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√ π
Po
2
st
=
u
la
2
dx
td
−x
e
e
Ei
+∞
nst
ei
Z
0
n
−−−→
−−−→
e c A 0 A1 , ·
· · A0 An
,
) = A0 + v
· · · , Ap
Af f ( A 0 , A 1 ,
.P 2
. H .N
V
Viser le Haut Niveau en Prépa2
Rédigé par le Cadre de Concertation des Classes Préparatoires
de l’IMSP (3CPI).
,σ )
N (µ
de X
tA
= X
σ∈ (σ
S
n )a
σ(
1)
1 ···
aσ
(n
)n
Deuxième édition
.P 2
. H .N
V
Institut de Mathématiques et de Sciences Physiques Classes Préparatoires aux Grandes Écoles
.P 2
. H .N
V
Deuxième édition
.P 2
. H .N
V
Préface
Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de la deuxième année des Classes Préparatoires aux Grandes
Écoles (CPGE) de l’IMSP, à tout étudiant en Mathématiques, Physiques, Informatique du premier
cycle universitaire, désireux d’améliorer ses compétences en algèbre multilinéaire, fonctions de plu-
sieurs variables, mécanique des fluides, relativité restreinte, structures de données avancées, élec-
tromagnétisme, optique physique, suites et séries de fonctions, séries entières, séries de Fourier,
géométrie affine, intégrales généralisées, variables aléatoires réelles, programmation en langage C...
C’est une compilation des travaux dirigés et devoirs des diverses Unités d’Enseignements (UE) citées
ci-dessus.
Les exercices couvrent une grande variété et sont pour la plupart résolus pour vous permettre
P
de prendre contact avec des techniques et des problèmes classiques.
. 2
Chercher un exercice par soi-même est un entrainement irremplaçable. Il faudrait donc retarder le
.N
plus possible la lecture du corrigé.
Si vous souhaitez signaler une erreur ou une imprécision, ou si vous souhaitez simplement faire
une suggestion pour l’amélioration de ce document, contacter nous à l’adresse : 3cpi.imsp@gmail.com
ou joindre 67193458.
V . H Le 3CPI
.P 2
. H .N
V
iv
Remerciements
Nos sincères remerciements à tous nos enseignants pour la qualité irréprochable des cours
dispensés et leur disponibilité à répondre à nos préoccupations.
Nous remercions chaleureusement Hans Ataclé, Florent Koudohodé et Helmut Sessou pour avoir
initié ce projet, Gédéon Hounkpatin, Barthelemy Tossou, Jochoua Hodonou pour le précieux
temps accordé à la réalisation de cet ouvrage en LATEX.
.P 2
.N
Nous remercions également le Prof Carlos Ogouyandjou et le Dr Djidémè Franck Houénou pour les
fructueux échanges de toutes sortes, entre autres autour de la finalisation de ce document.
V . H
Un n-ième merci à nos relecteurs Jean Florentin Aboe, Kabirou Chitou et Christelle Agonkoui.
.P 2
. H .N
V
vi
Dédicaces
.P 2
. H .N
V
.P 2
. H .N
V
viii
Sommaire
Préface ii
Remerciements iii
Dédicaces v
Sommaire x
1 UE : ALGÈBRE MULTILINÉAIRE 1
1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . 12
1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE LINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
.P 2
2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES .
2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
.
.
.
.
31
55
.N
2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES . . . . . . . . . 87
2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES . . . . . . . . . 92
V . H
3 UE : MÉCANIQUE DES FLUIDES ET RELATIVITÉ RESTREINTE
3.1 MÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3.1.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS MÉCANIQUE DES FLUIDES . . .
3.1.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
99
99
99
107
3.1.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE MÉCANIQUE DES FLUIDES . . . . . . . . . . . . . 122
3.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 125
3.2 RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131
3.2.1 ÉNONCÉ DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . 131
3.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . 140
3.2.3 ENONCÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 164
3.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE RELATIVITÉ RESTREINTE . . . . . . . . . . . . . . 167
ix
6 UE : SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER 233
6.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233
6.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES
ENTIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
6.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES ENTIÈRES,
SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253
6.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE SUITES ET SÉRIES DE FONCTIONS, SÉRIES EN-
TIÈRES, SÉRIES DE FOURIER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258
.P 2
9.1.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE THERMODYNAMIQUE . . . . . .
9.2 OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
. 411
. 417
.N
9.2.1 ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . . 417
9.2.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . . . . . 420
10 UE : GÉOMÉTRIE AFFINE
V . H
9.2.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . .
9.2.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS D’OPTIQUE PHYSIQUE . . . . . . . .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
. 428
. 433
439
. 439
10.2 SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . 462
10.3 ÉNONCÉS DES DEVOIRS DE GÉOMÉTRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 465
10.4 CORRIGÉS DES DEVOIRS DE GEOMETRIE AFFINE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 471
x
UE : ALGÈBRE MULTILINÉAIRE
Exercice 1
u1 = (1, −1, 1)
Soit C = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique. On considère les vecteurs u2 = (1, 0, 1) de R3 .
u3 = (0, 2, −1)
Prouver que B = (u1 , u2 , u3 ) est une base de R3 puis déterminer sa base duale.
Exercice 2
.P 2
Soit C = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique de R3 . Soit f1 *, f2 *,f3 * trois éléments définis par :
.N
∀ x = (x1 , x2 , x2 ) appartenant à R3 ,
H
f1 *(x) = x1 + x2 + x3
*,
1. Prouver que (f1 f2 et f3 *
V
*)
. *
f2 *(x) = x2 + x3
f3 (x) = x1 + x2
Exercice 3
Soit f : E−→E l’application linéaire définie sur E dont dans la base B0 l’expression est :
0
x = 2x + y − z
f (x, y, z) = y0 = −x + z
0
z = x+y
1
1.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS D’ALGÈBRE MULTILINÉAIRE
Exercice 4
Déterminer la forme linéaire f définies sur R3 par f (1, 1, 1) = 0, f (2, 0, 1) = 1 et f (1, 2, 3) = 4.
Donner une base du noyau de f .
Exercice 5
Exercice 6
Soit E = Rn [X] muni de sa base canonique Bn = (1, X, ..., X n ). Pour tout i ∈ {0,...,n}, on définit la
forme linéaire fn sur E par :
(
j 1 si i = j
∀j ∈ {0, ..., n}, fn (X ) =
0 sinon
P
P (1). Déterminer les coordonnées de chacune de ces deux formes dans la base (f0 ,...,fn ).
. 2
3. On suppose pour toute la suite de l’exercice que E = R3 [X]. Soit u l’endomorphisme de E
.N
0
définit par u(P ) = P + (1 − X)P .
(a) Donner la matrice de u dans la base canonique B3 de E.
(b) Déterminer la matrice de tu dans (B3 )∗ puis le noyau de tu.
. H
(c) Déterminer l’orthogonal (au sens de la dualité) du sous-espace vectoriel F de E engendré
par u(X 2 ).
V Exercice 7
Dans l’espace E = R4 muni de sa base canonique de C on considère les vecteurs u = (1, 1, 1, 0), v =
(1, 0, 1, 0), w = (1, 1, 0, 0) et les formes linéaire ϕ et φ définies par ϕ(x, y, z, t) = 2x + y + z et
φ(x, y, z, t) = −x + 2z. Déterminer l’orthogonal de V ect(u, v, w) puis celui de V ect(ϕ,φ).
Exercice 8
Trois moutons sont dans un pré, et bien évidemment, ils jouent à saute-mouton. Le premier
mouton saute par dessus le deuxième, et se retrouve donc dans la position symétrique de la
position qu’il occupait par rapport au deuxième mouton. Puis le deuxième mouton saute
au-dessus du troisième. Enfin, le troisième saute au-dessus du premier (qui, rappelons-le, a déjà
bougé). Et le jeu recommence indéfiniment... En assimilant le pré à un plan et les moutons à des
points du plan, trouver les configurations de départ qui entraîne une partie de saute-mouton
pouvant se dérouler entièrement dans un champ, c’est-à-dire tel que la suite des positions
successives des trois moutons reste bornée dans le plan.
Exercice 9
Soit G un groupe et soient a et b deux éléments de G d’ordres m et n premiers entre eux. On
suppose que de plus que a et b commutent , c’est-à-dire que ab = ba. Montrer que le produit ab est
d’ordre fini égale à mn.
Exercice 10
Décomposer
a=
en produits
1 2 3 4 5 6 7
, b=
1 2 3 4 5 6 7 8
.P
de cyclesdisjoints les permutations
2 suivantes
et c =
:
1 2 3 4 5 6 7 8 9
.N
5 6 4 7 3 2 1 1 4 3 2 7 8 6 5 3 7 8 9 4 5 2 1 6
201
Déterminer les ordres de ces permutations. Calculer a , b 198 et c1000
On considère
V . H
les trois permutations
Exercice 11
suivantes,
élément de G9 .
1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 2 3 4 5 6 7 8 9
a= , b= et
3 4 1 5 2 7 8 6 9 9 5 4 2 6 1 8 7 3
1 2 3 4 5 6 7 8 9
c=
9 5 4 2 6 1 8 7 3
Déterminer les signatures de a, b et c. Décomposons la permutation σ = ab2 c en produit de cycles
disjoints et calculer σ 25 .
Exercice 12
Soit s une permutation de G10 d’ordre 14.
1. Donner l’exemple d’une telle permutation.
2. Prouver que s est nécessairement impaire.
3. Déterminer le nombre d’élément d’ordre 14 de G10 .
Exercice 13
Déterminer le nombre d’élément d’ordre 8 du groupe G42 .Combien y a-t-il d’éléments d’ordre 20
dans le groupe G15 ?
Exercice 14
Soit σ un permutation de Gn . On dit qu’un élément x de {1,...,n} est un point fixe pour σ si σ(x) = x.
Exercice 15
1. Déterminer le nombre de permutations qui fixent l’entier 3
2. Déterminer le nombre de permutations qui au moins un point fixe.
3. Pour tout k ≤ n, déterminer le nombre de permutations de Gn qui ont au moins k points fixes.
4. Pour tout k ≤ n, déterminer le nombre de permutations de Gn qui ont exactement k points
fixes.
Exercice 16
On rappelle que le centre d’un groupe G est l’ensemble des éléments de G qui commutent avec
tous les autres.
1. Déterminer les centres de G2 et G3 .
2. Soit s un élément de Gn distinct de l’identité. Construire pour n ≥ 3 une transposition qui ne
commute pas avec s. En déduire le centre de Gn pour n ≥ 3.
1 2 ... n − 1 n
3. Soit p la permutation circulaire p = et s une permutation quelconque
2 3 ... n 1
−1)
de Gn . Calculer sps (on cherchera l’image de s(i) pour i = 1, 2, ..., n).Quelles sont les
permutations qui commutent avec p ?
.P 2
.N
4. Plus généralement ,déterminer quelles sont les permutations qui commutent avec un cycle de
longueur p et de support {a1 ..., ap }.Combien y en a–t–il ?
V . H Exercice 17
Exercice 18
Soit n ≥ 4. Montrer que le groupe Un des permutations paires de Gn est engendré par les n-2 cycles
(1,2,3),...,(1,2,n) (on pourra étudier les produits (1,2)(i,j) et (i,j)(1,2)).
Exercice 19
Montrer que Un est engendré par les carrés des éléments de Gn .
Exercice 20 : simplicité de U5
On rappelle qu’un groupe G est dit simple si les seuls sous–groupes distingués de G sont {1} et
G.Le résulats de la question 8) ci dessous (dé à Évariste Galois) est historiquement très
important.Il permet en fait de montrer qu’il est impossible de résoudre « par radicaux »l’équation
polynomiale générale de degré n lorsque n est superieur ou égale à 5.
Exercice 21 : automorphismes de Gn
On dit que qu’un automorphisme ϕ : Gn → Gn ) est interieur s’il existe un élément g de Gn telque
pour tout s élément de Gn on ait :
ϕ(s) = gsg −1
1. Si s est élément du groupe Gn ,on note c(s) son centralisateur, c’est–à–dire l’ensemble des
éléments de Gn qui commutent avec s. Montrer que c(s) est un sous–groupe de Gn .
.P 2
2. Si s est élément du groupe Gn et ϕ u automorphisme de Gn ,alors c(ϕ(s)) = ϕ(c(s)).
3. Quels sont les éléments de G10 qui commutent avec la permutation (1, 2, 3) ◦ (4, 5, 6, 7) ? Quel
.N
est le nombre de ces éléments.
4. Plus généralement , soit σ un élément de Gn . On suppose que n = k1 + 2k2 + ... + nkn ou les ki
. H
sont des entiers de {0...n} et que σ est produit de k1 cycles d’ordre 1, k2 cycles d’ordre 2,..., kn
V
cycles d’ordre n, tous ces étant disjoints. Monter que le cardinal de c(σ) est
|c(σ)| =
n
Y
ki in
i=0
Exercice 22
Exercice 23
q(x, y, z) = x2 + y 2 + z 2 − xy − xz − yz.
Exercice 24
Exercice 25
.P 2
.N
2. Soit F un sous–espace vectoriel supplémentaire de Kerq. Montrer que la forme quadratique
q :F → R définie pour q(u) = q(u) pour tout u ∈ F est définie.
V . H Exercice 26
Exercice 27
Exercice 28
1. Montrer que la forme bilinéaire associée à la forme quadratique q est un produit scalaire.
2. On munit R3 de ce produit scalaire. Soit p la projection orthogonale de R3 le plan d’équation
x + y − z = 0. Quelle est la matrice de p dans la base canonique ?
Exercice 29
Notons E le R–espace vectoriel des polynômes à coefficient réel, nul ou de degré inférieur ou égal à
2. Soit q : E → R la forme quadratique définie par
q(P ) = b2 − 4ac
.P
Exercice 30
2
.N
Soit E un R–espace vectoriel de dimension n ≥ 2. Soit q : E → R une forme quadratique non
dégénérée et β la forme bilinéaire symétrique associée à q. On suppose qu’il existe un vecteur non
nul u ∈ E tel que q(u) = 0.
V . H
Supposons n = 2. Quelle est la signature de q ?
1. Montrer qu’il existe un vecteur v ∈ E tel que β(u, v) = 1.
Soit v ∈ E tel que (u, v) = 1. Montrer que u et v sont linéairement indépendante, puis que
E = P ⊕ P ⊥ , où P est le plan engendré par u et v.
2. Montrer que tout nombre réel k, il existe x ∈ E tel que g(x) = k
Exercice 31
Posons
5 4 3 9 0 −6
A= 4 5 3 et B= 0 1 0
3 3 2 −6 0 4
Exercice 32
Diagonaliser les matrices suivantes :
0 2 −1 0 3 2
A= 3 −2 0 B = −2 5 2
−2 2 1 2 −3 0
On donnera ainsi la matrice de passage de la base canonique à la base des vecteurs propres.
Exercice 33
Expliquer sans calcul pourquoi la matrice suivante n’est pas diagonalisable :
π 1 2
A = 0 π 3
0 0 π
Exercice 34
Soit m un nombre réel et f l’endomorphisme de R3 dont la matrice dans la base canonique est :
1 0 1
A = −1 2 1
2−m m−2 m
1. Quelles sont les valeurs propres de f .
.P 2
.N
2. Pour quelles valeurs de m l’endomorphisme f est–il diagonalisable ?
3. On suppose m = 2. Calculer Ak pour tout k ∈ N.
3
V . H Exercice 35
Soit f l’endomorphisme de R dont la matrice dans la base canonique est donnée par :
1 0 1
A = −1 2 1
1 −1 1
1. Montrer que f est diagonalisable.
2. Montrer que l’espace propre associé à la valeur propre 1 est de dimension 1.Montrer que
u = (1, 1, 0) est un vecteur propre non–nul de cet espace propre.
3. Montrer que v = (0, 0, 1) est telle que (f − idR3 ) = u
4. Chercher un vecteur propre w associé à la valeur propre 2. Montrer que (u, v, w) est une base
de R3 . Calculer la matrice T de f dans la base (u, v, w).
5. Calculer f k (v) pour tout k ∈ N. En déduire T k .
6. Calculer Ak pour tout k ∈ N.
Exercice 36
−5 3
Soit A = .
6 −2
Montrer que A est diagonalisable et calculer ses valeurs propres.
En déduire qu’il existe une matrice B telle que B 3 = A.
Exercice 37
−4 −6 0
Soit A = 3 5 0
3 6 5
1. Diagonaliser A.
2. Calculer An en fonction de n.
3. On considère les suites (un ), (vn ) et (wn ) définies par leur premier terme uo , vo et wo et les
relations suivantes :
un+1 = −4un − 6vn
vn+1 = 3un + 5vn
wn+1 = 3un + 6vn + 5wn
un
Pour n ≥ 0. On pose Xn = vn . Exprimer Xn+1 en fonction de A et Xn . En déduire un , vn
wn
et wn en fonction de n.
Exercice 38
Exercice 39
.P 2
.N
0 a
1. Soit A = dans M2 (R). Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit
b 0
diagonalisable.
. H
2. Soit p ≥ 1 et α1 , ..., αn des réels. Soit A = (aij ) ∈ M2p (R) tel que ai,2p+1−i = αi si 1 ≤ i ≤ 2p et
V
ai,j = 0 sinon. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que soit diagonalisable sur
R.
Exercice 40
Soit, pour tout n ∈ N, la matrice Mn de Mn (R) dont les coefficients diagonaux sont égaux à 1, 2, .., n
et les autres coefficients sont égaux à 1. Soit Pn le polynôme caractéristique de Mn .
1. Démontrer que Pn+1 (X) = (X − n)Pn (X) + (−1)n X(X − 1)...(X − (n − 1))
2. Démontrer que, pour tout n ≥ 1 et tout k ∈ {0, ..., n − 1}, (−1)k Pn (k) > 0.
3. En déduire que Mn est diagonalisable et que chaque intervalle ]0, 1[, ]1, 2[, ..., ]n − 1, +∞[
contient exactement une valeur propre de Mn .
Exercice 41
O A
Soit A ∈ Mn une matrice diagonalisable et B = ∈ M2n (C). Donner les valeurs propres de B
In O
et la dimension des sous–espaces propres correspondantes.Á quelle condition B est–elle
diagonalisable ?
Exercice 42
A A
Déterminer les matrices A ∈ Mn (R) telle que B = soit diagonalisable.
O A
Exercice 43
Exercice 44
1
Soit L l’endomorphisme de Rn [X] définie par L(P ) = X n P ( X ). Démontrer que L est un
endomorphisme diagonalisable de Rn [X].
Exercice 45
Soit E un C–espace vectoriel de dimension finie, et soit f, g ∈ L(E). On souhaite étudier si le faite
que f ◦ g est diagonalisable entraîne que g ◦ f est diagonalisable. On fixe B une base de E et on
désigne par A (resp. B) la matrice de f (resp. g) dans cette base.
1. Dans cette question, on suppose f et g inversibles.
.P 2
(a) En utilisant det(BAB − λB), démontrer que AB et BA ont le même polynôme
caractéristique.
. H .N
(b) Soit λ une valeur propre de f ◦ g, et soit Eλ (resp. Fλ ) l’espace propre de f ◦ g (resp. de
g ◦ f ) associé à λ. Démontrer les inclusions suivantes
g(Eλ ) ⊂ Fλ et f (Eλ ) ⊂ Eλ )
.
V
(c) Que peut–on en déduire sur les dimensions des espaces Eλ et Fλ ?
(d) Montrer que si f ◦ g est diagonalisable, alors g ◦ f est diagonalisable.
2. Dans cette question, on suppose maintenant f et g quelconques.
(a) Montrer que si f ◦ g a une valeur propre nulle, il en est de même de g ◦ f .
(b) Soit α ∈ C tel que AB − αI est inversible.On note C son inverse. Vérifier que
Exercice 46
Soit f un endomorphisme d’un R–espace vectoriel E de dimension finie. Montrer qu’il existe
toujours une droite et un plan de E stable par f .
Exercice 47
Soient f et g deux endomorphismes d’un C –espace vectoriel de dimension finie. On suppose que g
est diagonalisable et inversible, et qu’il existe un entier k tel que f k = g. Prouver que f est
diagonalisable.
Exercice 48
Exercice 49
Soit E un espace vectoriel de dimension finie sur K = R ou C et soit u ∈ L(E). Démontrer que u est
diagonalisable si et seulement si tout sous–espace de E possède un supplémentaire stable par u.
Exercice 50
.P 2
H .N
Exercice 51
.
V
1. Donner un exemple de tel endomorphisme sur R2 .
2. Montrer que f n’a pas de valeurs propres réelles. En déduire que la dimension de E est paire.
3. Montrer que pour tout x de E, vect(x, f (x) est stable par f .
4. En déduire que si dimE = 2n, il existe des vecteurs (e1 , e2 , . . . , en ) telle que
(e1 , f (e1 ), . . . , en , f (en )) forme une base de E. Quelle la matrice de f dans cette base ?
Exercice 52
Soient n , p ≥ 1 et A ∈ Mn (C) tel que Ap = 1. Soit ω une racine p–ième de l’unité telle que ω −1 n’est
Pp−1
pas une valeur propre de A.Montrer que k=0 ω k Ak = 0.
Exercice 53
Exercice 54
Exercice 55
Soit n ≥ 1 et A ∈ Mn (R).
1. On suppose que A2 + A + In = 0. Montrer que n est pair.
2. On suppose que A3 + A2 A = 0. Montre que le rang de A est pair.
Exercice 56
Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que f possède un
polynôme annulateur P vérifiant P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Montrer qu’on a alors Imf = kerf = E
Exercice 57
Soient E un R–espace vectoriel et u ∈ L(E). Existe–il toujours un polynôme annulateur de u (autre
que le polynôme nul, évidement) ?
.P 2
.N
Exercice 58
Soit f un endomorphisme sur Cn , on note Mf et Cf son polynôme minimal et son polynôme
endomorphisme sur Rn .
V . H
caractéristique. Montrer que Mf et Cf ont les mêmes facteurs irréductibles. Généraliser au cas des
Solution 1
3 3
• Prouvons que B est une base de R . dim B = 3 = dim R donc il suffit de montrer que B est libre.
1 1 0
0 2 −1 2 3
detC (u1 , u2 , u3 ) = −1 0 2 = − 1 −1 = −1 6= 0 d’ou B est une base de R .
1 −1
1 1 −1
• Déterminons sa base duale.
première méthode : Il existe donc a, b et c élements de R tels que u∗1 = ae∗1 + be∗2 + ce∗3 or
∗
u1 (u1 ) = 1
u∗ (u2 ) = 0 (?)
1∗
u1 (u3 ) = 0
En remplaçant u∗1 dans la relation (?) par u∗1 = ae∗1 +be∗2 + ce∗3 on a donc u∗1 = 2e1 ∗ -e∗2 -2e∗3 . Ainsi en
faisant pareil pour u∗2 et u∗3 on a : u∗2 = -e∗1 +2e∗2 +2e∗3 et u∗3 = e∗1 - e∗3 .
deuxième méthode : Appliquons la formule du cours.
1 1 0
Soit B 0 et B deux bases. La matrice de passage de B0 à B est : P = −1 0 2 et
1 1 −1
−2 1 −1
Com(P ) = 1 −1 0 .
2 −2 1
Ainsi
2 −1 1
Q = t(P −1 ) = −1 1 0 ,
−2 2 −1
Q étant la matrice de passage de B0∗ = (~e1 ∗ , ~e2 ∗ ,~e3 ∗ ) à B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ).
Solution 2
1. Prouvons que (f1 *, f2 *,f3 *) est une base de (R3 )∗ .
Soit B0∗ = (~e1 ∗ , ~e2 ∗ ,~e3 ∗ ) la base duale de B0∗ .
f1∗ = e∗1 + e∗2 + e∗3
f1∗ (x) = e∗1 (x) + e∗2 (x) + e∗3 (x)
∀x ∈ R ⇒ f2∗ = e∗2 + e∗3
3
= (e∗1 + e∗2 + e∗3 )(x)
f3∗ = e∗1 + e∗2
∗ ∗ ∗ ∗ ∗
Ainsi detB0 (f1 , f2 , f3 ) = −1 6= 0 donc B = (f1 , f2∗ , f3∗ ) est une base de R3 .
2. Déterminons la base (f1 , f2 ,f3 ) de R3 dont (f1 *, f2 *,f3 *) est la base duale.
Soit Q la matrice de passage de B0∗ à B ∗
1 0 1
Q = 1 1 1
1 1 0
.P 2 1
0
1
1
. H .N
1. Démontrons que B est une base de E.
V Solution 3
Card B = 3 = dim R3 . Il suffira donc de montrer que B est une base de R3 . Soit P la matrice
donnée par :
2 −1 1
P = −1 0 1
−1 1 0
et
2 −1 1
0
−1
−1
1 1 0
DetB P = −1 0 1 = 2 + 1
−1 + 1
−1 = −2 et − 2 6= 0
−1 1 1 0 1
1 0
1
Q = t(P −1 ) = ∗ ComP.
detP
−1 −1 −1 1 1 1
1
Com P = 1 1 −1 et Q = 2
−1 −1 1
−1 −3 −1 1 3 1
Finalement on a :
∗ 1 ∗ ∗ ∗
u1 = 2 (e1 − e2 + e3 )
u∗2 = 12 (e∗1 − e∗2 + 3e∗3 )
∗
u3 = 12 (e∗1 + e∗2 + e∗3 )
5
− 12
2 2
.P 2
3
N∗ = −
2 −2 − 21
.N
3 5
2 2 1
. H
x
tf (x, y, y) = N ∗ y
z
V 5
x0 = 2x + 2 y + 2 z
1
Finalement tf (x, y, y) = y0 = − 32 x + 2y − 12 z
z0 = 32 x + 52 y + z
4. Déterminons le noyau de tf .
Ker(tf ) = {x ∈ E ∗ ,
tf = 0E ∗ }
4x + 5y + z
=0 3x + 5y + 5z
=0 z
=0
tf (x, y, y) = 0E ∗ ⇒ −3x − 4y − z = 0 ⇒ y + z =0 ⇒ y =0.
3x + 5y + 2z = 0 z =0 x =0
Finalement Ker(tf ) = (0, 0, 0) donc tf est bijective.
5. Déterminons G⊥ et G ⊥ pour le crochet de dualité.
G = {u = c = 0}
= {u = (x, y, z), x = −y − 2z}
= {u = (−y − 2z, y, z)}
= {y(−1, 1, 0) + z(−2, 0, 1)}
G = V ect(u, v) avec u = (−1, 1, 0) et v = (−2, 0, 1)
. Ainsi
G⊥ = (V ect(u, v))⊥
= {ϕ ∈ (R3 )∗ , ∀a ∈ G, ϕ(a) = 0}
= {ϕ ∈ (R3 )∗ , ∀u, v ∈ G, ϕ(u) = ϕ(v) = 0}
( (
−α1 + α2 =0 α1 = α2
ϕ ∈ (R3 )∗ ⇒ ϕ = α1 e∗1 + α2 e∗2 + α3 e∗3 ϕ(u) = ϕ(v) = 0 ⇔ ⇔ d’où
−2α1 + α3 =0 α3 = 2α1
ϕ = α1 e∗1 + α1 e∗2 + 2α1 e∗3 = α1 (e∗1 + e∗2 + 2e∗3 ) donc G⊥ = V ect(e∗1 + e∗2 + 2e∗3 )
Solution 4
1. Déterminons la forme linéaire de f définie sur R3 telle que f (1, 1, 1) = 0, f (2, 0, 1) = 1 et f (1,
2, 3) = 4. f étant une forme linéaire sur R3 alors il existe α, β, et γ éléments de R tels que :
∀(x, y, z) ∈ R3 ,
f (1, 1, 1) = 0
.P 2
α+β+γ = 0
−α + β = −1
.N
f (x, y, z) = αx + βy + γz. f (2, 0, 1) = 1 ⇒ 2α + γ = 1 ⇒
f (1, 2, 3) = 4 α + 2β + 3γ = 4 −5α + 2β = 1
H
Finalement on a :α = 3, β = −2 et γ = −1. Ainsi f (x, y, z) = −x − 2y + 3z.
2. Donnons une base du noyau de f .
V .
Ker f = {(x, y, z) ∈ R3 , f (x, y, z) = 0R3 } f (x, y, y) = 0R3
Ainsi une base de Ker f est la famille (u, v) avec u = (−2, 1, 0) et v = (3, 0, 1) .
Solution 5
1. Prouvons que (f1 , f2 ) forme une base de (R2 *).
dim R2 * = 2 il suffit de montrer que la famille (f1 , f2 ) est libre.
Soit M
la matrice
de passage
de f de la base canonique de R2 à celle (R2 )*.
1 1 1 1
M= et Det M = = −2 6= 0 donc (f1 , f2 ) est libre et par conséquent une base
1 −1 1 −1
de (R2 )*.
2.
Exprimons les formes linéaires g et h.
f1 (x, y) = x + y
⇒ x = 12 [f1 (x, y), f2 (x, y)] d’ou g = 12 f1 + 12 f2
f2 (x, y) = x − y
h(x, y) = α(x + y) + β(x − y)
h(x, y) = (α + β)x + (α − β)y
Par identification
α+β = 2 α = −2
⇒
α − β = −6 β = 4
Solution 6
u : E −→ E
.P 2
E ∗ −→ E ∗
.N
1 0 0 0
H
1 0 0 0
.
Mtu = tMu =
0 2 −1 0
V
Soit tu = (x0, y0, z0, t0) ∈ E ∗ et (x, y, z, t) ∈ E.
0
0
x
y 0
0
=x
=x
3 −2
tu (X) = M X =
z0 = 2y − z
0
t = 3z − 2t
ker tu = {U ∈ E ∗ , tu(U ) = 0E ∗ }
U ∈ E ∗ ⇒ ∃ α0 , α1 , α2 et α3 élément de R tels que , u = α0 f0 + α1 f1 + α2 f2 + α3 f3
α0 = 0
α0 = 0
α0 = 0
tu(U ) = 0 ⇒ ⇒ α2 = 2α1 Finalement on a ker tu =≺ 0, 1, 2, 3 .
2α1 − α2 = 0 3
α3 = 2 α2 = 3α1
3α2 − 2α3 = 0
F ⊥ = (≺ 2X − X 2 )⊥
= (≺ (0, 2, −1, 0) )⊥
= {ϕ0 ∈ E ∗ , ∀a ∈ F, ≺ a, ϕ0 = 0}
a ∈ F ⇒ ∃ α ∈ R, a = α(0, 2, −1, 0)
ϕ0 ∈ E ∗ ⇒ ∃ (α0 , α1 , α2 , α3 ) ∈ R4 ,
ϕ0 (a) = α0 f0 + α1 f1 + α2 f2 + α3 f3
= α0 α1 f0 (2X − X 2 ) + α1 αf1 + α2 αf2 (2X − X 2 ) + α3 αf3 (2X − X 2 )
0
ϕ (a) = 2α1 α − α2 α
α0 = a
α1 = b
ϕ0 (a) = 0 ⇒ 2α1 α − α2 α = 0 ⇒ α2 = 2α1 ⇒ a, b, c éléments de R.
α2 = 2b
α3 = c
F ⊥ =≺ f0 , f1 + 2f2 , f3
Solution 7
1. Déterminons l’orthogonal de V ect(u, v, w) puis celui de V ect(ϕ, φ).
F ⊥ =≺ e1 * et G⊥ =≺ 2e1 − 5e5 + e3 , e4 .
La démonstration est laissée en exercice. En cas de problème servez-vous de la question 5.a
de l’exercice 3.
.P
Solution 8
2
.N
Le premier mouton saute par dessus le second (sa position d’arrivée est donc symétrique à sa
position de départ par rapport au second mouton).
H
Le second mouton saute alors par -dessus le troisième, le troisième et dernier mouton saute alors
.
par-dessus le premier. Ce processus élémentaire se répète alors indéfiniment. On a alors :
V Yn
Zn
Xn+1
=
=
=
milieu de [Xn , Xn+1 ]
milieu de [Yn , Yn+1 ]
milieu de [Zn , Zn+1 ]
Xn
= <e(Xn )
Notons : Yn = <e(Yn )
Zn = <e(Zn )
Donc on a :
Xn + Xn+1 = 2Yn Xn+1 = −Xn + 2Yn + 0Zn
Yn + Yn+1 = 2Zn ⇒ Yn+1 = 0Xn − Yn + 2Zn
Zn + Zn+1 = 2Xn Zn+1 = −2Xn + 4Yn − Zn
Xn+1 −1 2 0 Xn
⇒ Yn+1 = 0 −1 2 Yn
Zn+1 −2 4 −1 Zn
Xn+1 Xn
⇒ Yn+1 = A Yn
Zn+1 Zn
√ √
PA (λ) = det(A − λI3 ) = (1 − λ)(λ + 2 − 5)(λ + 2 + 5)
A admet trois valeurs propres toutes d’ordre de multiplicité 1.Ainsi il existe D et P telles que
A = P DP −1 .
D’où
1 √ 0 0 1 √ 2 √2
D = 0 5−2 0 √ et P = 1 5−
√1 −( 5√
+ 1)
0 0 −2 − 5 1 3− 5 3+ 5
La matrice correspondante (D) a trois valeurs propres réelles, dont une seule est de valeur absolue
strictement plus grande que 1. Le sous-espace de dimension (complexe) 2 solution du problème
correspond aux configurations
√
où les trois points sont alignés, avec un rapport de distance égale
au nombre d’or qui est 1+2 5 .
propre commun.
.P
3. Montrer que si AB − BA = αA + βB avec α et β éléments de R∗ , alors A et B ont un vecteur
2
H .N
Exercice no 2
Soient E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finie. Si f est une application linéaire de
.
E dans F , on appelle transposée de f , et l’on note tf , l’application définie de F ∗ dans E ∗ par
tf (ϕ) = ϕ ◦ f .
V
1. Montrer que tf est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .
2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1 * la base duale de la base B1
et par B2 * la base duale de la base B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et M atB *,B * (f ) la matrice
1 2
de tf relativement aux bases B1 * et B2 *. Montrer que l’on a :
M atB *,B * (tf ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2
Exercice no 3
2. Soient n un entier naturel non nul, x1 , x2 ,...,xn des éléments de C. Calculer le déterminant
d’ordre n suivant :
x21 xn−1
1 x1 ··· 1
n−1
1 x2 x22 ··· x2
xn−1
1
x3 x23 ··· 3
. .. .. .. ..
.. . . . .
1 xn x2n ··· xn−1
n
3. Soient n un entier naturel non nul et pour tout entier k compris entre 1 et n, on pose :
Pk
Sk = i=0 i. Calculer le déterminant d’ordre n suivant :
S1 S1 S1 · · · S1
S1 S2 S2 · · · S2
S1 S2 S3 · · · S3
.. .. .. . . ..
.
. . . .
S1 S2 S3 · · · Sn
Durée : 3h
Exercice no 1
H
3. Déterminer f dans le cas où il n’admet qu’une seule valeur propre.
.
4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrer que f est diagonalisable.
V Exercice no 2
Soient E et F deux espaces vectoriels réels de dimension finie. Si f est une application linéaire de
E dans F , on appelle transposée de f , et l’on note tf , l’application définie de F ∗ dans E ∗ par
tf (ϕ) = ϕ ◦ f .
Exercice no 3
Soient a un nombre réel non nul et la matrices carrée A d’ordre 3 définie par :
1 a a
A = a1 1 1
1
a 1 1
Durée : 2h
Exercice no 1
3 ∗ ∗ ∗ ∗
R , est muni de sa base canonique B0 = (~e1 , ~e2 , ~e3 ). On désigne par B0 = (~e1 , ~e2 , ~e3 )
L’espace vectoriel
~u1 = (−1, 1, 0)
et on posons : ~u2 = (1, 1, 0)
~u3 = (1, 1, 1)
.P 2
.N
On désigne par tf la transposée de l’endomorphisme f .
(a) Donner la matrice de tf relativement à la base B0∗ .
.
(c) Déterminer le noyau et l’image de l’endomorphisme . On donnera une base pour chacun de
Exercice no 2
Exercice 1
1. Montrer que t f est une application linéaire de F ∗ dans E ∗ .
2. Soient B1 une base de E et B2 une base de F . On désigne par B1∗ la base duale de la base B1 et
par B2∗ celle de B2 .
Soient M atB1 ,B2 (f ) la matrice de f relativement aux bases B1 et B2 et par M atB1∗ ,B2∗ (t f ) la
matrice de t f relativement aux bases B2∗ et B1∗ . Montrer que l’on a :
.
(a) Montrer que B = (−→, −
u → − →
1 u2 , u3 ) est une base de R .
3
−
→ −
→ − → −
→ − →
(b) Déterminer la base duale B∗ = (u∗1 , u∗2 , u∗3 ) de la base B. On exprimera les vecteurs u∗1 , u∗2 ,
−
→∗ →
−∗ → −∗ → −∗
u3 en fonction de e1 , e2 , e3 .
5. On considère l’endomorphisme f de R3 dont la matrice, relativement à la base canonique Bo
est
1 1 2
1 −1 0
1 1 2
On désigne par t f la transposée de l’endomorphisme f .
(a) Donner la matrice de t f relativement à la base Bo∗ .
(b) Déterminer la matrice de t f relativement à la base B ∗ .
(c) Déterminer le noyau Ker(t f ) et l’image Im(t f ) de l’endomorphisme t f . On donnera une
base pour chacun de ces sous–espaces vectoriels.
.P
Année Académique : 2015-2016
2
.N
Devoir 2 d’Algèbre Linéaire
Durée : 03h
V . H Exercice 2
Soit q : R3 → R la forme quadratique définie par
q(x, y, z) = x2 + 3y 2 − 2xy + 2xz − 6yz
1. Montrer que la forme quadratique q est définie positive.
2. Trouver une base de R3 orthonormée pour q.
3. Soit A la matrice de q dans la base canonique de R3 . Montrer qu’il existe P ∈ GL3 5(R) telle que
A =t P P .
Exercice 1
Les parties 1. et 2. de cet exercice sont indépendantes.
1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(p, n) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrer que l’on a :
A B
det = det(A) × det(C)
O C
2. Soient n un entier naturel non nul et x, a1 , a2 ... an des éléments de C. Calculer le
determinant d’ordre n + 1 suivant :
x a1 a2 · · · · · · an
a1 x a2 · · · · · · an
a1 a2 x · · · · · · an
.. .. .. . . .. ..
.
. . . . .
. . .
. . .
. . . x an
a1 a2 a3 · · · an x
Exercice 2
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur R, à valeurs dans R. Soit a > 0 un réel donné.
A tout f ∈ E on associe la fonction Ta (f ) définie par
Z x+a
1
Ta (f ) = f (t) dt
2a x−a
1. Montrer que pour tout f ∈ E, Ta (f ) est bien définie et est de classe C 1 sur R
2. Montrer que Ta (f ) est constante si et seulement si f est de période T = 2a.
3. Montrer que l’application Ta est un endomorphisme de E. Déterminer son noyau. Ta est–il
surjectif ?
4. Soit n un entier naturel supérieur ou égale à 2 et Rn [X] l’espace vectoriel des fonctions
polynôme supérieur ou égale à n. Montrer que la restriction de Ta à Rn [X] est un
endomorphisme de Rn [X].
On notera encore Ta cette restriction.
5. (a) Montrer que la matrice associée à Ta dans la base canonique de Rn [X] est triangulaire
supérieur. En déduire les valeurs propres de Ta . Cet endomorphisme est–il
diagonalisable ?
(b) Soit f ∈ Rn [X]. Montrer que si le degré de f est égale à 2, f n’est pas un vecteur propre de
Ta .
(c) Montrer que si f est un vecteur propre de Ta , sa dérivée f 0 l’est également.En déduire les
sous–espaces propres de Ta .
.P
Année Académique : 2015-2016 2
. H Durée : 03h
.N
Devoir de rattrapage d’Algèbre Linéaire
V Exercice 1
Question de cours
Soient E1 et E2 des espaces vectoriels sur K (K est le corps des nombres réels R ou le corps C des
nombres complexes).On notera L(E1 ; F ) l’ensemble des applications linéaires de E1 dans F et par
L(E1 , E2 ; F ) l’ensemble des applications multilinéaires de E1 × E2 dans F .
