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BEN BRAIM
Table des matières
I. Introduction
III. Analyse temporelle des systèmes
1. Notion d’un système
2. Système asservi LCI
3. Structure d’un système asservi 1. Analyse temporelle
4. Classification des systèmes 2. Calcul de la réponse temporelle
d’un système
II. Modélisation des systèmes
3. Réponse temporelle d’un système
linéaires continus invariant dans le de premier ordre
temps 4. Réponse temporelle d’un système
1. Système Linéaire Continu Invariant de second ordre
dans le temps (SLCI) 5. Les performances temporelles
2. Représentation par fonction de d’un système dynamique
Transfert des SLCI
Capteur
Commande Température
tout ou rien Système de la pièce
(chauffage + salle)
Remarque: Thermostat est une résistance électrique dont la valeur dépend de la température
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b. Asservissement et Régulation
On distingue deux types de fonctionnement en BF:
Régulation: (Consigne constante)
Maintenir la sortie le plus près possible d’une consigne fixe.
Exp: le réglage de la température dans un four, le niveau d’eau dans un réservoir, la tension
à la sortie d’un chargeur,…
Asservissement: (consigne variable)
C’est la poursuite par la sortie d’une consigne variable.
Exp: La poursuite de trajectoire d’une cible par un missile.
x1 y1
Système ax1+bx2 ay1+by2
Système
x2 y2
Système
Entrée Réponse
X(t)
x(t) y(t) y(t)
Système
Temps t1 Temps
Entrée Réponse
X(t-t2)
y(t-t2)
x(t-t2) y(t-t2)
Système
t2 Temps t1+t2 Temps
u1(t) y1(t)
Système a.u1(t) + b.u2(t) a.y1(t) + b.y2(t)
u2(t) y2(t) Système
Système
Considérons un circuit électrique RL en série (système étudié) alimenté par une source de tension continue (entrée
du système), ce qui génère un courant électrique (sortie du système) dans le circuit.
Etude de la réponse en courant du circuit RL:
R L
Loi d’Ohm
u(t) Système i(t)
Bobine
𝑑𝑑𝑑𝑑(𝑡𝑡) étudié
𝑢𝑢𝐿𝐿 𝑡𝑡 = 𝐿𝐿
𝑑𝑑𝑑𝑑 u 𝑡𝑡 = 𝑢𝑢𝐿𝐿 𝑡𝑡 + 𝑢𝑢𝑅𝑅 𝑡𝑡
Résistance 𝑢𝑢𝑅𝑅 𝑡𝑡 = 𝑅𝑅 𝑖𝑖(𝑡𝑡)
𝑑𝑑𝑑𝑑(𝑡𝑡)
L’équation qui régit le système est 𝐿𝐿 + R i(t) = 1𝑢𝑢(𝑡𝑡)
donnée par: 𝑑𝑑𝑑𝑑
Équation linéaire de 1er ordre
=
a1 a0 b0 Système de 1er ordre
Le calcul de la Transformée de Laplace de la plupart des fonctions se fait à partir de la table des
transformées et l’utilisation des propriétés et des théorèmes ci-dessus.
Table de transformée de
Laplace de quelques
fonctions usuelles
Pour reconstituer f(t) à partir de F(p), on décompose F(p) en une somme d’éléments simples et on applique les
résultats des tables usuelles:
𝒓𝒓
Calculer les racines de D(p) 𝑵𝑵(𝒑𝒑) 𝑵𝑵𝒊𝒊 (𝒑𝒑)
𝑭𝑭 𝒑𝒑 = =�
𝑫𝑫(𝒑𝒑) 𝑫𝑫𝒊𝒊 (𝒑𝒑)
𝒊𝒊=𝟏𝟏
𝒓𝒓 Linéarité
𝑵𝑵𝒊𝒊 (𝒑𝒑)
𝒇𝒇 𝒕𝒕 = � 𝒇𝒇𝒊𝒊 (𝒕𝒕) 𝒇𝒇𝒊𝒊 (𝒕𝒕)
𝑫𝑫𝒊𝒊 (𝒑𝒑)
𝒊𝒊=𝟏𝟏 Transformée
Linéarité inverse
avec
ceci implique que
Finalement
Exemple:
Décomposer la fonction suivante en éléments simples et calculer f(t)?
implique
Calculons 𝑨𝑨𝒊𝒊 ?
