Dernière Héritière : Hors Série : Nuit d'abandon

Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit

d'abandon

Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit d'abandon

Par aleclcraft

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Dernière Héritière : Hors Série : Nuit d'abandon

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Persia était préoccupée ce jour là, non pas à l'idée de passer sa journée avec Alec, pour cela
elle était plutôt impatiente, mais plutôt par ce carnet qu'elle gardait dans son sac à main. Ce
carnet, sa mère lui avait donné le lendemain de son retour de Poudlard. Elle lui avait dit sur un
ton assez inquiet du rejet de sa fille, que ce carnet lui avait été donné par sa mère biologique le
jour de sa naissance à Sainte Mangouste, le jour de sa naissance qui était aussi le jour du
décès de sa vraie mère. Vera lui expliqua aussi que ni elle ni son mari n'avaient envisagé de lui
cacher et qu'ils ne l'avaient jamais ouvert, ils attendaient le bon moment, le moment où Persia
pourrait accepter ses propres origines.

Quand Vera lui avait demandé si elle désirait sa présence pour le lire, Persia lui avait répondu
par la négative un peu trop sèchement. Persia avait remarqué la tristesse profonde qui venait
de marquer sa mère tandis qu'elle redescendait. Pourquoi s'était-elle braquée? Uniquement
parce qu'elle aurait préféré être au courant que ses parents disposaient de ce carnet, même si
ils attendaient qu'elle soit prête à le découvrir, connaître son existence l'aurait rassurée et ne lui
aurait pas donné l'impression d'avoir juste été recueillie.

Persia était alors descendue dans la cuisine discrètement, et fut saisie de découvrir sa mère qui
s'y affairait en pleurant, pensant avoir perdu le lien avec sa fille. Persia l'avait alors prise dans
ses bras justifiant alors sa décision : elle avait peur de pleurer énormément pour cette mère
qu'elle n'avait jamais connue, ce qui aurait pu créer un sentiment de rejet envers sa mère. Pour
Persia, elle n'en avait qu'une: Vera. C'était elle qui avait été là pour consoler ce bébé ces nuits
là, qui lui donnait son bain, qui prenait soin d'elle quand elle était malade. Cette même mère qui
en avait fait une grande sœur aimante, n'ayant fait aucune différence entre les deux. C'était Vera
et Anton qui lui avait appris à lire, à parler; eux qui lui avaient appris à faire du vélo, qui lui
avaient donné son gout pour l'art et la musique. Eux qui l'avaient accompagnée pour la
première fois sur le Chemin de Traverse et en gare de King's Cross.

Sa mère et elle avaient pleuré ensemble rassurées l'une par l'autre. Persia expliqua qu'elle

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désirait partager ses découvertes avec Alec avant d'en parler avec eux dans le seul but d'éviter
le sujet à chaud. Vera avait alors compris à quel point le garçon comptait par sa fille, espérant
en son fort intérieur que Persia n'aie jamais à souffrir à cause de lui, même si aujourd'hui sa fille
était désormais une jeune femme bien plus sûr d'elle même, acceptant ses origines, sans
aucun doute grâce au lien qui s'était créé non seulement avec le jeune homme mais aussi avec
ses amis.

Elle avait donc, avec appréhension cependant, autorisé sa fille à passer la journée avec le
garçon, sans consulter son mari en déplacement professionnel pour quelques jours finissant
d'organiser un évènement qui devait être caché aux moldus. Mais elle devait rentrer
absolument le soir même pour veiller sur sa sœur, Vera devant être de garde cette nuit à l'hôpital
et ce jusque le lendemain 10h. Persia devait le rejoindre au Chaudron Baveur avant de
rejoindre le bureau du grand-père défunt via le Londres moldu.

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< Londres >

Persia avait rejoint le Chaudron Baveur, vêtue d'un chemisier blanc brodé de roses grises et
d'une jupe en jean assez large, elle avait chaussé des ballerines noires ignorant combien de
temps ils devraient marcher dans Londres. Elle vit Alec attablé buvant un café en l'attendant,
vêtu d'une chemise à manche courte rouge et d'un jean noir. Au moins c'était sûr, ni l'un ni
l'autre ne se ferait remarquer par les moldus, à l'inverse de nombreux sorciers incapables de se
vêtir correctement malgré les publications du ministère. Elle l'embrassa rapidement avant de
sortir ensemble du Chaudron Baveur.

- Tu sais Persia, si tu n'en as pas envie, je peux le faire seul.

- Pourquoi tu me dis ça ?

- Tu n'as pas l'air dans ton assiette.

- C'est rien, je t'expliquerai un peu plus tard.

Cela signifiait en bref de ne pas insister, il lui prit la main, entrecroisant leurs doigts et se dirigea
dans les rues sans la presser. Elle observait attentivement les rues qu'elles ne connaissait pas:
avec ses parents, ils ne passaient que dans des lieux assez touristiques afin d'éviter que leur
éventuelle surprise d'une spécificité moldue n'attire trop l'attention. Alec était lui à l'aise, après
tout, il passait ses étés parmis les moldus même si il ne partageait aucun intérêt pour les
éléments plus culturel tel le cinéma ou la télévision ou même les préoccupations des moldus de

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leur âge. Il l'avait guidée vers une bouche de métro devant laquelle elle s'était comme qui dirait
figée.

- Ça va mon ange? lui dit-il inquiet.

- C'est que... je n'ai jamais pris le métro et l'idée d'être enfermée sous terre m'effraie un peu.