1. Montrer que L(E1 ; F ) est un espace vectoriel sur le corps K.
2. Montrer que les espaces vectoriels L(E1 , E2 ; F ) et L(E2 , L(E1 ; F )) sont isomorphes.
Exercice 2
Exercice 3
Soit E l’espace vectoriel des fonctions continues sur R, à valeurs dans R. Soit a > 0 un réel donné.
A tout f ∈ E on associe la fonction Ta (f ) définie par
Z x+a
1
Ta (f ) = f (t) dt
2a x−a
1. Montrer que pour tout f ∈ E, Ta (f ) est bien définie et est de classe C 1 sur R
2. Montrer que Ta (f ) est constante si et seulement si f est de période T = 2a.
3. Montrer que l’application Ta est un endomorphisme de E. Déterminer son noyau .Ta est–il
surjectif ?
4. Soit n un entier naturel supérieur ou égale à 2 et Rn [X] l’espace vectoriel des fonctions
polynôme supérieur ou égale à n. Montrer que la restriction de Ta à Rn [X] est un
endomorphisme de Rn [X].
On notera encore Ta cette restriction.
5. (a) Montrer que la matrice associée à Ta dans la base canonique de Rn [X] est triangulaire
supérieur. En déduire les valeurs propres de Ta . Cet endomorphisme est–il
diagonalisable ?
(b) Soit f ∈ Rn [X]. Montrer que si le degré de f est égale à 2, f n’est pas un vecteur propre de
Ta .
(c) Montrer que si f est un vecteur propre de Ta , sa dérivée f 0 l’est également. En déduire les
sous–espaces propres de Ta .
.P 2
Année Académique : 2014-2015
.N
Devoir no 1 d’Algèbre Multilinéaire
Corrigé Exercice no 1
V . H
1. Montrons que si AB = BA alors A et B ont un vecteur propre commun.
Soit u et v les endomorphismes associés à A et B respectivement. Il revient à monter que si
u ◦ v = v ◦ u alors u et v ont un vecteur propre commun.
L’espace vectoriel E est de dimension finie (n > 1) sur C. Le polynôme caractéristique admet
au moins une racine complexe. L’espace Eλ (u) n’est pas réduit à {0E }.
Soit x ∈ Eλ (u). Donc
u(x) = λ ⇒ v ◦ u(x) = v(λx)
⇒ u ◦ v(x) = λv(x)
⇒ u[v(x)] = λv(x)
⇒ v(x) ∈ Eλ (u) d’où v stabilise Eλ (u).
Nous pouvons donc considérer l’endomorphisme w induit par v sur Eλ (u). Le polynôme
caractéristique de w admet également au moins une racine u.
u est une valeur propre de w, donc il existe un vecteur x non nul de Eλ (u) tel que w(x) = ux.
D’une part v(x) = w(x) = ux car w est l’endomorphisme induit par v sur Eλ (u).
D’autre part u(x) = w(x) = ux car x ∈ Eλ (u). Le vecteur x est bien un vecteur propre commun à
u et à v.
2. Montrons que si AB − BA = αA avec α ∈ R∗ , alors A et B ont un vecteur propre commun.
Comme précédemment on considère les endomorphismes u et v associés à A et B
respectivement et on montre que si u ◦ v − v ◦ u = αu alors u et v ont un vecteur propre
commun.
Si u est inversible alors u ◦ v ◦ u−1 − v = αIdE et donc tr(u ◦ v ◦ u−1 ) − tr(v) = αdimE. Or
tr(u ◦ v ◦ u−1 ) = tr(v) ce qui entraine une absurdité. On en déduit que u est non inversible.
v admet une valeur propre λ et si x est un vecteur propre associé à la valeur propre λ, la
relation précedente donne
v(x) = λx ⇒ v(u(x)) = λu(x)
⇒ v(u(x)) + αu(x) = λu(x)
⇒ v(u(x)) = (λ − α)u(x)
Si u est inversible alors λ - α est valeur propre de v et en reprenant cette démarche on obtient
λ − nα valeurs propres de v pour tout n éléments de N. C’est absurde car v ne possède qu’un
nombre fini de valeurs propres et donc u n’est pas inversible. Par récurrence sur N, on obtient
un ◦ v − v ◦ un = nαun .
L’endomorphisme ϕ : w 7−→ w ◦ v − v ◦ w n’admet qu’un nombre fini de valeurs propres car on
opère en dimension finie. Si u n’est pas nilpotent alors pour tout n élément de N , nα est
valeur propre de ϕ. C’est absurde et u est donc nilpotent.
Enfin soit x ∈ ker(u). On a u(v(x)) = v(u(x)) + αu(x) = 0 donc v(x) ∈ Keru. Par la suite
Ker(u) 6= {0} est stable par v et un vecteur propre de l’endomorphisme induit est un vecteur
propre commun à u et v.
3. Montrons que si AB − BA = αA + βB avec α et β éléments de R∗ , alors A et B ont un vecteur
propre commun. Comme précédemment on considère les endomorphismes u et v associés à A
et B respectivement et w = αu + βv. On a : (αu + β) ◦ v − v ◦ (αu + βv) = α(u ◦ v − v ◦ u) =
α(αu + βv). Par l’étude qui précède, αu + βv et v ont un vecteur propre en commun puis u et v
ont un vecteur propre en commun.
Corrigé Exercice no 2
tf : F ∗ −→ E ∗ ϕ 7−→ tf (ϕ) = ϕ ◦ f
.P 2
Soient B1 = (e1 , e2 , ..., en ) et B2 = (e1 , e2 , ..., en ) deux bases de E et de F respectivement. On
.N
désigne par B1∗ la base duale de B1 et par B2∗ celle de B2 .
Soit A = M atB1 ,B2 (f ) et B = M atB2∗ ,B1∗ (tf ).
V0
. H
Posons A = (ai,j )16i,j6n et B = (bi,j )16i,j6n
tf (ej∗ ) =
m
X
i=1
bij e∗i i.e.
0
ej∗ (f (ek )) = bkj ∀ k ∈ J1, mK
or
m
0 0 X 0
ej∗ (f (ek )) = ej∗ ( aik ei )
i=1
m
X 0 0
= aik (ej∗ )ei
i=1
= ajk
0
ej∗ (f (ek )) = ajk
M atB t
*,B * ( f ) = M atB1 ,B2 (f ).
1 2
ϕ ∈ Ker(tf ) ⇔ ϕ(f ) = 0E ∗
⇔ ∀u ∈ F, ϕ(f (u)) = 0E ∗
⇔ ϕ ∈ (Imf )⊥
ψ ∈ Im tf , ψ = ϕ ◦ f avec ϕ ∈ E ∗ .
Im(tf ) = (Kerf )⊥ .
Corrigé Exercice no 3
1. Soient A une matrice carrée d’ordre n, B une matrice de type (n, p), O la matrice nulle de type
(n, p) et C une matrice carrée d’ordre p. Montrons que l’on a :
A B
det = det A × det C.
O C
A B I O A B
On remarque : = n .
O C O C O Ip
A B I O A B
d’où : det = det n det .
O C O C O Ip
I O
En dévellopant n par rapport à la première ligne, de façon itérée, on obtient :
P
O C
In
. 2O
.N
det = det(C).
O C
. H
A B
De même, en développant par rapport à la dernière ligne, de façon itérée, on obtient :
V
O Ip
A B
det = det(A).
O Ip
2. Soient n un entier naturel non nul, x1 , x2 ,...,xn des éléments de C. Calculons le déterminant
d’ordre n suivant :
1 x1 x21 · · · xn−1
1
1 x2 x22 · · · xn−1
2
1 x3 x2 · · · xn−1
V (x1 , ..., xn ) = 3 3
. . .. . . ..
.. .. . . .
1 xn x2 · · · xn−1
n n
Si n = 1 : V (x1 ) = 1
1 x1
Si n = 2 : V (x1 , x2 ) = = x2 − x1
1 x2
1
x1 x21
Si n = 3 : V (x1 , x2 , x3 ) = 1 x2 x22
1 x3 x23
1 0 0
2
= 1 x2 − x1
x2 − x1 x2 C1 ← C2 − x1 C1 , C3 ← C3 − x1 C2
1 x23 − x1 x3
x3 − x1
1 x2
= (x2 − x1 )(x3 − x1 )
1 x3
Si n = 3 : V (x1 , x2 , x3 ) = (x2 − x1 )(x3 − x1 )(x3 − x2 )
x21 x1n−1
1 x1 ···
xn−1
1 x2 x22 ··· 2
xn−1
V (x1 , ..., xn ) = 1
x3 x23 ··· 3 Cn ← Cn − x1 Cn−1
. .. .. .. ..
.. . . . .
1 xn x2n ··· xn−1
n
1 0 0 ··· 0
x22 − x1 x2 xn−1 n−2
1 x2 − x1 ··· 2 − x x
1 2
xn−1 − x1 xn−2
= 1
x3 − x1 x23 − x1 x3 ··· 3 3
. .. .. .. ..
..
. . . .
n−1 n−2
1 xn − x1 x2n − x1 xn ··· xn − x1 x n
1 0 0 ··· 0
(x2 − x1 )xn−2
1 x2 − x1 (x2 − x1 )x2 ··· 2
n−2
= 1
x3 − x1 (x3 − x1 )x3 ··· (x3 − x1 )x3
. .. .. .. ..
..
. . . .
n−2
1 xn − x1 (xn − x1 )xn · · · (xn − x1 )xn
· · · xn−2
1 x2 2
n−2
1 x3 · · · x3
= (x2 − x1 )...(xn − x1 ) . .
.. .. ..
.
1 xn · · · xn−2
n
En développant par rapport àQla première ligne, puis en factorisant dans chaque ligne, on
.P 2
obtient ainsi : V (x1 , ..., xn ) = ( n>im1 (xi − x1 ))V (x2 , ..., xn ). On conclut, par récurrence :
.N
Y
∀n ∈ N, ∀(x1 , ..., xn ) ∈ Kn , V (x1 , ..., xn ) = (xi − xj ).
n>imj>1
. H
3. Soient n un entier naturel non nul et pour tout entier k compris entre 1 et n, on pose :
Pk
V
Sk = i=0 i. Calculons le déterminant d’ordre n suivant :
S1 S1 S1 · · · S1
S1 S2 S2 · · · S2
S1 S2 S3 · · · S3
.. .. .. . . ..
.
. . . .
S1 S2 S3 · · · Sn
P
X
Dn+1 = (x + aj ) . ..
. 2
.. .. ..
j=1 . . . · · ·
. ..
.N
..
. x − an−1 0
1 a2 − a1 ··· ··· ··· x − an [n+1]
V . H
Enfin, ce dernier déterminant est celui d’une matrice triangulaire inférieure, et on conclut :
Dn+1 = (x +
n
X
j=1
aj )
n
Y
k=1
(x − ak )
Corrigé Exercice no 1
Soit f un endomorphisme de l’espace vectoriel R3 tel que : f 2 + 3f = −2IdR 3
1. Déterminons les valeurs propres possibles de f . Soit λ ∈ Spf (R) et x ∈ SEP (f, λ) alors
f (x) = λx.
4. Lorsque f admet deux valeurs propres distinctes, montrons que f est diagonalisable.
Il suffit d’utiliser la démonstration précédente et de remarquer que la somme est directe.
Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 2 du Devoir no 1.
Corrigé Exercice no 3
Soient a un nombre réel non nul et la matrices carrée A d’ordre 3 définie par :
.P 2
1 a a
A = a1 1 1
.N
1
a 1 1
H
1.(a) Calculons A2 puis montrer que A2 = 3A.
V . A2 =
=
A×A
1 a
1 1
a
1
a 1
a
1
1 a1
1 a
1
a
1
1
a
1
1
3 3a 3a
= 3 3 3
a
3
a 3 3
1 a a
= 3 a1 1 1
1
a 1 1
A2 = 3A
(b) Déduisons que l’ensemble des valeurs propres de A est inclus dans {0,3}. Utilisons le
théorème suivant : Soient A ∈ Mn (R) et P est un polynôme annulateur de A. Alors toute
valeur propre de A est une racine de P .
Soit P (A) = A2 − 3A le polynôme annulateur de A. Les racines de P sont telles que
P (A) = 0 ⇔ A2 − 3A = 0 ⇔ A = 0 où A = 3 d’où rac(P ) = {0, 3}.
On peut alors dire que Sp (A) ⊂ rac(P ) c’est-à-dire que l’ensemble des valeurs propres de A est
inclus dans {0,3}.
2.(a) Déterminons les valeurs propres de la matrices A et pour chaque valeur propre, une base du
sous-espace vectoriel propre associée.
Première méthode : Pour chaque racine λ de P on vérifie si elle est effectivement valeur
propre en résolvant l’équation : AX = λX.
• Si l’ensemble des solutions est réduit à {0} alors λ n’est pas valeur propre.
• Si l’ensemble des solutions n’est pas réduit à {0} alors λ est valeur propre et l’ensemble des
solutions correspond à l’espace propre E λ .
⇔ x + ay + az = 0
⇔ x = −(ay + az)
⇔ x = −a(y + z)
−ay − az −a −a
Donc E0 = y (x, z) ∈ R2 = V ect 1 0 .
z ,
0 , 1
.P 2
.N
1 a a x x
AX = 3X ⇔ a1 1 1 y = 3 y
1
H
1 1 z z
a
V . ⇔
x + ay + az =
x
a +y+z =
x
a +y+z =
x + ay + az =
3x
3y
3z
3x
⇔ x + ay + az = 3ay
x + ay + az = 3az
−2x + ay + az = 0
⇔
3ay − 3az = 0
−2x + ay + az = 0
⇔
y−z = 0
y = z
⇔
x = z
−az
a
Donc E3 = z z ∈ R = V ect 1
z ,
0
E3 6= 0 donc 3 estvaleur
propre (d’ordre de multiplicité 0) de A et le sous-espace propre
a
associée est V ect 1.
0
Deuxième méthode : Elle est laissée en exercice car elle demande plus de calcul. Il s’agira de
déterminer le polynôme caractéristique associée à la matrice A.
(b) La matrice A est-elle diagonalisable car :
dim E0 + dim E3 = 2 + 1 = 3 = dim M3,1 (R) .
On note
: 1
a a a 3 0 0 a 1 1
P = 1 −1 0 ; D = 0 0 0 et Q = a1 −2 1
1
1 0 −1 0 0 0 a 1 −2
3.(a) Calculons
P Q et QP puis montrons que
la matrice P est inversible et donnons son inverse.
1
a a a a 1 1 3 0 0
P Q = 1 −1 0 a1 −2 1 = 0 3 0 = 3I3 = QP
1
1 0 −1 a 1 −2 0 0 3
On a : P Q = QP = 3I3 ⇔ P 31 Q = 13 Q P = I3 donc P est inversible.
P DP −1
d’où
= A,
.P 2
.N
A = P DP −1 .
V . H Corrigé Exercice no 1
1. Montrons que B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ) est une base de R3 .
Trivial. En cas de difficulté, référez-vous á la solution 1 des Travaux Dirigés.
2. Déterminons la base duale B ∗ = (~u1 ∗ , ~u2 ∗ ,~u3 ∗ ) de la base B = (~u1 , ~u2 , ~u3 ). On exprimera les
vecteurs ~u1 ∗ , ~u2 ∗ et ~u3 ∗ en fonction de ~e1 ∗ , ~e2 ∗ et ~e3 ∗ .
Pour tout calcul bien fait vous aurez :
∗
~u1 = 21 (e∗1 − e∗1 )
~u∗ = 12 (−e∗1 − e∗2 + 2e∗3 )
2∗
~u3 = e∗3
(b) Les questions restantes sont laissées en exercice. En cas de difficulté éventuels référez-vous à
la solution 3 des travaux dirigés.
Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 1 du Devoir no 2 .
Exercice 1
d:E×E →R
1 si x 6= y .
(x, y) 7→ d(x, y) =
0 si x = y.
V
Montrer que les trois normes usuelles de Rn sont deux -à- deux équivalentes.
Exercice 3
Soit l’application
x y
d : R × R 7−→ d(x, y) = −
1 + |x| 1 + |y|
1. Montrer que d est une distance sur R.
2. la distance d est-elle induite par une norme ?
3. On muni R de la distance d.
a- Montrer que (R, d) est un ensemble borné.
b- Calculer son diamètre.
4. De façon plus générale, à toute bijection f : R −→ I de R sur une partie I de R, on associe
l’application
δf : R × R −→ R
(x, y) 7−→ δf (x, y) = |f (x) − f (y)|
a- Démontrer que δf est une distance sur R
b- Trouver une condition nécessaire et suffisante portant sur la fonction f pour que δf soit
induite par une norme.
31
2.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Exercice 4
Soit ε = C ([0; 1], R) l’ensemble des applications continues de [0; 1] à valeur dans R.
∀(f, g) ∈ ε2 , on pose :
Z 1
d1 (f, g) = sup |f (x) − g(x)|, x ∈ [0; 1] et d2 (f, g) = |f (x) − g(x)|dx.
0
1. Montrer que d1 et d2 sont des distances sur ε.
2. Montrer que (ε, d1 ) est complet, et que (ε, d2 ) n’est complet ; d1 est appelé la distance
uniforme sur ε.
Exercice 5
1. Soit a et b deux réels positifs non nul et N une application telle que :
N : R × R −→ R+ p
(x, y) 7−→ N (x, y) = a2 x2 + b2 y 2
2. Repŕesenter l’ensemble
i=1
.P
ε = {(x, y) ∈ R2 /N (x, y) 6 1}.2
. H .N
Exercice 6
V
Soit l’application N définie par :
N : R2 −→ R p
(x, y) 7−→ N (x, y) = x2 + y 2 + xy
1. Montrer qu’il existe des réels α > 0 et β > 0 tels que :
Exercice 7
Soit E = {(x, y) ∈ R2 / − 2 6 x 6 2, x2 − 4 6 y 6 −x2 + 4}
1. Réprésenter graphiquement E.
2. Montrer que E est borné dans (R2 , d2 ).
3. Dans cette question, R2 est muni de la distance d2 .
a- On considère les points A(0, 4) et B(0, −4).
Vérifier que A et B appartiennent à E, puis Calculer d2 (A, B).
b- Si C(a, b) et M (x, y) désigne deux points quelconque de E,
Démontrer que (x − a)2 6 2(x2 + a2 ) et |y − b| 6 8 − (x2 + a2 ).
4. On pose :
Exercice 8
P
∂f ∂f
2. Calculer
∂x
(x, y),
∂y
(x, y), 2 (x, y), 2 (x, y),
∂x ∂y ∂x∂y
. 2
(x, y) et
∂y∂x
(x, y).
. H .N
Exercice 9
On pose f (x, y) = √
x+y
√ .
x+ y
V
1. Déterminer l’ensemble de définition D de f .
√ √
2. Montrer que ∀(x, y) ∈ D, |f (x, y)| 6 x + y.
3. En déduire lim f (x, y).
(x,y)→(0,0)
∂f ∂f
4. Calculer (x, y) et (x, y).
∂x ∂y
Exercice 10
f : R2 −→ R
6 g : R2 −→ R
x + y5 x2 y 2
si (x, y) 6= (0, 0) si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7−→ x4 + y 4 (x, y) 7−→ x4 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0) 0 si (x, y) = (0, 0)
Exercice 11
Exercice 12
f : R3 −→ R2
(x, y, z) 7−→ (x3 + zy 3 + 1, y 2 + xz)
.P 2
.N
Exercice 13
V . H 9 9
f (x, y) = − y 2 + 4y + xy − x2 + 4x − 4
2
Exercice 14
f (a + h) − f (a − h)
lim
h→0 h
2. Soit f , une fonction deux fois dérivable en un point a. Calculer :
f (a + h) + f (a − h) − 2f (a)
lim
h→0 h
ϕa : R −→ R
f (a + t→
−
u ) − f (a)
t 7−→
t
Prouver que : lim ϕa (t) = dfa (→
−
u ).
t→0
Exercice 15
1 − cos(x − y)
On considère la fonction f définie par : f (x, y) =
x−y
1. Déterminer l’ensemble de définition de f noté Df .
2. Déterminer les expressions des dérivées partielles de f , ainsi que leurs intervalles de
définitions.
3. Calculer lim f (x, y).
(x,y)→(1;1)
(a) En utilisant le développement limité.
(b) En utilisant un encadrement.
(c) En utilisant la définition du nombre dérivé.
4. f est-elle prolongeable par continuité au point (1, 1) ?
Exercice 16
.P 2
On considère la fonction f définie sur R2 par la relation : f (x, y) =
ex
1 + y2
1. Montrer que f est différentiable en tout point de R .
2. Calculer le gradient de f .
. H .N 2
V Exercice 17
Exercice 18
∂f ∂f
1. Montrer que f admet des dérivées partielles et en tout point (x, y) différent de (0, 0).
∂x ∂x
2. Calculer ces dérivées partielles et en déduire que l’application f est de classe C sur
R2 − {(0, 0)}.
∂f ∂f
3. Montrer que les dérivées partielles (0, 0) et (0, 0) existent, puis que f différentiable en
∂x ∂x
(0, 0).
Que vaut la différentielle df (0, 0).
4. Soit l’application g définie sur R2 − {(0, 0)} par :
x 1
g(x, y) = cos
(x2 + y 2 ) x2 + y 2
Exercice 19
1
Soit f : R2 −→ R définie pour (x, y) ∈ R2 par f (0, 0) = 0 et f (x, y) = (x + y)2 cos si
x + y2
2
. H .N
u(x, y) =
(x + y)2
V
x2 + y 2
a) Peut-on prolonger u par continuité au point (0, 0) ?
b) Montrer que u est bornée sur R2 \ {(0, 0)}.
c) En déduire que f est bornée sur R2 .
Exercice 20
ln(1 + xy 2 )
si (x, y) 6= (0; 0)
f (x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0; 0).
Exercice 21
x5
g(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
y − x2
g(0; 0) = 0.
Exercice 22
1. Pour une fonction de deux variables à valeurs dans R, on considère trois types de limites :
h i
A= lim f (x, y) B = lim lim f (x, y) C = lim lim f (x, y)
(x,y)→(a,b) x→a y→b y→b x→a
Montrer que
lim lim f (x, y) = f (0; 0) bien que lim f (x, y) n’existe pas.
x→0 y→0 (x,y)→(0;0)
.P 2
. H .N
Exercice 23
Étudier l’existence et la valeur éventuelle d’une limite en (0 ;0) des fonctions suivantes :
f1 (x, y) =
f4 (x, y) =
V xy
x+y
x3 + y 3
x2 + y 2
,
, f2 (x, y) =
f5 (x, y) =
xy
x2 + y 2
x4 + y 4
x2 + y 2
,
, f3 (x, y) =
f6 (x, y) =
x2 y 2
x2 + y 2
1 + x2 + y 2
y
sin y
Exercice 24
Étudier la continuité au point X0 = (0; 0) pour les fonctions suivantes. (On discutera suivant les
valeurs de n ∈ N et α ∈ R)
xy(x2 − y 2 )
(
2 x
si (x, y) 6
= (0; 0) y sin y si y 6= 0
f1 (x, y) = x2 + y 2 f2 (x, y) =
0 si (x, y) = (0; 0) 0 si y = 0
!
|x|α |y|α
n 1
(x + y) sin si (x, y) 6= 0 si y 6= 0
f3 (x, y) = f4 (x, y) =
p
x2 + y 2 x2 + y 2
0 si (x, y) = (0; 0)
0 si (x, y) = (0; 0)
Exercice 25
2xy − y 2
On considère la fonction (x, y) 7−→ f (x, y) = .
x2 + y 2
Exercice 26
Soit
x2 y
si (x, y) 6= (0; 0)
f (x, y) = x4 − 2x2 y + 3y 2
0 si (x, y) = (0; 0)
Exercice 27
1. Peut-on prolonger par continuité au point P les fonctions suivantes ?
xy
P
(a) f (x, y) = 2 , P = (0; 0).
x + y2
x2 y
. 2
.N
(b) f (x, y) = 2 + 3, P = (0; 0).
x + y 2 + xy
x3 + (y + 1)3
(c) f (x, y) = 2
x + (y + 1)2
(d) f (x, y) =
V . H
, P = (0; −1)
(x − 1)2 (y − 2) − (y − 2)2 (x − 1)
(x − 1)4 + (y − 2)2
sin(xy)
, P = (1; 2)
si y 6= 0
(e) f (x, y) = y
0 si y = 0
(
ysin xy si 6 0
y=
2. Étudier la continuité de la fonction (x, y) 7→ g(x, y) =
0 si y=0
Exercice 28
Soient les applications f et g suivantes :
f : R3 −→ R2 g : R2 −→ R
(x, y, z) 7−→ (x2 + y 2 , xyz) (u, v) 7−→ (uv, u2 v 2 , ln v)
1. Étudier la différentiabilité de f et g.
2. Calculer les matrices jacobiennes de f et g.
3. Calculer de deux façons différentes les matrices jacobiennes de f ◦ g et g ◦ f .
Exercice 29
g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.
Exercice 30
ϕ : R2 −→ R2
.P 2
(u, v) 7−→ ϕ(u, v) = (x, y)
a. Déterminer la matrice jacobienne de ϕ.
fonction de u et v.
. H .N
b. Montrer que ϕ est un difféomorphisme sur R2 , et donner l’expression de ϕ−1 (x, y) en
Déterminer
∂f
∂x
et
∂f
∂y V
2. On pose g(u, v) = f ◦ ϕ(u, v).
en fonction de
∂g
∂u
et
∂g
∂v
.
∂g
(E 0 ) : = g.
∂u
4. En déduire la solution f de (E) pour a = b = d = 1 et c = −1
Exercice 31
Soit α un nombre réel strictement positif et f la fonction de R2 −→ R définie par :
|x|α |y|α
f (0, 0) = 0 et f (x, y) = si (x, y) 6= (0, 0).
x2 + y 2 − xy
1. Vérifier que x2 + y 2 − xy = 0 si et seulement si (x, y) = (0, 0).
1 2
2. Vérifier que pour tout (x, y) ∈ R2 ; |xy| 6 k(x, y)k2 , où k.k2 désigne la norme euclidienne. Pour
2
une majoration de |f (x, y)| en fonction
3. Déterminer les valeurs de α pour que f :
a) f soit continue en (0, 0).
Exercice 32
y 2 − xy
si (x, y) 6= (0, 0)
(x2 + y 2 )r
I− Soit f : R2 −→ R l’application définie par f (x, y) = ;r > 0
0 si (x, y) = (0, 0)
Trouver les valeurs de r pour lesquelles la fonction f
1. est continue en (0, 0).
2. possède des dérivées partielles sur R2 .
3. est différentiable en (0, 0).
4. est de classe C 1 .
5. est de classe C ∞ .
II− Soit g : R2 −→ R l’application définie par
|x|p |y|q
si (x, y) 6= (0, 0)
(x2 + y 2 )r
g(x, y) =
0 si (x, y) = (0, 0)
où p, q, r sont tous des réels strictement positive Trouver les valeurs de p et q pour lesquelles la
P
fonction g
1. est continue en (0, 0).
. 2
.N
2. possède des dérivées partielles sur R2 .
3. est différentiable en (0, 0).
4. est de classe C 1 .
5. est de classe C ∞ .
V . H
Exercice 33
Exercice 34
h(x, y) = f (xy) + g( xy )
Exercice 35
Exercice 36
Soit
f : R3 −→ R
(x, y, z) 7−→ f (x, y, z)
Déteriner le laplacien en coordonnées cartésiens, polaires, cylindriques et sphériques.
Exercice 37
Déterminer les extréma locaux des applications suivantes et donner le maximum de précisions
possibles sur ces extréma :
1. f (x, y) = x2 − y 2
2. f (x, y) = x2 + x2 y+2
√
3. f (x, y) = xy 1 − x − y
4. f (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2
5. f (x, y) = x4 + x2 + y 2 + y 4
2
6. f (x, y) = (3x + 7)e−((x+1)2+y )
. H .N
V
1
11. f (x, y) = x + y − (x − y)2
4 4
2
Exercice 38
Étudier l’existence et la nature des points critique de la fonction f définie sur R2 par
f (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2
Exercice 39
On définit la fonction f pour tous (x, y) ∈ R2 par :
f (x, y) = x4 + y 4 − 4xy.
1. Déterminer le gradient de f au point X = (x, y).
2. Calculer pour tous (x, y) ∈ R2 , f (−x, −y), et en déduire une conséquence graphique pour la
surface représentative de f .
3. Déterminer tous les points critiques de f .
4. Caractériser chacun de ces points critiques. Préciser si ce sont des extrema locaux, globaux,
ou autres.
5. En utilisant une inégalité sur le réel xy, majorer et minorer le nombre f (x, y) par un nombre
du type X 2 (x) + Y 2 (y) + α, où X est une fonction de x, Y une fonction de y et α, un nombre
réel. Que peut-on en déduire ?
Exercice 40
On appelle f et g, les fonctions respectivement définies sur R2 par :
g(x, y) = x2 + xy + y 2 et f (x, y) = (2x2 − 4)2 + (2x2 − 4)(y 2 − 1) + (y 2 − 1)2
La question 4. est indépendante du reste de l’exercice.
1. Déterminer les points critiques de g, puis caractériser ces points critiques.
2. Démontrer la propriété : ∀(x, y) ∈ R2 , g(x, y) > 0. Compléter alors la réponse à la question
précédente.
3. Déduire des questions précédentes que f admet quatre minima globaux que l’on précisera.
4. Le but de cette question est de déterminer le maximum de la fonction g sur le cercle unité de
R2 , c’est-à-dire le cercle C de centre O(0, 0) et de rayon R > 0 (à ne pas confondre avec le
disque de centre O et de rayon 1).
(a) Soit θ, un nombre réel élément de ] − π, π]. Simplifier le nombre g(R cos θ, R sin θ).
(b) En déduire la valeur du maximum de la fonction g sur le cercle C .
(c) En procédant de même, trouver la valeur du minimum de g sur le cercle C .
(d) Conclure à l’aide d’un schéma.
Exercice 41
.P 2
c. Montrer que ϕ de classe C ∞ au voisinage de x = 0 et donner le développement limité de ϕ
.N
au voisinage de 0 à l’ordre 4.
V . H Exercice 42
1. Énoncer le thérème des fonctions implicites dans le cadre général d’une fonction f à deux
variables réelles x et y, et à valeur réelles.
2. Montrer que la relation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 définit une fonction implicite ϕ sur un
voisinage de 0 telle que ϕ(0) = 1
- Exprimer la dérivée ϕ0 (x) en fonction de x et de ϕ(x) lorsque x est voisin de 0.
3. Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0, et donner le développement limité d’ordre 2
de ϕ au voisinage de 0.
4. Donner une expression explicite de ϕ.
Exercice 43
Soit f la fonction de R4 dans R2 définie par
f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 ).
1. Montrer qu’il existe un voisinage U de (0; 1) dans R2 , un voisinage V de (1; 1) dans R2 et une
fonction ϕ de U dans V tel que ϕ(0; 1) = (1; 1) et f [x, y, ϕ(x, y)] = 0 pour tout (x, y) ∈ U .
2. Donner la matrice jacobienne Jϕ (x, y) de ϕ au point (x, y).
Exercice 44
x2 + y 2 − 2z 2 = 0
On considère le système d’équation
x2 + 2y 2 + z 2 = 4
1. Montrer que pour x proche de l’origine il existe des fonctions positives y(x) et z(x) telles que
[x, y(x), z(x)] soit solution du syst‘eme
2. Déterminer y(x) et z(x) en fonction de x, y et z
Exercice 45
R3 → R
Soit f :
(x, y, z) 7→ x2 + 2xy 2 − z
Montrer que f est différentiable en tout point Xo = (a, b, c) ∈ R3 et définir dfXo .
Exercice 46
x6
f (x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
x + (y − x2 )2
f (0; 0) = 0
Montrer que f est gâteau - différentiable mais n’est pas différentiable au point (0; 0).
.P 2
.N
Exercice 47
On considère les applications f, g : R2 −→ R définies par :
f (x, y) =
xy 3
x4 + y 2
0
si
V .
(x,
H
y) 6
=
si (x, y) = 0
(0; 0)
Exercice 48
On considère la fonction f : R2 −→ R définies par :
( x
si y 6= 0
f (x, y) = y2
0 si y=0
1. Montre que f n’est pas continue en (0,0).
∂f ∂f
2. Calculer (0, 0) et (0, 0).
∂x ∂y
3. On définit g sur R2 par
x2 y 2
si (x, y) 6= (0, 0)
g(x, y) = 2 2 23
(x + y )
0 si (x, y) = (0, 0)
∂g
Montrer que la fonction : R2 −→ R n’est pas continue en (0; 0).
∂x
Exercice 49
∂f ∂f p
x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2 avec k une constante
∂x ∂y
en passant aux coordonées polaires.
4. En déduire les solutions f de cette équation.
Exercice 50
∂2f ∂2f y
− = 3.
∂x2 ∂y 2 x
2. Trouver toutes les applications f de R2 dans R vérifiant
(a) 2
∂f
∂x
−
∂f
∂y
=0
.P 2
.N
∂f ∂f p
(b) x +y = x2 + y 2 sur D = {(x, y) ∈ R|x > 0} (en passant en coordonnées polaires).
∂x ∂y
V . H Exercice 51
Exercice 52
Soient h1 et h2 deux fonctions réelles d’une variable réelle telles que h01 (x, y) et h2 (x, y) existent. On
x
définit la fonction h sur R × R∗ par h(x, y) = h1 (xy) + h2 ( ).
y
1. Montrer que h est différentiable au point (1; 1).
∂h ∂h
2. Calculer (1; 1) et (1; 1)
∂x ∂y
Exercice 53
|x|α |y|α
si (x, y) 6= (0, 0)
k(x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0)
Pour quelles valeurs du paramètre réel α, l’application k est-elle :
1. continue au point X0 = (0; 0) ?
2. différentiable au point X0 = (0; 0) ?
3. de classe C 1 sur R2 ?
Exercice 54
1. On considère la fonction h définie par :
xy(x2 − y 2 )
h(x, y) = si (x, y) 6= (0, 0)
x2 + y 2
h(0; 0) = 0
∂h ∂h
(a) Calculer (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y
(b) Étudier la différentiabilité de h au point X0 = (0; 0).
∂2h ∂2h ∂2h ∂2h
(c) Calculer (0; 0), (0; 0) , (0; 0) et (0; 0).
∂x2 ∂y 2 ∂x∂y ∂y∂x
(d) Que peut-on conclure ?
2. Pour quelles valeurs de l’entier naturel n la fonction
.P 2
.N
!
n 1
H
g(x, y) = (x + y) sin p si (x, y) 6= 0
.
x2 + y 2
V
f (0, 0) = 0
∂f ∂f ∂2f ∂2f
(a) Calculer (x, y) et (x, y), 2 (x, y) et (x, y) en fonction de
∂x ∂y ∂x ∂y 2
∂F ∂F ∂2F ∂2F
(r, θ), (r, θ), 2
(r, θ), (r, θ).
∂r ∂θ ∂r ∂θ2
(b) En déduire l’expression du Laplacien de f , ∆f (x, y) en fonction des dérivées partielles de
la fonction F .
(c) On dit que f est isotrope lorsque la fonction F dépend uniquement de r.
Déterminer alors les fonctions f isotropes harmoniques définies sur U ⊂ R.
Exercice 55
Montrer que l’égalité f (x, y) = 1 − yex + xey = 0 définit au voisinage de 0 une fonction implicite
g : x 7→ g(x) = y telle que g(0) = 1.
Donner un développement limité de g à l’ordre 3 au voisinage de 0.
Exercice 56
Montrer qu’il existe un nombre réel γ ∈]0; 1[ et une fonction φ :]1 − γ, 1 + γ[−→ R de classe C 1
vérifiant φ(1) = 0 et telle que pour tout x ∈]1 − γ, 1 + γ[ on a :
lnx + eφ(x)/x = 1.
Calculer φ0 (1).
Exercice 57
On considère le système d’équation
3
x + y 3 + z 3 + t2 = 0
x2 + y 2 + z 2 + t = 2
x+y+y+t = 0
1. Montrer que ce système admet localement au voisinage de (0; −1; 1; 0) une solution de la forme
(x = g1 (t), y = g2 (t), z = g3 (t)).
2. Déterminer les dérivées premières de g1 , g2 et g3 au point t = 0
Exercice 58
1.
.P
(a) Montrer que l’équation cos(x + y) = 1 + x + 2y définit implicitement au voisinage de (0; 0)
2
une fonction ϕ de classe C 1 telle que cos[x + ϕ(x)] = 1 + x + 2ϕ(x).
.N
(b) Calculer ϕ0 (0).
2. (a) Montrer que la relation xy − sin y + 2x − y = 0 définit une fonction implicite ϕ de x au
H
voisinage de x = 0 et y = 0.
.
(b) Calculer ϕ0 (x) au voisinage de 0.
V
(c) Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0.
(d) Donner le développement limité de ϕ au voisinage de 0 à l’ordre 4.
3. Montrer que la relation cos y − x sin y − x3 = 0 définit implicitement y en fonction de x au
voisinage du couple (1; 0) puis formes le dévellopement limité à l’ordre 2 au voisinage de 1, de
la fonction implicite x 7→ y = ϕ(x).
4. (a) Montrer que la relation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 définit une fonction implicite ϕ sur un
voisinage de 0 telle que ϕ(0) = 1
(b) Exprimer ϕ0 (x) en fonction de x et de ϕ(x), lorsque x est voisin de 0.
(c) Montrer que ϕ est de classe C ∞ au voisinage de 0 et donner le déveloeppement limité de ϕ
à l’ordre 2 au voisinage de 0.
(d) Donne une expression explicite de ϕ.
Exercice 59
1. On considère le système de deux équation à trois inconnues :
2
x + y2 − z2 = 1
(S) :
x3 − y 3 + z 3 = 1
(a) Montrer qu’il existe un voisinage U de (0; 1) dans R2 , un voisinage V de (1; 1) dans R2 et
une fonction ϕ : U −→ V tels que :
(b) Donner la matrice jacobienne Jϕ (x, y) de ϕ au point (x, y), puis déterminer complètement
Jϕ (0; 1).
Exercice 60
.P 2
.N
3. Quelle est alors la dérivée en 0 de l’application
R2 −→ R2
V . H f:
t 7→ (x(t), y(t), z(t)).
Exercice 61
On considère l’application
R2 −→ R2
f:
t 7→ (2x − y + x2 y − 2y 5 , x + 3y − 4x2 y 2 ).
1. Montrer qu’il existe des voisinages U et V de (0; 0) dans R2 tels que f induit un
difféomorphisme de classe C 1 de U dans V .
2. L’application f est elle un difféomorphisme de R2 sur son image ?
Exercice 62
Exercice 63
Exercice 64
Soit f : R −→ R une fonction de classe C sur R telle que |f 0 (t)| 6 k < 1 pour t ∈ R et g : R2 −→ R2
1
.P 2
On considère l’application
. H R2 −→ R2.N
Exercice 65
V
ϕ:
(x, y) 7→ (sin( y2 ) − x, sin( x2 ) − y)
1. Montrer que ϕ est de classe C ∞ .
2. Calculer la jacobienne de ϕ et monter que (dϕ)(x,y) est inversible pour tout (x, y) ∈ R2 .
3. En déduire que ϕ est un difféomorphisme local de classe C ∞ de R2 sur son image et que cette
image est ouverte. montrer que, pour tous u1 et u2 , avec u1 < u2 , il existe u ∈]u1 , u2 [ tel que
u u 1 u
2 1
sin − sin = ((u2 − u1 ) cos
2 2 2 2
4. En déduire que ϕ est injective.
5. Soient (xn )n∈N et (yn )n∈N deux suites. On suppose que la suite (ϕ(xn , yn ))n∈N est convergente.
Montrer qu’alors (xn )n∈N et (yn )n∈N sont bornées.
6. En déduire que ϕ(R2 ) est fermé et que ϕ est un difféomorphisme de R2 dans R2 .
7. Soit (u, v) = ϕ(x, y). Calculer (dϕ−1 )(u,v) en fonction de (dϕ)(u,v) .
8. Montrer que dϕ−1 est borné, puis que ϕ−1 est lipschitzienne.
Exercice 66
On considère l’application
ϕ: R2 −→ R
(x, y) 7→ x3 y 2
et le point a = (1; 2) ∈ R2 .