D’ou
Table de TL
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C. Fonction de transfert:
La relation liant 𝒖𝒖(𝒕𝒕) et y(𝒕𝒕) est une équation différentielle linéaire u(t) y(t)
de degré 𝐧𝐧 à coefficients constants de la forme: SLCI
𝒅𝒅𝒏𝒏 𝒚𝒚(𝒕𝒕) 𝒅𝒅𝒚𝒚(𝒕𝒕) 𝒅𝒅𝒎𝒎 𝒖𝒖(𝒕𝒕) 𝒅𝒅𝒖𝒖(𝒕𝒕)
𝒂𝒂𝒏𝒏 + ⋯ + 𝒂𝒂𝟏𝟏 + 𝒂𝒂𝟎𝟎 𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝒃𝒃𝒎𝒎 + ⋯ + 𝒃𝒃𝟏𝟏 + 𝒃𝒃𝟎𝟎 𝒖𝒖 𝒕𝒕 (a)
𝒅𝒅𝒕𝒕𝒏𝒏 𝒅𝒅𝒕𝒕 𝒅𝒅𝒕𝒕𝒎𝒎 𝒅𝒅𝒅𝒅
Appliquons la T.L. aux deux membres de cette équation et en utilisant les propriétés de linéarité et dérivation :
Avec 𝑭𝑭𝟎𝟎 𝒑𝒑 est un polynôme dépendant de 𝐮𝐮 𝟎𝟎 , 𝐲𝐲 𝟎𝟎 et leurs dérivées successives l’instant 𝐭𝐭 = 𝟎𝟎.
Si on suppose que les conditions initiales sont nulles, on obtient:
b. Caractéristiques:
Principe causalité Tjrs 𝒎𝒎 ≤ 𝒏𝒏 (n: ordre du système).
Les racines de D(p)=0 𝒑𝒑𝒊𝒊 : les pôles du système.
Les racines de N(p)=0 𝒛𝒛𝒊𝒊 : les zéros du système.
F(p) peut être écrite sous la forme:
𝑺𝑺(𝒑𝒑) 𝟏𝟏
D’où la fonction de transfert est donnée par 𝑭𝑭 𝒑𝒑 = = avec 𝝉𝝉 = 𝑹𝑹𝑹𝑹
𝑬𝑬(𝒑𝒑) (𝟏𝟏 + 𝝉𝝉𝝉𝝉)
D. Schéma fonctionnel
Un schéma fonctionnel est un dessin relativement simple destiné à représenter le fonctionnement d’un système.
