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Introduction ................................................................................................................................ 6
I. Présentation d’un outil de modélisation répondant à l’appel d’offres de la Commission
de Régulation de l’Energie ..................................................................................................... 7
A. Le contexte énergétique réunionnais .......................................................................... 7
B. Définition de l’appel d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (appel
d’offres CRE) ..................................................................................................................... 8
C. Cahier des charges de l’appel d’offres CRE .............................................................. 9
1. Définition du cahier des charges ...................................................................... 9
2. Explication du cahier des charges .................................................................... 9
D. Présentation de l’outil de rayonnement photovoltaïque ........................................... 13
1. Fichiers météorologiques et jumelage site-commune(s) ................................ 13
2. Utilisation des fichiers météorologiques ........................................................ 15
II. Modélisation des installations photovoltaïques répondant à l’appel d’offres CRE ..... 17
A. Production photovoltaïque « non-garantie » ............................................................ 17
B. Production photovoltaïque « garantie ».................................................................... 18
C. Analyse des résultats : .............................................................................................. 20
1. Variabilité ....................................................................................................... 20
2. Dimensionnement du moyen de stockage ...................................................... 25
III. Dimensionnement en puissance de la centrale insulaire .............................................. 31
A. Dimensionnement en puissance de la centrale photovoltaïque insulaire au regard des
énergies non photovoltaïques ........................................................................................... 31
B. Influence du paramètre sur la stabilité du réseau insulaire ................................... 32
1. Analyse par site .............................................................................................. 32
2. Analyse insulaire ............................................................................................ 34
Conclusion ................................................................................................................................ 36
Annexes .................................................................................................................................... 37
Annexe A. Extrait du cahier des charges de l’appel d’offres portant sur des
installations au sol de production d’électricité à partir de l’énergie solaire. ................ 37
Annexe B. Communes de l’île de La Réunion .......................................................... 39
Annexe C. Productible photovoltaïque par site ......................................................... 40
Annexe D. Outil d’analyse de rayonnement photovoltaïque ..................................... 41
Annexe E. Notice de l’outil d’analyse de rayonnement photovoltaïque ................... 42
Annexe F. Résultats au niveau insulaire des simulations pour des rendements de
50% et 70% ................................................................................................................. 44
Bibliographie ............................................................................................................................ 46
5
Introduction
Tout d’abord, une étude du cahier des charges et des données disponibles permettra
de réaliser un outil de modélisation d’une installation photovoltaïque répondant à l’appel
d’offres. Ensuite, les simulations seront effectuées pour 19 centrales réparties sur l’île, et les
résultats obtenus seront analysés, afin d’étudier l’impact de telles installations sur le système
électrique insulaire. Enfin, un dimensionnement en puissance de l’ensemble des centrales sera
envisagé. L’influence de la contrainte majeure du cahier des charges sur cette analyse sera
ainsi mise en évidence.
6
I. Présentation d’un outil de modélisation répondant à
l’appel d’offres de la Commission de Régulation de
l’Energie
Les ressources fossiles, quant à elles, sont absentes du territoire insulaire, et il est
donc nécessaire d’importer une grande partie des énergies sous forme de combustibles tels
que le gaz, le charbon ou encore le fioul, et ce afin de couvrir les besoins en matière de
transport ou d’électricité. Les deux inconvénients majeurs de ces énergies sont leur caractère
polluant ainsi que leur coût de revient, dû à leur importation. Ceci explique de plus la faible
indépendance de La Réunion en matière énergétique, estimée à 14% en 2006.
En outre, la forte croissance démographique qu’a connue l’île ces dernières années
ainsi que son essor économique appellent une demande énergétique grandissante. Alors que
les transports font uniquement appel aux énergies fossiles, l’électricité, en 2007, suivait le
diagramme ci-dessous :
Source : http://www.insee.fr/fr/insee_regions/reunion/themes/revue/revuehs4/revuehs4_energie_2007.gif
7
L’ARER a par ailleurs étudié la faisabilité technique d’une électricité réunionnaise
issue uniquement de ressources renouvelables, et les résultats obtenus font la part belle au
photovoltaïque (entre 24 et 40% de la production électrique en 2030).
C’est dans ce contexte que le plan régional des énergies renouvelables et d'utilisation
rationnelle de l'énergie (PRERURE) a été mis en place en 2003, renforcé par le projet
« Grenelle de l’Environnement à la Réunion – Réussir l’Innovation » (GERRI) à l’été 2009 :
leur objectif ultime est l’autonomie énergétique de La Réunion à l’horizon 2030, rendue
possible par une utilisation croissante des énergies renouvelables.