1. Calculer (df )a (h) et (d2 f )a (h, k) pour tous (h, k) ∈ R2 .
Exercice 67
2 ∞ 1+x
On considère la fonction f : R −→ R de classe C définie par : f (x, y) = arctan
1−y
1. Montrer que f est de classe C 2 sur son domaine de définition et calculer le développement de
Taylor à l’ordre 2 de f en (0; 0).
2. Reconsidérer les équations suivantes pour f (x, y) = xy au voisinage de (0; 0).
Exercice 68
.P 2
si non
est continue.
. H .N
V
Exercice 69
Exercice 70
Exercice 71
x2 y2
On considère l’ellipse (E) d’équation + = 1. Soit Mo = (α, β) ∈ E. Déterminer l’équation
a2 b2
cartésienne de la droite (D) tangente à E au point Mo .
Exercice 72
f (x, y) − xy
si (x, y) 6= (0; 0)
g(x, y) = x2 + y 2
0 sinon
est continue
Exercice 73
3. Trouver les points stationnaires et leur nature de la fonction (x, y) 7→ g(x, y) = 12xy − x2 y − xy 2 .
Le maximum local obtenu est il global ?
4. Soit a un réel strictement positif donné. Trouver le minimum de
p p
f (x, y) = x2 + (y − a)2 + y 2 + (x − a)2 .
.P 2
5. Soit E{(x, y) ∈ R2 : x2 − y 2 = 25} . Trouver le minimum de la fonction f : E −→ R définie par
f (x, y) = x2 + y 2 + xy.
6. Déterminer les extréma de la fonction
. H f : Rn .N−→ R2
n
V
X
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ f (x) = xi ln(xi )
i=1
n
X
sur E = {x = (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn , xi > 0 et xi = a} pour a > 0.
i=1
7. Les réels positifs α1 , α2 , . . . , αn vérifient α1 + α2 + · · · + αn = 1. Déterminer le maximum de la
fonction
f : Rn −→ R2
n
Y
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ f (x) = xα
i
i
i=1
n
X
sur K = {x = (x1 , x2 , . . . , xn ) ∈ Rn , |xi > 0 et αi xi = 1}
i=1
n
Y n
X
En déduire que x = x1 , x2 , . . . , xn > 0 =⇒ xα
i 6
i
αi xi = 1
i=1 i=1
Exercice 74
Exercice 75
On considère
f : R2 → R
(x, y) 7→ 3x − 2y + xy + 1
ZZ
Calculer l’intégrale f (x, y)dxdy dans les cas suivants :
D
1. D = int(ABC) avec A(1; 0), B(3; 0) et C(3; 2).
2. D est le domaine compris entre les droites x = 1, x = 4 et les paraboles d’équation
y = (x − 2)2 − 4 et y = 4 − (x + 3)2
Exercice 76
1. Calculer l’aire de l’intérieure du cercle C(O, a)
x2 y2
2. Calculer l’aire de l’ellipse d’équation : + =1
a2 b2
Exercice 77
Calculer I =
ZZZ
.P 2
ydxdydz avec D = {(x, y, z) ∈ R3 /x > 0; y > 0 et x2 + y 2 6 z 6 1}
.N
D
Calculer I =
ZZZ
zex
2
+y 2
V . H Exercice 78
Exercice 79
Calculer le volume du disque D = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 6 a2 } avec a ∈]0; +∞[
Exercice 80
1. Donner la paramétrisation du segment [AB] où A(1; −1) et B(2; 3).
2. Donner la paramétrisation d’un cercle C = C(Ω, R)
3. Donner la paramétrisation d’un triangle ABC où A(1; 0), B(4; 0) et C(2; 3).
Exercice 81
γ : [0; 1] → R2
Z
et w = ydy + xdx. Calculer w
t 7→ (t, 2t2 − t + 1) γ
Exercice 82
x2 y2
Calculer l’aire de la surface ( de l’intérieur ) de E = {(x, y) ∈ R2 , + = 1} avec a > 0, b > 0.
a2 b2
Exercice 83
Exercice 84
Z 1 Z 1 Z 1 Z 1
x2 − y 2 x2 − y 2
Calculer dy dx, et dx dy. Que peut-on conclure ?
0 0 (x2 + y 2 )2 0 0 (x2 + y 2 )2
Exercice 85
ZZ
dxdy
Soit D = [0; 1], calculer .
D 1+x+y
.
Exercice 86
P 2
.N
Z 1
ln(1 + x)
On veut calculer I = dx
1 + x2
H
0
.
ZZ
x
On pose J = 2 )(1 + xy)
dxdy, D = [0; 1]2 .
V
D (1 + x
Calculer J de deux manières différentes, et en déduire la valeur de I.
Exercice 87
Z π
ln(1 + cos x)
2
1. Montrer l’existence de I = dx.
x=0 cos x
ZZ
sin y
2. Montrer que I = dxdy où D = [0; π2 ]2 .
D 1 + cos x cos y
3. En déduire la valeur de I.
Exercice 88
Exercice 89
On note D le domaine délimité par les droites x = 0, y = x + 2 et y = −x.
ZZ
1. Calculer (directement) I = (x − y)dxdy.
D
2. Calculer I au moyen du changement de variable u = x + y et v = x − y.
Exercice 90
ZZ
Calculer (x2 + y 2 )dxdy dans chacun des cas suivant :
D
– D est le disque de centre (0; 1) et de rayon 1 du plan.
– D = {(x, y) ∈ R2 , x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}
Exercice 91
ZZ p
Soit D = {x > 0, y > 0, x2 + y 2 − 2y > 0, x2 + y 2 − 1 6 0}. Calculer x2 + y 2 dxdy.
D
.P 2
Exercice 92
.N
Calculer à l’aide d’un changement de variable approprié :
ZZ
1. s2 ydxdy avec A = {(x, y); y > 0; x2 + y 2 − 2x 6 0}.
2.
ZZA
V . H
(x2 − y)dxdy avec C le carré de sommets (1; 0), (2; 1); (1; 2) et (0; 1).
Exercice 93
√
ZZ
Soit D = {(x2 + y 2 )2 6 xy}. Calculer xydxdy
D
Exercice 94
Exercice 95
ZZ
x3 +y 3
2 2
Soit p > 0 et D = {y − 2px 6 0, x − 2py 6 0}. Calculer e xy dxdy.
D
(Indication : poser x = u 2 v et y = uv 2 .)
Exercice 96
Exercice 97
ZZ
dxdy
1. Calculer A = .
06y6x61 (1 + x2 )(1 + y 2 )
2. Démontrer la convergence des intégrales :
π π
1
ln(2 cos2 θ ln(2 sin2 θ)
Z Z Z
4 4 lnt
B= dθ; C= dθ, D= dt.
θ=0 2 cos 2θ θ=0 2 cos 2θ t=0 1 − t2
.P 2
.N
Exercice 98
ZZ
Calculer
D
f (x, y)dxdy les cas suivants :
V . H p
1. D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 6 1} : f (x, y) = (x + y)2 et f (x, y) = |xy| x2 + 4y 2 .
2. D = {(x, y) ∈ R2 ; y > 0, x + y 6 1, y − x 6 1} : f (x, y) = x2 y.
3. D est un triangle de sommets (0; 0), (1; 1) et (2; −1), f (x, y) = (x + 2y)2
1
4. D = {(x, y) ∈ R2 : x > 1, y > 1, x + y 6 1} et f (x, y) = .
(x + y)4
5. D = {(x, y) ∈ R2 : x + y > 1, x2 + y 2 6 1}, f (x, y) = xy 2 .
r
2
2 x y2 x2 y2
6. D = {(x, y) ∈ R : 2 + 2 6 1}, f (x, y) = 1 − 2 + 2 .
a b a b
Exercice 99
Exercice 100
Z ZZ
−t2 (x2 +y 2 )
On pose I = e 2 , e− 2 dxdy. Calculer J ; en déduire la valeur de I.
R R2
Exercice 101
−y
Z 1]×]0; +∞[. Montrer que la fonction f : (x, y) 7→ e sin(2xy) est intégrable sur A, et
Soit A = Z[0;
calculer f (x, y)dxdy.
A Z +∞
1
En déduire la valeur de (sin(y))2 e−y dy.
0 y
Exercice 102
On fixe deux réels a, b tels que 0 < a < b, et on introduit le domaine {(x, y) : 0 < x < 1, a < y < b}.
Montrer que (x, y) 7→ xy est intégrable sur D, et prouver que :
1
xb − xa
Z
1+b
dx = ln .
0 ln(x) 1+a
Exercice 103
1. Calculer
ZZ
y
e x dxdy.
.P 2
.N
In
ZZ
y
2. Montrer que e dxdy existe et donner sa valeur.
x
2.2
I
V . H
SOLUTIONS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Solution 1
Solution 2
v
n
X
u n
uX
∀x = (x1 , x2 , x3 , . . . , xn ) ∈ Rn ; k x k1 = |xi | ; k x k2 = t x2i et k x k3 = max{|xi |, i = 1, 2, . . . , n}
i=1 i=1
(∗)
n
X
k x k22 = x2i ⇒ x2i 6k x k22
i=0
⇒ |xi | 6k x k2
⇒k x k1 6 n k x k2 (2)
1
√ k x k2 66 n k x k2 . ∀x ∈ Rn
n
1 √
k x k1 6k x k2 6 n k x k1 .
n
(∗∗)
.P 2
∀i ∈ {1; 2; . . . ; n}.
n
.N
X
⇒ n k x k3 > |xi |.
i=1
(∗ ∗ ∗)
On a donc
V . H ⇒ n k x k3 >k x k1 .
k x k3 6k x k1 6 n k x k3
1
(3).
k x k3 6k x k1 6 n k x k2 ⇒ k x k3 6k x k2 .
√ √ n √
k x k2 6 n k x k1 6 n n k x k3 ⇒ k x k2 6 n n k x k3 .
1 √
On a donc k x k3 6k x k3 6k x k2 6 n n k x k3 .
n
De (∗), (∗∗) et (∗ ∗ ∗) les trois normes sont équivalentes.
Solution 20
ln(1 + xy 2 ) ln(1 + xy 2 ) xy 2
= × .
x2 + y 2 xy 2 x2 + y 2
2 2 2
Posons : X = (x, y). k X k2 = x + y .
|x| 6k X k2
|xy 2 | = |x|.|y 2 |; ⇒ |x|.|y 2 | 6k X k3 .
|y| 6k X k2
xy 2 2
⇒ 2 = |xy | 6k X k2 .
x + y 2 k X k22 p
Or lim k X k= lim x2 + y 2 = 0
(x,y)→(0;0) (x,y)→(0;0)
xy 2 ln(1 + xy 2 )
lim = 0. De plus lim = 1. lim f (x, x) = 0 = f (0). D’où f est
(x,y)→(0;0) x + y 2
2 (x,y)→(0;0) x2 + y 2 (x,y)→(0;0)
continue au point Xo .
Solution 21
1. Dg = {(x, y) ∈ R2 ; y − x2 6= 0} ∪ {(0; 0)}.
y − x2 = 0 ⇐⇒ y = x2 qui est équation de la parabole (Γ) d’axe (O, y).
Dg = (R2 − (Γ)) ∪ {(0; 0)}
5
t
g(t, 0) − g(0, 0) 2 − 0
2. = −t = −t2 , ∀t 6= 0.
t t
∂g g(t, 0) − g(0, 0) g(0, t) − g(0, 0)
(0; 0) = lim =0 =0
∂x t→0 t t
∂g g(0, t) − g(0, 0)
(0; 0) = lim =0
∂y t→0 t
3. Vérifions si g est continue.
y = x5 + x2 ; g = g L = {(x, x2 + x5 ) ; x ∈ R∗ }
R∗ → R
g1 : lim g (x) = 1. Ainsi lim g(x, y) 6= 0 = g(0; 0). Donc g
x 7→ g1 (x) = g(x, x5 + x4 ) = 1. x→0 1 (x,y)→(0;0)
n’est pas continue au point Xo = (0; 0).
Solution 45
Posons : h = (h1 , h2 , h3 ) alors Xo + h = (a + h1 ; b + h2 ; c + h3 )
f (Xo + h) = f (a + h1 , b + h2 , c + h3 )
= a2 + 2ah1 + h1 + 2(a + h1 )(b2 + 2bh1 + h22 ) − (c2 + 2ch3 + h23 )
.P 2
f (Xo + h) − f (Xo ) = a2 + 2ah1 + h21 + 2(a + h1 )(b2 + 2bh2 + h2 ) − (c2 + 2ch3 + h23 ) − (a2 + 2ab2 − c2 )
.N
= [2ah1 + 4abh2 + 2b2 h1 − 2ch3 ] + [h2 + 2ah22 + 2h1 (2bh2 + h22 ) − h3 ].
g : R3 → R
Soit
. H
(h1 , h2 , h3 ) 7→ 2ah1 + 4abh2 + 2b2 h1 − 2ch3 2h1 (b + b2 ) + 4ab2 h2 − 2ch3 .
V
Posons : u = (x1 , y1 , z1 ) et v = (x2 , y2 , z2 ) .
αu + βv = (αx1 + βx2 , αy1 + βy2 , αz1 + βz2 )
Solution 46
x −∞ 0
.P 2 1 +∞
.N
x − 0 + +
x5 − 1 − − 0 +
∆0
H
+ 0 − 0 +
V .
Solution 47
r4 cos θ sin3 θ
f (x, y) =
r4 cos4 θ + r2 sin2 θ
r2 cos θ sin3 θ
= 2
r cos4 θ + sin2 θ
r2 cos θ sin θ
= lim 2 = 0 = f (0; 0)
r→0 r cos4 θ + sin2 θ
Continuité de g en (0; 0)
|x|.|y| × |x2 − y 2 |
|g(x, y)| =
x2 + y 2
|x| × |y|.(x2 + y 2 )
6 = |x||y| et lim g(x, y) = 0 = g(0; 0)
x2 + y 2 (x,y)→(0;0)
∂f f (t, 0) − f (0; 0)
(0; 0) = lim
∂x t→0 t
∂f
(0; 0) = 0
∂y
f (h1 , h2 ) − f (0; 0) h1 h2
Posons h = (h1 , h2 ) et ε(h1 , h2 ) = = 4 p
||h|| (h1 + h22 ) h21 + h22
r cos θ sin θ
lim ε(h1 , h2 ) = lim =0
(h1 ,h2 )→(0;0) r→0 r2 cos4 θ + sin θ
(−3x4 + y 2 )y 3
.P 2
.N
∂f
(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
∂x (x4 + y 2 )2
∂f (x, y) = 0
H
(x, y) =
x × 3y 2 (x4 + y 2 ) − 2yy 3
(x4 + y 2 )2
4 2
∂f (x, y) = (3x + y ) xy 2 si (x, y) 6= (0; 0)
∂x (x + y )2
4 2
∂f
(x, y) = 0
∂y
∂f ∂f
Montrons que (x, y) et (x, y) sont continues sur R2
∂x ∂y
∂f ∂f
Il est évident que (x, y) et (x, y) sont continues sur R2 − {(0; 0)}.
∂x ∂y
On montre facilement que f est continue au point (0; 0).
Solution 48
( x
si y 6= 0
f (x, y) = y2
y=0 0 si
√ √ √
1. Montrons que f n’est pas continue en (0; 0). Pour y = x, f (x, x) = 1 et limx→0 f (x, x) = 0
donc f n’est pas continue en (0; 0).
2.
∂f f (t, 0) − f (0, 0)
(0; 0) = lim =0
∂x t→0 t
∂f
(0; 0) = 0.
∂y
∂g g(t, 0) − g(0, 0)
3. (0; 0) = limt→0 =0
∂x t
∂g (2x(x2 + y 2 )3/2 − x2 ( 32 (2x)(x2 + y 2 )1/2 )
(x, y) = y 2
∂x (x2 + y 2 )3
y 2 x(2y 2 − x2 )
∂g
(x, y) =
∂x (x2 + y 2 )5/2
∂g
(x, y) = 0
∂x
∂g ∂g
Pour y = x, posons α : x 7→ (x, x). α(x) ± √1 . Donc limx→0 α(x) 6= 0. D’où (x, y) n’est pas
∂x ( 2)5 ∂x
continue en (0; 0).
Solution 49
f : R2 → R
F : R2 → R ; F (r, t) = f (r cos t, r sin t)
∂F ∂F
1. Calculons et en fonction de celle de f .
∂r ∂t
∂F ∂f
(r, t) = cos t (x, y) + sin t (2.1)
∂r ∂x
∂F ∂f ∂f
(r, t) = −r sin t (x, y) + r cos t (x, y) (2.2)
P
∂t ∂x ∂y
∂f ∂f ∂F ∂F
. 2
.N
2. Calculons (x, y) et en fonction de (r, t) et (r, t)
∂x ∂y ∂r ∂t
∂F ∂F ∂f ∂f
V H
r sin t(1) + (2) cos t ⇔ r sin t
. ∂f
∂y
∂r
(r, t) + cos t
(x, y) = sin t
∂F
∂r
∂r
(r, t) = r sin2 t (x, y) + r cos2 t (x, y).
1
(r, t) + cos t
r
∂F
∂t
∂y ∂y
∂f ∂F 1 ∂F
r cos t(1) − sin t(2) ⇔ (x, y) = cos t (r, t) − sin t
∂x ∂r r ∂t
∂f ∂f p
3. Transformons x (x, y) + y (x, y) = k x2 + y 2
∂x ∂y
∂F 1 ∂F ∂F 1 ∂F
r cos t (cos t (r, t) − sin t (r, t) + r sin t sin t (r, t) + cos t (r, t) = kr
∂r r ∂t ∂r r ∂t
∂F
⇔r (r, t) = kr
∂r
∂F
⇔ (r, t) = k donc
∂r
F (r, t) = kr + ϕ(t) où ϕ : R → R
f (r cos t, r sin t) = F (r, t) = kt + ϕ(t).
( p
r = x2 + y 2
x = r cos t
⇒ y
y = r sin t = tan t
x
x2 + y 2 + ϕ(arctan xy )
p
f (x, y) = k si x > 0.
Solution 50
1. Trouvons toutes les applications ϕ : R → R
f :U →R y
(x, y) 7→ f (x, y) = ϕ
x
∂2f ∂2f y
On cherche ϕ tel que 2
(x, y) − 2 (x, y) = 3 (2.3)
∂x ∂y x
∂f y y
(x, y) = 2 ϕ0
∂x x x
∂2f
2 0 y y 00 y
(x, y) = −y − 3 ϕ ( ) − 4 ϕ
∂x2 x x x x
∂f 1 0 y
(x, y) = ϕ
∂y x x
2
∂ f 1 1 00 y
(x, y) = ϕ
∂y 2 x x x
1 00 y
= ϕ
x x
2y 0 y y 2 00 y 1 y y
(3) ⇔ 3 ϕ + 4ϕ − 2 ϕ00 = 3
x x x x x x x
y
Posons t =
x
.P 2
(3) ⇔ (t2 − 1)u0 (t) + 2tu(t) = t
.N
(2.4)
u0 (t) = 21 est une solution de (t2 − 1)u0 (t) + 2tu(t) = 0.
H
R 2t
.
dt = ln |t2 − 1|
t2 − 1
V (4) ⇔= ke− ln |t
⇔ u(t) =
2
k
−1|
1
+
1
2
+ ϕ(t) =
|t2 − 1| 2
Z
k
+
|t2 − 1 2
1
dt
1 1 1 1
2
= −
t −1 2 t−1 t+1
t − 1 1
ϕ(t) = a ln + t+b
t + 1 2
y
− 1
+ y + b.
x
f (x, y) = a ln y
+ 1 2x
x
2. Trouvons toutes les applications f de R2 dans R vérifiant :
∂f ∂f
2 (x, y) − (x, y) = 0
∂x ∂y
Changement de variable u = x + y et v = x + 2y. F (u, v) = f (x, y) = f (2u − v, v − u).
∂F ∂f
(u, v) = (x, y)
∂u ∂u
∂f ∂f
= 2 (x, y) − (x, y)
∂x ∂y
∂f ∂f ∂F
2 (x, y) − (x, y) = 0 ⇔ (u, v) = 0
∂x ∂y ∂u
⇔ F (u, v) = ϕ(v) où ϕ est une fonction de R vers R tel que
f (x, y) = ϕ(x + 2y).
∂f ∂f p
(b)
(a) x (x, y) − y (x, y) = x2 + y 2 Suivre la même méthode
∂x ∂y
p y
f (x, y) = x2 + y 2 + ϕ
x
.
Solution 51
f : R2 → R3 et g : R3 → R. f (x, y) = (cos x + sin x, − sin x + cos y, 2 sin x cos x) et g(u, v, w) = u2 + v 2 + w.
1. Matrice Jacobienne
∇f1 − sin x cos y
Jf (x, y) = ∇f2 = − cos x − sin y
∇f3 2 cos x cos y −2 sin x sin y
Jg (u, v, w) = (2u, 2v, 1)
2. (a)
. H
Jgof (x, y) = (−2 sin x sin y, 2 cos y cos x)
V Solution 52
Soient h1 , h2 R → R / h0 (1) et h0 (2) existent.
h : R × R∗ ←→ R
α1 : x
(x, y) 7→ h(x, y) = h1 (xy) + h2
y
1. Montrons que h est différentiable au point (1; 1).
R × R∗ → R
(
R×R → R x
α1 : α2 : (x; y) 7→
(x, y) 7 → xy
y
h = h1 oα1 + h2 oα2
α1 est différentiale au pt X0 = (1; 1) et h1 est dérivable au point X1 = (1; 1) donc h1 oα1 est
différentiable au point X0 = (1; 1).
idem pour h2 oα2 d’où f est différentiable au point X0 .
2.
∂h 1 x
(x, y) = yh01 (xy) + h2
∂x y y
∂h
(1, 1) = h01 (1) + h02 (1)
∂x
∂h
(1, 1) = h01 (1) − h02 (1)
∂y
Solution 53
1.
p 2α−2
|k(x, y)| ≤ x2 + y 2
p |x| ≤ X
X= x2 + y2 ⇒
|y| ≤ X
⇒ |x|α |y|α ≤ X 2α
∂k k(t; 0) − k(0; 0)
(0; 0) = lim =0
∂x t→0 t
∂k
(0; 0) = 0
∂y
ε(h) = ε(h1 , h2 )
.P 2 ∂k ∂k
k(h1 , h2 ) − k(0; 0) − h1 (0; 0) − h2 (0; 0)
.N
∂x ∂y
=
khk
Posons
V
.qH ε(h) =
X = h21 + h22
|h1 | < X
|h1 |α |h2 |α
(h1 + h2 )2/3
f (x) = ε(x, x)
|x|2α
= √
2 2|x|3
1
= √ |x|2α−3 9 0 si x → 0 .
2 2
• Si α = 23 ; f (x) = 2√
1
2
9x→0 0.
Donc ε(h) 9h→0R2 0 si α ≤ 32
Alors k est différentiable ssi α > 32 .
3. Classe C 1 sur R2
∂k
(x, y) si (x, y) 6= (0; 0).
∂x
xα |y|α
Si x > 0 k(x, y) = 2
x + y2
∂f ∂f
α > 32 ; (x, y) 7→ (x, y), (x, y) sont continues sur R2 . k est de classe C 1 pour α > 23 .
∂x ∂y
Solution 54
xy(x2 − y 2 )
h(x, y) = si (x, y) 6= (0; 0)
1. h : x2 + y 2
h(0; 0) = 0
.P 2
.N
∂h ∂h
(a) Calculons (0; 0) et (0; 0).
∂x ∂y
Donc
∂h
(0; 0) = lim V . H
h(t, 0) − h(0; 0)
h(0 + t, 0) − h(0; 0)
=0 .
t
=
t × 0(t2 − 0)2
t((t2 + 0)
=0
∂x t→0 t
h(t, 0) − h(0; 0) ∂h h(t, 0) − h(0; 0)
= 0 donc (0; 0) = lim =0
t ∂y t→0 t
(b) Étudions la différentiabilité de h au point X0 = (0; 0)
Posons h = (h1 , h2 ) et on a :
∂h ∂h
h(h1 , h2 ) − h(0; 0) − h1 (0; 0) − h2 (0; 0)
∂x ∂y
ε(h1 , h2 ) =
|h|
h1 h2 (h21 − h22 )
=
|h|(h21 + h22 )
h1 h2 (h21 − h22 )
=
(h21 + h22 )3/2
Posons h1 = r cos θ, h2 = r sin θ
r2 sin2 θ cos2 θ(r2 cos2 θ − r2 sin2 θ
ε(h1 , h2 ) =
(r2 )3/2
r4 cos2 θ sin2 θ(cos 2θ)
=
r3
= r(cos θ sin2 θ) cos 2θ
2
lim ε(h1 , h2 ) = 0.
r→0
∂h ∂h
∂2h (t; 0) − (0; 0)
2
(0; 0) = lim ∂x ∂x =0
∂x t→0 t
∂h ∂h
(t; 0) − (0; 0)
∂2h ∂x ∂y
(0; 0) = lim =0
∂y 2 t→0 t
∂h ∂h
(t; 0) − (0; 0)
∂2h ∂x ∂y t(t2 × t2 )
(0; 0) = lim = lim
∂x∂y t→0 t t→0 t(t2 )2
∂2h
(0; 0) = 1
∂x∂y
∂h ∂h
∂2h (0; t) − (0; 0)
(0; 0) = lim ∂x ∂x
∂x∂y t→0
= −1
.P 2 t
. H
∂2h
∂y∂x
(0; 0).
.N
(a) g est continue en (0; 0).
|g(x, y)| ≤ (x, y)n
V
lim (x + y)n = 0 ⇔ n 6= 0
(x,y)→(0;0)
∂g ∂g
g(h1 , h2 ) − g(0; 0) − h1 (0; 0) + h2 (0; 0)
∂x ∂y
ε(h1 , h2 ) =
kh1 , h2 k
!
(h1 + h2 )n 1
= p 2 sin p
h1 + h22 h21 + h22
2n X n
|ε(h1 , h2 )| 6 = 2n X n−1
n
lim ε(h1 , h2 ) = 0 ⇔ n − 1 > 0 ⇔ n > 2
(h1 ,h2 )→(0;0)
∂f ∂f ∂2f ∂2f
(a) Déterminons (x, y), (x, y), 2 (x, y), 2 (x, y)
∂x ∂y ∂x ∂y
F (r, θ) = f (r cos θ, r sin θ).
∂f ∂f ∂f
(r, θ) = cos θ (x, y) + sin θ (x, y)
∂r ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f ∂f
r cos θ cos θ (x, y) + sin θ (x, y) − sin θ −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y) ⇒
∂x ∂y ∂x ∂y
∂f ∂f 2 2 2 2 ∂f
r cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ) = (r cos θ + r sin θ) × (x, y)
∂r ∂θ ∂x
∂f ∂f 1 ∂f
(x, y) = cos θ (r, θ) − sin θ (r, θ)
∂x ∂r r ∂θ
∂f ∂f ∂f ∂f
r sin θ cos θ (x, y) + sin θ (x, y) + cos θ −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y) ⇒
∂x ∂y ∂x ∂y
∂f ∂f ∂f
r sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ) = r (x, y)
∂r ∂θ ∂x
∂f ∂f 1 ∂f
(x, y) = sin θ (r, θ) + cos θ (r, θ)
∂x ∂r r ∂θ
∂g
Soit θ dans R. L’application partielle est définie sur R∗+ et est de classe C 1 , ∀, r ∈ R∗+ , on
∂r
a:
∂2F
(r, θ) = cos θ
∂ ∂f
(x, y)
+ sin θ
∂ ∂f
.P 2
(x, y)
.N
∂r2 ∂r ∂x ∂r ∂y
2
∂2f ∂2f ∂2f
∂ f
= cos θ cos θ 2 (x, y) + sin θ (x, y) + sin θ cos θ (x, y) + sin θ 2
∂2F ∂2f
2
∂ f
∂x
V
∂x
. H
= cos2 θ 2 + cos θ sin θ
2
∂ f
∂y∂x
∂2f
∂x∂y
∂2f
2
∂ f
∂x∂y
∂y∂x
2
∂ f
(x, y) + sin2 θ 2
∂x
∂y
2
(r, θ) = cos2 θ 2 + 2 sin θ cos θ (x, y) + sin2 θ 2
∂r ∂x ∂x∂y ∂x
∂2F
∂ ∂f ∂f
(r, θ) = −r sin θ (x, y) + r cos θ (x, y)
∂θ2 ∂θ ∂x ∂y
2
∂2f
∂f ∂ f
= −r cos θ (x, y) − r sin2 θ 2 (x, y) + r cos θ sin θ (x, y)
∂x ∂x ∂y∂x
2 2
∂f ∂ f 2 ∂ f
+ r − sin θ (x, y) − r cos θ sin θ (x, y) + r cos (x, y)
∂y ∂x∂y ∂y 2
∂2f ∂2f ∂2f
= r2 sin2 θ (x, y) + r2 cos2 θ 2 (x, y) − 2r2 sin θ cos θ (x, y)
∂x∂y ∂ ∂x∂y
∂f ∂f
− r cos θ (x, y) + sin θ (x, y) .
∂x ∂y
∂2f 2
2
2 ∂ f 2 ∂2f ∂f 2
2
2 ∂ f
(x, y) = r sin θ (x, y) − 2r sin θ cos θ (x, y) − r (r, θ) + r cos θ (x, y)
∂θ2 ∂x2 ∂x∂y ∂r ∂y 2
(b) Laplacien
En considérant les deux dernières résultats :
∂2F ∂2F 2
2∂ f
2
2∂ f ∂F
r2 2
(r, θ) + 2
(x, y) = r 2
(x, y) + r 2
(x, y) − r (r, θ)
∂r ∂θ ∂x ∂y ∂r
∂2F ∂2f ∂2f
∂F
r2 2 (r, θ) = r2 2
(x, y) + 2
(x, y) −r (r, θ).
∂r ∂x ∂y ∂r
| {z }
∆f
∂2F 1 ∂2F 1 ∂F
(∆f )(x, y) = (r, θ) + (r, θ) + (r, θ)
∂r2 r ∂θ2 r ∂r
(c) F (r, θ) = F (r)
Les fonctions isotropes harmoniques sont telles que ∆f (x, y) = 0 et F (r, θ) = F (r). On a
ainsi :
∂2F ∂2F 1 ∂F
∆f (x, y) = 0 (r) + (r) + (r)
⇔ 2 2
F (r, θ) = F (r) F∂r ∂θ
(r, θ) = F (r)
r ∂r
1
⇔ F 00 (r) + F 0 (r) = 0
r
F 00 (r) 1
⇔ 0 =
F (r) r
0
⇒ ln|F (r)| = −ln|r| + k1 , k1 ∈ R
c1
⇒ F 0 (r) = , c1 ∈ R
r
⇒ F (r) = c1 lnr + c2
F (r, θ) = f (x, y) = F (r).
p
Donc f (x, y) = c1 ln( x2 + y 2 ) + c2 , c1 , c2 ∈ R
.P
Solution 55
2
.N
f : R2 →R
Soit
(x, y) 7→ 1 − yex + xey
Solution 56
y
• f ∈ C 1 (R∗+ × R) car (x, y) 7→ ln x − 1 ; (x, y) 7→ ex ; (x, y) 7→ sont de classe C 1 .
x
• f (1; 0) = 0 + 1 − 1 = 0
∂f 1 ∂f
• (x, y) = ; (1; 0) = 1 et 1 6= 0.
∂y x ∂y
Or V1 est un voisinage de 1 donc ∃δ > 0/]1 − δ; 1 + δ[⊂ V1 ⊂]0; +∞[.Donc ∃δ ∈]0; 1[ en particulier
∀x ∈]1 − δ; 1 + δ[ x ∈]1 − δ; 1 + δ[
∀y ∈ V2 = φ(]1 − δ; 1 + δ[) ⇔ y = φ(x)
f (x, y) = 0 φ(1) = 0
Calculons φ0 (1).
P
En dérivant (2.5) par rapport à x, on a :
1
0
xφ (x) − φ(x)
. 2
.N
φ(x)
+ 2
e x =0 (2.6)
x x
1
00
V . H
φ (x) − φ0 (x) x2 φ0 (x) − 2xφ(x)
φ(x)
0
xφ (x) − φ(x)
φ(x)
− 2
+ x 2
− 4
e x + 2
e x =0
x x x x
00
φ (1) + 1 −1 −1
En (1; 0) − 1 + − + ×1=0
x2 1 1
φ00 (1) = −2
Solution 57
3
x + y 3 + z 3 + t3 = 0
x2 + y 2 + z 2 + t 2 = 2
x+y+z+t=0
1. Montrons que ce système admet localement au voisinage de (0; −1; 1; 0) une solution de la
forme . . .
– f ∈ C 1 (R) car ses composantes le sont.
– f (0; −1; 1; 0) = (0; 0; 0; )
3x2 3y 2 3z 2
det M = 6 + 6 = 12 6= 0
d’après le théorème des finctions implicites, il existe :
– U un voisinage de 0.
– V un voisinage (0; −1; 1).
– une fonction g : U ⊂ R → V qui à ton associe g(t) = [g1 (t), g2 (t), g3 (t)] de classe C 1 tel que :
x(t) = g1 (t)
f (x, y, z, t) = 0R3 (x, y, z, t) = g(t)
y(t) = g2 (t)
t∈U ⇔ t∈U ⇔
z(t) = g3 (t)
(x; y; z; t) ∈ V g(0) = (0; −1; 1)
g1 (0) = 0; g2 (0) = −1; g3 (0) = 1
3x0 x2 + 3y 0 y 2 + 3z 0 z 2 + 2t = 0
2x0 x + 2y 0 y + 2z 0 z + 1 = 0
0
x + y0 + z0 + 1 = 0
P
3b + 3c = 0
. 2
1
2b + 2c = −1 ⇔ c=−
4
.N
a+b+c=0 b= 1
4
V
1
4
Solution 58
1. (a) Considérons la fonction f : R2 → R qui à (x, y) 7→ cos(x + y) − 1 − x − 2y
• f ∈ C 1 (R) car (x, y) 7→ cos x ; (x, y) 7→ x + y ; (x, y) 7→ 1 − x − 2y sont de classe C 1 sur R2 .
• f (0; 0) = cos(0 + 0) − 1 − 2(0) = 0
∂f ∂f
• (x; y) = − sin(x + y) − 2 et (0; 0) = −2 6= 0
∂y ∂y
D’après le théorème des fonctions implicites, il existe :
– un voisinage V1 de 0 dans R
– un voisinage V2 de 0 dans R
– une fonction φ : V1 → V2 de classe C 1 tels que :
x ∈ V1 x ∈ V1
y ∈ V2 ⇔ y = φ(x)
f (x, y) = 0 φ(0) = 0
⇔ ∀x ∈ V1 f (x, φ(x)) = 0
⇔ ∀x ∈ V1 cos(x + φ(x)) − 1 − x + 2φ(x).
1
φ0 (0) = −
2
∀x ∈ V1 , xφ(x) − sin φ(x) + 2x − φ(x) = 0 ⇒ φ(x) − φ0 (x) cos(φ(x)) + 2 − φ0 (x) + xφ0 (x) = 0
φ(x) + 2
φ0 (x) = − (2.7)
(x − cos[φ(x) − 1])
.P 2
.N
φ0 (x) + φ00 (x)[− cos[φ(x)] − 1 + x] + φ0 (x)[1 + φ0 (x) sin[φ(x)]] (2.8)
Pour x = 0 on a :
On dérive (2.8) on a :
V . H
1 + φ00 (0)(−1 − 1) + 1 = 0. φ00 (0) = 1
φ0 (x) + φ(3) (x)(x − cos[φ(x)] − 1) + φ00 (x)(1 + φ0 (x) sin[φ(x)]) + φ00 (x)+
φ00 (x)(1 + φ0 (x) sin[φ(x)]) + φ00 (x) + φ(3) (x)[(φ0 (x)]2 cos[φ(x)] + φ00 (x) sin[φ(x)]] = 0
1
Pour x = 0 ; φ(3) (0) = 2 + sin 1
2
f : R2 → R
(a) soit
(x, y) 7→ xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2
• f ∈ C 1 (R2 )
∂f ∂f
• (x, y) = 2xy − 2x − 2 et (0; 1) = −2 6= 0
∂y ∂y
D’après le théorème des fonctions implicites, il existe :
– un voisinage V1 de 0.
– un voisinage V2 de 1.
– une fonction ϕ : V1 → V2 de classe C 1 tel que . . . .
– Expression de ϕ0 (x)
2ϕ(x) − [ϕ(x)]2 − 2
∀x ∈ V1 f (x, ϕ(x)) = 0 ⇔ ϕ0 (x) =
2xϕ(x) − 2x − 2
–
– Expression de ϕ(x)
x[ϕ(x)]2 − 2x − 2ϕ(x) + 2 = 0
x[ϕ(x)]2 − 2(x + 1)ϕ(x) + 2x + 2 = 0
∀x 6= 0
∆ = 4(x + 1)2 − δx2 (x + 2)
∆ = −4(x2 − 1) Pour x ∈ V1
∆>0
√
x + 1 + 1 − x2
ϕ1 (x) =
x√
x + 1 − 1 − x2
ϕ2 (x) =
x
1
√
Or 1 − t = (1 − t) 2
1 1
= 1 − t − t2 + o(t2 )
2 8
1
x + 1 + 1 − x2
ϕ1 (x) = 2 9x→0 1
x
1
x+1−1+ 2 1
ϕ2 (x) = x = 1 + x 9x→0 1
x 2
√
x + 1 − 1 − x2
D’où ϕ(x) = si x ∈ V1
ϕ(0) = 1 x
Solution 69
g : R2 → R
(x, y) 7→ x2 − 2x + y 2 − 4y
(M g)(x, y) = (2x − 2, 2y − 4) ; ∇f (x, y) = (2x, 2y).
Soit A ∈ S.
P
A est un extrémum local de f alors ∃λ ∈ R tel que :
. 2
.N
2a = λ(2a − 2) (1)
(∇f )(A) = λ(∇g)(A) ⇐⇒ 2b = λ(2b − 4) (2)
H
2
a − 2a + b2 − 4b = 0 (3)
Si λ = 1 ⇒ 0 = −1 (Impossible).
V . Donc
⇐⇒ a = a(λ − 1)
⇐⇒ a(1 − λ) = λ.
λ 6= 1 et a =
λ
.
λ−1
2λ
(2) ⇒ b =
λ−1
λ2 2λ 4λ2 8λ
(3) ⇒ − + − =0
(λ − 1)2 λ − 1 (λ − 1)2 1+λ
2
⇒ 5λ − 10λ = 0
⇒, λ = 0 ou λ = 2 . Ainsi A1 = (0; 0) et A2 = (2; 4).
f (A1 ) = 0 et f (A2 ) = 20 > 0 = f (A1 ) donc A1 est un minimum local et A2 un maximum local.
Solution 70
f : R2 → R
Soit Alors E = f −1 ({0}) et A ∈ E.
(x, y, z) 7→ x2 + 3y 2 + 2z 2 + 2
∂f ∂f ∂f
(x, y, z) = 2x, (x, y, z) = 6y, (x, y, z) = 4z. Donc ∇f (A) = (2; −6; 8) 6= (0; 0; 0).
∂x ∂y ∂z
Soit (P) le plan tangent à E au point A, alors (P) : x − 3y + 4z − 12 = 0
Solution 71
g : R2 → R
Soit x2 y2
(x, y) 7→ 2 + 2
a b
2α 2β
g est de classe C 1 sur R2 , E = {(x, y) ∈ R2 /g(x, y) = 1}. (∇g)(Mo ) = ( , ).
a2 b2
−−−→
M ∈ (D) ⇔ M Mo .(∇g)(Mo ) = 0
2α 2β
2
(x − α) + 2 (y − β) = 0
⇔ a 2
b2
avec α + β .
a2 b2
αx βy
(D) : + 2 =1
a2 b
Solution 72
1.
∂f
(x, y) = 4x3 − 4(x − y) = 0
∂x
∂f
(x, y) = 4y 3 − 4(x − y) = 0
∂y
⇐⇒ x3 = x − y = y 3 = 0
(
x3 =x−y
P
⇐⇒
(
3 3
x +y =0
. 2 √ √
.N
( ( (
x3 =x−y x =0 x = 2 x =− 2
⇐⇒ =⇒ ou √ ou √
(x + y)(x2 + xy + y 2 ) = 0 y =0 y =− 2 y = 2
M1 (0,
M2 ( √ . H
Nature des points critique :( utiliser la matrice Hessienne )
√ 0) : √
V
on ne peut rien conclure.
