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PRESENTE PAR :
LARABA Zakaria
2) CONSTRUCTION :
Comme tout moteur, la machine synchrone est constitué d'une partie mobile : le rotor et d'une
partie fixe : le stator.
2.1 Stator :
Le stator est habituellement l'induit (siège de la transformation de puissance). Le stator est
constitué d'un bobinage triphasé généralement couplé en étoile, découpé en p paire de pôles.
Les bobinages sont insérés dans des encoches au sein de culasse en ferrite.
Lorsque les enroulements du stator sont parcourus par un courant triphasé, ceux-ci produisent
un champs magnétique tournant à la vitesse de synchronisme. La vitesse de synchronisme est
fonction de la fréquence du réseau d’alimentation (50 Hz en Europe) et du nombre de pair de
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pôles. Vu que la fréquence est fixe, la vitesse du moteur peut varier en fonction du nombre de
paires de pôles.
Figure 3 : Stator
2.2 Rotor :
Le rotor est la partie mobile du moteur synchrone. Couplé mécaniquement à un treuil
d’ascenseur par exemple, il va créer un couple moteur capable de fournir un travail de montée
et de descente de la cabine d’ascenseur. Il se compose essentiellement d’une succession de
pôles Nord et Sud intercalés sous forme d’aimants permanents ou de bobines d’excitation
parcourues par un courant continu. On distingue donc deux types de moteurs :
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Ce type de machines est réversible car elles
peuvent fonctionner en régime moteur comme en
régime alternateur. Pour les moyennes et grosses
puissances, les moteurs synchrones à rotor
bobiné, associé avec un variateur de vitesse, sont
des machines performantes.
3) Principe de fonctionnement
Le moteur synchrone se compose, comme le moteur
asynchrone, d’un stator et d’un rotor séparés par un
entrefer. La seule différence se situe au niveau de la
conception du rotor. La figure ci-dessous montre un rotor
à pôles saillants constitués d’aimants permanents ou
d’électro-aimants alimentés en courant continu.
Une des particularités de la machine synchrone est sa capacité à fonctionner dans les quatre
quadrants électriques. Il est en effet possible de rendre à volonté la machine inductive ou
capacitive, que ce soit en fonctionnement moteur ou générateur. Il suffit pour cela de jouer sur
l’amplitude de E, c’est à dire sur le courant d’excitation rotorique. On obtient alors les
diagrammes de Behn-Eschenbourg suivants :
La capacité à fonctionner dans les quatre quadrants électriques est une des particularités de la
machine synchrone. Il est en effet possible de rendre à volonté la machine inductive ou
capacitive, que ce soit en fonctionnement moteur ou alternateur. Il suffit pour cela d’agir sur
l’amplitude de la f.é.m, c’est à dire sur le courant d’excitation.
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Figure6 : Représentation du fonctionnement dans les 4 quadrants électriques
Remarques importantes :
NB : Le module de la f.e.m dépend du champ magnétique crée par l'inducteur.
Dans le cas de machine synchrone à rotor bobiné, en mode génératrice, en jouant sur le courant
d'excitation, on peut faire varier E. On modifie ainsi le comportement de l'alternateur, qui peut
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être réglé de manière à fournir de l'énergie réactive (on parle alors de compensateur
synchrone).
NB : Lorsque l'on étudie la machine synchrone, on peut avoir une convention différente
pour le courant I mais l'étude procède de la même .
démarche
On regroupe habituellement les pertes fer dans le stator (pertes par hystérésis et courants d
Foucault) et les pertes mécaniques car sous la tension nominale, elles ne dépendent toutes
deux que de la vitesse de rotation du moteur (ce qui devient faux lorsque l'onduleur commande
le moteur en amplitude variable).
Les rendements des machines synchrones à aimants permanents sont généralement très bons.
(Meilleurs que pour les autres moteurs d'environ 1%) de l'ordre de 96% pour 100kW, 91% pour
6kW et 78% pour 1kW.
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• Le couple de démarrage d’un alternateur est nul, le rotor doit être entraîné par un dispositif
mécanique (turbine, ………)
• L’interconnection d’un alternateur au réseau est appelée synchronisation
Avec :
Et :
Rendement d'un moteur synchrone : La
puissance fournie est électrique.
Le rendement d'un moteur synchrone est :
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6) Défauts et remèdes :
Les avantages et inconvénients du moteur synchrone sont repris ci-dessous :
(+) : avantage
(-) : inconvénients
S’il n’est pas associé à un variateur de vitesse, il a des difficultés à démarrer.
Il peut décrocher en cas de forte charge (pas intéressant au niveau des ascenseurs
nécessitant un couple important).
Les principaux défauts des actionneurs électriques peuvent être regroupés en deux catégories
principales :
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Figure 8: Méthodes de surveillance d’une machine électrique soumise à un défaut
Le remède c’est de savoir le bon fonctionnement des machines et vérifier tous les paramètres
de fonctionnement : la méthode ou le mode utilisé- les courants ( au stator et rotor)- les
flux( flux à travers un enroulement statorique , flux à travers un enroulement rotorique)- les
tensions(tension aux bornes d’une phase de stator)- la stabilité des générateurs électriques
synchrones. La stabilité en régime dynamique du réseau électrique est son aptitude à éviter tout
régime oscillatoire divergent et à revenir à un état stable acceptable
Ceci inclut l’intervention éventuelle des protections et automatismes divers fonction des
perturbations envisagées
La puissance active délivrée par une machine synchrone à ses bornes est égale à :
Dans sa version à rotor bobiné, la machine synchrone triphasée est le convertisseur attitré pour
la production d'électricité, ceci grâce à la possibilité de fournir de l'énergie réactive en modulant
le courant d'excitation.
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Pour des puissances inférieures à environ 50 kW, les moteurs synchrones à aimants
permanents présentes des avantages certains :
Une inertie (ou poids) plus faible qu'avec un rotor bobiné. On a alors une puissance
massique plus importante que les pour les autres moteurs électriques. Cela peut être
intéressant lorsque le problème d'encombrement ou de poids est important (par
exemple, la Toyota Prius est équipée d'un moteur synchrone à aimants permanents) ou
lorsque l'on a besoin d'une dynamique importante (servomoteur en robotique). Un
rendement amélioré grâce à l'absence de consommation dans le rotor Un entretien
réduit dû à l'absence de balais.
Cependant, on observe quelques limitations :
Cout plus élevé des aimants
Induction non réglable (difficulté de réglage à forte vitesse sans des pertes plus
importantes)
Risque de démagnétisation des aimants et tenue en température réduite.
La commande relativement complexe de ces moteurs qui était autrefois un frein, ne
pose plus actuellement de problème grâce à l'augmentation des performances de
l'électronique (de puissance et de contrôle).