Celle-ci porte sur « la construction d’ici 2011 d’au moins une centrale solaire au sol
dans chaque région française, pour une puissance cumulée maximale de 300 MW » (source :
appel d’offres CRE). Le département de La Réunion devrait quant à lui accueillir deux
centrales photovoltaïques d’une puissance de 5MW chacune. L’intérêt de telles installations
est majeur : elles permettront tout d’abord de convertir le rayonnement solaire en puissance
électrique, pour ensuite l’injecter directement au réseau insulaire ou bien la stocker en vue
d’une injection plus tardive. La construction de ces centrales permettra par ailleurs d’obtenir
8
une production photovoltaïque dite « garantie ». En effet, la production photovoltaïque
actuelle à la Réunion est principalement « non-garantie », c'est-à-dire qu’aucun moyen de
lissage n’est couplé aux panneaux solaires afin de pallier une chute éventuelle de
l’ensoleillement. Cela conduit donc à de très grandes variations de puissance au cours de la
journée. C’est notamment afin de juguler ces fluctuations importantes que le cahier des
charges de l’appel d’offres impose certaines contraintes majeures.
Une offre doit respecter les dispositions définies par l’appel d’offres, dont les points
intéressants pour l’étude sont résumés ici:
Concernant la production :
Concernant le stockage :
a. La réserve primaire
9
b. Variabilité inférieure à 15% de la puissance installée
T
Estockée = P
0 stockée
t ∗ ηst dt (1)
10
De plus et à tout instant, les inégalités suivantes doivent être vérifiées :
Dans notre étude, une perte de puissance totale est envisagée à un instant donné
(Ppv(t)=0 W), sachant que dans la réalité, la perte maximale de puissance en 30 minutes
d’une installation photovoltaïque est estimée à environ 85% de la puissance maximale sur
les 30 dernières minutes (résultat trouvé au II.A.). Le stockage doit pouvoir compenser
cette perte selon le schéma suivant :
Une pente de 15% en escalier a été choisie afin de pouvoir réaliser les simulations
Excel avec un pas de temps de 1 min.
Pour R(t), on a la formule suivante (simple calcul d’aire), en prenant Ppv(t)=0 W :
1
inj P (t)2 Pinj
R t = Aire gris foncé = 2 ∗ 0,3∗P + 120 (4)
max
(pour avoir les formules en Wh)
11
P
Résolution de l’équation ∆= ( max )2 + 2,4. Pmax . Estockée (6)
200
avec Δ le discriminant de l’équation (5)
P
max 2 P max
Ce qui nous conduit à Pinj = ( 400 ) + 0,6. Pmax . Estock ée − (7)
400
(seule solution positive donc possible).
Ces deux contraintes ont des conséquences importantes sur le stockage. En effet, la
réserve primaire imposera à priori de prévoir une capacité de stockage supplémentaire de
18,1919…% de la production injectée journalière maximale en régime maximal, et pouvant
supporter en charge une puissance de 18,1919…% de la puissance injectée maximale.
Cependant, l’étude du stockage de la réserve primaire ne sera pas abordée ici.
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Ce cahier des charges paraît donc contraignant, mais sa clarification va permettre de
construire un outil adapté aux enjeux de notre étude.
Cet outil, dont la structure de base a été réalisée par Cédric Ferlat pour l’ARER,
permet de modéliser la puissance injectée par une installation solaire sur le réseau électrique
en répondant au cahier des charges imposé par l’appel d’offre CRE. Il a par la suite été
modifié et complété pour les besoins de l’étude. Dans sa version finale, il se présente sous la
forme d’un tableur Excel (annexe D), dont les données d’entrée sont les suivantes :
Des données de rayonnement solaire ont donc été mesurées sur 19 sites
météorologiques de l’île. Pour chacun des sites, au cours de l’année 2005, une valeur par
minute a été obtenue, soit 525600 données par site.
Ces fichiers ont été réalisés de la manière suivante : une station météo basée à Saint
Pierre a enregistré pendant deux ans et trois mois la valeur du rayonnement photovoltaïque
avec un pas de temps d’une minute. Dix-huit autres stations ont enregistré ce rayonnement
avec un pas de temps d’une heure. Pour obtenir des données probables, minute par minute,
pour chacun de ces sites, il a été mesuré la différence de rayonnement sur deux heures. La
même différence a été recherchée dans les données de Saint Pierre et les données minute par
minute ont été reportées sur cet intervalle de deux heures dans le nouveau fichier météo.
S’il n’a pas été trouvé d’intervalle identique, le fichier a été complété par la donnée
« NaN ». La réalisation des simulations imposait de remplacer ces données par des données
chiffrées probables. Une rapide analyse a montré qu’aucune donnée « NaN » n’était isolée :
ces données occupent des plages allant de 1 à 12 heures. Elles avaient dans un premier temps
été remplacées par « 0 » mais devant l’inexactitude de cette solution, il a finalement été
décidé de remplacer chaque donnée manquante par celle du jour précédent. Cette technique a
ainsi permis d’éliminer tous les « NaN » et de respecter la régularité de la courbe
d’ensoleillement en empêchant toute chute brutale à 0.