On utilise trois symboles:
U(p) Y(p) Y(p)=F(p) U(p) Branchement
Système F(p)
Z1(p) Z2(p)
X1(p) X3(p) 𝒁𝒁𝒁𝒁(𝒑𝒑) = 𝒁𝒁𝒁𝒁(𝒑𝒑) = 𝒁𝒁𝒁𝒁(𝒑𝒑)
Comparateur X3(p)=X1(p) −
+ X2(p) Z3(p)
-
X2(p)
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E. Groupement de systèmes
a. Groupement en série
U1(p) U2(p) U1(p) Y2(p)
F1(p) Y1(p)
F2(p) F2(p)F1(p)
Y2(p)
b. Groupement en parallèle
F1(p) Y1(p)
U(p) + U(p) Y(p)
F2(p)+F1(p)
F2(p) + Y(p)
Y2(p)
c. Structure boucle contre-réaction (système asservi)
U(p) Y(p)
F(p) U(p) F(p) Y(p)
+ - 1+G(p)F(p)
G(p)
Y2(p)
Pr. BEN BRAIM 24
III. Analyse temporelle des systèmes LCI
1. Analyse temporelle
a. Signal Impulsionnel (Impulsion de Dirac)
Définition: soit f(t) une fonction continue en 0. Alors l’impulsion de Dirac est la distribution δ(t) telle que:
+∞
� 𝒇𝒇 𝒕𝒕 𝜹𝜹 𝒕𝒕 𝒅𝒅𝒅𝒅 = 𝒇𝒇(𝟎𝟎)
−∞ 𝒈𝒈(𝒕𝒕)
Transformée de Laplace: ∆ 𝒑𝒑 = 𝑳𝑳 𝜹𝜹 𝒕𝒕 = 𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝒂𝒂
Approximation de l’impulsion de Dirac
𝜹𝜹 𝒕𝒕 = 𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥𝐥 𝒈𝒈(𝒕𝒕)
𝒂𝒂→𝟎𝟎
∞ si 𝐭𝐭 = 𝟎𝟎
𝜹𝜹 𝒕𝒕 =
𝟎𝟎 si 𝐭𝐭 ≠ 𝟎𝟎 𝒂𝒂 𝒕𝒕
Réalisation physique: 𝑎𝑎 est suffisamment petite
𝒖𝒖(𝒕𝒕)
Réalisation physique: la fermeture de l’interrupteur K à 𝒕𝒕 = 𝟎𝟎
𝑬𝑬
K
Source de
tension e(t) R
𝒕𝒕 continue
𝟎𝟎 si 𝐭𝐭 < 𝟎𝟎
𝒓𝒓 𝒕𝒕 =
𝒂𝒂. 𝒕𝒕 si 𝐭𝐭 ≥ 𝟎𝟎 𝒂𝒂
𝟏𝟏 𝒕𝒕
Transformée de Laplace:
𝒂𝒂
𝑹𝑹 𝒑𝒑 = 𝑳𝑳 𝒓𝒓 𝒕𝒕 = 𝟐𝟐
𝒑𝒑 Réalisation physique: intégration du signal échelon
𝒂𝒂 𝒕𝒕 𝒕𝒕
𝒕𝒕
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝐡𝐡 𝐭𝐭 ∗ 𝛅𝛅 𝐭𝐭 = � 𝒉𝒉 𝝉𝝉 𝜹𝜹 𝒕𝒕 − 𝝉𝝉 𝒅𝒅𝒅𝒅 = 𝒉𝒉(𝒕𝒕)
𝟎𝟎
aussi
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝑳𝑳−𝟏𝟏 𝑯𝑯 𝒑𝒑 ∆ 𝒑𝒑 = 𝑳𝑳−𝟏𝟏 𝑯𝑯 𝒑𝒑 = 𝒉𝒉(𝒕𝒕)
Remarque:
La réponse impulsionnelle d’un système est équivalente à sa fonction de transfert
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝐡𝐡 𝐭𝐭
Faible intérêt pratique.
𝒕𝒕 𝒕𝒕
𝒕𝒕 𝒕𝒕
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝐡𝐡 𝐭𝐭 ∗ 𝒖𝒖 𝐭𝐭 = � 𝒉𝒉 𝝉𝝉 𝒖𝒖 𝒕𝒕 − 𝝉𝝉 𝒅𝒅𝒅𝒅 = � 𝒉𝒉 𝝉𝝉 𝒅𝒅𝒅𝒅
𝟎𝟎 𝟎𝟎
aussi
𝑯𝑯 𝒑𝒑
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝑳𝑳−𝟏𝟏 𝑯𝑯 𝒑𝒑 𝑼𝑼 𝒑𝒑 = 𝑳𝑳−𝟏𝟏
𝒑𝒑
Remarque:
Intérêt pratique: caractérisation (identification: fonction de transfert) du système.
