période qui semble la plus favorable
serait le premier trimestre 2016.
Thème du voyage : Le voyage aura pour thème les aspects scientifiques (biodiversité et
spatial) et historiques de la Guyane. En effet la richesse de la biodiversité de la foret
Amazonienne et le centre spatial permettront de proposer aux participants, un champ
d'exploration scientifique en relation avec les enseignements de Physique et de SVT,
Concernant le volet historique, les sujets d'étude pourront porter plusieurs thématiques
comme la colonisation de la Guyane, la traite des noirs et l'histoire du bagne,
Ce voyage permettrait aux participants de vivre une expérience unique sur la seule terre
Française en Amérique du sud et d’en ressortir mûris, grandis, enrichis de nouvelles
connaissances et de culture.
Pour certains élèves, ce voyage contribuera sans doute à leurs parcours d'orientation vers
les études supérieures grâce à la découverte de certaines voies professionnelles présentes
en Guyane dans le domaine du Spatial ou de l'environnement,
2 - Le Budget
Le budget sera d’environ 2000 € par participant. Il sera fait pas appel à toutes les formes
d'aides possibles au niveau des institutions publiques locales ou régionales, auprès des
institutions européennes et auprès d'organismes privés (fondations, banques, associations,
comités d'entreprises,
L’objectif sera de couvrir le coût du voyage à hauteur de 40 à 50 % par les aides sollicitées et
de 25 à 30 % par des actions collectives organisées par les participants. Le solde restant à la
charge des familles.
L’une des aides que l’on peut obtenir provient des différents fonds européens tel que le
FEDER Centre, le FEDER plurirégional Loire, le FSE et le FEADER. Pour la région les aides
Cap’Asso qui peuvent varier entre 6000 et 60000€ d’aides apportés selon la durée du projet.
Ces aides sont destinées à des associations d’où l’intérêt pour nous d’avoir créé une junior
association. L’aide la plus importante viendrait de la région avec « Etapes internationale » qui
aident les jeunes lycéens à partir en voyage scolaire à l’internationale.
Budget prévisionnel
Dépenses Recettes
A l’origine, la Guyane était peuplée par des Amérindiens. Ils sont installés depuis, semble-t-il,
10.000 ans et la population a compté, de façon continue, 30.000 amérindiens. C’est
notamment le chiffre admis lorsqu’au XVIIème siècle, la Guyane est colonisée. Elle connaît
l’esclavage et voit sa population classée en trois catégories bien inégales en droit : les blancs,
les affranchis et les esclaves. Les anciens esclaves, les « nègres marrons », qui ont réussi à
s'enfuir, voient leur nombre s'accroître; ils viennent du Surinam et s'installent sur les rives du
Maroni. Ceux-ci sont à l’origine d’une des composantes de la population guyanaise, les
Bushinengué.
Au XVIII siècle, la France tente une première opération de peuplement, l’expédition de
Kourou, avec pour ambition de tripler la population. Mais les épidémies déciment des
populations venues pour faire leur métier, l’agriculture. L’échec qui en résulte conduit à
concentrer les habitants sur Cayenne.
L’abolition de l’esclavage, en 1848, conduit à la fermeture des plantations. L’économie
s’effondre. Et sous Napoléon III surgit l’idée d’organiser le peuplement à partir de convois
successifs de bagnards. Le bagne, accueillera au total 70.000 condamnés ; il cessera son
activité avant la Guerre et fermera définitivement en 1947.
L’or est découvert dans les vallées fluviales de l’intérieur à partir de 1855. L’activité aurifère
attire les affranchis de l’esclavage et remobilise les anciens planteurs ruinés. L’orpaillage se
développe et vers 1880, la Guyane compte entre 6.000 et 10.000 orpailleurs. Le maximum de
l’activité est atteint vers 1900 avec 25.000 orpailleurs. Le chiffre décroît ensuite mais ne
tombera guère en dessous de 10.000.
La réalisation du Centre Spatial de Guyane, le CSG, décidée en 1964, a ouvert de nouvelles
perspectives à l’économie guyanaise. Il a conduit à la création d’une ville nouvelle, Kourou.
