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http://racon-architecture.com/portfolio/details/test-1/organigramme/
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Nous tenterons ici d’en synthétiser les différentes étapes afin de vous permettre de vous
familiariser avec cet outil.
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Un organigramme n’est pas abouti dès la 1ère analyse. Il entre dans un travail didactique
pouvant évoluer le long du processus d’élaboration du projet.
Il va certainement évoluer au fur et à mesure que l’ensemble des données seront acquises et
les objectifs obtenus. D’ailleurs, il n’est pas certains que l’ensemble des objectifs d’un
programme soit obtenu. Par exemple, la création d’une habitation de plein pied alors que le
terrain est trop étroit, ou encore par parce que le règlement urbanistique interdise l’étalement
urbain, la création d’un étage va s’avérer nécessaire et amener à revoir l’organigramme.
L’organigramme intégrera alors une fonction complémentaire qu’est la circulation verticale et
l’organisation sous forme de 2 branches autour de cette fonction (rez et étage, zone de jour,
zone de nuit,…).
Etape 1 : Lister les fonctions du programme
Définir les différentes fonctions composées par le programme.
Les fonctions d’un organigramme peuvent être créées par des entités, des catégories de
fonctions générales et également par des sous-fonctions. Par exemple une chambre peut être
une fonction, le dressing sera la sous-fonction de la chambre.
La chambre elle-même peut être définie comme sous-fonction si elle dépend d’une catégorie
plus large que pourrait être la zone de nuit, ou la zone de repos.
Le Corbusier, dans ses recherches de la ville fonctionnelle, cites 4 fonctions composant le
développement urbain: habiter, travailler, se recréer, circuler.
Etape 2 : Les facteurs du site (données extérieures)
Le site, ou comme cité ci-avant les « données extérieurs », définit des fonctions qui vont
établir des relations précises avec les fonctions du programme.
Intentionnellement nous parlons de facteur afin de ne pas créer de confusion avec les
fonctions du programme. Un facteur n’est pas forcément un élément mesurable ou physique,
mais il peut être intégré à l’organigramme.
Par exemple, l’orientation sud du site, ou la position des voies de circulations, seront des
facteurs qui vont influencer les relations fonctionnelles du programme. Le site peut être soit
un facteur, soit une fonction car il s’agit d’un élément « mesurable ». Il permet de vérifier par
exemple la faisabilité d’intégration des fonctions du programme compte tenu de sa capacité.
Dans le cas contraire il amènera, par exemple, à supprimer des fonctions ou des objectifs du
programme, ou à recomposer l’organigramme afin de l’adapter à ce facteur (p.e. en créant des
étages).
Une voie de circulation automobile, l’orientation du terrain, l’ensoleillement, la
réglementation urbanistique, etc… sont des données amenant à structurer l’organigramme et
définir des objectifs d’organisations spatiales pouvant donc être différents des 1er objectifs du
programme.
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http://ife.ens-
lyon.fr/publications/edition-
electronique/didaskalia/INRP_RD029_
1.pdf
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http://www.deffert-baud-architecture.com/portfolio-item/chalet-bois#prettyPhoto[1]/2/
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http://strabic.fr/La-pensee-a-l-oeuvre
SDD
Chambre
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Il s’agit d’un des nombreux concepts connu dans l’architecture moderne de Kahn Louis
Isadore (1901-1974).
Avec cette notion et de distinction faite entre espace servi et espace servant, Khan tente de
clarifier l'essence de chaque partie entrant dans la composition d'un plan.
Cette notion permet d’établir une hiérarchie spatiale dans la composition.
Les espaces servant servent à l’usage des espaces servis. On y retrouve les escaliers, les
couloirs, les locaux techniques, l’enveloppe…
Les servis peuvent être définis comme les objectifs du programme. Il s’agit des fonctions des
lieux de vies ou de nuits (séjour, chambres,…).
Dans la méthodologie d’analyse architecturale le réflexe est naturel d’appréhender et définir
les espaces servis. En réalité nous obtiendrons une lisibilité intéressante du processus de
création si nous parvenons à identifier et comprendre les espaces servants. Nous vous invitons
donc à tracer et reconnaître les espaces servants et de comprendre la progression obtenu dans
l’architecture.
Celui-ci démarre de la rue, le porche d’entrée pour aboutir infine au jardin,…
Au sens large, il est nécessaire d’établir l’analyse structurelle qui s’opère autour des espaces
servis par l’ensemble des éléments qui composent les espaces servants. Identifier les espaces
de distributions, les entrées, les sorties, les techniques, la structure, les vues,…
Un exemple :
Le vocabulaire important du hall d’entrée permet de créer la liaison, le passage entre
l’extérieur et l’intérieur. Qu’elle est l’échelle ? Quelle est la volonté d’accueil ? …
La maison Kidosaki de Tadao Ando : La notion d’entrée est établie par le glissement
qu’opèrent les parois courbes en béton. L’entrée n’existe pas encore mais juste la volonté
d’ouverture, d’accueil. Le changement de matériau et de rythme permet d’établir la distinction
faite entre le public et le privé. Là ou les parois se referment de la ville ici les bras ouverts du
béton nous incitent à entrer.
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