13
Par ailleurs, les 19 sites sont répartis sur l’île de la manière suivante :
Comme un site donné n’est caractérisé que par des fichiers de rayonnement, il a été
décidé d’associer une, plusieurs ou certaines parties de différentes communes de l’île à ce site,
du fait de son ensoleillement et sa géographie voisins. Ce choix a été réalisé en superposant
les cartes des sites (figure 6) et des communes (annexe B).
14
surface de Pourcentage par
Site Communes associées toiture par site site
Avirons Aviron, Etang Salé 881011 3,40%
Baril Saint Philippe 132686 0,51%
Colimaçons Trois Bassins 200976 0,77%
Espérance Sainte Marie, Sainte Suzanne 1539514 5,93%
Gillot Saint Denis 3943947 15,20%
Grand Coude 1/3 Saint Joseph 334734,3333 1,29%
Gros Piton Sainte-Rose Sainte Rose 229146 0,88%
La Nouvelle 1/3 La Possession, Cilaos, Salazie 727434,3333 2,80%
Maïdo 1/5 Saint Paul 603345,2 2,33%
Pierrefonds Saint Pierre 2630556 10,14%
Piton Bloc Petite île 396991 1,53%
Piton Saint Leu 1/2 Saint Leu 420138 1,62%
Plaine des Cafres Le Tampon, Entre Deux 3050557 11,76%
Plaine des Palmistes Plaine des Palmistes 208881 0,81%
Ravine des Cabris Saint Louis 1522169 5,87%
Saint Benoît Bras Panon, Saint André, Saint Benoît 3418897 13,18%
Saint Joseph 2/3 Saint Joseph 669468,6667 2,58%
Saint Leu 1/2 Saint Leu 420138 1,62%
Saint Paul 2/5 Saint Paul, Le Port, 2/3 La Possession 3407957,067 13,14%
Tan Rouge 2/5 Saint Paul 1206690,4 4,65%
total 25945237 100,00%
Tableau 1 - Potentiel toiture par site
Une fois ce calcul effectué, les données de sortie attendues sont les suivantes :
15
Les formules permettant d’obtenir les données de sortie sont fournies dans la notice
d’explication de l’outil (annexe E). Elles découlent en fait des égalités obtenues dans la partie
I.C.2. « Explication du cahier des charges ».
16
II. Modélisation des installations photovoltaïques
répondant à l’appel d’offres CRE
Celle-ci a été obtenue, pour chaque site, à l’aide de la formule (8) pour une puissance
installée de 1MWc. Puis un calcul de variabilité instantanée a été effectué comme suit :
A chaque instant t, et ce à partir de la 30ème minute, il a été calculé la variation
maximale de puissance photovoltaïque survenue au cours de la demi-heure précédente (en
positif ou en négatif). Ensuite, cette variation a été rapportée à la puissance installée, pour
obtenir la variabilité recherchée.
Une fois ce travail effectué pour chacun des sites, il convient de l’effectuer au niveau
insulaire. Dans un premier temps, il faut pondérer la puissance photovoltaïque de chaque site
par son potentiel toiture (défini au I.D.1.). Les puissances ainsi obtenues sont ensuite
sommées pour donner la puissance photovoltaïque « non-garantie » au niveau insulaire. Il
n’est par ailleurs pas utile de fixer une valeur de puissance crête insulaire, car les calculs de
variabilité ne la prennent pas en compte.
Cette valeur est bien plus faible que celle trouvée à l’échelle d’un site. En effet, les
perturbations météorologiques ne sont pas identiques sur tous les sites. Il est donc probable
17
qu’il y ait un phénomène de compensation d’un site à l’autre et donc un certain équilibrage
naturel au niveau insulaire.
Cependant, une variabilité de 37,3% est encore trop importante pour que le
photovoltaïque puisse se développer à grande échelle à La Réunion. Il a été évoqué au I.A.
que dans l’optique d’une autonomie énergétique, le solaire pourrait être l’une des principales
sources d’énergie de l’île. Il paraît donc essentiel d’étudier un moyen d’obtenir une énergie
photovoltaïque « garantie », c'est-à-dire une installation permettant de réduire suffisamment la
variabilité en 30 min pour que d’autres moyens de production mieux maîtrisables puissent
compenser d’éventuelles chutes de puissance. Il est en effet clair que des effondrements de
plus de 37% de la puissance crête condamneraient le gestionnaire du réseau à l’impuissance.
La puissance installée au niveau insulaire, quant à elle, n’est intéressante que pour le
dimensionnement du moyen de stockage, et sa valeur ne doit donc nullement être décidée
pour le moment.
