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Partie I- : Recherche documentaire :

I.1. INTRODUCTION :
Le mémoire de Master est un exercice d’initiation à la recherche dans lequel le candidat traite
un sujet original sous la direction d’un enseignant-chercheur. La phase de recherches se
conclut par la rédaction d’un mémoire, qui est ensuite soutenu devant un jury.
Le mémoire doit montrer la capacité du candidat à poser une problématique, développer un
argumentation et maîtriser une bibliographie : il doit connaître l’état d’une question et faire
avancer la recherche.

I.2. LES BUTS DE LA RECHERCHE


Les questions préalables :
1. Quelle est la nature du travail à produire ?
● exposé, mémoire, article, rapport d'étude, etc.
2. Quel est le niveau attendu de l’information ?
● information de base : un ou deux ouvrages et une encyclopédie suffiront
● information plus pointue ou plus développée : se diriger vers des articles de périodiques,
conférences, rapports, thèses, normes…
3. Quelle est la nature de l’information recherchée ?
● développements sur un sujet, données statistiques, schémas techniques, etc.
4. Quel est le degré d’actualité de l’information recherchée ?
● des documents d'archives aux derniers résultats connus de la recherche...

I.3. PREPARER SA RECHERCHE :


I.3.1. Principe : Aller du général au particulier
Il s'agit de questionner le sujet dans toutes ses dimensions, de le formuler en une phrase
courte, de sélectionner les concepts importants et de chercher des synonymes.
Cette étape doit permettre de poser la problématique, de cerner les besoins documentaires et
de sélectionner les concepts/mots clés nécessaires à l'interrogation des sources documentaires.

I.3.2. Choix d’un sujet de travail


Le travail de fin d’études s’inscrit dans le cadre d’un thème général, qu’il faudra affiner peu à
peu pour le transformer en sujet de recherche.

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Le choix du sujet est la première étape fondamentale du travail de mémoire. Sa détermination
dépend de plusieurs choses : vos connaissances préalables et vos intérêts personnels sur le
sujet ainsi que sa pertinence par rapport à l'enseignement auquel il se rattache sont des
éléments fondamentaux qui doivent guider votre choix.
En effet, choisissez un sujet qui vous sera utile professionnellement. Votre mémoire de master
doit porter sur un thème qui vous différencie et dont vous pourrez parler lors d’un entretien de
recrutement.
➢ Première approche documentaire
Pour clarifier le sujet et l'appréhender globalement, on peut consulter des documents qui
donnent une vue d'ensemble sur la question.
➢ Deuxième approche : Cerner le sujet
Une fois le champ de recherche délimité, il faut encore se poser un certains nombre de
questions avant de se lancer dans ce travail.
✓ Ce sujet correspond-il à un besoin ?
✓ Existe-t-il une littérature suffisante ? (Les sources doivent être accessibles et
traitables)
✓ Les méthodes de recherche requises sont-elles adaptées à mes capacités ?
(La méthode utilisée doit être maîtrisable)
✓ Peut-il être traité dans un délai raisonnable ?
✓ Quels sont les résultats espérés ?
✓ Avec qui le réaliser ?

I.4. FORMULATION D’UNE PROBLEMATIQUE


L’objectif de tout travail de recherche est de faire progresser les connaissances. Il ne doit pas
traiter de ce qui est déjà parfaitement connu et maîtrisé ! La tâche comporte dès lors un certain
nombre d’incertitudes, matérialisées par la présentation d’une problématique.
Il est donc essentiel de ne pas se précipiter sur un thème jugé intéressant avant d’en avoir
évalué les possibilités de réalisation et avant de l’avoir localisé dans une problématique
générale. Une fois le sujet choisi, il faut être capable de le préciser en formulant une question
centrale unique résumant toute la problématique du travail !
➢ Il faut être précis.
➢ Eviter les sujets vagues.
➢ La formulation de la question de recherche est une étape décisive.