- Ho, on peut commander un taxi si tu veux.

- Non ça ira, dit-elle en inspirant profondément, allons-y.

Ils descendirent donc dans la bouche de la station, au milieu de tous ces couloirs sans
ouverture extérieur Alec sentait Persia crispée. Il la laissa un instant le temps d'acheter des
tickets de métro. Elle s'appuya contre un mur en l'attendant et se mit à observer les gens
vaquer à leurs occupations, toujours aussi étonnée de voir les gens acheter à boire sur ces
machines, des "distritubeurs" lui semblait-il de manière erronée, armoire réfrigérée par
électricité fournissant ces petites boites métalliques appelées canettes. Elle fut sortie de ses
pensées par un garçon d'à peu près son âge, qui faisait la même taille qu'elle et était assez
mince.

- Salut, lui fit-il.

- Euh bonjour...

- Que fais une jolie fille comme toi avec ce petit air perdu? Tu as besoin d'aide?

Persia fut gênée de la drague éhontée du jeune homme, décidément les garçons moldus n'avait
aucune gêne à aborder une fille qu'importe l'endroit.

- J'attends mon petit ami, dit-elle.

- C'est triste de faire attendre une fille aussi canon que toi, cela devrait être un crime.

" Ho Merlin, je vais m'en débarrasser comment? Dépêche toi Alec."

Justement, celui-ci arrivait vers elle, le regard tendu. Persia espéra secrètement qu'il ne fasse
pas une crise de jalousie, les sachant épiques non pas envers elle mais le dragueur en général.

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- Tiens le voilà justement, fit-elle indiquant Alec.

- Ho...euh, bafouilla-t-il avisant le physique d'Alec qui pourrait s'apparenter à celui d'un sportif
moldu style basketteur, grand et musclé donc; je vais te laisser, conclut-il avant de disparaitre
aussi vite qu'il était apparu.

- Un problème ?

- Non, il me...

- Draguait ? En même temps, il y a de quoi être tenté, dit-il en l'embrassant désolé de l'avoir
laissée seule.

- Merci du compliment mais quand il t'a vu arriver avec ton mètre quatre-vingt-dix et tes muscles
il a pris peur.

" Mais qu'est-ce que je raconte moi".

- C'est sûr que ça a pas dû le rassurer.

- Mais c'est dingue ça ne gène pas les moldus de le faire dans un lieu public, devant tout le
monde, oups...

Oui "oups" était clairement le bon mot, elle avait dit moldu dans un lieu public, heureusement
assez fréquenté pour lui éviter d'être entendue. Alec lui prit la main et la dirigea donc vers les
rames de métro pour prendre le bon. Monter dans un de ces tubes ne la rassurait pas non plus
mais Alec la gardait blottie contre lui pour la rassurer tandis qu'elle suivait les lumières qui
clignotaient sur le plan de la rame. Elle fut surprise par les ados moldus qui, eux aussi étant en
vacances, en profitaient pour se relaxer, d'autres couples s'embrassaient dont un goulûment la
gênant un peu surtout quand le garçon du couple posait sa main très haut sur la cuisse de la
fille qui portait une jupe démesurément courte, Persia trouvant d'ailleurs le terme de jupe
inapproprié vu la longueur. C'était en effet extrêmement loin de la mode sorcière, plus proche
des années 30 moldues ainsi que de son éducation : si elle se serait vêtue de cette manière,
son père aurait trouvé un donjon où l'enfermer. Elle se dit qu'heureusement Alec ne la touchait
pas comme ça en public. Quand elle croisa le regard de celui-ci, elle le vit amusé de sa gêne et
lui mit une tape sur le bras.

Lorsqu'ils sortirent à leur station , Alec l'invita à une terrasse pour prendre une viennoiserie et
un café.

- J'y crois pas, j'ai cru qu'il s'arrêterait jamais de monter sa main, fit Persia ayant du mal à se

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remettre.

- Tous les garçons même ici "à Londres" ne sont pas comme ça, fit-il évitant le terme moldu.

- Quand même, et elle n'en était pas gênée.

- Tu sais certains sont très démonstratifs. Ils sont capables de pires.

- Ne me fais jamais ça devant quelqu'un, lui dit-elle très sérieusement.

- Ne t'inquiètes pas, je ne me le permettrait pas en public. Je me suis habitué à ignorer ça à

force. Discrétion oblige.

Persia finit donc sa viennoiserie qu'elle avait trouvé délicieuse à l'inverse de son café qui était
bien trop fort. Décidément elle préférait vraiment le thé. La suite de leur excursion en milieu
moldu se passa sans problème et Persia se prit même à regarder les vitrines des magasins. Ils
arrivèrent

enfin devant le bureau du grand-père Le Private Eye, et ils entrèrent. Persia déposa son sac et
observa la pièce, très proche du cliché de la littérature. Beaucoup de cartons étaient déjà
entassés dans la pièce du rez de chaussée où se trouvait un bureau, des armoires et un
canapé. Ils se mirent lentement à la tâche, continuant de trier les objets en deux cartons:
gardés et jetés. Au bout d'un moment Alec se rendit compte de quelque chose, elle le vit
compter les lattes du parquet puis en écarter une et lever une planche, il sortit une boite en
bois.

- Très mystérieux, fit-elle amusée.

- Ce sont les... échecs, affaire non résolues ou résolues mais sans issue favorable ainsi que
des objets importants.

Persia se permit de regarder dans la caisse et en sortit une bouteille au liquide transparent.