𝟏𝟏 𝑽𝑽𝒔𝒔 𝒑𝒑 𝑵𝑵(𝒑𝒑) 𝟏𝟏
𝑽𝑽𝒔𝒔 𝒑𝒑 = 𝑽𝑽
(𝑳𝑳𝑳𝑳𝑳𝑳𝟐𝟐 + 𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹𝑹 + 𝟏𝟏) 𝒆𝒆
FT H 𝒑𝒑 = = =
𝑽𝑽𝒆𝒆 𝒑𝒑 𝑫𝑫(𝒑𝒑) 𝑳𝑳𝑳𝑳𝒑𝒑𝟐𝟐 +𝑹𝑹𝑹𝑹𝒑𝒑+𝟏𝟏
𝑵𝑵(𝒑𝒑) 𝟏𝟏
Pour: R=20Ω, C=0,1F, L=10H, alors: H 𝒑𝒑 = =
𝑫𝑫(𝒑𝒑) 𝒑𝒑𝟐𝟐 +𝟐𝟐𝒑𝒑+𝟏𝟏
Utilisation
𝟓𝟓 𝟓𝟓 𝟓𝟓 𝟓𝟓
𝑽𝑽𝒔𝒔 𝒑𝒑 = 𝟐𝟐
= − 𝟐𝟐
−
de la table 𝒑𝒑(𝒑𝒑 + 𝟏𝟏) 𝒑𝒑 (𝒑𝒑 + 𝟏𝟏) 𝒑𝒑 + 𝟏𝟏
de Laplace
𝒗𝒗𝒔𝒔 𝒕𝒕 = 𝟓𝟓 − 𝟓𝟓𝟓𝟓𝒆𝒆−𝒕𝒕 − 𝟓𝟓𝒆𝒆−𝒕𝒕 = 𝟓𝟓 − 𝟓𝟓𝒆𝒆−𝒕𝒕 (𝒕𝒕 + 𝟏𝟏)
Régime permanent
Régime transitoire
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R=20Ω
𝒗𝒗𝒔𝒔 𝒕𝒕 = 𝟓𝟓 − 𝟓𝟓𝒆𝒆−𝒕𝒕 (𝒕𝒕 + 𝟏𝟏)
Apériodique
R=3Ω
𝒗𝒗𝒔𝒔 𝒕𝒕 =5 − 5 𝒆𝒆−0.15t ×
cos(t) + 0.15 sin(t)
Oscillation amortie
R=0Ω
𝒗𝒗𝒔𝒔 𝒕𝒕 = 𝟓𝟓 − 𝟓𝟓 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄(𝒕𝒕)
Non amortie
u(t) 𝒏𝒏 𝒎𝒎 y(t)
� 𝒂𝒂𝒊𝒊 𝒚𝒚 𝒊𝒊 𝒕𝒕 = � 𝒃𝒃𝒊𝒊 𝒖𝒖 𝒊𝒊 𝒕𝒕
𝒊𝒊=𝟎𝟎 𝒊𝒊=𝟎𝟎
TL
𝒏𝒏 𝒎𝒎
𝒀𝒀(𝒑𝒑) � 𝒂𝒂𝒊𝒊 𝒑𝒑𝒊𝒊 = 𝑼𝑼(𝒑𝒑) � 𝒂𝒂𝒊𝒊 𝒑𝒑𝒊𝒊 𝒀𝒀 𝒑𝒑 = 𝑯𝑯 𝒑𝒑 𝑼𝑼(𝒑𝒑)
𝒊𝒊=𝟎𝟎 𝒊𝒊=𝟎𝟎
𝒚𝒚𝒑𝒑𝒑𝒑 𝒕𝒕 𝒚𝒚𝒕𝒕𝒕𝒕 𝒕𝒕
Dépend de signal d’entrée Dépend du système
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Régime transitoire
Equation caractéristique: 𝒂𝒂𝒏𝒏 𝒑𝒑𝒏𝒏 + 𝒂𝒂𝒏𝒏−𝟏𝟏 𝒑𝒑𝒏𝒏−𝟏𝟏 + ⋯ + 𝒂𝒂𝟎𝟎 𝒑𝒑𝟎𝟎 = 𝟎𝟎
𝒌𝒌𝒊𝒊
Chaque racine réelle 𝒑𝒑𝒊𝒊 de multiplicité 𝒌𝒌𝒊𝒊 donne une réponse :