Pour chaque site, les données météorologiques ont été injectées dans l’outil d’analyse
de rayonnement photovoltaïque présenté précédemment. Une fois les simulations réalisées,
les résultats suivants ont été retranscrits dans un nouveau fichier Excel :
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Figure 7 – Exemple de lissage de la puissance photovoltaïque
Les résultats obtenus sont enfin classés par plage horaire et ont été récapitulés pour
chaque site de la manière suivante :
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Une fois ce travail réalisé pour chacun des sites, la variabilité sera étudiée plus
précisément en fonction de la période de la journée : pour ce faire, les occurrences seront
calculées sur les périodes suivantes :
avant 10h ;
entre 10h et 12h ;
entre 12h et 14h ;
entre 14h et 16h ;
entre 16h et 17h ;
après 17h.
1. Variabilité
a. Rendement de 50% :
Pour un site donné, les variabilités maximales positive et négative sont de 13,64% =
0,909.*15%, limite autorisée par le programme. En effet, comme précisé précédemment
(I.C.2.a.), les simulations sont réalisées en régime nominal. Par ailleurs, comparées aux
valeurs de plus de 80% obtenues pour le photovoltaïque « non-garanti », celles-ci sont
dérisoires. L’intérêt d’un outil de lissage paraît alors évident. En outre, les chutes brutales de
puissance photovoltaïque - que l’outil doit compenser avant de pouvoir injecter celle-ci au
réseau – associées à la variation naturelle de l’ensoleillement, justifient pleinement que la
limite du programme soit atteinte.
Analyse insulaire
20
Les variabilités insulaires maximales sur un an sont regroupées dans le tableau
suivant :
Tout d’abord, il est important de noter que l’équilibrage naturel insulaire décrit en
II.A. fait ici effet. Les variabilités maximales insulaires sont en effet inférieures à celles
obtenues pour un site. Il existe néanmoins un point commun entre les analyses insulaire et par
site : les maximales s’obtiennent en début et en fin de journée. Cette conclusion est surtout
intéressante pour le gestionnaire de réseau, qui peut décider d’exploiter l’énergie
photovoltaïque uniquement entre 10 heures et 17 heures.
b. Rendement de 70%
Analyse insulaire
21
Les variabilités maximales sur un an sont regroupées dans le tableau suivant :
Il est à noter que ces valeurs sont légèrement supérieures à celles obtenues pour un
rendement de 50%. L’explication est simple : pour être en accord avec le cahier des charges
de l’appel d’offres, la puissance maximale injectée est calculée en fonction de l’énergie
stockée. En effet, le programme utilisé fait appel à l’énergie stockée pour remédier à une
chute brutale d’ensoleillement et ainsi respecter la condition sur la variabilité. Ainsi, plus le
rendement de déstockage est élevé, plus l’énergie à stocker – directement liée à la puissance
de stockage - est faible. Comme toute la puissance non stockée est injectée au réseau, il en
découle une augmentation de cette dernière. L’amplitude sur 30 minutes de la puissance
injectée croît à son tour, et il en résulte finalement une augmentation de la variabilité, aussi
bien positive que négative.
On définit l’ensoleillement d’une journée parfaite comme celui d’une journée sans
perturbation. Il paraît intéressant de comparer la variabilité simulée au cours de la journée à la
variabilité obtenue en se basant sur une courbe parfaite. En pratique, une « cloche »
approchant au mieux la courbe de puissance nominale injectée au réseau chaque jour a été
superposée à cette dernière (figure 8). Elle représente le potentiel insulaire global de la
journée en question.
22
Figure 8 – Exemple de superposition d’une courbe parfaite et de la journée associée
Visuellement, il est déjà notable que les pentes des deux courbes sont généralement
voisines.
Les calculs de variabilité de la courbe dite « parfaite » sur un an vont renforcer cette
impression:
Occurrence entre Occurrence entre
Occurrence avant 10h 10h et 12h 12h et 14h
Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité
positive négative positive négative positive négative
6%>v>=5% 419 0 65 0 0 0
5%>v>=4% 10039 0 5145 0 0 0
4%>v>=3% 20682 0 20178 0 36 0
3%>v>=2% 13195 0 17256 0 7050 0
2%>v>=1% 6085 0 1156 0 20869 0
1%>v>0% 6885 0 0 0 15845 0
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Il est désormais clair qu’une partie non négligeable de la variabilité n’est pas due aux
intermittences du système photovoltaïque. Le travail de lissage effectué en amont par les 19
installations soumises à l’appel d’offre CRE paraît dès lors bénéfique.
À présent, il peut être intéressant de vérifier si le mois de l’année n’influe pas sur la
variabilité de la puissance injectée au réseau.