- Vodka, lui fit Alec. Un client russe avait embauché mon grand-père pour retrouver sa nièce. Il
avait peur qu'elle ne soit devenue une prostituée.

- Et vous l'avez trouvée ?

- Oui... dans un couvent, fit Alec amusé ouvrant la bouteille et buvant une unique gorgée
comme quand son grand-père finissait une enquête importante. Tu veux essayer? C'est fort.

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Persia prit la bouteille, la porta à sa bouche et but à peine quelques gouttes, s'étouffant sous la
puissance de l'alcool.

- Merlin, c'est trop fort... comment tu arrives à boire ça. Y a quoi d'autre ?

Quand elle sortit de la caisse une plus petite boite, elle l'ouvrit et en fit tomber son contenu se
figeant avant d'avoir pu s'excuser. Elle contenait une arme à feu moldue. Alec la rassura en lui
disant qu'elle n'était pas chargée, et lui montra son fonctionnement, sortant le chargeur avant
de le remettre et glissant la culasse de cette arme qui était un Colt M1911 assez ancienne.
Quand elle regarda son petit ami très surprise qu'il manie l'arme, il lui dit qu'il avait souvent vu
son grand-père la nettoyer. Il la rangea précieusement dans les objets à garder. Ensuite, ils
montèrent à l'étage qui ne constituait qu'en une chambre et une salle de bain. Devant
l'étonnement de Persia, Alec lui raconta qu'il dormait ici quand il passait l'été avec son grand-
père, celui-ci préférait le canapé du rez-de-chaussée même quand il était seul, afin de garder
un sommeil léger. Paranoïaque ? Un peu en fait.

Elle découvrit que la plupart des objets appartenaient à Alec mais qu'il allait trier. Bien plus tard
dans l'après-midi, le temps semblant passer très vite au milieu des souvenirs, dans l'armoire
Persia découvrit deux vestes en cuir, une noire et une rouge plus petite. Alec lui expliqua que la
rouge devait être pour lui mais qu'il avait grandi trop vite. Persia la trouvait magnifique.

- Si elle te plaît, je te la donne.

- Non je peux pas, c'est un cadeau de ton grand-père.

- Il préfèrerait qu'elle serve à quelqu'un, lui dit-il légèrement ému de retrouver toutes ces
choses.

- D'accord alors,... mais si jamais ça te gêne dis le. Oh je reviens,...

Elle redescendit chercher son sac avant de remonter, elle vit Alec qui avait essayé celle de son
grand-père qui lui allait, au final il la garderait préférant le noir de toute façon.

- Alec si j'étais préoccupée, c'est pour ceci.

Elle sortit alors le carnet qu'elle avait eu et lui expliqua. Elle lui demanda si cela le générait si
elle le lisait ici, et si elle pouvait lui parler de ce qu'elle découvrirait. Il acquiesça et lui prépara le
fauteuil individuel. Elle s'y installa, appréhendant les premiers mots et commença à lire.

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" Ma très chère fille, j'écris ce carnet afin d'y noter tout ce que je ressens depuis que je connais
ton existence, pour pouvoir partager ceci avec toi quand tu m'anonceras que toi aussi tu attends
un heureux événement..."

Sa mère avait donc écrit cela en pensant qu'elle verrait grandir sa fille, ce qui prit Persia aux
tripes. Puis elle découvrit une note plus bas sur la page que sa mère avait rajoutée bien plus
tard quand elle su qu'elle ne survivrait pas à son accouchement, cela lui ayant été prophétisé.
Elle découvrit donc ainsi le nom de sa mère : Sara Swansin, qu'elle partagea immédiatement
espérant pouvoir chercher des informations à Poudlard lorsqu'ils y retourneraient. Elle découvrit
aussi le prénom de son père David, aucun nom de famille cependant, sa mère le protégeant au
cas où des partisans de leur aïeul tomberaient dessus mais il était moldu faisant donc
officiellement de Persia une sang mêlée. Elle continua, s'interrompant parfois pour parler à Alec
qui continuait de s'affairer mais qui était content qu'elle partage.

- Je sais d'où vient mon prénom.

- Alors comment tes parents ont eu cette idée vu qu'il te va si bien.

- De Perséphone, dit-elle riant de la phrase d'Alec, mon père aimait beaucoup la mythologie, et
il s'est acharné à convaincre ma mère. Elle a cédé pour le diminutif de Persia.

- Plus facile à porter.

- C'est sûr, tout ça car Perséphone vivait 8 mois sur terre et 4 en enfer. Pour symboliser les
deux mondes.

Elle reprit sa lecture par la suite. À un moment, Alec partit chercher à manger, Persia ayant
souhaité un simple fish and chips, Alec le ramena avec des sodas et de l'eau. Quand il revint à
ce moment là, Persia pleurait, elle avait appris la mort de son père lorsque sa mère en était à
cinq mois de grossesse, dans un simple accident de voiture, mais perdre quelqu'un qu'elle
découvrait à peine lui fit très mal. Elle serra longuement Alec dans ses bras. Après avoir mangé
quelque chose, elle reprit sa lecture approchant progressivement de la fin. La fin fût très dure,
sa mère ayant beaucoup annoté avant sa mort. Quand elle arriva aux derniers mots de sa
mère, elle ne put que s'effondrer en les lisant:

