Vous êtes sur la page 1sur 11

Droit

des assurances

La prime
se fixe en fonction de

la valeur assurée
la fréquence et intensité du risque

du taux d’intérêt la durée d’assurance


(assurance de vie)
Droit des assurances

III. La prestation
la contrepartie de la prestation de l’assuré c’est-à-dire le paiement de la
prime ou de la cotisation.

La prestation est déterminée

Soit à l’avance par la Soit qu’elle est évaluée après


police c’est le cas dans les le sinistre en fonction du
assurances de personnes préjudice subi mais dans la
où le capital (ou rente) est limite de la somme assurée.
fixé d’avance par les
parties
Droit des assurances

Il existe en effet une différence capitale entre les assurances de


dommages et les assurances des personnes

Les assurances de dommages


Les assurances des personnes

Ne comportent aucune limite Sont rigoureusement soumises


abstraite d’indemnités au principe indemnitaire

Elles ont pour unique objectif de dédommager


intégralement le préjudice effectivement et
réellement subi par l’assuré, dans la limite de
la valeur assurée.
Droit des assurances

On appelle la réalisation de l’événement (risque) sinistre. Cette réalisation ramène


l’assureur à payer sa contre prestation.

La prime se paye à l’avance et non pas à la fin, l’échéance est le début


d’une période, et ne représente pas une année écoulée.

En contre partie, l’assureur donne un engagement (bonne parole).

En pratique, la prestation de l’assureur s’articule en 2 temps :

le 1er invariable : l’engagement et la garantie de l’assureur pour payer.

le 2ème variable : elle peut comme ne peut pas se réaliser. Si le sinistre


survient, la promesse se transforme en exécution de la garantie.

Le sinistre déclenche donc la réalisation de l’engagement de l’assureur ce qui


va compléter les prestations consenties dans le contrat d’assurance.
Droit des assurances

Un système qui obéit à des règles techniques.

Dans le groupement mutualiste des assurés, la garantie des uns et des


autres ne peut résulter que de la constitution, à l’aide des versements de
tous les assurés, d’un fonds commun suffisant pour couvrir les pertes subies
par certains parmi eux.

Droit des assurances

L’opération d’assurances doit s’analyser donc,

en une réparation pour l’assuré en une répartition pour l’assureur

l’assurance se révèle être donc avant tout une opération de répartition qui
se traduit par une corrélation nécessaire entre ce que l’assureur perçoit et
ce qu’il doit payer.


pour procéder à cette répartition, l’assureur est astreint à regrouper ses


risques pour ensuite les sélectionner et les répartir en fonction de règles
techniques qui sont le calcul des probabilités et la loi des grands nombres.

Cette analyse des risques n’est possible qu’à partir d’une observation
correcte du passé, c’est-à-dire des sinistres donnant lieu à l’élaboration de
statistiques.
Droit des assurances

1. Notion de calcul de probabilité

Si les résultats de l'expérience ont la même « chance » d’aboutir (c'est-à-dire dans


une situation d'équiprobabilité), alors la probabilité d'un événement A est noté
p(A) et correspond au rapport :

p(A) =

Le calcul des probabilités est né du jeu du hasard et particulièrement du


jeu de dé,
Droit des assurances

Ainsi par exemple pour un dé de 6 faces il y aurait une chance sur 6


pour qu’il tombe sur la face 3,

Dans cet exemple la probabilité est respectivement de 1/6

La probabilité sera donc toujours comprise entre les chiffres (x) et 1, le


chiffre (x) traduisant l’impossibilité et le chiffre 1traduisant la certitude :
dans le premier exemple en supposant que le dé ne pourrait jamais
tomber sur le trois nous aurons 0/6 = 0 en revanche en supposant qu’à
chaque expérience tentée le dé tomberait sur 3, il y aurait certitude : le
numérateur serait égal au dénominateur soit une probabilité de 1.

Ainsi donc le rapport du nombre de résultats obtenus sur le nombre


d’expériences tentées, nous donne la fréquence.
Droit des assurances

2. Sélection des risques

Il a été fait état que pour dégager une probabilité qui se rapproche au
maximum de la réalité, les risques doivent être nombreux.

Plus les assurés sont nombreux, mieux le coût du sinistre est réparti et sa
charge est points lourde pour l’assureur.

Comme l’assureur couvre des risques de nature différente, il procédera à leur


classification par catégories et même sous catégories comme c’est le cas pour
l’assurance automobile où les risques sont classés en : transport publics de
voyageurs, transport privé, transport public de marchandises et les autres
véhicules automobiles.

Ce classement étant réalisé, l’assureur veillera à ce que les risques qu’il a pris
en charge ne dépassent pas ses capacités.
Droit des assurances

Chapitre I : la conclusion du contrat d’assurance


Section 1. contrat d’assurance

Il est soumis à des conditions de fond et de forme.


Conditions de forme :

Il doit être obligatoirement écrit parce que les impératives de preuve


l’exigent qui n’est pas forcément authentique.

Les termes du contrat doivent donc être mentionnés de manière claire.


Les clauses sont généralement inscrites en petit caractère, il y a aussi des
stipulations par voie de référence aux textes légaux.

Le contrat d’assurance doit mentionné les sanctions qui sont


entreprises en cas de nullité.

L’indication du montant de la prime versée ainsi que les obligations


des 2 parties.
Droit des assurances

Conditions de fond :

Il s’agit des règles ordinaires communes à tout contrat à savoir :

La capacité :

Elle n’est pas appréciée de la même manière que dans les autres contrats.

Ex : l’assurance vie des enfants nés ou à naître qui seront considérés
comme des bénéficiaires.

L’objet :

le risque qui est assuré doit être licite.

La cause :

Elle est supposée être également licite.

Vous aimerez peut-être aussi