Il est notoire que la puissance moyenne injectée est presque 1,5 fois plus importante
en janvier qu’en juin. Malgré la saison des pluies entre novembre et janvier, la puissance
moyenne injectée reste donc maximale durant cette période, globalement plus importante en
été qu’en hiver.
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Figure 10 – Variabilité maximale par mois
Après avoir étudié les conséquences du regroupement des 19 centrales en une seule
sur la variabilité de la puissance injectée au réseau, il convient de s’intéresser à la seconde
partie du cahier des charges traitant du moyen de stockage.
Dans le cadre d’un stage précédent, deux étudiants ont en effet réalisé un outil précis
permettant de mesurer le productible photovoltaïque par site, c'est-à-dire l’énergie réellement
récupérable à l’aide de panneaux solaires. En ce qui concerne notre étude, les fichiers
météorologiques n’étant pas exacts, les capacités de stockage obtenues risquent d’être
approximatives. Afin de remédier à ce problème de précision, les valeurs des énergies
simulées seront donc multipliées par ce rapport.
De plus, l’étude se fera pour des rendements de 50% et 70% et consacrera une partie
à la cyclabilité requise par le moyen de stockage de l’étude.
25
a. Dimensionnement pour un rendement de 50%
Les simulations pour un rendement de 50% et pour une installation de 1 MWc par
site donnent les résultats suivants :
Site Max de l'énergie stockée (kWh)
Avirons 816,9009042
Baril 812,3844001
Colimaçons 863,5456453
Espérance 900,2279834
Gillot 867,4134485
Gros Piton Sainte-Rose 828,5002897
La Nouvelle 893,8276819
Maïdo 928,0589668
Pierrefonds 801,4849989
Piton Bloc 905,825535
Piton Saint Leu 877,4483125
Plaine des Cafres 842,625759
Plaine des Palmistes 913,781312
Ravine des Cabris 848,9295815
Saint Benoît 890,5281859
Saint Joseph 929,7782825
Saint Leu 836,6000758
Saint Paul 862,0326173
Tan Rouge 937,3771812
Moyenne 871,4353243
Tableau 6 – Maximum de l’énergie stockée par site sur un an
26
Enfin h=4.E/(π.ρ.R2.V²)
AN : h=1,6m
Afin de stocker une énergie de 1000 kWh, il faut donc utiliser un volant d’inertie en
acier, de diamètre 4m, de hauteur 1,6m et tournant à une vitesse tangentielle de 300m/s.
En terme de puissance stockée et déstockée, dans les mêmes conditions, les résultats
sont les suivants :
b. Influence du rendement
27
Site Ratio (E stockée50%/E stockée70%)
Avirons 1,040663884
Baril 1,050760688
Colimaçons 1,053832815
Espérance 1,056978507
Gillot 1,057179228
Gros Piton Sainte-Rose 1,034143009
La Nouvelle 1,052397391
Maïdo 1,068729727
Pierrefonds 1,044433932
Piton Bloc 1,052297976
Piton Saint Leu 1,048395477
Plaine des Cafres 1,04373973
Plaine des Palmistes 1,060924323
Ravine des Cabris 1,05765007
Saint Benoît 1,058700568
Saint Joseph 1,065622897
Saint Leu 1,045875153
Saint Paul 1,043559047
Tan Rouge 1,066828645
Tableau 8 – Ratio énergie stockée pour un rendement de 50% / énergie stockée pour un rendement de 70%
28
Site Pstockée (50%) / Pstockée(70%) Pdéstockée (50%) / Pdéstockée(70%)
Avirons 1,018751252 0,914429039
Baril 1,017372122 0,937279574
Colimaçons 1,026190277 0,915357796
Espérance 1,026488802 0,946957683
Gillot 1,029747122 0,951447382
Gros Piton Sainte-Rose 1,020665994 0,917513855
La Nouvelle 1,033114782 0,921760045
Maïdo 1,021376329 0,928961989
Pierrefonds 1,031568077 0,919040457
Piton Bloc 1,025439336 0,942579439
Piton Saint Leu 1,017680877 0,924587805
Plaine des Cafres 1 0,932235359
Plaine des Palmistes 1,023783127 0,936698367
Ravine des Cabris 1,014334702 0,932228546
Saint Benoît 1,020634012 0,93157218
Saint Joseph 1,027614586 0,927142137
Saint Leu 1,021228728 0,952697972
Saint Paul 1,030932941 0,946948823
Tan Rouge 1,006453952 0,919119965
Tableau 9 – Ratio des puissances stockées et déstockées
c. Estimation de la cyclabilité
29
photovoltaïques a en effet été négligée. Or, la prise en compte de celles-ci est essentielle pour
le dimensionnement en puissance de la centrale photovoltaïque insulaire, et ipso facto, la
stabilité du réseau électrique insulaire.