2, −√2) : est un minimum local.
M2 (− 2, 2) : est aussi un minimum local.
2. Extrema des fonctions et leur nature
2 2
∗ f1 (x, y) = (x2 + y 2 )ex −y
∂f 2 2 2 2
(x, y) = 2xex −y + 2x(x2 + y 2 )ex −y
∂x
2 2
= 2x(1 + x2 + y 2 )ex −y
∂f 2 2 2 2
(x, y) = 2yex −y + (−2y)(x2 + y 2 )ex −y
∂y
2
−y 2
= 2y(1 − x2 − y 2 )ex
∂f
(x, y) = 0
x=0
1 + x2 + y 2 = 0
∂x ⇔ ou
∂f y=0 1 − x2 − y 2 = 0
(x, y) = 0
∂y
1 + x2 + y 2 = 0 1 + x2 + y 2 = 0
x=0
⇔ 2 2 ou ou
2y(1 − x − y ) = 0 y=0 1 − x2 − y 2 = 0
1 + x2 = 0 1 + x2 + y 2 = 0
x=0 x=0 x=0
⇔ ou ou ou ou
y=0 y=1 y = −1 y=0 1 − x2 + 1x2 = 0
1 + x2 + y 2 = 0
x=0 x=0 x=0
⇔ ou ou ou
y=0 1 − x2 + 1x2 = 0 y = −1 y = −1
Les points critiques sont A(0; 0), B(0; 1), C(0; −1)
∂2f 2 2 2 2 2 2
r= (x, y) = 2(1 + x2 + y 2 )ex −y + 4x2 ex −y + 4x2 (1 + x2 + y 2 )ex −y
∂x2
2 2
= 2 1 + x2 + y 2 + 2x2 + 2x2 (1 + x2 + y 2 ) ex −y
∂2f 2 2 2 2 2 2
t= 2
(x, y) = 2(1 − x2 − y 2 )ex −y − 4y 2 ex −y − 4y 2 (1 − x2 − y 2 )ex −y
∂xy
h 2 2
i
t = 2 1 − x2 − y 2 − 2y 2 − 2y 2 (1 − x2 − y 2 )ex −y
∂2f 2 2
(x, y) = −2x(2y)ex −y + 2x 2y(1 − x2 − y 2 )
s=
∂x∂y
Calculons rt − s2 pour chaque point.
rA = 2 ; tA = 2 ; sA = 0. rA tA − s2A = 4 > 0 et rA > 0 ainsi A est un minimum local.
NB : ∀(x, y) ∈ R, f (x, y) > 0 = f (0; 0). Donc A est un minimum global.
16
rB = 4e−1 ; tB = −4e−1 et s2B = 0 rB tB − s2B = − 2 < 0 donc B est un point point selle ou col.
e
rC = 4e ; tC = −4e ; sC = 0. C est aussi un point col.
∗ f5 (x, y, z) = 2x2 + 4xz + y 4 − 2y 3 − 6yz − 5z 2
∂fs
(x, y, z) = 4x + 4z
∂x
∂fs
(x, y, z) = 4x − 6y + 10z
∂z
∂fs
(x, y, z) = 4y 3 − 6y 2 − 6z + 6y
∂y
∂fs
∂x
(x, y, z) = 0
.P 2
4(x + z) = 0
.N
∂f
s
(x, y, z) = 0 ⇔ 2(2x − 3y + 3z) = 0
∂y
2(2y 3 − 3y 2 − 3z − 3y) = 0
H
∂fs
.
(x, y, z) = 0
∂z
V
x = −z
⇔ 2x − 3y − 5x = 0
2y 3 − 3y = 0
x = −z
⇔ x = −y
2y 3 − 6y 2 = 0
x = −z = −y
⇔
y(2y 2 − 3y) = 0
3
x=−
x=0 2
3
⇔ y = 0 ou y=
z=0
2
z=3
2
3 3 3
Donc les points critiques sont A(0; 0; 0) et B(− ; ; )
2 2 2
∂2f ∂2f ∂2f
2
(x, y, z) = 4; (x, y, z) = 12y 2 − 12y + 6; (x, y, z) = 10;
∂x ∂y 2 ∂z 2
∂2f ∂2f ∂2f
(x, y, z) = 0; (x, y, z) = −6; (x, y, z) = 4.
∂x∂y ∂y∂x ∂x∂z
4 0 4
Hess(f (x, y, z)) = 0 12y 2 − 12y + 6 −6
4 −6 10
4 0 4
Hess(f )(A) = 0 6 −6
4 −6 10
4 − λ 0 4
−6 = −λ(λ2 − 20λ + 72)
det(M − λI3 ) = 0 6−λ
4 −6 10 − λ
t
d2 fA (h, h) = h.Hessf (A). h
4 0 4 h1
d2 fA (h, h) = (h1 , h2 , h3 ) 0 6 −6 h2
4 −6 10 h3
d2 fA (h, h) = 4h21 + 6h22 + 10h23 + 8h1 h3 − 12h2 h3
q(x, y, z) = 4x2 + 6y 2 + 10z 2 + 8xz − 12yz
2
det(M − λI3 ) = 0 ⇔ λ = 0 ou λ√ − 20λ + 72 = 0√
∆ = 10 − 72 = 28 ⇒λ1 = 10 + 2 7;λ3= 10 − 2 7.
λ1 0 0 x
q(x, y, z) = (x, y, z) 0 λ2 0 y
0 0 λ3 z
q(x, y, z) = λ1 x2 + √λ2 y 2 + λ3 z 2 √
q(x, y, z) = (10 + 2 7)y 2 + (10 − 2 7)z 2 > 0. Donc A est un minimum pour f .
P
12y − 2xy − y 2 = 0
∇g(x, y) = (0; 0) ⇔
12x − x2 − 2xy = 0
. 2
.N
y(12 − 2xy − y) = 0
⇔
12x − x2 − 2xy = 0
H
y(12 − 2xy − y) = 0
⇔
⇔
V .
12x − x2 − 2xy = 0
y=0
12x − x2 − 2xy = 0
12y − 2xy − y 2 = 0
ou
12 − 2x − y = 0
12x − x2 − 2xy = 0
12y − 2xy − y 2 = 0
ou
ou
x=0 12 − x − 2y = 0
y=0 y=0 y=0 y = 12
⇔ ou ou ou
x=0 x = 12 x = 12 x=0
y = 12 − 2x x = 12 − 2y
ou
12x − x2 − 4 − 4x = 0 12y − 24 + 4y − y 2 = 0
y=0 y=0 y = 12
⇔ ou ou
x=0 x = 12 x=0
y=0 12 − 2x − y = 0
⇔ ou
12 − x2 = 0 12x − x2 − 2xy = 0
y=0 y=0 y = 12 12 − x − 2y = 0
⇔ ou ou ou
x=0 x = 12 x=0 12 − 2x − y = 0
x=0 x = 12 x=0 x=4
⇔ ou ou ou
y=0 y=0 y = 12 y=4
∂2g ∂2g
On a ainsi A0; 0), B(12; 0), C(0; 12), D(4; 4). r = 2
(x, y) = −2y ; t = (x, y) = −2y ;
∂x ∂y 2
∂2g
s= (x, y) = 12 − 2x − 2y. Les points A, B, C sont des points col.
∂x∂y
∗D(4; 4)
rD = −8; tD = −8 et sD = −4
rt − s2 = 64 − 16 > 0 et rD < 0 donc D est un maximum local pour g.
p p
4. f (x, y) = x2 + (y − a) + y 2 + (x − a)2
∂f x x−a
∂x (x, y) = p 2 +p =0
x + (y − a) 2 y + (x − a)2
2
∂f y−a y
(x, y) = p +p =0
∂y 2
x + (y − a) 2 y + (x − a)2
2
x a−x
p 2 =p
x + (y − a)2 y 2 + (x − a)2
a−y y .
p 2 =p
x + (y − a)2 y 2 + (x − a)2
(x, y) 6= (0; a) et (x, y) 6= (a; 0)
Si x = 0 ⇒ y 6= a.
x∈/ {0;
p a} et y ∈ / {0; a}. p
A = x2 + (y − a)2 B = y 2 + (x − a)2 B A x
= a−x = a−y
y .
2
xy = a − ax − ay + xy
a(x + y) = a2 or a 6= 0
x+y =a
y =a−x
A = B ⇒ x = 12 a = y.
f :E →R
5. E = {(x, y) ∈ R2 , x2 − y 2 = 25}. Le minimum de la fonction
(x, y) 7→ x2 + y 2 + xy
Posons : g(x, y) = x2 − y 2 − 25
A(a, b) est un point critique de f sur E si ∃α ∈ R, (∇f )(A) = α(∇g)(A) et A ∈ E
∇f (x, y) = (2x + y, 2y + x) et ∇g(x,
y) = (2x, −2y)
2a + b = 2α
(∇f )(a, b) = 2(∇g)(a, b) 2(1 − α)a + b = 0 2(1 − α) 1
⇔ 2b + a = −2αb ⇔ ⇔ ⇔
A∈E 2 a + 2(1 + α)b = 0 1 2(1 + α)
a − b2 = 25.
√ √
P
4(1 − α2 ) − 1 = 0 ⇔ α = 23 ou α = − 23
√
Pour α = 23 on a :
√
. 2
.N
√
2a(a − 23 ) + b = 0
2 2 ⇔ a2 − a2 ( 3 − 2) = 25
a + b = 25
H
5 5
.
Ainsi a = p √ oua = − p √
4 3−6 4 3−6
V
√
5 5(2 − 3)
Si a = − p √ ,b= p √ .
4 3−6 √ 4 3−6
5 5( 3 − 2)
a= p √ ,b= p √ .
4 3−6 4 3 − 6!
√ √ !
5 5( 3 − 2) 5 5(2 − 3)
A1 = p √ ;p √ et A2 = − p √ ;p √ .
4 3−6 4 3−6 4 3−6 4 3−6
Calculons f (A1 ) et f (A2 ). La plus petite de ces images est le minimum.
n
X
6. Posons : g(x) = xi − a où x ∈ (R∗+ )n et a >
i=1
∗ n
est point critique si ∃ ∈ R, (∇f )(A) = α(∇g)(A) et A ∈ E A = (a1 , a2 , . . . , an ) ∈ (R+ )
A
(∇f
)(A) = α(∇g)(A)
Xn
ai = a
i=1
g : Rn → R !
n
7. Posons : X
x = (x1 , x2 , . . . , xn ) 7→ αi xi −1
i=1
(∇f )(A) = α(∇g)(A)
A = (a1 , a2 , . . . , an ) est maximum de f sur K ⇐⇒ ∃α ∈ R /
A∈K
∂f f (x)
(x) = αi xαi −1 × αi
∂xi xi
f (x) f (x) f (x)
(∇f )(x) = α1 , α2 , . . . , αn
x1 x2 xn
α1 α2 αn
(∇f )(x) = f (x) + ,..., .
x1 x2 xn
g(x) = α1 x1 + . . . + α − nxn − 1
∂g
(x) = α1 (∇g)(x) = (α1 , α2 , . . . , αn )
∂xi
f (A)
αi = ααi ∀i ∈ [|1; n|]
(∇f )(A) = α(∇g)(A) ai
∃α ∈ R / ⇔
A∈K
ai > 0
Pα a = 1
i i
f (A) f (A)
= α d’où ai = .
ai α
Pn f (A) f (A) Pn
Ainsi i=1 αi = 1, donc i=1 αi = 1
α α
f (A)
= 1 et donc ai = 1, ∀i ∈ [|1, n|].
α
Ainsi A(1; 1; . . . ; 1) est un point critique sur K ; comme A est un maximum alors
∀x ∈ K, f (x) ≤ f (A) = 1 donc ∀x ∈ K, f (x) ≤ 1
Déduction :
Soit x = (x1 , x2 , . . . , xn )/xiP≥ 0, i ∈ [|1; n|].
n
Si x ∈ K alorsf (x) ≤ 1 = i=1 αi xi .
Supposons que x ∈ /K P
1 erCas : ∀i ∈ [|1; n|], xi > 0 alors αi xi ∈
/ {0; 1}
n
x 1 X
Posons : y = n = x avec β = α i xi = 1
X β i=1
αi xi
i=1
n n
X X αi xi
α i yi = =1
i=1 i=1
β
n n α
Y Y xi i 1 1
y ∈ K ⇒ f (y) ≤ 1. Or f (y) = yiαi = = = f (x).
f (y) ≤ 1 ⇔ f (x) ≤ β
i=1 i=1
β
.N
n
X
2 eCas : Si x ∈
/ K, ∃i0 ∈ [|1; n|]xi0 = 0 alors f (x) = 0 ≤ αi xi .
H
i=0
n
V . Solution 74
X ∂f
1. Montrons que xi (x) = αf (x)
i=1
∂xi
f est homogène de degré α alors f (tx) = tα f (x)
En dérivant par rapport à t on a :∀t ∈ R, xf 0 (tx) = αtα−1 f (x)
Pour t = 1, on a : xf 0 (x) = αf (x) .
f : Rn → R et rappelons que x = (x1 ; x2 ; . . . ; xn ). f est homogène donc f (tx) = tα f (x) et donc
f (tx1; tx2 ; . . . ; txn ) = tα f (x).
g:R → Rn
Soit
t 7→ (tx1 ; tx2 ; . . . ; txn )
∀t ∈ R; f (tx1 ; tx2 ; . . . ; txn ) = f og(t) = h(t)
Pn ∂f
h0 (t) = i=1 g 0 (t) (tx)
∂xi
∂f ∂f ∂f
h0 (t) = x1 (tx) + x2 (tx) + . . . + xn (tx) = αtα−1 f (x).
∂x1 ∂x2 ∂xn
∂f ∂f ∂f
Pour t = 1 on a : h0 (1) = x1 (x) + (x) + . . . + (x) ... D’où le résultat.
∂x1 ∂x2 ∂xn
n X n
X ∂2f
2. Montrons que xi xj (x) = α(α − 1)f (x) .
i=1 j=1
∂xi ∂xj
h0 : R → R
∀t ∈ R, h0 (t) = αtα−1 f (x) = tα−1 (αf (x)) = tα−1 h0 (1).
Donc h0 est homogène de degré α − 1.
th00 (t) = (α − 1)h0 (t) = α(α − 1)tα−1 f (x) et aussi
n n n X n
X X ∂2f X ∂2f
th00 (t) = t xi xj (tx) = t xi xj (tx).
i=1 j=1
∂xi ∂xj i=1 j=1
∂xi ∂xj
n X
n
X ∂2f
Ainsi, t xi xj (tx) = α(α − 1)tα−1 f (x).
i=1 j=1
∂xi ∂xj
n X
n
X ∂2f
Pour t = 1 ; on a : xi xj (x) = α(α − 1)f (x).
i=1 j=1
∂xi ∂xj
Solution 75
1.
.P 2
. H .N
V
(Ac) : y = x − 1 (DC) : y = −x + 5
int(ABC) = int(ACD) ∪ int(BDC)
D1 = int(ACD) = {(x, y) ∈ R2 /1 < x < 3 et 0 < y < x − 1}
2
D2 = int(BDC) = {(x, y) ∈ R /3 < x < 5 et 0 < y < −x + 5}
ZZ ZZ ZZ
= +
D D1 D2
Solution 76
ZZ
(Cint ) = {(x, y)i nR2 , x2 + y 2 < a2 } et A(C) = dxdy.
(C
Posons : x = r cos t et y = r sin t.
det [Jϕ (r, t)] = r 6= 0p
avec (r, t) ∈ E tel que ϕ(E) = C.
x2 + y 2 < a2 et r = x2 + y 2 .Ainsi r2 < a2 . D’où 0 < r < a.
E =]0, a[×]0, 2π[ et ϕ(E) = C.
ZZ Z a Z 2π
Donc A(C) = dxdy = rdrdt = πa2 .
(C) 0 0
Solution 77
p
x2 + y 2 6 1 ⇒ 0 6 y 6 1 − x2 avec 0 6 x 6 1.
p
D = {(x, y, z) ∈ R3 /0 6 x 6 1, 0 6 y 6 1 − x2 et x2 + y 2 6 z 6 1}
√
Z 1 Z 1−x2
2 3 1
ydz = y − yx − y ; (y − yx2 − y 3 )dy = (1 − x2 )2
x2 +y 2 0 4
2
I=
15
Solution 78
Posons
I=
Z 2 Z: x = r cos θ; y = r sin θ
2π Z 1
2
zrer drdθdz
z = z. avec 1 6 r 6 2;
.P 2 0 6 θ 6 2π et 0 6 z 6 1.
.N
1 0 0
4
π(e − e)
I=
2
V . H
Solution 79
ZZZ
V ol(D) = dxdydz
D
x = r cos θ sin ϕ
Posons y = r sin θ sin ϕ
z = r cos ϕ
0 6 rZ 6 Za ; 0 Z6 θ 6 2π et 0 6 ϕ 6 π.
a 2π π
I= r2 sin ϕ.drdθdϕ
0 0 0
4
I = πr3
3
Solution 80
γ : [a, b] → R2
1. tel que γ([a, b]) = [AB]
t 7→ (x(t), y(t))
(AB) : y = 4x − 5 γ(t) = (t, 4t − 5)
γ : [1, 2] → R2
t 7→ (t, 4t − 5)
2. Soit Ω(a, b), R > 0
γ : [a, b] → R2
et (C) : (x − a)2 + (y − b)2 = R2
t 7→ (x(t), y(t))
x−a
= cos t
R t ∈ [0; 2π].
y − b
= sin t
R
γ : [0, 2π] → R2
t 7→ (R cos t + a, R sin t + b)
3. Le schéma . . .
.P 2
. H .N
γ = γ1 ∨ γ2 ∨ γ3
V
γ : [1, 4] → R2
(AB) : y = 0 1
t 7→ (t; 0)
2
3 γ 2 : [2; 4] → R
(BC) : y = − x + 6 3
2 t 7→ (t, − x + 6)
2
γ2 (2) = (2, 3) ; γ2 (4) = (4; 0)
γ2 : [2; 4] → R2
3
t 7→ (6 − t, t + 3)
2
γ3 : [1; 2] → R2
(AC) : y = 3x − 3
t 7→ (3 − t, −3t + 6)
Solution 81
w(x, y) = xdx + ydy F (x, y) = (x, y) ; F (γ) = (t, 2t2 − t + 1) γ 0 (t) = (1, 4t − 1)
F (γ(t)).γ 0 (t) = t + (4t − 1)(2t2 − t + 1)
Z
w=2
γ
Solution 82
γ : [0; 2π] → R2
t 7→ (a cos t, b sin t)
Soit F : (x, y) 7→ (0, x)
F [γ(t)] = (0, a cos t) ; γ 0 (t) = (−a sin t, b cos t)
ab
F [γ(t)].γ 0 (t) = ab cos2 t = (1 + cos 2t)
Z 2π 2
→
−
Z
ab
A(E) = F dl = (1 + cos 2t)dt = πab.
γ 0 2
Solution 83
3 2 2 2
SoitZKZ = B̄(0; 1) =Z{(x,
Z Z y, z) ∈ R /x + y + z 6 1} alors ∂K = S.
→
− → →
−
I= F .−n dγ = div F dxdydz.
− S
→ K
= 3(x2 + y 2 + z 2 )
div F RRR
I=3
K
(x2 + y 2 + z 2 )dxdydz.
x = r cos θ sin ϕ θß[0, 2π]
y = r sin θ sin ϕ avec ϕ ∈ [0, π]
z = r cos ϕ r ∈ [0, 1]
R 1 R 2π R π 2 2 12π
I = 3 0 0 0 r (r sin ϕ)drdθdϕ =
5
Solution 86
On veut calculer I =
Z 1
ln(1 + x)
1 + x2
dx
.P 2
.N
ZZ 0
x
On pose J = 2
dxdy, D = [0; 1]2 .
D (1 + x )(1 + xy)
Calculons
J1 =
Z 1 0
0 (1 + x
x
2 )(1 + xy)
2
x
0 (1 + x )(1 + xy)
dy =
1 +
1
xV2
. H
Z 1 Z J1 de deux manièresdifférentes,Z et
dx dy et J2 =
Z 1
0 1 +
x
xy
0
dy =
1
en déduire la valeur de
1 Z 1
+
1
x 2
2
x
0 (1 + x )(1 + xy)
1
[ln(1 + xy)]0 =
I.
dy dx. J = J1 = J2
ln(1 + xy)
1 + x2
. Donc
Z 1
ln(1 + xy)
J2 = dx
0 1 + x2
x ax + b c
2
= 2
+
(1 + x )(1 + xy) 1+x 1 + xy
ax + ax2 y + b + xyb + c + cx2
=
(1 + x2 )(1 + xy)
(ay + c)x2 + (a + yb)x + b + c
=
(1 + x2 )(1 + xy)
Par identification,
ay + c = 0 y(1 − y) + c = 0
a + yb = 1 ⇒ a=1−y
b+c=0 b = −c
(1 − by)y + c = 0
⇒ a = 1 − by
b = −c2
y + cy + c = 0
⇒ b = −c
a = 1 −yby
c = − 1+y2
y
⇒ y = 1+y 2
a = 1 − y2
1+y 2
1
a = 1+y2
y
⇒ b = 1+y 2
y
c = − 1+y
2
x 1 x+y y
= −
(1 + x2 )(1 + xy) 1 + y 2 1 + x2 1 + xy
Z 1
x 1 1 π
2
dx = ( ln2) + y − ln(1 + y)
0 (1 + x )(1 + xy) 1 + y2 2 4
Z 1 Z 1
1 dy π y
J1 = ln2 2
+ dy − I
2 0 1+y 4 0 1 + y2
Or J1 donc 1
1 π
2I = 21 ln2 [arctan y]0 +
8 ln(1 + y 2 ) 0
π
= 12 ln2 + π8 ln2
π
4 π
I = 16 ln2 + 16 ln2
π
I = 8 ln2
Solution 87
1. Montrons l’existence de I.
ln(1 + cos x)
∀x ∈]0; π2 [, > 0.
cos xx
ln(1 + cos x)
De plus limπ = 1.
x→ 2 cos xx
Donc I existe. ZZ
sin y
2. Montrons que I = dxdy où D = [0 π2 ]2
D 1 + cos x cos y
sin y sin y
P
RR
Posons J = D dxdy et f (x, y) =
1 + cos x cos y
. 2
1 + cos x cos y
∀x ∈ [0; π2 ], 1 + cos x cos y > 0. De plus (x, y) 7→ sin y et (x, y) 7→ 1 + cos x cos y sont continues sur R
.N
Z π Z π Z π Z π
H
0 0 0 0
V .| {z
J1
Posons : u(y) = 1 + cos x cos y ; u0 (y) = − sin y cos x
Z π
2 f (x, y)dy = − 1
cos x
lnu(y)
π
2
} | {z
J2
}
0 0
π
u( ) = 1 + cos x × 0 = 1
2
u(0) = 1 + cos x
Z π Z π
2 f (x, y)dy = ln(1 + cos x) . Donc J = 2 ln(1 + cos x) dx = J = I
2
0 cos x 0 cos x
3. Déduisons
la valeur de I.
Z π Z π
sin y
J1 = 2
2
dx dy
0
1 + cos x cos y
|0 {z }
K
Posons t = tan x2
dt x x 2
= (1 + tan2 ). Ainsi, dx = dt
dx 2 2 1 + t2
2 x
2 −1
cos x = 2 cos
1
= 2 x −1
1 + tan2
2
x
2 − tan2 − 1
= 2
x
1 + tan2
2
x
1 − tan2
= 2
2 x
1 + tan
2
1 − t2
cos x = 2
1+Zt1
1×2
K = sin y × dt
1 − t2
0 2)
1 + cos y (1 + t
1 + t2
Z 1
2
K = sin y dt
1 + t + (1 − t2 ) cos y
2
Z0 1
2
K = sin y dt
0 1 + cos y + (1 − cos y)t2
Posons a Z= 1 + cos y, b = 1 − cos y.
1
2
K = sin y dt a > 0 et b > 0
0" a + bt2 #
r r r r
2 b 2 b b a
a + bt = a 1 + ( t) et on pose u = t. du = dt donc dt = du.
a a a b
a + bt2 = a(1√+ u2 )
Z ab pa
b
K = sin y 2 du
0√ a(1 + u2 )
Z ab
2
K = sin y √ du
0 ab(1 + u2 ) √
ab = 1 − cos2 y = sin2 y. Comme a > 0, b > 0, ab > 0 ab = | sin y| et y ∈ [0; π2 ] donc sin y > 0 d’où
√
ab = sin y. √
Z ab
2 sin y 1
K= du
sin y 0 √1 + u2
b
K = 2 [arctan(u)]0 a
y
cos y = 2 cos2 − 1
2
.P 2
.N
y y
cos y = 1 − 2 sin2 1 + cos y = 2 cos2
2 2
y
H
1 − cos y = 2 sin2
.
r r 2 r
b 1 − cos y y
r a
b
a
=
1
y
2
+ cos
K = 2 arctan(tan )
y
y
2
V
= tan2
y
= tan car tan > 0 pour ∈]0; π4 [
2
2
y
2
π
Z π 2
y 2
K = y d’où J1 = 2 ydy = =I
0 2 0
π2
I=
8
Solution 90
RR
Calculons D
(x2 + y 2 )dxdy
– D = {(x, y) ∈ R2 ; x2 + y 2 < x, x2 + y 2 > y}
Posons :
• x2 + y 2 = x ⇔ (x − 12 )2 + y 2 = ( 12 )2
• x2 + y 2 = y ⇔ (y − 12 )2 + x2 = ( 12 )2
Changement
de variable :
x = r cos θ
y = r sin θ avecr > 0 et θ ∈ [0; 2π]
y 6 x2 + y 2 6 x
r sin θr2 6 r cos θ
sin θ 6 r 6 cos θ.
Posons : f (θ) = sin θ − cos θ.
√ √
2 2
f (θ) = sin θ − cos θ
2 2
f (θ) = −(cos 4 cos θ − sin π4 sin θ)
π
((θ) = cos( π4 + θ)
.P 2
f (θ) = 0 ⇔ cos( π4 + θ) = 0
f (θ) = 0 ⇔ θ + π4 = π2 + kπ
f (θ) = 0 ⇔ θ = π4 + kπ
0 6 θ 6 2π ⇔ − π4 6 k 6 74
. H .N
θ ∈ { π4 ; 5π
4 }
sin θ < cos θ ⇔ θ ∈ [ π4 ; 5π
4 ]
V !
5π
Z 4
Z cos θ
3
I= r dr dθ
π
4 sin θ
5π cosθ
!
r4
Z
4
= dθ
π
4
4 sin θ
Z 5π
1 4
= (cos2 θ + sin2 θ)(cos2 θ − sin2 θ)dθ
4 π
4
Z 5π
1 4
= cos 2θdθ
4 π
4
= 0.
Solution 96
ZZ ZZ ZZ
−(x2 +y 2 ) −(x2 +y 2 ) 2
+y 2 )
Montrons que e dxdy 6 e dxdy 6 e−(x dxdy.
ZD
ZR KR ZZ D2R
2
+y 2 ) 2
+y 2 ) 2
+y 2 )
Posons : I(R) = e−(x dxdy J(R) = e−(x dxd et f (x, y) = e−(x
DR K
ZRZ
2
∀(x, y) ∈ R , f (x, y) > 0 et on a : J(R) = I(R) − f (x, y)dxdy > 0
ZZ K(R)−D(R)
P
D(2R)−k(R)
Ainsi I(R) 6 J(R) 6 I(2R).
Z R
. 2
.N
2
Existence de valeur de lim e−t dt
R→+∞ 0
Z RZ R
H
2 2
J(R) = ex +y dxdy
0 0
Posons : J(x) =
Z R
Z R
2 2
e−(x +y ) dy
Z R
0
2
f étant continue sur R d’après le théorème de Fubini, on a :
V .
J(R) = J(x)dx = I(y)dy ;
0 Z 0
R
2 2 2
J(x) = e−x e−y dy = e−x I.
Z R 0 Z R
2 2
J(R) = e−x Idx = I e−x dx = I 2
Z 0R Z π2 0
! Z !
Z R R
2 2
= e−y dy e−x dx
0 0
!2
Z R
−x2
= e dx
0
Z R !2
π −4R2 −t2 π 2
Or d’après la question 1 on a : I(R) 6 J(R) 6 I(2R) soit (1 − e )6 e dt 6 (1 − e−4R )
4 0 4
√ p Z R √ p
2 2 π 2 π
et comme ∀(x, y) ∈ R2 , e−(x +y ) > 0 alors I(R) > 0, donc 1 − e−R 6 e−t dt 6 1 − e−4R .
2 0 2
√ p Z R √ p
π 2 π
lim 1 − e−R 6 lim e−t dt 6 lim 1 − e−4R
R→+∞ 2 R→+∞ 0 R→+∞ 2
√ p √ p √ √
π −R
π −4R
π −t2 π
lim 1−e = lim 1−e = et d’après des gendarmes lim e dt =
R→+∞ 2 R→+∞ 2 2 R→=∞ 2
Solution 97
ZZ
dxdy
1. Calculons A = .
06y6x61 (1 + x2 )(1 + y 2 )
Z 1 Z x
dy
A= 2 2
dx
0 0 (1 + x )(1 + y )
1 Z x
P
Z
1 dy
=
0 1 + x2
. 2
0 1+y
2
dx
.N
Z 1
arctan x
= dx
0 1 + x2
H
1
1
2. Démontrons la convergence de :
V . =
A=
π
8
2
(arctan x)
0
Z π4
ln(2 cos2 θ
• B= dθ;
θ=0 2 cos 2θ √
2
Pour θ ∈]0; π4 [; 0 6 θ 6 π4 ⇒ 6 cos θ 6 1
2
1
⇒ 2 6 cos2 6 1
⇒ 1 6 2 cos2 θ 6 2.
2
Donc ln(2 cos θ) > 0
0 6 2θ 6 π2 ⇒ 0 6 cos 2θ 6 1
⇒ 0 6 2 cos 2θ 6 2
ln(2 cos2 θ
Donc ∀x ∈ [0; π4 ]; > 0.
2 cos 2θ
ln(2 cos2 θ 1
limπ ln(2 cos2 θ) = 0 et limπ 2 cos2 θ = 0 donc d’après la rèle de l’hôpital limπ = .
θ→ 4 θ→ 4 θ→ 4 2 cos 2θ 2
En effet si u(θ) = ln(2 cos2 θ) et v(θ) = 2 cos 2θ on a : limπ u0 (θ) = −2 et limπ v 0 (θ) = −4
θ→ 4 θ→ 4
Donc B Converge.
Z π4
ln(2 sin2 θ)
• C= dθ,
θ=0 2 cos 2θ
ln(2 sin2 θ
De même pour x ∈ [0; π4 ]; > 0 et
2
2 cos 2θ
ln(2 sin θ 2 × 2 cos θ sin θ 1 1
limπ > 0 = limπ × =−
θ→ 4 2 cos 2θ θ→ 4 2 sin2 θ −4 sin 2θ 2
D’oùZC converge.
1
lnt
• D= dt
t=0 1 − t2
lnt
t ∈]0; 1[, lnt < 0 et 1 − t2 < 0 donc >0
1 − t2
lnt 1
lim × = 1 ∈ R d’où D converge.
t→0 1 − t2 1+t
3. Montronsque A = B
x = r cos θ r > 0; θ ∈ [0; 2π]
Posons :
y = r sin θ
y > 0 ⇒ r sin θ > 0
y > 0 ⇒ θ ∈ [0; π].
x > 0 ⇒ r cos θ > 0
π
x > 0 ⇒ θ ∈] 3π 2 ; 2π[∪]0; 2 [.
y 6 x ⇒ r sin θ 6 r cos θ
y 6 x ⇒ sin θ 6 cos θ
y 6 x ⇒ cos( π4 + θ) > 0 ⇔ θ ∈ 0]0; π4 [∪[ 5π 4 ; 2π]
π 5π
θ 0 4 4 2π
sin θ − cos θ − 0 + 0 −
y 6 x ⇒ θ ∈]0; π4 [ ;
x = r cos θ 6 1 ⇒ 0 < r < cos1 θ
x 6 1Z il suffit d’avoir r 6 1
1Z π 4 rdrdθ
A= 2 cos2 θ)(1 + r 2 sin2 θ)
0 0 (1 + r
r ar + b cr + d
= + .
(1 + r2 cos2 θ)(1 + r2 sin2 θ) 1 + r2 cos2 θ 1 + r2 sin2 θ
d=0=b
b+d=0
cos2 θ
a+c=1
⇒ a =
P
b sin2 θ + d cos2 θ = 0 cos 2θ
. 2
sin2 θ
2 2
a sin θ + c cos θ = 0 c=1−a=−
cos 2θ
.N
2r cos2 θ 2r sin2 θ
r 1
= −
D 2 cos 2θ 1 + r2 cos2 θ 1 + r2 sin2 θ
H
Z π4 cos1 θ
1 + r2 cos2 θ
.
1
A= ln
2 cos
2θ 1+ r2 sin2 θ 0
V
0
2
Z π4 ln
1 + tan2 θ
A= dθ
2 cos 2θ
Z0 π4
ln(2 cos2 θ) 2
A= dθ = B car 2 = 2 cos2 θ.
0 2 cos 2θ 1 + tan θ
4. CalculonsZ B π
+ C et B − C en fonction de D.
4 ln(4 cos2 θ sin2 θ)
B+C = dθ
2 cos(2θ)
Z0 π4 2
ln(2 cos θ sin θ)
= dθ
2 cos(2θ)
Z0 π4
ln(sin2 (2θ)
= dθ
0 2 cos 2θ
Posons : u = sin(2θ)
1
dθ = du
2 cos(2θ)
√
cos(2θ) = 1 − u2 car θ ∈ [0, π4 ]
Z 1
lnu2
= du
4(1 − u2 )
Z0 1
lnu
= du
0Z 2(1 − u2 )
1
lnu2
= 12 2
du
0 1−u
1
B+C = D
2
Z π
2 cos2 θ
1
B−C = 4 ln dθ
0 2 cos 2θ 2 sin2 θ
π 1
ln
tan2 θ
Z
= 4 dθ
0 2 cos 2θ
Z π
ln(tan2 θ
=− 4 dθ
0 2 cos 2θ
Posons : t = tan θ ; dt = (1 + tan2 θ)dθ
1 1 1 − t2
dθ = 2 dt = 1 + t2 cos 2θ = 1 + t2
Z 1θ
1 + tan
lnt
B−C =− 2 dt
0 1 − t 2)
(1 + t
1 + t2
B − C = −D
5. Valeur de C et D.
3
2B = D
2
π π
. Ainsi D = et C = −
6 24
.P
Durée : 03 heures
2
.N
Exercice no 1
V . H
f1 (x, y) = x4 + y 4 − (x − y)2 , f2 (x, y, z) =
Exercice no 2
1 2
2
x + xyz + y − z.
|x|α |y|α
si (x, y) 6= (0, 0)
k(x, y) = x2 + y 2
0 si (x, y) = (0, 0)
Exercice no 3
Soit f : R2 −→ R de classe C 2 et soit g la fonction définie de ]0, +∞[×[0, 2π[ dans R2 par :
On pose F = f og et (x0 , y0 ) = g(r0 , θ0 ) = (r0 cos θ0 , r sin θ0 ) avec (r0 , θ0 ) ∈]0, +∞[×[0, 2π[
∂F ∂f ∂f
1. Calculer ∂r (r0 , θ0 ), ∂F
∂θ (r0 , θ0 ) en fonction de r0 , θ0 , ∂x (x0 , y0 ) et ∂y (x0 , y0 ).
∂f ∂f
2. En déduire l’expression de ∂x (x0 , y0 ) et ∂y (x0 , y0 ) en fonction de r0 , θ0 , ∂F
∂r (r0 , θ0 ) et
∂F
∂θ (r0 , θ0 ).
2 2
∂ f ∂ f
3. Calculer ∂x2 (x0 , y0 ) et ∂y 2 (x0 , y0 ) en fonction de r0 , θ0 et des dérivées partielles de F .
4. En déduire l’expression du Laplacien de f au point (x0 , y0 ) en fonction des dérivées partiels de
la fonction F .
5. On dit que le fonction f est isotrope sur U = g(]0, +∞[×[0, 2π[) si la fonction F = f og dépend
uniquement de r. Déterminer alors toutes les fonctions f isotropes et harmoniques sur U,
c’est-à-dire les fonctions f isotropes telles que ∆f = 0
Exercice no 4
h(x, y, z) = x2 − xy 3 − y 2 z + z 3 ,
.P
S1 = {(x, y, z) ∈ R3 , x3 + 3x2 y 2 + y 5 + 4xy − z = 6}, S2 = {(x, y, z) ∈ R3 , x2 + y 2 + z 2 = 11}
2
.N
Devoir no 2 de Fonctions de Plusieurs Variables
Durée : 03 heures
p ∈ N, on considère
Soit
k(x, y) =
(xy)p
si(x, y) 6= (0, 0) V
k : R2 −→ R telle que . H Exercice no 1
x2 + y 2
k(x, y) = 0
1. Pour quelles valeurs de p, la fonction k est-elle continue sur R2 ?
2. Pour quelles valeurs de p, la fonction k est-elle différentiable sur R2 ?
Exercice no 2
1. Déterminer les extréma de la fonction (x, y, z) 7−→ g(x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2 ,puis la nature des
ces extréma.
2. Déterminer les extréma de fonction (x, y, z) 7−→ h(x, y, z) = x2 + y 2 sur la surface
S = {(x, y) ∈ R2 , x2 − 2x + y 2 − 4y = 0}.
Exercice no 3
f : R4 −→ R2
Soit
(x, y, z, t) 7−→ f (x, y, z, t) = (x2 − y 2 + zt, xy + z 2 − t2 )
1. Calculer f (0, 1, 1, 1) puis montrer qu’il existe un voisinage U de (0, 1) dans R2 , un voisinage V
de (1, 1) dans R2 et une fonction φ : U −→ V tels que
(a) ϕ(0, 1) = (1, 1) et
(b) pour tout x, y ∈ U , on a : f [x, y, ϕ(x, y)] = f [x, y, ϕ1 (x, y), ϕ2 (x, y)] = (0, 0).
2. Donner la forme de la matrice jacobienne jϕ (x, y) de la fonction implicite ϕ au point (x; y) ∈ U ,
puis déterminer complètement jϕ (0, 1).
3. Peut-on donner de façon explicite l’expression de ϕ(x, y), pour (x; y) ∈ U ?
P
Exercice no 4
1. Calculer l’intégrale
. 2
.N
Z Z
I1 = xydxdy
D
V
P (x, y) =
. H
où D est la partie du plan limité par les parabole d’équations respectives y = x2 et x = y 2 .
2. Soit la forme différentielle w1 (x, y) = P (x, y)dx + Q(x, y)dy avec
(3x − y 2 )(x2 + y 2 )
2
et Q(x, y) =
(3y 2 − x2 )(x2 + y 2 )
x2 y xy 2
(a) Montrer que, dans le domaine D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0}, w1 est une forme différentielle
totale et déterminer la fonction φ telle que dφ = w1 .
(b) Calculer l’intégrale curviligne Z
I2 = w1
Γ1
lorsque Γ1 est l’arc défini par : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) avec t ∈ [0, 2π].
3. Soit r, R des réels strictement positifs tes que r < R. On considère le contour Γ2 orienté
suivant
Et la forme différentielle
e−y
w2 (x, y) = [(x sin x − y cos x)dx + (x cos x + y sin x)dy].
x2 + y 2
Durée : 03 heures
Exercice no 1
1. Énoncer le théorème des fonctions implicites dans le cadre général d’une fonction h aà deux
variables réelles x et y, et à valeurs réelles.
2. On considère l’équation xy 2 − 2xy + 2x − 2y + 2 = 0 d’inconnues x et y.
(a) Montrer que cette équation définit une fonction implicite φ de x sur un voisinage de 0 telle
que φ(0) = 1.
(b) Donner l’expression de φ0 (x) en fonction de x et de φ(x) lorsque x est voisin de 0.