" Ma chère et tendre petite fille, aujourd'hui je vais te voir enfin, sans aucun doute pour la seule
et unique fois. Je t'imagine déjà, si petite et si belle. Je suis si malheureuse de savoir que tu
grandiras sans moi mais j'ai pu rencontrer ceux qui auront cette chance, cette femme qui fera
office de mère pour toi est ma médicomage, elle te verra naître en même temps que moi,
partageant ce bonheur. Elle et son mari seront sans aucun doute des parents aimants. Grâce à
eux, tu grandiras dans un monde plus sécurisé que le mien, j'espère secrètement qu'ils ne
découvriront pas ton existence. Dans le cas contraire, j'espère que tu auras des gens pour

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t'aider auprès de toi. Je vais conclure par ces mots, ils étaient si chers à ton père et sont
devenus mon propre leitmotiv : Lorsque le bonheur frappe à la porte de ta vie, ouvre lui
immédiatement et referme la afin que jamais ce bonheur ne puisse t'échapper, et que tu
puisses à jamais t'y agripper. Je t'aime ma petite Persia."

Persia se mit à relire plusieurs fois ces mots, jusqu'à ce que les larmes l'empêche de
recommencer. À force de pleurer, elle sombra dans un demi-sommeil sans rêve. Elle n'avait
aucune idée de combien de temps elle s'était assoupie mais quand elle se réveilla, un plaid
avait été posé sur elle, et la plupart des cartons avaient disparus sans doute descendus par
Alec. Elle vit sur la petite table à côté d'elle une lettre à son nom, c'était sa sœur qui lui avait fait
parvenir par le hibou familial, lui signalant qu'elle pouvait découcher de la maison et qu'elle
garderait le secret tant qu'elle revenait assez tôt pour éviter le courroux maternel. Elle regarda
sa montre et vit qu'il était déjà vingt-trois heures passées, son couvre feu était déjà dépassé.
Elle avisa la chambre où elle se trouvait, le lit avait été préparé par Alec, un oreiller posé. Elle
vit d'ailleurs Alec remonter et s'adresser à elle.

- Ça va mieux? J'ai préféré te laisser dormir.

- Ça peut aller, c'était assez dur, merci pour le plaid, lui dit-elle tendrement.

- De rien, je ne voulais pas que tu attrapes froid.

Elle avisa Alec et se rendit compte que visiblement faire ces cartons avait dû être riche en
émotions aussi au vu de la tristesse dans son regard, elle s'en voulait d'ailleurs un peu de
n'avoir pensé qu'à son carnet mais elle se doutait qu'Alec n'y avait vu qu'un besoin naturel.
Mais il avait pensé à elle vu qu'il y avait même un verre et une bouteille d'eau sur la table de
nuit, elle fut touchée par cette attention de son petit ami. Il la sortit de ses pensées en
s'adressant à elle.

- Je me suis préparé le canapé en bas, je te réveillerai tôt pour toi rentrer.

Elle fut surprise qu'il n'allait pas essayer de dormir dans la pièce mais touchée. C'est quand elle
le vit poser la main sur la poignée entrouvrant la porte qu'elle eût un électrochoc se souvenant
de la dernière phrase de sa mère : ouvrir au bonheur quand il se présente. Elle se leva alors,
évita de trébucher sur ses ballerines au sol et se dirigea vers Alec rapidement, elle posa sa
main sur celle qui tenait la poignée et referma la porte lentement. Elle s'adressa à lui:

- Alec... reste avec moi cette nuit, dit-elle le regard transcendant.

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Elle passa ses bras autour du cou d'Alec et l'embrassa plus tendrement que jamais.

((( Music On: Dido - Here with me )))

Lentement, Persia fit redescendre ses mains du cou d'Alec vers son torse, s'approchant des
boutons, les doigts tremblants, heureusement il s'agissait de boutons pressions, elle ouvrit alors
le premier, le second suivant rapidement, Alec cessa un instant de l'embrasser et la regarda
dans les yeux, les yeux flamboyants quand ils se plongèrent dans ceux de Persia, il inspira
lentement avant de les refermer. Quand les lèvres d'Alec touchèrent à nouveau les siennes, elle
eut l’impression de recevoir son premier baiser. Les lèvres d'Alec étaient si douces qu'elles la
transportèrent dans un autre monde, où elle semblait renaître. Elle défit les boutons suivants et
ouvrit la chemise avant de la faire descendre lentement des bras d'Alec, la rejetant dans un
recoin de la pièce. Elle reposa les mains sur les bras d'Alec, les faisant glisser le long des bras
musculeux puis du torse, elle marqua un arrêt sur la blessure d'Alec comme y repensant, la
peau étant très rapeuse. Elle rêvait de ce torse depuis si longtemps, dans ses rêves les plus
fous, elle se voyait déjà en embrasser chaque parcelle, le caressant, le léchant lentement...

Elle émit un léger cri de surprise lorsqu'Alec glissa ses bras sous fesses et la souleva, l'attirant
contre son torse. Elle l'encercla de ses jambes lorsqu'elle le sentit se déplacer dans la pièce
alors qu'ils s'embrassaient toujours prenant à peine le temps de respirer tandis que leurs
températures internes semblaient grimper en flèche. Elle se rendit compte qu'il cherchait le lit à
taton. Elle avait cru un instant qu'il allait la jeter sauvagement sur le lit mais au contraire, il plaça
lentement son bras gauche dans son dos, la main sur sa nuque et la déposant délicatement, la
surplombant en évitant de l'écraser de son poids.