30
III. Dimensionnement en puissance de la centrale insulaire
Il faut par ailleurs estimer pour les années à venir la production des énergies non
intermittentes. Pour cela, l’ARER a décidé de réaliser des études sur les différents scénarii
possibles aux horizons 2020 et 2030. À ce sujet, il faut distinguer un scénario de
consommation tendanciel d’un scénario de consommation « STARTER » (Stratégie
d’Autosuffisance énergétique pour la Relance et la Transition Energétique à La Réunion). Le
premier est une estimation de la consommation d’énergie future si l’on suit la tendance
actuelle alors que le second est une estimation de la consommation en vue de l’autonomie
énergétique de La Réunion.
C’est dans cette optique qu’un outil de « Mix-énergétique » a été réalisé par François
Perfezou pour l’ARER. Il s’agit en fait d’un programme Excel permettant de modéliser ces
scénarii : en jouant sur les puissances des différentes sources d’énergie, il est possible de
modéliser la part de chacune afin de répondre à la consommation supposée.
31
Le dimensionnement en puissance de la centrale photovoltaïque insulaire se base sur
le critère expliqué ci-dessous :
Ces résultats sont obtenus dans le cas où la variabilité maximale par site est de
13,64% (= 15%*0,909.), valeur imposée par l’appel d’offres CRE.
Il peut désormais être intéressant de faire varier le paramètre imposé par l’appel
d’offres. En effet, en jouant sur les 15% de l’appel d’offres (paramètre qui sera nommé ), la
variabilité insulaire globale variera à son tour, ainsi que l’estimation de la puissance installée
maximale. Il sera ainsi possible d’observer les conséquences de cette modification sur la
stabilité du réseau.
Pour cela, les simulations ont été réalisées avec un paramètre α de 10%, 20% et 30%.
Pour chacun des cas, les variabilités maximales positive et négative en régime
nominal sont les suivantes :
32
α Variabilité maximale Variabilité Variabilité maximale
permise en régime maximale positive négative
nominal (90,9%*α) au niveau d’un site au niveau d’un site
10% 9,09% 9,09% 9,09%
15% 13,64% 13,64% 13,64%
20% 18,18% 18,18% 16,97%
30% 27,27% 27,27% 23,30%
Tableau 11 – Variabilités maximales en fonction de α
Au niveau d’un site, la variabilité maximale permise en positif est toujours atteinte
au cours de l’année. En revanche, il est remarquable que pour α =20 ou 30%, ce n’est pas le
cas en négatif. De prime abord, il peut paraître curieux que l’on atteigne 23,30% pour α=30%
alors que la limite autorisée par le programme n’est pas atteinte pour α=20%. En réalité,
l’explication réside dans la manière dont fonctionne l’outil:
33
2. Analyse insulaire
Les résultats au niveau insulaire en régime nominal sont répertoriés dans le tableau
suivant :
La courbe semble même présenter une limite asymptotique. Ceci ne peut cependant
être confirmé sans étude plus approfondie (pour =40, 50, 60%...). Ce phénomène est malgré
tout intéressant, car il signifie qu’une augmentation importante de la variabilité permise au
niveau d’un site n’entraîne pas nécessairement d’augmentation significative de la variabilité
maximale au niveau insulaire. Ainsi, une limitation des contraintes à l’échelle du site ne
perturbe pas forcément la stabilité du réseau de manière importante. De ce fait, en augmentant
34
, la puissance installée maximale de la centrale insulaire ne pourrait que faiblement
décroître.
Par ailleurs, le choix de =10%, plus contraignant au niveau d’un site, permettrait
une puissance installée maximale plus importante que précédemment au niveau insulaire.
Le tableau suivant recense les différentes puissances installées permises pour des
valeurs de variables.
Cependant, dans le strict cadre de notre étude, où est fixé à 15% par la CRE, la
puissance installée de la centrale insulaire globale est de fait également fixée (modulo le
nombre de scénarii).
35
Conclusion
Ces deux contraintes majeures ont par ailleurs permis la confection d’un outil Excel
modélisant les installations répondant à ce cahier des charges. En pratique, les simulations ont
été appliquées à 19 sites de l’île. L’outil estimant la puissance injectée au réseau électrique
insulaire par chacune de ces centrales, 19 analyses particulières ont ensuite été réalisées.
Ainsi, au niveau d’un site, une étude de variabilité a montré que la limite des 15% autorisée
par le programme était atteinte. Puis, le regroupement de ces résultats a prouvé qu’à l’échelle
insulaire, une compensation naturelle se produisait, et de ce fait, que la stabilité du réseau
dans sa globalité était garantie. Par ailleurs, il est nécessaire de relativiser les variabilités
trouvées car celles-ci sont en partie dues aux fluctuations naturelles d’ensoleillement.