(c) Donner le développement limité à l’ordre 2, de φ au voisinage de 0
(d) Déterminer l’expression de φ(x), pour tout x voisin de 0
Exercice no 2
.N
x2
f (x, y) = 0 si x = 0
H
(a) Soit λ ∈ R et ϕλ la restriction de f à l’ensemble des couples (x, y) de R2 tels que y = λx.
.
Calculer la limte de ϕλ au point (0, 0).
V
(b) Soit ψ la restriction de f à l’ensemble des couples (x, y) de R2 tels que y = x2 . Trouver la
limite de ψ au point (0, 0).
(c) Que peut - on conclure pour lim(x,y)→(0,0) f (x, y). ?
4. On considère l’application g : R2 −→ R définie par :
f (x,xt)
x2 si x 6= 0
g(x, t) =
t si x = 0
(a) Étudier la continuité de g au point (0, t) pour tout t ∈ R et en déduire que g est une
fonction continue sur R2 .
(b) Montrer que l’application g est de classe C 1 sur l’ensemble ouvert U = {(x, t) ∈ R2 /x 6= 0} de
R.
∂g
(c) Pour tout (x, t] ∈ U, calculer ∂t (x, t).
∂f
(d) Écris la condition exprimant que la fonction ∂y est différentiable au point (0, 0) et en
déduire, pour tout réel , lim(x,t)→(0,b) ∂g
∂t (x, t) (x, t) ∈ U
Exercice no 3
1. Calculer l’intégrale Z Z
I1 = xydxdy
D
(a) Montrer que, dans le domaine D = {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0}, w1 est une forme différentielle
totale et déterminer la fonction φ telle que dφ = w1 .
(b) Calculer l’intégrale curviligne Z
I2 = w1
Γ1
lorsque Γ1 est l’arc défini par : x(t) = t + cos2 (t), y(t) = 1 + sin2 (t) avec t ∈ [0, 2π].
Exercice 1
1. Déterminer les extréma des fonctions suivantes et préciser leur nature :
P
sous les contraintes : x2 + y 2 + z 2 = 1 et x + y + z = 0
(b) Résoudre le problème (P ) .
. 2
. H .N
V
Exercice 2
∗ ∗
1. Soit (α, β) ∈ N × N , on considère l’application f : R2 → R telle que :
( α
|y|β
f (x, y) = x2|x|
−xy+y 2 si (x, y) 6= (0, 0)
f (0, 0) = 0
Pour quelles valeurs des entiers α et β , l’application f est-elle
(a) continue au point X0 = (0, 0)?
(b) différentiable au point X0 = (0, 0)?
(c) Gâteaux-différentiable au point X0 = (0, 0) ?
√ √
2. Soit (x, y) 7→ g(x, y) = x + y + 2 x y.
(a) Justifier que g est de classe C 2 sur D =]0, +∞[×]0, +∞[.
(b) Donner le développement limité de Taylor -Young à l’ordre 2 de la fonction g au voisinage
du point a = (4, 9)
→
− → − →−
(c) On désigne par C la courbe représentative de g dans un repère orthonormé (O, i , j , k )
i. Donner une équation du plan tangent à C au point b = (4, 9, 25).
ii. En déduire la position relative de C par rapport à son plan tangent au point
b = (4, 9, 25).
Exercice 3
1. On considère l’ensemble K = (x, y) ∈ R /x ≥ 0, y ≥ 0et x2 + y 2 ≤ 1 dont le bord orienté est noté
2
γ.
(a) Déterminer une paramétrisation de γ
(b) Soit la forme différentielle w1 = xy 2 dx + 2xydy, calculer l’intégrale curviligne
R
γ
w1
Corrigé Exercice no 4
1. (a) La forme différentielle ω est de classe C 2 sur R2 {(0; 0)}. D’après le théorème de
SCHW ARZ, sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans R2 {(0; 0)}, la forme différentiable ω est
exacte si et seulement si la forme différentielle ω est fermée. ∀(x, y) ∈
e−y e−y
R2 {(0; 0)}, posons P (x, y) = 2 (x sin x − y cos x) et Q(x, y) = (x cos x + y sin x)
x + y2 x2 + y 2
.P 2
x2 + y 2
(−x sin x + cos x + y cos x)
.N
−2xe−y
= 2 ((−x2 + y 2 + x2 y + y 3 ) cos x + (−2y − x3 − xy 2 ) sin x). et
(x + y 2 )2
∂P
V
∂y
. H
(x, y) = 2
−e−y
x + y2
+ 2
e−y
x + y2
(x sin x
(− cos x)
− y cos x) +
−2ye−y
(x2 + y 2 )2
(x sin x − y cos x)
∂Q
= (x, y).
∂x
Finalement, la forme différentielle ω est exacte sur tout ouvert étoilé Ω contenu dans
R2 − {(0; 0)}.
On choisit Ω = R2 {(0, y), y 6 0}. Ω est un ouvert étoilé (en tout point de la forme (0, y), y > 0
)R de R2 contenant le contour fermé Γ. Puisque ω est exacte sur Ω, on sait alors que
Γ
ω = 0.
(b) Le contour Γ est constitué de 4 arc :
– Γ1 est l’arc t 7→ (t, 0), t, variant en croissant de r à R.
– Γ2 est l’arc t 7→ (R cos t, R sin t), t, variant en croissant de 0 à π.
– Γ3 est l’arc t 7→ (t, 0), t, variant en croissant de −R à −r.
– Γ4 est l’arc t 7→ (r cos t,R r sin t),Rt, variant
R en croissant
R de π à 0.
D’après la question 1), Γ1 ω + Γ2 ω + Γ3 ω + Γ4 ω = 0.
Z Z R Z R
ω= (P (x(t), y(t))x0 (t) + Q(x(t), y(t))y 0 (t))dt = P (t, 0)dt
Γ1 r r
Z R Z R
1 sin t
= × t sin tdt = dt.
r t2 r t
Z Z −r Z R
sin t sin t sin x
De même, ω= dt = dt (puisque la fonction x 7→ est paire) et donc
Γ3 −R t r t x
Z Z Z R
sin x
ω+ ω+2 dx puis pour tout (r, R) ∈]0, +∞[2 tel que r < R,
Γ1 Γ3 r x
Ensuite,
Z Z π
ω= (P (R cos t, R sin t)(− sin t) + Q(R cos t, sin t)(cos t))dt
Γ2 0
Z π
= e−Rs int ((cos t sin(R cos t) − sin t cos(R cos t))(− sin t) + (cos t cos(R cos t) + sin t sin(R cos t))(cos t))dt
0
Z π
= e−R sin t cos(R cos t)dt.
0
Z Z 0 Z π
−r sin t
De même, ω= e cos(r cos t)dt = − e−r sin t cos(r cos t)dt et on a montré que :
Γ4 π 0
R R sin x 1 R π −r sin t Rπ
cos(r cos t)dt − 0 e−R sin t cos(R cos t)dt .
∀(r, R) ∈]0, +∞[2 , r < R ⇒ r
dx = e
x 2 0
Z π
(c) – Étudions lim e−R sin t cos(R cos t)dt. Pour R > 0.
R→=∞ 0
Z π Z π Z π Z π/2
−R sin t −R sin t −R sin t
e−R sin t dt
e cos(R cos t)dt 6 e | cos(R cos t)|dt 6 e dt = 2
0 0 0 0
Z π/2
62 e−R(2t/π) dt (la fonction sinus étant concave sur [0, π2 ] )
0
π h −2Rt/π iπ
= −e
R 0
π
= (1 − e−2R )
R
π
= .
R
.P 2
.N
Z π
π
Comme tend vers 0 quand R tend vers +∞, lim e−R sin t cos(R cos t)dt = 0. On en
R R→+∞ 0
Z +∞
H
sin x
.
déduit que pour tout r > 0, l’intégrale dx converge en +∞ et que :
r x
V
Z +∞ Z π
sin x 1
∀r > 0, dx = e−r sin t cos(r cos t)dt.
r x 2 0
Z π
– Étudions maintenant lim e−r sin t cos(r cos t)dt.
r→0 0
Soit
F : [0, +∞[×[0, π] → R
(r, t) 7→ e−r sin t cos(cos t).
i Pour tout réel r ∈ [0, +∞[, la fonction t 7→ F (r, t) est continue par morceaux sur [0, π].
ii Pour tout réel r ∈ [0, π], la fonction t 7→ F (r, t) est continue sur r ∈ [0, +∞[.
iii Pour tout (r, t) ∈ [0, +∞[×[0, π], |F (r, t)| 6 1 = ϕ(t) où ϕ est une fonction continue par
morceaux et intégrable sur le segment [0, π].
D’après
R π le théorème de continuité des intégrales à paramètres, la fonction
r 7→ 0 e−r sin t cos(r cos t)dt est continue sur [0, +∞[. On en déduit que :
Z π Z π
lim −r → 0 e r sin t
cos(r cos t)dt = 2 e0 cos(0)dt = π,
0 0
et finalement que
Z +∞
sin x π
dx = .
0 x 2
Solution 1
∗f2 (x, y, z) = x3 + y 2 − xy + z 2
∂f2 ∂f2
∂x (x, y, z) = 3x2 − y, (x, y, z) = 2y − x et ∂f
∂z (x, y, z) = 2z.
2
∂y 2
3a − b = 0 (1)
Soit le système (S) : 2b − b = 0 (2)
2c = 0 (3)
−λ −1 0
−λ −1
−1 2−λ 0 = 0 ⇐⇒ (2 − λ)
=0
−1 2 − λ
0 0 2 − λ
⇐⇒ (2 − λ)[−λ(2 − λ) − 1] = 0
⇐⇒ (2 − λ)(λ2 − 2λ − 1) = 0
√ √
⇐⇒ (2 − λ)(λ − 1 + 2)(λ − 1 − 2) = 0
√ √
⇐⇒ λ = 2 ou λ = 1 − 2 ou λ = 1 + 2
Les valeurs propres de Hess(f2 )(B0 ) sont de signes contraires.
Conclusion : B0 = (0, 0, 0) est un point col pour f2 .
→ PourB1 = ( 16 , 12
1
, 0), on a :
1 −1 0
Hess(f2 )(B1 ) = −1 2 0
0 0 2
1 − λ −1 0
1 − λ −1
−1 2 − λ 0 = 0 ⇐⇒ (2 − λ) =0
0 −1 2 − λ
0 2
⇐⇒ (2 − λ)[(1 − λ)(2 − λ) − 1] = 0
⇐⇒ (2 − λ)(λ2 − 3λ + 1) = 0
√ √
3− 5 3+ 5
⇐⇒ (2 − λ)(λ − )(λ − )=0
2 √ 2 √
.P 2
⇐⇒ λ = 2 ou λ =
3− 5
2
ou λ =
3+ 5
2
.N
Les valeurs propres de Hess(f2 )(B1 ) sont toutes positives donc B1 = ( 16 , 12 1
, 0) est un minimum
pour f2 .
. H
2. (a) Montrons que les coordonnées de M satisfont au problèmesous contraintes (P ) .
V
On a : M ∈ P ∩ S et AM 2 maximale. M (x, y, z) ∈ P ∩ S ⇐⇒
AM 2 = (x − 1)2 + (y − 1)2 + z 2 .
x+y+z =0
x2 + y 2 + z 2 = 1
et
λ2 2−λ2 2−λ2
(3) ⇒ z = − 2(1+λ 1)
(2) ⇒ y = 2(1+λ1 ) (1) ⇒x= 2(1+λ ainsi x = y
1)
2−λ2 +2−λ2 −λ2 4−3λ2 λ2 = 34 1 2
(5) devient =0⇒ =0⇒ x=y= 3(1+λ1 ) ; z = − 3(1+λ
2+λ1 )
2(1+λ1 ) λ1 6= −1 1)
q
2
λ1 = 3 −1
2 2
(4) ⇒ (1 + λ1 ) = 3 ⇒ ou
q
λ1 = −1 −
2
3
x = √16
x = − √6
1
P
→ Pour A2 = (− √16 , − √16 , √26 ), on a :
√
−236 0√ 0
. 2
.N
Hess(L)(A2 ) = 0 −236 0√
0 0 −236
H
√
V .
Les valeurs propres sont égales à λ = − 2 3 6 < 0, donc A2 est un maximum.
Conclusion : A2 = (− √16 , − √16 , √26 ) est la solution au problème (P ).
Solution 2
1. Valeurs des entiers α et β
f: R2 →R
( α β
f (x, y) = x2|x| |y|
si (x, y) 6= (0, 0)
(x, y) 7→ −xy+y 2
f (0, 0) = 0
(a) Pour que f soit continue au point X0 = (0, 0).
x2 − xy + y 2 = x2 − 2xy + y 2 + xy
= (x − y)2 + xy
≥ xy
1 1
⇒ ≤
x2− xy + y 2 xy
|x|α |y|β |x|α |y|β
⇒ 2 ≤
x − xy + y 2 xy
|x|α |y|β
⇒ f (x, y) ≤
xy
|x|α |y|β
⇒ |f (x, y)| ≤ = |x|α−1 |y|β−1 .
|x||y|
Ainsi
f (x, y) ≤ |x|α−1 |y|β−1 .
.P 2
f est différentiable en X0 = (0, 0) ⇒ f est Gâteaux-différentiable en X0 = (0, 0). Ainsi pour
que f soit Gâteaux-différentiable en X0 = (0, 0) il faut que α + β > 3
.N
2
√ √
2. g : R → R, (x, y) 7→ g(x, y) = x + y + 2 x y
(a) Justifions que g est de classe C 2 sur D =]0, +∞[×]0, +∞[
H
√ √
V .
On a : (x, y) 7→ x + y est deux fois dérivable√sur D et (x, y) 7→ 2 x y est aussi deux fois
2
somme de fonctions de classe C sur D.
√
dérivable sur D. Ainsi g : (x, y) 7→ x + y + 2 x y est aussi de classe C 2 sur D comme
5 5
Tb C = {(x, y) ∈ R2 / (x − 4) + (y − 9) = 0}
2 3
= {(x, y) ∈ R2 /15(x − 4) + 10(y − 9) = 0}
= {(x, y) ∈ R2 /15x + 10y − 150 = 0}
= {(x, y) ∈ R2 /3x + 2y − 30 = 0}
.P 2
. H .N
V
Exercice 1
1- Déterminer le poids volumique de l’essence sachant que sa densité d = 0, 7. On donne :
l’accélération de la pesanteur g = 9, 81m/s2 et la masse volumique de l’eau ρ = 1000kg/m3 .
2- Calculer le poids P0 d’un volume V = 3 litres d’huile d’olive ayant une densité d = 0, 918.
.P 2
3- Déterminer la viscosité dynamique de l’huile d’olive sachant que sa densité est 0,918 et sa
.N
viscosité cinématique est 1,089 Stockes.
4- Du fuel porté à une température T = 20°C a une viscosité dynamique µ = 95.103 P a.s. Calculer
H
sa viscosité cinématique ν en stockes sachant que sa densité est d = 0, 95. On donne la masse
V .
volumique de l’eau ρ = 1000kg/m3 .
Exercice 2
Afin d’établir l’équation fondamentale de l’hydrostatique, étudier l’équilibre d’un bloc fluide
infiniment petit, parallélépipédique de côté dx, dy et dz, parallèle aux axes d’un référentiel
galiléen.Appeler fx , fy et fz les densités de forces de volume.
Exercice 3
Au fond d’un tube en , on verse du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 , puis dans l’une des
S
branches on verce de l’eau et dans l’autre de l’aniline dont on veut mesurer la masse volumique,
de sorte que les surfaces libres de l’eau et de l’aniline soient dans le même plan horizontal. L’eau
occupe alors une hauteur h1 = 20cm et l’aniline une hauteur h2 = 22, 2cm.
1- Déterminer la masse volumique de l’aniline.
2- On ajoute dans la branche contenant de l’eau un autre liquide qui lui est non miscible et qui
occupe une hauteur de 5cm. Quelle devrait être la masse volumique de ce nouveau liquide
pour que la dénivellation qui sera observée entre les deux surfaces de la séparation avec le
mercure dans les deux branches soit 1, 5cm.
Exercice 4
La figure ci-dessous représente un réservoir ouvert, équipé de deux tubes piézométriques et rempli
avec deux liquides non miscibles :
99
3.1. MÉCANIQUE DES FLUIDES
On désigne par :
- A un point de la surface libre de l’huile,
- B un point sur l’interface entre les deux liquides,
- C un point appartenant au fond du réservoir,
.P 2
- D et E les points représentants les niveaux dans les tubes piézimétriques,
.N
~ est un axe vertical tel que ZC = O.
- (O, Z)
Appliquer la relation fondamentale de l’hydrostatique (RFH) entre les points :
V . H
1) B et A. En déduire la pression PB (en bar) au point B.
2) A et E. En déduire le niveau de l’huile ZE dans le tube piézométrique.
3) C et B. En déduire la pression PC (en bar) au point C.
4) C et D. En déduire le niveau de l’eau ZD dans le tube piézométrique.
Exercice 5
On considère un tube en U (figure ci-dessous) contenant trois liquides :
Exercice 6
Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arête a = 2m. Le réservoir est a moitié rempli et il
subit une accélération linéaire constante de valeur ~a = 2~j(m/s2 ).
- Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir. Préciser l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
- Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les mêmes conditions de direction et
de sens, mais dont le module augmente. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de
30° sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ? Quelle valeur maximale ne devra
pas dépasser l’accélération pour éviter tout risque de débordement ?
- Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à une accélération constante :
~a = 1, 4~j(m/s2 ). De l’eau se déverse. Quand tout déversement a cessé, on arrête le mouvement.
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?
.P 2
Chapitre no 2 : Cinématique des fluides
. H .N
Exercice 7
V
Un bassin contenant de l’eau sur une profondeur h = 9m est fermé par une porte verticale
constituée par deux panneaux plans superposés. La largeur de catte porte est l = 15m.
1. Calculer le module de la force totale pressante qui s’exerce sur la porte.Déterminer le point
d’application de cette force.
2. Quelle doit etre la hauteur de chaque panneau pour que chacun d’eux supporte le même
effort total.
3. Si les deux panneaux avaient la même hauteur, calculer la force pressante qui s’exercerait
sur chacun d’eux.
Exercice 8
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face à la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale à la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
3. Pour rendre stable ce récipient qui est en fait un cube parfait, on utilise quatre supports
identiques sous ce récipient en le maintenant vertical et au dessus du sol. Trouver la force
que supporte chacun des supports s’ils sont :
a- verticaux
b- obliques en formant un angle de 45° avec l’horizontale.
Exercice 9
Une retenue d’eau (barrage) comporte une porte rectangulaire mobile autour d’un axe horizontal
passant par un point A (partie supérieure de la porte). La porte a une hauteur de 1, 20m depuis le
fond du barrage et une largeur de 1, 50m et constitue une portion de ce barrage. La hauteur totale
de l’eau retenue est 3m. On suppose que l’eau est au repos dans cette étude.
1- Calculer la force totale pressante de l’eau est au repos dans cette étude.
2- Quelle force agit sur la porte seule ?
3- Calculer l’intensité de la force qu’il faut appliquer perpendiculaire à la porte au point B(porte
inférieur de la porte) pour la maintenir fixe si elle n’était pas bloquée.
Exercice 10
.P 2
Exercice 11
.N
1. Calculer la force pressante exercée par l’eau sur la face d’un récipient incliné de 60° sur
l’horizontal. La hauteur de l’eau dans le récipient est de 50cm à partir du fond du récipient. La
V H
largeur de la face concernée vaut 40cm.
.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
Exercice 12
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face a la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale aux 2/3 de la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
Exercice 13
1. Calculer la force pressante totale exercée par l’eau sur la face verticale d’un récipient en
équilibre stable et de forme inhabituelle. Cette face a la forme d’un carré parfait de 50cm de
côté et telle que l’une de ses diagonales soit verticale. La hauteur de l’eau dans le récipient est
égale à la diagonale du carré.
2. Trouver les caractéristiques de cette force pressante et la représenter à l’aide d’une figure
explicite.
Exercice 14
1. Calculer l’intensité de la force pressante exercée par l’eau sur chaque des faces de la paroi
latérale totale d’un récipient plein ayant la forme d’un cube ouvert dans sa face supérieure
dans le cas où l’eau est au repos et que l’arrête de ce cube vaut 1, 2m.
2. Situer par calcul le point d’application de cette force.
3. Calculer la pression au fond de ce récipient.
4. On vide de moitié ce récipient et on le rempli totalement avec un liquide incompressible non
miscible au premier et ayant une masse volumique de 0, 80g.cm−3 . Le premier liquide reste au
fond et le second restant au-dessus. Tous les liquides sont au repos.
a- Calculer l’intensité de la force pressante sur l’une des faces verticales de ce cube dans ce
nouveau cas.
b- Situer par calcul le point d’application de cette force.
c- Calculer la pression au fond de ce récipient.
On précise que le cube en question est posé sur un plan horizontal durant tout le temps
d’observation et d’expérience.
Exercice 15
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 45 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
.P 2
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
. H .N
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
V
Chapitre no 3 : dynamique des fluides parfaits incompressibles
Exercice 16
Pour un écoulement bidimensionnel incompressible les composantes de la vitesse sont données
par :
u = x − 4y et v = −y − 4x.
1- Montrer que l’écoulement satisfait à l’équation de continuité.
2- Trouver l’expression de la fonction de courant.
3- L’écoulement est-il potentiel ? Si oui, déterminer le potentiel des vitesses.
Exercice 17
Un écoulement bidimensionnel incompressible est défini par la distribution de vitesse suivante :
vx = x2 − y 2 + x et vy = −2xy − y
Exercice 18
Exercice 19
~ = (a, 2a, 0) dans un repère (O, x, y, z)
Un écoulement fluide est défini par le champ de vitesses : V
avec a = cste(m/s) une constante positive.
1- Déterminer la nature et la direction de cet écoulement.
2- Déterminer l’expression de la fonction courant ainsi que l’équation des lignes de courant
passant par l’origine.
3- Déterminer le potentiel des vitesses et l’équation des lignes équipotentielles passant par
l’origine.
4- Montrer que le gradient de la fonction courant est perpendiculaire à la vitesse.
Exercice 20
.P 2
On étudie deux écoulements plans stationnaires d’un fluide parfait, notés (E1 ) et (E2 ), dont les
champs de vitesse locale au point M (x, y, z) sont respectivement :
. H .N
V1 (vx = 3xy 2 , vy = −3x2 y, vz = 0) et V2 (vx0 = −3x2 y, vy0 = 3xy 2 , vz0 = 0)
1- Déterminer l’équation cartésienne et la forme des lignes de courant du fluide pour chacun
V
des deux écoulements (E1 ) et (E2 ).
2- Déterminer les équations paramétriques x(t) et y(t), pour chacun des deux écoulements, de la
particule P du fluide de coordonnées (x0 , y0 , 0) à l’instant t = 0.
Et que l’on suit dans son mouvement (description Lagrangienne).
3- Exprimer la vitesse instantanée vp (t) de la particule P et l’accélération a(t) de cette particule
dans l’écoulement (E2 ), à l’aide des constantes x0 et y0 , à partir de la description
Lagrangienne de la 2ème question.
4- Retrouver l’accélération a de la particule du fluide de l’écoulement (E2 ) en utilisant une
description Eulérienne : On se place au point d’observateur fixe.
Exercice 21
Une source « rectiligne » de longueur infinie, dirigée suivant l’axe vertical Oz, émet un fluide de
façon isotrope dans l’espace.Le champ des vitesses d’écoulement, en tout point M (OM = r) repéré
par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) dans la base (ur , uθ , uz ) est radial :
v = k/r.ur ,
Exercice 22
On considère les mouvements plans de l’air atmosphérique : dans ce modèle, toutes les lignes de
courant sont des courbes planes situées dans des plans horizontaux parallèles à xOy et sur toute
droite normale à cette famille de plans règne en tout point le même état d’écoulement.
On désignera V (vx , vy , 0) le champ local des vitesses de cet écoulement plan, à l’instant t, au point
M de coordonnées (x, y, z) repéré dans la base ux , uy , uz du référentiel orthonormé Oxyz.
1) Déterminer le vecteur tourbillon Ω en M à l’instant t.
2) Calculer les composantes du champ de vitesse en M (OM = r) :
V1 = Ω r
V2 = 1/2 r div v
.P 2
.N
Exercice 23
H
Un liquide s’écoule dans une tuyauterie comprenant différentes sections. Il arrive par une conduite
.
A (diamètre DA = 40mm et le débit QV A = 50L.min−1 ) qui s’élargit en une conduite B (DB = 60mm)
V
puis passe dans un embranchement de trois (3) conduites C, D, et E (DC = 10mm, DD = 20mm et
DE = 30mm).
Déterminer le débit et la vitesse du fluide dans chacun des quatre (4) tuyaux B, C, D, et E :
QV B ?, QV C ?, QV D ?, QV E ?, vB ?, vC ?, vD ?, et vE ?
Exercice 24
Dans un tube de Venturi représenté ci -dessous. L’eau s’écoule de bas en haut. La dénivellation du
mercure du manomètre différentiel est h = 36cm. Le diamètre du tube en A est 30cm, et en B il est
de 15cm.
1) Calculer la vitesse en B et le débit de l’eau considérée comme un fluide parfait.
2) Que se passe - t-il si on inverse le sens de l’écoulement de l’eau .
Exercice 25
Un volume d’eau V0 = 80 litres est versé dans un récipient cylindrique de rayon R = 20cm, la
pression atmosphérique P0 règne au dessus de l’eau. On ouvre à l’instant t = 0, un petit orifice B
circulaire de section s = 15mm2 au fond du réservoir cylindrique. On donne g = 9, 8m.s−2
P 2
1) Écrire la loi d’évolution zC (t), où zC est la hauteur d’eau dans le réservoir, comptée à partir de
B, à l’instant t.
.
.N
2) Exprimer littéralement la durée TC de vidange, puis la durée tC nécessaire pour vider la
moitié du récipient cylindrique.
. H
3) Calculer numériquement TC et tC .
Exercice 26
Une conduite horizontale admet l’axe Ox comme axe de symétrie. Elle est constituée par trois
tronçons. La partie AB (amont) a une section carrée de coté 2b. Le champ des vitesses du liquide
~ = a~i . Un tronçon BC convergent selon lequel la hauteur diminue linéairement
qui s’y écoule est V
et la profondeur reste égale à 2b. Enfin, une partie CD (aval) à section rectangulaire constante
dans laquelle le champ des vitesses est V~ = 2a~i
1) En raisonnant sur la partie amont, donner le débit volumétrique dans cette conduite à partir
des fonctions de courant extrêmes.
2) Montrer à partir des fonctions de courant précédentes comment évolue la section de la
conduite.
3) Tracer les lignes de courant.
On supposera dans tout l’exercice que les lignes de courant sont toujours constituées de portions
rectilignes.
Exercice 27
.P
Solution 1
2
.N
1- Déterminons le poids volumique de l’essence :
ρ
w̄ = ρ.g or d = ⇔ ρ = d.ρeau donc w̄ = d.ρeau .g
ρeau
Numériquement :
V . H w̄ = 0, 7 × 9, 31 × 1000
w̄ = 6867N/m3
95.10−3
ϑd =
0, 95 × 1000
= 10−4 m2 /s
ϑd = 1Stockes
Solution 2
On considère un repère orthonormé direct (Oxyz) muni d’une base (~ı, ~, ~k). Le référentiel est galiléen
et le système étudié est la particule fluide. Si nous faisons le bilan des forces, l’énoncé donne les
composantes des forces de volume selon les trois axes. Dans ce qui suit, nous allons écrire que
puisque le bloc fluide est en équilibre, la résultante des forces est nulle. Raisonnons sur l’axe des
x : la face « de derrière (située en x)» est soumise à une force de pression qui est égale à :
−→ −
→
.P 2
dF Sx = −Px dS = Px dS ~i
. H
−→
.N
la face « de devant (située en x + dx)» est soumise à une force de pression qui est égale à :
−
→
dF S(x+dx) = −Px+dx dS = Px+dx dS ~i
V Px+dx = Px +
∂Px
∂X
et dS = dydz
La résultante des forces de pression qui s’exercent sur la particule fluide sur l’axe des x est donc
égale à :
−→ −→ ∂Px ∂Px
dF S(x+dx) + dF Sx = − dxdydz ~i = − dτ ~i
∂X ∂X
La résultante des forces volume qui s’exercent sur la particule fluide sur l’axe des x est égale
−→ →
− −→ −→ ∂P
à :dF V x = f x dτ or : dF Sx + dF V x = ~0, nous arrivons donc à − + fx = 0.En raisonnant sur les
∂X
∂P ∂P
deux autres axes, nous aboutissons à :− + fy = 0 et − + fz = 0.
∂Y
−
− −−→ ∂z
Ces trois équations correspondent à f~ = gradP qui représente la relation fondamentale de la
statique des fluides.
Solution 3
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρe gh1 2
I E et C : PE − PC = ρm g(h2 − h1 ) 3
PA = PD = Patm
1 − 2 ⇒ PB − PA − PC + PD = (ρa h2 − ρe h1 )g
⇒ PB − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
⇒ PB − PE + PE − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
| {z } | {z }
0 ρm g(h2 −h1 )
⇒ ρm g(h2 − h1 ) = g(ρa h2 − ρe h1 )
1
⇒ ρa = (ρm h2 − ρm h1 + ρe h1 )
h2
1
⇒ ρa = (ρm h + ρe h1 ) avec h = h2 − h1
h2
A.N. :
1
ρa = (13600 × 0, 022 + 1000 × 0, 20) = 2248, 6Kg/m3 = 2, 25Kg/dm3
0, 222
2- La masse volumique de ce nouveau liquide pour que la dénivellation qui sera observée entre
les deux surfaces de la séparation avec le mercure dans les deux branches soit 1, 5cm est :
Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρm gh3 2
I D et E : PD − PE = ρe gh1 3
I E et F : PE − PF = ρli gh4 4
.P 2
PA = PF =⇒ PF − PA = 0
. .N
1 − 4 ⇒ PB − PE − PA + PF = (ρa h2 − ρli h4 )g
V | {z }
⇒ ρli =
0
1
gh4
(ρa gh2 − ρm gh3 − ρe gh1 )
ρa h2 − ρm h3 − ρe h1
⇒ ρli =
h4
A.N. :
2, 25 × 2, 22 − 1 × 2 − 13, 6 × 0, 15
ρli = = 1, 91Kg/dm3
0, 5
Solution 4
Solution 5
Calculons Z0 , Z1 , Z2 , et Z3 .
D’après (RFH), on peut écrire :
P1 − P0 = ρ1 g(Z0 − Z1 )
P2 − P1 = ρ1 g(Z1 − Z2 )
P3 − P2 = ρ1 g(Z2 − Z3 )
ρ1 ρ1
=⇒ (Z2 − Z1 ) = (Z0 − Z3 ) − (Z3 − Z2 ) = 0, 0096m
ρ2 ρ2
or
(Z1 + Z2 ) = 0, 1m donc Z2 = 0, 5048m et Z1 = 0, 4952m
(Z3 − Z2 ) = 0, 1m donc Z3 = 0, 6048m
(Z0 − Z1 ) = 0, 2m donc Z0 = 0, 6952m
Solution 6
1- Donnons l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir et précisons l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
.P 2
On suppose que le référentiel terrestre est galiléen et l’on s’intéresse à la particule fluide.
Dans le référentiel lié à la cuve, le système étudié est soumis
. H .N
I à son poids dont la densité est égale à ρ~g = −ρg~k en prenant un axe z qui est la verticale
ascendante
I à la force d’inertie d’entraînement dont la densité est égale à −ρ~ae = −ρa~j où ~j est le vecteur
unitaire de l’axe selon lequel le déplacement est effectué.
−−→
gradP = −ρ(g~k + a~j).
V
Nous appliquons maintenant la relation fondamentale de la statique des fluides :
Nous cherchons les isobares, courbes à P constant. Nous pouvons donc écrire :
∂P ∂P ∂P
dP = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
dz a
D’où : = − = constante, il s’agit donc de l’équation d’une droite de pente −a/g. Pour avoir
dy g
a
l’équation de l’isobare de surface, il faut identifier la constante d’intégration : z = − y + K.
g
Pour cela, nous pouvons intégrer la courbe z = f (y) et dire que l’aire sous la courbe est égale
à la moitié de la surface du réservoir (l’énoncé précise que le réservoir est à moitié rempli. Une
solution plus simple consiste à dire que l’isobare de surface passe par le point de coordonnée
(1, 1). Nous arrivons alors à l’équation :
a a
z =− y+ 1+
g g
Il y a débordement si a > g.
Solution 7
1. Calculons le module de la force totale pressante qui s’exerce sur la porte et déterminons le
point d’application de cette force.
dF = P · dS
dF = ρgyldy
Z h
F = ρgl ydy
0
1
F = ρglh2
2
A.N. :
1
F = × 1000 × 9, 81 × 15 × 92 = 59, 6.106 N
2
Point d’application de G de la force F~ :
Z
F × yG = ydF =⇒ yG =
Z
F
.
ydF
P=
22
27
h = 0, 67m
. H .N
G(15/2, 2/3, 0)
F1 =
F
2
1
4
2
V
2. La hauteur de chaque panneau pour que chacun d’eux supporte le même effort total est :
Soit F~1 la force qu’exerce l’eau sur la porte de hauteur h1 . On a :
1
2
2 1
4
2 1
2
2 2 1 2
= ρglh or F1 = ρglh1 donc ρglh = ρglh1 ⇒ h1 = h ⇒ h1 =
2
√
2
2
h
A.N. :
h1 = 6, 36m et h2 = h − h1 = 2, 64m
Solution 8
Inspirez-vous de la solution 15
Solution 9
Inspirez-vous de la solution 15
Solution 10
1. Débit de vidange de ce réservoir :
1 1
PA + ρVA2 + ρghA = PA + ρVB2 + ρghB or PA = PB = Patm
2 2
donc
1
ρ(VA2 − VB2 ) = ρg(hB − hA )
2
VA VB car SA SB
donc p
VB2 = 2g(hA − hB ) =⇒ VB = 2gh
√
D = VB S = S 2gh
2. Le temps T nécessaire pour la vidange totale du réservoir.
V p
T = avec V = lhL et D = S 2gh
D
r
l×L h
T =
S 2g
Solution 14
1. Calculons l’intensité de la force pressante :
.P 2
dF = pdS avec P = ρgy et dS = ady
= ρgaydy
.N
Z a
=⇒ F = ρgaydy
H
0
.
1
=⇒ F = ρga3 N
V
2
A.N. :
1
F = × 1000 × 9, 81 × (1, 2)3 = 8475, 84N
2
2. Point d’application G de F :
a
Pour des raison de symétrie on a : xG = .
2
On a aussi zG = 0.
Suivant (Oy) on a : Z a
2a
F × yG = ydF =⇒ yG =
0 3
3. Pression au fond du récipient :
Pf = ρga
Solution 15
1. Calculons la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donnons toutes les
caractéristiques de cette force).
dF = ρgaxdx
4
5a
Z
=⇒ F = ρgaxdx
0
8
=⇒ F = ρga3
25
A.N. :
8 × 1 × 10 × 53
F = = 400N
25
Caractéristiques de cette force :
Direction : perpendiculaire à la face.
Sens : dirigé vers l’extérieur du cube.
Intensité : F = 400N
Point d’application :
Z
a
yM = ; zM = 0 et xM est tel que xM · F = xdF
2
Z
1
xM =
F
8
.P ρgax2 dx
2
.N
xM = a
15
H
A.N. :
.
8
xM = × 50 = 26cm
V
15
Finalement on a :
M (26, 66; 25; 0)
2. La force pressante qui s’exerce à nouveau sur cette face verticale est :
Soit F~1 la force pressante exercée par le mercure sur la face
ρm ga3
dF1 = ρm gaxdx =⇒ F1 = = 340N
50
F = F1 + F2 = 3460N
3. Trouvons les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Direction : perpendiculaire à la base.
Sens : dirigée du haut vers le bas.
Intensité : F = PA S = PA × a2
4
PA − PB = ρe g a
5
a
PB − PC = ρm g avec PC = 0
5
d’où
4a a
P A = ρe g + ρm g
5 5
ρm + 4ρe
F = a3 g = 4400N
5
Solution 16
1- Montrons que l’écoulement satisfait à l’équation de continuité.
~ =∂u ∂v
div V +
∂x ∂y
=1−1
~ = 0 donc l’écoulement satisfait l’équation de continuité
div V
P
2
∂x
. 2
1 =⇒ ψ(x, y) = xy − 2y 2 + c(x)
Finalement on a :
. H .N
2 =⇒ c(x) = 2x2 + k, k ∈ R
V
−→ ~
rotV =
ψ(x, y) = 2x2 + xy − 2y 2 + k, k ∈ R
∂~
i+
∂~
j ∧ (x − 4y)~i − (4x + y)~j
∂x ∂y
= −4~k + 4~k
−→ ~ ~
rotV = 0 =⇒ l’écoulement est potentiel
∂ϕ(x, y)
= −(x − 4y) 1
∂x
(∗) ⇐⇒ ∂ϕ(x, y)
= −(y − 4x) 2
∂y
1
1 =⇒ ϕ(x, y) = − x2 + 4xy + c(x)
2
1
2 =⇒ c(x) = y 2 + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1
ϕ(x, y) = − x2 + y 2 + 4xy + k avec k ∈ R
2 2
Solution 17
−→ ~ ∂vx ~ ∂vy ~
rotV = k+ k
∂y ∂x
= −2y~k + 2y~k
−→ ~ ~
rotV = 0
~ = −−
Le potentiel des vitesses φ : le champ étant irrotationnel alors V
−→
grad φ
∂φ(x, y)
− −→
= −x2 + y 2 − x 1
~ = −grad φ ⇐⇒
V ∂x
∂φ(x, y)
= 2xy + y 2
∂y
x2 x2
1 =⇒ φ(x, y) = − + xy 2 − + c(y)
3 2
1 2
2 =⇒ c(y) = y + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1 y2
φ(x, y) = − x3 + y 2 x − x + + k avec k ∈ R
3 2 2
2- Calculons la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).
.P 2
Z Z
Γ= vx dx + vy dy
ZC C
.N
Z
2 2 3
= (x − y + x)dx + (−2xy − y)dy avec (C) : x
C C 2
Γ=−
V .
107
6
H
3- Retrouvons le résultat de la deuxième question à partit du potentiel φ.
Γ = φA (x, y) − φB (x, y)
107
Γ=−
6
Γ = −17, 83
Solution 18
1- Déterminons Z(x, y) pour que F dérive d’une énergie potentielle U que l’on calculera.
∂Z(x, y) ∂Y
− =0 1
∂y ∂z
−→ ~ ~ ∂Z(x, y) ∂X
rotF = 0 =⇒ − =0 2
∂x ∂z
∂Y ∂X
−
=0
∂x ∂y
∂Z(x, y)
=y 1
=⇒ ∂y
∂Z(x, y) = 2x
2
∂x
1 2
1 =⇒ Z(x, y) = y + c(x)
2
2 =⇒ c(x)x2 + k avec k ∈ R
X(0) = 0
Par hypothèse F (0, 0, 0) = 0 par suite Y (0) = 0 =⇒ k = 0
Z(0) = 0
Ainsi
1
Z(x, y) = x2 + y 2
2
Énergie potentielle U :
∂U (x, y, z) = −2xy
3
∂x
→
− ∂U (x, y, z)
F = − ∇U =⇒ = −yz 4
∂y
∂U (x, y, z) = x2 + 1 y 2
5
∂z 2
.N
Γ= F · dl or F = ∇U
ZC
→
− →
−
Rappel :
Soit M ∈ C.
V . H = − ∇U · dl
C
Γ = U (M1 ) − U (M2 )
2 2 1 2
U (M ) = hθR − cos θ − sin θ
2
U (M ) = hθR2 (cos2 θ − sin2 θ)
Solution 19
1. Déterminons la nature de l’écoulement.
Vérifions si l’écoulement est incompressible.
∂vx ∂vy
div~v = +
∂x ∂y
div~v = 0 =⇒ l’écoulement est incompressible
Solution 20
2) Équations paramétrique x(t) et y(t).