𝒚𝒚𝒊𝒊 𝒕𝒕 = � 𝑨𝑨𝒋𝒋 𝒕𝒕𝒋𝒋−𝟏𝟏 𝒆𝒆𝒑𝒑𝒊𝒊 𝒕𝒕
𝒋𝒋=𝟏𝟏
Chaque paire complexe conjuguée (𝒑𝒑𝒊𝒊 , 𝒑𝒑�𝒊𝒊 ) donne une réponse
𝒌𝒌𝒊𝒊
𝒚𝒚𝒊𝒊 𝒕𝒕 = � 𝝀𝝀𝒊𝒊𝒊𝒊 𝒕𝒕𝒋𝒋−𝟏𝟏 𝒆𝒆𝜶𝜶𝒊𝒊𝒕𝒕 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝜷𝜷𝒊𝒊 𝒕𝒕 + 𝝁𝝁𝒊𝒊𝒊𝒊 𝒕𝒕𝒋𝒋−𝟏𝟏 𝒆𝒆𝜶𝜶𝒊𝒊𝒕𝒕 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝜷𝜷𝒊𝒊 𝒕𝒕
𝒋𝒋=𝟏𝟏
d. Réponse transitoire: 𝟏𝟏
Le pôle de 𝑯𝑯(𝒑𝒑): 𝒑𝒑𝟏𝟏 = −
𝒚𝒚𝒕𝒕𝒕𝒕 𝒕𝒕 = 𝝀𝝀𝒆𝒆 −𝒕𝒕/𝑻𝑻 𝑻𝑻
𝒖𝒖 𝒕𝒕 = 𝟏𝟏 𝟏𝟏
U 𝒑𝒑 =
𝒑𝒑
𝟏𝟏 𝑲𝑲 𝑲𝑲 𝟏𝟏 𝟏𝟏 𝟏𝟏
Y 𝒑𝒑 = = = 𝐾𝐾( − )
𝒑𝒑 𝟏𝟏+𝑻𝑻𝑻𝑻 𝑻𝑻 𝒑𝒑(𝒑𝒑+𝟏𝟏) 𝒑𝒑 𝒑𝒑+
𝟏𝟏
𝑻𝑻 𝑻𝑻
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝑲𝑲(𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 −𝒕𝒕/𝑻𝑻 )
𝒚𝒚(∞)= 𝑲𝑲 𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 − ∞/𝑻𝑻 = 𝑲𝑲 ∞
Régime transitoire Régime permanent
𝒚𝒚(𝑻𝑻)= 𝑲𝑲 𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 −𝑻𝑻/𝑻𝑻 = 𝟎𝟎. 𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔𝟔
𝒚𝒚(𝟑𝟑𝑻𝑻)= 𝑲𝑲 𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 −𝟑𝟑𝟑𝟑/𝑻𝑻 = 𝟎𝟎. 𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗𝟗
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La réponse temporelle attient 63% de sa valeur finale à t=T et se
stabilise après 3T.