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Voici quelques conseils pour être assez précis :
• Faites une étude minutieuse et approfondie des recherches qui ont porté sur ce type de
problème, avant d’énoncer votre problème de recherche.
• Énoncez le problème de la manière la plus précise possible, en utilisant des termes
susceptibles de délimiter l’objet d’étude : période de temps précise, aspect étudié bien défini.
• Assurez-vous que l’énoncé du problème soit assez clair.
• Le projet doit être faisable avec les ressources que vous avez, dans le temps qui est
disponible.

I.5. LISTES DES MOTS CLES CONCERNANT LE SUJET :


Le sujet doit être exprimé en une phrase courte à l'aide de termes significatifs. Chaque terme
de l'énoncé est important et va correspondre à des concepts/mots clés qui vont servir à
élaborer les équations de recherche.
Il est conseillé pour chaque concept, de rechercher un ou plusieurs synonymes ou termes
associés ainsi que leur traduction en langue anglaise.

I.6. RECHERCHE DES INFORMATIONS


Tout travail : rapport, mémoire, article, thèse ….ect, nécessite une partie « REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES ». Pour cela il faut d’abord savoir chercher les informations puis
savoir les citer selon les normes.
I.6.1. Sélectionner les sources d’information
Attention : les moteurs de recherche (exemple : google) sont faciles à utiliser mais ils ne
donnent que les références les plus demandées.
Les données vraiment spécialisées ne s’y trouvent pas forcement. Les sites «
encyclopédiques» (Wikipédia) ne présentent aucune garantie de fiabilité en ce qui concerne le
contenu (on y trouve le meilleur et le pire), sauf l'Encyclopedia Universalis. En priorité
consulter le site de la Bibliothèque Universitaire et des autres bibliothèques qui se trouvent en
ligne. Pensez également au catalogue national (SUDOC : Système Universitaire de
Documentation ; http://www.sudoc.abes.fr) et l’accès aux bases de données numériques aux
quelles la bibliothèque est abonnée.
Il existe un grand nombre de sites qui donnent accès à des publications dans votre domaine de
formation (exemple SNDL : système national de documentation en ligne).

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Dès le début, pensez à relever toutes les références des documents que vous consultez, vous
en aurez besoin pour faire votre bibliographie. Utilisez par exemple un outil de gestion
bibliographique comme ZOTERO.
N’oubliez pas que les ouvrages écrits sont de bonnes sources d’information souvent plus
complètes que les sites internet.

o D’autres catalogues de bibliothèques : pluridisciplinaires, ils sont incontournables


pour trouver de la documentation papier :
● le catalogue de la bibliothèque universitaire d'Avignon
● le catalogue mondial (Worldcat : http://www.worldcat.org/)
● Le catalogue de la Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr)

I.6.2. Pertinence des informations par rapport au problème posé


-L’info entre-t-elle dans le cadre de l’étude ?
-Les questions que je me pose y trouvent-elles des réponses argumentées ?
-Le niveau d’information est-il adapté au type de travail effectué ?
N'hésitez pas à demander a vos enseignants de valider que vos sources sont pertinentes.

I.6.3. Fiabilité des sources trouvées


-Qui est l’auteur ?
-Peut-on connaître son degré de compétences (organisme d’appartenance, publications)
-Quel est l’objectif de l’auteur ?
-Comment est diffusée l’info ? (en ligne ? - Article papier : identifier la revue - Livre :
identifier l’éditeur).
-Quand l’info a-t-elle été publiée ? (date de publication ; date de mise à jour du site).
-Nature du document : primaire (texte original ; extrait) ; secondaire (résumé ; synthèse ;
bulletin critique ; bibliographie).
-Comment l’info est-elle organisée ? (structuration du document ; mise en page ; références à
d’autres documents ; sommaire ; illustrations).

I.6.4. Evaluer la qualité et la pertinence des sources


La sélection des documents doit se faire non seulement en fonction de leur qualité mais aussi
de leur pertinence par rapport au travail à réaliser.
Une exploration rapide peut suffire pour évaluer la pertinence d'un contenu.