Allongée là, embrassant toujours fiévreusement son petit ami, son esprit se mit à divaguer un
instant. En effet, depuis qu'elle était en âge de s'intéresser aux garçons et d'imaginer cette
situation, elle l'avait visualisée avec un grand lit à baldaquin décoré de nombreux pétales de
rose, des bougies partout, éclairant la pièce. Mais en cet instant, elle comprit que ce n'était pas
l'endroit qui importait pour créer une alchimie, mais celle, inexplicable, qui existait depuis si
longtemps entre Alec et elle. Elle avait eu un peu peur qu'il ne répondent pas positivement à ce
qu'elle souhaitait mais il la désirait aussi ce qui la rassurait.

" Merlin, je suis bien... mais qu'est-ce que j'ai chaud".

Naturellement la chaleur montait encore entre les deux adolescents. Cependant, lorsque la
main gauche d'Alec, qui caressait sa jambe, remonta lentement mais assez haut sur la cuisse
pouvant presque atteindre la couture des dessous, Persia eut un mouvement de recul, gênée.
Elle sentit avec regret Alec détacher ses lèvres des siennes, il la regarda alors tendrement.

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- Excuse moi, je... vais peut être trop vite, tu veux que j'arrête ?

- Oui...

Et ce qu'elle vit dans son regard à cet instant, alors qu'elle pensait tout gâcher, alors même que
c'était elle qui avait pris l'initiative, l'envoûta. Il n'y avait ni regret, ni rejet ni même encore de la
déception, il la regardait juste avec amour. Elle changea alors sa réponse.

- ... Non.

Elle reprit possession de ses lèvres, dont elle ne savait plus se passer, et d'une pression de la
main sur son torse, fit rouler Alec sur le dos, avant de se hisser sur lui. Le saisissant par le cou
elle l'attira contre elle. Il rompit un instant le baiser lorsqu'il dirigea ses mains vers les boutons
de son chemisier comme quémandant une autorisation, qu'elle lui donna d'un regard appuyé et
d'un bref mouvement de tête.

Tandis qu'il s'attelait à défaire les boutons, Persia se rendit compte que ses dessous n'avaient
rien de bien affriolants mais réalisa qu'après tout il ne s'agissait que d'un détail. Alec avait quitté
ses lèvres pour embrasser tendrement son cou. Persia promena alors ses mains dans ses
cheveux, chacun de ses doigts s'enfonçant avec volupté parmi les mèches d'Alec, ses doigts
caressant son cuir chevelu. Elle pouvait sentir à ce moment là, l'excitation de son petit ami et sa
manifestation physique entre ses cuisses. Elle même sentait clairement la chaleur qui grimpait
en son bas ventre.

Ayant fini de déboutonner son chemisier, Alec le fit glisser lentement le long des bras de Persia,
chaque effleurement provoquant des frissons, et le fit tomber négligemment au pied du lit.
Persia le fit se rallonger lentement, leurs peaux brûlantes l'une contre l'autre. Alors, lui susurant
à l'oreille à quel point elle l'aimait, Persia sentit les mains d'Alec descendre de son dos vers la
fermeture éclair de la jupe et tandis qu'il faisait glisser lentement la fermeture, elle ne pensait
qu'une seule chose: enfin ils étaient prêts, prêts à s'abandonner l'un à l'autre.

Elle glissa lentement ses mains le long du torse d'Alec, touchant la bosse dure de son pantalon
et se mit à détacher lentement la boucle de son ceinturon. Celui-ci défait, elle tira la ceinture
dans un mouvement lent, haussant un sourcil d'une manière si érotique qu'Alec en déglutit. La
ceinture enlevée, elle la jeta dans un coin de la pièce.

Alec la refit basculer sur le dos un peu brusquement lui arrachant un cri de surprise amusé. Il
aggripa la jupe et finit de l'enlever lentement. Ensuite, il enleva son propre jean, le laissant au
pied du lit. Elle constata alors l'érection proéminente qui marquait son boxer noir moulant. Il

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remonta sur le lit, se glissant sur elle pour l'embrasser à nouveau. La sensation de l'érection
directement contre ses propres dessous fit grimper encore son excitation, heureuse de l'effet
qu'elle produisait sur lui.

Il quitta ses lèvres dans un soupir réprobateur de Persia, passant ses lèvres sur sa joue,
descendant encore sur le cou, le mordillant.

- Huumm j'adore, fit Persia.

Encouragé, Alec mordilla encore son cou tandis que Persia fit glisser ses doigts le long du
ventre d'Alec, descendant lentement. Elle avait peur de mal faire ou plutôt de lui faire mal, mais
carressa lentement l'entrejambe d'Alec lui arrachant un soupir de contentement. Naturellement,
ses gestes étaient assez mal assurés mais Alec semblait aimer. Elle sentit la bouche d'Alec
quitter son cou pour revenir sur le haut de la poitrine, déposant des baisers tandis qu'il
descendait survolant le soutien gorge pour descendre sur son ventre. Il adorait son ventre, et
l'embrassait, le léchait tandis qu'elle gémissait faiblement sous ses intentions. Il continua de
descendre vers ses jambes, les embrassant aussi. Il s'arrêta quand il sentit quelque chose être
déposé sur son épaule. Il releva les yeux et découvrit le soutien-gorge de Persia, celle-ci l'avait
enlevé et cachait désormais sa poitrine de ses bras. Mais de sa main droite, elle lui fit un signe
de l'index l'invitant à remonter. Il s'exécuta et s'empara de ses lèvres, qu'elle quitta pour
attaquer le cou de celui-ci. Alec lui déplaçait lentement les bras de Persia.