L’équipement satisfaisant de cette ville souligne, par contraste, le dénuement de l’intérieur. La
Guyane se présente aujourd’hui comme une société pluriethnique et multiculturelle, composée
de personnes d’origine diverse : créole, amérindien, antillaise, bushinengué, métropolitaine,
hmong, chinoise ainsi que d’immigrés haïtiens, surinamiens, guyaniens ou brésiliens. Cette
société semble en train de devenir le territoire d’un peuplement plus important et plus
diversifié, susceptible de générer les conditions d’un véritable développement.
Le Parc Amazonien de Guyane peut jouer un rôle d’importance : il a la responsabilité d'une
zone « Cœur de Parc » qui couvre 20.000 km2, (Soit deux millions d’ha, le quart de la
Guyane !) et une Zone de Libre adhésion qui couvre 14.000 km2
L’ensemble du territoire s’étale sur six communes. Elle s’articule autour de trois objectifs,
essentiels :
• protéger et connaître la nature.
• connaître et valoriser la richesse culturelle
• favoriser un développement endogène respectueux des milieux et des populations.
La Guyane s’étend entre 2 et 6° de latitude nord et entre 52 et 54° de longitude ouest, dans la
zone équatoriale de l’hémisphère nord. La Guyane appartient à un ensemble géologique vaste,
dénommé « Plateau des Guyanes » ou « Bouclier guyanais » qui correspond à une formation
géologique formée au précambrien, d’âge compris entre 2,5 et 1,9 milliard d’années. Elle
représente un des plus anciens massifs de la planète, composé de plateaux d’altitude. D’un
point de vue scientifique, le plateau des Guyanes correspond à la « province nord est » du
vaste ensemble que constitue l’Amazonie, recouvert par la plus grande forêt vierge tropicale
humide au monde.
1-3 Le climat
La Guyane est exposée aux anticyclones des Açores et de Sainte Hélène. Elle est
alternativement, selon les périodes de l’année, sous l’influence des alizés du nord-est et des
alizés du sud-est. Ainsi située dans la zone intertropicale de convergence des alizés avec une
dominante de basses pressions relatives, la Guyane connaît un climat de type tropical mais à
la pluviométrie plus marquée.
2 -2 La forêt monumentale
La forêt couvre plus de 90% du territoire guyanais. Elle compose toute une gamme de
paysages fermés où les ambiances varient au gré des groupements végétaux et des
configurations géomorphologiques. Elle en constitue l'horizon ou l'élément principal. A ce
titre, la forêt est indissociable de la Guyane. Ses dimensions et son impénétrabilité l'ont nimbé
de mystère et ont contribué à forger toute une imagerie symbolique de fascination d'un «
Eden équatorial » ou de crainte de « l'enfer vert ».
Cette luxuriance est interprétée ou vécue pleinement par chaque culture et révélée au travers
de nombreux contes, récits ou légendes.
La biodiversité de cette forêt équatoriale humide, qui n'a pas encore livré tous ses secrets, fait
de cet ensemble amazonien un trésor écologique toujours étudié.
La forêt continue de fasciner et porte des enjeux bioclimatiques et de préservation d'un
patrimoine naturel et culturel qui dépassent le cadre même du territoire.
2 – 3 La flore
La Guyane comporte une grande diversité d’écosystèmes, il en résulte une immense richesse
floristique.
On compte plus de 7 000 espèces végétales (champignons exclus) dont 5 600 espèces de
plantes supérieures (fougères et plantes à fleurs), 1 581 espèces d’arbres, 300 espèces
d’orchidées, 700 espèces déterminées comme patrimoniales 25 et 180 espèces considérées
comme endémiques.
Selon le Plan d’actions locales pour la Stratégie Nationale de la Biodiversité « le nombre
d’espèces d’arbres dans un hectare de forêt amazonienne est supérieure au nombre total
d’espèces d’arbres recensées dans l’Europe continentale ». 83 espèces végétales sont
protégées par l’arrêté ministériel du 9 avril 2001 : il est interdit de les cueillir, les transporter,
les détenir, les commercialiser.
2 – 4 La faune
Au sein des différents biotopes se déploie une faune riche et variée. Certaines espèces phares
au niveau mondial confèrent une responsabilité internationale à la Guyane en matière de
protection. C’est par exemple le cas des tortues marines (particulièrement la tortue luth) et du
caïman noir. D’autres espèces sont remarquables, comme les ibis rouges, les lamantins, les
loutres, les dendrobates, les morphos...