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Pour cela, il faudra analyser les éléments suivants :
● Titre du document : pour un livre, il faut regarder celui figurant sur la page de titre
● Résumé (abstract) : on le trouve dans la plupart des notices bibliographiques tirées des
bases de données, au début ou à la fin des articles de périodiques et souvent au dos des livres
(quatrième de couverture).
● Table des matières : elle permet de mieux apprécier le contenu (plan et logique de
l'argumentation) et de bien repérer les chapitres qui peuvent être pertinents.
● Tableaux, graphiques, etc. : ils peuvent aider à la compréhension du sujet et être utiles pour
le travail.
● Nature du document : déterminer s'il s'agit d'un document pédagogique, de recherche ou de
vulgarisation
● Introduction et conclusion : leur consultation permet de cerner la question de départ et les
conclusions que l'auteur en tire...

I.7. ORGANISER L’INFORMATION SELECTIONNEE


Note de lecture : noter des mots-clés, des phrases (si mot à mot : mettre de guillemets),
structuration logique du document, résumé d’idée (reformuler selon son style personnel).
Fiche de lecture : note de lecture + : commentaires personnels, relevé des références
bibliographiques, localisation du document (telle bibliothèque, telle référence de la
bibliothèque), n° de page pour citation.
Synthèse : synthétiser les infos relevées dans plusieurs documents. Ceci suppose de
hiérarchiser les documents (dans le temps, dans la fiabilité).

Attention au problème du plagiat ! Vous’ y pensez dès maintenant. Vous conservez toutes
les références pour pouvoir ensuite les citer dans le texte de mémoire.

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Partie II : Conception de mémoire

II.1. INTRODUCTION
Commencer votre Mémoire de Master II par une problématique claire et précise.
La problématique comme colonne vertébrale de votre Mémoire. De même, la problématique
devrait être l’ossature qui va permettre aux différentes argumentations qui constituent le corps
de votre Mémoire (les « Parties », les « Chapitres », les « Paragraphes ») de se maintenir
solidement arrimées les unes par rapport aux autres et de concourir ainsi à une même unité de
pensée. Autrement dit, la problématique est au « corps du Mémoire » ce qu’une colonne
vertébrale est au « corps humain ».

II.2. CHOIX D’UN PLAN


II.2.1 Cohérence entre problématique-Plan-Titre du sujet
Il est important de réaliser une cohérence – entre problématique, plan et libellé du sujet :
se jauge spontanément à partir du sommaire ou de la table des matières ; celle-ci doit donc
mettre en évidence un plan plus ou moins détaillé de développement d’idées-forces et d’idées-
clés. Les idées-forces sont des propositions de contenu et correspondent aux titres des
différentes parties. Les idées-clés correspondent en général, à des paragraphes : ce sont les
arguments, des exemples, des éléments de théorie, etc.
Le point-clé est sans nul doute la cohérence entre un libellé du titre « accrocheur », une
problématique clairement explicité, un plan adapté pour tenter d’y répondre et des idées
pertinentes pour l’argumentation.
On a donc cette combinaison Titre – problématique – plan.
L'efficacité d’une problématique est autant liée à l'enchaînement des idées qu’à leur contenu.
Plan et problématique sont les deux conditions d’une bonne valeur ajoutée rédactionnelle.
➢ Ne confondez pas annonce du plan et formulation de la problématique. En effet, la
même problématique peut être approchée selon des plans bien différents, ce qui
augmente, d’ailleurs, le degré de liberté de l’étudiant.
➢ Les titres des parties et des sous-parties seront exprimées sous forme d’idées-forces,
tandis que les idées-clés seront les principaux arguments développés, le tout
permettant de produire un plan détaillé puis un texte homogène.