Les propriétés dynamiques sont caractérisées principalement
par la constante de temps T.
f. Réponse Impulsionnelle:
𝑲𝑲 −𝒕𝒕/𝑻𝑻
U 𝒑𝒑 = 𝟏𝟏 𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝒆𝒆 ; 𝒕𝒕 ≥ 𝟎𝟎
𝑻𝑻
𝟏𝟏
U 𝒑𝒑 = 𝑹𝑹(𝒑𝒑) =
𝒑𝒑𝟐𝟐
𝒕𝒕
−
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝑲𝑲 𝒕𝒕 − 𝑻𝑻 + 𝑻𝑻𝒆𝒆 𝑻𝑻
𝒕𝒕 ≥ 𝟎𝟎
Afin de déterminer la nature des pôles associés à ce système du second ordre, on étudie son équation
caractéristique:
La forme de la réponse indicielle y(t) dépend des racines du polynôme caractéristique et donc de la
valeur de 𝝃𝝃. Il existe donc 3 cas à étudier
En posant 𝒑𝒑𝟏𝟏,𝟐𝟐 = −1/𝑻𝑻𝟏𝟏,𝟐𝟐 , avec 𝑻𝑻𝟏𝟏 et 𝑻𝑻𝟐𝟐 sont appelés constantes du temps
La fonction de transfert s’écrit alors,
𝑲𝑲𝝎𝝎𝟐𝟐𝒏𝒏 𝑲𝑲
𝑯𝑯 𝒑𝒑 = =
(𝒑𝒑 − 𝒑𝒑𝟏𝟏 )(𝒑𝒑 − 𝒑𝒑𝟐𝟐 ) (𝑻𝑻𝟏𝟏 𝒑𝒑 + 𝟏𝟏)(𝑻𝑻𝟐𝟐 𝒑𝒑 + 𝟏𝟏)
𝟏𝟏
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝑲𝑲 𝟏𝟏 + 𝑻𝑻𝟏𝟏 𝒆𝒆−𝒕𝒕/𝑻𝑻𝟏𝟏 − 𝑻𝑻𝟐𝟐 𝒆𝒆−𝒕𝒕/𝑻𝑻𝟐𝟐
𝑻𝑻𝟐𝟐 − 𝑻𝑻𝟏𝟏
En posant 𝝎𝝎𝒑𝒑 = 𝝎𝝎𝒏𝒏 𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐 et 𝑻𝑻 = 1/(𝝃𝝃𝝃𝝃𝒏𝒏 ) = 𝟏𝟏/𝝈𝝈, alors, 𝒑𝒑𝟏𝟏,𝟐𝟐 = −𝟏𝟏/𝑻𝑻 ± 𝒋𝒋𝒋𝒋𝒑𝒑
𝝎𝝎𝒑𝒑 et 𝑻𝑻 sont dites respectivement pulsation propre et constante du temps
−𝒕𝒕/𝑻𝑻
𝝃𝝃
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝒌𝒌 𝟏𝟏 − 𝒆𝒆 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕
𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐
𝒕𝒕
−
𝒆𝒆 𝑻𝑻
= 𝒌𝒌 𝟏𝟏 − 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔(𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍)
𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐
La réponse transitoire est alors donnée par l’oscillation de pseudo-période 𝟐𝟐𝟐𝟐/𝝎𝝎𝒑𝒑 amortie par une
exponentielle de constante de temps T.
Les pôles sont complexes conjugués et l’on dit que le système est sous-amorti ou oscillatoire amorti.
(𝑻𝑻 = 𝟏𝟏/𝝈𝝈)
𝝍𝝍
𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴𝐴 𝑅𝑅𝑅𝑅
−𝝃𝝃 = 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝍𝝍
−𝝈𝝈 = −𝝃𝝃𝝎𝝎𝒏𝒏 = −𝝎𝝎𝒏𝒏 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝍𝝍
𝒑𝒑𝟐𝟐
−𝝎𝝎𝒑𝒑 = −𝝎𝝎𝒏𝒏 𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐
𝝎𝝎𝒏𝒏
Les performances temporelles d’un système sont définies à partir des caractéristiques de sa réponse
indicielle et peuvent être résumée en terme de rapidité et d’amortissement selon le régime de
fonctionnement du système.