- Ne te cache pas, tu es sublime.

- C'est vrai?

- Tu ne devrais pas en douter.

Pour le lui confirmer, il descendit lentement tout en la couvrant de baisers, et s'approcha de

cette poitrine ferme et juvénile se dressant fièrement. Il commença à les embrasser lentement,
faisant courir ses doigts pour les effleurer lentement sous les mouvements involontaires de
Persia. Prenant plus d'assurance, il fit glisser sa langue lentement sur ses auréoles.

- Haa, fit-elle laissant ce seul bruit s'échapper de la bouche de Persia qui se mordillant la lèvres.

Elle carressait son dos lorsque d'un coup, il se mit à suçoter le téton avant de le prendre en
bouche, l'aspirant et le léchant lentement avant de mordiller sous un soupir et un hoquet de
surprise.

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- Je t'ai fais mal? s'inquiéta-t-il.

- Non, bien au contraire, répondit-elle le rouge au joue.

Il s'attella donc au deuxième provoquant autant d'effet, en même temps, il descendit sa main et
la caressa à travers le dernier rempart de tissus, la sentant très excitée et souriant
intérieurement de son énième sursaut de surprise. Ces sursauts avaient la faculté d'accroître
énormément le désir d'Alec. Il se redressa et regarda Persia dans les yeux. Descendant
lentement ses mains, il passa le bout de ses doigts sous l'élastique du dernier rempart de sa
féminité. Persia suréléva alors son bassin tandis que d'un geste lent, il fit glisser cette pièce de
tissu dont la présence n'était plus désirée. Lorsque la culotte passa ses pieds, Persia fut
surprise de sentir des baisers sur ses pieds et le bas de ses jambes mais lorsqu'elle reposa ses
jambes sur le lit, elle semblait se crisper de se retrouver ainsi nue, dévoilant à Alec sa nudité
qu'elle avait entretenue d'une épilation courte sur les conseils de sa meilleure amie. Elle était si
crispée qu'elle referma les cuisses.

- Si tu veux qu'on arrête, dis le, tu as le droit de ne plus vouloir.

- Non,... je... j'appréhende.

Il voulait la mettre à l'aise, la détendre, il embrassa ses jambes, les écartant lentement et se
souvenant de ce qu'il avait pu entendre de la part des autres garçons de son dortoir remonta
lentement.

" Qu'est-ce qu'il fait? Mais....oh Merlin, cette sensation, c'est...trop..."

- Hummmm, laissa-t-elle échapper de ses lèvres telle une plainte lancinante.

Lorsqu'il avait embrassé son clitoris, elle avait senti une chaleur électrisante lui parcourir
l'échine. Elle avait plaqué sa main sur sa bouche pour être discrète et avait surpris le regard
d'Alec qui sans aucun doute préférait l'entendre. Elle ne se priva donc pas d'exprimer son
plaisir. Surtout que maintenant, il ne se contentait plus de l'embrasser, il avait laissé la place à
sa langue, léchant lentement le bouton de rose, alternant avec les lèvres. Chaque mouvement
de langue attisant le désir de Persia. Tandis qu'elle aggripa le drap dans un gémissement plus
sonore que précédemment, elle se demandait si les différentes capacités ataviques d'Alec lui
donnait cette capacité à donner du plaisir à sa partenaire. Mais là, elle brûlait intérieurement de
continuer et de le sentir enfin en elle.

- Alec...viens...je veux plus.

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
d'abandon

- J'arrive alors...

Il prit cependant un instant pour fouiller son jean à ses pieds, cherchant ce dont il avait besoin.
Elle le vit descendre son boxer et attarda son regard sur le sexe en érection de son petit ami qui
déchirait l'emballage du préservatif, il préférait donc la méthode moldue. Elle ne pouvait
s'empêcher de se demander si ça pouvait réellement entrer. Il remonta dans le lit, s'insinuant
entre ses jambes et elle le sentit enfin là juste à l'entrée de son vagin. Elle inspira
profondément, s'agrippant à son bras gauche et l'autre main sur son dos.

- Tu es prête ?

- Vas-y mais doucement.

- Si ça ne vas pas dis le moi.

Elle posa son doigt sur sa bouche pour le faire taire et l’embrassa passionnément, soulevant
son corps contre son érection pour lui confirmer qu'elle voulait plus. La peur naturellement était
présente, la peur de souffrir mais elle avait pour seule envie qu’il la prenne tout entière.

Alec s’allongea alors lentement, poussant légèrement et entra en elle. Persia fur secouée par
un tressaillement de douleur, fermant les yeux pour atténuer cette sensation si peu agréable. Il
la regarda alors attendant son autorisation pour avancer. Elle lui fit juste un oui hésitant de la
tête, paniquant soudain. Alec poussa alors lentement et s’enfonca complètement. Persia
ressentit un déchirement douloureux à l’intérieur d'elle et dû lutter de toutes ses forces pour ne
pas crier de douleur, lacérant le dos d'Alec de ses ongles.

- Pfou, pfou,...attends s'il-te-plaît, le supplia-t-elle.

Naturellement, il comptait bien attendre qu'elle s'habitue à cette sensation, il voulait la respecter
et patienter jusqu'à ce qu'elle lui indique de commencer ses mouvements était normal pour lui. Il
fallait qu'elle apprécie aussi ce moment et qu'il ne soit pas seul à en profiter.