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II.2.2. Le plan de travail
Il s’agit d’organiser la période consacrée à la production de ce mémoire. Il faut ordonner les
actions pour surmonter la contrainte temps.
La maitrise et la gestion du temps est l’un des aspects fondamentaux de la réussite d’un
mémoire de Master. Il s’agit de planifier les étapes nécessaires.
Les étapes de l’élaboration d’un mémoire de Master sont principalement :
➢ Le choix du sujet
➢ La formulation de la problématique
➢ Le recueil des données
➢ Mixer théorie et pratique (simulation ou programmation ou bien une réalisation
pratique)
➢ La rédaction et la finition
➢ La préparation de la soutenance
Les étapes d’un travail de recherche :

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II.2.3. Plan du mémoire
C’est sur la base de la problématique que le plan devra être élaboré pour la rédaction de ce
mémoire. Ce plan démontre une capacité de l’étudiant à organiser sa pensée et sa
démonstration. Il doit aider le lecteur par sa cohérence à comprendre les conclusions
auxquelles vous parvenez. Le mémoire peut s’organiser selon les indications de votre
encadreur.
Quoi qu’il en soit, un mémoire doit contenir les éléments suivants :
✓ Introduction générale : Contienne obligatoirement, le problématique et les hypothèses, les
objectifs et l’idée voulue au départ, l’organisation du mémoire ; et facultativement, une petite
synthèse bibliographie ou bien un historique, …etc

✓ Etude théorique : état de l’art : Définition, caractérisation, ou bien application,…ect

✓ Présentation de la méthode : Modélisation ; Analyse ; Simulation ; Réalisation …ect ;

✓ discussion des résultats ;

✓ conclusions ;

✓ bibliographie.
✓ Sans oublier la page de garde, le résumé, le sommaire et les abréviations ou les annexes, …ect

II.3. LA PRESENTATION DU MEMOIRE DE MASTER


Le mémoire doit comprendre les différents éléments suivants :
II.3.1. La page de garde : Une couverture sur laquelle doit figurer :
o le lieu de formation (ex : Université 8 Mai 1945 Guelma-Faculté des sciences et de la
technologie-Département Electronique et Télécommunication)
o la formation suivie (ex : Mémoire de fin d'étude pour l’obtention du diplôme de Master
Académique) ;
o le titre du mémoire ;
o le nom, prénom de l’étudiant ;
o le nom de l’encadreur pédagogique ;
o l’année universitaire en cours.
II.3.2. Une page pour la dédicace (facultatif)
C’est une mention de nature personnelle.
II.3.3. Les remerciements
Les remerciements s’adressent aux personnes vous ayant aidé à mener à bien votre travail.
II.3.4 le résumé et les mots-clés

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Le résumé se présente sous la forme d’un unique paragraphe d’une longueur d’une dizaine de
lignes environ. Il est accompagné des mots-clés (10 maxi.). Le résumé ainsi que les mots-clés
doivent être traduits en anglais. Les résumés en français et en anglais sont disposés sur une
seule page. Ils se placent à la suite de la page de remerciements. (Il est possible de les répéter
au dos de la couverture du mémoire).
II.3.5. Le sommaire et table des matières
Le sommaire est placé à la suite de la page contenant les résumés : y sont référencés les
titres, les sous-titres.
Dans la table des matières se trouvent : le sommaire, le texte (les différents chapitres), le
glossaire, l’index, les annexes, et tout ce que contient votre document, en mentionnant pour
chaque partie la page de début.
II.3.6. Une liste des abréviations
Si vous utilisez des abréviations, vous devez les lister en début d’ouvrage.
II.3.7. Une introduction
Dans cette introduction vous devez expliciter le choix du sujet. Vous devez ensuite amener la
problématique et justifier le choix de celle-ci, montrer son intérêt et enfin justifier et annoncer
votre plan.
L’introduction comporte généralement les éléments suivants :
✓ Justification du choix du sujet
✓ L’importance du sujet
✓ L’actualité du sujet
✓ Les différents aspects du sujet
✓ La définition des termes et des concepts (éventuellement)
✓ La problématique
✓ les objectifs et les hypothèses
✓ La méthodologie adoptée
✓ Justification et annonce du plan

II.3.8. Les chapitres (Le corps du mémoire : le texte)