En outre, en jouant sur la valeur de 15% imposé par l’appel d’offres, il a été possible
de mettre en évidence un phénomène intéressant : l’efficacité de la compensation insulaire
naturelle croît avec ce paramètre. En d’autres termes, une diminution importante des
contraintes au niveau de chaque installation pourrait n’avoir qu’une influence faible sur la
stabilité du réseau insulaire. C’est donc un assouplissement des conditions du cahier des
charges qui offrira à priori le meilleur compromis entre flexibilité et stabilité.
36
Annexes
Les installations avec stockage de l’énergie devront donc répondre a minima aux quatre
exigences suivantes :
(a) Le système de stockage doit être dimensionné (en puissance et en énergie) pour assurer la
stabilité de la puissance électrique délivrée à un instant donné par la centrale solaire. A tout
instant, la variation de la puissance délivrée sur le réseau par période de 30 minutes doit rester
inférieure à 15% de la puissance installée définie au § 3.1.
(b) Le système de stockage doit être dimensionné pour assurer la tenue en tension et
fréquence conformément aux critères définis au chapitre III de l'arrêté du 23 avril 2008 relatif
au raccordement des installations de production électrique au réseau public de distribution et
ceux de la documentation technique de référence (dite « référentiel technique ») du
gestionnaire de réseau compétent. Le raccordement est équipé d’un dispositif de mesure des
perturbations du réseau de nature à vérifier le respect de ce critère.
(c) Lors que l’installation produit de l’électricité, elle doit prévoir un fonctionnement en
régulation primaire de fréquence avec statisme en puissance active et maintenir en
permanence à la disposition du gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité une
marge de puissance active, dite « réserve primaire », en plus ou en moins, correspondant à 10
% de la puissance produite.
(d) Pour les centrales photovoltaïques, le dimensionnement en puissance de la batterie ne peut
être inférieur à 1/3 de la puissance de la centrale mentionnée au § 3.1.
37
Le respect de ces quatre exigences permettra, en outre, aux projets de s’affranchir des
dispositions applicables aux installations mettant en oeuvre de l’énergie fatale à caractère
aléatoire prévues par l’article 22 de l’arrêté du 23 avril 2008 relatif aux prescriptions
techniques de conception et de fonctionnement pour le raccordement à un réseau public de
distribution d’électricité en basse tension ou en moyenne tension d’une installation de
production d’énergie électrique. »
38
Annexe B. Communes de l’île de La Réunion
39
Annexe C. Productible photovoltaïque par site
40
Annexe D. Outil d’analyse de rayonnement photovoltaïque
Puiss.
Puiss. Puiss.
Puiss. PV injectée
Année Mois Jour Heure Minute Rayo (W) Date stockée déstock
(kW) optimale
(kW) (kW)
(kW)
P =
P = min(max(P Si P >P , Si P <P ,
Ray/1000 x ,P - P =P - P =P -
0,6603 x P 15%P ),P P , sinon 0 P
+15%P )
#NOMBRE! 0 0 0 0
Puiss.
injectée
Puiss. injectée max Puiss. injectée Puiss.
Puiss. injectée optimale nominale
Ener. stock dispo (kWh) fonction de E stock optimale min sur injectée min
max sur 30min (kW) 10% réserve
(kW) 30min (kW) (kW)
primaire
(kW)
0 0 0 0 0 0
0 0 0
Puiss. stock
nominale Puiss. déstock
Ener. stock nominale
10% Puiss. stock nominale 10% Puiss. déstock max
10% réserve primaire Ener. stock max (kWh)
réserve max (kW) réserve primaire (kW)
(kWh)
primaire (kW)
(kW)
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Annexe E. Notice de l’outil d’analyse de rayonnement photovoltaïque
De plus, les séparateurs des décimales du rayonnement minute sont représentés par
des points non reconnus par Excel. Il faut donc remplacer ces points par des virgules sous
Excel.
Enfin, les données de rayonnement minute non disponibles sont nommées « NaN ».
Pour permettre l’analyse des données, il est nécessaire de remplacer «NaN » par une donnée
chiffrée.
42
injectées optimales maximale et minimale (Pinj.M et Pinj.m) des 30 dernières minutes,
de façon à rester dans l’intervalle [Pinj.M – 15%Pc ; Pinj.m + 15%Pc] ;
La puissance stockée optimale à l’instant t (Pst.o) : correspond à la différence entre la
puissance photovoltaïque fournie à l’instant t et la puissance injectée à l’instant t
lorsque cette puissance photovoltaïque est supérieure à la puissance injectée : Pst.o =
Ppv – Pinj.o ;
La puissance déstockée optimale à l’instant t (Pdst.o) : correspond à la différence entre
la puissance injectée à l’instant t et la puissance photovoltaïque fournie à l’instant t
lorsque cette puissance photovoltaïque est inférieure à la puissance injectée.