Établissons d’abord l’équation des lignes de champ de (E1 ) et (E2 ).
dx dy dx dy
= = constante ⇐⇒ 2
=
vx vy 3xy −3x2 y
⇐⇒ xdx = −ydy
⇐⇒ xdx + ydy = 0
⇐⇒ x2 + y 2 = R2
Les lignes de champ sont des cercles concentriques C (O(0, 0); R)
Équation paramétrique :
dx
vx = = 3xy 2 (∗)
dt
dy
vy = = −3x2 y (∗∗)
dt
(E1 )
(∗) ⇐⇒
dx
= 3(R2 − x2 )dt
x Z
.P 2
.N
x
1 1 1 1 1 1
⇐⇒ 2 + − dx = 3t
R x0 x 2R−x 2R+x
H
2 2
⇐⇒ x2 (R2 − x20 − x20 e6R t ) = x20 R2 e6R t
V .
⇐⇒ x(t) =
s
R2 x20 e6R t
2
dy
(∗∗) ⇐⇒ = −3y(R2 − y 2 )
dt
dy
⇐⇒ = −3t
y(R − y 2 )
2
2
y0 Re−3R t
⇐⇒ y(t) = p
R2 − y02 + y02 e−6R2 t
(E2 )
dx dy
= 0 = constante ⇐⇒ vy0 dx = vx0 dy
vx0 vy
1 1
⇐⇒ dx = − dy
x y
⇐⇒ ln | x |= − ln | y | +c; c = − ln a
1
⇐⇒ x = xy = k, k ∈ R
ay
dx dx
= −3x2 y ⇐⇒ 2 = −3dt
dt x y
dx
⇐⇒ = −3dt
xk
x
⇐⇒ ln = −3tk
x0
⇐⇒ x(t) = x0 e−3kt
dy
= 3xy 2 =⇒ y(t) = y0 e−3kt
dt
3) Vitesse instantanée :
Vp (t) = (Vx (t), Vy (t))
dx(t)
Vx (t) =
dt
d(e−3kt
= x0
dt
Vx (t) = Vx (t) = −3kx0 e−3kt
dy(t)
Vy (t) = = 3ky0 e−3kt
dt
Accélération a(t) :
a(t) = (ax (t), ay (t))
dvx (t)
ax (t) = = 9k 2 x0 e−3kt
dt
dvy (t)
ay (t) = 9k 2 y0 e−3kt
dt
.P 2
. H .N
Solution 21
V
k k
1. Le champ de vitesse est radial ~v = ~ur (~v = vr ~ur ) avec vr =
r r
k
δ r
1 δ(rvr ) 1 r 1 δ(k)
div~v = = = =0 (rvr = k = constante)
r δ r r δr r δr
k δϕ
vr = r = − δr
δϕ
~v vo = 0 = −
δz
δϕ
vz = 0 = −
δz
k dϕ kdr
Le potentiel ϕ est donc indépendant de θ et z soit : =− → dϕ = −
r dr r
ϕ(r) = −k ln r + constante
• Les surfaces équipotentielles définies par ϕ = constante ou r = constante sont donc d’axe Oz :
leur trace dans le plan z = 0 sont des cercles concentriques
• Les lignes de courant définis par ~v //d~r : sont donc des droites radiales issus de O
3. Calculons la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on
dψ
a :v = − où S = OM = rθ.
dS
dψ
v=− =⇒ dψ = −V dS
P
dS
. 2
=⇒ dψ = −vr dθ
.N
k
=⇒ dψ = − rdθ
r
V . H =⇒ dψ = −kdθ
=⇒ ψ = −kθ + c, c ∈ R
F (Z) = −k ln r + c + i(−kθ + c)
Z
Z = x + yi = reiθ =⇒ r =
eiθ
Z
F (Z) = −k ln + ci(c − kθ)
eiθ
F (Z) = −k ln Z + c + ic
Posons h = c + ic avec c ∈ R.
F (Z) = −k ln Z + h
Solution 23
QVA = VA SA = QVB = VB SB
VC = VD = VE = V (obligatoirement )
QVB
VC = VD = VE = V =⇒ QvB = V (SC + SD + SE ) =⇒ V =
SC + SD + SE
=⇒ VC = VD = VE = 0, 76m/s
QVC = SC VC = 3, 57l/min, QVD = SD VD = 14, 25l/min
QVE = SE VE = 32, 14/min
Ou vérifie que :
QVB = 50l/min = QVC + QVD + QVE = 3, 57l/min + 14, 29l/min + 32, 14l/min = 5Ol/min
Solution 24
1.
1 1
PA + ρeau VA2 = PB + ρeau VB2 + ρeau gH
2 2
.P 21
=⇒ PA − PB = ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 )
2
Par ailleurs :
. H
(
.N
PC = PA + ρeau g(ZA − ZC )
PD = PB + ρeau g(ZB − ZD )
V
=⇒ PC − PD = PA − PB + ρeau g[(ZA − ZC ) − (ZB − ZD )]
= PA − PB + ρeau g[(ZA − ZB ) + (ZD − ZC )]
= (PA − PB ) + ρeau g(−H + h)
On a : PC − PD = ρHg gh
1
=⇒ ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 ) + ρ =eau g(−H + h) = ρHg gh
2
1
=⇒ ρeau gH + ρeau (VB2 − VA2 ) − ρeau gH + ρeau gh = ρHg gh
2
1 2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ ρeau (VB − VA2 ) = gh(ρHg − ρeau ) =⇒ (VB2 − VA2 ) =
2
2 ρeau
2
V 2gH(ρ Hg − ρeau )
=⇒ VB2 1 − A2 =
VB ρeau
SB VB V2 S2
On a QV = SA VA = SB VB =⇒ VA = =⇒ A2 = B 2
SA VB SA
2
2 SA 2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ Donc : VB 1 − 2 =
SB ρeau
s
2gH(ρHg − ρeau )
=⇒ VB = =⇒ VB = 9, 84m/s
ρeau
2
dB
Q = SB VB = π · VB = 0, 174m3 /s
2
Solution 25
1. Le théorème de Bernoulli s’écrit entre la surface libre de l’eau A et B :
1
.P 2 1
P0 + ρgzC + ρVA2 = P0 + ρVB2
.N
2 2
1
=⇒ ρ(VB2 − VA2 ) = ρgzc
H
2
V .
VA VB car ∆ S =⇒
1 2
2
p
ρVB = ρgzC =⇒ VB = 2gzC
Durée : 02 heures
.P 2
Exercice no 1
.N
Au fond d’un tube en , on verse du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 , puis dans l’une des
S
H
branches on verse de l’eau et dans l’autre de l’aniline dont on veut mesurer la masse volumique,
.
de sorte que les surfaces libres de l’eau et de l’aniline soient dans le même plan horizontal. L’eau
V
occupe alors une hauteur h1 = 20cm et l’aniline une hauteur h2 = 22, 2cm.
1- Déterminer la masse volumique de l’aniline.
2- On ajoute dans la branche contenant de l’eau un autre liquide qui lui est non miscible et qui
occupe une hauteur de 5cm. Quelle devrait être la masse volumique de ce nouveau liquide
pour que la dénivellation qui sera observée entre les deux surfaces de la séparation avec le
mercure dans les deux branches soit 1, 5cm.
Exercice no 2
Un liquide se trouve dans un réservoir cubique d’arête a = 2m. Le réservoir est a moitié rempli et il
subit une accélération linéaire constante de valeur ~a = 2~j(m/s2 ).
- Donner l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir. Préciser l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
- Le réservoir est soumis à une accélération toujours dans les mêmes conditions de direction et
de sens, mais dont le module augmente. Lorsque la surface libre du liquide fait un angle de
30° sur l’horizontale, quelle est l’accélération du réservoir ? Quelle valeur maximale ne devra
pas dépasser l’accélération pour éviter tout risque de débordement ?
- Le réservoir est maintenant rempli à ras bord. Il est soumis à une accélération constante :
~a = 1, 4~j(m/s2 ). De l’eau se déverse. Quand tout déversement a cessé, on arrête le mouvement.
Quel volume de liquide peut-on alors soutirer du réservoir ?
Exercice no 3
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Durée : 03 heures
Exercice no 1
vx = x2 − y 2 + x et vy = −2xy − y
Exercice no 2
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force).
.P 2
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg.dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin de
le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau sur
cette face verticale ?
H .N
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
.
4. On voudrait vider entièrement et uniquement l’eau qui se trouve dans ce cube à l’aide d’un
V
orifice de petite section, en tout cas cette section est négligeable devant l’étendu de l’aire
d’une face du cube. Ledit orifice est en fait sur une face verticale du cube.
a) Où faudrait-il judicieusement percer l’orifice ?
b) Quelle sera la vitesse d’éjection de l’eau de ce cube si l’orifice se situe à 10cm de la base
inférieure du cube ?
Exercice no 3
Une source « rectiligne » de longueur infinie, dirigée suivant l’axe vertical Oz, émet un fluide de
façon isotrope dans l’espace.Le champ des vitesses d’écoulement, en tout point M (OM = r) repéré
par ses coordonnées cylindriques (r, θ, z) dans la base (ur , uθ , uz ) est radial :
v = k/r.ur ,
Exercice no 4
A- Proposer une méthode de mesure du débit volumique d’un écoulement incompressible à l’aide
d’un instrument approprié.
Exercice 28
On considère une face carrée verticale d’un récipient en forme d’un cube ayant 50cm d’arrête et
ouvert à l’atmosphère. La hauteur de l’eau dans le récipient est égale aux 4/5 de l’arrête du cube.
1. Calculer la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donner toutes les caractéristiques
de cette force.)
2. On ajoute du mercure de masse volumique 13, 6kg/dm3 à l’eau qui existait dans le cube afin
de le remplir entièrement. Que devient dans ce cas la force pressante qui s’exerce à nouveau
sur cette face verticale ?
3. Trouver les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
4. On voudrait vider entièrement et uniquement l’eau qui se trouve dans ce cube à l’aide d’un
orifice de petite section, en tout cas cette section est négligeable devant l’étendue de l’aire
P
d’une face du cube. Ledit orifice est fait sur une face verticale du cube.
(a) Où faudrait-il judicieusement percer l’orifice ?
. 2
.N
(b) Quelle sera la vitesse d’éjection de l’eau de ce cube si l’orifice se situe à 10cm de la base
inférieure du cube ?
V . H Exercice 29
On considère l’écoulement plan d’un fluide incompressible défini par le champ de vitesse :
~v = αx~i + βy~j dans la base orthonormée (~i, ~j) définissant le plan xOy. α et β sont des constantes
réelles indépendantes du temps.
1. Caractériser cet écoulement.
2. A partir de l’équation de continuité, trouver une relation entre les constantes α et β.
Déterminer le potentiel des vitesses φ(x, y) en fonction de la seule constante α.
3. Etablir les équations paramétriques x(t) et y(t) de la particule fluide qui était au point
M0 (x0 , y0 ) à t = 0. Justifier la démarche.
4. La fonction courant est désignée par ψ(x, y). Etablir une relation entre les dérivées premières
de φ et ψ par rapport à x et y.
5. Déterminer ψ(x, y) et tracer quelques lignes de courant.
Exercice 30
A/ Proposer une méthode de mesure du débit volumique d’un écoulement incompressible à l’aide
d’un instrument approprié.
B/ On étudie deux écoulements plans stationnaires d’un fluide parfait, noté (E1 ) et (E2 ) dont les
champs de vitesse locale au point M (x, y, z) ont respectivement pour composantes
u1 = 3xy 2 , u2 = −3x2 y, u3 = 0 pour (E1 ) et v1 = −3x2 y, v2 = 3xy 2 , v3 = 0 pour (E2 ).
1. Déterminer les équations paramétriques x(t) et y(t) pour chacun des deux écoulements de la
particule P du fluide de coordonnées (x0 , y0 , 0) à l’instant t = 0 et que l’on suit dans son
mouvement (description lagrangienne).
Exercice 1
Exercice 2
.P 2
1. Calculer l’intensité de la force pressante exercée par l’eau sur chacune des faces de la paroi
latérale totale d’un récipient plein ayant la forme d’un cube ouvertdans sa face supérieure
.N
dans le cas où l’eau est au repos et que l’arrête de ce cube vaut 1, 2m.
2. On vide de moitié ce récipient et on le rempli totalement avec un liquide incompressible non
V . H
miscible au premier et ayant une masse volumique de 0, 80g/cm3 . Le premier liquide reste au
fond et le second restant au-dessus. Tous les liquides sont au repos.
(a) Calculer l’intensité de la force pressante sur l’une des faces verticales de ce cube dans ce
nouveau cas.
(b) Situer par calcul le point d’application de cette force.
(c) Calculer la pression au fond de ce récipient.
On précise que le cube en question est posé sur un plan horizontal durant tout le temps
d’observation et d’expérience.
Corrigé Exercice no 1
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρe gh1 2
I E et C : PE − PC = ρm g(h2 − h1 ) 3
PA = PD = Patm
1 − 2 ⇒ PB − PA − PC + PD = (ρa h2 − ρe h1 )g
⇒ PB − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
⇒ PB − PE + PE − PC = g(ρa h2 − ρe h1 )
| {z } | {z }
0 ρm g(h2 −h1 )
⇒ ρm g(h2 − h1 ) = g(ρa h2 − ρe h1 )
1
⇒ ρa = (ρm h2 − ρm h1 + ρe h1 )
h2
1
⇒ ρa = (ρm h + ρe h1 ) avec h = h2 − h1
h2
A.N. :
1
ρa = (13600 × 0, 022 + 1000 × 0, 20) = 2248, 6Kg/m3 = 2, 25Kg/dm3
0, 222
2- La masse volumique de ce nouveau liquide pour que la dénivellation qui sera observée entre
les deux surfaces de la séparation avec le mercure dans les deux branches soit 1, 5cm est :
Appliquons le principe fondamental de l’hydrostatique entre :
I A et B : PA − PB = ρa gh2 1
I C et D : PC − PD = ρm gh3 2
I D et E : PD − PE = ρe gh1 3
I E et F : PE − PF = ρli gh4 4
.P 2
PA = PF =⇒ PF − PA = 0
. .N
1 − 4 ⇒ PB − PE − PA + PF = (ρa h2 − ρli h4 )g
V
| {z }
0
1
⇒ ρli = (ρa gh2 − ρm gh3 − ρe gh1 )
gh4
ρa h2 − ρm h3 − ρe h1
⇒ ρli =
h4
A.N. :
2, 25 × 2, 22 − 1 × 2 − 13, 6 × 0, 15
ρli = = 1, 91Kg/dm3
0, 5
Corrigé Exercice no 2
1- Donnons l’inclinaison que prend ce liquide dans le réservoir et précisons l’équation de la ligne
isobare de surface (g = 10m/s2 ).
On suppose que le référentiel terrestre est galiléen et l’on s’intéresse à la particule fluide.
Dans le référentiel lié à la cuve, le système étudié est soumis
I à son poids dont la densité est égale à ρ~g = −ρg~k en prenant un axe z qui est la verticale
ascendante
I à la force d’inertie d’entraînement dont la densité est égale à −ρ~ae = −ρa~j où ~j est le vecteur
unitaire de l’axe selon lequel le déplacement est effectué.
Nous appliquons maintenant la relation fondamentale de la statique des fluides :
−−→
gradP = −ρ(g~k + a~j).
∂P ∂P ∂P
En projetant, ceci peut s’écrire = 0; = −ρa; = −ρg
∂x ∂y ∂z
Nous cherchons les isobares, courbes à P constant. Nous pouvons donc écrire :
∂P ∂P ∂P
dP = dx + dy + dz
∂x ∂y ∂z
dz a
D’où : = − = constante, il s’agit donc de l’équation d’une droite de pente −a/g. Pour avoir
dy g
l’équation de l’isobare de surface, il faut identifier la constante d’intégration :
a
z = − y + K.Pour cela, nous pouvons intégrer la courbe z = f (y) et dire que l’aire sous la
g
courbe est égale à la moitié de la surface du réservoir (l’énoncé précise que le réservoir est à
moitié rempli. Une solution plus simple consiste à dire que l’isobare de surface passe par le
point de coordonnée (1, 1). Nous arrivons alors à l’équation :
a a
z =− y+ 1+
g g
Corrigé Exercice no 3
.P 2
1. Calculons la force pressante que l’eau exerce sur cette face. (Donnons toutes les
.N
caractéristiques de cette force).
V . H dF = ρgaxdx
=⇒ F =
Z
0
4
5a
ρgaxdx
8
=⇒ F = ρga3
25
A.N. :
8 × 1 × 10 × 53
F = = 400N
25
Caractéristiques de cette force :
Direction : perpendiculaire à la face.
Sens : dirigé vers l’extérieur du cube.
Intensité : F = 400N
Point d’application :
Z
a
yM = ; zM = 0 et xM est tel que xM · F = xdF
2
Z
1
xM = ρgax2 dx
F
8
xM = a
15
A.N. :
8
xM = × 50 = 26cm
15
Finalement on a :
M (26, 66; 25; 0)
2. La force pressante qui s’exerce à nouveau sur cette face verticale est :
Soit F~1 la force pressante exercée par le mercure sur la face
ρm ga3
dF1 = ρm gaxdx =⇒ F1 = = 340N
50
F = F1 + F2 = 3460N
3. Trouvons les caractéristiques de la force pressante qui s’exerce sur la base du cube.
Direction : perpendiculaire à la base.
Sens : dirigée du haut vers le bas.
Intensité : F = PA S = PA × a2
4
PA − PB = ρe g a
5
a
PB − PC = ρm g avec PC = 0
5
d’où
4a a
P A = ρe g
.
5
P 2+ ρm g
5
.N
ρm + 4ρe
F = a3 g = 4400N
5
. H
Point d’application : Soit M 0 ce point :
V xM 0 = a; yM 0 =
a
2
; zM 0 =
Corrigé Exercice no 1
~ = −−
Le potentiel des vitesses φ : le champ étant irrotationnel alors V
−→
grad φ
∂φ(x, y)
− −→
= −x2 + y 2 − x 1
~
V = −grad φ ⇐⇒ ∂φ(x, y)∂x
= 2xy + y 2
∂y
x2 x2
1 =⇒ φ(x, y) = − + xy 2 − + c(y)
3 2
1 2
2 =⇒ c(y) = y + k avec k ∈ R
2
Finalement on a :
1 1 y2
φ(x, y) = − x3 + y 2 x − x + + k avec k ∈ R
3 2 2
2- Calculons la circulation de la vitesse de cet écoulement le long d’une droite joignant les points
(0,0) et (2,3).
Z Z
Γ= vx dx + vy dy
C C
Z Z
3
= (x2 − y 2 + x)dx + (−2xy − y)dy avec (C) : x
C C 2
107
Γ=−
6
Γ = φA (x, y) − φB (x, y)
107
Γ=−
6
Γ = −17, 83
Corrigé Exercice no 2
Voir Corrigé Exercice no 3 du Devoir no 1
Corrigé Exercice no 3
.P 2
.N
k k
1. Le champ de vitesse est radial ~v = ~ur (~v = vr ~ur ) avec vr =
r r
div~v =
V .
r δ r
H
1 δ(rvr )
=
r δr
k
1 δ(r r
=
1 δ(k)
r δr
=0 (rvr = k = constante)
−−→ −→
~v = −grad ϕ car rot~v = ~0 donc
k δϕ
v r = = −
r δr
δϕ
~v vo = 0 = −
δz
δϕ
vz = 0 = −
δz
k dϕ kdr
Le potentiel ϕ est donc indépendant de θ et z soit : =− → dϕ = −
r dr r
ϕ(r) = −k ln r + constante
• Les surfaces équipotentielles définies par ϕ = constante ou r = constante sont donc d’axe Oz :
leur trace dans le plan z = 0 sont des cercles concentriques
• Les lignes de courant définis par ~v //d~r : sont donc des droites radiales issus de O
3. Calculons la fonction de courant ψ(r) sachant que le long d’une ligne équipotentielle on
dψ
a :v = − où S = OM = rθ.
dS
dψ
v=− =⇒ dψ = −V dS
dS
.P 2
=⇒ dψ = −vr dθ
.N
k
=⇒ dψ = − rdθ
r
V . H =⇒ dψ = −kdθ
=⇒ ψ = −kθ + c, c ∈ R
F (Z) = −k ln r + c + i(−kθ + c)
Z
Z = x + yi = reiθ =⇒ r =
eiθ
Z
F (Z) = −k ln + ci(c − kθ)
eiθ
F (Z) = −k ln Z + c + ic
Posons h = c + ic avec c ∈ R.
F (Z) = −k ln Z + h
→
−
Z
Dv = ~v · dl
Z 2π
k
= · rdθ
0 r
Dv = 2kπ
Corrigé Exercice no 4
A/ Voir cours.
P 2
Année Académique : 2014-2015
.
. H .N
Exercice 1
Écrire les transformations spéciales de Lorentz dans le cas simple où le vecteur-vitesse u de
translation de R0 par rapport à R est colinéaire à l’axe Ox avec O ≡ O0 pour tout t = t0 .En déduire
V
que pour tout u c,qu’on retrouve les transformations de Galilée de la mécanique classique.
Exercice 2
On considère l’équation de propagation d’une onde unidimensionnelle E(x, t) :
∂2E 1 ∂2E
2
− 2 2 =0
∂x c ∂t
1. À partir des transformations spéciales simples de Lorentz (x0 , t0 ) des coordonnées (x, t),
∂ ∂ ∂ ∂
déterminer les dérivées partielles et 0 en fonction de et respectivement.
∂x0 ∂t ∂x ∂t
∂2 ∂2
2. Déterminer 0 2 et .
∂x ∂t0 2
3. Déduire que l’équation de propagation des ondes est invariante sous les transformations de
Lorentz.
Exercice 3
0
Un référentiel galiléen (R ) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au
référentiel (R) du laboratoire à une vitesse ~u de direction quelconque situé dans le plan xOz. Les
0 0
origines
O 2et O des deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t = 0. On pose
u
Γ = 1 − 2 (1/2) et un évènement M est repéré dans (R) à l’instant t0 par le vecteur position
c
−−0−→0 →−
O M = r0 .
→
−
1. Déterminer les formules générale de transformation de Lorentz, c’est-à-dire déterminer r0
→
−
ainsi que t0 en fonction de →
−
u , r0 et t.
→
− −
→
2. Exprimer la vitesse v 0 d’une particule, mesurée dans (R0 ) en fonction de →
−
u et de la vitesse →
−
v
de cette particule mesurée dans (R). Simplifier la relation obtenue lorsque u c.
Application : À l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R) du
laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis àpla vitesse c
dans (R) suivant l’axe (OX). Déterminer dans (R0 dont la vitesse ~u de module u = c 3/2 fait un
angle de α = 60ř avec l’axe (OX) :
(a) Les coordonnées x0 , y 0 , z 0 et t0 de l’évènement "désintégration du pion".
(b) Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutron, et la direction de l’émission du neutron
par rapport à ~u.
(c) Vérifier le postulat d’Einstein c’est-à-dire que v 0 = c dans (R0 ).
Exercice 4
→
− ~ est parallèle à l’axe des
Le référentiel galiléen (R0 ) est animé d’une vitesse V par rapport à (R) (V
0 0
X et les (O X ) et (OX) sont confondus).
Une règle de projection L0x , L0y sur les axes (O0 X 0 ) et (O0 Y 0 ), glisse dans le plan (O0 X 0 Y 0 ) avec la
vitesse U 0 de composantes Ux0 , Uy0 . Étudiée dans (R), la règle, de projection Lx , Ly sur les axes (OX)
et (OY ), glisse dans le plan (OXY ) avec la vitesse U de composantes Ux , Uy .
~ , Ux et Ly en fonction de L0y , V
(a) Calculer Lx en fonction de L0x , V ~ , Uy et L0x .
(b) Cas particuliers :
.P 2
– Dans (R0 ), la règle parallèle à l’axe (O0 X 0 ) est animée de la vitesse U 0 (0, −u). Calculer l’angle
.N
d’inclinaison de la règle sur l’axe (OX) dans le référentiel (R).
– Dans (R), la règle parallèle à l’axe (OX) est animée de la vitesse U 0 (0, −u). Calculer l’angle
V . H
d’inclinaison de la règle sur l’axe (O0 X 0 ) dans le référentiel (R0 ).
Exercice 5
Une tige de longueur au repos L0 dans le référentiel (R0 ), fait un angle θ par rapport à l’axe Ox.
Déterminer la longueur L et l’angle θ tels que mesurés dans le référentiel (R) sachant que le repère
(R0 ) se déplace à la vitesse constante u suivant l’axe (Ox) du repère (R).
Exercice 6
Un vaisseau spatial (1) quitte la terre avec une vitesse v, à l’instant où ses horloges et celles de la
terre indique zéro. Au bout d’un temps T pour les horloges terrestres, un second vaisseau (2) s’en
va avec une vitesse u de même sens que la vitesse v ; Les vitesses u et v sont des vecteurs-vitesses
constantes et u > v. Le deuxième vaisseau rattrape le premier à un instant τ pour les horloges
terrestres.
1. Pour les horloges de (1), indiquer la date de départ de (2).
2. Pour les horloges de (1), indiquer la date de rattrapage de (1) par (2).
3. Dans un référentiel de (1), à quelle distance était la terre quand (2) est parti ?
4. Des questions précédentes, déduire la vitesse de (2) telle qu’elle est mesuré par (1).
Présentation du paradoxe : Le jour de leur 21ème anniversaire, Jekyll quitte son jumeau Hyde qui
demeure à Terre. A bord d’une fusée dont la vitesse est égale à V = 0, 96c, Jekyll voyage en
maintenant le cap sur Sirius, pendant 7 ans de son temps. A ce moment, il change de direction,
rebrousse chemin et, au bout de 7 autres années, il revient sur Terre. Pendant le voyage, Hyde voit
retarder les horloges de Jekyll et pense que ce dernier vieillit moins vite que lui. Le paradoxe
apparaît quant on se demande ce que pense Jekyll. Lui, il voit Hyde resté sur Terre vieillir moins
vite que lui, et quand il revient sur Terre, il pense que son jumeau Hyde est le plus jeune.
1. Les conclusions des jumeaux sont tout à fait réciproques, c’est-à-dire qu’on ne peut dire quel
est celui qui est resté immobile. Dans quel cas ceci est vrai ?
2. En réalité la conclusion de Hyde est incorrecte à cause d’une faute de raisonnement commise
sur sa description du voyage. Les descriptions du voyage par les deux jumeaux doivent donc
être différentes. Comment la différence se manifeste-t-elle ?
• Solution en termes de dilatation du temps. Modifions, pour simplifier, le déroulement du voyage.
On suppose maintenant qu’il y a deux fusées, l’une s’éloignant toujours de la Terre à la vitesse V ,
l’autre retournant vers la Terre à la même vitesse V .
Jekyll effectue son voyage en sautant sur celle qui quitte la Terre, en changeant de fusée à la fin
du voyage aller et en sautant de la deuxième quand elle atteint la Terre. Nous avons maintenant 3
observateurs dont les référentiels sont toujours galiléens : le jumeau resté sur Terre et les pilotes
des deux fusées. On note T la durée totale du voyage mesurée sur Terre par Hyde.
1. Analyser et déterminer les temps de l’aller, de retour et total du voyage mesurés
respectivement par les deux pilotes.
2. Pour éviter tout risque d’erreur, supposons maintenant que Jekyll n’a pas de montre, mais il
calcule la durée de son voyage en interrogeant les pilotes des fusées. Il saute dans la première
et, juste avant de la quitter, il demande au pilote combien a duré le trajet aller. De la même
P
façon, après le retour, il demande au pilote combien de temps il est resté à bord. Déterminer
.
ces temps et en déduire la durée du voyage complet.
2
.N
3. Déterminer l’âge de chacun des jumeaux au moment de leur réunion.
V . H Exercice 8
Deux jumeaux A et B vivent sur la terre. Le jour de leur 20 ans, le jumeau B monte dans un
vaisseau en vue d’atteindre une étoile située à 30 années-lumière (tel que mesuré de la terre).
Sachant que le vaisseau se déplace à 0, 95c, quels seront les âges des jumeaux quand ils seront de
nouveau réunis.
Le jour où deux frères jumeaux A et B ont 26 ans, l’un d’eux quitte la Terre à bord d’une fusée
pour un voyage interplanétaire à grande vitesse : ν = 0, 6c , et revient sur Terre où l’attend son frère
B . On négligera les durées des phases accélérées ou décélérées (départ, demi-tour, et retour sur
Terre). Le jour où A retourne sur Terre, son frère B à 36 ans.
1. Montrer que la durée T 0 mesurée par A est inférieure à la durée T de ce voyage mesurée par
B.
2. En déduire l’âge de A à son retour sur Terre.
Exercice 10
Les mésons ont une durée de vie moyenne au repos de 2, 2µs Ils sont créés à une altitude de 1Okm
et voyagent à une vitesse de 0, 995c vers la terre. Calculer :
1. La durée de vie moyenne des mésons telle que vue sur la terre.
2. Le temps mis pour arriver au sol tel que vu sur la terre.
Une source monochromatique, fixe dans le référentiel (R), émet une onde lumineuse plane, de
fréquence ν dans la direction (Ou) du plan (xOy), telle que (Ox, Ou) = θ. Un observateur est lié au
référentiel (R0 en translation uniforme de vitesse ~v par rapport à Ox.
w
1. En utilisant le quadrivecteur d’onde (~k, ), déterminer en fonction de ν, θ et β = vc :
c
(a) la fréquence ν 0 de l’onde mesurée par l’observateur.
(b) la direction θ0 de propagation, par rapport à (Ox), de l’onde lumineuse perçue par
l’observateur.
2. Cas particuliers : Comparer ν et ν 0 puis θ et θ0
.P 2
(a) si l’observateur se déplace dans la même direction que l’onde émise.
.N
(b) si l’observateur se déplace perpendiculairement à la direction de l’onde émise.
H
(c) retrouver la relation entre ν et ν 0 dans les deux cas envisagés, en utilisant les formules de
.
transformations de Lorentz pour l’onde plane d’équation S = S0 cos[ω(t − xc )] suivant la
V
direction de propagation (Ox).
3. Application
L’observateur d’une nova (étoile qui explose en éjectant dans toutes les directions des
particules de grandes vitesses qui rayonnent de la lumière) donne les résultats suivants, pour
un observateur terrestre :
(a) la largeur spectrale de la raie est 10A au voisinage de la longueur d’onde 500010A.
(b) le rayon angulaire de la nova croit de 0, 15” par an.
i. Interpréter la largeur de la raie et en déduire la vitesse radiale ν d’expansion de la nova
(v c).
ii. Calculer la distance D entre la terre et la nova, en années-lumière.
On donne l0 = 60” = 3.10−1 rd.
Le mouvement est une notion relative au sens qu’il faut le rapporter à un référentiel, choisi par
l’observateur. En mécanique classique, Galilée a proposé que le mouvement d’un point matériel
~e , soit
dans deux référentiels R et R0 , avec R0 en translation uniforme par rapport à R à la vitesse V
exprimé par les relations :
~e t
~r = ~r − V
0
t =t
En mécanique relativiste, les lois de transformations spéciales et homogènes sont du type :
x0 = K(x − V ~ex t)
y0 = y
z0 = z
t0 = L(t − M x)
Déterminer K, L, M en fonction de Vex et de c. Pour cela on pourra utiliser la propriété d’invariance
du carré de l’intervalle.
Exercice 14
On considère deux référentiels galiléens R et R0 en translation uniforme selon ox − o0 x0 et
coïncidant ensemble lorsque t = t0 = 0 . Une source placée en o0 émet un flash lumineux qui se
propage dans la direction o0 y 0 et se réfléchit normalement sur un miroir M , lié à R0 , placé à une
distance L .
1. Quel est le temps écoulé dans R0 entre l’émission et la réception du signal lumineux par o0 ?
2. Analyser le phénomène dans le référentiel R, et retrouver sur cet exemple la dilatation du
temps.
Exercice 15
On souhaite comparer les transformations de Lorentz à celles de Galilée. Pour cela, on considère le
cas des faibles vitesses d’entraînement.
1. Développer γe en série et montrer que l’approximation au deuxième ordre en βe ne restitue
pas la transformation de Galilée relative au temps.
2. Préciser l’approximation qui doit être faite pour retrouver la notion de temps absolu.
.P 2
. H 0 00
.N
Exercice 16
On considère trois référentiels R, R , R ayant leurs axes parallèles et coïncidant ensemble lorsque
t = t0 = 0. R0 est en translation uniforme par rapport à R dans la direction ox − o0 x0 avec la vitesse
vitesse u = vR0 /R .
V
v = vR0 /R .R00 est en translation uniforme par rapport à R dans la direction o0 xo − o00 − x00 avec la
1. Écrire les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de à celles de et des
coordonnées de à celles de .
2. Déduire que le passage de R00 à R se fait à l’aide de la transformation de Lorentz avec une
vitesse que l’on déterminera
Un vaisseau spatial, se déplaçant d’un mouvement rectiligne uniforme doit atteindre une étoile
située à années-lumière (soit 5 · 1017 m ) du système solaire.
1. Quelle doit être la vitesse du vaisseau pour que la durée du voyage mesurée par le pilote de
l’engin soit de 10 ans ?
2. Une fois arrivé à destination, le pilote du vaisseau envoie un signal lumineux vers la Terre
pour signifier le succès de l’expédition. Combien de temps après le départ recevra-t-on ce
signal sur Terre ?
Exercice 18
Par rapport à un référentiel terrestre supposé inertiel, la distance Terre-Lune est de 384000 Km .
Une fusée effectue le voyage Terre - Lune à la vitesse ν = 0, 8c .
1. Quelle est la durée du trajet pour un observateur terrestre ?
Exercice 19
Une barre immobile dans le référentiel inertiel R0 et placée selon la direction O0 x0 mesure une
longueur L0 dans R0 . Un observateur de R donne une mesure L0 /3 de la barre. Quelle est la
vitesse relative des deux référentiels ?
Exercice 20
Deux vaisseaux spatiaux, de même longueur L dans leur propre référentiel, se déplacent dans le
même sens, en translation uniforme l’un par rapport à l’autre. Un observateur placé à la tête du
vaisseau le moins rapide mesure la durée T qui sépare le passage de la tête et de la queue du
vaisseau le plus rapide. Déterminer la vitesse relative νe d’un vaisseau par rapport à l’autre.
P
I- La théorie de lémission postule que la vitesse de la lumière est ~c pr rapport à la source et si la
. 2
sourcese déplace à la vitesse ~v par rapport à l’éther, alors la vitesse de la lumière est ~c + ~v par
rapport à l’éther. Comme nous l’avons vu dans ce cours, cette théorie est en accord avec le résultat
.N
de l’expérience de Michelson et Morley.
L’objet de cet exercice est de montrer l’insuffisance de la théorie de l’émission.
V . H
Considérons une étoile décrivant une trajectoire circulaire de centre O’ à la vitesse v (cette étoile
est une composante du système à deux deux corps constitué par une étoile double). Soit O le
centre de la terre ; la distance OO0 = l est très supérieure au rayon du cercle décrit par l’étoile. On
appelle OA et OB les tangentes issues de O au cercle de centre O0 . Pour l très grand, A, O0 , B sont
pratiquemment alignés.
1. Adoptant la théorie de l’émission, calculer le temps τ mesuré sur la terre pour que l’étoile
passe de B en A et le temps τ 0 également mesuré sur la terre pour que l’étoile passe de A en
B ; τ et τ 0 seront exprimés en fonction de l, v, c et T période de révolution de l’étoile.
2. Montrer que, selon cette théorie, l’étoile apparaîtrait à la fois en A et en B si T avait une
valeur particulière que l’on calculera en fonction de l, v, c.
II- Considérons à nouveau l’étoile appartenant au système d’étoile double précédent. Il est possible
de mesurer sa vitesse radiale vr = vcosθ en exploitant l’effet Doppler.
I On appelle t l’instant de reception en O de la lumière provenant de l’étoile. La lumière part de A
à l’instant zéro.
1. a- Etablir la loi de variation de la vitesse radiale de l’émission (v est mesurée à l’instant t) ; on
l lvr 0
exprimera vr sous la forme : vr = vcos 2πT (t − c − c2 ) où l est la distance OO . T est la période de
révolution de létoile. On négligera le rayon R de la trajectoire circulaire devant l.
b- Quelle est la loi de variation de vr en fonction de t si l’on considère que la vitesse de la lumière
est c quelle que soit la vitesse de la source ?
Application à l’aide de l’étoile du système Castor C
v = 120km/s, T = 0.8jours, l = 48années − lumière
Un référentiel galiléen R00 est animé de la vitesse Ux0 par rapport au repère galiléen R0 (Ux0 porté par
l’axe O00 x00 ).
Un projectile est lancé dans R00 à partir du point A de l’axe O00 y 00 avec une vitesse constante ~u (de
module u) antiparallèlle à O00 y 00 (O00 A = h).
.P 2
I Le référentiel R0 se déplace à la vitesse ~v par rapport au référentiel galiléen R.
.N
3. Donner les composantes de la vitesse du projectile dans R.
4. En déduire la formule de transformation des vitesses perpendiculaires entre les référentiels R
H
et R0 .
V .
Exercice 23 : Loi de composition des vitesses et des accélérations
Un mobile O’ s’éloigne de la terre, à la vitesse constante ~u, dans une direction Ox normale à un
miroir fixe sur terre. Soient (R) et (R’) les référentiels galiléens liés respectivement à la terre (donc
au miroir) et au mobile. On synchronise les horloges dans (R) et (R’) à l’instant t = t’ = 0 où leurs
origines O et O’ coïncident.
Un signal lumineux, de durée très brève, est émis par le mobile O’ vers le miroir, qui le réfléchi
instantanément vers le mobile. L’observateur terrestre note l’arrivé du signal sur le miroir à l’heure
t = T.
1. Déterminer en fonction de T et β = uc , les coordonnées des événements suivants dans (R) et
(R’) :
a- événement E : réflexion du signal sur le miroir
b- événement E1 : émission du signal
c- événement E2 : arrivée du signal réfléchi en O’.
En déduire la relation entre t01 et t02 . Si t01 et t02 désignent les instants d’émission et d’arrivée du
signal en O’ mésurées dans (R’).
2. Comparer :
a- les durées du trajet incident, mesurées dans (R) et (R’)
b- les durées du trajet réfléchi, mesurées dans (R) et (R’)
c- les durées du trajet aller-retour, mesurées dans (R) et (R’).
Justifier les relations entres ces durées dans (R) et (R’) à partir de la relation entre temps
propre et temps impropre.
.P 2
3. En déduire les formules de transformations spéciales de Lorentz.
. H .N
Exercice 26 : Composition des vitesses en direction quelconque
V
Un référentiel (R’) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au réféentiel (R)
du laboratoire, à la vitesse ~u de direction quelconque située dans le plan xOz. Les origines O et O’
de ces deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0. On pose Γ = p 1 u2 .
~ = ~r.
1. Un événement est repéré dans (R), à l’instant t, par le vecteur position OM
1− c2
Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est-à-dire exprimer r~0 ainsi
que t’ en fonction de ~u, ~r et t.
2. a- Exprimer la vitesse v’ d’une particule, mesurée dans (R’), en fonction de u et de la vitesse v
de cette particule mesurée dans (R).
b- Simplifier la relation obtenue lorsque u << c.
3. Application : A l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R)
du laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis à la
vitesse c dans (R) suivant l’axe Ox. √
Déterminer dans (R’), dont la vitesse ~u de module u = 2c 3 fait un angle α = π3 avec Ox :
a- Les coordonnées x’, y’, z’, t’ de l’événement "désintégration du pion".
b- Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutrino, et la direction d’émission du neutrino
par rapport à ~u. Vérifier que v 0 = c.
2. Dans le référentiel (R’) accroché à Mob, deux charges égales à q sont placées sur l’axe O’y’
l’une à l’origine, l’autre au point M d’ordonnée a’.
Calculer de différentes manières la force F~ subie par la charge au point M, mesurée par Fix :
a- en calculant la force F~ 0 dans (R’) et en utilisant les formules de transformations des forces,
b- en calculant les champs E ~ et B
~ dans (R) au point M.
3. Mêmes questions avec deux charges sur l’axe O’x’.
.P 2
. H .N
Exercice 29 : Collision élastique entre un photon et un proton
Un photon se propage dans une direction Ox d’un référentiel galiléen R où son énergie est hν0 et
V
son impulsion est hνc 0 ~x (~x vecteur unitaire de l’axe Ox, c vitesse de la lumière dans le vide). Il entre
en collision avec un proton au repos de masse M. Le photon est diffusé dans une direction faisant
un angle θ avec Ox ; le proton est également diffusé dans une autre direction. A l’issu du choc,
l’énergie du photon devient hν.