- Alec ? Lentement...je t'en prie.

- J'irai très lentement.

Et il commença à bouger, se retirant légèrement avant de s'enfoncer à nouveau, recommença,

plusieurs fois. Persia serrait les dents tandis qu'il continuait de bouger.

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
d'abandon

" Ça fait mal,... ça brûle,...c'est...merde"

- Arrête,...

- Tu veux que je sorte?

- Non... mais ça fait très mal là, dit-elle essayant de cacher la larme qui lui échappait.

Alec arrêta alors de bouger, déposant un baiser sur les lèvres de Persia, s'efforçant de rester
immobile au maximum. Il continua de l'embrasser et enfin détendue Persia l'encouragea à
reprendre ses va-et-vient, mais Alec hésitait énormément, bougeant précautionneusement
comme effrayé à l'idée de lui faire encore plus mal. La douleur s'estompait enfin et le plaisir
prenait peu à peu sa place. Les mouvements continus lui procurèrent tout de même du plaisir
mais c'était loin du cliché du feux d'artifice de la culture populaire. Elle sentait Alec se crisper, il
devait approcher de la jouissance, elle en profitait l'embrassant sans cesse carressant son dos
durant ces baisers et elle le senti venir dans un spasme et un léger grognement. Il l'embrassa
encore et s'allongea à côté d'elle en la regardant. Il lui carressait les cheveux.

- Ça va quand même ? Tu n'as pas trop souffert?

- Non, je...

- Persia.

- C'était très désagréable au départ, mais je t'assure qu'après c'était bien mieux.

Elle vit son regard, il devait s'en vouloir qu'elle aie pu souffrir par sa faute et qu'elle n'aie pas eu
autant de plaisir que lui. Elle lui caressa le torse pour le rassurer, après tout ce n'était qu'une
première fois, les prochaines seraient largement mieux, enfin elle l'espérait.

###########

Ils discutèrent longuement entrecoupant leurs discussions de baisers et de câlins. Persia avait à
ce moment là la tête sur le bras d'Alec et lui caressait le torse, ils imaginaient quoi faire de leurs
vacances.

- Les musées moldus ça pourrait être une bonne idée, lui disait Alec.

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
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Elle l'écoutait légèrement distraite par les caresses qu'elle faisait, dessinant ses muscles
abdominaux du bout des ongles. Au bout d'un moment, elle cru l'entendre gémir sous ses
doigts. Elle fut prise d'un doute mais préféra continuer, le griffant presque et elle fut sortie de
ses pensées par la voix d'Alec.

- Je vais pas pouvoir te résister longtemps si tu continue.

- Ha bon?

- Je suis pas insensible tu sais, c'est même plaisant.

- Et si je préfère que tu ne résiste pas?

Elle se redressa alors, l'embrassant, faisant passer sa langue sur ses lèvres avec un grand
sourire équivoque. Cela plaisait à Alec, elle en était sûre. Elle se mit alors à embrasser son
torse lentement, le caressant et le léchant, comme elle le désirait. Lorsque le regard brûlant de
Persia croisa le sien, Alec comprit qu'elle comptait s'occuper de lui comme il l'avait fait
précédemment. L'idée ne lui déplaisait pas.

- Chacun son tour, fit Persia d'une voix sensuelle.

- Pour?

- C'est moi qui m'occupe de tout cette fois, fit elle haussant un sourcil de manière évocatrice.

Embrassant son ventre, elle descendit la main sous les draps et pris en main le sexe déjà en
érection de son petit ami, satisfaite de son effet, et commença un lent va et vient. Elle était très
amusée de ses gémissements et s'approcha du membre en érection.

- Persia tu...

- Hum hum, fit elle en souriant.

Et là, elle fit ce qu'elle lui avait proposé à Noël dernier, elle le prit en bouche. Lentement, elle
descendait la tête et la remontait. D'après ses amies, c'était efficace et plaisant pour la plupart
des garçons et les grogrements d'Alec confirmait. Elle faisait glisser sa langue le long du
membre, le sortant de sa bouche pour en lécher le gland.

- Alors ça te plaît ? lui demanda-t-elle pour la forme.

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
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- Énormément.

Elle le reprit en bouche, remuant les fesses sur lesquelles Alec avait une vue imprenable.
Cependant, il n'avait pas l'intention de rester inactif et commença à la caresser. Elle gémissait
lentement, il approfondit les caresses en s'approchant de l'intimité de Persia et sans prévenir, y
glissa un doigt.

- Ha...fit Persia surprise mais reprenant le sexe en bouche.

Alec commençait des vas et vient avec ses doigts et seule la présence de son sexe dans la
bouche de Persia empêchait celle-ci de crier son plaisir. Alec craignait d'être incapable de se
retenir mais Persia cessa ses mouvements et le regarda.

- Est-ce que tu as d'autres préservatifs?

- Oui, dit-il en cherchant dans la table de nuit.

Tandis qu'il allait l'ouvrir, elle lui prit des mains, avec l'intention de l'installer elle-même. La façon
dont elle l'ouvrit, au moyen de ses dents accru énormément le désir d'Alec. Il était néanmoins
surpris qu'elle soit aussi à l'aise. Ou alors peut-être voulait elle occulter leur première fois si peu
mémorable.

- Prêt ?

- Pour? demanda Alec.

Elle passa alors au-dessus de lui et à l'aide de sa main guida son petit ami en elle, s'enfonçant
peu à peu sur lui.

- Hou..