L’énergie stockée optimale disponible à l’instant t (Est.o) : correspond à l’énergie
disponible la minute précédente à laquelle on ajoute l’énergie stockée optimale la
minute précédente et on retranche l’énergie déstockée optimale la minute précédente ;
Les puissances injectées nominale et minimale correspondent à la puissance injectée
optimale à laquelle on a retiré 10% et 20% dans le pire des cas pour répondre à la
condition des 10% de réserve primaire à assurer (20% pour le cas où on fonctionne à
80% de puissance injectée).
De la même façon, les puissances stockées nominale et maximale (Pst.n et Pst.max)
correspondent à la puissance stockée optimale à laquelle on a ajouté 10% et 20% de la
puissance injectée optimale pour répondre à la condition des 10% de réserve primaire
à assurer (20% pour le cas où on fonctionne à 80% de puissance injectée).
Les puissances déstockées nominale et maximale (Pdst.n et Pdst.max) correspondent à
la puissance déstockée optimale à laquelle on a ajouté 10% et 20% de la puissance
injectée optimale pour répondre à la condition des 10% de réserve primaire à assurer
(20% pour le cas où on fonctionne à 80% de puissance injectée), tout en gardant un
déstockage total entre 21h et 0h.
Avec les puissances nominales et maximales obtenues on en déduit les énergies
nominale et maximale stockées à l’instant t par le même calcul que l’énergie stockée
optimale.
Une fois ces paramètres obtenus, ils permettent de renseigner le tableau Résultats
d’analyse de la production photovoltaïque. Dans ce tableau figure :
La puissance nominale de stockage Pst qui correspond à la valeur maximale de
puissance stockée maximale Pst.max ;
La puissance nominale de déstockage Pdst qui correspond à la valeur maximale de
puissance déstockée maximale Pdst.max ;
La puissance nominale d’injection Pinj qui correspond à la valeur maximale de
puissance optimale injectée Pinj.o ;
L’énergie nominale journalière stockée Est qui correspond à la valeur maximale
d’énergie stockée maximale Etj.max ;
L’énergie annuelle stockée East ;
L’énergie annuelle injectée Eainj.
43
Annexe F. Résultats au niveau insulaire des simulations pour des
rendements de 50% et 70%
44
Variabilité sur 30 min Occurrence sur l'année Occurrence avant 10h
Intervalles de Va ri a bi l i té Va ri a bi l i té Va ri a bi l i té Va ri a bi l i té
Vma x30mn Vmi n30mn variabilité pos i ti ve néga ti ve pos i ti ve néga ti ve
7,54% -11,66% 12%>v>=11% 0 19 0 0
11%>v>=10% 0 121 0 0
10%>v>=9% 0 796 0 0
9%>v>=8% 0 2112 0 0
8%>v>=7% 36 4468 30 0
7%>v>=6% 587 8182 445 0
6%>v>=5% 7541 11133 5494 0
5%>v>=4% 22301 13122 13398 0
4%>v>=3% 30861 17332 13773 0
3%>v>=2% 30301 20944 9877 0
2%>v>=1% 32177 22841 8047 0
1%>v>0% 42588 28922 20180 592
Occurrence entre 10h et Occurrence entre 12h et Occurrence entre 14h et
12h 14h 16h
Intervalles de Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité
variabilité positive négative positive négative positive négative
8%>v>=7% 6 0 0 0 0 0
7%>v>=6% 142 0 0 0 0 0
6%>v>=5% 2034 0 0 0 13 20
5%>v>=4% 8615 0 268 13 20 205
4%>v>=3% 14763 0 2212 82 113 1988
3%>v>=2% 11454 45 8324 328 583 5504
2%>v>=1% 5230 103 14631 1972 4066 10346
1%>v>0% 1074 334 10065 5905 9421 11521
Occurrence entre 16h et 17h Occurrence après 17h
Intervalles de Variabilité Variabilité Variabilité Variabilité
variabilité positive négative positive négative
12%>v>=11% 0 0 0 19
11%>v>=10% 0 0 0 121
10%>v>=9% 0 0 0 796
9%>v>=8% 0 0 0 2112
8%>v>=7% 0 0 0 4468
7%>v>=6% 0 38 0 8144
6%>v>=5% 0 194 0 10919
5%>v>=4% 0 1404 0 11500
4%>v>=3% 0 4731 0 10531
3%>v>=2% 48 7791 15 7276
2%>v>=1% 138 5604 65 4816
1%>v>0% 437 1515 287 8417
Tableau 17 – Résultats au niveau insulaire des simulations pour un rendement de 70%
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Bibliographie
[2] EQUIPE TECHNIQUE ARER. Plan Economique de Transition et de Relance via des
Energies 100% Locales à l’île de La Réunion. Version du 9 juillet 2009. 113p
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