1. Montrer qu’il existe un référentiel RB en translation rectiligne uniforme par rapport à R, avec
une vitesse ~v parallèle à Ox et dans lequel la quantité de mouvement du système
photon-proton est nulle.
2. Dans ce référentiel RB , l’énergie du photon incident est hν ∗ , la calculer en fonction de hν0 et
de v/c puis de hν0 et de M c2 .
3. Montrer que dans le référentiel RB le photon est diffusé sans changement de fréquence.
4. Déduire du résultat précédent la fréquence du photon diffusé dans R en fonction de v/c et θ.
Etablir l’expression ν1 − ν10 en fonction de θ et de M.
Exercice 31 : Mouvement d’une particule soumise à une force centrale : cas d’une force newtonienne
attractive
Soit une particule M de masse m soumise à une force centrale passant par le pôle O.
1. Montrer que le mouvement est plan comme en mécanique classique. Par la suite, on utilisera
des coordonnées polaires r et θ, dans ce plan, pour repérer la position de la particule.
2. En mécanique classique, on démontre que la vitesse aréolatoire esr constante. Rappeler la
démonstration. Que devient cette propriété en mécanique relativiste ?
3. On suppose que la force centrale peut être considérée comme dérivant d’une énergie
potentielle Ep (r) uniquement fonction de la distance au pôle O. Appliquer le principe de
conservation de l’énergie et l’exprimer en coordonnées polaires ; éliminer le temps en utilisant
la constante établie précédemment. On notera E = Ep + T , T désignant l’énergie cinétique de
M.
4. Etablir la formule de Binet :
d2 u 1
dt2 + u = f (r) où u = r et f (u) est une fonction de u que l’on exprimera avec le paramètre Ep .
.P 2
Relation entre x et x0 ;
a-
0
x = γ(x + ut )
0
y
.
0
H
et y 0 ; z et z 0 .
x = γ(x + ut)
.N
Solution 1
V
0 0
y =y y =y
z = z0.
0
z = z.
1
t0 = (x − γ 2 x + γ 2 ut)
γu
γ2 − 1
t0 = γ(t − 2 x)
γ u
γ2 − 1 0
d’où t = γ(t0 + x)
γ2u
Trouvons γ
Soit un photon en déplacement dans R ;
0
x
= ct0 x
0
= ct0
x = ct =⇒ x = ct
0
0
x = γ(x − ut) ct = γ(ct − ut)
⇐⇒ ct0 = γ(c − u)t
γ2 − 1 γ2 − 1
t0 = γ(1 − uc ) or t0 = γ(t − x) donc γ(t − x) = γ(1 − u
c) )t
γ2u γ2u
γ2 − 1 u
t− 2
x=t− t avec x = ct
γ u c
2
γ −1 u
1− 2 =1−
γ u c
u γ2 − 1
= c
c γ2u
u2 γ 2 = c2 γ 2 − c2
γ 2 (u2 − c2 ) = −c2
c2
γ2 = 2
c − u2
1
γ=r u 2
1−
c
u
Posons β= ; γ = √ 1 2. On retient que :
c 1−β
1 1
x =p (x0 + ut) x0 = p (x + ut)
2 2
−
1 β
1 − β
y = y0
0
y =y (?)
0
ou 0
z = z
z = z
γ2 − 1 0 2
t0 = γ(t + γ − 1 x)
0
t = γ(t + 2 x )
γ u γ2u
u
Lorsque uc −→ 0
c
P
= x0 + ut0
x
. 2
= y0
y
(?) devinent
.N
z = z0
t = t0
H = x0 − ut0
.
x
= y0
V
y
En remplaçant →
−
u par -→
−
u , on obtient :
z
= z0
t = t0
Solution 2
∂2E 1 ∂2E
2
− 2 2 =0
∂x c ∂t
∂ ∂ ∂ ∂
1- Déterminons 0
et en fonction de et .
∂x ∂t0 ∂x ∂t
Soit E(x, t) = E(x0 , t0 )
∂E ∂E
dE = dx + dt (1)
∂x ∂t
∂E 0 ∂E 0
dE = dx + 0 dt (2) or
∂x0 ∂t
x = γ(x0 + ut0 ) dx = γ(dx0 + udt0 ) (3)
β ⇐⇒ β
t = γ(t0 + x0 ) dt = γ(dt0 + dx0 ) (04)
c c
∂E 0 0 ∂E 0 β 0
dE = [γ(dx + udt )] + γ(dt + )dx
∂x ∂t c
0 ∂E β ∂E 0 ∂t ∂E
= dx γ +γ + dt γu +γ (5)
∂x c ∂t ∂x ∂t
En identifiant (7) à (2) ; on obtient :
∂E = γ ∂E + γ β ∂E
∂x0 ∂x c ∂t
∂E ∂E ∂E
= γu + γ
∂t0 x ∂t
2-
∂2E
∂ ∂E ∂ β ∂E
= γ + γ
∂x02 ∂x0 ∂x ∂x0 c ∂t
2
∂ 2 E dt γβ ∂ 2 E dx ∂ 2 E dt
∂ E dx
=γ + + +
∂x2 dx0 ∂x∂t dx0 c ∂x∂t dx0 ∂t2 dx0
2 2 2
∂ E γβ ∂E dx ∂ E γβ ∂ E
= γ 2 + + γ +
∂x c ∂x∂t dx0 ∂x∂t c ∂t2
dx
(3) =⇒ =γ
dx0
P
dt γβ ∂2E 2
2∂ E γ2β2 ∂2E γ2β ∂E
(4) =⇒
dx 0
=
c
donc
∂x02
= γ
∂x2
+
.
c ∂t
2
2 + 2
c ∂x∂t
∂2E ∂
.
H ∂E
∂
.N
∂E
V
= 0 γu + 0 γ
∂t02 ∂t ∂x ∂t ∂t
∂ E dt
2 2
2
∂ E dx ∂ E dt ∂ E dx dx
= γu + + γ +
∂x2 dt0 ∂x∂t dt0 ∂x∂t dt0 dt0 ∂t2 dt0
∂2E ∂2E ∂2E ∂2E
dx dt
= 0 γu 2 + γ + 0 γu +γ
dt ∂x ∂x∂t dt ∂x∂t ∂T 2
dx dt
= γu = γβc et =γ d’où :
dt0 dt0
∂2E ∂2E ∂2E ∂2E
02
= (γβc)2 2 + 2γ 2 βc + γ2 2
∂t ∂x ∂x∂t ∂t
1 ∂2E 2
2 2∂ E γ2β ∂2E γ2 ∂2E
= γ β + 2 +
c2 ∂t02 ∂x2 c ∂x∂t c2 ∂t2
∂2E 1 ∂2E 2∂ E
2
2 2∂ E
2
γ2β2 ∂2E γ2 ∂2E
− = γ − γ β + −
∂x02 c2 ∂t02 ∂x2 ∂x2 c2 ∂t2 c2 ∂t2
2 2 2
∂ E γ ∂ E
= γ 2 (1 − β 2 ) 2 − (1 − β 2 ) 2
∂x c ∂t2
2 2 2 2
1−β ∂ E 1−β ∂ E
= −
1 − β 2 ∂x2 1 − β 2 c2 ∂t2
∂2E 1 ∂2E
= 2
− 2 2
∂x c ∂t
Solution 3
−−→ → −−0−→0 → −0
Posons OM = − r et O M→−0 = r0 .
→
−
Dans R, r = ~rk + ~r⊥ et r = r~ k + r~0 ⊥ dans R’.
= γ(~rk − →
−
r~0 k u t)
~0
D’après TCL, on a : r⊥ = ~r⊥
→
−
u ∗ ~rk
t =γ t−
c2
.P
= γ(~rk − ~ut) + ~r⊥
2
= γ~rk − γ~ut + ~r⊥
. H .N
~u ∗ ~r = ~u ∗ ~rk + ~u ∗ ~r⊥
donc ~rk =
~u ∗ ~r
u
~u ∗ ~r
~r⊥ = ~r − ~rk = ~r − 2 ~u
= 2 ~u
u
V
~u ∗ ~r
alors
= ~u ∗ ~rk
u
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
r~0 = γ 2 ~u − γ~ut + ~r − 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
= (γ − 1) 2 ~u − γ~ut + ~r
u
~u ∗ ~r ~u
= ~r + (γ 2 − 1) − γ~ut
~u u
~u ∗ ~r
t0
= γ(t − 2 )
c
~u ∗ ~r ~u
r~0
= ~r + (γ − 1) − γut
u u
~u
t = γ t0 + 2 r~0
" c
En remplaçant u par −u, on obtient :
#
~0
~u ∗ r~0 ~u
~r = r + (γ − 1) + γut
u u
Exprimons la vitesse ~v 0 d’une particule mesurée dans R0 en fonction de ~v de cette particule dans R.
d~r0 d~r
~v 0 = 0 et ~v = .
dt dt
~u~r ~u
~r0 = ~r + (γ − 1) 2 − γut
u u
0 ~ud~r ~u
d~r = d~r + (γ − 1) 2 − γudt
u u
−1
0 1 ~
u · ~
v ~u · ~v ~u
~v = 1− 2 ~v + (γ − 1) − γu
γ c u u
Vérifions le deuxième postulat de Einstein.
De la même manière que ~r = ~rk + ~r⊥ dans R et ~r0 = ~rk0 + ~r⊥
0
dans R0 on a :
~vk − ~u ~v⊥
~vk0 = 0
et ~v⊥ =
~u · ~vk ~u · ~vk
1− 2 γ 1− 2
c c
Finalement on a :
v 02 u2 v2
1
1− 2 = 1− 2 1− 2
c ~u · ~vk 2 c c
1− 2
c
u
Lorsque v = c on trouve v 0 = c d’où l’invariance de la vitesse de la lumière. Lorsque u c on a =0
c
et γ = 1 donc ~v 0 = ~v − ~u.
.P 2
. H .N
V
Déterminons dans R0 :
a) Les coordonnées x0 , y 0 , z 0
u cos θ x vx
→
−
u u sin α →
−
r y →
−
v vy
0 z vz
→
−
u .→
−r = xu cos α + yu sin α
x cos α + y sin α
x0 = x + [(γ − 1) − γut] cos α.
c
y 0 = y + [(γ − 1)c cos α + y sin α − αut] sin α.
z0 = z
xu cos(α)yu sin(α)
t0 = γ t − .
c2
√
3 π
u=c et α= .
2 3
b)
1
→
−
u .→−
v
−1 →
−u .→
−
v
→
−u
→
−v = 1− 2 →
−
v + (γ − 1) 2 − γu .
α c u u
→
−
u .→
−v = vx u cos α + vy u sin α
−1
1 vx u cos α + vy u sin α
vx0 = 1− {vx
α c2
vx cos α + vy sin α
+ (γ − 1) − γu cos α.}
u
−1
0 sin α vx u cos α + vy u sin α
vy = 1− {vy
γ c2
vx cos α + vy sin α
+ (γ − 1) − γu cos α .
u
−1
vz vx u cos α + vy u sin α
v0 z = 1−
γ c2
v2 u2 v2
1
1− 2 = 1 − 1 −
vx u cos α + vy u sin α 2 2 c2 c2
c
1+ )
c2 c
v2
Lorsque v 0 = c, 1 − = 0 ⇐⇒ v = c
c2
.P 2
. H .N
Solution 4
V
Calculons Lx en fonction de L0x , vx , Ux et Ly en fonction de v; Uy , L0x
La projection dans R0 doit être faite de façon simultannée i.e que ∆t = 0 ; ∆0 x = x0B − x0A = L0x
I 0 J 0 est la projection de la règle suivant O0 X 0 et IJ la projection suivant OX.
D’après les TSL
x = γ(ut0 + x0 ) ∆x = γ(v∆t0 + ∆0 x)
( (
β ⇐⇒ β
t = γ(t0 + x0 ∆t = γ(∆t0 + ∆0 x) Or la projection est simultanée dans R0 i.e ∆t0 = 0
c c
∆x = γ∆0 x
(
γβ 0
∆t = ∆x
c
Lx = γL0x
(
0
Si on pose ∆x = Lx et ∆x = L0x ,on
a: γβ 0
∆t = L
c x
γβ 0
∆t 6= 0, ce qui montre que l’évènement n’est pas simultané dans R. ∆t = tJ − tI = L
c x
Quand l’horloge en J indique tJ , la projection de B dans R parcourt la distance ∆t.ux . Donc la
longueur de la projection AB suivant la direction (Ox) est IJ.
IJ = Lx + ∆t.ux
Lx = IJ − ∆t.ux
v
OrIJ = γL0x ; β =
c
γβ
Lx = γL0x = L0x vx
c
ux .vx
Lx = γL0x 1 −
c2
uy .vy
Par analogie et du fait que y = y 0 , on a Ly = L0y 1 − 2
c
γβ 0
En effet tD − tC = ∆t et tD = tC + ∆t = L
c x
Quand l’horloge en D indique tD , la projection de B dans R , parcourt la distance ∆t.vy .
DC = Ly + ∆tvy
Ly = DC − ∆vy
L0y −
.
γβ 0
P
L uy
c x 2
i) →
−
u
u0x = 0
u0y = −u
L0x = L
L0y = 0
. H ux =
u0x + v
v.u0
1 + 2x
.N ux = v = vx
V c
Lx = γL( 1 −
c 2
Lx = γL( 1 − x2
ux .vx
2
v
c
1
γ=r
v2
1− 2
c
1 L
Lx = γL × 2 =
γ γ
γβ
Ly = L0y − L0 uy
c x
v
Ly = −γL 2 .uy . or
cr
v2
vy0 1 − 2
uy = c
v.u0x
1+ 2
r c
2
v u
uy = −u 1 − 2 = −
c γ
γLvu
Ly = − 2
c
Ly Lvuγ vuγ
tan θ = =− 2 ; tan θ = − 2
Lx c L c
vuγ
arctan − 2
c
ii)
Lx = L ux = 0
Ly = 0 uy = −u
L0y
tan α = 0
Lx
ux v x
Lx = γL0x 1 − 2
c
L
L = γL0x (1 − 0) ⇐⇒ L0x =
γ
0 γβ 0
Ly = Ly − L uy .
c x
γβ 0
0 = L0y + L u
c x
γβ L βL
0 = L0y + u ⇐⇒ L0y = − u
c γ c
βLuγ
P
tan α = −
. 2 cL
βuγ
.N
tan α = −
c
βuγ
H
α = arctan −
V . c
Solution 6
Soit (K) le référentiel terrestre, (K1 ) le référentiel lié au vaisseau (1) ; (K2 ) le référentiel lié au
vaisseau (2).
r
τ v2
τ est impropre ; τ1 correspondant est propre dans (K). On a : τ1 = = τ. 1 − 2
γ c
3. La distance d séparant la terre i.e (K) et le vaisseau (1) i.e (K2 ) quand (2) s’en va.
La distance d parcourue par la terre au bord de (1) selon les observateurs de (K1 ) est d = v.T1
T vT
or T1 = r donc r
2
v v2
1− 2 1− 2
c c
4. Déduisons la vitesse v12 de (2) telle qu’elle est mesurée par (1)
Pour calculer cette vitesse, il faut fixer (K1 ) et laisser (K2 ) se déplacer avec v12
.P 2
. H .N
V
d v.T 1
v12 = =r . r
T1 v 2
v 2
T
1− 2 τ 1− 2 − r
c c v2
1− 2
c
v−T
v2
τ (1 − 2 − T
c
Il faut trouver v12 = f (v, u).
Dans K le rattrapage a lieu au même point et en ce moment K1 et K2 ont parcouru la même
distance D = u(τ − T ) = vτ donc
uT vT
τ= ; v12 =
v2
u−v uT
1− −T
u−v c2
v(u − v) u−v
v12 = 2 = v.u
v 1− 2
− 2u+v c
c
v2 − v1
v12 = v1 v2
1− 2
c
Solution 7
1. Pour obtenir des conclusions réciproques, il faut que le mouvement relatif soit rectiligne et
uniforme à tout moment.
2. le principe de relativité qui implique des conclusions réciproques ne peut être appliqué dans
le cas présent. En effet dans son voyage en fusée aller-retour, Jekyll subit accélération et
décélération qui lui permettent de changer le sens de sa trajectoire. Au cours de son voyage,
Jekyll est lié à deux référentiels inertiels différents, alors que Hyde reste lié à un seul
référentiel (supposé) inertiel (la Terre).
•
1. On peut raisonner à l’aide de la formule qui exprime la dilatation des durées : T 0 = γe Tp . Pour
le voyage aller et retour, Hyde mesure dans son référentiel une durée propre T (événements
localisés, une horloge). Il associera au voyage aller une durée impropre, égale à T /2, et au
voyage retour, la même durée impropre, égale à T /2. Pour le voyage aller, le pilote de la
première fusée mesure une durée propre (événements localisés, une horloge) Tp = Taller qui est
Tp
reliée à la durée T /2 mesurée sur Terre par la relation : T1aller = 1 − βe2 . Pour lui, la durée
2
T
totale du voyage sera estimée à l’aide de la mesure propre de Hyde, à savoir T1 = p . Il
1 − βe2
peut conclure que le voyage retour s’est effectué avec une durée impropre T1retour qui est
obtenue à partir de la relation T1aller + T1retour = T1 . De même, Pour le voyage retour, le pilote
de la seconde fusée mesure une durée propre (événements localisés, une horloge)Tp = Tretour
Tp
qui est reliée à la durée T /2 mesurée sur Terre par la relation : T2retour = 1 − βe2 . Pour lui
2
aussi, la durée totale du voyage sera estimée à l’aide de la mesure propre de Hyde, à savoir
T
T2 = p . Il peut conclure que le voyage aller s’est effectué avec une durée impropre T2aller
1 − βe2
P
qui est obtenue à partir de la relation T2aller + T2retour = T2 .
. 2
2. Pour le voyageur Jekyll, il obtiendra du premier pilote l’information suivante :
. H
Et du second pilote l’information suivante :
.N
Taller = T1aller =
Tp
2
1 − βe2
V Tretour = T2retour =
Tp
2
1 − βe2
Jekyll pourra conclure que la durée totale de son voyage Tjekyll donnée par la relation :
p
Tjekyll = Taller + Tretour = T 1 − βe2
Solution 9
1. On définit la durée propre par rapport au référentiel où les événements sont localisés au
même endroit.T 0 /2 est une durée propre définie dans R0 car mesurée en x01 = x02 (une horloge).
T0 T0
La durée totale du voyage sera égale à T 0 = + (aller et retour).
2 2
On utilise les transformations de Lorentz :
On exprime que x01 = x02 on soustrait ensuite les deux équations membre à membre :
t2 − t1 = γe (t02 − t01 ).
Par identification,
t2 − t1 = T et t02 − t01 = T 0 .
Comme 1 < γe < ∞, on voit que T > T 0 .
2. Pour B la durée T du voyage vaut 10ans. Pour A,
s 2
0 T Vex
T = =T 1−
γe c
A.N. p
T 0 = 10 × 1 − 0, 62 = 8 ans.
A estime donc qu’il a 26 + 8 = 34 ans.
Solution 11
Calculons ce décalage :
Soit ν la fréquence de l’onde émise par le radar et νv la fréquence de l’onde reçue par la voiture.
s
1 + v/c
νv = ν 1
1 − v/c
.P 2
.N
s
0 1 + v/c
ν = νv 2
1 − v/c
1 dans 2 =⇒ ν 0 = ν
0
v c =⇒ ν = ν 1 +
v
c
1 + v/c
1 − v/c
1−
v −1
c V . H
Finalement
2ν · v
∆ν = = 416, 5Hz
c
Si la fréquence dépasse 416, 5Hz, la voiture est en contravention.
Solution 13
On développe les carrés et puis on identifie les deux équations terme à terme, pour dt2 , dx2 et dxdt.
On obtient ainsi un système de 3 équations à 3 inconnues :
c2 = c2 L2 − K 2 Vex
2
−1 = −K 2 + c2 L2 M 2
0 = −2c2 L2 M + 2K 2 Vex
Solution 14
1. Dans le référentiel R0 lié à l’objet selon o0 x0 , la durée d’un trajet aller-retour d’un photon qui
se meut à la vitesse c est une durée propre (événements localisés au même endroits, une
horloge) dont l’expression vaut :
L
∆t0 = 2
C
2. Dans le référentiel R, la durée du trajet est ∆t. Comme le photon se déplace à la vitesse
constante de la lumière, il parcourt une distance ∆d égale à ∆d = c∆t. Par ailleurs, cette
trajectoire se décompose selon ox et oy :
∆x = Vex ∆t et ∆y = 2L.
4L2
∆t2 = 2
2
Vex
c 1− 2
c
0
∆t2
=
V2
1 − ex
c2
= γe2 ∆t02
La durée ∆t0 mesurée dans R0 est une durée propre (2 événements localisés au même endroit,
une horloge) ; on retrouve bien la notion de dilatation des durées puisque 1 < γe2 < ∞.
.P 2
1. Développement en série (x 1) :
. H .N
Solution 15
α
(1 + x)α = 1 + x +
1!
γ = (1 − βe2 )−1/2 ∼
Galilée : t = t0
β
=1+ e
2
2!
2
V
α(α − 1) 2
x + ··· +
α(α − 1) · · · (α − n + 1) n
n!
x + ···
Lorentz : ct = γ(ct0 + βe x0 ).
Avec le dévelopement limité, on peut écrire :
β2 βe2 0
ct = 1+ e (ct0 + βe x0 ) = ct0 + βe x0 + ct + · · · 6= ct0
2 2
2. Pour retrouver la notion de temps absolu de Galilée, il faut faire l’approximation βe → 0 soit
Vex c. Note : faire l’approximation c → ∞ n’est pas compatible avec les postulats de la
relativité restreinte.
Solution 16
1. On écrit les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de R0 à celles de R :
x = γ 0 (x0 + β 0 ct0 )
y = y0
z = z0
ct = γ 0 (ct0 + β 0 x0 ) avec
v 1
β 0 = et γ 0 = p
c 1 − β 02
De même, on écrit les transformations de Lorentz qui font passer des coordonnées de R00 à
celles de R0 :
x0 = γ 00 (x00 + β 00 ct00 )
y 0 = y 00
z 0 = z 00
ct0 = γ 00 (ct00 + β 00 x00 ) avec
v 1
β 00 = et γ 00 = p
c 1 − β 002
P
1
β=
1 + β 0 β 00
et γ = p
.
1 − β2
2= γ 0 γ 00 (1 + β 0 β 00 )
.N
(la première égalité doit être détaillée), de sorte à écrire :
x = γ(x00 + βct00 )
V . H y = y 00
z = z 00
ct = γ(ct00 + βx00 )
w
La vitesse w est définie à partir de la relation β = :
c
β 0 + β 00 u+v
w = cβ = c 0 00
= uv
1+β β 1+ 2
c
Solution 17
1. La distance d = 5.1017 m est mesurée dans le référentiel terrestre, supposé inertiel,R. Si on
attache un référentiel inertiel R0 à la fusée, la durée du voyage T 0 = 10ans est une durée
propre, mesurée par le voyageur immobile dans sa fusée :x01 = x02 . A l’aide de la
transformation de Lorentz x = γe (x0 + βe ct0 ), que l’on écrit pour chaque événement (début du
voyage et fin du voyage), on obtient :
x2 − x1 = γe βe c(t02 − t01
c’est-à-dire, p
d 1 − βe2 = βe cT 0
d2 (1 − βe2 ) = βe2 c2 T 02
1 ve
βe = s 2 = c
0
cT
1+
d
A.N.
c c ∼ 8 −1
ve = s =s 2 = 0.98c = 2, 942.10 ms
0 2
cT 10c
1+ 1+
d 50c
2. La durée d’attente Ttot sur Terre est la somme du temps de voyage de l’équipage du vaisseau
(soit T dans le référentiel inertiel R ) auquel s’ajoute la durée mise par le signal lumineux
pour arriver sur Terre (soit 50 ans). La détermination de la durée T peut se faire à l’aide de la
transformation de Lorentz ct = γe = (ct0 + βe x0 ), que l’on écrit pour chaque événement (début et
fin du voyage). On obtient :
t2 − t1 = γe (t02 − t01 )
c’est-à-dire,
1
T = γe T 0 = p T0
1 − βe2
A.N. :
T ∼
= 51ans.
Ttot = 51 + 50 = 101ans
Solution 18
1. Pour un observateur terrestre, la durée T du trajet dans le référentiel inertiel R est donnée
par la relation T = d/v où est la distance propre Terre-Lune. La durée T est une durée
impropre.
A. N. :
.P 2
.N
3, 84.108
T = = 1, 6s
0, 83.108
. H
2. Un passager de la fusée (référentiel inertiel R0 ) ne peut mesurer la distance Terre-Lune, soit
df , dans son repère mobile qu’en considérant deux événements simultanés (t01 = t02 ). Il s’agira
V
d’une longueur impropre. Ces deux événements, associés aux deux extrémités de la barre,
ont pour coordonnées dans R0 :
A l’aide de la transformation de Lorentz x = γe (x0 + βe ct0 ) , que l’on écrit pour chaque
événement, on obtient :
x2 − x1 = γe (x02 − x01 )
c’est-à-dire, p
df = d 1 − βe2
A.N. : √
df = 3, 8.108 1 − 0, 64km
3. Pour un passager de la fusée, la durée T 0 du voyage dans le référentiel inertiel R0 est une
durée propre, mesurée lorsqu’il est immobile :x01 = x02 . A l’aide de la transformation de Lorentz
ct = γe (ct0 + βe x0 ), que l’on écrit pour chaque événement, on obtient :
t2 − t1 = γe (t0e − t01 )
c’est-à-dire, p
T0 = T 1 − βe2
A.N. : √
T 0 = 1, 6 1 − 0, 64cs
Solution 19
Dans le référentiel inertiel R0 , L0 est une longueur propre. Dans le référentiel inertiel R, la
longueur de la barre est une longueur impropre, L = L0 /3. La théorie nous dit que L = L0 /γe , donc :
1
1 − βe2 =
9
√
2 2 ve
ce qui donne la valeur βe = . Comme βe = , on obtient
3 c
√
2 2 ∼
ve = c = 2, 83.108 ms−1
3
Solution 20
Pour l’observateur du vaisseau le moins rapide, la longueur Lrapide du vaisseau qui le dépasse est
donnée par l’expression (contraction des longueurs) :
r
L p V2
Lrapide = = L 1 − βe2 = L 1 − ex
γe c2
Le déplacement des extrémités du vaisseau rapide par rapport à l’observateur étant dû à la vitesse
d’entraînement de celui-ci, on a :
Lrapide = Vex T
P
En identifiant les deux expressions, on obtient :
L
. 2 c
.N
Vex = r =s
2 2
L
cT
T2 + 2 1+
H
c L
V .
Année Académique : 2015-2016
Solution 21
I)
1. Calcul, en fonction de l, v, c et T ,du temps τ mesuré sur la terre pour que l’étoile passe de B
en A et du temps τ 0 mesuré sur terre pour qu’elle passe de A en B.
Soit t0 l’instant d’émission d’un signal lumineux par l’étoile(lu sur terre) et soit t l’instant de
reception du signal émis par l’étoile sur terre.
On a : t = t0 + t1 , t1 étant le temps mit par le signal lumineux pour parvenir sur terre. Or
l+R sin θ l+R sin ωt0
t1 = c−v cos θ = c−v cos ωt0 . Donc :
l + R sin ωt0
t = t0 +
c − v cos ωt0
Supposons que l’étoile passe par A à l’instant t0A = 0.
Ainsi, en A on a :
l
tA =
c−v
En B, t0B = T
2 = π
ω.
Donc :
T l
tB = +
2 c+v
L’étoile repasse en A à t0A2 = T = 2π
ω .
Donc :
l
tA2 = T +
c−v
On a donc :
τ = tA2 − tB
l
= (T + c−v ) − ( T2 + l
c+v )
= T2 + c−v
l l
− c+v
T 2lv
τ = 2 + c2 −v2
De même, on a :
τ0 = tB − tA
= T2 + c+v
l
− l
c−v
τ0 T 2lv
= 2 − c2 −v2
II)
2π l lvr
1. a) Montrons que vr = v cos T (t c− − c2 )
Soit t’ l’instant d’émission de la lumière, t l’instant de réception de la lumière en O.
On a : vr = v cos θ = v cos ωt0 .
t = t0 + c−v
l+R sin θ
cos ωt0
0
' t + c(1− v lcos ωt0 ) car R << l
c
= t0 + cl (1 − vc cos ωt0 )−1
'
t =
.
t0 + cl + vc2r
P
t0 + cl (1 + vc cos ωt0 ) car v << c
2
Donc :
. H .N
t1 = t −
l
−
c c2
vr
V
D’où
2π l lvr
vr = v cos (t − − 2 )
T c c
b) Loi de variation de vr en fonction de t si on considère que la vitesse de la lumière est c quelle
que soit la vitesse de la source.
l lvr
Sous cette hypothèse, on a : vr << c, or vr = v cos 2π
T (t − c − c2 ).Donc :
2π l
vr = v cos (t − )
T c
Application :
v = 120km/s, T = 0, 8 × 24 × 3600s, l = 48année − lumières = 48 × 3.105 × 365 × 24 × 3600km
vr =
R vT
= ' 3.10−9
l 2πl
Solution 22
u0x = Ux0
u0y = Γu00
~u : (1)
u0z = 0
P
de R” par rapport à R. De façon analogue que précédemment, on a dans R :
ux = Ux
. 2
.N
u 0 1
~u : uy = Γ0 avec Γ = p1− Ux (2)
c2
uz = 0
et R’
V . H
4. Déduisons la formule de transformation des vitesses perpendiculaires entre les référentiels R
(2) ⇒ u = Γ0 uy
.
Donc : q
Ux 2
Γ 000 1−( c )
uy = 0
uy = q u0y
Γ Ux0 2
1−( c )
Par ailleurs,
Ux0 + v
ux = Ux =
1 + cv2 Ux0
En remplaçant et en simplifiant, on obtient finalement :
U 0 +v
u
x = 1+xv2 Ux0
c
Ux0
~u : uy =
Γ(1+ cv2 Ux0 ) avec Γ = √ 1 v 2
1−( c )
uz = 0
Solution 23
Solution 24
u
1. Déterminons en fonction de T et β = c, les coordonnées des événements suivants dans (R) et
(R’) :
a- événement E : réflexion du signal sur le miroir
Soit E(x, t) dans (R) et E(x0 , t0 ) dans (R’).
On a dans (R) :
x = 0
E:
t = T
Les transformations inverses de Lorentz s’écrivent :
0
x = Γ(x − ut)
t0 = Γ(t − cu2 x)
P
t1 = Γ(t01 − cu2 x01 )
. H
Considérons le couple d’événements (E1 , E). Ce couple correspond à l’émission et réception
V
d’un signal lumineux. L’intervalle d’univers associé est donc du genre lumière. On a donc :
∆S 2 = (x − x1 )2 − c2 (t − t1 )2 = 0 =⇒
=⇒
(0 − Γβct01 )2 − c2 (T − Γt01 )2 = 0
(T − Γt01 )2 = (Γβt01 )2
=⇒ T − Γt01 = Γβt01
=⇒ Γ(β + 1)t01 = T
=⇒ t01 = Γ(β+1)
T
q
=⇒ t01 = T 1−β1+β
Finalement, on a :
- dans (R’) :
x01
(
= 0q
E1 : 1−β
t01 = T 1+β
- dans (R) : (
βc
x1 = 1+β T
E1 : T
t1 = 1+β
c- événement E2 : arrivée du signal réfléchi en O’. Soit E2 (x2 , t2 ) dans (R) et E2 (x02 , t02 ) dans (R’).
On a dans (R’) : 0
x2 = 0
E2 :
t02
Les transformations de Lorentz s’écrivent :
x2 = Γ(x02 + ut02 )
Finalement, on a :
- dans (R’) :
x02
(
= 0q
E2 : 1+β
t02 = T 1−β
- dans (R) : (
βc
x2 = 1−β T
E2 : T
t2 = 1−β
2. Comparons :
a- les durées du trajet incident, mesurées dans (R) et (R’)
Soit ∆ti cette durée dans (R) et ∆t0i cette durée dans (R’)
.P 2
.N
∆ti = t − t1
T
= T − 1+β
H
β
∆ti = 1+β T
V . ∆t0i
∆t0i
=
=
=
t0 − t01
√β
1−β
q
√ T 2 − T 1−β
1−β 2
1+β
Ainsi, on a : s s
∆ti 1−β 1−β 0
= =⇒ ∆ti = ∆t
∆t0i 1+β 1+β i
et finalement :
∆ti < ∆t0i
b- les durées du trajet réfléchi, mesurées dans (R) et (R’)
Soit ∆tr cette durée dans (R) et ∆t0r cette durée dans (R’)
∆tr = t2 − t
T
= 1−β − T
β
∆tr = 1−β T
∆t0r = t02q
− t0
1+β
= T 1−β − √T
1−β 2
∆t0r = √β T
1−β 2
Ainsi, on a : s s
∆tr 1+β 1+β 0
= =⇒ ∆tr = ∆t
∆t0r 1−β 1−β r
et finalement :
∆tr > ∆t0r
∆t = ∆ti + ∆tr
β β
= 1+β T + 1−β T
2β
∆t = 1−β 2 T
Ainsi, on a :
∆t 1 1
0
=p =⇒ ∆t = p ∆t0
∆t 1−β 2 1 − β2
et finalement :
∆t > ∆t0
Solution 25
P
0
2
.
y = y
z0 = z
.N
0
t = b1 x + b2 t (2)
(1)
V
et
. H(2) =⇒ (S) :
x0
t0
=
=
a1 x + a2 t = (a1 u + a2 )t
b1 x + b2 t = (b1 u + b2 )t
Or au point O’, on a x0 = 0 donc a1 u + a2 = 0 =⇒ a2 = −a1 u
b) Invariance de c.
Considérons une propagation de faisceaux lumineux dans (R) et (R’).
dx dx0
Dans (R) on a : dt = c et dans (R’) on a : dt0 = c.
dx0 = a1 dx + a2 dt (10 )
(S) =⇒
dt0 = b1 dx + b2 dt (20 )
(10 ) dx0 a1 dx + a2 dt a1 c + a2
=⇒ = =⇒ c = =⇒ b1 c2 + b2 c = a1 c + a2 (a)
(20 ) dt0 b1 dx + b2 dt b1 c + b2
c) Isotropie de l’espace.
dx0
En supposant dx dt = −c dans (R) et dt0 = −c dans (R’), on obtient en procédant comme
précédemment :
b1 c2 − b2 c = a1 c − a2 (b)
(a) − (b) =⇒ b2 = a1
(a) + (b) =⇒ b1 = − cu2 a1
2. Expression de a1 en fonction de β = uc
Dans (R), on a x = ct et dans (R’), on a x0 = ct0 .
x0 = a1 x + a2 t
= a1 x − ua1 t
x0 = a1 (x − ut)
x = a1 (x0 + ut0 )
On a :
x0 = a1 (x − ut)
x = a1 (x0 + ut0 )
ct0 =
0
t0 =
a1 (ct − ut) ct = a1 t(c − u) a1 t(1 − β) (i)
⇐⇒ =⇒ =⇒
ct = a1 (ct0 + ut0 ) ct = a1 t0 (c + u) t = a1 t0 (1 + β) (ii)
=⇒ a1 = √ 1 2
1−β
P
. 2
0
y = y
z0 = z
.N
0
t = Γ(t − cu2 x)
La transformé inverse est :
H = Γ(x0 + ut0 )
.
x
= y0
y
Ainsi :
V
x
y
z
t
0
= z0
= Γ(t0 + cu2 x0 )
Γ 0 0 Γβ
1 0 0
0
x
y0
=
0 1 0 z0
z 0
ct Γβ 0 0 1 ct0
Solution 26
1. Formules générales de transformation de Lorentz.
On a :
~ = ~r
OM
Posons ~r = ~r// + ~r⊥ et r~0 = r~0 // + r~0 ⊥ , où ~r// est le vecteur position parallèle à ~u et ~r⊥ est le vecteur
position perpendiculaire à ~u.
Les formules de la la transformation de Lorentz s’écrivent :
0
x = Γ(x − ut)
0
y = y
z0 = z
0
t = Γ(t − cu2 x)
On a donc :
r~0 //
= Γ(~r// − ~ut)
r~0 = ~r⊥
⊥0
t = Γ(t − c~u2 ~r// )
Ainsi :
r~0 = r~0 // + r~0 ⊥
~
r ~
u ~
r ~
u
= Γ(~r// − ~ut) + ~r⊥ or ~r// = u2 ~
~ u, donc ~r⊥ = ~r − u2 ~
~ u
= Γ( ~r~u~2u ~u − ~ut) + ~r − ~r~u~2u ~u
= (Γ − 1) ~r~u~2u ~u + ~r − Γ~ut
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r
Finalement :
r~0 = [(Γ − 1) ~r~u~2u − Γt]~u + ~r
(1)
t0 = Γ(t − ~r~u~2u ) (2)
D’après (2), on a :
dt0 1 d(~ r ~
u)
dt = Γ(1 − c2 dt
dt0 ~
u~
v
dt = Γ(1 − c2 )
Ce qui signifie :
dt 1
=
P
0
2
dt ~
u~
v
Γ(1 −
.
c2 )
Finalement, on a :
. H
1
Γ(1 − ~
u~
v
c2 )
[(
.N
(Γ − 1)
u2
~u ~v − Γ)~u + ~v ]
3. Application
V
u << c =⇒ Γ = 1 et on a: v~0 =
~v − ~u
1 − ~uc~
2
v
Solution 27
1. En utilisant les formules de l’effet Doppler, déterminons l’heure, dans l’horloge de Fix, à
laquelle Mob sera revenu sur terre
Les formules de l’effet Doppler s’écrivent :
ω 0 = Γω(1 − β cos θ)
2π 2π
Or T = ω donc ω = T . On a donc :
2π
T0 = Γ 2π
T (1 − β cos θ) ⇒
1 1
T 0 0= Γ T (1 0− β cos θ)
TT TT
⇒ T 0 = Γ T (1 − β cos θ)
0
⇒ T = ΓT (1 − β cos θ)
A l’aller, on a θ = π et donc :
Taller = ΓT 0 (1 + β)
= √1+β 2 T 0
q1−β
1+β 0
= T
q 1−β
1+a 0
Taller = 1−a T
Au retour, on a θ = 0 et :
Tretour = ΓT 0 (1 − β)
(1−β)T 0
= √ 2
q 1−β
1−β 0
= T
q 1+β
1−a 0
Tretour = 1+a T
.N
1−a2
Dans (R’), on a :
. H
a- Par calcul de F~ 0 et en utilisant les formules de transformation des forces
V F~ 0 =
1 q2 ~
4π0 a02
j
Ex0
Ex =
Ey = Γ(Ey0 + uB 0 z)
Ez = Γ(Ez0 − uB 0 y)
Bx0
Bx =
By = Γ(By0 − u 0
c2 E z)
Bz = Γ(Bz0 + u 0
c2 E y)
et
Bx = 0
~
B: By = 0
q
B
z = Γ cu2 E 0 y = 4πc0
a
√
1−a2 a02
Or
F~ = q(E
~ + ~v ∧ B)
~
et
0
u 0 0
~ = 0 ∧ a2 q
~v ∧ B 0 = −uBz − 4π √ 2 02
0 1−a a
0 Bz 0 0
Ainsi :
2 2
F~ = 4π
1−a
√ q ~
2 a02
j
√ 0 1−a2
F~
2
1−a q ~
= 4π0 a02 j
.P 2
3. Calcul de la force F~ subie par la charge q au point M et mesurée par Fix :
.N
a- Par calcul de F~ 0 et en utilisant les formules de transformation des forces
Dans (R’), on a :
H
1 q2 ~
F~ 0 =
.
i
4π0 a02
V
Les formules de transformation des forces s’écrivent :
Fx =
Fx0 + cu2 F~ 0 v~0
1+ cu2 vx
Fy0
Fy = Γ(1+ u v0 )
0
c2 x
Fz0
F =
z u 0
Γ(1+ c2 vx )
Par ailleurs, ici, les charges sont placées sur (Ox), donc il y aura une contraction de la
longueur a0
Ainsi, dans (R), on a : 2
Fx = F 0 = 1 √q
x 4π0 a02 1−a2
F~ : Fy = 0
F = 0
z
i.e :
1 q2
F~ = √ ~i
4π0 a02 1 − a2
~ et B
b- Par calcul des champs E ~ dans (R) au point M
Dans (R’), on a :
Ex0
Ex =
Ey = Γ(Ey0 + uB 0 z)
Ez = Γ(Ez0 − uB 0 y)
Bx0
Bx =
By = Γ(By0 − u 0
c2 E z)
Bz = Γ(Bz0 + u 0
c2 E y)
Or
F~ = q(E
~ + ~v ∧ B)
~
et
u 0 0
~ = 0 ∧
~v ∧ B 0 = 0
0 0 0
Ainsi :
1 q2
F~ = √ ~i
4π0 a02 1 − a2
.