Les chapitres doivent être numérotées et contenir un titre claire et court le plus possible.
Chaque chapitre débute par une introduction et se termine par une conclusion accompagnée
par des perspectives. Entre les deux, le texte doit être découpé en parties (paragraphes
principales : titre principale) et sous parties (paragraphes secondaires : sous-titre) clairement
identifiées par une numérotation structurée. Il est conseillé de ne pas dépasser 4 subdivisions.
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Exemple :
CHAPITRE I : TITRE DU CHAPITRE
INTRODUCTION
I.1. 1er TITRE PRINCIPALE
I.1.1 SOUS-TITRE
I.1.1.1. Sous-sous-Titre
I.2. 2ème TITRE PRINCIPALE
.
.
.
CONCLUSION

La mise en page doit être homogène dans tout le document. Il est préférable de choisir une
police de caractère unique pour tout le document. La taille standard des caractères est de 12
points (ex : Times New Roman) avec un interligne de 1,5 facilite la lecture du rapport. Si
vous utilisez des styles proposés par votre logiciel de traitement de texte la réalisation du
sommaire sera facilement automatisée.
L’usage des nombreux sigles rend le document rapidement illisible. Chaque sigle
utilisé doit être développé dans le glossaire du rapport.
Dans le cadre de la rédaction d’un rapport scientifique les nombres doivent être écrits
en chiffres et non en lettres.
Les tableaux, figures et équations présents dans le rapport doivent être numérotés. Une
légende, obligatoire, doit être suffisamment détaillée afin d’éviter au lecteur de se référer au
texte pour comprendre la figure ou le tableau. Chaque tableau, figure et équation doit faire
l’objet d’une référence dans le texte.
Ex. : Figure I.1 : Titre [12]
La référence [12] : Si la figure est déjà existée dans la référence 12 par exemple
Ex. pour les équations : 𝑓𝑒 = 2𝑓𝑚𝑎𝑥 (I.1)
La pagination du rapport débute dès la page de titre (on ne fait pas apparaître le 1 sur
la page de titre) et s’effectue en chiffres arabes. Elle est continue sur l’ensemble du rapport,
annexes comprises.
II.3.9. Une conclusion : savoir conclure
D’une manière générale, une conclusion doit être à la fois une synthèse des idées forces en
réponse à la problématique proposée, et une ouverture sur d’autres recherches en perspective.

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Selon les cas, la conclusion doit aussi rappeler les objectifs, les résultats obtenus et leur
validation par rapport aux : résultats publiés dans la littérature ou bien par des réalisations
pratiques ou des résultats réels. Ainsi que les prolongements possibles du travail réalisé (les
perspectives).
Une conclusion comporte généralement :
➢ Rappel de la problématique, des objectifs et de la méthodologie de travail
➢ Les principaux résultats
➢ Les implications conceptuelles
➢ Les limites
➢ Les prolongements possibles du mémoire et les perspectives de recherche

II.3.10. La bibliographie
Tous les documents qui vous ont été utiles doivent être référencés dans le texte et dans
la bibliographie.
Les principaux usages sont :
Références dans le texte : (Système « Harvard ») entre [ ]
La liste de la Références bibliographiques (Après la conclusion et avant les annexes) :
elle présente les documents par ordre d’apparition dans votre texte. Vous devez ordonner la
bibliographie et citer de la manière suivante :
o Article de périodique: NOM et Prénom ou initiale de l’auteur ; "Titre de l’article" ; Titre
de la revue (en italique) ; numéro du volume et pages de début et fin de l’article ; année de
publication.
(Ex : [1] Li-Ming Si, Weiren Zhu, and Hou-Jun Sun, "A Compact, Planar, and CPW-Fed
Metamaterial Inspired Dual-Band Antenna", IEEE Antennas And Wireless Propagation
Letters, vol. 12, p: 305-307, 2013)

o Ouvrage ou livre : NOM (en majuscule) et Prénom ou initiale de l’auteur, Titre (en
italique), n° de l’édition, Lieu de publication, éditeur, nombre de page (en note de bas de page
il faut préciser la page ou le numéro cité). Année de publication.
(Ex : [2] Constantine A. Balanis ; Antenna Theory – Analysis and design, 4ème édition ;
Wiley ; 2016)
o Thèse ou mémoire:
[3] S. N. Burokur, « Mise en œuvre de métamatériaux en vue d'application aux circuits
microondes et aux antennes », Thèse de Doctorat ; Université de Nantes ; Novembre 2005;
France.