Les oiseaux
716 espèces sont actuellement connues en Guyane (présence certifiée uniquement).
Les oiseaux migrateurs sont essentiellement des oiseaux marins et des limicoles. Cependant
on trouve aussi des canards, des rapaces et des passereaux, qui effectuent également de longs
trajets migratoires de plusieurs milliers de km.
Les reptiles
Les reptiles de Guyane comprennent 159 espèces indigènes, parmi lesquelles le Caïman Noir
dont les populations sont très décimées hors de la Guyane, un lézard strictement lié aux
sommets rocheux de certains inselbergs, ou les tortues marines.
38 espèces sont inscrites sur la liste des espèces patrimoniales de Guyane.
Les amphibiens
La richesse spécifique des amphibiens de Guyane, avec 110 espèces au total dont près de 70
espèces dans les seuls biotopes de forêts apparaît plus forte qu'en Afrique et que dans la
région de Manaus au Brésil. La forte biodiversité des amphibiens de Guyane est due à
l'endémisme guyanais
Mission
La volonté européenne de disposer d'un accès indépendant à l'espace repose sur trois acteurs
clé : l'ESA, l'agence spatiale européenne, le CNES, l'agence spatiale française et Arianespace.
L’ESA, l’Agence spatiale européenne, met en œuvre le programme spatial européen. L’ESA
est responsable du développement des systèmes de lancement Ariane, Vega et Soyouz au
CSG. Elle contribue au financement du Centre Spatial Guyanais, en particulier prenant en
charge les deux tiers des coûts du Maintien en Conditions Opérationnelles de l’ensemble de
soutien au lancement, la France prenant en charge l’autre tiers.
Le CNES, l’Agence spatiale française, est un acteur majeur de l’Europe spatiale. Il est le
concepteur de toute la famille Ariane. Pour ce programme, ainsi que pour Vega et Soyouz au
CSG, il assiste l’ESA. Le CNES représente la France, Etat de lancement et conçoit les
infrastructures de la base. Il assume la coordination générale des opérations et des moyens
nécessaires aux lancements : poursuite radar, réception et traitement des informations
transmises par les lanceurs.
Le CNES est responsable de la sauvegarde au sol et en vol, ainsi que de la protection des
personnes, des biens et de l’environnement et de la santé publique.
Arianespace, première société mondiale de services et solutions de lancement, a pour clients
les opérateurs du monde entier. Elle propose des solutions adaptées à chacun, avec Ariane-5,
Vega et Soyouz au CSG. En Guyane, au sein des installations les plus modernes au monde,
Arianespace assure l’intégration des satellites sur le lanceur et des opérateurs de lancement.
Le Centre spatial Guyanais emploie aujourd’hui près de 1685 salariés qui assurent
l’exploitation et le maintien en conditions opérationnelles de la base spatiale, auxquelles il
faut ajouter les salariés qui peuvent être employés provisoirement sur les chantiers de
développement et de renouvellement des installations (jusqu’à 600 salariés supplémentaires
en 2008 sur les chantiers des ensembles de lancement Soyouz et Vega) ainsi que de l’ordre
de 100 à 200 en mission de courte durée pour chaque campagne de lancement).
Selon l’INSEE, il faut multiplier le nombre d’emplois directs par un facteur 5 pour estimer le
nombre d’emplois induits dans l’économie guyanaise. Au total, tous effets directs et indirects
considérés, on peut estimer à environ 9000 le nombre d’emplois générés par l’activité spatiale
en Guyane, soit 15% de la population guyanaise active occupée.
En dehors des emplois directs et induits contribuant à sa mission principale liée aux activités
spatiales et à la coordination des opérations du Centre spatial guyanais, le CNES soutient et
accompagne en accord avec ses tutelles les actions de développement économique de la
Guyane. Cela se traduit également par de la création d'emplois générés par les aides de la
Mission Guyane du CNES aux porteurs de projets (+1500 emplois créés durant le Contrat de
Plan Etat Région 2007 à 2013). Cette structure qui est rattachée directement au CNES/CSG
est chargée de proposer et d'accompagner des projets et actions devant contribuer au
développement économique de la Guyane à partir des axes stratégiques et politiques retenus
par l'Etat et la région Guyane dans le cadre contrat de Plan ainsi que par les collectivités
locales (communes, communauté de communes).