Solution 28
P 2
. H .N
Solution 29
V Solution 30
Solution 31
Deux jumeaux A et B vivent sur la terre. Le jour de leur 20ans, le jumeau B monte dans un
vaisseau en vue d’atteindre une étoile située à 30 annéelumière (tel que mesuré de la terre).
Sachant que le vaisseau se déplace à 0, 95c, quels seront les âges des jumeaux quand ils seront de
nouveau réunis ?
Exercice no 2 : Le radar de la gendarmerie
Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence 2500M hz ;
cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km par heure.
On mesure le décalage de fréquence entre le signal émis et le signal reçu par le radar après
réflexion.
Calculer le décalage qui permettrait d’éviter la contravention.
Un référentiel galiléen (R0 ) est animé d’un mouvement de translation par rapport au référentiel R
du laboratoire à une vitesse ~u de direction quelconque situé dans le plan xOz. Les origines O et O0
des deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0.
2
On pose Γ = (1 − uc2 )(1/2). Un événement M est repéré dans (R) à l’instant t par le vecteur position
~ = ~r dans (R0 ) à l’instant t0 par le vecteur position OM
OM ~ 0 = r~0 .
1. Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est à dire déterminer r~0
ainsi que t0 en fonction de ~u, ~r et t.
2. Exprimer la vitesse v~0 d’une particule, mesurée dans (R0 ) en fonction de ~u et de la vitesse ~v de
cette particule mesurée dans (R).
3. Vérifier l’invariance de la vitesse de la lumière dans les deux référentiels (R) et (R0 ).
Soient les repères (R) et (R’) avec les significations habituelles. L’homogénéité de l’espace et du
temps conduit à des transformations reliant les coûts (x, y, z, t) et (x0 , y 0 , z 0 , t0 ) d’un événement dans
(R) et dans (R’) de la forme suivante :
0
x0 = a1 x + a2 t
P
y = y
2
0
z0 = z
.N .
t = b1 x + b2 t
1. Exprimer les coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1 en tenant compte des propriétés suivantes :
V . H
a- Mouvement rectiligne uniforme de l’origine O’ dans (R)
b- Invariance de la célérité c de la lumière dans tout référentiel galiléen
c- Isotropie de l’espace : la célérité c est indépendante de la direction de propagation.
2. En considérant l’équation de propagation lumineuxd’un signal dans (R) et dans (R’), exprimer
a1 en fonction de β = uc .
3. En déduire les formules de transformations spéciales de Lorentz.
Un radar fixe installé au bord d’une route émet une onde électromagnétique de fréquence
2500M hz ; cette onde se réfléchit sur un véhicule arrivant au devant du radar à la vitesse de 90km
par heure. Le décalage de fréquence est mesuré entre le signal émis et le signal reçu par le radar
après réflexion. Le radar autorise un décalage en fréquence de 500Hz.
1. a- Calculer le décalage de fréquence mesuré par le radar.
b- Le conducteur du véhicule a-t-il violé le code de la route ? Justifier votre réponse.
2. Supposons que l’on veuille détecter un écart minimum d’une vitessz de 5km/h. Quelle doit
être la résolution en fréquence de l’appareil pour qu’il en soit ainsi ?
Un référentiel (R’) est animé d’un mouvement de translation uniforme par rapport au réféentiel (R)
du laboratoire, à la vitesse ~u de direction quelconque située dans le plan xOz. Les origines O et O’
de ces deux référentiels coïncident à l’origine des temps t = t0 = 0. On pose Γ = p 1 u2 .
1− c2
~ = ~r.
1. Un événement est repéré dans (R), à l’instant t, par le vecteur position OM
Déterminer les formules générales de transformation de Lorentz, c’est-à-dire exprimer r~0 ainsi
que t’ en fonction de ~u, ~r et t.
2. a- Exprimer la vitesse v’ d’une particule, mesurée dans (R’), en fonction de u et de la vitesse v
de cette particule mesurée dans (R).
b- Simplifier la relation obtenue lorsque u << c.
3. Application : A l’instant t = 0, un pion au repos au point A(x = −a, y = z = 0) du référentiel (R)
du laboratoire se désintègre en un muon et un neutrino. Le neutrino obtenu est émis à la
vitesse c dans (R) suivant l’axe Ox. √
Déterminer dans (R’), dont la vitesse ~u de module u = 2c 3 fait un angle α = π3 avec Ox :
a- Les coordonnées x’, y’, z’, t’ de l’événement "désintégration du pion".
b- Les coordonnées vx0 , vy0 , vz0 de la vitesse v~0 du neutrino, et la direction d’émission du neutrino
par rapport à ~u. Vérifier que v 0 = c.
P 2
énergétique des protons émis à 90˚par rapport à la direction des particules incidentes α, présente
.
des raies pour les énergies cinétiques 6, 85M ev, 4, 00M ev, 3, 44M ev, 3, 24M ev.
.N
1. Montrer que pour de telles énergies,les protons et les particules α ne sont pratiquement pas
relativistes.
V ev), d’une
13
6 C. Déterminer le bilan Q de la réaction ainsi que les énergies des trois niveaux du 6 C.
6 C(12182MP 2
Pparticule
2
α(3746M
P 2
ev).
I Q est défini par la relation Q = m i c − mf c , où m i c représente les énergies initiales au
mf c2 représente les énergies initiales au repos.
P
repos et
Un photon se propage dans une direction Ox d’un référentiel galiléen R où son énergie est hν0 et
son impulsion est hνc 0 ~x (~x vecteur unitaire de l’axe Ox, c vitesse de la lumière dans le vide). Il entre
en collision avec un proton au repos de masse M. Le photon est diffusé dans une direction faisant
un angle θ avec Ox ; le proton est également diffusé dans une autre direction. A l’issu du choc,
l’énergie du photon devient hν.
1. Montrer qu’il existe un référentiel RB en translation rectiligne uniforme par rapport à R, avec
une vitesse ~v parallèle à Ox et dans lequel la quantité de mouvement du système
photon-proton est nulle.
2. Dans ce référentiel RB , l’énergie du photon incident est hν ∗ , la calculer en fonction de hν0 et
de v/c puis de hν0 et de M c2 .
3. Montrer que dans le référentiel RB le photon est diffusé sans changement de fréquence.
4. Déduire du résultat précédent la fréquence du photon diffusé dans R en fonction de v/c et θ.
Etablir l’expression ν1 − ν10 en fonction de θ et de M.
Calculons ce décalage :
Soit ν la fréquence de l’onde émise par le radar et νv la fréquence de l’onde reçue par la voiture.
s
1 + v/c
νv = ν 1
1 − v/c
Corrigé Exercice no 3
.P 2
. H .N
V
−−→ → −−0−→0 → −0
Posons OM = − r et O M→−0 = r0 .
→
−
Dans R, r = ~rk + ~r⊥ et r = r~ k + r~0 ⊥ dans R’.
= γ(~rk − →
−
r~0 k u t)
~0
D’après TCL, on a : r⊥ = ~r⊥
→
−
u ∗ ~rk
t =γ t−
c2
~u ∗ ~r = ~u ∗ ~rk + ~u ∗ ~r⊥
= ~u ∗ ~rk
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
donc ~rk = = 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
~r⊥ = ~r − ~rk = ~r − ~u alors
u2
~u ∗ ~r ~u ∗ ~r
r~0 = γ 2 ~u − γ~ut + ~r − 2 ~u
u u
~u ∗ ~r
= (γ − 1) 2 ~u − γ~ut + ~r
u
~u ∗ ~r ~u
= ~r + (γ 2 − 1) − γ~ut
~u u
~u ∗ ~r
t0
= γ(t − 2 )
c
~u ∗ ~r ~u
r~0
= ~r + (γ − 1) − γut
u u
~u ~0
0
t = γ t + 2r
" c
En remplaçant u par −u, on obtient :
#
~
u ∗ ~0
r ~u
~r = r~0 + (γ − 1) + γut
u u
Exprimons la vitesse ~v 0 d’une particule mesurée dans R0 en fonction de ~v de cette particule dans R.
d~r0 d~r
~v 0 = 0 et ~v = .
dt dt
~
u ~
r ~u
~r0 = ~r + (γ − 1) 2 − γut
u u
0 ~ud~r ~u
d~r = d~r + (γ − 1) 2 − γudt
u u
P 2
−1
.
1 ~
u · ~
v ~u · ~v ~u
~v 0 = 1− 2 ~v + (γ − 1) − γu
γ c u u
.N
Vérifions le deuxième postulat de Einstein.
De la même manière que ~r = ~rk + ~r⊥ dans R et ~r0 = ~rk0 + ~r⊥
0
dans R0 on a :
Finalement on a : V . H~vk0 =
~vk − ~u
1− 2
~u · ~vk
c
0
et ~v⊥ =
~v⊥
γ 1− 2
~u · ~vk
c
v 02 u2 v2
1
1− 2 = 1− 2 1− 2
c ~u · ~vk 2 c c
1− 2
c
u
Lorsque v = c on trouve v 0 = c d’où l’invariance de la vitesse de la lumière. Lorsque u c on a =0
c
et γ = 1 donc ~v 0 = ~v − ~u.
Année Académique : 2015-2016
Examen de Relativité Restreinte
Durée : 2h30
Solution 1
1. Expression des coefficients a2 , b1 , b2 en fonction de a1
0
x0 = a1 x + a2 t (1)
y = y
z0 = z
0
t = b1 x + b2 t (2)
a) O’ est en mouvement rectiligne dans (R).
Alors x = ut.
x0
= a1 x + a2 t = (a1 u + a2 )t
(1) et (2) =⇒ (S) :
t0 = b1 x + b2 t = (b1 u + b2 )t
Or au point O’, on a x0 = 0 donc a1 u + a2 = 0 =⇒ a2 = −a1 u
b) Invariance de c.
Considérons une propagation de faisceaux lumineux dans (R) et (R’).
dx dx0
Dans (R) on a : dt = c et dans (R’) on a : dt0 = c.
dx0 = a1 dx + a2 dt (10 )
(S) =⇒
dt0 = b1 dx + b2 dt (20 )
(10 ) dx0 a1 dx + a2 dt a1 c + a2
0
=⇒ = =⇒ c = =⇒ b1 c2 + b2 c = a1 c + a2 (a)
(2 ) dt0 b1 dx + b2 dt b1 c + b2
c) Isotropie de l’espace.
dx0
En supposant dx dt = −c dans (R) et dt0 = −c dans (R’), on obtient en procédant comme
précédemment :
b1 c2 − b2 c = a1 c − a2 (b)
(a) − (b) =⇒ b2 = a1
(a) + (b) =⇒ b1 = − cu2 a1
2. Expression de a1 en fonction de β = uc
Dans (R), on a x = ct et dans (R’), on a x0 = ct0 .
x0 = a1 x + a2 t
= a1 x − ua1 t
x0 = a1 (x − ut)
.P 2
x = a1 (x0 + ut0 )
On a :
. H x0 = a1 (x − ut)
x = a1 (x0 + ut0 )
.N
⇐⇒
ct0 =
ct = V
a1 (ct − ut)
a1 (ct0 + ut0 )
=⇒
0
ct = a1 t(c − u)
ct = a1 t0 (c + u)
(i) × (ii) =⇒
=⇒
=⇒ 1 = a21 (1 − β 2 )
1
=⇒ a21 = 1−β 2
=⇒ a1 = √ 1 2
1−β
Ainsi : 0
x Γ 0 0 Γβ x
y 0 1 0 0 y0
=
0 1 0 z0
z 0
ct Γβ 0 0 1 ct0
Solution 2
Solution 3
On a donc :
r~0 //
.P 2
= Γ(~r// − ~ut)
.N
r~0 = ~r⊥
⊥0
t = Γ(t − c~u2 ~r// )
Ainsi :
r~0
V . H
= r~0 // + r~0 ⊥
= Γ(~r// − ~ut) + ~r⊥ or ~r// =
= Γ( ~r~u~2u ~u − ~ut) + ~r − ~r~u~2u ~u
= (Γ − 1) ~r~u~2u ~u + ~r − Γ~ut
~
r ~
u
u2 ~
~ u, donc ~r⊥ = ~r − ~
r ~
u
u2 ~
~ u
Ce qui signifie :
dt 1
0
= ~
u~
v
dt Γ(1 − c2 )
Finalement, on a :
1 (Γ − 1)
v~0 = ~
u~
v
[( ~u ~v − Γ)~u + ~v ]
Γ(1 − c2 )
u2
~v − ~u
u << c =⇒ Γ = 1 et on a: v~0 =
1 − ~uc~
2
v
3. Application
a) Coordonnées x0 , y 0 , z 0 , t0 de l’événement "désintégration du pion"
Dans (R), on a : u
x = −a ux = 2
y = 0 et ~u : uy = 0√
z = 0 uz = 23 u
.P 2
. H .N
V
.P 2
. H .N
V
Exercice 1
Quel est le résultat des variables x, y et z après la séquence d’opérations suivante ?
• int x, y, z ;
• x = y = 10 ;
• z = x ++ ;
• x = -x ;
• y ++ ;
• x = x + y - z- - ;
.P 2
. H .N
V
Exercice 2
Ecrire un programme qui affiche les valeurs des carrś des n premiers nombres impairs, la valeur
de n t́ant lue au clavier. Voici un exemple d’exćution du programme avec n = 5 :
Combien de valeurs : 5
1 a pour carre 1
3 a pour carre 9
5 a pour carre 25
7 a pour carre 49
9 a pour carre 81
Exercice 3
Ecrire un programme qui fait la somme des n premiers nombres impairs, n étant lu au clavier. Par
exemple, les 5 premiers nombres impairs sont : 1 3 5 7 et 9
Exercice 4
Ecrire un programme qui demande à l’utilisateur de saisir une série de nombres réels non nuls.
Pour arrêter la saisie, l’utilisateur entre la valeur zéro. Le programme affiche la moyenne des
valeurs saisie.
Exercice 5
173
4.1. ÉNONCÉS DES TRAVAUX DIRIGÉS DE PROGRAMMATION EN LANGAGE C
Ecrire un programme qui fait la somme des n premiers nombres premiers, n étant lu au clavier.
Exercice 6
Ecrire un programme qui dit si un nombre est parfait. Un nombre parfait est un nombre égal à la
somme de ses diviseurs stricts. Par exemple, 6 a pour diviseurs stricts 1, 2 et 3, comme 1 + 2 + 3 =
6, alors 6 est parfait.
Exercice 7
Écrire un programme contenant une fonction permettant de permuter le contenu de deux
variables de type int a et b.
Exercice 8
Écrire un programme comportant :
• la déclaration de 3 variables globales entières heures, minutes, secondes ;
• une fonction print_heure qui imprimera le message : Il est ... heure(s) ... minute(s) ...
seconde(s), en respectant l’orthographe du singulier et du pluriel ;
• une fonction set_heure qui admettra trois paramètres de type entiers h, m, s, dont elle
P
affectera les valeurs respectivement à heures, minutes et secondes ;
. 2
• une fonction tick qui incrémentera l’heure de une seconde ;
.N
• la fonction main sera un jeu d’essai des fonctions précédentes ;
V . H Exercice 9
Écrire un programme C qui permet de saisir les éléments d’un tableau. Le tableau aura moins de
100 éléments de type réel. On commencera par demander le nombre d’éléments effectif puis les
valeurs de chacun des éléments, entrés au clavier.
Exercice 10
Écrire un programme C qui permet de calculer la moyenne des éléments d’un tableau (de moins de
100 éléments d’un type réel).
Exercice 11
Écrire un programme C qui compte le nombre d’éléments nuls d’un tableau d’entiers (de moins de
100 éléments).
Exercice 12
Ecrire un programme qui lit un tableau d’entiers positifs. La taille du tableau est donnée par
l’utilisateur et l’espace alloué dynamiquement. Ensuite, le programme doit afficher parmi les
éléments du tableau, ceux qui sont des nombres pairs et ceux qui sont des nombres impairs.
Exercice 13
Écrire un programme C qui donne le plus grand élément d’un tableau d’entiers (de moins de 100
éléments).
Exercice 14
Écrivez une fonction qui recherche dans une chaîne chaque caractère c pour le remplacer par un
caractère r et retourne l’adresse de la chaîne. Le programme affichera également l’ancienne chaîne
et la nouvelle chaîne obtenue après remplacement.
Exercice 15
Créer une structure personne permettant de stocker les informations suivantes sur une personne :
• nom
• Prénom
• Age
• sexe
.P 2
.N
Exercice 16
1. Écrire un programme déterminant le nombre de lettres « e » (minuscules) présentes dans un
V . H
texte de moins d’une ligne (supposée ne pas dépasser 132 caractères) fourni au clavier.
2. Écrire un programme qui supprime toutes les lettres « e » (minuscules) d’un texte de moins
d’une ligne (supposée ne pas dépasser 132 caractères) fourni au clavier. Le texte ainsi modifié
sera créé, en mémoire, à la place de l’ancien.
3. Écrire un programme qui lit au clavier un mot (d’au plus 30 caractères) et qui l’affiche à
l’envers.
4. Écrire un programme qui lit un verbe du premier groupe et qui en affiche la conjugaison au
présent de l’indicatif, sous la forme :
• je chante
• tu chantes
• il chante
• nous chantons
• vous chantez
• ils chantent
• Le programme devra vérifier que le mot fourni se termine bien par « er ». On supposera qu’il
ne peut comporter plus de 26 lettres et qu’il s’agit d’un verbe régulier. Autrement dit, on
admettra que l’utilisateur ne fournira pas un verbe tel que « manger » (le programme
afficherait alors : « nous mangeons » ).
Exercice 17
Exercice 18
Écrire une fonction pour afficher un manguier, ajouter une mangue sur un manguier connaissant
sa branche, retirer une mangue sur un manguier connaissant sa branche, modifier la position
d’une mangue sur un manguier.
Exercice 19
Écrire une fonction pour afficher la liste des entiers dans un tableau avec des pointeurs puis
calculer la moyenne des entiers.
Exercice 20
Considérons la structure suivante décrivant le nom, le prénom et le score d’un joueur.
struct Joueur {
char nom[20] ;
char prenom[20] ;
int score ;
};
Ecrire un programme permettant de manipuler un tableau contenant des éléments de cette
structure. Le tableau enregistre donc les informations sur les différents joueurs d’un jeu.
La structure est à définir en dehors de toute fonction.
a) Définir les fonctions suivantes :
1- struct Joueur* AllocationJoueur(int taille)
.P 2
Cette fonction alloue dynamiquement de l’espace à un tableau d’éléments de structure
Joueur dont la taille est taille. Elle retourne l’adresse allouée au tableau par la mémoire de
.N
l’ordinateur.
2- void Initialisation(struct Joueur *tab, int taille)
V . H
Cette fonction permet de créer et stocker taille éléments dans le tableau de structures dont on
connait déjà l’adresse et la taille. Les informations sur chaque élément du tableau sont
fournies au clavier par l’utilisateur.
3- void AffichageInfos(struct Joueur *tab, int taille)
Cette fonction affiche le contenu du tableau de structures précédemment initialisé. Utiliser
ici, impérativement les pointeurs pour afficher les éléments.
4- void AffichageGagnant(struct Joueur *tab, int taille)
Cette fonction détermine le gagnant du jeu et affiche les informations (nom, prénom et score)
sur ce gagnant. Utiliser ici aussi les pointeurs.
Définir la fonction main() qui demandera à l’utilisateur d’entrer le nombre de joueurs et appellera
les différentes fonctions définies plus haut dans le but d’afficher les informations sur le gagnant
du jeu. L’espace alloué au tableau doit être libéré à la fin de son utilisation.
Solution 1
4 int main ( )
5 {
6 int x , y , z ;
7 x = y = 10; / * x=10, y=10, z=? * /
8 z = x ++; / * x=11, y=10, z=10 * /
Solution 2
5 int main ( )
6 {
7 int n , i ;
8 p r i n t f ( "Combien de valeur ? : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,&n ) ;
10 for ( i =0; i <n ; i ++)
11 {
12 p r i n t f ( "%d a pour carre %d\n" ,2 * i +1 ,(2 * i + 1 ) * ( 2 * i + 1 ) ) ;
13 }
14 return 0;
15 }
.P 2
1
. H .N
Solution 3
6
#include < s t d i o . h>
#include < s t d l i b . h>
int main ( )
{
V
7 int n , i , s =0;
8 p r i n t f ( "Combien de valeur ? : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,&n ) ;
10 for ( i =0; i <n ; i ++)
11 {
12 s+=2* i +1;
13 }
14 p r i n t f ( " La somme des %d premiers nombres impaires est %d\n" ,n , s ) ;
15 return 0;
16 }
Solution 4
2 #include< s t d i o . h>
3
5 int main ( )
6 {
7 int n , i , j , r , s=0 , cpt =0;
8 p r i n t f ( " Entrer un e n t i e r naturel : " ) ;
34 }
35
36
}
.P 2
p r i n t f ( " La somme des %d premier ( s ) nombres premiers est %d.\n" ,n , s ) ;
.N
37 return 0;
38 }
V . H Solution 5
5 int e s t P a r f a i t ( int n )
6 {
7 int i , s =0;
8 for ( i =1; i <n ; i ++)
9 {
10 i f ( n%i ==0)
11 s+= i ;
12 }
13 i f ( s==n )
14 return 1;
15 else
16 return 0;
17 }
18
19 int main ( )
20 {
21 int n ;
22 p r i n t f ( " Entrer n : " ) ;
23 scanf ( "%d " ,&n ) ;
24 if ( estParfait (n ) )
25 p r i n t f ( " Le nombre entre est p a r f a i t ! \n" ) ;
26 else
27 p r i n t f ( " Le nombre entre n ’ est pas p a r f a i t ! \n" ) ;
28 return 0;
29 }
Solution 6
7 int main ( )
8 {
9 int x=10, y=20;
10
11 permuter(&x,&y ) ;
12 p r i n t f ( " x = %d ; y = %d\n" , x , y ) ;
13
14 return 0;
15 }
16
17
18
void permuter ( int a , int b )
{
.P 2
.N
19 int temp=a ;
20 a = b;
b = temp ;
H
21
22 }
V .
Solution 7
12
27 set_heure ( h ,m, s ) ;
28 print_heure ( ) ;
29 tick ( ) ;
30 print_heure ( ) ;
31
32 return 0;
33 }
34
35
42
50
51 void t i c k ( void )
.P 2
.N
52 {
53 seconde ++;
H
54
55
56
57
58
59
i f ( seconde >= 60 )
{
seconde =0;
minute++;
V .
60 i f ( minute >= 60 )
61 {
62 minute=0;
63 heure ++;
64
65 i f ( heure >= 24 )
66 heure=0;
67 }
68
69 }
70
71 }
Solution 8
4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
35
p r i n t f ( "%l f \n" , tab [ k ] ) ;
return 0;
.P 2
.N
36 }
4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
8 som=tab [ 0 ] ;
9 for ( k=1; k< i ; k++)
10 som+=tab [ k ] ;
11
12 moy=som/ i ;
13 p r i n t f ( " l a moyenne est:% l f ,% l f \n" ,moy,som ) ;
14 return 0;
15 }
Solution 10
5 int main ( )
6 {
7 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
8 int i , k ,som,moy;
9
10 j =0;
11 for ( k=0; k< i ; k++)
12 {
13 i f ( tab [ k]==0)
14 j ++;
15 }
16 p r i n t f ( " i l y a %d zero dans votre tableau " , j ) ;
17
18
19 return 0;
20 }
Solution 11
5 int main ( )
6
7
{
unsigned int * tab , t , i ;
.P 2
.N
8 p r i n t f ( " Entrer l a t a i l l e du tableau : " ) ;
9 scanf ( "%d " ,& t ) ;
tab=malloc ( t * sizeof ( int ) ) ;
H
10
11
12
13
14
15
for ( i =0; i < t ; i ++)
{
i f ( tab [ i ]%2==0)
V .
p r i n t f ( " Les elements pairs du tableau :\n" ) ;
25 }
Solution 12
4 int main ( )
5 {
6 double j , tab [ 1 0 0 ] ;
7 int i , k ,som,moy;
8 j =tab [ 0 ] ;
9 for ( k=1; k< i ; k++)
10 {
11 i f ( j <=tab [ k ] )
12 j =tab [ k ] ;
13 }
14 p r i n t f ( " l e plus grand element de votre tableau est %d " , j ) ;
15
16
17 return 0;
18 }
Solution 13
12
13
p= &tab [ 0 ] ;
.P 2
p r i n t f ( " avant : \n adresse : %p\n " ,p ) ;
.N
14 p r i n t f ( "%s " , tab ) ;
15
q=changer (10 ,p ) ;
H
16
17
18
19
20
21
return q ;
V .
p r i n t f ( " \n apres :\n adresse : %p\n " , q ) ;
p r i n t f ( "%s " , tab ) ;
22 }
23
Solution 14
5 int main ( )
6 {
7 int i ;
8 struct personne {
9 char nom[ 3 0 ] ;
10 char prenom [ 3 0 ] ;
11 int age ;
12 char sexe ;
13 };
14 struct personne p ;
15
16
17 p . age=17;
18 p . sexe= ’M’ ;
19 strcpy ( p .nom, "hounkpe" ) ;
20 strcpy ( p . prenom , " onesime " ) ;
21
1.
#include < s t d i o . h>
.P
Solution 15
2
.N
1
H
3
.
4 #define LMAX 132
V
5
18 adrex_t = t e x t e ;
19 while ( adrex_t=strchr ( adrex_t ,CAR ) )
20 {
21 nbre_e ++;
22 adrex_t ++;
23 }
24
27 return 0;
28
29
30 }
3 #define CAR ’ e ’
4 #define LMAX 132
5
17 l r = texte ;
18 while ( l r =strchr ( l r ,CAR ) )
19 strcpy ( l r , l r + 1 ) ;
20
24 return 0;
25
26
27 }
3.
2.
1
2
#include < s t d i o . h>
#include < s t r i n g . h>
.P 2
.N
3
H
5
10
{
char MOT[ 3 0 ] ;
int i =0 , j , k , l ;
V .
p r i n t f ( " S a i s i r votre mot (max 30 caractere ) : " ) ;
11 gets (MOT) ;
12 l = s t r l e n (MOT) ;
13
24 return 0;
25 }
10
11 do
12 {
13 p r i n t f ( " entrer un verbe r e g u l i e r du
14 premier groupe de moins de 26 caracteres : " ) ;
15 gets ( verbe ) ;
16 j = s t r l e n ( verbe ) ;
17
20
21 for (m=0;m<6;m++)
22 {
23 strcpy ( verbe+ j −2,term [m] ) ;
24 p r i n t f ( "%s%s\n" , pro [m] , verbe ) ;
25 }
26
27 return 0;
28 }
4. Solution 16
3
#include < s t d l i b . h>
.P 2
.N
4 #include < s t d i o . h>
5 #include < s t d l i b . h>
H
6
10
11
typedef struct { int ordre ;
V
MATRICE* matrice_new ( int ordre ) ;
void Affichage (MATRICE*M) ;
.
int * * matrice ; } MATRICE;
19 int main ( )
20 {
21 int n ;
22 MATRICE*M, * I ;
23 p r i n t f ( " Entrer l ’ ordre dela matrice : " ) ;
24 scanf ( "%d " ,&n ) ;
25 M=matrice_new ( n ) ;
26 I =matrice_new ( n ) ;
27 p r i n t f ( " Remplir l a matrice :\n" ) ;
28 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
29 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
30 scanf ( "%d " ,&(M−>matrice [ i ] [ j ] ) ) ;
31 p r i n t f ( " \nAffichage de l a Matrice :\n" ) ;
32 Affichage (M) ;
33 I =Inverse (M) ;
34 p r i n t f ( " \nAffichage de l a Matrice Inverse :\n" ) ;
35 Affichage ( I ) ;
36 return 0;
37
38 }
39
40
64
p r i n t f ( " \n" ) ;
j =0;
.P 2
.N
65 }
66 }
H
67
68
69
70
71
72
{
int i =0 , j =0 ,k=0 ,v =0;
V .
MATRICE* matrice_reduite (MATRICE*M, int l , int c )
98 }
99 }
100 return A ;
101 }
102
125
else
{
.P 2
.N
126 det+=−M−>matrice [ i ] [ 1 ] * determinant (R ) ;
127 }
}
H
128
129
130
131
132
133
}
}
return det ;
V .
MATRICE* produit_par_scalaire (MATRICE*M, int e )
134 {
135 int i , j , k=0 ,v =0;
136 MATRICE* S=matrice_new (M−>ordre ) ;
137 for ( i =0; i <M−>ordre ; i ++)
138 {
139 for ( j =0; j <M−>ordre ; j ++)
140 {
141 S−>matrice [ k ] [ v ] = e *M−>matrice [ i ] [ j ] ;
142 v ++;
143 }
144 j =0;
145 v =0;
146 k++;
147 }
148 return S ;
149 }
150
186 }
c ++;
.P 2
.N
187 l ++;
188 c =0;
}
H
189
190
191
192
193
194
}
return A ;
Solution 17
1 #include< s t d i o . h>
2
3 struct mangue {
4 char variete ;
5 char ferme ;
6 char couleur ;
7 char tache ;
8 char a;
9 };
10
11 struct branche
12 {
13 short num;
14 struct mangue T [ 3 ] ;
15 int nb_mangue ;
16 };
17
18 struct manguier {
19 struct branche M[ 2 ] ;
20 int nb_branche ;
21 };
22
23
31
.P 2
.N
37
H
39
40
41
42
43
44
}
V .
void affichagemanguier ( struct manguier *m)
45 {
46 int i ;
47
48 p r i n t f ( " manguier\n" ) ;
49
53 }
54
55 / * l a f o n c t i o n retourne 0 s i ok 1 sinon * /
56 int ajoutermanguesurbranche ( struct branche * br ,
57 char v , char f , char c , char t , char a )
58 {
59 i f ( br−>nb_mangue == 3)
60 return 1;
61
62 br−>T [ br−>nb_mangue ] . v a r i e t e = v;
63 br−>T [ br−>nb_mangue ] . ferme = f;
64 br−>T [ br−>nb_mangue ] . couleur = c;
65 br−>T [ br−>nb_mangue ] . tache = t;
66 br−>T [ br−>nb_mangue ] . a = a ;
67
68 br−>nb_mangue++;
69 return 0;
70 }
71
81 }
82
90
97
return 1;
.P 2
.N
98 br−>T [ p o s i t i o n ] . v a r i e t e = v;
99 br−>T [ p o s i t i o n ] . ferme = f;
br−>T [ p o s i t i o n ] . couleur = c;
H
100
101
102
103
104
105 }
br−>T [ p o s i t i o n ] . tache =
br−>T [ p o s i t i o n ] . a = a ;
return 0;
V . t;
106
107
114 i f ( p o s i t i o n < 3)
115 {
116 i f ( p o s i t i o n < 2)
117 for ( i = p o s i t i o n ; i < br−>nb_mangue ; i ++)
118 br−>T [ i ] = br−>T [ i + 1 ] ;
119
120 br−>nb_mangue−−;
121
122 return 0;
123 }
124 else
125 return 1;
126 }
127
131 1
132 };
133 int main ( void )
134 {
135 affichagemanguier (m) ;
136 p r i n t f ( " \n" ) ;
137 p r i n t f ( " adresse avant : %p\n" , &m) ;
138 creerbranche(&m) ;
139 ajoutmangue (&m, 0 , 20, 30, 15, 25, 3 0 ) ;
140 affichagemanguier (m) ;
141 p r i n t f ( " \n" ) ;
142 suppr (&m.M[ 0 ] , 1 ) ;
143 affichagemanguier (m) ;
144 return 0;
145 }
Solution 18
P
5
7
for ( i = 0; i < 10; i ++)
. 2
p r i n t f ( " tableau[%d ] = %d\n" , i , * ( tab + i ) ) ;
.N
8 }
9
H
int moyenne ( int * tab )
.
10
11 {
12
13
14
15
16 }
int i =
for ( i =
j =
j = j /
0 , j = 0;
0; i < 10; i ++)
V
j + * ( tab + i ) ;
( i + 1);
17
18 int main ( )
19 {
20 int tab [ 1 0 ] = {12 , 02, 19, 95, 42, 1 , 20, 99, 15, 9 } ;
21 a f f i c h e r ( tab ) ;
22 p r i n t f ( "Moyenne %d\n" , moyenne ( tab ) ) ;
23
24 return 0;
25 }
Solution 19
10 {
11 struct Joueur * tab=malloc ( t a i l l e * sizeof ( struct Joueur ) ) ;
12 i f ( tab ! =NULL)
13 return tab ;
14 }
15 void I n i t i a l i s a t i o n ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
16 {
17 int i , n ;
18 char surname [ 2 0 ] ,name[ 2 0 ] ;
19 for ( i =0; i < t a i l l e ; i ++)
20 {
21 scanf ( "%s " ,surname ) ;
22 strcpy ( tab [ i ] . nom, surname ) ;
23 scanf ( "%s " ,name ) ;
24 strcpy ( tab [ i ] . prenom ,name ) ;
25 scanf ( "%d " ,&n ) ;
26 tab [ i ] . score=n ;
27 }
28 }
29 void A f f i c h a g e I n f o s ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
30 {
31 int i ;
32 for ( i =0; i < t a i l l e ; i ++)
33 {
34 p r i n t f ( "%s %s a pour score %d\n" , ( * ( tab+ i ) ) . nom,
35 ( * ( tab+ i ) ) . prenom , ( * ( tab+ i ) ) . score ) ;
36
37 }
}
.P 2
.N
38 void AfficheGagnant ( struct Joueur * tab , int t a i l l e )
39 {
int i , j =0 ,maxi = ( * ( tab + 0 ) ) . score ;
H
40
41
42
43
44
45
{
V .
for ( i =1; i < t a i l l e ; i ++)
Exercice no 2 :
Analysez les codes suivant et donnez le résultat affiché par chacun des printf.
1.
1 int i , s ;
2 for ( i =0 ,s =0; i <8; i ++ ,s ++)
3 {
4 i f ( i \%3==1)
5 {
6 s+= i ;
7 }
8 }
P
9 p r i n t f ( "\%d n" , s )
2.
int i , j ;
. 2
.N
1
2 for ( i = 0 , j = 1; i < 5; ++ i )
3 {
4
3.
1
}
V .
p r i n t f ( " \% d \ n" , j ) ;H
j * = i + j;
Exercice no 3
Écrivez un programme permettant de résoudre les problèmes ,en langage C :
1. Soit s= "Natitingou est une belle ville" une châine de caractère. Déterminez la position du
caractère l le plus à droite de la châine.
2. Calculer la moyenne des nombres divisibles par cinq et compris entre [40, 1000].
3. Soit p(x) = 9x4 + 8x3 + 10x2 + 4 un polynôme mémorisé sous la forme d’un tableau T :
4 0 10 8 9 où les indices représentent les exposants des monômes et les cases du
tableau représentent les coefficients des monômes.
(a) Calculez la dérivé du polynôme p(x)
(b) calculez p(5)
(c) calculez p(5) selon l’algorithme de Horner que voici :
a4 x4 + a3 x3 a2 x2 + a1 xa0 = (((a4 x + a3 )x + a2 )x + a1 )x + a0
Exercice no 1
Soit le programme
1 Void echange ( int x , int y )
2 {
3 int z;
4
5 }
z = x; x = y; y = z;
.P 2
.N
6
H
{
.
8
9 int a = 2 , b = 5;
10
11
12 }
echange ( a , b ) ;
Exercice no 2
Soit la fonction :
1 void echange ( int * x , int * y ) {
2 int * z ;
3 * z = *x ; *x = *y ; *y = *z ;
4 }
Exercice no 3
Soit la fonction :
1 void foobar ( char * x , char * y ) {
2 *y = *x + *y ;
3 *x = * y −*x ;
4 *y = * y −*x ;
5 }
Exercice no 4
Remplissez le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente
l’initialisation des variables a,b et c.
instructions a b c p1 p2
3 10 4 ? ?
p1 = &a ; 3 10 4 &a ?
p2 = &c ;
∗p1 = ∗p2 ;
+ + ∗p2 ;
p1 = p2
∗p1∗ = ∗p2 ;
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ;
p1 = &a ;
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ;
Exercice no 5
1 int main ( void ) {
2 int p = 8200;
P
p r i n t f ( " \% x \% x \% x \% x \ n " ,
2
3
7
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
* ( ( ( char * ) \% p )
+ 0) ,
+ 1) ,
+ 2) ,
+ 3));
.N .
8
9
return 0;
}
Exercice no 6
On souhaite implémenter les opérations d’insertion et de suppression sur une liste chaînée
d’entier. LA liste chaînée peut être imprémentée par deux structures de données différentes (cf.
figure 1) :
– une première structure pour la représantation de la tête de liste contenant un pointeur sur une
cellule.
– une deuxième pour la représentation d’une cellule. Une cellule est une organisation mémoire
dans laquelle on réserve un emplacement pour stocker un entier et un autre emplacement pour
stocker un pointer vers une autre cellule.
1. Proposez une structure de données en C pour stocker la tête de liste et une cellule.
2. Écris une fonction pour créer une tête de liste initialisée à NULL.
3. Écrivez une fonction pour insérer un entier dans une liste. L’insertion se fait en fin de liste et
le dernier élément de la liste doit pointer sur la tête de liste.
instructions a b c p1 p2
p1 = &a ;
p2 = &c ;
∗p1 = ∗p2 ;
+ + ∗p2 ;
p1 = p2
∗p1∗ = ∗p2 ;
a = ∗p1 ∗ ∗p2 ;
p1 = &a ;
∗p2 = ∗p1/ = ∗p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = ∗ ∗ (int ∗ ∗)p2 ;
p1 = tab ;
p2 = tab + 4 ;
c = ∗ − p2 ;
∗p1 + + ;
.P 2
.N
a = (p1 == −p2) ;
1
Que fait la fonction suivante :
2 { int tmp ;
3 while ( * p++)
4 tmp++;
5 return tmp ;
6 }
Exercice no 3
Que fait la fonction suivante :
Exercice no 4
Écrivez une fonction permettant de multiplier deux matrices carrée, en langage C et en utilisant
uniquement des pointeurs.
1. Proposez l’entête ou i.e prototype de la fonction.
2. Proposez une fonction permettant de créer et d’initialiser une matrice quelconque.
3. Implémentez l’algorithme de multiplication des matrices.
Exercice 1
Remplir le tableau suivant pour chaque instruction. La deuxième ligne représente l’initialisation
des variables a, b et c, d[4] = {7, 5, 8, 10}. On rappelle que le tableau d est stocké à l’adresse
0x1024.
instructions a b c p1 p2
p1 = &a ; 3 10 4 &a ?
p2 = &c ;
*p1 = *p2 ;
++*p2 ;
p1 = p2 ;
*p1 *=*p2 ;
a = *p1**p2 ;
p1 = &a ;
*p2 = *p1/=*p2 ;
c = (int)&c ;
p2 = **(int**)p2 ;
p1 = d ;
p2 = d + 4 ;
P
c = *-p2 ;
*p1++ ;
. 2
.N
a = (p1 == -p2) ;
V . H Exercice 2
Que fait la fonction suivante : int foobar(char *p){
int tmp ;
while(*p++) tmp++ ;
return tmp ;
}?
Exercice 3
Que fais la fonction suivante : char* foobar(char *p, char *q){
char *r = p ;
while((*p++ = *q++)) ;
return r ;
}?