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o Site d’internet : Adresse ou liens sans oubliez la date de consultation.
II.3.11. Le glossaire
Le glossaire est une liste alphabétique des mots spécialisés avec leur définition. On y retrouve
les termes techniques, sigles, abréviations, symboles…
Il se place à la suite de la bibliographie.
Il est facultatif si vous avez inséré une liste des abréviations au début de l’ouvrage.
II.3.12. L’index
Elément facultatif du rapport ; l’index sert à dresser une liste détaillée de tous les sujets, noms
de personnes, noms géographiques et autres matières traitées en précisant la page où ils
apparaissent dans le document.
Un index s’organise par ordre alphabétique.
II.3.13. L’annexe
Les annexes sont trop souvent utilisées pour mettre les pièces que l’on ne sait pas où mettre.
Cela conduit à des annexes très volumineuses et peu lisibles, donc inutiles ! Le contenu des
annexes sert à compléter l’information présentée dans le mémoire. Chaque annexe doit être
référencée dans le texte du rapport.
Les annexes doivent être numérotées et contenir un titre rapidement lisible pour le lecteur.
Elles sont placées en fin de mémoire après la bibliographie, le glossaire et l’index.

II.4. QUELQUES CONSEILS PRATIQUES ET ERREURS A EVITER


✓ Un mémoire de fin d’études doit revêtir un caractère scientifique en ce sens qu’il doit
reposer sur des fondements théoriques et une méthodologie rigoureuse.
✓ Une des premières choses à faire est de savoir à quel public vous allez vous adresser. Il
faut donc être clair, précis et concis. Eviter les longues phrases complexes, les formules
creuses, les fioritures et les annexes inutiles. Ne pas surcharger le texte avec de longues
citations. Pas d’état d’âme ou de jugements de valeur.
✓ Attention, tout ce qui a été écrit doit pouvoir être expliqué par l’auteur. Eviter donc de
reprendre des formules toutes faites prises de la bibliographie sans en avoir
cerner/compris tous les fondements.
✓ Tous les avis doivent être soigneusement justifiés.
✓ Le mémoire de fin d’études est un travail d’initiation à la recherche qui nécessite un
apport personnel. Vous êtes donc amené à réaliser un travail de conception et non une
simple compilation. Ce travail doit vous permettre d’acquérir un sens critique et un
esprit de synthèse.

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✓ Attention à l’orthographe, Faites également relire votre document par une tierce
personne, la correction sera d’autant plus objective.
✓ Veiller à la concordance des temps au sein du mémoire
✓ Mettre des transitions entre les différentes parties du document. Ces parties doivent
s’enchaîner de manière naturelle pour le lecteur.
✓ Tout schéma/figure doit être accompagné d’une légende avec référence.
✓ « je », « nous », « on » ? A quelle personne écrit-on son mémoire ? Il faut que le
mémoire soit le plus impersonnel possible. Le recours à la première personne du
singulier (« je ») peut paraître prétentieux. L’utilisation de la première personne du
pluriel (« nous »), généralement attribuée aux rois et aristocrates. Le « on »,
impersonnel et vague, donne souvent une impression d’imprécision. Il faut donc, dans
la manière du possible, éviter le « je », le « nous » et le « on » ! Que faire alors ? En
fait, il est conseillé de chercher le véritable sujet du verbe et d’y recourir. Exemple :
Eviter « Nous avons fixé la vitesse de course à 12 km/h… » et dire plutôt « La vitesse
de course a été fixée à 12 km/h… »
✓ L’ouvrage terminé ne devra pas excéder 150 pages, annexes incluses. Il est préférable
qu’il comporte entre 100 et 120 pages.

