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Droit

des assurances

Plan

Partie I : le contrat d’assurance

Chapitre I : la conclusion du contrat


d’assurance

Chapitre II : les effets du contrat d’assurance

Partie II – Le marché de l’assurance


Droit des assurances

Partie I : le contrat d’assurance


Définition du contrat d’assurance :

Le législateur marocain ne définit pas l’opération d’assurance. C’est à la


doctrine et à la jurisprudence qu’il appartient de délimiter les contours de
cette opération et d’en préciser les critères ainsi que les caractéristiques.

C’est un acte par lequel une personne (assuré) verse à une entité (assureur
ou compagnie) une somme périodique appelée (prime) en contre partie de
laquelle l’assureur s’engage soit à verser une somme déterminée au cas où
le risque définit au contrat se réaliserait soit de réparer les conséquences
de ce risque en versant une indemnité à l’assuré ou aux tiers selon la
nature du contrat.

Par conséquent, le risque, la prime et la prestation constituent les


éléments juridiques essentiels de l’opération d’assurances.
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Eléments du contrat d’assurance

C’est d’abord un contrat donc c’est un acte juridique conclu entre les
parties et qui nécessitent la réunion des conditions de validité à
savoir consentement, capacité, objet, cause.

Ces éléments ne sont pas transposés de la même exigence par le
contrat d’assurance puisqu’il conserve un certain particularisme.
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Trois éléments doivent obligatoirement se trouver réunis pour constituer


une opération d’assurance:
I. le risque :

C’est un événement futur et incertain, ça veut dire qu’il peut se réaliser ou


non. Mais ça ne veut pas dire que ce risque dépend de la volonté de l’assuré.
On ne peut assurer la faute intentionnelle.

On ne peut envisager une assurance pour un événement déjà produit (il faut
qu’il y est un risque)

C’est lui qui revêt le contrat de son caractère aléatoire à l’égard de l’assuré
car pour l’assureur, il n’existe aucun aléa ; l’assureur doit en effet prévoir
que l’ensemble des primes doit régler tous les sinistres survenus et laisser
s’il y a lieu un bénéfice.
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Le risque doit exister au moment de la formation du contrat, sinon le


contrat est nul.

Le risque suppose un intérêt de la part de l’assuré : intérêt à la


conservation de la personne ou du patrimoine exposé au risque (bien
ou responsabilité).

Certains risques sont inassurables, cela est dû essentiellement à leur


caractère immoral.

la faute intentionnelle de l’assuré l’amende pénale,

des opérations de contrebande …etc.

de manière générale tout risque portant sur une chose illicite


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Il existe plusieurs catégories de risques :

le risque constant : accidents de la circulation

le risque variable : c’est un risque dans lequel les chances de réalisation


augmentent ou diminuent en cours d’assurance telle l’assurance de
survie ou contre la vie.


La règle:
Selon que les chances de réalisation demeurent ou non les
mêmes pendant la durée de l’assurance.
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les risques objectifs et les risques subjectifs selon que leur réalisation
dépend ou non de la volonté humaine (tout ce qui est nécessaire aux
éléments de la nature constitue un risque objectifs).
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risque dégressif : assurance de survie ou contre la vie : si je décède


avant 60ans vous paierez à mes ayants droit telle somme, et si je
décède près 60ans vous leur paierez telle autre somme è plus j’avance
dans l’âge, plus me risque se dégrade.

L’événement dans le risque progressif est le décès plus on avance,


plus le risque progresse et a des chances pour se réaliser.

risque progressif

- Assurance contre le décès (si je décède avant 70ans…) le risque est
dans ce cas là progressif à fur et à mesure que l’on prend de l’age.

En cas d’assurance de survie, le risque est dégressif, plus les années


passent moins l’événement a des chances de se réaliser. On peut
avoir les 2 en même temps.
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II- la prime

Il s’agit d’une somme d’argent définie par l’assureur qui est


normalement fixe pendant toute la période convenue. Elle est
généralement annuelle.
Elle constitue la contrepartie du risque, par conséquent prime et risque
sont dans un rapport proportionnel constant, d’où les conséquences
suivantes :
A- La prime n’est due que s’il y a risque, s’il n’ya pas risque la
prime n’est pas due et elle cesse d’être due si le risque cesse
d’exister ;

B- Toute réduction de la valeur assurée au cours de la durée


d’assurance donne lieu à une réduction correspondante de la
prime ;
C- La prime varie proportionnellement à l’intensité du risque sauf
à lui faire subir un nivellement comme pour l’assurance sur la vie.
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La prime est donc régie par le principe de la proportionnalité par rapport au


risque

cette règle n’est que l’application de la théorie de la cause dans les


contrats

car l’obligation de payer une prime sans qu’il y


corresponde une garantie serait une obligation
sans cause et par conséquent sans effet.

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La prime
se fixe en fonction de

la valeur assurée
la fréquence et intensité du risque

du taux d’intérêt la durée d’assurance


(assurance de vie)

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