- Ça va?

- C'est ... plus profond.

Et elle commença de lents mouvements de bassins assez hypnotiques. Elle appréciait de le

dominer, les mains sur ses hanches les serrant. Elle le regardait d'une telle manière qu'il était

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
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plongé dans son regard quand il entendit ses premiers soupirs de plaisirs.

- Hum oui, c'est bien comme ça.

Naturellement elle ne critiquait pas leur première fois mais cherchait un rythme qui lui convenait.
Elle ondulait un peu plus fortement et se mit à caresser sa nuque lentement, regardant Alec,
l'invitant silencieusement à se rapprocher. Il se redressa pour venir embrasser sa nuque tandis
qu'elle accélérait ses mouvements s'arquant en arrière.

- Oui ...humm....

- Tu es superbe...une vraie déesse.

Pour le remercier de ce petit compliment, elle ondula violemment contre son torse. Puis elle
l'obligea à se rallonger accentuant le rythme.

" Merlin...que c'est bon... un vrai pied..."

À chaque intrusion, elle découvre une nouvelle sensation, c’est à la fois trop et pas assez, et
ça commençait à lui faire perdre la tête, tandis que des perles de sueurs glissaient le long de
son dos, entre ses seins qu'elle caressait en regardant passionnément Alec tandis qu'il lui
aggripa les hanches, non pas pour la freiner mais pour suivre son mouvement. Les cris qui
sortaient des lèvres de Persia se faisaient plus fort encore et elle ne s'arrêtait plus. Ses bras
relevant souvent ses cheveux.

- Alec...je...

Elle accélérait toujours plus, comme agitée d'une pulsion irascible, un besoin vital, sentant
quelque chose monter en elle, se répendant dans tout son être. À chaque mouvement son
vagin se contractant sur le sexe d'Alec.

- Ha....c'est bon... je vais....je viens....HAAA.

C'est dans un spasme violent faisant trembler tout ses membes et un cri retentissant que Persia
découvrit alors ce qu'était un orgasme. Elle ralentit lentement, s'appuyant sur le torse d'Alec qui
avait résisté tant bien que mal. Elle s'affala alors sur lui tentant de reprendre son souffle,

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
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sachant qu'elle n'avait pas senti Alec se crisper comme la première fois. C'est donc l'esprit
partiellement embrouillé par les endorphines, hormones du plaisirs, produites par son cerveau
qu'elle embrassa Alec et approcha ses lèvres de son oreille lui susurant dans un souffle :

- Encore... prends-moi encore...

Elle ne comprenait pas pourquoi mais elle qui était si timide et si gênée se découvrait une
véritable passion pour le sexe, ça devenait un besoin, ou peut-être était-ce juste parce qu'il
s'agissait du garçon dont elle était amoureuse depuis des années, secrètement au départ. Plus
qu'une passion, c'était même une adoration, voir une addiction surtout quand Alec, qui allait
prendre les choses en mains, lui aggripa les fesses, les serrant fortement. Il la releva
légèrement et commença immédiatement son va et vient. Mais il allait déjà assez vite, elle
entendait claquer à chaque instant le corps d'Alec contre le siens, gémissant à nouveau. Un cri
s'échappa par surprise lorsque Alec lui claqua les fesses mais elle apprécia le coup tant que ce
n'était pas trop fort. Elle dû prendre appui contre le mur pour se redresser hurlant son plaisir
sans se soucier d'éventuels voisins. Elle entendait le souffle d'Alec s'accélérer sachant que le
moment allait arriver.

- Alec...t'arrete pas...plus...toujours plus....Merlin..Je....hann...hannn.

- Persia...je...vais...plus...

- Alors...vas...y Hannhannn.

Et ils vinrent de concert dans des cris plus que bruyant, tentant de reprendre leurs souffles.
Persia était toujours sur lui et le sentait encore en elle.

- Oh Merlin... c'était waouh... fit Persia encore étonnée de tout ce qu'elle avait ressenti.

- C'est clair, je te pensais pas si expressive.

- Et?

- J'adore t'entendre, fit Alec en l'embrassant.

- Si à chaque fois c'est comme ça je finirais aphone, dit-elle amusée sachant qu'elle n'en était
déjà pas loin.

- Je pense qu'il va faire chaud durant ces vacances.

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
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Elle le regarda en quittant sa position pour se blottir contre lui et décida de parler d'une chose
qu'elle imaginait bien mais elle voulait son idée d'abord.

- Alec, il y a un endroit où t'aimerais le faire?

- Je suis un peu fatigué là.

- Idiot va, dit-elle en riant, je parle en général.

- Je dirai sous la douche, l'eau ruisselant sur ton corps. J'imagine bien.

- Et bien belle imagination.

- Tu aides bien celle-ci. Et toi ? Une idée.

- C'est idiot.

- Rien n'est idiot, chacun ses fantasmes.

- En fait j'ai toujours fantasmé sur une bibliothèque.

- Publique? fit il en déglutissant surpris.

- Non t'es fou. Mais il y en a une chez toi non?

- Oui c'est pas grand, un fauteuil une table.

- Ha..

- Quoi?

- Une table...il doit y avoir des trucs sympas à faire dessus, fit elle en l'embrassant.

Il était clair que l'été allait être chaud. Et pas que par la saison. Leurs vacances risquaient bien
d'être charnelles, emplie de volupté et de félicité.

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Voir les autres chapitres.

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Chapitre 1 : Dernière Héritière : Hors Série : Nuit
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