II.5. LA SOUTENANCE
Les étudiants devront tenir compte d’un délai de dépôt des exemplaires du mémoire destinés
aux membres du jury. Le délai et la date de la soutenance seront fixés au préalable dans le
calendrier annuaire de l’université.
La soutenance orale est un exercice en soit et reçoit une note elle aussi. Vous devez donc la
préparer avec le plus grand sérieux.
La soutenance est publique et le jury doit être composé de 3 à 4 membres: le Président, un ou
deux rapporteurs et l’encadreur.
Pour être validé, l’étudiant doit obtenir au moins la mention passable, Autrement il sera dans
l'obligation de redéposer un autre mémoire qui fera l'objet d'une nouvelle soutenance. Les
notes du mémoire de fin d’études donnent lieu aux mentions suivantes:
Passable : entre 10 et 12/20
Assez bien : 12/20 ≤ note < 14/20
Bien : 14/20 ≤ note < 16/20
Très Bien : note ≥ 16/20

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II.5.1. Les critères d’évaluation
✓ La forme
✓ La problématique
✓ La maîtrise des concepts mobilisés
✓ L’articulation des idées et le plan
✓ La qualité et la citation des sources
✓ La capacité de synthèse (introduction, conclusion) et d’ouverture
✓ La maitrise des techniques de calcul et d’analyse
La soutenance n’est pas une reprise du document. Il faut un esprit de synthèse de la
problématique, de la revue de littérature, de la méthodologie et des résultats. Ne cherchez pas
à tout dire et à faire entrer au forceps dans votre oral tout ce que vous avez fait. Un exercice
universitaire est par essence frustrant car vous devez sélectionner les informations en ne
conservant que les plus importantes. Il est inutile de répéter ce qui est déjà dans le
mémoire, qui a été lu par les membres du jury.
Votre présentation orale doit durer entre 10 et 15mn (à déterminer avec le directeur au
préalable). Elle est suivie d'une discussion avec les membres du jury.

II.5.2. Conseils à propos de la soutenance


• Respecter le temps imparti, donc:
– Privilégier la qualité à la quantité!
– Savoir exactement ce qu’on va dire
– S’entraîner et minuter la présentation.
• Présenter l’essentiel, en montrant que le travail répond aux attentes, donc:
– la présentation n’est pas une redite du rapport
C’est une sélection organisée pour souligner la démarche
• Soigner la forme pour faire passer le message de façon agréable et claire: (Texte,
Transitions)
• La tenue vestimentaire (apporter un soin particulier à votre tenue)
• Comportement pendant la soutenance (ton sérieux, écouter avec attention les remarques
des membres du jury et prendre notes, éviter de pleurnicher, d’être agressif,

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II.5.3. Support visuel
Le diaporama (ou autre support) aide l’auditeur à suivre et comprendre votre discours.
• Lisible et sobre:
– Choix des couleurs: vérifier que c’est lisible une fois projeté!
– Police de caractère
• Concis et non-redondant avec votre discours:
– inutile de dire exactement ce que l’auditeur peut lire!
– 15 minutes: max 20 à 30 diapos!
• Plan de l’exposé :
En général, est le suivant :
1/ La page de titre : similaire au page de garde
2/ L’introduction : Abordera la problématique du mémoire ; la justification du choix de la
thématique et le but et les objectifs du travail
3/ La Partie théorique : Une synthèse théorique, expliquerait la démarche suivie dans le
travail étudié : une explication de la méthode adoptée, …ect.
4/ Résultats Numériques et discussions : Présentations des résultats sans oublier la
validation et la comparaison avec des résultats publiés dans la littérature ou des résultats
obtenus par la réalisation expérimentale.
5/ Conclusions : Elle répondra à la problématique du mémoire définie en introduction ; elle
montrera les limites du travail avec les pistes qui restent à approfondir et elle ouvrira le sujet à
d’autres espaces ou élargira la problématique.

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