La réponse indicielle
𝒕𝒕 𝒕𝒕 𝟓𝟓𝟓
𝒓𝒓 = 𝟑𝟑𝑻𝑻 = 𝟑𝟑/𝝃𝝃𝝎𝝎𝒏𝒏
−
𝒚𝒚 𝒕𝒕 = 𝜶𝜶 + 𝜷𝜷𝒆𝒆 𝑻𝑻 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔(𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍)
𝒕𝒕 𝟏𝟏%
𝒓𝒓 = 𝟒𝟒. 𝟔𝟔𝟔𝟔 = 𝟒𝟒. 𝟔𝟔/𝝃𝝃𝝎𝝎𝒏𝒏
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Pour les systèmes de second ordre oscillatoire amorti on défini aussi d’autre spécifications temporelles
Rapidité: temps de montée (𝒕𝒕𝒎𝒎 ) et
temps de crête (𝒕𝒕𝒑𝒑 )
Amortissement: dépassement maximal
et taux d’amortissement.
On suppose que le système est spécifié par la
paire (𝝎𝝎𝒏𝒏 , 𝝃𝝃). Sa réponse temporelle a l’allure ci-
contre:
b. Temps de montée 𝒕𝒕𝒎𝒎
On appelle temps de montée noté 𝒕𝒕𝒎𝒎 , l’instant où
la sortie atteint pour la première fois sa valeur
final 𝒚𝒚(∞)
𝒕𝒕
− 𝒎𝒎
𝒆𝒆 𝑻𝑻
𝒚𝒚 𝒕𝒕𝒎𝒎 = 𝑲𝑲 = 𝑲𝑲 𝟏𝟏 − 𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕𝒎𝒎 + 𝝍𝝍
𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐
D’où 𝝅𝝅 − 𝝍𝝍 𝝅𝝅 − 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒔𝒔−𝟏𝟏 (𝝃𝝃)
𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕𝒎𝒎 + 𝝍𝝍 = 𝟎𝟎 Soit 𝒕𝒕𝒎𝒎 = =
𝝎𝝎𝒑𝒑 𝝎𝝎𝒏𝒏 𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐
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c. Temps de crête 𝒕𝒕𝒑𝒑
On appelle temps de crête noté 𝒕𝒕𝒑𝒑 , l’instant où la sortie atteint son premier maximum (1er dépassement)
𝝎𝝎𝒏𝒏 𝒆𝒆−𝝃𝝃𝝃𝝃𝒏𝒏𝒕𝒕
= 𝐊𝐊 𝝃𝝃𝝃𝝃𝝃𝝃𝝃𝝃 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍 − 𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍
𝟏𝟏 − 𝝃𝝃𝟐𝟐
𝝎𝝎𝒏𝒏 𝒆𝒆−𝝃𝝃𝝎𝝎𝒏𝒏𝒕𝒕
= 𝐊𝐊 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝍𝝍 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍 − 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝍𝝍 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍
𝟏𝟏 − 𝝃𝝃 𝟐𝟐
𝝎𝝎𝒏𝒏 𝒆𝒆−𝝃𝝃𝝎𝝎𝒏𝒏𝒕𝒕
= 𝐊𝐊 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔(𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕)
𝟏𝟏 − 𝝃𝝃 𝟐𝟐
𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍 = 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝍𝝍 + 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝍𝝍
avec
𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 + 𝝍𝝍 = 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄𝒄 𝝍𝝍 − 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔 𝝎𝝎𝒑𝒑 𝒕𝒕 𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔𝒔(𝝍𝝍)
d. Dépassement
On appelle dépassement maximal noté 𝐃𝐃𝟏𝟏 , l’amplitude de premier dépassement sur la valeur finale
de la sortie.